Maroc: Le petit Rayan a été extrait du puits

Le petit marocain coincé dans un puits depuis quatre jours a été extrait samedi dans la soiree.L’opération de sauvetage du petit Rayan, 5 ans, coincé dans un puits depuis mardi dernier à Ighrane, non loin du village de Bab Berred, dans le Nord Maroc, s’est achevée, samedi 5 février, peu après 21h (20h GMT).

Le petit enfant a été extrait vivant. Il est cependant blessé et fatigué par cette épreuve qui a duré quatre jours et mobilisé des dizaines de secouristes, dont des sapeurs pompiers, des médecins et des ingénieurs topographes.
Un hélicoptère de la gendarmerie royaume positionné près du lieu du drame depuis plusieurs jours devait transporter l’enfant rescapé vers un hôpital de la région pour lui administrer les premiers soins nécessaires et le mettre sous surveillance medicale. 

Des milliers de Marocains s’étaient installés près du lieu du drame, certains venus de régions lointaines, bravant le froid glacial qui en cette période frappe cette zone montagneuse du Rif, à près de 700 mètres d’altitude.
Un dispositif de sécurité formé de gendarmes et d’éléments de forces auxiliaires royales a été installé depuis vendredi pour maintenir la foule à distance des lieux du drame. 

Le sort du petit Rayan a suscité un immense élan de sympathie  sur les réseaux sociaux, dans toutes les régions et langues du monde, allant du Yémen aux États-Unis en passant par l’Europe et l’Afrique. 

Maroc: le petit Ryan sur le point d’être extrait du puits

Une équipe médicale prend désormais le relais.Après d’interminables travaux et moyens secouristes, les sapeurs pompiers marocains sont proches d’extraire le petit Ryan d’un puits de 32 mètres de profondeur dans lequel il était accidentellement tombé depuis trois jours. 

A l’heure actuelle nous ne connaissons pas l’état de santé du petit Rayan.

Des milliers de sympathisants ont assisté ces derniers jours aux opérations de sauvetage malgré le froid glacial dans cette zone montagneuse du Rif, à près de 700 mètres d’altitude suivies. L’opération a été presque suivie sur Al Jazeera et plusieurs chaînes marocaines et même sur la toile. 

Un hélicoptère médicalisé équipé, appartenant à la Gendarmerie Royale était déjà sur place pour transporter le petit Rayan dès son sauvetage.

Petit Rayan: Le Maroc retient son souffle

Le sort du petit enfant, tombé mardi dans un puits, suscité une vague d’émotions et un élan de solidarité dans tout le Maroc.L’opération de forage horizontal pour sauver le petit Rayan, tombé dans un puits dans la commune Tamorot, relevant de la province de Chefchaouen au nord du Maroc, a débuté vendredi 4 février dans la soirée.
Après avoir achevé le forage vertical d’une profondeur d’environ 32 mètres, l’opération de creusement d’une brèche horizontale a commencé avec l’aide d’une équipe d’experts, selon les autorités locales.

Une équipe d’ingénieurs topographes et d’experts de la protection civile ont mené une étude technique sur la zone entourant le puits et l’état du sol pour s’assurer de sa solidité, afin qu’il n’empêche pas l’accès à la brèche horizontale, a précisé la même source.

L’opération de sauvetage de Rayan, 5 ans, tombé mardi à 14h dans un puits de 32 mètres de profondeur, est très complexe et délicate et bute contre un terrain rocheux et fragile qui rend très difficiles les travaux d’excavation.

Par ailleurs, de l’oxygène est insufflé de manière ininterrompue dans le trou pour permettre à Rayan de ne pas manquer d’air.

Des bulldozers et des engins lourds, appuyés par une équipe de topographes et des dizaines d’éléments des autorités locales, de la protection civile, de la Gendarmerie royale et des forces auxiliaires, sous la supervision directe des autorités provinciales, sont mobilisés, depuis mardi soir, pour secourir le petit Rayan.

Un hélicoptère médical de la Gendarmerie royale et des staffs médicaux spécialisés en réanimation du ministère de la Santé sont également déployés sur les lieux, afin de réaliser les interventions médicales nécessaires avant de transférer l’enfant Rayan vers l’établissement de santé le plus proche.

L’incident de Rayan suscité une vague d’émotions et un élan de solidarité sur les réseaux sociaux.

Deux principaux hashtags #IlfautsauverRayan et #NoscœursavecRayan, récoltent des milliers de vues que ce soit sur Twitter, Instagram ou encore Facebook.

Tous les Marocains, sans exception, parmi lesquels des personnalités du monde de la culture et du sport, ont manifesté leur tristesse et ont formulé des prières à l’intention de ce garçon dont l’histoire retient en haleine tous les citoyens.

En Afrique, en Europe, en Asie mais aussi dans le monde arabe, l’histoire du petit Rayan est devenue le sujet qui retient le souffle de tout un chacun. Les témoignages de solidarité abondent sur les réseaux sociaux qui sont devenus le théâtre d’un vaste élan de solidarité.

Par ailleurs, plusieurs personnes ont fait preuve de bravoure et d’abnégation en proposant de donner un coup de main aux équipes qui font la course contre la montre pour dégager le petit enfant, qui résiste encore dans les profondeurs de la terre.

Economie, santé et social au menu des quotidiens marocains

Les rencontres tenues par le chef du gouvernement avec les partis politiques, établissements publics et patronat au sujet des mesures anti-Covid-19 et les opérations d’excavation pour le sauvetage du petit Rayan, tombé dans un puits, sont le sujet principal traité par les éditorialistes des quotidiens parus vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, écrit qu’en deux jours, le chef du gouvernement a multiplié les rencontres avec les partis politiques puis avec les hauts responsables de la fonction publique et le patronat, ajoutant que Akhannouch a sensibilisé à l’importance de la troisième dose, notamment après la décision de rouvrir les frontières du pays.

Le Maroc a atteint un taux de couverture par la première et la deuxième dose relativement important et probablement l’un des meilleurs en Afrique et dans le monde, souligne l’éditorialiste précisant que « l’adhésion à la troisième dose n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière ».

« Les autorités veulent aujourd’hui accélérer la cadence pour atteindre le même chiffre obtenu pour la première dose », explique-t-il, notant que les responsables affirment ainsi que des mesures seront prises dans les prochains jours justement pour l’accélération et la généralisation de la vaccination.

Pour sa part, +L’Economiste+ souligne que la fermeté dont le chef de gouvernement a fait preuve devant les partis politiques, établissements publics et patronat, quant à la 3e dose, est sans équivoque, citant une déclaration du chef du gouvernement dans lequel, il a affirmé que les non-vaccinés pénalisent la relance.

« Le message est on ne peut plus clair et il sera accompagné de mesures coercitives pour les récalcitrants », explique le journal, relevant que le chef du gouvernement a montré sa ferme détermination à lutter contre la pandémie, seule alternative pour redynamiser l’économie.

« Alors aujourd’hui, avec une bourse vide, des entreprises qui comptent leurs dettes, l’État mise son va-tout sur la vaccination, pour pouvoir rouvrir les frontières en toute sécurité sanitaire », estime-t-il. Cela fera-t-il revenir les investisseurs ou les touristes plus rapidement ? s’interroge le quotidien.

Au sujet de l’affaire du petit Rayan, tombé mardi dans un puit, +Le Matin+

Rapporte que les secouristes continuent à livrer un combat contre la montre pour tenter de sauver le petit Rayan bloqué dans un puits profond près de Chefchaouen depuis mardi après-midi. Un drame qui tient le Maroc, et même le monde, en haleine.

Les opérations de secours sur le terrain se sont intensifiées dans la soirée autour du puits, avec des bulldozers, et se poursuivent jusqu’au matin.

Une équipe médicale a été dépêchée sur les lieux de l’accident afin de « réaliser les examens initiaux et les interventions de réanimation à l’enfant une fois secouru.

Les secouristes sont épaulés par des topographes également mobilisés sur place. Les secours ont pu acheminer « de l’eau et de l’oxygène par des tubes à Rayan.

Des milliers de volontaires sont mobilisés sur place pour aider les secouristes en cas de besoin, fait savoir le journal.

UA: Le Maroc disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud

Le Maroc est convaincu que l’Agence africaine des médicaments (AMA) jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communautés économiques régionales (CER) à réglementer les produits médicaux et réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante, a affirmé, jeudi à Addis-Abeba, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant sur le Rapport d’étape relatif à la ratification du traité instituant l’AMA lors de la 40è session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine, le ministre a réaffirmé que le Maroc est convaincu que l’AMA jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communauté économiques régionales à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux efficaces et de faciliter l’harmonisation de la réglementation des médicaments afin d’atteindre des normes internationalement acceptables.

Le Maroc réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante portant sur tous les domaines, dont la santé, notamment le secteur pharmaceutique, et est disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud avec le CDC-Afrique, a soutenu le ministre.

La performance de l’industrie pharmaceutique marocaine qui couvre plus de 65% des besoins nationaux, avec 10% du volume global de production dédié à l’exportation vers les pays africains, européens, scandinaves et les pays du Golfe, favorisera le déploiement par le Royaume, sur les plan régional et continental, de son expertise et son savoir-faire en matière de qualité de production des médicaments, a relevé Bourita.

Conscient de l’urgence de trouver une solution concrète, durable et finale à ces problèmes, le Maroc soutient la création et l’opérationnalisation de l’AMA, un «besoin impératif pour notre continent afin de contribuer à l’amélioration de la réglementation des médicaments et la qualité des produits médicaux», a insisté le ministre.

Le responsable gouvernemental a ajouté que l’AMA fournit également un environnement réglementaire favorable à la recherche et au développement pharmaceutique, et renforcera la coordination entre les pays africains pour une protection de la santé publique contre les risques liés à l’utilisation des médicaments de qualité inférieure.

Le ministre a affirmé que le Maroc est prêt et disposé à accompagner l’AMA dans tous les processus d’opérationnalisation et apportera son soutien à la Conférence des États parties de l’AMA prévue au cours du 2ème trimestre de 2022 pour l’opérationnalisation immédiate de l’Agence africaine des médicaments.

L’Union africaine préoccupée par les coups d’Etat

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a exprimé son inquiétude face aux menaces croissantes pour la sécurité du continent liées aux changements anticonstitutionnels.S’adressant au Conseil exécutif à l’ouverture de la 40ème Session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), le Président de la Commission Moussa Faki Mahamat, a déclaré que le continent a été touché par une série de conflits qui ont déstabilisé un grand nombre de personnes. « La paix et la sécurité ont été sérieusement menacées dans de nombreuses régions du continent avec l’augmentation des coups d’Etat militaires, des conflits intra-étatiques et l’expansion des groupes meurtriers dans de nombreux Etats africains », a déclaré M. Mahamat.

Le président a imputé les problèmes d’insécurité croissante à la gouvernance politique, économique et sociale déficiente sur le continent. Il a reconnu que la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement affectent dangereusement le continent qui doit faire face à la pandémie de la Covid-19 et et au changement climatique.

Selon M. Mahamat, les déplacements et les migrations restent les problèmes majeurs du continent, alors que les crises économiques frappent l’Afrique de plein fouet. S’exprimant à cette occasion, Vera Songwe, Sous-secrétaire des Nations unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a souligné un certain nombre de risques auxquels l’Afrique est confrontée.

« L’Afrique, comme le reste du monde, doit renforcer sa résilience face à un certain nombre de menaces, notamment le changement climatique, les risques de cyber-sécurité, les pandémies et les maladies infectieuses, la faible gouvernance et les conflits », a-t-elle déclaré.

Selon Mme Songwe, ces risques s’inscrivent dans le sillage de la dépression, des niveaux élevés de chômage et d’un espace civique de plus en plus fermé. Par ailleurs, Vera Songwe a indiqué que l’Afrique avait mis en commun ses risques et, s’appuyant sur 20 ans de solidarité, elle a créé la Plateforme africaine de fournitures médicales pour accéder aux équipements de protection.

Economie, gouvernance et culture au menu des quotidiens marocains

La résilience de l’économie marocaine, le système de déclaration obligatoire du patrimoine et la politique culturelle nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la résilience de l’économie marocaine, souligne que les secteurs de l’automobile, de l’agriculture et agro-industrie, des phosphates et dérivés ainsi que les industries électriques et électroniques confirment leur bonne santé, ajoutant qu’ils affichent à la fin de 2021 des performances à l’export supérieures, même largement pour certains, à la situation en 2019.

« Ces indicateurs ne laissent donc place à aucun doute que, d’un côté, la reprise a bel et bien eu lieu en 2021 et que, de l’autre, l’industrie marocaine a été résiliente malgré toutes les perturbations et les problèmes intrinsèques à l’économie nationale”, ce qui a permis aux entreprises marocaines de grappiller des positions sur des marchés, estime le journal.

En cette année 2022, l’enjeu sera de préserver le terrain gagné en 2021, de consolider les nouvelles positions et, surtout, d’aller à la conquête d’autres marchés et donneurs d’ordre en s’appuyant sur les bons enseignements tirés de la crise sanitaire en termes d’adaptation, insiste-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+ écrit que la refonte du système de déclaration obligatoire du patrimoine doit faire partie des priorités du gouvernement, rappelant que la Cour des comptes avait alerté, à maintes reprises, sur les dysfonctionnements qui vident cette procédure de sa substance.

Précisant qu’il est l’un des principaux mécanismes donnant corps au principe constitutionnel de reddition des comptes, la publication note que les maux de ce système actuel sont connus et que des pistes d’amélioration ont été aussi proposées, pourtant, cette réforme continue de traîner.

La nouvelle coalition gouvernementale dispose de tous les moyens pour relancer ce dossier, affirme-t-il, soulignant que la mise en place d’un système efficace de lutte contre l’enrichissement illicite est une urgence.

Evoquant la politique culturelle du Maroc, +l’Opinion+ écrit qu’au-delà du caractère général et politique apporté à cette question centrale, l’observateur ne peut que souligner l’aspect opérationnel de plusieurs mesures annoncées par le chef du gouvernement, « car frappées au coin du réalisme et s’appuyant sur l’implication générale des institutions gouvernementales devant contribuer à la vision culturelle, dans son double aspect infrastructurel et créatif ».

Citant la création d’un label « Excellence » pour les différentes composantes du patrimoine culturel national, en plus d’un label « Musée du Maroc » octroyé par la Fondation Nationale des Musées (FNM), le quotidien estime que cette mesure devrait permettre aux musées privés de bénéficier du soutien public dans le cadre de la politique culturelle, sur les plans financier, scientifique et de promotion auprès des visiteurs.

Parmi les annonces, il convient de noter celle en rapport avec l’organisation d’une manifestation théâtrale annuelle sous le thème « le théâtre en mouvement » qui doit permettre de filmer 60 pièces théâtrales, ajoute-t-il, notant que le renforcement de l’infrastructure culturelle est également à l’ordre du jour, à travers, le soutien des industries culturelles, appuyé par un soutien aux associations culturelles et des festivals.

Le Maroc réitère sa détermination à faire face aux actes de destruction de l’héritage patrimonial de l’humanité

Le Maroc entend poursuivre son implication à tous les niveaux contre le terrorisme et ses effets, notamment dans le domaine culturel, où il met à disposition des pays victimes d’actes terroristes ou de catastrophes naturelles, son expérience dans la prévention, la protection et la restauration du patrimoine et des œuvres muséales, a affirmé le ministre marocain de la Jeunesse de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid.S’exprimant lors de la 2ème conférence des donateurs de la Fondation Aliph pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit et les zones à risque pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit et les zones à risque, tenue lundi par visioconférence à Paris, le ministre marocain a réitéré la détermination du Royaume, à faire face « aux actes de destruction de l’héritage patrimonial de l’humanité, perpétrés par des individus dans le seul objectif de briser les traces du génie humain à travers les siècles », indique un communiqué du ministère, parvenu à APA. 

Dans son message, le responsable gouvernemental a rappelé que le Maroc, qui a fait le choix du multilatéralisme, poursuivra son investissement dans la lutte pour la préservation du patrimoine mondial dans toutes ses dimensions tant technique que politique et juridique.

Le ministre a également fait part de l’engagement du Maroc à lutter contre l’obscurantisme, le fanatisme et toute autre idéologie « qui se donne pour mission de porter atteinte aux sentiers qui éclairent notre Histoire commune, notre héritage et notre identité », mettant en exergue l’importance de la culture dans la projection de la civilisation, nécessaire tant pour nourrir l’esprit des Hommes que pour les lier à leur histoire commune.

La conférence de la Fondation Aliph s’inscrit dans le cadre de l' »Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit ».

Politique, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains

La décision du gouvernement de rouvrir les frontières aériennes, les nouvelles exigences des marchés consommateurs et la CAN-2021 au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ qui s’attarde sur la décision du gouvernement de rouvrir les frontières, écrit que la réouverture des frontières aériennes, prévue le 7 février prochain, permettra de sortir d’une ambiance anxiogène, de libérer les flux des voyageurs, redynamiser l’économie, l’investissement et de réanimer le secteur du tourisme.

Ainsi, en fermant ses frontières fin novembre dernier, le Maroc a pris toutes les mesures pour préserver les acquis, et surtout éviter le scénario catastrophe induit par la prolifération d’“Omicron”, explique le journal, ajoutant que dans le même temps plusieurs pays européens ont opté pour d’autres solutions plus soft malgré des contaminations par milliers. “C’est le cas notamment de l’Espagne qui s’attaque à la première souche du Covid comme une simple grippe saisonnière”.

“Aujourd’hui, la question n’est pas de fermer ou d’ouvrir ses frontières. Car, à l’avenir, des conditions similaires peuvent se reproduire. Le vrai sujet est d’éviter les erreurs et tirer tous les enseignements”, estime-t-il, soulignant que les enjeux sont aussi dans l’image que le Maroc renvoie à la communauté internationale, aux touristes, aux TO, aux compagnies aériennes et aux investisseurs.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face aux nouvelles exigences des marchés consommateurs, la prochaine bataille pour les positions concurrentielles à l’international se gagnera de plus en plus sur des paramètres tels que la fiabilité, la qualité et le degré de valeur ajoutée incorporée dans le produit, notant que “la seule manière de quantifier tout cela n’est autre que la Norme”.

Dans ce sens, certaines industries marocaines sont déjà entrées de plain-pied dans cette logique au vu de la nature de leurs produits et leurs marchés comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire, le médicament et de manière générale dans tous les domaines où la notion de sécurité d’utilisation est primordiale, précise-t-il.

Pour les industriels marocains qui exportent, et au-delà des aspects réglementaires et légaux incontournables, les normes peuvent aussi et surtout constituer à l’avenir un véritable label et un avantage compétitif, insiste-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’élimination de la sélection nationale en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football (Cameroun 2021), après sa défaite face à l’Egypte, écrit que les Lions de l’Atlas semblent avoir raté leur préparation mentale et psychique.

« La rage de vaincre nous a fait défaut face à une équipe égyptienne qui, par soif de victoire, a puisé dans ses ressources pour sortir une prestation mitigée », estime la publication, soulignant qu’il faut admettre que l’élimination des Lions de l’Atlas est un échec collectif qui ne doit surtout pas servir de prétexte pour réduire à néant les considérables efforts consentis et les progrès réalisés.

Maroc : le ministère de l’Agriculture vient au secours des apiculteurs

Le ministère marocain de l’Agriculture vient en aide aux apiculteurs touchés par le phénomène de disparition des colonies d’abeilles.Ainsi, le gouvernement alloue un montant de 130 millions de dirhams (1 euro = 10,5 DH) pour prendre des mesures immédiates à travers l’accompagnement des apiculteurs pour la reconstruction des ruches infectées par la distribution de nouvelles colonies d’abeilles, et la mise en place d’une campagne nationale de traitement des ruches contre la maladie de varroase ainsi que des campagnes de sensibilisation au profit des apiculteurs, notamment en ce qui concerne les bonnes pratiques en matière d’apiculture, indique le ministère dans un communiqué.

En effet, une séance de travail a été tenue, samedi, par le chef du gouvernement et le ministre de l’Agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts, accompagné du directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et du directeur central des filières de production afin d’examiner les causes de ce phénomène et les moyens à même d’atténuer ses effets sur le secteur apicole.

Au cours de cette réunion, le directeur général de l’ONSSA a fait un exposé sur les mesures urgentes prises ainsi que les résultats préliminaires des recherches et analyses effectuées par ses services vétérinaires régionaux, en collaboration avec les représentants de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’apiculture, et qui ont démontré que ce phénomène est nouveau et concerne certains apiculteurs à des degrés divers dans certaines régions du Maroc.

Les investigations de laboratoires excluent l’hypothèse qu’une maladie des abeilles soit à l’origine de ce phénomène, relève le communiqué.

Toujours selon le communiqué, L’ONSSA a constitué un comité d’experts multidisciplinaire pour poursuivre les recherches et les études sur ce phénomène. L’Office approfondit également les enquêtes de terrain en collaboration avec les professionnels du secteur afin d’identifier les facteurs contribuant au développement de ce phénomène.

Le phénomène connu sous l’appellation “syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles” a été constaté également dans des pays en Europe, en Amérique et en Afrique.

Les recherches attribuent cela à plusieurs facteurs, entre autres, la faiblesse des précipitations, la diminution de la quantité et de la qualité de l’alimentation disponible pour les abeilles ou encore l’état de santé des ruchers et les méthodes de prévention suivies, conclut le communiqué.

Report à 2023 des assemblées annuelles du FMI et de la BM prévues à Marrakech

Les assemblées annuelles du Fonds monétaires International et de la Banque mondiale prévues en octobre prochain à Marrakech ont été reportées à 2023 en raison des incertitudes liées à l’évolution de la situation sanitaire, ont annoncé lundi les institutions de Bretton Woods.Les réunions annuelles de cette année auront ainsi lieu à Washington en octobre, indique un communiqué conjoint des deux institutions, notant que suite à des consultations avec le gouvernement marocain, il a été décidé de reporter la tenue de ce conclave au Maroc jusqu’en 2023.

Le FMI et la Banque mondiale reportent ainsi pour la deuxième fois leurs réunions au Maroc. Les deux institutions avaient initialement prévu de tenir les assemblées annuelles de 2021 dans le Royaume, avant que le contexte sanitaire ne vienne chambouler leurs plans.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège de la Banque mondiale et du FMI à Washington, puis dans un pays membre tous les trois ans.

Par ailleurs, le doute plane toujours quant au format qui sera adopté lors de la réunion de printemps en avril prochain. «Nous espérons pouvoir organiser des réunions hybrides, mais le format exact dépendra de l’évolution des conditions sanitaires et de voyage», indiquent la Banque mondiale et le FMI.

Economie, politique et sport ay menu des quotidiens marocains

Les nouvelles tendances de l’économie mondiale, la réélection du premier secrétaire de l’USFP pour un 3ème mandat et les conditions dans lesquelles se déroulent la CAN 2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus marocains ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ qui s’intéresse aux nouvelles tendances qui feront la future économie mondiale, écrit que le Maroc a choisi à juste titre de s’imposer un virage pour préparer son économie aux batailles des prochaines décennies.

Ainsi, les contours du modèle de développement sont connus depuis quelques mois déjà et devraient progressivement passer à la phase d’application dès cette année, ajoute le quotidien, soulignant qu’une nouvelle charte des investissements sera incessamment mise en place pour encadrer et catalyser toute cette dynamique.

Des dispositifs de financements novateurs comme le Fonds Mohammed VI sont d’ores et déjà prêts, note-il, ajoutant également que le secteur privé, dans toutes ses composantes et secteurs, industries, services, formation, accompagnement, banques, financement et autres, s’engage lui aussi dès aujourd’hui dans cette reconfiguration vitale du tissu économique en faisant preuve de plus d’audace et de créativité.

+L’Economiste+, qui revient sur le 11è congrès de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), indique que comme prévu, c’est Driss Lachgar qui sera aux manettes du parti pour un 3e mandat, relevant que le premier secrétaire a été réélu avec une écrasante majorité.

Dans ce sens, une écrasante majorité des membres du bureau politique a poussé le patron, qui préside aux destinées de l’USFP depuis 2012, à se représenter. Pourtant, des questions demeurent en suspens, explique-t-il.

« La situation de l’USFP reflète une image très ancrée dans la vie politique marocaine », estime-t-il, soulignant que les partis ne parviennent pas à faire émerger de nouvelles élites capables de prendre le relais.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les conditions dans lesquelles se déroulent la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2021, écrit que un malaise qui plane depuis le début de ce tournoi et qui est devenu une évidence aujourd’hui mérite d’être souligné.

Il s’agit de la domination désormais flagrante du foot business sur cette compétition continentale longtemps considérée comme l’une des plus populaires et des plus égalitaires dans le monde, poursuit la publication, mettant en exergue des révélations sur les conditions scandaleuses de séjour d’équipes nationales.

« De telles conditions sont susceptibles d’entacher même les plus méritées des victoires et ne manqueront pas de polluer le palmarès de l’équipe gagnante de la coupe », déplore-t-il.

Environnement et économie au menu des hebdomadaires marocains

Les enjeux environnementaux du Maroc, les défis conjoncturels de l’exécutif et les conséquences socio-économiques de la fermeture des frontières, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.Ainsi, +La Vie Éco+, qui s’attarde sur la montée des préoccupations d’ordre environnemental et écologique, écrit que toutes les tendances qui annoncent le visage futur de l’économie mondiale à savoir, les énergies renouvelables, l’hydrogène, l’économie verte et circulaire, les modes de production propres…sont bien présentes au Maroc.

Le Royaume a pendant longtemps bâti son attractivité sur des éléments tels que la compétitivité de ses coûts de production en plus aussi, depuis quelques années, des paramètres infrastructures, connectivité et de la qualité des compétences, explique la publication, soulignant que ces facteurs sont toujours aussi nécessaires mais désormais insuffisants.

Ainsi, l’économie, les entreprises, ainsi que les responsables des politiques publiques vont devoir opérer une énième révolution pour s’aligner sur ce que seront, dans très peu de temps, les nouveaux standards de la compétition mondiale, estime-il, notant que cette compétition se fera aussi par l’accès aux fonds disponibles et prêts à s’investir massivement dans la nouvelle économie.

De son côté, +Challenge+, écrit que l’exécutif s’était engagé sur des réformes structurelles, de investissement public, l’Etat-social, mais aussi la croissance, les projets structurants, mais face notamment à la pandémie de Covid qui continue de faire des siennes, et la réponse sanitaire indiscutablement coûteuse sur les plans socio-économiques, le climat défavorable et l’année de sécheresse, le pays a de réelles urgences dont la gestion ne peut s’inscrire dans la durée. Cela coûte de l’argent, énormément d’argent.

“L’exécutif a des visions stratégiques que l’on peut ne pas partager, mais, son projet est lourdement percuté par une conjoncture qu’il subit, sans véritable responsabilité que celle de gérer les aléas”, estime-il, précisant que si les taux d’endettement augmentent, ce qui est probable dans les prochains mois, le service de la dette sera ultra-préoccupant.

L’exécutif a besoin de réviser sa copie. ‘’On va gérer la conjoncture et on va tenir nos engagements », n’est pas rationnellement tenable, souligne-t-il, relevant que face aux orages à venir, il faut sélectionner les investissements publics, en privilégiant les plus structurants et éviter un endettement impossible à supporter est désormais un objectif.

+Finances News hebdo+, qui revient sur les conséquences économiques et sociales de la fermeture des frontières, écrit que le secteur touristique en particulier est très sinistré.

Les opérateurs de cet écosystème sont asphyxiés financièrement et économiquement après deux ans de pandémie et la multiplication des restrictions, et ce malgré 2 milliards DH posés sur la table par le ministère de tutelle tout récemment, explique le journal, ajoutant que leur seule exigence du moment : rouvrir les frontières afin de leur permettre de retrouver un certain niveau d’activité.

A côté des opérateurs touristiques dans le désarroi, et dont la grogne s’amplifie, se joue un autre drame social, avec notamment tous ces Marocains bloqués à l’étranger, loin de leurs familles, note-t-il.

Maroc: RAM annonce la reprise de ses vols internationaux à partir du 07 février

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, vendredi, la reprise de ses vols réguliers internationaux à partir du lundi 07 février 2022, en référence au communiqué du gouvernement autorisant la réouverture de l’espace aérien aux vols au départ et à destination du Maroc.La compagnie nationale qui opérait jusque-là des vols spéciaux sur un nombre très limité de destinations internationales, rétablira désormais toutes les lignes régulières de son réseau, indique un communiqué de la RAM.

Le programme des vols comprendra ainsi des vols directs reliant le Maroc à une cinquantaine d’aéroports en Europe, en Afrique, en Amérique, au Moyen Orient et en Asie, ajoute la compagnie nationale.

Afin d’accompagner ses clients dans le cadre de la reprise du trafic international, Royal Air Maroc renforcera son programme de vols avec une augmentation graduelle du nombre de fréquences et de destinations, note le communiqué, faisant savoir que la Compagnie opérera ces vols dans le strict respect des conditions requises par les pouvoirs publics qui seront annoncées ultérieurement, afin de garantir la santé et la sécurité de ses clients et de son personnel.

Et de souligner que toutes les composantes de la Compagnie sont totalement mobilisées pour réussir une reprise des vols dans les meilleures conditions d’efficacité, de qualité et de sûreté.

Par ailleurs, Royal Air Maroc continuera à programmer, sur la période allant du 28 janvier au 06 février, des vols spéciaux au départ du Maroc vers les destinations suivantes, Paris, Bruxelles, Milan, Barcelone et Madrid, conclut le communiqué.

Premier test de diagnostic de la tuberculose 100% marocain

Des chercheurs de la Fondation MAScIR ont développé un test moléculaire pour le dépistage de la tuberculose, le premier test de diagnostic 100% marocain.Le nouveau test moléculaire pour le dépistage de la tuberculose « Made in Morocco » présente l’avantage d’être précis et rapide délivrant des résultats en 30 minutes, a annoncé vendredi la Fondation MAScIR dans un communiqué.

Baptisé MAScIR TB SS-LAMP, ce test a été validé par l’Institut Pasteur du Maroc et enregistré auprès de la Direction des médicaments et de la pharmacie relevant du ministère de la Santé et de la protection sociale.

Couplé à un dispositif digital mobile et connecté (Rapid-LoopAmp-12), également développé par les équipes de la Fondation, le nouveau test « constitue une solution qui facilite un diagnostic au plus proche des patients à un coût maîtrisé », une solution actuellement en cours de labellisation CE.

Nawal Chraibi, directrice générale de la fondation Mascir, a déclaré que « le Maroc s’est engagé dans une politique de réduction du nombre de décès liés à cette maladie, mais cet objectif ne sera atteint qu’à travers l’accès équitable à un diagnostic au service de prévention et un traitement et à des soins de qualité ».

« Les méthodes classiques du diagnostic de la tuberculose ont des limitations souvent relatives au délais (jusqu’à 8 semaines, ndlr), ce qui entraîne une prise en charge tardive du patient avec un risque de contamination durant cette période », a-t-elle ajouté.

Selon la directrice générale, « il y a des tests plus rapides mais malheureusement c’est des solutions que l’on importe et qui sont onéreuses. C’est pour cela que Mascir a développé et mis au point un kit de diagnostic 100% marocain qui va permettre une identification en 30 minutes ».

Ce test a été validé par l’Institut Pasteur du Maroc et enregistré auprès de la Direction des Médicaments et de la Pharmacie relevant du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, rappelle la même source.

Concernant l’accès au dispositif, Chraibi affirme qu’il sera disponible dans les régions les plus reculées au niveau du Royaume.

Au Maroc, la tuberculose demeure un problème de santé publique non négligeable avec plus de 29 mille nouveaux cas détectés en 2020. 

Créée en 2007, la Fondation Mascir, qui relève de l’Université Mohammed VI polytechnique, vise la promotion et le développement de pôles de recherche technologique dans les domaines des matériaux et nanomatériaux, de la biotechnologie, de la microélectronique, et des sciences de la vie.

Santé, aviation et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent de nombre de sujets notamment la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, la réouverture des frontières et la hausse du nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi, a décidé de prolonger la durée de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 28 février 2022, dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue des travaux du Conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a adopté le projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face à la propagation de Covid-19.

+Le Matin+ fait savoir que le gouvernement vient de décider la réouverture de l’espace aérien fermé depuis le 29 novembre 2021 suite à la propagation rapide du variant Omicron. La reprise des vols au départ et à destination du Maroc est programmée dès le 7 février prochain.

« Pour accompagner le déploiement de cette décision, une commission technique s’attèle actuellement à l’étude des mesures et procédures à mettre en place au niveau des centres frontaliers ainsi que le protocole sanitaire pour les voyageurs. Les détails seront annoncés ultérieurement », note le communiqué du Chef du gouvernement.

Le gouvernement appelle également les citoyens à continuer à respecter les mesures sanitaires et à adhérer à la campagne de vaccination en respectant le schéma vaccinal complet. « Il s’agit d’un acte de citoyenneté qui permet de faire face à la pandémie de Covid-19 », indique la même source, citée par la publication.

+Al Bayane+ cite une déclaration du premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui qui a souligné que le nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume a augmenté de 34% en 2021 par rapport à 2020.

Intervenant à l’ouverture de la nouvelle année judiciaire, Abdennabaoui a souligné que les tribunaux ont enregistré quelque 4.611.236 affaires au titre de l’année 2021, appelant à soutenir davantage le système judiciaire marocain par le recrutement de nouveaux magistrats pour les prochaines années.

Ainsi, le nombre de jugements a augmenté de 44,4% par rapport à l’année judiciaire 2020, a relevé le responsable judiciaire, mettant en avant l’augmentation considérable des affaires enregistrées au titre de l’année 2021 (+38%).

Le Maroc rouvrira son espace aérien le 7 février prochain

Le gouvernement marocain a annoncé, jeudi soir, la réouverture à partir du 7 février 2022 de l’espace aérien aux vols au départ et à destination du Royaume.Dans un communiqué, l’exécutif annonce que sur la base des exigences légales liées à l’état d’urgence sanitaire et conformément aux recommandations du Comité scientifique et technique chargé de suivre l’évolution du Coronavirus, le Maroc rouvrira son espace aérien le 7 février prochain.

Cette décision est également motivée par « l’évolution de la situation épidémiologique » au Royaume.

Pour accompagner ce processus, un comité technique sera chargé de mettre en place « les mesures et procédures à prendre au niveau des postes frontières ».

Le gouvernement rappelle également aux citoyens à prendre leurs mesures de précautions et à suivre les directives publiques pour éviter la transmission du COVID-19.

Pour rappel, le Maroc avait fermé son espace aérien depuis le 29 novembre 2021 pour lutter contre la propagation du variant Omicron du Covid-19. Cette fermeture a asséné un coup dur au secteur du tourisme dans le Royaume.

Maroc: Lancement les travaux de l’usine de fabrication de vaccins anti-Covid

Le Roi Mohammed VI a présidé, jeudi à la province de Benslimane (région de Casablanca), la cérémonie de lancement des travaux de réalisation d’une usine de fabrication de vaccins anti-COVID-19 et autres vaccins, un projet structurant qui, à terme, contribuera à assurer la souveraineté vaccinale du Maroc et du continent africain dans son ensemble.Cette unité industrielle s’inscrit dans le cadre de la vision royale destinée à positionner le Maroc en tant que hub biotechnologique incontournable en Afrique et dans le monde, capable d’assurer les besoins sanitaires du Continent à court et à long terme, en y intégrant la recherche pharmaceutique, le développement clinique, la fabrication et la commercialisation de produits biopharmaceutiques de grande nécessité.

Elle doit mobiliser à terme un investissement d’environ 400 à 500 millions d’euros.

Ce projet consiste en la mise en place d’une usine de fabrication et de mise en seringue de vaccins, disposant de 3 lignes industrielles dont la capacité combinée de production atteindra 116 millions d’unités en 2024. Ces lignes seront dédiées à la production de seringues pré-remplies, de flacons de liquides et de flacons lyophilisés. L’investissement projeté est d’environ 200 millions d’euros, et le lancement de la production des lots d’essais est prévu le 30 juillet 2022.

Fruit d’un partenariat public-privé, notamment l’accompagnement d’un des leaders mondiaux de la biotechnologie et de l’industrie du « Fill & Finish », la société suédoise Recipharm, ce projet permettra d’assurer l’autosuffisance du Royaume en matière de vaccins et de faire du pays une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du Continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish ».

Baptisée « SENSYO Pharmatech », l’unité industrielle, la plus grande plateforme par capacité de Fill & Finish de vaccins en Afrique, sera à terme amenée à devenir l’une des 5 premières au monde. Ce projet d’envergure vise, à moyen terme (2022-2025), le transfert du remplissage aseptique et de la fabrication de substance active de plus de 20 vaccins et produits bio-thérapeutiques, incluant 3 vaccins anti Covid-19, en moins de 3 ans au Maroc, couvrant plus de 70% des besoins du Royaume et plus de 60% de ceux du Continent.

Il est prévu dans ce cadre le transfert vers le Maroc de plateformes biotechnologiques avancées, incluant la recherche clinique, le développement et la production de thérapies cellulaires et géniques, cellules souches, et de technologies de pointe de diagnostic in vitro.

Le projet ambitionne, à long terme (2023-2030), la création d’un Pôle africain d’innovation biopharmaceutique et vaccinale au Maroc reconnu mondialement et ce, dans le cadre d’un partenariat entre des acteurs majeurs internationaux dans les domaines de recherche et de développement de technologies de pointe dans les vaccins et produits bio-thérapeutiques et toutes les institutions marocaines de tutelle.

Un transfert de savoir-faire massif et en continu est prévu à ce titre pour positionner le Royaume dans les 5 années à venir en tant que locomotive du Continent en recherche, développement et production de produits biopharmaceutiques de pointe.

Aujourd’hui, le Maroc produit plus de 3 millions de doses localement par mois. La capacité de production augmentera à environ 5 millions de doses à partir du mois de février 2022 et à plus de 20 millions de doses par mois à fin 2022. A partir de 2025, le Maroc sera en capacité de produire plus de 2 milliards de doses de vaccins.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

La situation des PME, la transformation numérique et la qualification de la sélection marocaine de football pour les quarts de finale de la CAN 2021 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la situation des PME, écrit que les pouvoirs publics ont, de tout temps, multiplié les tentatives, les programmes et les dispositifs pour les aider à démarrer, à se développer, pour les préserver et parfois aussi pour les sauver, mais que toutes ces actions d’accompagnement « s’arrêtent de produire des effets une fois passés la conjoncture ou le contexte pour lesquelles elles ont été destinées ».

Le chef d’entreprise, lui, demeure confronté en permanence aux nombreux autres défis du quotidien avec pour seule préoccupation d’assurer la survie et la pérennité de son activité et des emplois, estime la publication.

Si aujourd’hui, il y a nécessité de muscler la PME marocaine, l’enjeu ne peut pas être réduit aux seuls aspects financiers, d’autant plus que les PME ont aussi et surtout besoin d’un accompagnement rapproché au quotidien, de bénéficier d’expertises, de formation, d’aide au développement de ses capacités et de ses ressources humaines, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la transformation numérique, écrit que certes, de nombreuses entreprises ont déjà “pris le train”, des services publics aussi, mais qu' »il y a encore de gros trous dans les chaînes ».

Le retard de digitalisation fait perdre au Maroc des points non seulement dans les classements internationaux, mais aussi en termes d’augmentation de la productivité et de la compétitivité de l’économie, relève le quotidien, qui se fait l’écho du rapport du CESE.

Dans l’administration, moins du quart des services sont complètement dématérialisés, ce qui fait perdre à chaque citoyen en moyenne annuelle 50 heures et à chaque entreprise 200 heures! estime-t-il, soulignant que “la fracture numérique est grande et coûte très cher”.

+L’Opinion+, qui revient sur la qualification des Lions de l’Atlas pour les quarts de finale de la CAN 2021, après leur victoire contre le Malawi en 8e de finale, écrit que la sélection nationale était « sur le point de battre un autre sinistre record, celui de ne pas atteindre le tour des quarts depuis 18 ans ».

En effet, depuis l’épopée de Badou Zaki et son équipe « incognito » qui a atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Tunisie, le Onze national a toujours raté le rendez-vous des quarts, souligne le journal.

Même lorsque les Lions de l’Atlas partirent favoris lors de la CAN 2019, ils furent éjectés en 8èmes de finale contre toute attente, par la modeste formation du Bénin, qui participait pour la première fois à la compétition, relève-t-il, évoquant “un épisode tragique” pour le public marocain, qui misait gros sur son équipe nationale.

Même son de cloche du côté d’Al Bayane qui titre “Le cauchemar béninois n’a pas eu lieu !”.

A la veille de ce match des huitièmes de finale de la CAN, “on craignait fort” que le “spectre du cauchemar” contre le Bénin, à la même phase de la compétition en 2019, ne se reproduise encore une fois, note-t-il.

Il importe maintenant de reconnaître qu’en dépit de cette victoire “euphorique” contre la sélection du Malawi, le jeu de l’équipe nationale “ne convainc toujours pas !”, estime-t-il, évoquant “beaucoup de déchets” aussi bien dans la ligne médiane que dans celle de l’offensive.

Le Maroc condamne toutes les formes d’ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays du Golfe

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi par visioconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), Nayef Falah Al-Hajraf.Lors de cette entrevue, le ministre marocain a fait part des remerciements et de la considération du Maroc au CCG et aux pays frères du Golfe pour leur position solidaire et constante avec le Royaume, telle qu’exprimée dans la déclaration finale ayant sanctionné les travaux de la 42ème session du Conseil suprême du CCG, tenue le 14 décembre dernier à Ryad, et réaffirmant les positions constantes du Conseil en faveur de la marocanité du Sahara et son soutien immuable à l’intégrité territoriale du Royaume.

De son côté, le Secrétaire général du CCG a réaffirmé la position constante du Conseil en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son unité territoriale, considérant qu’aucune solution à ce conflit régional artificiel n’est envisageable hors du cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale.

M. Al-Hajraf s’est également félicité des positions solidaires du Royaume avec les pays du CCG et leurs causes nationales, ainsi que du niveau distingué des relations de partenariat liant les deux parties, soulignant la ferme détermination du CCG à consolider davantage ces relations.

S’agissant du renforcement du partenariat entre les deux parties, M. Bourita a réaffirmé la disposition du Royaume à continuer à œuvrer avec le Secrétariat général du CCG et les pays du Golfe pour jeter les bases d’une nouvelle étape de coopération qualitative, visant à consacrer un cadre de partenariat renouvelé et favorable au renforcement des relations politiques, économiques, commerciales et humaines, en concrétisation de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI contenue dans le Discours Royal devant le Sommet Maroc-Pays du Golfe, tenu le 20 avril 2016 à Ryad.

Le ministre s’est félicité des dénominateurs communs et de la solidarité constante que partagent le Maroc et les pays du CCG, réitérant à ce propos la condamnation par le Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, de la poursuite des attaques des milices houthies et des parties qui les soutiennent contre les installations civiles et économiques en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.

Il a, en outre, réitéré le rejet du Maroc et sa condamnation de toutes les formes d’ingérence iranienne flagrantes dans les affaires intérieures des pays du Golfe, particulièrement dans le Royaume frère de Bahreïn, rappelant que le Maroc, comme l’a souligné le Roi lors du Sommet Maroc-Pays du Golfe tenu le 20 avril 2016 à Ryad, « a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe sont indissociables de la sécurité du Maroc », au vu de la communauté du destin et de la convergence des points de vue sur les différentes questions d’intérêt commun.

Le communiqué précise que M. Bourita a adressé une invitation au Secrétaire général du CCG pour effectuer une visite de travail au Maroc, dont la date sera fixée ultérieurement.

CAN 2021 : Maroc-Egypte en quart de finale, un choc entre grosses cylindrées

Vainqueur aux tirs aux buts face à la Côte d’Ivoire (5-4), l’Egypte affrontera le Maroc en quart de finale dimanche 30 janvier à 17h00 au stade Ahmado Ahidjo à Yaoundé. Un remake du quart de finale 2017 au Gabon. Les Lions de l’Atlas qui se sont inclinés à l’époque sur le score de (1-0) devront prendre leur revanche et filer en demi-finale, rapporte mercredi le quotidien marocain °+Le Matin+.Au terme d’un match cadenassé où les défenseurs ont pris le meilleur sur les attaquants (0-0) à la fin du temps réglementaire et les prolongations, l’Egypte et la Côte d’Ivoire se sont départagés au terme de la loterie des tirs aux buts. Et à ce jeu, c’est l’Egypte qui a eu le dernier mot en s’imposant sur le score de (5-4). 

Le défenseur ivoirien de Manchester United Eric Bailly a raté son tir en ouvrant la porte des quarts de finale aux égyptiens qui ont transformés leurs cinq tirs.

Les Lions de l’Atlas seront donc opposés aux Pharaons dimanche prochain dans un match 100% arabe. Ce quart de finale est le remake du match entre les deux équipes au même stade de la compétition en 2017 en Egypte. Un match qui s’est soldé par la défaite des Lions de l’Atlas sur le score de (1-0), rappelle le journal.

Diplomatie, gouvernance et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la carte consulaire du Maroc, la gestion des déchets et la qualification du Maroc aux quarts de finale de la CAN-2021 au Cameroun.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné la nécessité de revoir la carte consulaire du Royaume en vue de rapprocher les prestations de la communauté marocaine établie à l’étranger.

Le Royaume dispose à ce jour de 56 consulats, avec l’ouverture durant les trois dernières années de trois consulats à Napoli, à Murcia et à Toronto, a fait savoir Bourita dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants, ajoutant que l’objectif n’est pas d’ouvrir davantage de consulats, mais plutôt de revoir la carte consulaire pour accompagner les Marocains du monde.

Le ministre a, dans ce sens, évoqué l’éventualité de revoir les représentations consulaires dans la banlieue de Paris, à Galice (Espagne), au nord de l’Italie et dans les pays du Golfe et en Afrique en vue de rapprocher les consulats des Marocains résidant à l’étranger, précisant que l’amélioration de la qualité des prestations consulaires porte sur 4 axes, à savoir l’amélioration des conditions d’accueil, la digitalisation et l’amélioration du rendement consulaire, les services et les actions sociales de proximité.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a indiqué, lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, que le volume des investissements du Maroc dans la gestion des déchets ménagers s’élevait, à fin 2021, à environ 21 milliards de dirhams, auquel le ministère a contribué à hauteur de 3 milliards de DH.

Afin de remédier aux problèmes environnementaux liés à la gestion des déchets et accompagner les collectivités locales à cet égard, un programme national de gestion des déchets ménagers a été lancé, en partenariat entre le ministère de l’Intérieur et le département du développement durable, dans le but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et à la réduction des effets négatifs sur l’environnement, souligne la publication.

Côté sport, +Le Matin+ écrit qu’au lendemain de la victoire sur le Malawi (2-1) et la qualification des Lions de l’Atlas en quarts de finale de la CAN, l’optimisme est de mise au Maroc. Les supporters saluent l’esprit conquérant des joueurs qui se sont battus comme des guerriers. Cet état d’esprit qu’on n’avait pas l’habitude de voir est comme une onde positive annonciatrices de bonnes soirées. Même le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est déterminé à aller jusqu’au bout du tournoi.

Il y a des signes qui ne trompent pas. Les Lions de l’Atlas ont affiché une solidarité, de la détermination, de la concentration et de l’abnégation tout au long du match face au Malawi. Menés au score dès la 7e minute, les hommes de Vahid n’ont jamais douté. Les images de Nayef Aguered encourageant ses partenaires traduit la bonne ambiance qui existe dans ce groupe, se réjouit le quotidien.

Au fil des minutes, l’équipe nationale a réussi à monter en puissance et a asphyxié son adversaire du jour. Elle a réussi à renverser le score. A une époque, cela serait impossible. Le doute et la nervosité se seraient installés chez les joueurs. Mais, c’est le contraire qui s’est produit mardi face au Malawi.

CAN-2021: le Maroc bat le Malawi et se qualifie pour les quarts de finale

La sélection marocaine de football s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après sa victoire face au Malawi sur le score de 2 buts à 1 (mi-temps 1-1), mardi soir au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en huitièmes de finale.L’équipe du Malawi a ouvert le score dès la 7e minute par Gabadinho Mhango, alors que Youssef En-Nesyri (45+2e) et Achraf Hakimi (70e) ont marqué les deux buts des Lions de l’Atlas.

En quart de finale, le Maroc retrouvera le vainqueur du huitième de finale qui opposera, mercredi, l’Egypte à la Côte d’Ivoire.

Maroc : L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains

L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains dans les régions d’Agadir, Tan Tan, Mahbès, Taroudant, Kénitra et Ben Guérir, a annoncé mardi un communiqué de l’état-major général des Forces Armées Royales marocaines (FAR).C’est dans ce cadre qu’une réunion de planification principale de l’exercice African Lion 2022, se déroule, du 24 au 28 janvier, avec la participation des représentants de plusieurs pays dont le Royaume du Maroc et les Etats-Unis, précise la même source.

L’objectif de cette réunion est d’arrêter les modalités d’exécution des différentes activités de l’exercice African Lion 2022 qui engloberont, en plus des formations portant sur les volets de plusieurs domaines opérationnels, les entraînements sur les opérations de lutte contre les groupes terroristes, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), indique le communiqué.

L’exercice African Lion 2022 vise le développement de l’interopérabilité technique et procédurale entre les FAR et les forces des pays participants ainsi que l’entraînement sur la planification et la conduite des opérations interarmées dans un cadre multinational, conclut la même source.

Santé et législatif au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie de covid-19 et le retrait de certains projets de loi du parlement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’au Maroc, au début de la pandémie en 2020, la prise de décisions par les politiques était naturellement assujettie à l’avis des scientifiques qui étaient les seules habilités à diagnostiquer précisément la gravité d’une situation sur le plan sanitaire et à donner les recommandations y compris aux politiques.

Aujourd’hui, la vague d’Omicron étant bien installée et même sur le point de décliner après l’atteinte du pic, les décisions de fermeture, entre autres, prises par le Maroc sur avis médical « ont probablement permis d’éviter une vague qui aurait été plus violente », estime le quotidien.

Et bien que dans ses dernières recommandations, l’OMS a incité les pays à assouplir leurs dispositifs en raison du peu de danger que représente ce variant, la décision en pareilles circonstances est d’abord scientifique, avant d’être politique, pense-t-il, soulignant que “la balle est dans le camp des membres du Comité scientifique marocain”.

De son côté, +Al Bayane+ estime que le gouvernement « semble tergiverser encore » sur l’ouverture des frontières et renvoie la balle dans le camp de la commission scientifique, dont un membre vient de décliner toute responsabilité sur ce sujet en affirmant clairement que la mission du comité est strictement consultative.

La publication reproche au gouvernement un manque de « courage » et d’intensité pour rouvrir les frontières, à l’instar de nombreux pays qui ont libéré les flux aériens quoique le nombre de cas de contamination et le taux de létalité soient encore plus préoccupants.

Ces pays n’ont jamais été aventureux envers leurs populations, mais prennent toutes les dispositions nécessaires pour les protéger sur le plan purement sanitaire, tout étant également soucieux de la situation globale de leur pays respectifs en matière d’impact économique, explique-t-il.

La fermeture des frontières ne fait, en fait, que perdre les opportunités qui se présentent à nous surtout sur le plan des échanges commerciaux ou encore du secteur du tourisme et ses activités parallèles qui en pâtissent énormément, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde le débat sur le retrait par le gouvernement de certains projets de loi du parlement, indique que certes le gouvernement n’enfreint pas les règles sur le plan juridique, puisqu’il a la latitude de retirer tout projet de loi qu’il souhaite tant qu’il n’a pas encore été voté, mais sur le plan politique, « les choses vont autrement ».

En effet, et là où le bât blesse, c’est que les retraits des projets de loi ne sont accompagnés d’aucune explication, ni à l’égard de l’opposition qui est montée au créneau, ni en direction de l’opinion publique qui s’interroge sur ce qui arrive, déplore le journal

Cette absence de communication du gouvernement autour de ses actions peut lui jouer de mauvais tours et ainsi donner libre cours aux rumeurs et approximations de toutes sortes, avertit-il.

Maroc: L’ouverture des frontières demeure liée garantie des conditions nécessaires (ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères a indiqué, lundi à Rabat, que l’ouverture des frontières est importante mais demeure liée à la garantie des conditions nécessaires, à même de préserver la santé des visiteurs et des citoyens marocains, affirmant que chaque pays adopte ses propres mesures selon sa situation épidémiologique. »Le but est clair, à savoir l’ouverture des frontières, mais avec la garantie des conditions pour préserver la santé aussi bien des visiteurs que des Marocains », a insisté le ministre lors de la séance consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants.

Le ministre a fait remarquer que la question d’ouverture des frontières est actuellement en cours de discussion, relevant que « le Maroc surveille le développement de la situation épidémiologique dans les pays ayant ouvert leurs frontières et décidera de ce qui pourra être entrepris ».

En dépit de l’importance de la question de l’ouverture des frontières, il est également important de continuer à surveiller le développement de la situation pandémique, a-t-il conclu.

Maroc/Covid : La semaine dernière marque le pic des contaminations (responsable sanitaire)

Le pic des contaminations a été « très probablement » atteint la semaine du 17 au 23 janvier, a estimé, lundi, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, M. Mouad Merabet.Selon le responsable sanitaire, « le pic des contaminations à priori atteint sauf surprise; Omicron est moins grave mais pas non grave ». Il a, par ailleurs, averti que ce pic sera suivi d’une augmentation de la Covidose grave et des décès malheureusement : « au moins deux semaines difficiles nous attendent en termes de cas sévères, critiques et de mortalité », a-t-il dit.

Le taux de positivité au niveau national stagne pour la deuxième semaine consécutive à 24,4%, une diminution ayant été observée dans les régions de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi et Souss-Massa, a-t-il relevé.

Le taux de reproduction du virus est de 0,98, a-t-il fait noter, précisant que cet indicateur était supérieur à 1 depuis le 21 novembre 2021, soit 62 jours, alors que les nouveaux cas n’ont augmenté que de 7%.

Ainsi, le niveau de transmission du COVID-19 est élevé sur l’ensemble du territoire national et toutes les régions sont au « niveau rouge », selon M. Merabet, qui a relevé que la région de Casablanca-Settat passe cette semaine du niveau très élevé au niveau élevé.

Le risque d’attraper la maladie est élevé, a-t-il mis en garde, appelant tout un chacun à faire attention et à porter le masque en continu, à veiller à l’hygiène des mains, à éviter les rassemblements et à respecter la distance de sécurité avec les autres.

Economie, hydrique et sport au menu des quotidiens marocains

La problématique du retard de paiement, la réforme des retraites, la gestion des ressources en eau et le match barrage pour le Mondial Qatar-2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui revient sur la problématique du retard de paiement, écrit que le virus des retards de paiement touche toutes les entreprises et, dans la conjoncture actuelle, contribue largement à en achever des milliers.

Il y a un projet de loi, pour que le fisc punisse par des pénalités le mauvais payeur qui se sera lui-même dénoncé dans une déclaration annuelle, mais rien pour celui qui aura subi le préjudice, relève le quotidien.

Il espère que cette loi sera “plus applicable que la précédente”, qui laissait l’obligation au fournisseur de “se faire justice lui-même” par des intérêts de retard.

Abordant la réforme des retraites, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que le dossier de la retraite ait par excellence le type de réformes évitées par les politiques pour leur « impopularité », le gouvernement Akhannouch « semble visiblement déterminé » à la mettre en œuvre avec “tout le courage politique” qu’elle suppose.

Malgré la « dégradation alarmante » du rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités, “peu d’actions” ont été prises pour résoudre radicalement le problème, à l’exception des réformes paramétriques, qui ne font que repousser l’échéance fatale du déficit, prévue en 2028, déplore le journal.

Cette dégradation s’est pourtant déroulée sur une longue période et au vu et au su de tous les intervenants et acteurs concernés qu’ils soient des responsables publics ou des gestionnaires de régimes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la gestion des ressources en eau, écrit que face aux aléas du changement climatique, à la baisse des précipitations ou encore à l’augmentation attendue des besoins nationaux en eau, une « nouvelle gestion intégrée » de l’eau a été adoptée tant au niveau des producteurs que des consommateurs.

Le Royaume devra ainsi mener bataille sur deux fronts pour s’assurer une gestion efficiente et résiliente de ses ressources hydriques, d’un côté pour éviter une pénurie dans les régions les plus exposées au stress hydrique, et, de l’autre, pour démarrer une nouvelle stratégie capable d’assurer un accès équitable à l’eau à moyen et long termes, explique la publication.

Une vision qui ne devra pas se limiter seulement aux besoins agricoles et domestiques, mais qui devra également intégrer la montée en régime programmée de l’industrie nationale dont plusieurs segments nécessitent des quantités importantes d’eau dans leurs process de production, ajoute-t-il.

Au registre sportif, +Assabah+ écrit que le Maroc connaît son adversaire pour les barrages qualificatifs en Coupe du monde 2022, qui aura lieu au Qatar. Il s’agit de la République démocratique du Congo. Une équipe qui était jusqu’ici qualifiée de petit poucet des dix nations africaines encore en lice pour la qualification au Mondial. La RDC n’est même pas qualifiée pour la Coupe d’Afrique des nations qui a lieu actuellement au Cameroun.

Et pourtant, l’heure est tout sauf à la satisfaction, tant cette équipe a souvent mis à mal les Lions de l’Atlas par le passé, rapporte le journal.

Au niveau des confrontations entre les deux nations, la différence est minime. Sur treize rencontres ayant opposé le Maroc à la RDC, le Maroc l’a emporté à quatre reprises tandis que la RDC a gagné trois matchs. Six matchs se sont en revanche terminés sur un score nul, détaillent nos confrères arabophones.

Tout le monde se souvient aussi du fameux match de 1974, qualificatif pour la Coupe du monde de la même année qui se déroulait en Allemagne. Le Zaïre avait alors battu le Maroc au match aller sur un score de trois buts à zéro lors d’une rencontre qui avait été entachée par un scandale arbitral ainsi que par des scènes antisportives, rappelle le quotidien.

Maroc/e-commerce: 20,7 millions d’opérations pour 7,7 milliards DH en 2021

Les sites marchands et sites des facturiers affiliés au Centre monétique interbancaire (CMI) au Maroc ont réalisé, durant l’année 2021, 20,7 millions d’opérations de paiement en ligne via cartes bancaires, marocaines et étrangères, pour un montant global de 7,7 milliards de dirhams (1 euro= 10,5 DH).Ainsi, l’activité ressort en progression de +45% en nombre et +28,1% en montant par rapport à l’année 2020, indique le CMI qui vient de rendre public son rapport sur l’activité monétique marocaine au titre de l’année 2021.

L’activité des paiements en ligne des cartes marocaines a progressé de +44,5% en nombre d’opérations à 19,9 millions de transactions et de +27,1% en montant à 7,3 milliards DH durant l’année écoulée, précise la même source. S’agissant de l’activité des paiements en ligne des cartes étrangères, elle a progressé de +57,7% en nombre d’opérations, passant à 794 milles transactions et de +47,4% en montant à 447,1 millions de dirhams (MDH), fait savoir le CMI, notant, dans ce sens, que l’activité reste très fortement dominée par les cartes marocaines à hauteur de 96,2% en nombre de transactions et de 94,2% en montant.

Le rapport fait, en outre, ressortir que les commerçants et eMarchands affiliés au CMI ont enregistré 111,9 millions d’opérations de paiement, par cartes bancaires marocaines et étrangères, pour un montant global de 46 milliards DH, en progression de 32,1% en nombre d’opérations et de 24,8% en montant.

En termes de volume, les paiements par cartes bancaire marocaines et étrangères se répartissent sur la grande distribution (25,2%), l’habillement (10,6%), les hôtels (7,2%), les stations (7%), les restaurants (6,2%), les meubles et articles électroménagers (5,6%), la santé (5,4%) et autres secteurs (32,6%).

Mondial-2022: Le match Maroc-RD Congo « sera du 50-50 » (coach marocain)

Le Maroc affrontera en mars prochain la République démocratique du Congo (RDC) en match barrage qualificatif pour la Coupe du Monde de football (Qatar-2022), à l’issue du tirage au sort effectué, samedi à Douala au Cameroun, en marge de la CAN-2021. Après ce tirage, le sélectionneur marocain, Vahid Halilhodžić, a affirmé que le match des Lions de l’Atlas contre la RDC « sera du 50-50 entre les deux sélections ». »On vient de connaître notre adversaire pour les barrages (du Mondial). Je peux dire que ce match, c’est du 50-50″, a-t-il dit dans une déclaration rapportée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

« Le tirage aurait pu être pire, car il y a d’autres équipes très fortes », a relevé Halilhodžić, notant qu’en ce moment, il est plus préoccupé par la préparation du match contre le Malawi, comptant pour les huitièmes de finale de la 33e Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021).

Il a aussi fait savoir qu’il réfléchira au match barrage après la CAN, ajoutant qu' »on a le temps pour bien le préparer ».