Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

La reprise de l’activité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la reprise de l’activité économique et le débat politique sur le période post-Covid-19.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la reprise des activités dans un environnement encore endémique impose aux entreprises de mettre désormais la santé des salariés en tête de liste des priorités.

Et pour cela, il y a des référentiels à élaborer, des normes à mettre en place et suivre, de nouveaux process à intégrer, de nouveaux réflexes à apprendre, explique la publication, notant que ce n’est plus du luxe ni du facultatif mais de l’obligatoire.

Pour reconfigurer les lieux de travail, les entreprises devront aussi investir dans des installations et des équipements qui n’étaient pas forcément dans leur catalogue d’achats, ajoute le journal, faisant remarquer que cela fera un gros gisement de commandes pour certains fournisseurs et industriels.
+L’Economiste+ écrit que « nul besoin de souligner l’impératif de reprise du travail », notant toutefois qu’ « aucune autorité politique ne prendra cette décision, si les risques restent aussi erratiques ».

« Les plus sensibles à l’absolue nécessité de redémarrer, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) ou les Chambres, ne se sont pas mieux engagées à barrer la route au virus », regrette le quotidien, qui observe que toutes les sociétés n’appliquent pas scrupuleusement les mesures sanitaires.

Pour sa part, +Al Bayane+ revient sur le débat « serein et constructif » qu’avait proposé, les trois leaders des partis politiques du PJD, du PI et du PPS, estimant qu’il s’agit d’une occasion de favoriser l’échange public autour de la crise pandémique qui taraude le pays, mais aussi et surtout sur les perspectives à venir.

Le Maroc serait en face d’un « terrible jour d’après » qui nécessite une large synergie de toutes les forces vives de la nation pour affronter les retombées cruelles de la pandémie, soutient le journal, indiquant qu’il serait nécessaire de se mettre au diapason d’un nouveau souffle démocratique fondé sur un pacte social dont l’objet serait d’assurer la pérennité de la stabilité

Sur un autre registre, +Le Matin+ rapporte que le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a ouvert, mardi, une enquête préliminaire, sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer les actes criminels attribués à un acteur marocain qui avait tenu, dans une vidéo, des propos injurieux sur l’Islam et porté atteinte à la sacralité du culte.

Dans un communiqué, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) indique que les services chargés de la veille informatique ont constaté un contenu numérique relayé sur les réseaux sociaux montrant le suspect, qui était dans un état anormal, tenant des propos blasphématoires contre l’Islam et portant atteinte à la sacralité du culte.

Le communiqué ajoute que les services de la Sûreté nationale ont reçu nombre de plaintes de la part de plusieurs citoyens à propos des mêmes actes criminels, ce qui a nécessité l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Covid-19 et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la contamination au coronavirus d’Aliou Sall, frère du chef de l’Etat, et du transport mouvementé des enseignants vers leurs lieux de service.« Aliou Sall et sa femme testés positifs au corona », titre Vox Populi, soulignant que le maire de Guédiawaye (banlieue dakaroise) est la « première personnalité de rang » contaminée dans le pays en compagnie de son épouse Aïssata Sall.

« Aliou Sall chope le virus », indique pour sa part Walf Quotidien là où Le Quotidien souligne que la mairie et la préfecture de Guédiawaye sont mises « en quarantaine ».

« Effarant », estime L’Observateur qui avance dans « les secrets d’une contamination » et trouve que « Aliou Sall, sa femme et son chauffeur chopent le virus ».

Sur un autre sujet, le journal trouve « effroyable » le bilan de 19 décès depuis que le Sénégal « apprend à vivre avec le virus ». En revanche, le quotidien national Soleil se réjouit du bilan d’hier qui présente « plus de guéris que de malades ».

Mais plus « effarant », d’après L’Observateur, c’est le « fiasco » du retour des enseignants par la compagnie nationale de transport « Dakar Dem Dikk ». Le journal reprend le syndicaliste Abdoulaye Ndoye qui met en garde : « Nous tenons le gouvernement responsable de tout ce qui arrivera ».

Ce fut un « convoyage chaotique des enseignants » à cause d’un « départ sans barrières », explique Le Quotidien en Une. Abdoulaye Ndoye y poursuit et note que « si le virus circule, ce sera l’hécatombe ». Pour son collègue Saourou Sène, « nous ne pourrons pas accepter que l’école soit un nouveau foyer de propagation ».

Walf Quotidien traite de l’année universitaire et titre « validation à tous prix ». Le journal décline « le plan de sauvetage mis en branle », s’attardant au passage sur le « cas clinique » que constitue l’Université de Ziguinchor (sud).

Libération délivre pour sa part le « message » du célèbre humoriste Samba Sine alias « Kouthia », guéri du coronavirus, à ses compatriotes sénégalais. Il explique être « sûr que nous allons vaincre ensemble la Covid-19 ».

« Quand j’ai été testé positif, je me suis dit que j’étais choisi par Dieu pour une mission. Je sensibilisais les gens et c’est tombé sur moi », a-t-il confié.

EnQuête fait focus sur les violences domestiques et conjugales en raison du confinement et titre « Quand les Sénégalais déraillent ». Selon le journal, la violence « élit domicile » dans les foyers avec la résurgence des rancœurs et les scènes de meurtre. Pendant ce temps, une « explosion de violence conjugale » est notée à Ziguinchor et Kolda, au sud du pays.

Le Soleil présente aux Sénégalais le nouveau président de la Cour Suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly. Dans ce portrait, le journal refait le « cursus d’un haut magistrat pas comme les autres ».

En sport, Record recueille l’avis du lutteur Papa Sow sur l’âge de la retraite pour cette discipline plafonnée à 45 ans au Sénégal.

Covid-19 : Après le déconfinement, l’Afrique du Sud s’attend au pire (ministre)

Le ministre sud-africain de la santé, Zweli Mkhize, a déclaré lundi que l’assouplissement des mesures de confinement devrait nous amener à « rester en alerte élevée en utilisant des mesures de prévention » contre la maladie.Le ministre s’exprimait lors de son briefing avec les chefs traditionnels, le Conseil national des provinces sur de l’impact de la Covid-19 dans le pays, au Cap.

 En émettant ce conseil, M. Mkhize a déclaré que le pays serait confronté à une épidémie encore plus importante dans les mois à venir, pire que celle qu’il avait connue avec son premier cas positif en mars de cette année.

 Selon lui, plus de 950 patients atteints de la Covid-19 se trouvent actuellement dans les hôpitaux du pays et plus de 120 d’entre eux sont encore dans les unités de soins intensifs à travers le pays, a déclaré le ministre.

 Le pire est encore à venir, a déclaré Mkhize aux chefs traditionnels dans un message destiné aux auditeurs pour qu’ils le transmettent à leurs proches au pays.

 « Il faut faire comprendre à notre peuple que la Covid-19 reste un danger. En réalité, il est pire maintenant qu’il ne l’était lorsque nous avons eu notre premier cas en mars.

 « Il est important pour nous de dire que, quoi que nous fassions, nous devons être conscients que nous sommes confrontés à un défi beaucoup plus important en ce qui concerne l’épidémie de Covid-19 », a déclaré Mkhize.

 Il a ajouté que le nombre de coronavirus a dépassé les 23.000, avec 481 décès dus à la maladie.

 « Nous pouvons donc vaincre la pandémie sur la base d’un changement de comportement social collectif qui crée une toute nouvelle culture de distanciation sociale, d’utilisation de masques et de garantie que chacun est conscient de son rôle ».

 

Éthiopie: Découverte d’un important gisement de granite

L’Ethiopie vient de découvrir un important gisement de granite de 23 millions de tonnes dans trois districts de Gojam, dans l’Etat régional d’Amhara (centre).La découverte est faite à Baso Liben, Gozamin et Debre Elias, a annoncé mardi l’Agence de développement et de promotion des mines de l’Etat regional.

 Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, riche en quartz. Il est généralement utilisé dans la construction de bâtiments, de ponts, de monuments, ainsi que dans le pavage et autres travaux.

 Selon des études géologiques menées récemment, l’Ethiopie est riche en ressources minières notamment l’or, le cuivre, la potasse, le platine ainsi du gaz naturel dans son sous-sol.

Ce pays de la Corne de l’Afrique ne semble pas profiter de ses ressources à cause de la contrebande qui y gagne du terrain.

Le secteur minier éthiopien est en train de subir une gigantesque transformation avec la croissance des opportunités d’investissement.

Le pays est considéré comme un pays avec un énorme potentiel minéral et les récentes explorations ont confirmé la présence de vastes gisements de platine, de  tantalite, de soude et de phosphate.

Des études ont également révélé la présence de pétrole et autres minerais métalliques, industriels et chimiques dans le pays.

Covid-19: le Trésor ivoirien organise la première cotation virtuelle à la BRVM

Le Trésor ivoirien a organisé, mardi à Abidjan, la première cérémonie virtuelle de la première cotation des emprunts obligatoires TPCI 5,80% 2020-2027 (TPCI.O41) et TPCI 5,90% 2020-2030 (TPCI.O42), à la salle de cotation de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).D’un montant indicatif de 110 milliards F CFA, cette opération de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, lancée du 12 au 25 février 2020, a été réalisée en deux tranches (A et B) pour des montants respectifs de 80 milliards F CFA et 30 milliards F CFA.

A l’issue du processus, il ressort selon une note d’information du Trésor ivoirien, la mobilisation d’un montant total de 124,2 milliards F CFA, à raison de 86,4 milliards F CFA pour la tranche A et 37,8 milliards F CFA pour la tranche B, soit un taux de réalisation ressorti à 112,91%.

En raison des contraintes liées à l’actualité sanitaire, la cérémonie de cotation, organisée en collaboration avec la BRVM et les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), a lieu sous une forme virtuelle, mentionne le texte.

A travers la cotation en bourse, le Trésor public ivoirien entend, par le biais de la BRVM, donner la possibilité aux investisseurs qui désirent acquérir ou céder des titres, de le faire dans des meilleures conditions avec une garantie de liquidité nécessaire à la couverture de leurs besoins.

Pour cette première cotation virtuelle, 100 volumes ont été échangés au prix de 10 000 F CFA, soit une valeur nette de coupons d’un million de FCFA pour chaque tranche, contre 200 volumes échangés pour deux millions de FCFA.

A l’occasion de la cérémonie de cotation, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré, a remercié tous les acteurs du marché pour leur engagement aux côtés du Trésor public en cette période marquée par la pandémie de la Covid-19.

« Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, vous n’avez cessé de répondre à nos appels sur les marchés monétaire et financier. Je voudrais donc compter à nouveau sur votre engagement afin de relever les défis qui nous attendent », a-t-il dit.

« C’est ensemble que nous réaliserons les objectifs du gouvernement traduits en investissements contenus dans le Programme national de développement (PND) 2016-2020 », a ajouté le directeur général du Trésor ivoirien.  

Dans le cadre du financement du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2020, relèvera-t-il, « les ressources mobilisées au 22 mai 2020 représentent 26,56% de l’objectif de 1 494,4 milliards de FCFA contre 33,18% pour la même période en 2019 ».

Dans un contexte difficile marqué par la pandémie à la Covid-19, l’État de Côte d’Ivoire, poursuivra M. Assahoré, est pleinement attaché à adopter les mesures nécessaires permettant d’atténuer l’impact de cette crise sur les populations et sur l’activité économique du pays. 

Le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve, a réaffirmé l’engagement des structures centrales du marché financier régional à accompagner fortement les Etats de l’Union économique et monétaire (UEMOA) dans le financement de la reprise de la croissance post-crise.

Pour contenir l’impact socio-économique de la pandémie, l’Etat ivoirien a mis en place un Plan de riposte sanitaire de 95,9 milliards F CFA le 23 mars dernier, complété le 31 mars par l’annonce d’un Plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à 1700 milliards F CFA, soit environ 5% du Produit intérieur brut (PIB).

Côte d’Ivoire: le taux de guérison de la Covid-19 en hausse, passant de 45 à 51%

Le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est passé de 45% le 06 mai dernier à 51,88% à ce jour, soit une hausse de 6,88%, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les statistiques de cette maladie en Côte d’Ivoire à la date du 26 mai 2020 publiées par le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique,  sur 2423 cas confirmés, le nombre de guéris est de 1257 soit 51,88%, supérieur au nombre de malades en traitement qui est de 1136, soit 46,88%.

Le 06 mai dernier, le ministre ivoirien de la Communication et des médias également porte-parole du gouvernement annonçait au terme d’un Conseil des ministres que le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire à cette date était de 45%, supérieur à la moyenne africaine qui était aux alentours de 30,5%.

Par ailleurs, ces statistiques de la Covid-19 révèlent qu’à ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre un taux de décès de 1,2% contre 2,2% en Afrique de l’ouest et 6,5% dans le monde.

« L’âge médian des malades de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est de 39 ans avec des extrêmes de 1 à 85 ans», souligne le document, précisant que la répartition des cas confirmés par genre est de 65% d’hommes et de 35% de femmes.

 Sur 24 317 échantillons prélevés depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2423 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1257 guéris et 30 décès.

Maroc/Douane : Des recettes record de plus de 10 milliards de dollars en 2019

La douane marocaine a battu tous ses records de recettes en recouvrant 10,58 milliards de dollars (103,7 milliards de dirhams) en 2019 contre 10,2 milliards de dollars (100,8 milliards DH) en 2018, soit une hausse de 3%, précise le rapport d’activité 2019 de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII).Cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations. Pour ce qui des recettes douanières budgétaires encaissées, elles ont affiché une progression de 3,1% à 94,6 milliards DH (1 dollar = 9,8 DH), ajoute la même source.

Hormis la redevance gazoduc, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII ont enregistré une évolution positive.

Au détail, le rapport fait ressortir que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a représenté 58% du montant global des recettes budgétaires, suivie de la taxe intérieure de consommation (TIC) avec 31%, puis du droit d’importation (10%).

Les recettes de TVA ont en effet augmenté de 3% à 56,1 milliards DH, selon la douane, qui attribue cette performance à une quasi-stagnation des recettes de TVA sur les produits énergétiques, contrebalancée par une hausse de la TVA sur les autres produits de 3%.

Les recettes encaissées au titre de la redevance gazoduc se sont établies à 1 milliard DH, en repli de 34,2% par rapport à 2018. Ce résultat est attribué à la baisse de 45,7% du volume, atténuée par l’augmentation du prix de 6,4%.

S’agissant de la TIC, elle a progressé de 6% par rapport à l’année écoulée, en raison de la bonne performance de l’ensemble des rubriques de cette taxe, à savoir les tabacs manufacturés (+5%), les produits énergétiques (+6%) et autres produits (+11%).

Le Maroc, pays africain le plus intégré dans le domaine macroéconomique (rapport ONU)

Le Maroc est le pays africain le plus intégré dans le domaine macroéconomique, selon l’indice de l’intégration régionale en Afrique édition 2019, par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA-ONU), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA).Avec un score de 0,809, le Maroc se positionne loin devant le second du classement, à savoir Maurice, dont le score est de 0,633, l’Egypte, le Rwanda et le Mali, avec des scores de 0,632, 0,570 et 0,542, respectivement, précise l’Indice dans édition 2019 publiée sur le portail de la CEA-ONU.

Les meilleures performances sont généralement les pays dont les monnaies sont facilement convertibles en d’autres devises. C’est le cas du dirham marocain et le franc rwandais, relève le rapport.

Le Maroc, l’Egypte et Maurice sont les pays qui mettent actuellement en œuvre le nombre le plus élevé de traités bilatéraux d’investissement, autre facteur qui renforce leur position dans ce domaine, souligne l’indice.

Au niveau de l’intégration des infrastructures, le Maroc figure à la 4ème place dans le classement des pays les plus performants en Afrique (54 pays). Le Royaume est classé aussi parmi les pays à performance élevée au niveau de l’intégration productive.

L’Indice d’intégration régionale en Afrique (édition 2019) fournit des données actualisées sur l’état et les progrès de l’intégration régionale en Afrique. Il permet également d’évaluer le niveau d’intégration de chaque communauté économique régionale et de leurs pays membres.

« Il faut se servir de la pandémie pour créer une nouvelle Afrique » (Ramaphosa)

La pandémie de coronavirus aura un impact durable sur la capacité de l’Afrique à répondre à l’objectif de l’Agenda 2063 de l’Union africaine à un continent pacifique, uni et prospère, a déclaré Cyril Ramaphosa, président de l’UA.Le dirigeant sud-africain s’exprimait lundi lors d’une émission virtuelle spéciale organisée pour marquer le 57e anniversaire de la Journée de l’Afrique sur le thème « Faire taire les armes – Créer des conditions favorables au développement de l’Afrique et intensifier la lutte contre la Covid-19 ».

 « Le virus a révélé les profondes inégalités qui continuent d’exister sur notre continent et dans le monde entier. Il a montré à quel point nous sommes loin d’avoir atteint nos objectifs de développement et d’assumer nos responsabilités envers les citoyens de notre continent », a déclaré M. Ramaphosa.

 Il a toutefois fait remarquer que « cette crise mondiale devrait permettre à une nouvelle Afrique de se mettre en avant ».

 « Nous devons aller de l’avant pour répondre aux aspirations de l’Agenda 2063 », a déclaré le président de l’UA.

 Tout en notant l’impact de la pandémie, il a exhorté les Africains à s’assurer que la pandémie n’annule pas les gains de développement du continent.

 « Nous devons aller de l’avant avec l’étape la plus ambitieuse vers l’intégration panafricaine, la création de la zone continentale africaine de libre-échange, et faire en sorte qu’elle soit opérationnelle rapidement ».

 Et d’ajouter : « nous ne devons pas relâcher nos efforts pour faire avancer l’agenda africain en matière de sécurité, de paix et de stabilité, de démocratie et de droits de l’homme, d’émancipation des femmes et de protection de l’environnement ».  

 Les 54 États africains ont perdu 3.000 personnes à cause du coronavirus qui a infecté plus de 95.000 personnes depuis le début de la pandémie en février en Égypte.

 M. Ramaphosa a appelé la communauté internationale à mettre en place un plan de relance économique pour l’Afrique qui devrait inclure un allègement de la dette et d’autres mesures de soutien pour les besoins humanitaires immédiats du continent et la nécessaire reprise économique.

 L’Occident devrait lever sans condition les sanctions qui ont été imposées au Zimbabwe et au Soudan pendant la pandémie, a déclaré le président de l’UA.

 La Journée de l’Afrique célèbre la formation du prédécesseur de l’UA, l’Organisation de l’unité africaine, le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: les critères pour bénéficier du Fonds de soutien aux PME connus

L’Etat de Côte d’Ivoire vient de définir les critères permettant aux Très petites entreprises (TPE) ou micro-entreprises et aux Petites et moyennes entreprises (PME) de bénéficier des fonds de soutien visant à atténuer l’impact de la Covid-19 sur ces entités économiques.Ces critères ont été élucidés par le président du comité de gestion Fonds de soutien aux PME, M. Antoine Mimba, face au secteur privé le 22 mai 2020, lors d’une exposition sur les dispositions mises en œuvre par l’Etat pour accompagner les Très petites entreprises (TPE) et les PME dans le cadre du plan de riposte contre la pandémie de Covid-19.   

M. Mimba, Conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, a indiqué que le temps d’attente imparti pour toutes les PME dont les dossiers ont été retenus, pour espérer encaisser leur chèque, est de dix jours.

Il a fait savoir que ce fonds est doté de 150 milliards F Cfa. L’invité spécial de la réunion du Comité Paritaire Technique/Covid-19 (CPT/Covid-19), instance de crise réunissant l’Etat et le secteur privé, initiée par le Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP), a détaillé le dispositif d’aide aux PME.

Ce dispositif transitoire d’un mois prévu du 15 mai au 15 juin 2020, portant sur 10% de l’enveloppe, soit 15 milliards FCFA, a déjà enregistré cinq premiers bénéficiaires, a-t-il noté. Ces bénéficiaires ont reçu le 14 mai leurs chèques lors du lancement officiel des opérations de Fonds de soutien Covid-19. 

La cérémonie de remise de chèques s’était tenue à la Primature sous les auspices du ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko assurant l’intérim du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Les secteurs éligibles dans le cadre de la phase pilote, notamment ciblés par le Comité National de Sécurité (CNS), sont le tourisme, l’hôtellerie, la restauration et le commerce.

Le Fonds de soutien aux PME, à l’instar de tous les autres, est composé d’un comité de gestion ainsi que d’un secrétariat exécutif assuré par l’Agence Côte d’Ivoire PME. La Banque nationale d’investissement (BNI), membre du secrétariat, assure la gestion administrative et financière de ces fonds déposés dans ses écritures.     

Ce fonds cible trois catégories, à savoir les TPE ou micro-entreprises, dont le chiffre d’Affaires est inférieur à 30 millions FCFA, les petites entreprises dont le chiffre d’Affaires est entre 30 et 100 millions FCFA et les moyennes entreprises qui ont un chiffre d’Affaires de 150 à 1 milliard F CFA.

A chacune de ces catégories, correspondent trois guichets. Le premier est le guichet subvention, dont l’objectif est celui de la préservation de l’emploi et du salaire. Seules les micro entreprises sont éligibles à ce guichet, rapporte un document évoquant les critères d’octroi du Fonds de soutien aux PME. 

Le montant maximum attribué «gratuitement» est de 500 000 FCFA, a fait remarquer M. Antoine Mimba, mentionnant que cette somme a été calculée sur la base du Salaire minimum SMIG pour quatre travailleurs sur une période de deux mois. 

Le deuxième guichet est celui du prêt à taux 0. L’objectif étant de financer des besoins en fonds de roulement pour ces entreprises. Sont éligibles aussi bien les TPE que les petites entreprises pour un montant maximum de 5 millions FCFA pour les premiers et 10 millions FCFA pour les seconds. 

Le troisième instrument, quant à lui, est un guichet de prêts directs à un taux réduit de 2,5% destiné au financement des besoins en fonds de roulement. La cible est celle des petites entreprises pour un montant maximum de 15 millions FCFA et des moyennes entreprises pour 100 millions FCFA.  

Les entreprises qui auront à contracter ces prêts, disposent de huit mois de différé et entre 18 et 36 mois pour rembourser. Comme critères à remplir pour bénéficier de ces prêts, il faut être une entreprise qui opère sur le territoire national.

En outre, cette entreprise devrait enregistrer un chiffre d’affaires maximum de 1 milliard FCFA sur au moins un des trois exercices clos, à savoir 2017, 2018 qui seront certifiés par un Centre de gestion agréé, un cabinet d’expert-comptable ou même être attesté par la DGI et un état provisoire de 2019.

Elle doit être en activité effective et continue sur au moins deux années fiscales, c’est-à-dire 2018 et 2019, et être à jour des déclarations fiscales et sociales au 31 décembre 2019. L’attestation de régularité fiscale n’étant pas  exigée. 

Pour les prêts, l’entreprise devra aussi présenter un plan de continuité des activités illustré par un  compte d’exploitation prévisionnel sur au moins deux ou trois ans.

Le processus de soumission des dossiers est similaire à celui des grandes entreprises, avec une durée maximum de 10 jours pour l’obtention du financement, à compter de la date de soumission du dossier sur la plateforme *www.fspmeagencecipme.ci*

Les dossiers à fournir dépendent des critères, ensuite adresser une demande au président du fonds, produire d’autres documents que sont le Compte contribuable, la déclaration fiscale d’existence, décrire l’emplacement géographique de l’activité, une facture d’eau et d’électricité, le certificat de résidence du responsable, ainsi que les états financiers des trois dernières années.

Les requérants sont également invités à remplir un formulaire à travers lequel l’entreprise s’engage à ne pas licencier son personnel, jusqu’au 31 décembre 2020. Et si nécessaire, de réembaucher les personnes qui avaient été licenciées.

Le Fonds de soutien aux PME  est audité par le cabinet international Ernst & Young. Ce fonds est mis en place dans le cadre du plan de soutien économique, social et humanitaire visant à maintenir l’activité économique, préserver l’emploi et favoriser une reprise rapide post-crise sanitaire

Ce plan s’élève à 1 700 milliards  FCFA, soit 5% du PIB. Ledit plan s’articule autour de quatre Fonds. A savoir, le Fonds de soutien aux grandes entreprises, d’une dotation cible de 100 milliards de FCFA ; le Fonds de Soutien aux PME, doté de 150 milliards de FCFA.

L’Etat ivoirien a en outre mis en place le Fonds de soutien aux acteurs du Secteur Informel, doté de 100 milliards de FCFA; et le Fonds de Solidarité et de Soutien d’Urgence humanitaire, avec une dotation cible de 170 milliards de FCFA.

Saison des pluies: la météo annonce un risque faible d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a annoncé un risque d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan sur la période du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, a appris APA mardi auprès de cette société d’Etat.Il s’agit des communes de Cocody (Est), Abobo ( Nord), Yopougon et Attecoubé (Ouest). « Du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, le district d’Abidjan sera intéressé par des pluies modérées ou fortes parfois orageuses. Un risque faible d’inondation est prévu sur les communes d’Abobo, d’Attecoubé, de Cocody et de Yopougon», explique la SODEXAM dans une note d’information. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Congo: Bolloré appuie le plan national de riposte contre la Covid-19

Les filiales du groupe Bolloré en République du Congo appuient le plan national de riposte contre la Covid-19, rapporte un communiqué reçu mardi à APA.Elles ont ainsi offert des kits de protection et d’hygiène constitués de 5 tonnes de masques chirurgicaux, paires de gants, masques FFP2, alcool, eau de javel, gel hydroalcoolique. « Des kits de Canal+ intégrant un abonnement annuel pour les principaux hôpitaux du pays, ont été remis à Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, ministre de la santé et référent du Comité national de la riposte à la pandémie du Coronavirus », renseigne le texte.

Le Groupe Bolloré va en outre offrir des denrées alimentaires de première nécessité et des produits d’hygiène au profit des populations vulnérables de Pointe Noire. Près de 100 tonnes de denrées alimentaires (Riz, pâtes alimentaires, tomate, lait, sucre, farine, sardines, eau minérale, savon…) seront ainsi distribuées pour l’accompagnement des orphelinats, des centres d’hébergement de personnes du troisième âge et d’autres centres d’accueil de personnes vulnérables.

Congo Terminal, concessionnaire du Terminal à conteneurs du Port de Pointe Noire accorde aussi une priorité à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire. Il a à ce titre suspendu les frais de transfert des conteneurs vers le dépôt douane et rallonger la franchise de magasinage de 10 à 20 jours.

Cette contribution est destinée à renforcer l’efficacité opérationnelle du personnel soignant face à cette crise sanitaire. « Elle est la traduction d’un engagement constant du Groupe Bolloré au Congo qui participe à travers de nombreuses actions solidaires à l’amélioration des conditions de vie de personnes vulnérables. Parce que nous sommes un acteur économique impliqué dans le développement du Congo, nous sommes aux côtés des autorités pour faire face à cette crise sanitaire d’envergure », a déclaré Dzema AYESSA, Directeur de Bolloré Transport & Logistics à Brazzaville.

Sénégal: 1028 milliards FCFA de dépenses budgétaires au 1er trimestre

Les dépenses budgétaires de l’Etat du Sénégal ont été exécutées à hauteur de 1027,5 milliards FCFA (environ 1,644 milliard de dollars) au terme du premier trimestre 2020, selon les responsables de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de la même période de 2019 où elles s’élevaient à 1014,8 milliards FCFA, ces dépenses ont connu une progression de 1,3%. « Cette augmentation reflète la progression des dépenses courantes, notamment la masse salariale et les charges de fonctionnement, atténuée, toutefois, par la baisse des intérêts sur la dette et la contraction des dépenses d’investissements », souligne la DPEE.

Les charges de fonctionnement (312,8 milliards) et la masse salariale (204 milliards) ont progressé respectivement de 6,5% et 11,7%. Cette hausse est atténuée, d’une part, par la contraction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 2,1 milliards FCFA pour s’établir à 113,9 milliards FCFA et d’autre part, par la réduction des dépenses d’investissements lesquelles ont baissé globalement de 6,1%, passant ainsi de 422,4 milliards FCFA à 396,8 milliards FCFA sur la période.

Selon la DPEE, ce repli est imputable, aussi bien, aux investissements financés sur ressources internes évalués à 208,8 milliards FCFA qu’aux investissements financés sur ressources extérieures de 188 milliards FCFA.

Economie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent essentiellement sur la loi de finances rectificative, la confiance des Marocains dans la gestion du gouvernement de la crise sanitaire, les recettes record de l’administration des douanes et la levée du confinement sur les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « l’exercice qui devrait démarrer incessamment pour l’élaboration de la loi de Finances rectificative sera le véritable indicateur coloré quant aux vraies convictions et orientations du gouvernement concernant la sortie de crise », notant que si les orientations prises s’avèrent être plus dominées par des considérations d’ordre programmatique et de nature comptable, cela veut dire que la préoccupation majeure des politiques qui sont aux commandes est de faire face à la crise budgétaire de l’Etat avant tout.

Préserver les équilibres budgétaires de l’Etat est étroitement tributaire de la relance vigoureuse de l’activité, souligne la publication, indiquant que pour cela, « le soutien et l’accompagnement des opérateurs économiques, publics et surtout privés, sera un passage obligé et devra s’installer comme mode opératoire sur une longue durée, au moins pour les 18 mois à venir.

De son côté, +l’Economiste+ fait savoir qu’une huitième et dernière enquête « L’Economiste-Sunergia » marque un vrai tournant dans le quasi-unanimisme autour des mesures anti-coronavirus, précisant qu’ « une personne sur cinq désapprouve la mesure de confinement depuis qu’elle a été prolongée. Ce n’est pas la majorité, mais ce n’est pas peu. Et surtout c’est un retournement ».

La confiance dans les mesures gouvernementales est la clef du « système marocain », estime la publication, notant toutefois, que « quand on apprend de la bouche du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration que l’épidémie nous coûte un milliard de DH par jour… après avoir entendu le chef de gouvernement dire que nous ne sommes pas encore arrivés à maîtriser les vagabondages du virus… les frustrations et questions remontent à la surface ».

+L’Opinion+ rapporte que la Douane marocaine a pulvérisé tous ses records de recettes en recouvrant 103,7 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) durant l’année écoulée contre 100,8 milliards DH en 2018.

Selon  l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII) qui vient de publier son rapport d’activité de 2019, cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations,

Pour ce qui des recettes douanières budgétaires encaissées, elles ont affiché une progression de 3,1% à 94,6 milliards DH, ajoute la même source, citée par le journal. Hormis la redevance gazoduc, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII ont enregistré une évolution positive.

+Libération+ fait savoir que la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a fixé le 27 mai comme date de levée du confinement sanitaire pour ses fonctionnaires, en tenant compte de l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume et de la nature, la taille et l’emplacement de chaque établissement pénitentiaire.

Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du plan de la DGAPR de lutte contre la propagation du nouveau coronavirus et en préparation au retour au fonctionnement normal des établissements pénitentiaires, concernera 41 établissements pénitentiaires et sera appliquée le 10 juin dans 35 autres prisons, indique un communiqué de la Délégation, cité par le quotidien.

Cette mesure ne s’appliquera pas aux établissements pénitentiaires qui connaissent encore des cas confirmés d’infection au coronavirus.

Malawi: la commission électorale bientôt renouvelée

Les membres de la Commission électorale du Malawi seront nommés la semaine prochaine par le président Peter Mutharika, en perspective de l’élection présidentielle prévue le 23 juin 2020.A moins d’un mois de cette très attendue consultation électorale dans ce pays d’Afrique australe, tous les regards sont tournés vers l’imminente décision du chef de l’Etat malawite suite à la démission de la présidente de la Commission électorale, Jane Ansah.

Cette dernière a jeté l’éponge le 21 mai dernier, après plusieurs mois de pression d’associations de la société civile qui demandaient sa démission.

Selon la presse locale, le porte-parole du chef de l’Etat, Mgeme Kalilani a indiqué que le Mutharika devrait choisir les nouveaux membres de la Commission électorale d’ici le 5 juin.

« Le président est très conscient que le mandat des membres de la Commission électorale expire le 5 juin. En effet, d’ici là, il en exercera ses prérogatives conformément à la loi », a rapporté la presse locale citant le porte-parole.

La Commission électorale est composée d’un président qui doit être un juge désigné par la Commission de la magistrature ainsi que de six autres membres nommés par le chef de l’Etat, en concertation avec les partis politiques siégeant à l’Assemblée nationale.

Le chef de l’Etat choisit des personnes remplissant les conditions requises pour être membres de la Commission électorale et le comité des nominations de l’Assemblée nationale détermine leurs modalités de service.

Post Covid-19: l’Afrique invitée à reconsidérer la place des jeunes

Le Sénégalais Sobel Aziz Ngom, Directeur exécutif de Social Change Factory, a invité les pays africains à reconsidérer la place des jeunes dans l’après Covid-19.« Notre grand défi post Covid-19 sera de reconsidérer la place des jeunes dans les affaires sociales, économiques et politiques de la société afin qu’ils fassent partie des solutions plutôt que d’en être seulement les bénéficiaires », a dit M. Ngom.

Il participait à un panel par visioconférence sur « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », organisé ce 25 dans le cadre de la Journée mondiale de l’Afrique. A l’initiative du Groupe UBA, les débats ont vu la participation de plusieurs personnalités, dont le président libérien, George Weah, Peter Maurer, président du CICR et Achim Steiner, Directeur général du PNUD.

« Notre contexte nous impose un modèle inclusif car, la demande est trop grande et les ressources courantes trop faibles pour servir tout le monde. Nous devons capitaliser sur le leadership, la créativité et l’ambition des jeunes du continent », a poursuivi Sobel Aziz Ngom, par ailleurs membre du Comité directeur de « Generation unlimited », un regroupement qui œuvre pour de l’éducation, de la formation et l’emploi de la jeunesse.

Pour Peter Maurer, président du CICR, « nous devons voir la réponse à la crise de la Covid-19 comme une chaîne de valeur dans laquelle chacun d’entre nous doit apporter quelque chose ».

« Nous vivons un moment où il n’est plus question de se rejeter la faute les uns les autres, mais il est plutôt temps de faire des efforts et organisations pour lutter contre cette pandémie. Ce n’est pas le moment de pointer du doigt, mais plutôt celui des efforts de collaboration des gouvernements et des organisations pour lutter la pandémie à l’échelle mondiale », a dit pour sa part Tony Elumelu, PCA d’UBA Group.

Intervenant sur la fermeture des établissements scolaires à cause de la pandémie de la Covid-19, Achim Steiner, Directeur général du PNUD a estimé que « le digital pourrait être une opportunité pour connecter les écoles à travers le continent.

Parricide et Covid-19 en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par un parricide noté à l’intérieur du pays et la polémique autour de la suspension par l’OMS des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine.Libération titre sur « l’horreur d’une exécution ». En garde à vue, Fallou Diop explique devant les enquêteurs comment il a brûlé vif son père à Kéry, une localité de la région de Thiès (70 km de Dakar).

« Il a frappé et répudié ma mère. Il disait partout qu’elle couchait avec d’autres hommes. Je ne l’ai pas supporté », a dit dans le journal le fils.

L’Observateur fait également des « révélations sur la mort de Cheikh Diop, brûlé vif par son fils » avec des « témoignages exceptionnels » à l’appui.

Vox Populi raconte que ce dernier, âgé de 22 ans, a aspergé d’essence son père avant de claquer un briquet. Le père de famille qui venait de prendre une seconde épouse est mort quelques heures après son admission à l’hôpital de Thiès, explique le quotidien, qui reprend en même temps le khalife général des Mourides s’adressant au nouveau coronavirus.

« Tu es une créature divine comme nous », a dit Serigne Mountakha Mbacké lors de la prière de Korité, dimanche. Il souligne par ailleurs que la Covid-19 a « une mission bien précise » et que « nous sommes responsables des malheurs qui nous tombent sur la tête ».

Néanmoins, le président Macky Sall a « espoir que d’ici quelques moments, nous pourrons revenir à la vie normale ».

S’exprimant ainsi à l’occasion de cette fête où la prévention et l’introspection ont été « au cœur des sermons », selon le quotidien national Le Soleil, le chef de l’Etat a appelé pour sa part « à la vigilance et à la persévérance » pour faire face à la pandémie.

Pour son ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, « le diagnostic précoce peut sauver des vies ».

Dans Libération, il dit ses « vérités » sur plusieurs sujets dont l’étude remettant en cause le traitement à base d’hydroxychloroquine. « Les spécialistes, qui guident notre orientation dans le traitement des malades, n’ont rien à envier aux experts internationaux. L’Etat leur fait totalement confiance », a-t-il martelé dans le quotidien, qui recense par ailleurs un 36e décès lié au coronavirus à la date du 25 mai.

A propos de cette suspension de l’OMS des essais sur la chloroquine, le professeur Didier Raout réplique dans Vox Populi que « l’hydroxychloroquine sauve des vies ».

C’est une « polémique virale » d’après Le Quotidien qui relève que le professeur Raoult rejette une « étude foireuse faite avec des Big data » là où « les autorités sénégalaises se confinent dans le silence ».

Sur l’économie nationale, L’Observateur dépeint la face cachée de la crise qui va « de l’état d’urgence à l’état de panique sociale » où les hommes d’affaires « sont tous devenus des pauvres conjoncturels ».

En politique, Walf Quotidien titre sur « l’honorariat accordé » à l’ancienne présidente du Conseil économique et sociale (CESE) Aminata Tall, notant que « le décret sort de la clandestinité ».

C’est « un décret polémique », indique pour sa part L’AS qui souligne que Famara Ibrahima Sagna « est bien payé par le CESE ». Aminata Tall « aussi aura un traitement et bénéficiera d’avantages matériels », ajoute le journal.

En football, l’attaquant international Mbaye Niang déclare sa flamme à l’Olympique de Marseille qui le convoite. « Ça m’intéresse, je peux baisser mon salaire », a dit le Sénégalais de Rennes dans Stades.

Sénégal : un portique de désinfection, bouclier anti-Covid

Une start-up sénégalaise a mis au point un portique de désinfection intelligent censé être un rempart contre le nouveau coronavirus.Le président de la République Macky Sall, pour sauver ce qui peut encore l’être, a récemment demandé à ses concitoyens d’« apprendre à vivre avec le virus ». Une telle approche fait appel à la responsabilité individuelle de chaque Sénégalais.

Dans cette guerre sans répit, toute arme capable de neutraliser le redoutable ennemi vaut alors son pesant d’or. Pour que la vie reprenne son cours normal, un groupe de scientifiques a ainsi conçu un portique de désinfection dénommé Box Yessal.

« Nous avons eu l’idée de le créer avec l’augmentation exponentielle des cas de coronavirus malgré l’observation des gestes barrières. On s’est demandé ce qu’on peut faire pour participer à la lutte. En moins d’une semaine, on a réfléchi et on l’a réalisé », narre Libasse Laye Thiaw, ingénieur à Heru Tech.

Cette jeune entreprise, dont le leitmotiv consiste à « apporter des solutions innovantes pour résoudre les problèmes ponctuels de la population », est principalement composée de geeks : ingénieurs, électroniciens, informaticiens et chimistes.

Les portiques sont dimensionnés sur un logiciel de dessin 3D avant de prendre forme avec un cadre en aluminium. Le dispositif, fruit du savant mélange de compétences pointues, se veut « smart » selon ses concepteurs puisque « dès qu’une personne se présente, il s’allume automatiquement et diffuse la solution désinfectante ».

En plus, précise M. Thiaw, il y a dans le Box Yessal « un distributeur de gel hydroalcoolique et une caméra pour prendre la température. Celle-ci, en même temps, vérifie si la personne porte ou non un masque ».

Que ce soit un portique de brumisation ou de pulvérisation, deux options s’offrant aux acquéreurs, « l’individu est touché par des gouttelettes de moins d’un micron pour une désinfection intégrale sans avoir l’impression d’être mouillé », explique-t-il.

Dans le mécanisme développé par Heru Tech, le liquide de désinfection est l’élément central. « Nous avons un chimiste qui se charge de sa préparation. Le désinfectant contient différents produits bio pour ne pas brûler les yeux, ni irriter la peau. Il doit être efficace à plus de 90 % sur les microbes, germes ou bactéries », fait-il savoir.

La start-up, renseigne Libasse Laye Thiaw, est entrée dans une phase de production en série : « On peut fabriquer une douzaine de portiques par jour. On songe à ouvrir un autre atelier pour doubler voire tripler notre capacité de production. Tout dépendra de notre carnet de commandes ».

Pour donner un gage de qualité aux potentiels clients, Heru Tech « travaille actuellement avec un laboratoire d’analyses de Dakar pour certifier le désinfectant utilisé » mais cela ne semble pas freiner l’entreprise qui a déjà été « contactée par des institutions sanitaires » montrant de l’intérêt pour son invention.

Parfois, ces demandes d’informations se matérialisent par des commandes fermes. « Lundi (dernier), on a livré un portique à un cabinet dentaire », se réjouit l’ingénieur.

L’existence d’Heru Tech pourrait même prendre un tout autre tournant : « Nous avons eu l’honneur de recevoir Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises. Elle a apprécié notre travail, nous a encouragés et nous a promis de l’aide. Elle est en train de tenir sa promesse », raconte M. Thiaw.

Le prix d’un portique est tributaire « des options intégrées ». Mais afin que son produit soit davantage accessible, Heru Tech se penche sur des matériaux plus abordables. La boîte, qui « prévoit d’incorporer un distributeur de masques » aux portiques destinés aux lieux recevant du public, a également l’intention de mettre sur le marché des modèles adaptés aux ménages.

La Côte d’Ivoire désapprouve l’enquête d’un institut américain sur le travail des enfants dans le cacao

La Côte d’Ivoire qui dénonce des « insuffisances dans la méthodologie de l’enquête 2018/19» de l’Institut de recherche NORC de l’Université de Chicago (USA) sur le travail des enfants dans les zones de production de cacao du pays, clame ne pas approuver cette enquête dans sa version actuelle alors qu’elle devrait concourir à la publication d’un futur rapport, dans une déclaration dont APA a reçu copie lundi.« La Côte d’Ivoire ne peut approuver l’enquête 2018/19 dans sa version actuelle, qui comporte des failles », indique une déclaration du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), dont la présidente du Comité national de surveillance est Dominique Ouattara, la Première dame de l’Etat ivoirien.

Cette déclaration intervient à un peu plus d’un mois de la publication du rapport d’enquête 2018/19 de l’Institut de recherche NORC, prévue le 29 juin 2020, et portant sur le travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest qui cumulent 62% du marché mondial de cacao.

Le rapport d’enquête NORC vise à évaluer la prévalence du travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana en comparaison avec les données des enquêtes 2008/09 et 2013/14 menées par l’Université de Tulane (États-Unis).

Ces enquêtes sont financées par le Département du travail des États-Unis (USDOL) dans le cadre de la mise en œuvre du protocole Harkin-Engel. Le projet de rapport de NORC fait état de la forte baisse du nombre moyen d’heures de travail réalisées par les enfants dans la production de cacao et la forte augmentation de la fréquentation scolaire des enfants des ménages agricoles.

Toutefois, l’Etat de Côte d’Ivoire se dit « très préoccupé par certains aspects fondamentaux du rapport en raison des lacunes largement reconnues de certaines des méthodologies utilisées dans le cadre de l’enquête de Tulane de 2013/2014 ».

Selon la Côte d’Ivoire, « ces lacunes qui comprennent l’échantillonnage et l’extrapolation ainsi que des problèmes liés à la période de référence pour la collecte des données, rendent impossibles toute comparaison précise entre certaines données clés de l’enquête de NORC  et celles de l’Université de Tulane et entraineraient probablement des conclusions trompeuses à tirer de n’enquête de NORC ».

Au cours des derniers mois, plusieurs ateliers techniques se sont tenus à Abidjan et à Washington D.C au cours desquels l’Etat ivoirien a fait part à NORC et à l’USDOL de ses préoccupations concernant les « insuffisances de la méthodologie de l’enquête 2018/19 ».

« Bien qu’ils aient reconnu ces erreurs et leur impact potentiel sur la crédibilité des conclusions de l’enquête 2018/19, NORC et l’USDOL n’ont jusqu’à présent pas voulu apporter les changements nécessaires, évoquant des contraintes de comparaison des données », fait observer l’Etat de Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien est fermement engagé à éradiquer le travail des enfants dans le secteur de la cacaoculture. Selon le rapport de USDOL sur le travail des enfants publié l’année précédente, la Côte d’Ivoire fait partie des douze pays qui ont obtenu la plus haute évaluation des avancées significatives dans la lutte contre le travail des enfants dans l’industrie du cacao. La Côte d’Ivoire a obtenu cette désignation six années de suite.

Covid-19: Une tisane en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les locaux de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

 Cependant il a précisé que l’OMS préférerait que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il était prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

Covid-19: un homme d’affaires offre des vivres et des non-vivres aux Sierra-léonais de Côte d’Ivoire

L’homme d’affaires ivoirien Anthony Kragbé a offert à Abidjan des vivres et des non-vivres à la communauté sierra-léonaise vivant en Côte d’Ivoire en guise de soutien face à la crise sanitaire du Coronavirus (Covid-19), indique une note d’information transmise lundi à APA.Ce geste de M. Kragbé qui dit être « grand ami» de la Sierra-Leone marque le début d’une série d’actions de solidarité que ce dernier entend apporter aux populations vulnérables dont les activités ont été fortement impactées par la Covid-19.

Ce don fait aux sierra-léonais de Côte d’Ivoire composé de riz, de lait, de sucre, d’huile, de gels hydroalcoolique et des masques de protection a été réceptionné par M. Daniel Musa et Mme Djaka Tarawali, respectivement président et vice-présidente de l’association des sierra-léonais de Côte d’Ivoire.

Ces derniers ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au donateur pour « son soutien constant et ses actions permanentes en faveur du renforcement des relations entre la Sierra-Leone et la Côte d’Ivoire ».

L’UA se félicite de la gestion continentale de la pandémie de COVID-19

Le président en exercice de l’Union Africaine, Cyril Ramaphosa, a salué lundi les pays africains pour leurs « efforts énormes » consentis dans la lutte contre la pandémie depuis l’arrivée du premier sur le continent en février.Cyril Ramophasa, par ailleurs président de l’Afrique du Sud, s’exprimait à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique, marquant le 57è anniversaire de la création le 25 mai 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OAU, actuelle UA).

Le président en exercice de l’UA attribue le succès de l’Afrique dans la lutte contre le coronavirus à l’expérience du continent dans la gestion d’épidémies comme Ebola, le paludisme, le Sida, la tuberculose et autres maladies tropicales.

 Les leçons que les pays africains ont tiré du passé dans la gestion de ces épidémies leur a permis d’enregistrer des résultats satisfaisants face au coronavirus, à travers les dépistages de masse et le traçage communautaire.

« Notre compréhension des maladies transmissibles et leur gestion nous a valu une bonne posture face au coronavirus », s’est félicité Ramaphosa.

« Les gouvernements africains ont rapidement et de façon proactive pris des mesures pour aplatir la courbe des contaminations du coronavirus. Cette riposte africaine a été saluée dans le monde entier », a-t-il ajouté.

Le premier cas de coronavirus en Afrique a été détecté en Egypte le 14 février et depuis, tous les 54 pays du continent ont enregistré des cas et des décès, le dernier en date étant le Lesotho.

Selon le président en exercice de l’UA, la communauté internationale espérait que l’Afrique serait le continent le plus touché en termes de nombre de cas et de décès, compte tenu de sa vulnérabilité face à plusieurs sortes de catastrophes.

Cependant, l’Afrique a démontré le contraire, poursuit Ramaphosa, soulignant que des experts scientifiques à travers le monde se sont même interrogés sur le secret de la gestion de la pandémie en Afrique.

Le continent a enregistré plus de 100 mille cas dont 3354 décès. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché avec 22583 cas et plus de 300 décès.

« Au moment où le monde entier se bat contre la pandémie, l’Afrique a résolument pris son destin en main à travers une stratégie claire et une collecte des ressources financières au sein des membres de l’Union », a fait remarquer le président en exercice de l’UA.

« Malgré les nombreux défis liés aux fonds de riposte, les pays africains se sont tous mobilisés de façon remarquable et unis pour la même cause », a conclu Ramaphosa.

Maroc : 119 tonnes de résine de cannabis saisies en 2019 (Douane)

Un total de 119 tonnes de résine de cannabis a été saisi par la douane marocaine en 2019, selon le rapport d’activité de l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII) au titre de l’exercice 2019.En 2019, la douane a également saisi 13,5 millions d’unités de cigarettes, 63 grammes de drogues dures et 680.000 comprimés psychotropes (extasies, amphétamines, rivotril, etc), a précisé le rapport.

Les résultats de la 6ème étude de prévalence des cigarettes de contrebande au titre de l’année 2019 révèlent un taux de pénétration des cigarettes de contrebande sur le marché national de 5,23% contre 3,73% en 2018, 5,64% en 2017 et 7,46% en 2016.

Cette hausse de 1,5 point entre 2018 et 2019 a été induite par les récentes augmentations des prix des paquets de cigarettes vendus de manière formelle au niveau national. Ce taux de 5,23% reste néanmoins très bas comparativement à ce qui est enregistré dans plusieurs pays.

La Lutte contre la contrebande: s’est soldée, en 2019, par la saisie de diverses marchandises dont la valeur s’élève à 585 millions de dirhams (1 euro = 10,7 DH)) et ce, hors stupéfiants et moyens de transport.

En outre, les diverses perquisitions et interventions de la Brigade nationale des Douanes au niveau des dépôts et des axes routiers ont permis la saisie de marchandises de contrebande, constituées principalement de tissus, d’effets vestimentaires et de friperie, pour une valeur totale estimée à 100 millions DH.

Au registre de la lutte contre le trafic de devises et le blanchiment d’argent, l’année 2019 a connu l’enregistrement de 10.056 déclarations de devises auprès des différents bureaux frontaliers contre 8.040 déclarations en 2018, pour un montant global en devises équivalent à 1,6 milliard de dirhams.

En matière d’infractions de change, les saisies en devises opérées à travers les différents points frontaliers ont atteint 129,9 millions DH contre 92,6 millions DH en 2018.

Pour ce qui est de la lutte contre la contrefaçon, la douane a intercepté environ 700.000 articles contrefaits. L’Administration de la douane a également reçu et traité des demandes de suspension de mise en libre circulation de marchandises soupçonnées être contrefaites. 689 demandes ont été déposées auprès de l’ADII en 2019 contre 619 en 2018.

En matière de lutte contre la prolifération des sacs en plastique, les services de la douane ont saisi, en 2019, 95,66 tonnes de sacs plastiques de contrebande, soit une hausse de plus de 150% par rapport à 2018 (37,2 tonnes).

Evariste Ndayishimiye élu président du Burundi

Le candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), Evariste Ndayishimiye, est élu président du Burundi à l’issue de la présidentielle du 20 mai 2020.Selon les chiffres officiels annoncés lundi à la télévision nationale par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le général Ndayishimiye a récolté 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

A 52 ans, Evariste Ndayishimiye succède au président sortant, Pierre Nkurunziza.

Au total, 5 126 351 électeurs étaient appelés aux urnes le 20 mai dernier pour cette présidentielle couplée aux les élections législatives et communales au Burundi.

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement recourt à un endettement record  

Par Hicham Alaoui – Depuis que le gouvernement marocain ait adopté le texte de loi relatif au dépassement du plafond des emprunts extérieurs autorisé en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus, la fréquence du recours aux prêts a augmenté que ce soit au niveau international ou arabe pour financer les mesures prises en vue de faire face à la pandémie et d’atténuer ses effets économiques et sociaux.A l’instar de l’ensemble des pays du globe, le Maroc est confronté à une contraction de son économie nationale, du fait qu’une part importante des revenus s’est évaporée en raison de l’arrêt d’un certain nombre de secteurs économiques et de la baisse des réserves en devises.

Force est de constater que le rythme des emprunts au Maroc a commencé par l’utilisation de la ligne de prévention et de liquidité (LPL) du Fonds monétaire international (FMI) d’un montant de 3 milliards de dollars afin de contrer l’impact socio-économique de la pandémie de la Covid-19, en maintenant de fortes marges de sécurité externes dans un contexte d’incertitude croissante.

Outre la LPL du FMI, le Maroc a obtenu un prêt de 100 millions d’euros de l’Union européenne avec pour objectif de soutenir le financement des activités sanitaires dans le contexte de la crise de la Covid-19, ainsi que de l’ambitieux plan de réforme porté par le ministère de la santé sur le moyen terme.

Ce financement tend à soutenir également les futures solutions post-crise Covid-19, en contribuant à rendre le secteur de la santé plus résilient face aux éventuelles crises sanitaires futures.

Courant cette semaine, le Royaume a bénéficié un prêt de 127 millions de dollars du Fonds monétaire arabe, destiné à fournir des ressources financières pour soutenir la situation financière, répondre aux besoins d’urgence et faire face à divers défis.

Au cours des dernières semaines, le Maroc a entamé des consultations avec les principaux bailleurs de fonds extérieurs pour déterminer les montants supplémentaires pouvant être mobilisés. Dans ce sillage, le ministère de l’économie et des finances a également entamé les préparatifs pour l’émission d’obligations internationales sur le marché financier international dans un futur proche.

Il est à signaler que le plafond de financement extérieur autorisé par la loi de finances 2020 a été fixé à 3,16 milliard de dollars (31 milliards de dirhams), mais cette exigence a été abandonnée en raison de la pandémie du Coronavirus, qui a imposé des dépenses publiques élevées et préfiguré une baisse significative des recettes de l’État.

Il est prévu que le recours aux emprunts externes et internes au cours de l’année en cours atteigne un niveau record, afin de faire face aux répercussions de la contraction qui devrait affecter durement l’économie marocaine en raison de la crise sanitaire qui n’a épargné aucun pays du monde.

La voie de l’emprunt restera inéluctable. Et pour cause, les mesures de confinement coûtent au Maroc plus de 100 millions de dollars (1 milliard de dirhams) par jour. Étant donné que l’état d’urgence sanitaire va durer 83 jours (du 20 mars au 10 juin), cela signifie que les pertes sont considérables et doivent être compensées.

Aujourd’hui, l’Etat est confronté à un défi consistant, d’une part, à l’augmentation des dépenses liées à la lutte contre le Coronavirus et à la reprise de l’activité économique, et d’autre part, à une baisse des recettes fiscales de l’Etat, en particulier l’impôt sur le revenu (IR) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Face à cette situation exceptionnelle, l’État devra reconsidérer les dépenses publiques en ne maintenant que ce qui est nécessaire et obligatoire, mais il devra néanmoins faire face à une augmentation du déficit budgétaire plus que prévu dans la loi de finances 2020, que la pandémie de la Covid-19 ait bouleversé toutes ses hypothèses.

Il est évident que le pays poursuit l’approche consistant à maintenir les dépenses et les investissements publics à un niveau plus élevé malgré les risques de déficits budgétaires et d’endettement élevé, l’objectif étant de garantir l’efficacité des efforts consentis pour faire face aux répercussions de la crise et réaliser un décollage économique post-Covid-19.

Covid-19 en Afrique: pour des mesures d’hygiène avant la reprise des cours

Toutes les mesures d’hygiène doivent être prises avant la réouverture des écoles en Afrique de l’Ouest et du Centre fermées à cause de la Covid-19, selon Save the Children.« Alors que des milliers d’enfants se préparent à retourner à l’école à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre, il est essentiel que les mesures d’hygiène nécessaires pour ralentir la Covid-19 soient en place », plaide Save the Children dans un communiqué reçu lundi à APA.

Selon l’ONG, environ 12 millions d’enfants ont été touchés par la fermeture des écoles au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. Tout en saluant la décision des autorités de rouvrir les écoles, l’organisation avertit qu’elles doivent s »assurer de pouvoir limiter le risque de contagion de Covid-19 pour les enfants et leurs familles.

« L’équipement de protection du personnel et le fait de s’assurer que les enfants comprennent l’importance de la distanciation sociale et des mesures d’hygiène, y compris l’accès à l’eau potable, sont d’une importance capitale pour garantir la réouverture des écoles en toute sécurité », écrit Save The Children.

Citée par le communiqué, Clarice, une jeune fille de 15 ans du Burkina Faso, a fait part de ses inquiétudes depuis l’apparition du coronavirus et les restrictions sociales et la fermeture des écoles.

« Je n’imaginais plus retourner à l’école car, les gens disaient que la maladie durerait très longtemps et risquait de tuer tout le monde. Je ne peux pas vous expliquer toute la peur et l’anxiété que j’ai vécues ces deux derniers mois. Comment sera mon examen ? Mon avenir ? A la télévision c’était toujours de mauvaises nouvelles. Mes parents ni personne ne pouvait me rassurer sur quoi que ce soit. Aujourd’hui je sens l’espoir renaitre. Même si je n’ai pas pu bosser pendant plusieurs semaines, je suis prête pour me remettre au sérieux pour avoir mon BEPC », dit Clarice.

Suffisant pour que Save the Children demande que les enseignants soient formés et équipés pour reconnaître et, le cas échéant, orienter les enfants qui ont subi les effets négatifs de mesures telles que les restrictions sociales.

«Des millions d’enfants ont été à la maison pendant près de deux mois sans possibilité de poursuivre correctement leur éducation. En dehors de l’école et sans éducation, les enfants sont exposés à un risque accru d’abus, de négligence, de violence, de recrutement dans le travail et de conflits armés. Nous savons également que les filles sont plus susceptibles d’abandonner complètement l’école », dit Philippe Adapoe, Directeur Régional de Save the Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Présidentielle ivoirienne : le parti de Gbagbo annonce « l’opération inondation électorale »

Le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien, a annoncé « l’opération inondation électorale », une campagne prévue du 05 au 07 juin prochain en vue de sensibiliser ses militants à s’inscrire massivement sur la liste électorale 2020, a appris APA lundi auprès de cette formation politique.« Cette vaste mission du FPI baptisée inondation électorale a pour objectif l’acquisition des documents administratifs par les militants et électeurs en vue de leur inscription sur la liste électorale 2020», explique un communiqué de ce parti signé par Kipré Tapé, le président de son Comité électoral.

Selon ce communiqué 206 délégations de ce parti sillonneront le territoire ivoirien et la diaspora ivoirienne à partir du 05 juin prochain pour exhorter ses militants à s’inscrire sur la liste électorale en vue des élections à venir.

Depuis le transfèrement de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien à la Cour pénale internationale (CPI) après la crise post électorale de 2010-2011, la franche du FPI baptisée les « Gbagbo ou Rien (GOR)» se réclamant de lui, a boycotté toutes les élections nationales s’inscrivant dans une opposition radicale au pouvoir.

La présidentielle ivoirienne prochaine est constitutionnellement prévue le 31 octobre 2020.

Covid-19: un remède en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les membres de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

Cependant, l’OMS préfère que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il est prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

Covid-19: l’Afrique du Sud assouplit le confinement en juin

Le président sud-africain, Cyril Ramaphos, a annoncé un allégement des mesures de confinement, passant du niveau 4 à 3 à partir de juin.“Cette décision signifie que toutes les activités économiques devront reprendre avec quelques exceptions », a déclaré le président Ramaphosa.

« Pendant cette étape de la lutte contre la pandémie du coronavirus, la vente des boissons alcooliques serait autorisée lors des événements spéciaux pour la consommation à domicile tandis que l’interdiction du commerce des produits tabagiques reste en vigueur », a précisé le président sud-africain.

« Puisque nous entamons une nouvelle étape de notre riposte contre la pandémie, le gouvernement mettra l’accent sur un suivi prudent, notamment des zones déclarées épicentres du virus et des mesures de protection des travailleurs qui sont en première ligne, ainsi que les personnes les plus vulnérables de notre société », a-t-il expliqué.

Le président a ajouté que dans le cadre de ces nouvelles mesures, les regroupements de personnes restent interdits, sauf à l’occasion de funérailles, mais le nombre de personnes ne devrait pas dépasser 50.

Il a également confirmé que les établissements scolaires et universitaires seraient rouverts à partir du mois prochain, malgré les préoccupations persistantes de risque pour les élèves et étudiants.

A ce jour, l’Afrique du Sud a enregistré 22 583 cas confirmés de Covid-19 dont 11100 guérisons et 429 décès.