Af’Sud : l’unique centrale nucléaire épargnée par le séisme (Officiel)

L’unique centrale nucléaire d’Afrique du Sud n’a pas été touchée par le tremblement de terre de magnitude 6,2 du week-end, dont l’épicentre se trouvait dans le nord de l’Antarctique, a confirmé lundi un responsable local.Le ministre provincial de l’Environnement du Cap Occidental, Anton Bredell, a assuré que la centrale nucléaire de Koeberg avait été construite pour résister à l’activité sismique et qu’elle n’était pas affectée par les secousses.

On craignait que la centrale ne soit endommagée à la suite du tremblement de terre qui s’est produit en mer à près de 2.000 km au sud-est de l’Afrique du Sud dans l’océan.

Les responsables de la centrale nucléaire, construite à l’extérieur de la ville du Cap sur la côte atlantique, avaient auparavant assuré les habitants qu’ils n’avaient pas besoin de quitter les lieux. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Maroc : Un budget additionnel de plus de 461 millions d’euros pour les secteurs de la santé et de l’éducation

Il semble que les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont poussé le gouvernement marocain à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation. Ainsi, un budget additionnel de 461,8 millions d’euros sera consacré à ces secteurs dans le projet de loi de finances 2021, a annoncé lundi  le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.Lors de son intervention en commission parlementaire, l’argentier du Royaume a souligné que l’élaboration du projet de loi de finances-2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

Le ministre a fait également état d’une augmentation des dépenses de matériel de 717 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et de 3 milliards au profit respectivement des budgets des départements de la santé et de l’éducation, ajoutant que les dépenses d’investissement seront revues à la hausse de 850 millions DH pour le secteur de la santé et 528 millions DH pour celui de l’éducation.

Concernant les contraintes et les défis liés à la préparation du PLF 2021, le ministre a évoqué certaines charges incompressibles, se traduisant par une hausse de 8,5 milliards DH au titre de la masse salariale une hausse de 1,5 milliard DH au titre de l’organisation des élections, une hausse de 2 milliards DH au titre des charges de la compensation et de 1,6 milliard DH au profit des régions dans le cadre la mise en œuvre de la régionalisation avancée..

Au-delà de ces charges incompressibles, le ministre a estimé que l’année 2021 connaîtrait un repli de 20 à 25 milliards DH des recettes fiscales sur fond de répercussions de la crise, soulignant que ces contraintes impliquent la prise de mesures à même de garantir la soutenabilité des équilibres financiers et d’assurer les marges nécessaires au lancement des réformes structurelles pour la relance post-crise.

S’agissant de la restructuration des Etablissements et Entreprises Publics (EEP), M. Benchaâboun a mis en avant la création d’une agence nationale pour la gestion stratégique des participations de l’Etat et le suivi de la performance des établissements publics pour consolider le rôle de l’Etat en tant qu’actionnaire, renforcer la bonne gouvernance au niveau des EEP, garantir la gestion stratégique des participations de l’Etat et suivre l’efficacité opérationnelle des établissements publics.

Des agents de Ecobank Côte d’Ivoire en grève pour protester contre une réduction de primes

Le Syndicat national des travailleurs de Ecobank Côte d’Ivoire (Synteco) a entamé lundi une grève de 72h pour dénoncer un « harcèlement » de la direction générale visant à amener les employés à signer de nouveaux contrats comportant des réductions de primes. »Nous manifestons aujourd’hui, principalement, à cause du harcèlement qui se fait », a dit à APA le secrétaire général du Synteco, M. Jean-Paul N’Da, rapportant que « le 8 septembre 2020, la direction générale a envoyé un e-mail informant tous les employés qu’ils avaient 72h pour répondre afin d’avoir leur avis pour la signature ».  

« Et passé ce délai, la direction générale prenait les mesures qu’elle voulait, c’est-à-dire les licenciements », a-t-il ajouté,  dénonçant des « menaces », car toute modification de contrat de travail doit se faire avec l’employé.   

Il a fait savoir que depuis le 2 juin 2020, la direction générale a annoncé ces « mesures d’austérité liées à certains postes ». Mais, quatre points ont enregistré des désaccords,  notamment le 14e salaire qui devrait subir des modifications, voire jusqu’à la suppression.

La mesure touche également la prime de carburant qui devrait être réduite de 50%, de même celle pour la facture d’eau et d’électricité (au profit des employés), ainsi que le téléphone et la prime de responsabilité qui devrait être réduite aussi de 50%. 

Suite à des discussions au tribunal du travail, les deux parties ne sont pas tombés d’accord. Pour la signature de nouveaux contrats, « les employés disent non », et demandent pour l’heure une suspension de la mesure, a indiqué le secrétaire général du Synteco.  

La direction générale « a trouvé des voies et moyens pour obliger des employés à obtenir leur accord, ainsi ils ont mis la pression et harcelé les employés afin qu’ils puissent signer des avenants de contrats », s’est offusqué M. N’Da.  

Lorsque « vous demandez un simple prêt scolaire, on vous dit d’abord de signer le nouveau contrat », a-t-il fait remarquer,  avant d’ajouter que « certains agents ont déjà signé leur contrat mais ce n’est pas la majorité ».   

Selon M. Nda, le syndicat, après avoir demandé à la direction générale le motif de cette mesure, les dirigeants de la banque ont fait savoir que « c’était une vision du future afin que d’ici à un an les agents ne puissent pas perdre leurs emplois ».

« Nous venons de faire un résultat exceptionnel de plus de 28 milliards Fcfa en 2019 » et « on nous a dit que ça n’avait rien à voir avec la Covid-19 », a-t-il dit, s’interrogeant de l’enjeu réel de cette mesure. 

Sur place, au siège de la banque à Abidjan. Plusieurs cadres et des agents dont certains arboraient des banderole rouges, avaient abandonné leurs postes. 

Selon la presse locale citant M. Akpesse Martial, directeur juridique et secrétaire général, la direction générale a mené des consultations internes avec les employés. En outre, les échanges se sont déportés à  l’inspection du travail.

L’établissement bancaire a décidé de « continuer à conserver les avantages du personnel directement liés aux charges familiales (eau, électricité, scolarité) tout en proposant de restructurer d’autres avantages (téléphone, carburant) ».  

Ce mouvement de grève a perturbé les activités de l’établissement. Il a assuré que les clients de la banque peuvent toujours effectuer leurs opérations à travers les plateformes digitales, les guichets automatiques de billets. 

L’impact de la pandémie de la Covid-19, expliquera-t-il, a permis des mesures de revue de la stratégie du groupe bancaire panafricain qui devrait être accélérées pour « répondre aux objectifs de productivité » afin de garantir une stabilité de la banque. 

A Ecobank Côte d’Ivoire « nous sommes près de 698 employés », affirme le secrétaire général du syndicat de la banque, Jean-Paul N’Da dont l’organisation revendique « plus de 450 agents » dans l’effectif de l’établissement bancaire.  

Nigeria : La grève nationale suspendue

Le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et le Congrès syndical (TUC) ont suspendu pour deux semaines la grève prévue lundi à l’issue de la réunion entre les dirigeants des centrales syndicales et le gouvernement nigérian.Selon un communiqué lu par le ministre nigérian du Travail et de l’emploi, Le Dr Chris Ngige, à l’issue d’une session technique qui a débuté tard dimanche et qui a duré jusqu’à 2h30 du matin lundi à Abuja, la décision de suspendre la grève fait suite à un accord conclu entre les deux parties pour éviter une grève nationale qui aurait mis à terre les activités économiques dans le pays.

La réunion a décidé que le gouvernement nigérian allait suspendre la hausse des tarifs de l’électricité et mettre en place un comité chargé d’examiner les rapports contradictoires sur le terrain qui justifiaient la hausse des tarifs de l’électricité.

La réunion a également convenu que la suspension de la hausse des tarifs de l’électricité se ferait pour une période de deux semaines au cours de laquelle le comité devra mener ses enquêtes et présentera son rapport.

Selon le communiqué, le nouveau prix du carburant restera cependant en place, mais le gouvernement a promis d’en faire plus pour améliorer la capacité de raffinage locale, réhabiliter les raffineries nigérianes et poursuivre l’alternative gazière de manière agressive, en fournissant des bus de transport en commun de gaz à travers le pays.

S’exprimant sur les résultats de la réunion, le Président de la CNL, M. Ayuba Wabba, s’est félicité du dialogue avec le gouvernement et des résolutions adoptées.

Il a confirmé que la grève prévue avait été suspendue et qu’il attendait avec impatience les mesures palliatives promises aux Nigérians par le gouvernement, au cours de la réunion.

Il a toutefois averti que même si la grève a été suspendue, les syndicats pourraient la remettre au goût du jour, si le gouvernement ne respecte pas sa propre partie de l’accord dans les deux prochaines semaines.

Zone Uemoa : la BCEAO table sur une croissance de 1,3%

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) devrait enregistrer une croissance de 1,3% en 2020, contre 6,1% en 2019, rapporte un communiqué de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) parvenu ce lundi à APA.La zone économique composée du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo n’entrera donc pas en récession malgré les chocs engendrés par la pandémie du nouveau coronacirus.

En effet, si la baisse de l’activité économique dans l’Union a été principalement impulsée par les secteurs tertiaire et secondaire dont les valeurs ajoutées ont baissé respectivement de 3,4% et 3,6% au deuxième trimestre 2020, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est quant à elle accrue de 3,1%, en raison de la bonne tenue de la production agricole.

Le secteur primaire, avec notamment la production agricole en termes d’occupation de la population active, étant l’activité économique dominante dans l’Union pourrait expliquer la relative bonne santé économique de l’espace communautaire.  

Par ailleurs, le communiqué qui rend compte de la réunion du Comité de Politique Monétaire du 21 septembre 2020 informe que le taux d’inflation est ressorti à 1,7% après 1,2% un trimestre plus tôt et que cette situation est essentiellement imputable au renchérissement des céréales locales, des produits de la pêche, des légumes frais ainsi que des tubercules et plantains, en raison de la perturbation dans les circuits de distribution due au contexte de la pandémie de Covid-19.

Selon les dernières projections, informe la note, le taux d’inflation est attendu en moyenne à 1,8% en 2020 et à 2,0% en 2021.

A l’horizon de huit trimestres, soit à fin juin 2022, le taux d’inflation devrait se situer à 2,3%, dans la fourchette cible (entre 1,0% et 3,0%) définie pour la mise en œuvre de la politique monétaire de l’Union, signale le document.

Partant de ces analyses, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité à 2,00% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,00%, niveaux en vigueur depuis le 24 juin 2020. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure inchangé à 3,0%, conclut la note.

Eswatini rejette les accusations d’indigénisation économique

Le gouvernement d’Eswatini a démenti, ce lundi, avoir promulgué une loi interdisant la propriété étrangère d’entreprises dans le royaume d’Afrique australe.Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Manqoba Khumalo, a rejeté les informations selon lesquelles le gouvernement est en train d’introduire une nouvelle loi qui, à partir du 1er octobre, interdira aux entreprises établies dans le cadre de pactes d’investissement direct étranger (IDE) de mener des activités dans le pays.

Les informations allèguent qu’à partir de jeudi, le gouvernement ne renouvellera pas les licences pour les entreprises étrangères et que toutes les entreprises seraient entièrement réservées aux nationaux.

« Le gouvernement tient à préciser qu’il n’existe pas de telle loi dans le Royaume d’ESwatini, ni au Parlement ni ailleurs pour introduire une telle législation », a déclaré M. Khumalo.

Il a noté que s’il est vrai que certaines entreprises sont réservées à Swatis en application de la Réglementation de 2017 relative à la réservation de certains métiers ou entreprises pour les citoyens swazis, « il est tout aussi vrai que l’Eswatini encourage les investissements directs étrangers, d’où nos importants efforts de recherche d’investissements à travers le monde ».

« Aucune nouvelle loi n’a été adoptée depuis lors, pouvant suggérer le contraire », a déclaré le ministre, ajoutant que les autorités d’Eswatini restent déterminées à créer un environnement propice à la croissance des entreprises locales et étrangères.

Nigeria: vers la privatisation de la compagnie pétrolière nationale

Le Nigeria s’achemine vers la privatisation de sa compagnie pétrolière nationale, selon les termes d’un projet de loi émanant du président Muhammadu Buhari, a appris APA lundi.Les détails de la privatisation prévue de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) sont contenus dans un projet de loi sur la réforme pétrolière qui a été modifié l’année dernière.

Le président Buhari a depuis lors envoyé le projet de loi au Sénat qui devra examinera plusieurs amendements portant sur les redevances en eau profonde.

En vertu de ce projet de loi, la NNPC deviendrait alors une société à responsabilité limitée fonctionnant en tant qu’entité n’ayant pas accès aux fonds de l’Etat.

Le projet de loi doit être adopté par le Sénat et la Chambre des représentants pour qu’il devienne loi au Nigeria.

Les lois régissant l’industrie pétrolière et gazière du Nigeria n’ont pas été revues depuis leur élaboration dans les années 1960.

Le gouvernement a déclaré qu’il est temps que ces lois soient examinées pour tenir l’industrie au diapason des changements apportés au partage des richesses pétrolières du pays entre les 36 Etats de la fédération nigériane.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique est le premier exportateur de pétrole brut du continent.

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la levée de fonds souverains par le trésor, la coopération sécuritaire Maroc-USA et la banque de projets industriels.+L’Economiste+ relève qu’en dépit du contexte marqué par la pandémie du Covid-19, le Maroc s’est illustré sur les marchés financiers internationaux. En décrochant un taux moyen de 1,66% pour le milliard d’euros levé via l’eurobond, le Maroc a obtenu des conditions de financement remarquables dans une période marquée par les incertitudes par rapport aux effets futurs du Covid-19.

Ces conditions permettent au Trésor de réaliser une économie sur les charges d’intérêts de la dette 300 millions de DH par an. Interrogé sur le timing de cette sortie, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a souligné que « malgré ce contexte très difficile, le crédit Maroc a reçu, comme par le passé, un accueil très favorable de la part des investisseurs internationaux en raison de ses atouts incontestables: stabilité politique, un track record confirmé en matière de réformes structurelles et de stratégies sectorielles ambitieuses qui permettent de renforcer la résilience de notre économie et sa diversification pour un meilleur ancrage dans les chaînes de valeurs internationales ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc occupe une place de choix auprès des décideurs à Washington, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Le rencontre, jeudi, entre le directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, en est une parfaite illustration.

Le quotidien cite la publication américaine Los Angeles Times qui est revenu sur cette entrevue entre le premier responsable sécuritaire au Royaume et le diplomate américain.

Toujours en citant le journal américain, la publication rappelle que cette rencontre intervient moins d’une année après une rencontre similaire, en décembre dernier, entre Abdellatif Hammouchi et Mike Pompeo, actuel secrétaire d’Etat et ancien patron de la CIA. Cet intérêt des Etats-Unis pour le Maroc et plus particulièrement pour le directeur général de la DGSN et de la DGST témoigne de la réelle volonté de ce pays d’aller encore plus loin dans la coopération avec le Royaume dans le domaine sécuritaire et plus particulièrement dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le crime organisé, écrit le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le département de l’industrie dotera les investisseurs potentiels d’une banque de projets, assurant ainsi une égalité des chances pour toute personne désirant entreprendre dans le secteur industriel. « Nous avons choisi de mettre en place des process pour que tout le monde ait sa chance. C’est pourquoi j’ai voulu que la banque de projets préparée au niveau du ministère soit tenue confidentielle et ce, jusqu’à son lancement », déclare le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, cité par le journal.

24 heures après cette annonce, le process a été officiellement enclenché. Pas moins de 100 fiches de projets sont désormais mises en ligne sur le portail du ministère, offrant diverses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques, en l’occurrence l’agroalimentaire, l’électrique et l’électronique, la mobilité et les transports, le textile, le cuir, les industries chimiques et parachimiques, les matériaux de construction, la plasturgie et les industries mécaniques et métallurgiques.

L’idée étant de donner une vision globale des principales opportunités d’accélération du marché intérieur. Ces fiches présentent, selon la tutelle, des perspectives générales basées sur des données publiques et des entretiens avec des experts et des industriels de chaque filière.

Mansour Faye et les remous au ministère du Commerce au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise de ce lundi traite en priorité de la sortie hier du ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye disant n’avoir pas de comptes à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans le cadre de la gestion de l’aide alimentaire aux populations, et des remous au ministère du Commerce dirigé par Aminata Assome Diatta. »Gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres: Mansour Faye invalide l’Ofnac », titre EnQuête dans lequel journal, le ministre affirme que « si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre ».

Cela fait dire à L’As que « Mansour Faye défie Seynabou Diakhaté Ndiaye (présidente de l’Ofnac) ».

« Gestion de l’aide alimentaire: Mansour Faye ferme ses portes à l’Ofnac. Le Constitutionnaliste Ngouda Mboup le rectifie », écrit pour sa part Walf Quotidien.

Pour L’Info, « visé par une plainte à l’Ofnac, Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté », alors qu’à la Une de Rewmi Quotidien, Mansour Faye maintient sa position et réaffirme: « Je ne répondrai ni à l’Ofnac ni à Force Covid-19 ».

À propos du « scandale au ministère du Commerce », Libération explique qu’il est lié au « clientélisme politique et à la gestion solitaire ». 

« Incompétence, laxisme et ignorance jusqu’en Conseil des ministres: Les agents du Commerce assoment leur ministre et réclament sa démission », poursuit Vox Populi, là où L’As note: « Clientélisme, dictature et tâtonnement au ministère du Commerce: Le Synacom assome Diatta et réclame sa tête ».

Informant que les agents de l’administration du commerce traînent Aminata Assome Diatta dans la boue, Les Échos précise que la gestion et les tâtonnements du ministre du Commerce  (sont) dénoncés. 

Dans ce journal, les syndicalistes affirment: « Avec cette dame, le copinage, la rancune, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots ». Ils dénoncent également la nomination d’un photographe au poste de conseil technique au ministère du Commerce.

« Grand Magal de Touba 2020: Le sermon de Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma », titre Walf Quotidien qui cite le marabout: « Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la Covid-19. On ne voudrait pas que, au sortir du Magal, il perde ne serait-ce qu’une seule place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba avec 7 cas dans toute la région de Diourbel ».

Présidentielle ivoirienne: Ibn Chambas appelle à un processus électoral inclusif et apaisé au terme de sa mission à Abidjan

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a invité dimanche les acteurs politiques ivoiriens à s’engager pour une élection présidentielle inclusive et apaisée, au terme d’une mission pré-électorale à Abidjan.L’objectif de cette mission, selon M. Ibn Chambas, était de « renouveler le soutien des Nations Unies pour l’organisation d’une élection présidentielle pacifique, inclusive, transparente et crédible en Côte d’Ivoire le 31 octobre 2020 », indique un communiqué de presse. 

Cette démarche qui intervient à un peu plus d’un mois des joutes électorales,  vise également à « encourager les parties prenantes à œuvrer ensemble en faveur de la paix et de la stabilité », a expliqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa mission entamée le lundi 21 septembre 2020 à Abidjan, M. Ibn Chambas a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, au palais de la présidence.  

Dans l’élan de ses échanges avec les autorités ivoiriennes, il s’est entretenu avec le le Premier ministre, Hamed Bakayoko, et le ministre en charge de l’Administration du territoire, ainsi que celui en charge de la Sécurité et de la Protection civile.  

Le représentant spécial a également eu des séances de travail avec le Conseil Constitutionnel, la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques.

Il a aussi rencontré le président de l’ex-Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et des organisations de la société civile et échangé avec le groupe informel des partenaires au développement, ainsi que l’équipe pays des Nations Unies.  

Tout en félicitant les Ivoiriens pour leurs efforts pour la paix, le représentant spécial a réitéré son appel à tous les acteurs politiques pour qu’ils « poursuivent leur engagement pour l’organisation d’une élection pacifique et inclusive, dans le respect des droits de l’homme », poursuit le texte.  

M. Ibn Chambas a par ailleurs noté « la libération provisoire de détenus le 23 septembre, un geste bienvenu et espère que d’autres mesures d’apaisement seront prises alors que le processus électoral se poursuit ». 

Dans une atmosphère pre-électorale tendue, il a appelé tous les acteurs politiques ivoiriens à « rejeter l’usage des discours de haine, la violence et toute forme de sectarisme, et à s’engager pour un processus électoral apaisé et un scrutin présidentiel pacifique ». 

Cette mission a lieu un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Mohamed Ibn Chambas, a ainsi insisté sur l’importance d' »agir en synergie et en concertation pour surmonter les différends, préserver l’unité et la paix, indispensables à la prospérité de la Côte d’Ivoire ».  

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Le 14 septembre 2020, le Conseil constitutionnel a dévoilé les candidats retenus, au nombre de quatre sur 44 candidatures dont le président sortant Alassane Ouattara. 

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un troisième mandat consécutif. Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, donnant droit à M. Ouattara de briguer un autre mandat, le premier de la troisième République. Mais, malgré cela l’opposition clame une candidature « anticonstitutionnelle ».

Mali : Moctar Ouane nommé Premier ministre de la transition

Bah N’daw, deux jours après son investiture comme président de la transition, a signé le décret de nomination du Premier ministre.C’est fait. Le Mali tient enfin son Premier ministre en la personne de Moctar Ouane. Ce dernier occupait jusque-là le poste de Délégué Général à la paix et à la sécurité à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Dans cette institution financière de la sous-région, M. Ouane était auparavant un conseiller diplomatique.

Désormais, cet ancien ministre des Affaires étrangères du Mali entre 2004 et 2009, sous la présidence d’Amadou Toumani Touré (ATT), a la lourde mission de conduire le gouvernement de transition.

Ce technocrate de 64 ans fut, de 1995 à 2002, l’Ambassadeur et le Représentant permanent de la Mission permanente du Mali auprès des Nations Unies à New York, aux États-Unis.

Il est titulaire d’une Licence en Droit public et d’une Maîtrise en Relations internationales et en Administration publique obtenues à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

La quête du savoir va ensuite l’amener à Paris (France) où il intègre l’École nationale d’administration (Ena). Sa désignation par l’ex-ministre de la Défense, Bah N’daw, satisfait l’exigence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour la levée des sanctions infligées au Mali après le coup d’État du 18 août dernier contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Par conséquent, l’organisation régionale ne devrait pas tarder à rétablir les relations avec Bamako.

Dialogue interlibyen : L’ONU soutient les efforts déployés par le Maroc

L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stéphanie Williams, a apporté son soutien aux efforts consentis dans le cadre du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, au Maroc, visant à contribuer au succès du processus mené sous les auspices des Nations-Unies en vue de trouver une solution à la crise libyenne, indique dimanche le ministère marocain des affaires étrangères sur son portail.Mme Williams a, ainsi, qualifié de « très bonne » sa visite au Maroc fin août dernier, notant qu’elle est en contact permanent avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi qu’avec d’autres responsables du gouvernement marocain.

Évoquant la poursuite de ce dialogue, la responsable onusienne a souligné que les discussions ont porté essentiellement sur l’article 15 de l’accord politique libyen, relatif aux postes de souveraineté, tels que la Banque centrale, le chef de la Commission anti-corruption, le président de la Haute commission électorale, le Procureur général ou encore le président du Conseil de la magistrature.

Elle a rappelé que les entretiens à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement de Tobrouk étaient principalement axés sur les compétences requises pour la désignation dans ces postes et que les discussions ne devraient pas évoquer de noms précis, notant que les recommandations seront ensuite soumises au Forum du dialogue politique libyen pour examen.

« D’après ce que j’ai compris de mes discussions avec des responsables marocains, il y a une volonté de réunir les présidents du Haut Conseil d’État libyen Khaled Al Mechri et de la Chambre des représentants Aguila Saleh, pour approuver et signer ensemble l’accord conclu entre les deux délégations », a déclaré Mme Williams, exprimant son « soutien à cette initiative et à tous les efforts visant à assurer le succès du processus mené par les Nations-Unies, dans l’intérêt des deux parties libyennes ».

Pour rappel, le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu dimanche à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.

« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, tenus du 6 au 10 septembre courant à Bouznika, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

Près de trente athlètes en situation de handicap récompensés à la 3è édition du Handi Marathon d’Abidjan

Près de trente athlètes en situation de handicap ont été récompensés dimanche à Abidjan au terme de la troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan, une compétition dédiée aux personnes en situation de handicap et aux personnes du 3è âge, a constaté APA sur place.Ce marathon qui s’est fait en trois parcours, notamment le 11 kilomètres, le 5 kilomètres et le 2 kilomètres, a enregistré également la participation des personnes du troisième âge et des personnes  dites valides.

Ainsi les trois meilleurs athlètes des trois parcours et des différentes catégories, ont été récompensés à l’issue de cette course.  Il s’agit entre autres, de la catégorie des personnes de petites tailles dame du 2km où le premier prix a été raflé par Yapi Carine, sur le 5 km catégorie fauteuil roulant dame, la première place est revenue à Dosso Maférima.

Quant aux hommes de cette même catégorie, le premier prix a été remporté par Djé Bi Bolou Simplice. Sur le parcours du 11 km catégorie personnes amputées dames, la première place a été occupée par Bouré Nadia. Dans la même catégorie, la course des hommes a été remportée par Keita Ibrahima.

Des personnes du troisième dont l’âge varie entre 60 et 75 ans ont, par ailleurs, été récompensées à l’issue d’une marche sur le parcours du 5 km. « Je remercie tous les organisateurs de ce Handi Marathon qui va permettre à nous les handicapés d’arrêter la mendicité», a dit à APA Kéïta Ibrahima, le champion du 11km catégorie personnes amputées hommes.

« Je veux dire à tous ceux qui sont dans la même situation physique que moi de venir participer à des compétitions pour changer d’air. Car notre Handicap ne devrait pas être une fatalité, mais un atout», a soutenu de son côté Dosso Maférima, la championne du parcours de 5 km catégorie fauteuil roulant dames.

« Le sport est très important pour les personnes vivant avec un handicap car elles ont besoin d’entretenir leur motricité », a estimé pour sa part, Allah François qui représentait Danho Paulin, le ministre ivoirien des sports. 

Au total, une cinquantaine de médailles et des  récompenses financières ont été distribuées à l’issue de cette troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan qui avait pour thème : « Modeste dans la victoire, sans rancœur dans la défaite ».

Le Handi Marathon d’Abidjan dont le commissaire général est Mme Danielle Adahi,  est une course qui entend mettre en valeur les personnes en situation de handicap et les personnes du troisième âge.

Monnaie unique CEDEAO: « je ne vois pas l’Éco arriver avant 3 à 5 ans » (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit samedi à Bouaflé, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire, ne pas envisager l’avènement de l’Éco, la monnaie unique de la CEDEAO, « avant 3 à 5 ans » vu l’impact de la Covid-19 sur les États. »Nous savons que l’Eco ne peut pas être mise en place cette année et bien sûr à cause de la Covid-19 et les difficultés qu’ont les différents Etats (…) Personnellement, je ne vois pas l’Eco arriver avant 3 à 5 ans. Mais, je souhaite que ça vienne le plutôt possible », a déclaré M. Ouattara.

Le chef de l’Etat ivoirien, qui répondait aux questions de journalistes après une visite d’Etat de quatre jours dans la Région de la Marahoué, a fait observer que « l’Eco sera donc mise en place à cet horizon », se disant toutefois « totalement en phase » avec ses paires de la CEDEAO ce qu’il y a lieu de faire.  

Lors d’une conférence des chefs d’Etat de l’organisation à Niamey, le 7 septembre 2020, « nous avons vu que nous avons une totale convergence, que chacun doit continuer à faire tous les progrès nécessaires pour parvenir au respect des critères et que cela peut prendre 3, 4 ou 5 ans », a-t-il indiqué.  

« L’Éco en tant que monnaie scripturale ou fiduciaire ne pourra pas voir le jour avant une période de trois à cinq ans. Pendant cette période, nous continuerons d’utiliser le franc CFA, qui est une bonne monnaie », avait laissé entendre M. Ouattara à l’aéroport d’Abidjan.

Avant l’arrivée de l’Éco, les États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) devraient fournir les efforts nécessaires afin « d’effacer les liens avec le trésor français et la présence des Français dans les structures de l’Union ».

L’un des défis de l’institution de l’Eco est que tous les 15 États membres de la CEDEAO parviennent à arrêter un taux d’échange de cette monnaie face à l’Euro, en vue d’une mise en place sereine de la monnaie unique de l’organisation et d’une banque centrale fédérale.

Guerguerat: l’ONU enjoint le polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a enjoint samedi au polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guerguerat (sud du Maroc), en réaction aux gesticulations du polisario et de ses relais dans la région.L’Organisation des Nations-Unies est “au courant des appels” des séparatistes du polisario et de ses repris de justice à de “nouvelles manifestations” à Guerguerat visant à y obstruer la circulation civile et commerciale, a souligné Farhan Haq, porte-parole adjoint du chef de l’ONU, dans une déclaration à la presse.

“La circulation civile et commerciale régulière ne doit pas être obstruée et aucune mesure ne doit être prise, qui pourrait constituer une altération du statu quo de la zone tampon” de Guerguerat, a affirmé le porte-parole.

Il a également réitéré l’appel des Nations-Unies à “la plus grande retenue et à désamorcer toute tension” à Guerguerat, ajoutant que la MINURSO “surveille la situation” dans la région.

Pour rappel, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé le 11 janvier dernier, dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, le “maintien de la circulation civile et commerciale régulière” à Guergarat et appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, lorsque le polisario avait menacé d’entraver le passage du rallye “Africa Eco Race” entre le Maroc et la Mauritanie.

Côte d’Ivoire/Présidentielle: «Je mets en garde tous ceux qui veulent mettre le désordre» (Ouattara)

A quelques semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a mis en garde, samedi à Bouaflé dans le centre-ouest ivoirien, « tous ceux qui veulent mettre le désordre » dans le pays.M. Ouattara s’exprimait dans la conférence de presse de clôture de sa visite d’État de quatre jours dans la Marahoué (Centre-ouest).

« Les autres veulent le pouvoir pour quoi ? Pour dilapider les fonds de la République à nouveau.  Qu’est-ce qu’ils ont fait ?  Moi, je suis fier de mon bilan, alors je continuerai. Je mets en garde tous ceux qui veulent mettre le désordre. Si c’est ce qu’ils veulent, ils m’auront en face d’eux»,  a menacé M. Ouattara répondant à la question d’un journaliste.

« Nous avons une constitution, nous avons des institutions et je demande que chacun respecte la constitution, les lois de la République et les institutions. Moi j’ai été floué pendant des années ici, vous le savez tous, aussi bien pour l’élection présidentielle de 2000 que pour les législatives de 2000. On a mis du blanco sur mes dossiers pour m’éliminer. Mais, tout ça je laisse derrière moi», a dit le président ivoirien estimant qu’une élection présidentielle, « ce n’est pas un jeu d’enfant».

Par ailleurs, M. Ouattara a rappelé que la précampagne pour la prochaine élection présidentielle est ouverte depuis le 14 septembre dernier et ce, jusqu’au 15 octobre prochain.

Le 14 septembre dernier, le Conseil constitutionnel ivoirien a validité quatre candidatures sur 44 pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain. Il s’agit de celles de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin.

Présidentielle ivoirienne : Ouattara promet la vigilance et la fermeté face aux fake news

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a promis, samedi, à Bouaflé dans le Centre-Ouest du pays la vigilance et la fermeté face aux fake news (fausses informations) qui pullulent en Côte d’Ivoire où une élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020.« Les démarches sont en cours. Il faut travailler avec facebook, avec tweeter, avec l’international. Il y a des  gens qui s’adonnent à des fake news. Nous finirons par les attraper», a averti M. Ouattara qui s’exprimait dans une conférence de presse qui a clôturé sa visite d’État dans la région de la Marahoué, dans le centre-ouest du pays.

 Selon M. Ouattara, plusieurs personnes, déjà interpellées pour diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux ont dit être à la solde de l’opposition ivoirienne. « Nous  serons très vigilants et nous serons très fermes contre les fake news», a assuré le président ivoirien.

Les fake news, surtout en lien avec le processus électoral,  pullulent sur les réseaux sociaux ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Il y a quelques jours, une fausse information sur une prétendue chute du président ivoirien Alassane Ouattara à Bouaflé pendant sa visite d’État, a fait le tour des réseaux sociaux.

Un nouveau round du dialogue libyen prévu mardi au Maroc

Le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, lancés le 6 septembre, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

ONU : Le Maroc réaffirme son engagement en faveur d’une solution à la question du Sahara

Le Maroc a réaffirmé son engagement en faveur d’une solution définitive au à la question du Sahara, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, à l’occasion du segment de haut niveau de la 75è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.« Le Royaume du Maroc est constamment attaché aux principes consacrés dans la Charte des Nations-Unies, relatifs au principe de résolution pacifique des différends et de respect de la souveraineté nationale des Etats et de leur intégrité territoriale. Partant de là, le Maroc reste engagé à aboutir à une solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain, dans le cadre de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale », a souligné le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, dans un discours préenregistré diffusé samedi à la salle de l’Assemblée générale devant les représentants des Etats membres de l’ONU à New York.

La position du Maroc ne souffre d’aucune ambiguïté, en ce sens que toute solution politique définitive à ce différend ne peut aboutir que dans le cadre de quatre paramètres fondamentaux, a affirmé le chef du gouvernement.

Il s’agit de la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara et l’initiative d’autonomie comme unique solution à ce différend artificiel; la participation entière de toutes les parties dans la recherche d’une solution définitive; le respect total des principes et paramètres consacrés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007 selon lesquelles la solution ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis; et le rejet de tous plans dépassés, que le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité ont jugé depuis une vingtaine d’année comme caducs et inapplicables, visant à dérouter l’actuel processus politique des paramètres fixés par le Conseil de sécurité.

Et de relever, à cet égard, que le processus politique, sous les auspices exclusifs des Nations-Unies, a été marqué par un nouvel élan avec la tenue des deux tables rondes de Genève en décembre 2018 et mars 2019, marquées par la participation pour la première fois de l’ensemble des parties.

M. El Otmani a estimé qu’il est particulièrement encourageant que le Conseil de sécurité ait consacré le processus des tables rondes comme voie unique vers une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend régional.

Et d’ajouter que le Maroc réitère sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire déplorable des populations des camps de Tindouf, dont la gestion a été délaissée par le pays hôte à un groupe séparatiste armé, en violation flagrante de ses engagements internationaux en vertu de la convention sur la situation des réfugiés de 1951 et les autres conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire.

Meetings éclatés de l’opposition à Abidjan samedi pour dire « non à un 3e mandat » de Ouattara

L’opposition ivoirienne annonce samedi à Abidjan des meetings éclatés pour dire « non à un 3e mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, alors que le Conseil constitutionnel a déjà validé sa candidature pour ces joutes électorales.Ces meetings, selon l’opposition, ont eu notamment lieu à la Place Akossi Bendjo d’Abobodoumé (Ouest), au stade de Gonzagueville pour les populations du Sud de la capitale économique et au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Il s’agit de « trois meetings de la grande opposition ivoirienne pour dire non au troisième mandat d’Alassane Ouattara », le chef de l’Etat sortant, retenu par le Conseil constitutionnel sur 44 candidats pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, précise la note de l’opposistion.  

Ces rassemblements sont fixés une semaine après un appel des partis de l’opposition à la désobéissance civile face à la candidature de M. Ouattara,  qu’ ils qualifient d' »anti-constitutionnelle ».

Depuis le 13 août 2020, des militants de l’opposition en Côte d’Ivoire protestent contre la candidature de M. Ouattara avec des manifestations à travers le pays qui ont malheureusement fait des morts. Et ce, après l’annonce, le 6 août, de la candidature du président sortant. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a retenu le 14 septembre 2020 quatre candidats sur 44 candidatures dont celle de M. Alassane Ouattara. Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne lui permet pas de faire un troisième mandat.

Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient que la Constitution de 2016 consacre la troisième République et donne à M. Ouattara le droit de faire un autre mandat, le premier de la 3e République. Le Conseil constitutionnel a tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, retenant ainsi sa candidature. 

La campagne électorale s’ouvre dans quelques semaines. Déjà,  la tension monte dans les quartiers généraux des partis au pouvoir et surtout ceux de l’opposition pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.

Côte d’Ivoire: « les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part » (Ouattara)

Les appels à la désobéissance civile lancée par l’opposition ivoirienne « n’iront nulle part », a estimé samedi à Bouaflé dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara.Il s’exprimait dans un meeting de clôture de sa visite d’État dans la région de la Marahoué. « La violence doit être bannie définitivement des élections dans notre pays. Il faut arrêter de faire peur aux ivoiriens. L’élection, ce n’est pas des palabres. L’élection c’est une compétition et le peuple est juge. Je sais que les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part», a soutenu M. Ouattara appelant les acteurs politiques à la responsabilité et au civisme. 

Selon lui, le Conseil constitutionnel ivoirien qui  a validé quatre candidatures dont la sienne pour la présidentielle du 31 octobre prochain, « a dit le droit ».

 « Je peux vous dire que le droit a été dit et le jeu démocratique est maintenant ouvert et lancé », a indiqué le chef de l’exécutif ivoirien assurant que  toutes les dispositions seront prises pour que ces élections soient « apaisées et transparentes». 

La semaine dernière, l’opposition ivoirienne, avec à sa tête Aimé Henri Konan Bédié, le président du parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI), a lancé un appel à la désobéissance civile dans le pays pour protester contre la candidature de M. Ouattara à la présidentielle et contre l’invalidation des candidatures de plusieurs leaders de l’opposition à cette élection dont Laurent Gbagbo et Guillaume Soro.

Auparavant, M. Ouattara a dressé un « bilan positif» de sa gouvernance à la tête de la Côte d’Ivoire ces neuf dernières années. Par ailleurs, il a promis de « restaurer la dignité » des jeunes du pays en leur offrant davantage d’emplois.

 « C’est une honte que les jeunes aient été instrumentalisés au lieu de leur trouver des emplois. Avec moi, vois aurez des emplois », a-t-il promis aux jeunes de la région de la Marahoué. M. Ouattara a conclu son adresse en réitérant son engagement de ne ménager aucun effort pour  « consolider la paix et la cohésion sociale» en Côte d’Ivoire.

Affaire « désobéissance civile »: s’il y a des « destructions de biens » on apportera « la note » aux auteurs (PM)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a prévenu samedi que les auteurs de l’appel à la « désobéissance civile » relativement à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, payeront « la note », à l’occasion d’une visite du chef de l’Etat à Bouaflé, dans le centre-ouest du pays. »Si vous lancez un appel et qu’ à la fin de la journée, il y a des destructions de biens privés ou publics, le soir on sera devant votre domicile pour vous apporter la note », a déclaré M. Hamed Bakayoko à Bouaflé, lors d’un meeting de clôture d’une visite d’Etat de Alassane Ouattara dans la Région de la Marahoué.  

Selon le Premier ministre ivoirien, les opposants, via l’appel à la désobéissance civile, « incitent à la violence, à la rébellion (…) et souvent, c’est des biens publics achetés chèrement qui sont détruits ». 

« M. le président, nous n’allons plus accepter », a-t-il lancé, faisant observer que certains leaders de l’opposition « habitent encore, sont logés, blanchis et nourris grâce à l’Etat (et ne vont) pas détruire les biens des autres et dormir tranquillement dans la maison de l’Etat, c’est fini, c’est terminé ».

Le chef du gouvernement qui a fait une entorse au programme pour faire des éloges du chef de l’Etat, a soutenu que « le travail du président Alassane Ouattara, c’est un travail qui est concret », tout en invitant les populations à retenir que vous « le monde entier en parle ». 

« Hier encore, les instances des évaluations des États disaient que la Côte d’Ivoire est devenue le pays le plus attractif, et que l’Ivoirien est devenu l’homme le plus riche au PIB par habitant dans la sous-région; et ce ne sont pas des gens qui peuvent tricher avec ces indicateurs », a-t-il poursuivi.

M. Ouattara effectue dans la région de la Marahoué la dernière visite d’Etat des 31 régions que compte le pays depuis son accession au pouvoir en 2011. Ces visites d’Etat sont l’occasion pour le chef de l’Etat de toucher les réalités des populations et apporter le développement.

Dimanche dernier, les partis de l’opposition ont annoncé une désobéissance civile pour selon eux dire « non » à un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un « troisième mandat ». Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a retenu le 14 septembre 2020 quatre candidats sur 44 candidatures dont celle de M. Alassane Ouattara. Les juges ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, ce qui lui permet de se représenter à ces joutes électorales.  

En dépit de la décision du Conseil constitutionnel, l’opposition qualifie sa candidature d' »anticonstitutionnelle ». Samedi, l’opposition a convoqué ses militants à participer à trois meetings à Abidjan pour dire « non à un troisième mandat » de Alassane Ouattara. 

Diplomatie, santé et finance au menu des quotidiens et hebdomadaires

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent, entre autres, à l’appel du Maroc à un système multilatéral de proximité, porteur d’efficacité et pourvoyeur de solutions, à la cohabitation avec le coronavirus et la problématique de la liquidité bancaire.+Le Matin+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a plaidé en faveur d’un « système multilatéral de proximité, porteur d’efficacité et pourvoyeur de solutions ».

Dans une allocution à l’occasion de la réunion ministérielle de l’Alliance pour le multilatéralisme, organisée virtuellement en marge du débat de haut niveau de la 75ème Assemblée générale des Nations-Unis, le ministre a souligné que le Maroc a choisi, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, un multilatéralisme solidaire, inclusif, pragmatique et d’action.

Evoquant « l’immensité » des défis qui attendent les générations présentes et futures, dont le développement d’un vaccin « sûr, efficace et accessible » contre la Covid-19, l’éducation et la récession économique, le ministre a affirmé que « la responsabilité de donner corps à l’idéal d’un multilatéralisme de l’action s’impose à nous ».

Sous le titre « Condamnés à vivre avec… », +la Vie éco+ écrit que l’enjeu central n’est plus de chercher à éviter le coronavirus en se mettant à l’abri et en arrêtant toute forme d’activité humaine mais de vivre avec de manière durable tout en le maîtrisant et en le neutralisant.

« Du moins pour quelques mois encore. Et cela n’est possible que si les protocoles et règles sanitaires sont appliqués consciencieusement et avec une rigueur constante », prévient l’hebdomadaire, rappelant qu’il est primordial et vital que l’activité soit relancée, que les entreprises redémarrent, que les salariés reprennent car même le confinement le plus sévère ne sera jamais la solution.

Plus que les ménages et les citoyens, ce sont les entreprises, et les administrations publiques entant qu’employeurs, qui constituent aujourd’hui la pièce centrale du dispositif de lutte contre la pandémie, fait-il observer.

On aimerait bien savoir pourquoi et comment le Maroc est passé du groupe des meilleurs de la classe à celui des plus mauvais, se demande pour sa part la +Nouvelle Tribune+, soulignant qu’en période de pandémie, ce sont les actions préventives et les actes correctifs qui comptent et non la fatalité.

Le Maroc compte désormais plus de 100.000 cas d’infection au Covid-19 depuis la découverte du premier malade au début du mois de mars dernier, constate la publication, faisant savoir que ce chiffre fait du Maroc un pays qui compte plus de personnes atteintes que la Chine !

Désormais et en attendant le vaccin contre la Covid-19, il s’agit de faire réellement en sorte de vivre avec lui, tel un compagnon indésirable que l’on est obligé de subir en attendant des jours meilleurs, concède-il.

+Libération+ souligné que la pandémie de la Covid-19, qui touche de plein fouet la planète, plane toujours sur des secteurs interconnectés, dont le secteur social qui a été lourdement impacté par les mesures préventives prises par les autorités pour limiter les répercussions socio-économiques de la maladie.

La rentrée sociale, qui devait être porteuse de « bonnes » surprises du fait d’indicateurs basés sur le recul de la pandémie après deux mois de son apparition dans le Royaume grâce aux initiatives gouvernementales, se fait désormais sous des auspices moins prometteurs, notamment depuis la fin du mois de juillet dernier, qui a été marqué par une importante hausse du nombre des contaminations et des décès, fait-remarquer le journal.

Sur un autre registre, +Challenge+ souligne que la liquidité bancaire est un vrai sujet préoccupant, ajoutant que les besoins du système bancaire sont chiffrés à 110 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) contre 40 milliards en 2017.

L’épargne née du gel de la consommation, 25 milliards, ne s’est pas retrouvée chez les banques de dépôt, ajoute l’auteur, relevant que l’arme décisive est nécessairement la confiance des déposants. Quand c’est l’incertitude, les gens préfèrent le cash, c’est une règle immuable, seule la confiance dans l’avenir fera grimper les dépôts et ce n’est pas la responsabilité du système bancaire, conclut-il.

La presse sénégalaise exhume Le Joola

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de la commémoration du 18e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola reliant Dakar (ouest) à Ziguinchor (sud).« 26 septembre 2002 – 26 septembre 2020 : le Joola, 18 ans déjà ! », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal précise que c’est « la tragédie maritime la plus meurtrière de l’histoire avec 1863 (morts) ».

Vox Populi indique que « le ferry de liaison (est) devenu un cimetière marin ». Une situation difficile pour les familles des victimes d’autant plus qu’ « à ce jour, il n’y a ni coupable, ni responsable. Les familles peinent toujours à faire leur deuil, faute de réponses à leurs questionnements ». Dans les colonnes de ce journal, « le Comité d’initiatives pour l’érection du Musée Le Joola demande à tous les Sénégalais d’observer (aujourd’hui)  une minute de silence à 12 heures précises ».

Pour sa part, Le Soleil rappelle que « Le Joola avait la faveur des voyageurs (en raison) surtout du conflit casamançais. Les voies terrestres étaient jugées dangereuses à cause des coupeurs de route ». En outre, le quotidien national rapporte que « de belles histoires s’écrivaient en pleine mer. Il y avait de la vie dans ce bateau ».

Sous le titre « La réparation, l’autre naufrage », Le Quotidien informe que « la prise en charge de près de 2000 orphelins est toujours tributaire du fonctionnement de la politique et des micmacs administratifs ».

De son côté, L’AS publie un texte du Professeur Djibril Samb extrait de son ouvrage « Quand philosopher, c’est vivre » paru en 2019aux éditions L’Harmattan. Dans ce livre, le philosophe tire à boulets rouges sur le gouvernement de l’époque : « A l’évidence, malgré les facilités et les appuis proposés par des nations amies, les autorités (étatiques), pour des raisons qui m’échappent, ne voulaient pas procéder au renflouement du Joola. Mais qu’attendent les autorités gouvernementales actuelles ? Elles ont le devoir de réparer la faute grave de leurs prédécesseurs. De même, elles doivent aider la justice à reprendre la main dans ce dossier ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait un « voyage à Ngabou (centre), au Quartier Général de Sokhna Aïda Diallo », l’une des veuves de Cheikh Béthio Thioune, le guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride).

A dix jours du Magal de Touba (centre), jour de célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, note ce journal, « des centaines de bœufs longent le mur du Daara (école coranique) de Serigne Cheikh Saliou jusqu’au domicile de Sokhna Aïda Diallo qui fait face à la route nationale ».

Pourtant, le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, aurait exigé à celle qui s’était autoproclamée guide religieux de fêter le Magal en petit comité. Mais, renseigne EnQuête, « le chef de village de Ngabou, Serigne Mbacké Ngabou, (est) le bouclier de Sokhna Aïda Diallo ».

Enfin, dans Libération, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, déclare que « la baie de Hann (commune de Dakar) sera totalement dépolluée dans trois ans ».

Maroc : l’Africa Security Forum aura lieu le 7 décembre en mode virtuel

L’édition 2020 de l’Africa Security Forum aura lieu le 7 décembre prochain en mode virtuel, a annoncé vendredi un communiqué des organisateurs.« Compte tenu des contraintes sanitaires liées à la Covid-19, le comité directeur du Centre de recherches et d’études géostratégiques +Atlantis+ en étroite collaboration avec le bureau exécutif de l’Africa Security Forum, a décidé l’annulation, dans son format habituel, de l’édition 2020 de l’Africa Security Forum qui devait se tenir en décembre de cette année », souligne la même source.

Afin de maintenir la dynamique entamée et la volonté de participer à la réflexion générale sur la pandémie de la Covid-19 en Afrique, une conférence de type Webinar avec un panel de conférenciers sera organisée le lundi 7 décembre 2020, précise-t-on.

Cette rencontre se tiendra uniquement en langue anglaise et sur une durée maximale de trois heures avec une participation qui restera sur invitation, ajoute le communiqué

Les informations concernant les conférenciers ainsi que les détails du Forum, seront communiquées au cours de la deuxième quinzaine du mois de novembre, selon la même source.

L’Africa Security Forum, un événement d’envergure internationale, est un espace de réflexion et de convergence des initiatives, afin d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux enjeux auxquels le continent doit faire face aujourd’hui comme demain.

L’édition 2019 de l’Africa Security a retenu comme thème « l’Impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique ».

Mali : le président et le vice-président de la transition prêtent serment

Le colonel à la retraite Bah N’daw et le colonel en activité Assimi Goïta entrent officiellement en fonction comme président et vice-président chargés de conduire le Mali vers des élections générales.La page Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est définitivement tournée au Mali. Un peu plus d’un mois après le renversement, par l’armée, du président de la République, l’ancien Soudan français entame officiellement une transition politique de 18 mois au terme de laquelle des élections générales (législatives et présidentielle) devront être organisées.

Bah N’daw, tout de blanc vêtu et Assimi Goïta, en tenue militaire, ont prêté publiquement serment au Centre International de Conférences de Bamako (CICB) devant le président de la Cour suprême, Wafi Ougadeye Cissé. Ce dernier s’est adressé aux deux autorités de la transition en ces termes : « Votre peuple a soif de paix, de sécurité, de stabilité, d’union nationale, de concorde, de cohésion sociale et de justice ».

Un chantier immense pour le président de la transition. Bah N’daw a promis, dans son discours d’investiture, d’être « toujours disponible » pour son pays car « servir le Mali est un privilège et cela doit être un honneur ». L’ancien ministre de la Défense sous IBK, aujourd’hui âgé de 70 ans, a déclaré qu’il ne pouvait pas se « soustraire à l’appel du devoir » malgré le poids des ans et le confort de la retraite.

Cet homme, dont la désignation n’a pas fait l’objet de contestation, est « heureux » d’être l’esclave soumis du Mali qui lui « a tout donné ». C’est pourquoi, le colonel à la retraite est « prêt à tout » pour que son pays renoue avec « la pleine légalité constitutionnelle, des autorités élues et des représentants légitimes ».

À en croire le président de la transition, l’heure suffisamment grave impose à chaque citoyen d’apporter sa petite pierre à la consolidation de l’édifice national : « La maison commune est ébranlée, affaiblie, humiliée. Elle tremble dans ses fondements depuis au moins une décennie. Et nous ne pouvons continuer, de manière incantatoire, à garder la tête dans le sable et à répéter sans chercher à empêcher le naufrage, à nous convaincre que le navire pourrait tanguer mais qu’il ne chavirerait jamais. Il peut chavirer et il chavirera si nous continuons à le faire tanguer ».

Partant de là, le colonel à la retraite Bah N’daw a invité ses concitoyens à se donner la main et à réfléchir profondément ensemble pour reconstruire la démocratie du Mali afin que ce pays survive « en tant qu’État, en tant que nation ». Toutefois, le président par intérim est conscient que la transition ne peut résoudre tous les problèmes. Ainsi, a-t-il soutenu, « elle doit se donner des priorités. Les nôtres ont été débattues, validées et consignées dans la Charte nationale de la Transition issue des journées de concertation des 10, 11 et 12 septembre dernier. C’est cette charte qui constituera mon bréviaire et si je dois donner ma vie pour que la transition soit menée à bon port, je n’hésiterai pas une seconde. Je suis prêt au sacrifice ».

Le natif de San, dans la région de Ségou, a affirmé que sa « plus grande satisfaction résidera dans la passation de témoin au futur président de la République élu proprement et indiscutablement ». Pour en arriver là, il a prôné sans délai « une réflexion profonde sur les tares des processus électoraux et ce, à l’effet de nous doter de bons textes, de bonnes pratiques, de solides contre-pouvoirs ». Dans ce cadre, il s’est engagé à combattre sans concession « les scrutins aux coûts astronomiques, la fraude électorale, l’achat de voix, l’incursion de l’administration dans le processus électoral et la perversion des résultats pour les Cours d’arbitrage ».

Une telle mission, a souligné le président de la transition, se mènera sur le socle de la guerre sans merci qu’il faudra continuer à livrer aux forces terroristes et au crime organisé. Pour gagner « totalement et durablement » cette guerre asymétrique, l’ex-ministre de la Défense a souligné l’importance « de se doter de moyens les plus dissuasifs possible à travers une armée aguerrie, matériellement soutenue et moralement prête ».

À cet effet, la bonne gestion des ressources sera l’une des priorités durant la période transitoire. « Générer des ressources optimales au niveau national n’est pas un luxe. C’est une exigence et celle-ci passe par l’utilisation judicieuse de nos maigres deniers. Je ne peux pas promettre zéro corruption mais je ferai tout pour que l’impunité zéro soit la norme. L’argent public est sacré et je ferai en sorte qu’il soit dépensé de manière traçable et raisonnable », a-t-il juré devant un parterre de personnalités. Parmi elles, le très influent imam Mahmoud Dicko, leader moral et chef de file du mouvement de protestation populaire qui a provoqué la démission forcée par l’armée du président IBK, Dioncounda Traoré, ancien président de la transition entre 2012 et 2013, Goodluck Jonathan, le médiateur en chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et Umaro Sissoco Embalo, le président de la République de Guinée-Bissau. Il est le seul chef d’État étranger à assister à la cérémonie d’investiture.

À ce jour, la Cedeao n’a pas levé les sanctions économiques qui pèsent sur le Mali. Les mesures décidées contre Bamako à la suite du coup d’État du 18 août dernier devraient être supprimées dès la nomination d’un Premier ministre civil selon l’organisation régionale.

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle les acteurs politiques à la « culture démocratique»

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé vendredi à Zuenoula dans le centre-ouest ivoirien, à « l’esprit de civisme et de culture démocratique» des acteurs politiques pour garantir la paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire où l’élection présidentielle est prévue le 31 octobre prochain.« (…) J’en appelle à l’esprit de civisme et de culture démocratique de tous les acteurs politiques pour garantir la paix et la tranquillité de nos concitoyens», a plaidé M. Ouattara qui s’exprimait dans un meeting au troisième jour de sa visite d’État dans la région de la Marahoué.

 Cet appel de M. Ouattara intervient dans un contexte politique tendu dans le pays où l’opposition a appelé à la désobéissance civile pour protester contre la candidature de chef de l’État ivoirien à l’élection présidentielle prochaine  et le rejet de la candidature de plusieurs leaders politiques à ce scrutin.

 Dans la foulée, le numéro un ivoirien a appelé les jeunes qui représentent plus de 75% de la population ivoirienne,  à ne pas se laisser manipuler par les politiques et à penser à leur avenir.

« Je voudrais tout particulièrement inviter les jeunes à se préoccuper de leur avenir et à s’inscrire dans les initiatives développées par le gouvernement pour leur offrir des emplois. Parce que c’est l’emploi qui vous donnera votre dignité. Vous devez travailler aussi pour votre avenir et ne pas écouter les chants de sirène. Évitez la violence, travaillez pour consolider la paix», a conseillé M. Ouattara à la jeunesse assurant que l’élection présidentielle du 31 octobre prochain se déroulera dans « le calme et la transparence ».

Auparavant, M. Ouattara a rappelé aux populations les principales actions mises en œuvre par son gouvernement depuis 2011 au bénéfice de la localité de Zuenoula. Par  ailleurs, il a promis la réalisation de plusieurs autres projets dans cette localité assurant « qu’un engagement pris par Alassane Ouattara est une certitude ».

 « Je tiendrai mes engagements et je le ferai dans le prochain quinquennat… Croyez-moi, je suis pressé de commencer tous ces projets », a soutenu M. Ouattara.

Depuis mercredi dernier, le  président ivoirien Alassane Ouattara a entamé  une visite d’État de quatre jours dans le région de la Marahoué,  dans le Centre-ouest du pays,  qui devrait d’achever samedi à Bouaflé, la capitale régionale.

La Cour africaine ordonne à l’Etat de Côte d’Ivoire de réintégrer Gbagbo sur la liste électorale

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné vendredi à l’unanimité, à l’État de Côte d’Ivoire de réintégrer l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sur la liste électorale de 2020.« La Cour, à l’unanimité, ordonne à l’État défendeur de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant ( M. Gbagbo) de s’enregistrer sur la liste électorale», indique cette décision consultée par APA.

Auparavant, la Cour a demandé la suspension de la mention de la condamnation pénale du casier judiciaire du requérant jusqu’à à ce qu’elle se prononce sur le fond de la requête principale. Le nom de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été retiré de la liste électorale ivoirienne de 2020 et sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain a été invalidée par le Conseil constitutionnel.

 Selon la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe électoral ivoirien, deux raisons peuvent fonder le retrait d’une personne sur la liste électorale, notamment, la perte de ses droits civiques ou le décès de l’électeur.

Ce retrait de M. Gbagbo du listing électoral avait occasionné des manifestations de rue à Abidjan avec l’interpellation de certains militants de l’opposition.

Mi-septembre dernier, rappelle-t-on,  la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avait également demandé à l’État de Côte d’Ivoire « de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles» pour que le requérant Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, puisse « jouir de ses droits d’élire et d’être élu ».

M. Soro qui est en exil en France et qui est poursuivi par la justice ivoirienne, a vu  lui-aussi, son nom retiré du listing électoral ivoirien de 2020 et sa candidature invalidée pour la présidentielle du 31 octobre prochain.

MM. Gbagbo et Soro font l’objet d’une condamnation par la justice ivoirienne.