Congo-Enseignement technique : les prestataires menacent de grever

Le collectif des prestataires de l’enseignement technique et professionnel sollicite son implication dans le quota de 2024.

 

L’implication d’un représentant dans la gestion du quota 2024 des enseignants, jusqu’à l’intégration à la fonction publique ; le paiement des trois trimestres impayés de la prise en charge décidé par le gouvernement pour l’année 2023-2024. Ce sont entre autres les revendications des prestataires de l’enseignement technique et professionnel. Ils se sont exprimés lundi 05 août 2024, à Brazzaville.

Selon vox.cg, ces enseignants s’appuient sur la publication de 290 arrêtés des trois premiers lots du quota 2023 dont les enseignants prestataires de l’enseignement technique et professionnel n’ont bénéficié que de 23 arrêtés.

Cette plateforme a dans une déclaration plaidée pour l’amélioration de sa situation socioprofessionnelle par l’exécutif. « Le non-respect de ces revendications nous obligera en conséquence, à observer une grève illimitée à partir du 15 septembre 2024 », a fait savoir le collectif des prestataires de l’enseignement technique et professionnel.

Congo : les travaux du CMVB exécutés à 46%

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel a visité mardi 06 août, le chantier du Centre multiservices de valorisation des bioressources (CMVB).

 

Le niveau d’exécution du CMVB est de 46%. C’est ce qu’on retient du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel sur le site où sont réalisés les travaux de construction.

Pour Delphine Edith Emmanuel, ce centre contribuera à l’amélioration qualitative de l’offre, de la formation et de la transformation de la recherche au Congo. Delphine Edith Emmanuel à cette descente sur le terrain était accompagnée du directeur de l’Agence française de développement (AFD) du bureau Congo, Maurizio Cascioli.

Pour Maurizio Cascioli, cet équipement répond aussi aux besoins exprimés par le secteur privé, des grandes entreprises, des petites entreprises, des jeunes qui veulent se lancer dans les activités.  Il répond également à tous les critères de qualité mis sur le marché.

Le Centre multiservices de valorisation des bioressources (CMVB), est situé à l’Université Marien-Ngouabi, plus précisément à l’Ecole normale supérieure (ENS). C’est le résultat d’un accord signé entre le gouvernement du Congo et l’AFD, le 8 juillet 2020. Cet accord s’inscrit dans le cadre d’un contrat de désendettement et de développement, une convention de financement au profit du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.

Congo : 43 000 personnes sont mortes de la tuberculose en 2022

Un caucus parlementaire de lutte contre la tuberculose a été lancé mardi 06 août 2024, à Brazzaville, au siège de l’Assemblée nationale.

 

Le nombre de malades de tuberculose reste alarmant. Selon les récentes statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 278 000 nouveaux cas ont été enregistrés en 2022 et 43 000 personnes sont mortes de la tuberculose au Congo pour une population totale de 6 millions d’habitants. L’agence onusienne révèle que le pays de Sassou N’Guesso fait partie des pays les plus touchés par la tuberculose et par la co-infection (tuberculose/VIH).

Pour intensifier la lutte contre cette maladie, un caucus parlementaire a été lancé dans la capitale congolaise, mardi 06 août. C’était en présence du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, et d’une délégation du caucus mondial sur la tuberculose, conduite par le coprésident du caucus francophone, Pierre Flambeau Ngayap.

Dans une déclaration, les parlementaires ont reconnu que « Au Congo, le taux de réussite du traitement pour les nouveaux cas et les cas de rechute est de 78%, le taux de réussite de traitement pour les cas précédemment traités, à l’exclusion des cas de rechute, est de 69% tandis que le taux de réussite du traitement pour les cas de tuberculose séropositives est de 46% seulement ».

Le caucus parlementaire du Congo s’est engagé, entre autres, à travailler avec les représentants de tous les partis politiques pour faire progresser la lutte contre la maladie.

La Coupe du Congo n’aura pas lieu cette année

C’est ce qu’on retient de la conférence de presse animé par le Séraphin Hervé Icka, conseiller administratif et juridique du ministre en charge des Sports.

 

« Il faut d’abord curer le football congolais. Nous ne pouvons pas organiser une Coupe du Congo fondée sur la corruption. La Coupe du Congo n’est pas une exclusivité du football. Elle est ouverte à toutes les fédérations sportives. Travaillons pour le bien de notre sport au lieu de s’attarder sur certains points », a indiqué Séraphin Hervé Icka.

Le conseiller administratif et juridique du ministre des Sports, a énuméré pendant la conférence de presse les maux qui minent le football congolais. Il est revenu sur le conflit qui oppose la Fédération congolaise de football et la tutelle. Pour lui, il est nécessaire de trouver des solutions afin de relancer aisément les activités.

Concernant les suspicions de corruption des arbitres, Séraphin Hervé Icka a été précisé qu’après s’être imprégné de l’affaire, le ministère des Sports s’est constitué partie civile et le dossier est actuellement entre les mains de la justice.

La conférence de presse était l’occasion pour certains cadres du sport congolais d’éclairer l’opinion publique sur des mesures prisent pour que le football congolais retrouve ses lettres de noblesse.

La fermeture du stade Alphonse-Massamba-Débat en à croire au directeur des Activités sportives, Gin Clor Samba Samba, fait suite à la constatation par le ministère des risques de troubles à l’ordre public qui pourraient être dus aux problèmes d’arbitrage.

Congo : une nouvelle règle prescrite aux PME de la filière bois

Le texte vise à empêcher l’entrée sur le marché européen des produits issus de la déforestation ou du trafic illicite.

 

Le nouveau Règlement de l’Union européenne sur la déforestation (RDUE) devrait être appliqué à partir de juin 2025. Il concerne aux Petites et moyennes entreprises (PME), producteur et exportateur du bois. Le RDUE vise à empêcher l’importation et la commercialisation sur le marché européen les produits des chaînes d’approvisionnement associés à la déforestation et d’accroître le commerce de produits du trafic illicite.

Selon adiac-congo.com, la Commission européenne a mis en place un système d’information par lequel les PME devront soumettre une déclaration de diligence raisonnée. Ce dispositif d’évaluation est prévu à travers la collecte d’information, l’analyse et la réduction du risque. Grand consommateur de matières premières associées à la déforestation (11 % des émissions de gaz à effet de serre) et de la perte de biodiversité, l’espace européen veut réduire sa contribution à la déforestation et s’assurer que les produits importés n’impactent pas les forêts dans le monde.

Le RDUE devrait comporter les exigences européennes en matière de traçabilité des produits, d’évaluation des risques et des mesures d’atténuation.

Congo : les enseignants demandent le déblocage des allocations familiales

C’est une des revendications formulées dans une déclaration lue par Raymond Mpika Ntari, porte-parole de la plateforme des structures des diplômés des Écoles professionnelles et des enseignants communautaires.

 

Les membres de ce groupement sollicitent entre autres la notification du quota de recrutement campagne 2024, l’augmentation du quota des écoles de formation professionnelles à 1500 conformément à la déclaration de l’année 2024.

Autres revendications, la signature de la note d’application du statut des enseignants du point de vue financier, la reconnaissance de la première prise de service, le déblocage des allocations familiales, la prise en compte des enseignants volontaires et communautaires de plus de 50 ans dans le quota campagne 2024.

Les enseignants de cette plateforme demandent également La prise en compte des anciens volontaires sur le terrain dans le quota 2024 et le paiement intégral de leur dette financière, la relance effective des activités de la Commission administrative et paritaire, l’augmentation du point d’indice de la fonction publique à 400, le respect du paiement régulier de la bourse des enseignants finalistes volontaires et communautaires, le paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants, les paiement des émoluments aux enseignants ainsi que celui des fonctionnaires numéraires en charge par le trésor public.

Le Congo et le Kazakhstan signent de nouveaux accords

Denis Sassou N’Guesso, a été reçu le 2 août à Astana par son homologue du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev.

 

Les accords signés entre Denis Sassou N’Guesso et Kassym-Jomart Tokaïev vise à renforcer les liens de partenariat qui existent entre les deux nations. Il s’agit de l’accord sur l’exemption mutuelle de demande de visas aux détenteurs des passeports diplomatiques ; du mémorandum sur les consultations politiques entre les ministères en charge des Affaires étrangères du Kazakhstan et celui du Congo.

Il y a eu également un accord entre le ministère du Développement numérique, de l’Innovation et de l’Industrie spatiale du Kazakhstan et celui des Postes et de l’Economie numérique du Congo, de même un mémorandum entre le ministère congolais chargé des Mines et celui de l’Industrie et de la Construction du Kazakhstan, un protocole d’accord entre le Centre financier international d’Astana et le ministère congolais de l’Economie et des Finances.

Il y a également la signature d’un accord de coopération dans le domaine de l’industrie du pétrole et du gaz entre JSC Kaz MunaiGas et la Société nationale des pétroles du Congo; d’un protocole d’accord de coopération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication entre la JSC National information technologie et l’Autorité de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE); de deux protocoles de coopération dont l’un dans le domaine du système spatial de télédétection de la terre entre JSC NC Kazakhstan Garysh Sapary et l’ARPCE; et l’autre en matière de cyber sécurité entre MSPP GL LLP et l’ARPCE.

Congo-Baccalauréat technique : le stage d’imprégnation désormais demandé aux candidats

Les attestations de stages seront obligatoires pour les candidats au baccalauréat technique et professionnel à partir de l’année scolaire 2024-2025.

 

L’information fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques jours. A partir de l’année scolaire prochaine, tous les candidats au baccalauréat technique et professionnel devront effectuer obligatoirement un stage d’imprégnation en entreprise. L’information aurait été annoncé par Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ministre du tutelle, pendant sa descente dans différentes entreprises ayant accueilli des stagiaires.

La mesure fait suite à l’application du décret publié le 27 mai 2023, fixant les modalités d’évaluation des épreuves des brevets et des baccalauréats techniques et professionnels, approuvé par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, et le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, de l’Enseignement Technique et Professionnel.

L’attestation de stage donnera au candidat l’accès aux épreuves du baccalauréat. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre lors de ses visites aux dans différentes entreprises accueillant des stagiaires à Pointe-Noire.

« L’initiative de mise en stage des jeunes lycéens qui présenteront le bac l’année prochaine nous parait être un premier bout de réponse à la lancinante question de prise en charge de notre jeunesse. Mieux les jeunes seront formés, mieux nous serons rassurés du développement national. L’école doit désormais nous donner des compétences », avait-il déclaré selon adiac-congo.com

Le Congo va recevoir environ 5 milliards FCFA de crédit carbone

Ce financement vise à récompenser le pays de Sassou N’Guesso pour ses efforts en de conservation forestière et de réduction des émissions de gaz carbonique.

 

La République du Congo devrait recevoir environ 5 milliards FCFA, pour la conservation forestière et de réduction des émissions de gaz carbonique. Cette enveloppe considéré comme crédit carbone, devrait être distribué aux bénéficiaires désignés, conformément au Plan de partage de bénéfice.

Le pays a réussi en 2020 à stoker 1674 212 tCO2 qui correspond à un montant de 8 371 060 de dollars. Ces chiffres sont contenus dans le rapport de vérification et de validation du cabinet Aenor, qui a réalisé l’audit entre novembre 2023 et juillet dernier.

C’est le résultat de plusieurs mois d’investigations et d’échange avec l’équipe de gestion du Programme de réduction des émissions-Sangha Likouala (PRE-SL). L’auditeur indépendant va donc rendre public son rapport le 26 août prochain. Notons que c’est tout premier paiement du fonds carbone que le Congo va recevoir au titre de financement avec pour base les résultats en lien avec la réduction des émissions vérifiées

Rappelons que le PRE-SL est un programme juridictionnel de réduction des émissions liées à la déforestation, à la dégradation des forêts qui intègre la gestion durable des forêts, la conservation de la biodiversité et l’accroissement des stocks de carbone forestier dans les départements de la Likouala et de la Sangha, afin de produire des crédits de réduction des émissions. Il a été conçu par le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

JO Paris 2024 : Natacha Ngoye Akamabi réussit son entrée

L’athlète congolaise a terminé première de sa série en 11,34 sur 100m.

 

Natacha Ngoye Akamabi vient de réussir son entrée aux Jeux olympique (JO) Paris 2024.  Pour la « flèche naturelle » « c’est une entrée réussie pour moi. Pour un premier tour de chauffe, c’est presque un entraînement. C’est au deuxième tour où je vais courir à fond… ».

Elle a assuré qu’elle monterait en puissance et serait au top pour sa deuxième sortie. Avec un esprit olympique, « j’ai gardé de l’énergie, ça va aller … », a-t-elle promis.