Congo : Denis Sassou-N’Guesso sacré «empereur»

Guinée, ont honoré du surnom d’«empereur» du continent l’homme fort de Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, au pouvoir depuis trente-sept ans.

Un hommage inattendu, mais qui s’explique peut-être par la victoire du natif d’Edou, pour un troisième mandat en mars 2021.

En décembre 2019, Denis Sassou-N’Guesso a été désigné candidat à la présidentielle de 2021 à l’issue du congrès du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir).

Denis Sassou N’Guesso (77 ans) qui ne s’est pas encore prononcé, a été désigné encore candidat à la présidentielle de mars 2021, jeudi 10 décembre 2020 à Brazzaville par les partis membres de son regroupement politique.

La majorité présidentielle pense que, « de tous ses chefs, c’est le président Sassou N’Guesso qui réunit tous les atouts », a expliqué à la presse Pierre Moussa, président intérimaire de la majorité présidentielle, également secrétaire général du PCT.

«Nous nous battrons vaillamment avec courage pour convaincre le Président de la majorité pour qu’il accepte les implorations et les exhortations de sa base politique », a-t-il ajouté.

Président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992, il est, depuis 1997, revenu au pouvoir par une intervention des forces armées angolaises après avoir renversé le Président élu Pascal Lissouba dans les premiers mois de la guerre civile du Congo.

Il est actuellement l’un des plus anciens dirigeants en place dans le monde, cumulant 37 années de pouvoir.

KKB se dit « disposé à aller au front » pour la réconciliation en Côte d’Ivoire

Le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », se dit « disposé à aller au front » pour une cohésion sociale retrouvée en Côte d’Ivoire.

« Je suis disposé à aller au front pour aider la Côte d’Ivoire à retrouver la bonne ambiance », a déclaré M. Kouadio Konan Bertin, en marge de la reprise du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile.  

M. Bertin Kouadio envisage de « semer l’amour dans le coeur de chaque Ivoirien » afin que tombent les barrières de méfiance entre les populations exacerbées lors des récentes violences électorales.  

« Nous devons apprendre à revivre ensemble, en parfaite symbiose comme par le passé », a-t-il estimé, avant d’ajouter « d’ici la fin de la semaine, nous allons dire aux Ivoiriens de bonnes choses », sans autre précision.  

Nommé le 15 décembre 2020, KKB, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a  été suspendu lors de la période électorale en vue de la présidentielle du 31 octobre 2020, par sa formation politique pour « indiscipline ».

Il annonce qu’à son premier Conseil des ministres de mercredi prochain, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, lui précisera sa « feuille de route ».

Manifestation à Abidjan d’agents de santé suite au non-paiement de primes Covid-19

Des agents de santé du Centre Covid-19 de Yopougon, une commune populaire située dans l’Ouest d’Abidjan, ont manifesté bruyamment lundi suite au non-paiement de leurs primes Covid-19.« La prime prend un peu de retard » en raison d’un processus mis en place, mais « je crois qu’il y a eu un problème sur les noms et les signatures » dans des dossiers, a expliqué à APA M. Salif Sanogo, conseiller du ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Selon M. Sanogo, ces agents « revendiquent sept mois d’arriérés de primes Covid-19 ». Toutefois, certaines catégories du corps médical ont perçu ces primes, mais « d’ici la semaine prochaine ce sera une histoire derrière nous ».

Certains, insistera-t-il, ont commencé à être payés depuis la semaine dernière. Les dossiers sont traités par la Banque mondiale qui fait les paiements, mais l’institution a indiqué qu’ « il y avait une incohérence ».

De ce fait, ils ont « rejeté » les dossiers pour qu’ils soient profilés et ils sont repartis la semaine dernière. Depuis jeudi dernier, c’est en traitement et sous peu, les paiements pourront se faire, voire avant la fin de l’année 2020.

« Dans les jours à venir ou d’ici la fin de l’année, ça va se faire », a rassuré le conseiller du ministre, qui a noté que « le dialogue a prévalu » lors des échanges avec les agents mécontents qui ont « accepté de lever le mot d’ordre de grève ».  

Cette prime était octroyée par le passé aux agents de l’Institut national de l’hygiène publique, du SAMU (Service d’aide médicale d’urgence) et des maladies infectieuses tropicales de Treichville. Mais, suite à un plaidoyer du ministre Aka Aouélé, le gouvernement a étendu cette prime à tous les agents des sites sanitaires Covid-19.

Sur les sites sanitaires Covid-19, travaillent des infirmiers, des sages-femmes et des contractuels.

Le point de la situation de la Covid-19 au 20 décembre 2020 indiquait 28 nouveaux cas sur 1 930 échantillons prélevés soit 1,4% de cas positifs, 27 guéris et zéro décès. Le pays comptait 21 918 cas confirmés dont 21 478 personnes guéries, 133 décès et 306 cas actifs.

 

Reprise du dialogue politique ivoirien en présence du PDCI, EDS et du FPI

Le dialogue entre le gouvernement ivoirien, la société civile et les partis de l’opposition et groupements politiques, a repris lundi à la Primature, en présence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), de EDS et du Front populaire ivoirien (FPI).

La session de ce dialogue a été ouverte par le Premier ministre, Hamed Bakayoko, avec à l’agenda, les réglages de modalités et de fonctionnement des Commissions électorales indépendantes (CEI) locales, en vue des prochaines législatives. 

M. Hamed Bakayoko s’est dit « heureux de procéder, ce lundi 21 décembre 2020, à l’ouverture du dialogue politique entre le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile ». 

Dans son adresse à la Nation, à l’occasion de sa prestation de serment, le président Alassane Ouattara avait instruit le gouvernement à l’effet de reprendre les discussions avec les partis politiques pour mettre en œuvre les recommandations de la Cedeao relatives à la CEI.  

Et ce, dans la perspective de la tenu des élections législatives, prévue dans le courant du premier trimestre 2021 afin d’être en conformité avec le calendrier de la mise en place des institutions de la IIIe République de la Côte d’Ivoire. 

« Il s’agit d’identifier les points d’achoppement de la CEI » en vue d’un consensus pour les prochaines joutes électorales selon les recommandations de la Cedeao, a dit M. Hamed Bakayoko. L’opposition, elle, avait au sujet de la CEI, exigé une réforme. 

La Cedeao avait notamment recommandé « l’intégration d’une cinquième personnalité à la CEI centrale au titre de l’opposition, l’octroi d’un poste de vice-président au Pdci dans le bureau de la CEI et la recomposition des CEI locales ».

« Le gouvernement sera attentif à toutes les questions liées aux élections à venir, car il s’agit de relever le défi d’un pays stable et démocratique », a assuré le Premier ministre ivoirien, appelant à des débats francs, « sans arrière calculs pour la paix » et faire avancer le pays.

Niamkey Koffi, le représentant du Pdci, ex-allié au pouvoir, dont le leader était candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, s’est réjoui de cette « rencontre qui appelle à la confiance » pour œuvrer pour un retour à la paix.

Il a relevé « la volonté » du Premier ministre ivoirien de faire en sorte que les préoccupations que l’opposition a toujours exprimé puissent trouver une issue heureuse, pensant pouvoir tirer le meilleur profit de ce cadre. 

Quant à Armand Ouégnin, président de EDS, une organisation dont le référent politique est Laurent Gbagbo, il a également salué cette session qui témoigne d’un « cadre de dialogue inclusif et essentiel ».

« Nous sommes venus dans l’esprit de nous asseoir pour discuter et je pense qu’en discutant, on peut régler tous les problèmes », a -t-il ajouté, relevant que « le gouvernement a donné l’assurance qu’ on peut régler tous les problèmes » par le dialogue.

Le FPI, le parti fondé par Laurent Gbagbo, représenté par Christine Konan, un cadre de la formation, a déclaré « nous sommes d’accord que le dialogue commence aujourd’hui,  parce que par devoir de cohérence,  nous avons toujours voulu le dialogue ».

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), était représenté par son directeur exécutif, Adama Bictogo, qui a salué la reprise du dialogue, une déclinaison du discours de M. Ouattara, lors de sa prestation de serment.

Pour lui, les choses doivent se faire selon la Constitution. En outre, il s’est félicité de ce dialogue qui montre que « les Ivoiriens peuvent résoudre leurs problèmes internes » et n’ont pas besoin d’avoir la communauté internationale pour se parler. 

Il a fait savoir que « dès demain » les acteurs repartiront dans les négociations beaucoup plus en profondeur pour qu’ un tableau de divergence se dégage pour qu’ ils arrivent à une table de convergence en vue des prochaines législatives.

Présidence CAF: présentation à Abidjan de la candidature de l’Ivoirien Jacques Anouma

L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), a présenté lundi à Abidjan sa candidature à l’ensemble de la presse conduite par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Jean Claude Coulibaly en présence de membres du gouvernement.

« Je suis candidat pour restaurer notre maison commune et pour une gestion moderne, responsable et transparente de la CAF », a déclaré M. Jacques Anouma, devant un parterre de personnalités, insistant sur ces trois principes qui guideront ses actions.

M. Anouma a assuré avoir « une vision claire, un projet de développement innovant qui s’intitule: Servir le football africain ». Une fois retenu, après la publication des candidatures, le 12 janvier 2021, il envisage d’en dévoiler le contenu.

Avec une équipe expérimentée, l’ancien président de la FIF promet rendre à la Confédération africaine de football (CAF) son prestige pour donner du lustre au football africain et un rayonnement à l’organisation.

S’il est retenu, le 12 janvier 2021 à l’issue de la publication des candidats, M. Jacques Anouma, devra convaincre les 54 présidents d’organisations africaines de football pour montrer que son projet est « le plus ambitieux, le plus réaliste et le plus viable ». 

Informé de sa candidature, le président ivoirien Alassane Ouattara,  dira-t-il, a « pris les choses en mains. Il en a fait une priorité et le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, en fait une cause nationale ».

« La candidature, aujourd’hui, de notre compatriote Jacques Anouma est portée par Le gouvernement sous l’égide du président de la République qui en a fait une affaire personnelle », a dit le ministre ivoirien des Sports, Paulin Claude Danho.

Cette candidature bénéficie par ailleurs du soutien de toutes les forces vives du pays. Elle a le soutien, entre autres, des hommes et femmes des médias, des mouvements et organisations du monde sportif.  

M. Anouma retient que l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers cette mobilisation, « souhaite voir un Ivoirien à la tête de la CAF, le 12 mars 2021 ». Le ministre des Sports a procédé, il y a quelques jours, à l’installation d’un Comité des sages, conduit par Laurent Dona Fologo. 

« Toute la Côte d’Ivoire entière marque son soutien, sa proximité et sa détermination à faire en sorte qu’il puisse relever le défi », a affirmé M. Danho, avant de lâcher à son endroit « la Côte d’Ivoire sait qu’elle a en vous un fils déterminé, un homme engagé et intègre ».

« Vous bénéficiez de tout notre soutien (…) et avec le soutien de toute l’Afrique sportive, vous serez le prochain président de la Confédération africaine de football (CAF) », a poursuivi le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho.

Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Ally Coulibaly, a fait savoir qu’il s’agit d’une cause nationale qui requiert la contribution de tous, affirmant que « la diplomatie jouera pleinement sa partition » pour que Jacques Anouma soit porté à la tête de la CAF.  

Des étudiants de l’université Houphouët-Boigny d’Abidjan formés sur le projet professionnel

Des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), la plus grande du pays, ont bénéficié vendredi d’une formation sur le projet professionnel, visant à faciliter leur insertion dans le monde du travail.

 Cette formation, organisée par la Chambre de commerce européenne  (Eurocham) et financée par l’Union européenne (UE), a été assurée par l’expert en ressources humaines, Yves Koby. 

Il s’agit de favoriser des rencontres entre les jeunes et des cadres ou dirigeants d’entreprises pour qu’ils échangent sur l’adéquation formation-emploi afin que les étudiants aient conscience de ce qu’ils ont besoin de faire pour bien intégrer le marché du travail, a indiqué Emilie Griffiths, chef du projet. 

Selon Mme Emilie Griffiths, chef de ce projet dénommé « S’investir ensemble », l’on remarque qu' »il y avait pas mal de distance et de différences entre les formations qui sont données en Côte d’Ivoire et la réalité du marché du travail ».

M. Yves Koby a fait savoir que le projet professionnel contient une ambition et un rêve,  mais s’il n’y a pas d’actions qui accompagnent cela on reste à l’idée de projet. 

Tout d’abord dira-t-il, il faut se connaître sois-même. Ensuite, faire un bilan de ses compétences tout en faisant une liste de ses connaissances et de ses aptitudes et aussi de ses activités extra-scolaires. 

Il a conseillé les apprenants à établir les points forts et les points faibles de leur personnalité afin de savoir si leurs ambitions sont en phase avec leurs aptitudes pour réaliser avec efficacité leurs ambitions. 

Toutefois, fera-t-il remarquer, « un projet professionnel n’est pas gravé dans le marbre ». Des opportunités et l’évolution de l’environnement peuvent nous amener à recadrer ses objectifs. 

Citant le penseur Sénèque qui dit qu' »il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où aller », il a souligné qu’il faut engager sa volonté et être réaliste parce que les choses sont dynamiques. 

« Il faut oser pour réaliser son ambition »,a déclaré l’expert, faisant remarquer aux jeunes que « l’avenir, ce n’est pas tant ce que l’on espère, c’est ce que l’on construit ». 

Le consultant a par ailleurs instruit les étudiants sur le curriculum vitae, invitant ces derniers à jouer sur le relationnel et à s’inscrire sur des sites Web d’emploi pour s’offrir des opportunités d’embauche. 

Pour ouvrir la formation au monde de l’entreprise, l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a créé en 2013 un service des stages et de l’insertion professionnelle. 

Le professeur Lassiné Ouattara, chef de service adjoint du service des stages de l’insertion professionnelle à l’Université Félix Houphouet-Boigny, accompagnait ces étudiants pour cette formation. 

Les étudiants bénéficiaires sont issus de l’UFR des sciences juridiques et administrations politiques, et de l’UFR Information communication et arts de l’université Félix Houphouët-Boigny, a-t-il renseigné.  

Depuis 2013, plus de 3.000 étudiants ont été mis en situation de stage, selon M. Ouattara qui a mentionné qu’ils font des stages parfois en alternance ou au sein de certaines structures de l’université. 

Eurocham assure la mise en oeuvre de ce projet dont la troisième composante vise à rapprocher les jeunes du marché de l’emploi afin de favoriser leur employabilité et impliquer le secteur privé à assurer l’adéquation formation-emploi.

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’université Félix Houphouët-Boigny, le 17 décembre 2013, pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formations adaptées aux besoins en compétences des entreprises.   

Plusieurs artistes en vogue dont DJ Kedjevara communient avec 1 000 enfants à Didiévi

Plusieurs artistes en vogue, notamment t DJ Kedjevara, Kerozen et DJ Philo ont fait monter le mercure, dimanche, en égayant les enfants de Didiévi dans une communion parfaite, à l’initiative du maire de Didiévi (centre ivoirien), Brice Kouassi, qui a offert des cadeaux à 1 000 enfants de sa cité et des localités du département, lors d’une cérémonie féerique, selon une note transmise à APA.

Venus de Didiévi commune, des sous-préfectures de Boli, de Molonoublé, de Tié-N’Diékro, de Raviart et de Lomokankro, dans le département de Tiebissou, 1000 enfants, sélectionnés parmi les meilleurs de classes, ont vécu la magie de Noël avec le maire Brice Kouassi. 

Ces enfants ont communié avec les membres du Conseil municipal, dans la cour de la mairie de Didiévi, pendant le traditionnel arbre de Noël, placé sous le signe de la paix, avec pour thème : « Noël de la paix ».

« C’est maintenant qu’il faut construire la paix en Côte d’Ivoire. Si nous voulons une société juste, une société solidaire et une société de paix, c’est maintenant que nous devons commencer à la construire à travers ces enfants », a déclaré M. Brice Kouassi dans une brève allocution, rappelant l’importance de célèbrer la paix avec les enfants à travers Noël. 

La cérémonie s’est tenue en présence du corps préfectoral et des autorités éducatives conduites par Mme Touhou et par M. Baba Kaké, respectivement secrétaire général de la préfecture de Didiévi et le directeur régional de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Yamoussoukro.

Le prix national d’excellence CIE 2020 décerné aux meilleurs élèves de Côte d’Ivoire

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a décerné samedi le Prix national d’excellence CIE 2020 aux meilleurs élèves des niveaux CEPE, BEPC et BAC en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie à Abidjan.Au nombre de neuf, ces élèves qui ont brillamment réussi à leurs examens de fin de cycle primaire, secondaire et technique (Cepe, Bepc, BAC A, BAC B, BAC C, BAC D, BAC E, BAC F et BAC G), ont reçu chacun une enveloppe, une médaille d’honneur et des kits de la société.

Cette année, le montant des enveloppes octroyées a été doublé par Eranove, un groupe dont l’une des filiales est la CIE. Ainsi, les élèves lauréats des différentes séries du BAC ont eu 1 million de Fcfa contre 500 000 Fcfa pour celui du BEPC et 400 000 Fcfa pour celui du CEPE.

La cérémonie s’est déroulée sous le haut parrainage de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, en présence de parents d’élèves et des partenaires au développement.

Le représentant de la ministre de l’Éducation nationale, Sah Hassane, a salué dans un discours, cette « fête de l’excellence », qui favorise l’éclosion du mérite et montre aux générations à venir la voie à suivre.

Il a exhorté les élèves lauréats à se montrer digne de ce nouveau statut tout en gardant la flamme de l’excellence et la constance dans leurs efforts et performances académiques dans la poursuite de leur cursus.

Selon le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, l’excellence est une valeur que l’entreprise, à travers cette distinction, célèbre aux fins d’insuffler une énergie dans le développement de la Côte d’Ivoire. 

« Nous pensons que ces talents peuvent avoir toute leur place au sein du groupe » en leur permettant d’avoir des opportunités d’emploi, a soutenu M. Bakayoko, ajoutant que plusieurs lauréats sont aujourd’hui à l’étranger et l’entreprise fera dès cette année un suivi de leur parcours.

Il a, outre ces neuf élèves lauréats distingués, salué les 76 autres qui ont été primés dans les 14 directions régionales du pays, assurant que la société se rapproche des régions pour encourager et promouvoir l’excellence en milieu scolaire.

Après avoir reçu son prix, Jean-Elie Douosson Gnonswah, titulaire d’un BAC E, s’est dit « très ému parce que ça n’a pas été facile avec la pandémie de Covid-19 » qui a perturbé les cours en présentiel. Il envisage de s’intéresser à l’ingénierie électronique.

Pour sa part, Agnero-Dreesen Mehley Nahally, BAC A (lettres et philosophie), admet que « c’était vraiment difficile, mais on a relevé le défi », encouragent les autres élèves à faire comme eux, car « ça fait chaud au cœur de voir ses efforts récompensés ».

Parmi les élèves lauréats, figurent également Rayan Tchetche (BAC F), Diallo Sarah Lopez Jennifer (BAC G), Junior Djedja Beugré, 14 ans, (CEPE; 169,06 points obtenus sur 170), Maelys Koffi (Bepc), Ruth Kanga (BAC B), Régis Adopo (BAC C) et Offia Akissi (BAC D). 

Cinq élèves notamment admis à l’école polytechnique de France ont,  à l’occasion de cette célébration des élèves lauréats, reçu chacun la somme de 1 million de Fcfa pour les accompagner dans leurs études. 

Presse numérique: l’Ivoirien Jonas Baikeh remporte le Prix Dan Moussa 2020 pour la promotion de la paix

Le journaliste ivoirien Jonas Baikeh a remporté, samedi soir, la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO) organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Le lauréat du Prix Alfred Dan Moussa, Jonas Baikeh, journaliste à l’infodrome.ci, qui a obtenu une moyenne de 15,33 sur 20, a remporté l’édition 2020. Il a reçu un ordinateur portable avec une somme de 700.000 Fcfa et un trophée.

Il est suivi de Fofana Anzoumana, deuxième lauréat, qui a gagné un ordinateur portable et le montant de 300.000 Fcfa. Ce web journaliste, intervenant à woroba.net, a obtenu une moyenne de 11,5 sur 20.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, institué en 2008, vise notamment à amener les journalistes à des actes éditoriaux qui poussent à tourner le dos à la violence et à favoriser la cohésion.  

Quant au Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, institué en 2016, il a pour but d’encourager des promoteurs à asseoir des sociétés légalement constituées, viables, qui innovent et épousent l’ère des nouvelles technologies.

Le Prix Samba Koné pour l’édition 2020 n’a pas été attribué, a fait savoir la présidente du jury,  Marceline Gneproust. Elle a indiqué que les entreprises visitées ne remplissaient pas tous les standards de cet Award.

Expliquant les raisons, M. Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur) a déclaré que le jury, certes, travaille sur ses critères propres, mais ces critères doivent répondre favorablement à ceux de l’ANP sur plan éditorial et de la structure de l’entreprise. 

Cependant, sur les quatre médias en ligne nominés pour le Prix Samba Koné, notamment IvoireHandicapTV.net et Woroba.net ont reçu un ordinateur portable chacun, en guise d’encouragement à mieux se projeter en termes de structuration.

« Je suis très ému, très heureux de remporter un prix dédié à la promotion de la paix », a lâché M. Jonas Baikeh. Dans le cadre des récentes violences électorales liées à la présidentielle, il s’était rendu à Daoukro (Centre-Est) et à Toumodi (Centre) pour produire un reportage vidéo sur les heurts.

Le directeur de Cabinet du ministre de la Communication et des médias, Jean Martial Adou, représentant le ministre, a salué ces prix qui viennent « confirmer » que la presse en ligne, dans l’écosystème, est engagée à respecter la règle de l’éthique et de la déontologie.

Il a en outre salué l’initiative du REPPRELCI visant à lutter contre les fake news, des informations fausses diffusées sur le web, avant d’ajouter que le ministère de la Communication et des médias l’accompagnera dans la mesure du possible le secteur. 

Selon M. Lassina Sermé, ces deux prix portant les noms de ces deux icônes de la presse en Côte d’Ivoire, ont pour but de « pérenniser » leurs valeurs et riches expériences, invitant les jeunes générations à s’inspirer de d’eux.  

Le vice-président de Huawei, en charge des relations publiques en Afrique subsaharienne, Loïse Tamalgo, au nom des partenaires et soutiens du REPPRELCI pour cette édition, notamment la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) et le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables Abdourahmane Cissé, le styliste Melaine Koffi, a fait observer que la presse en ligne se positionne comme le leader de l’information de demain.

La presse écrite se numérise, dira-t-il, et « bientôt avec l’intelligence artificielle et les bots, la presse audio-visuelle va également emprunter le pas » dans l’élan de cette digitalisation.

« Aujourd’hui 535 millions d’africains utilisent le téléphone, et le mobile a contribué a créé 1.3 million d’emplois directs et 2.8 millions d’emplois indirects en Afrique sub saharienne selon la GSMA », a indiqué M. Tamalgo. 

« En 2020, la contribution du numérique au PIB en Afrique sub saharienne sera d’environ 142 milliards de dollars américains, ce qui représente environ 76 680 milliards de francs cfa, soit 8.6%, ce qui signifie toute l’importance et les opportunités qu’offre le numérique », a-t-il relevé. 

La presse en ligne est « la presse de demain et va gagner en importance de plus en plus », c’est pourquoi « il est important de cultiver les talents de nos valeureux journalistes pour accompagner ce changement inévitable », a-t-il poursuivi.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO est à sa quatrième édition, tandis que le prix Samba Koné qui récompense la meilleure entreprise de presse numérique est à sa deuxième édition.

La Compagnie de danse Mienmoh, l’humoriste Joël, le chanteur Bailly Spinto et la poétesse Lydie Patricia Kakou-Marceau ont assuré les uns après les autres la note de gaieté de cette cérémonie.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: un arbre de Noël au profit de 1.000 enfants au palais présidentiel

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a au travers de sa Fondation Children of Africa, offert vendredi des cadeux à plus de 1 000 enfants pour la fête de Noël, lors d’un arbre de Noël tenu dans les jardins du palais présidentiel.Plusieurs enfants dont l’âge oscille entre 3 et 9 ans, réunis dans un parc de jeux géant, aux couleurs de Noël, étaient visiblement très heureux de partager ces moments magiques. Ils ont eu droit à des stands de goûter et des prestations d’artistes venus les égayer.

Malgré la Covid-19, « nous vous avons préparé une fête toute aussi belle, pour rester conforme à notre tradition de plus de 20 ans, d’offrir chaque année de meilleurs arbres de Noël à des milliers d’enfants », a dit Nadine Sangaré, directrice de Chidren or Africa, représentant la Première dame, Dominique Ouattara, dans un discours. 

En plus de cela, assurera-t-elle, Children of Africa organisera des arbres de Noël éclatés dans diverses localités du pays pour le bonheur des enfants. L’ONG prévoit toucher cette année 2020 quelque 15.000 enfants, au total, à travers le pays.  

Selon Mme Nadine Sangaré, « Noël est un moment de joie pour les enfants » et chaque année,  quel que soit le milieu social dont il est issu, devrait vivre des moments de bonheur pendant les fêtes de Noël.

A cette occasion, le palais de la présidence de la République a ouvert ses portes à ces enfants, accompagnés de leurs parents, offrant un instant de rêve et un arbre de Noël féerique avec des attractions, des jeux et des animations de clowns. 

Pour cette fondation, créée par Mme Dominique Ouattara, « en plus d’être une fête de partage, Noël est véritablement la fête de l’amitié et de l’amour ». Ce qui explique, l’invitation d’enfants de divers horizons.

Outre cet arbre de Noël, Children of Africa, prépare d’autres cadeaux au profit de 14.000 enfants vivant dans toute les régions de la Côte d’Ivoire. Et ce, grâce aux contributions de généreux donateurs et des bénévoles de la Fondation. 

Les enfants de la commune de Songo, une banlieue située à l’Ouest d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, étaient cette année les invités d’honneur de l’arbre de Noël de la Fondation Children of Africa. 

Côte d’Ivoire: un expert propose sept solutions pour pérenniser les affaires et le bien-être en 2021

Un expert en financement et en structuration des Petites et moyennes entreprises (PME) a proposé en Côte d’Ivoire sept solutions au profit des chefs d’entreprise et des entrepreneurs pour pérenniser leurs activités et pour préserver leur bien-être personnel en 2021.Observateur avisé de l’environnement des affaires africain et témoin des difficultés rencontrées par les entrepreneurs locaux, au travers des programmes d’accompagnement, Mamadou Kouyaté,  patron de Jely Group, un cabinet dédié au financement et à la structuration des PME ainsi qu’aux ressources humaines, a développé ces solutions pour soutenir les hommes et les femmes d’affaires.

Dans un document transmis à APA vendredi, ce cabinet  souligne que les dirigeants d’entreprises africains de façon particulière se distinguent soit par une omniprésence dans la gestion de leurs activités au travers d’un management dit « fort », soit par un « quasi-abandon » de leurs business aux mains de leurs collaborateurs ou associés, et ce, sans aucune mesure de contrôle.

En outre, d’autres pratiques telles que l’absence de délégation des responsabilités, le manque d’organisation interne dû à une extrême diversification, la prise unilatérale de toutes les décisions, l’aversion à l’innovation et au changement, finissent par s’avérer néfastes non seulement pour l’activité en question, mais également pour le dirigeant lui-même, note le cabinet qui souligne que ces pratiques sont entre autres, à la base de la faillite de plusieurs entreprises.

Selon Justin M’Bra, chargé de mission au sein du cabinet «les conséquences de telles attitudes sont entre autres : le non-développement du capital humain, le manque de sérénité dans l’environnement de travail, la démotivation des salariés, l’instabilité émotionnelle et familiale des dirigeants eux-mêmes ».

Pour sa part, Mamadou Kouyaté, Managing Partner au sein dudit cabinet, fort de plusieurs années d’expérience au service du développement des PME africaines, propose sept actions concrètes que les chefs d’entreprises doivent entreprendre pour favoriser la pérennité de leurs activités, et pour entretenir leur santé physique et mentale à l’orée de l’année 2021.

M. Kouyaté relève premièrement qu’il faut déléguer le plus possible les responsabilités et ne conserver que celles qui doivent nécessairement être assumées par le dirigeant lui-même. Alors, les chefs d’entreprises doivent se départir de l’idée qu’ils sont les plus intelligents et que sans eux, l’entreprise ne peut fonctionner convenablement.

Secondo, il soutient qu’il faut partager le savoir de telle sorte que les collaborateurs aient les outils nécessaires pour effectuer convenablement leurs tâches. Car, l’une des clés de la survie d’une entreprise est le développement d’un capital humain fort, qui s’inscrit dans la vision de ses dirigeants, et qui est capable de pérenniser, même quand ils sont absents, ce pour quoi ces derniers se sont tant battus.

Troisièmement, Mamadou Kouyaté note qu’il faut faire participer les équipes aux prises de décisions. Quand les salariés sont plus impliqués lorsque leurs avis sont pris en compte, ils se sentent dans le projet. Et cela s’avère indispensable que les dirigeants d’entreprise fassent intervenir leurs collaborateurs dans la chaîne de prise de décision, même si le dernier mot leur revient, ce qui a pour avantage de les valoriser, mais surtout de réduire la marge d’erreurs commises.

Quatrièmement, il faut organiser les process de l’entreprise, poursuit-il, car la survie d’une entreprise repose en grande partie sur la qualité de son organisation interne et sur son efficacité opérationnelle. En outre, pour limiter le recours à l’improvisation et éviter un stress inutile aux équipes, les dirigeants devront consacrer leurs efforts à structurer et à formaliser les process de leurs activités.

Il estime, cinquièmement, qu’il convient de mettre en place des outils de contrôle fiables et efficaces. Selon l’adage, dit-il, « la confiance n’exclut pas le contrôle ». De ce fait, une entreprise sans aucun système de contrôle interne, quelle que soit sa taille, ouvre progressivement la porte au désordre et aux comportements non productifs et ce, même lorsque les salariés sont de bonne foi.

Au point six, il conseille qu’il faut préparer sa succession. Ainsi, les dirigeants doivent comprendre qu’ils ne sont pas éternels et qu’ils devront laisser les commandes tôt ou tard. Ce moment doit être bien préparé à l’avance de sorte à n’éprouver aucun regret lorsqu’il arrivera.

Enfin, septièmement, il  insiste qu’il faut « se détendre », car le manque de sérénité dans la plupart des entreprises est dû à l’angoisse des dirigeants. Cette angoisse a également des répercussions sur leur vie privée. Ainsi, la détente s’avère indispensable à une bonne santé, à une stabilité émotionnelle et familiale, mais surtout à un environnement de travail serein.

Bien que paraissant difficiles à mettre en œuvre ces recettes pour certains dirigeants à cause du poids des habitudes, ces mesures sont la clé d’une part de la croissance de l’entreprise et des salariés, mais sont surtout l’assurance de l’équilibre sanitaire et émotionnel du dirigeant, conclut M. Kouyaté.

Depuis sa création, Jely Group a accompagné des PME dans le secteur industriel, médical,  immobilier et des services en général. Il a également une branche dédiée aux ressources humaines.

Un groupe réhabilite une école à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, à hauteur de 60 millions Fcfa

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI), deux entreprises d’un même groupe, engagées avec la Fondation Eranove, ont remis jeudi les travaux de réhabilitation du groupe scolaire public Front lagunaire de Treichville (Sud d’Abidjan), d’une valeur de 60 millions Fcfa. »La CIE et la SODECI sont des entreprises citoyennes et nous considérons que la responsabilité citoyenne est un cheval de bataille important » du groupe, a déclaré son directeur général,  Ahmadou Bakayoko, justifiant ces travaux de réhabilitation. 

  

Cette réhabilitation intervient après le constat d’un état de dégradation « préoccupant » du groupe scolaire Front lagunaire de Treichville, a souligné M. Ahmadou Bakayoko.

Il a fait observer qu’en dépit de la pandémie de Covid-19, le groupe a tenu à faire cette réhabilitation, car l’éducation est un volet essentiel pour tout développement.

Le maire de Treichville, Albert Amichia, également ministre de la Ville, qui était présent lors de la remise des clés, a félicité ces deux sociétés, filiales du groupe Eranove dont la Fondation a exécuté le projet de réhabilitation.

M. Amichia dont la commune, de par ses efforts en matière d’éducation, affiche de bons résultats scolaires dans le District d’Abidjan, a promis de faire le pavage des voies d’accès à l’établissement. 

Le coût global des travaux de rénovation du groupe scolaire qui s’élève à 60 millions Fcfa, est supporté à hauteur de 50% par la CIE et 50% par la SODECI, a indiqué le secrétaire exécutif de la Fondation Eranove, Guy-Marc Aka.  

L’objet de la Fondation Eranove est de soutenir et de promouvoir, dans les pays d’implantation du groupe, en Afrique, des actions d’intérêt, a-t-il mentionné. 

Les travaux ont consisté à rénover l’extérieur et l’intérieur des quatre bâtiments du groupe scolaire, en faisant entre autres, l’étanchéité, l’électricité, les toilettes et la construction d’une clôture de herse avec l’installation d’un portail métallique pour sécuriser l’école. 

En complément des travaux, 100 tables-bancs dont 30 déjà livrés devraient être remis par la Fondation  au groupe scolaire pour aider à l’équipement des salles de classe qui n’en disposent plus.

Côte d’Ivoire: arrestation d’un officier de police pour racket de 5000 FCFA

Le capitaine D.S, un officier de la police ivoirienne en service au 3ème arrondissement d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) a été arrêté et déféré devant le commissaire du gouvernement pour racket de la somme 5000 FCFA à un chauffeur de taxi, a appris APA jeudi de source officielle.

Selon une note d’information du Tribunal d’Abidjan, les faits remontent au 15 décembre 2019, où à la suite d’un contrôle de routine, le policier incriminé et ses hommes ont reproché au chauffeur de taxi de rouler avec un permis de conduire non valide. 

Une fois au poste de police, le chauffeur de taxi est interrogé par l’officier de police qui lui reproche l’invalidité de son permis de conduire et lui fait savoir qu’il devra payer la somme de 22 500 FCFA à titre de contravention.  

« Après plusieurs négociations, le chauffeur paie la somme de 5000 FCFA afin de récupérer son permis de conduire. Suite à cette manière frauduleuse d’agir, le chauffeur de taxi porte une plainte à l’inspection générale des services de police qui à son tour saisit le parquet militaire», explique le Tribunal militaire dans la note.

 Le parquet militaire a conclu en appelant les victimes de racket et d’escroquerie, d’agir comme l’a fait ce chauffeur de taxi répondant aux initiales de KM.

Lancement à Abidjan d’une plateforme digitale sur l’affichage publicitaire

Le groupe Varley Halls a lancé jeudi à Abidjan une plateforme digitale permettant aux annonceurs d’avoir en temps record les meilleurs espaces d’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire.Cette plateforme, dénommée « Nymba » est une solution de digitalisation du processus d’achat d’espaces publicitaires, a indiqué l’administrateur de ce site web, Armel Koffi, lors d’une cérémonie de présentation du site web. 

Elle permet, dira-t-il, de choisir avec plus de pertinence les espaces publicitaires pour des campagnes mieux ciblées avec des données de trafic pour mesurer l’impact de sa communication.  

La plateforme, développée par de jeunes entrepreneurs Ivoiriens, est un outil mis à la disposition des annonceurs pour dématérialiser le processus d’achat d’espaces publicitaires.    

« J’ai noté d’énormes potentiels » offerts par ce site, a témoigné Mme Aline N’Dakon, pour qui cela apporte une plus-value dans la gestion des campagnes publicitaires.

Avec cette plateforme digitale, les annonceurs peuvent optimiser leur budget sur tout type de format d’affichage et avoir en temps réel des espaces disponibles depuis un navigateur.

« On paie sur cette plateforme l’espace publicitaire au même coût que les régies », a souligné M. Koffi, relevant que pour l’heure 10 régies sont intégrées sur une centaine que compte le pays.

Aujourd’hui, le groupe se positionne comme un pion essentiel du secteur. Il revendique avec le réseau des 10 régies affiliées 1.000 panneaux publicitaires à Abidjan.  

La transformation digitale du secteur avec l’avènement du numérique, donne depuis quelques décennies une visibilité aux entreprises et aux particuliers de manière intelligente. 

Partenariat entre MedUX et GVG en vue de booster la qualité des services de télécoms africains

Global Voice Group (GVG), une société spécialisée dans les solutions TIC et RegTech pour les États et les organismes de réglementation, et MedUX, une entreprise dédiée à la mesure, la supervision de l’expérience et la performance des réseaux de télécoms, ont signé mercredi un accord en vue de proposer des approches innovantes pour améliorer la qualité des services des opérateurs de Télécoms africains.L’objectif principal de ce partenariat pour ces deux entités est de proposer une approche innovante afin d’améliorer la qualité de service (QoS) et la qualité d’expérience (QoE) des marchés africains émergents dans lesquels GVG est déjà bien implanté depuis plus de 20 ans. 

Ce partenariat représente une étape décisive dans l’amélioration de la qualité de service sur le continent africain, grâce à un nouveau système d’exploitation Cloud. L’intérêt du système proposé est notamment sa capacité à être déployé rapidement et de manière dynamique.

Les deux sociétés fourniront conjointement leurs services aux autorités et régulateurs africains des télécoms afin d’améliorer la visibilité de la qualité des réseaux dans un secteur crucial pour le développement économique du continent. 

En Afrique subsaharienne, les technologies mobiles et les services associés ont généré 155 milliards de dollars (83 061 milliards de Fcfa) en 2019, ce qui représente 9% du PIB de la région et 3,8 millions d’emplois directs et indirects, selon les dernières données de la GSMA. 

Ce partenariat permettra à MedUX de stimuler sa stratégie de développement sur le continent africain, en tirant partie des infrastructures déjà mises en œuvre par GVG pour rassembler, traiter et visualiser les informations sectorielles.  

Pour sa part, GVG vient renforcer l’engagement africain de la société aux fins de combler le fossé numérique et promouvoir la mise en place d’un marché numérique unique sur le continent, tout en contribuant à l’amélioration progressive de l’expérience des clients. 

« Après l’expansion de MedUX en Europe et en Amérique latine, nous allons déployer MedUX en Afrique, où les infrastructures télécoms seront cruciales pour le processus de numérisation, auquel nous souhaitons contribuer », a déclaré Luis Molina, PDG de MedUX.

Selon M. Luis Molina, « il n’y a pas de meilleur partenaire stratégique que Global Voice Group pour atteindre cet objectif », se disant « très heureux de ce projet conjoint » qui permettra, entre autre, de concevoir de nouveaux systèmes d’exploitation Cloud.   

« Ce partenariat est une étape naturelle de notre stratégie s’adressant au marché africain. Il nous permettra d’échanger des connaissances et de combiner les capacités des différentes équipes pour renforcer la qualité de nos services », a fait observer James Claude, PDG de Global Voice Group. 

« Le savoir-faire technique et les connaissances de MedUX en matière d’expérience client, associés à notre palmarès et à notre solide réseau d’infrastructures en Afrique, nous donnera la possibilité d’offrir une expérience unique et une excellente qualité grâce aux synergies réalisées », a assuré M. James Claude. 

Fondé en 1998, GVG est un fournisseur mondial de solutions TIC et RegTech, dont les principaux bureaux se trouvent en Espagne et en Afrique du Sud. Par le biais de l’analytique du Big Data, il aide les gouvernements et les autorités à réussir leur transformation numérique.

Formation professionnelle: la Côte d’Ivoire signe une convention de partenariat avec un institut européen

Le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP), Brice Kouassi, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD) en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi en Côte d’Ivoire.Il s’agit d’une Convention cadre de partenariat (CCP) entre le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP) et l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD), scellée au Cabinet de M. Brice Kouassi.

 A cette occasion, il a été également signé une Convention d’exécution (CE) portant sur le projet « Graines d’Espérance » entre la Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion Professionnelle (DAIP) et l’IECD Côte d’Ivoire. 

Pour la première Convention, Dr Brice Kouassi a paraphé le partenariat pour le SE-ETFP et M. Patrick Sekongo pour l’IECD. Quant à la seconde convention, elle a été signée par Nangalourou Tuo, au nom de la DAIP, et par Mme Céline Heitzmann, chef du projet « Graine d’Espérance ». 

Outre l’amélioration de l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi, ces deux partenariats ont pour objectif de renforcer le dispositif de l’enseignement technique et professionnel en Côte d’Ivoire.  

Dans cet élan, le Centre de perfectionnement au métier de l’électricité et de la mécanique (CPMME) de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, devrait bénéficier d’une réhabilitation de son plateau technique. 

Ces conventions cadre viennent par ailleurs renforcer la dynamique de partenariat à laquelle Dr Brice Kouassi affirme accorder « une grande importance » et qui vise à améliorer l’image et la perception de la formation professionnelle. 

M. Kouassi compte agir dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara, qui lors de son discours d’investiture le 14 décembre 2020 a déclaré : « Nous allons multiplier, sur l’étendue du territoire national, les Centres de Formation Professionnelle afin d’offrir une seconde chance à nos jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi. » 

Ce partenariat avec l’IECD devrait permettre de faciliter la mise en relation de toutes les structures sous tutelle de l’ETFP travaillant sur les mêmes thématiques que l’IECD-CI, ce qui explique cet engagement du secrétariat d’État à jouer pleinement sa partition.  Plusieurs responsables de l’ETFP et acteurs du secteur privé ont pris part à la cérémonie.

Téléphonie: la Côte d’Ivoire lance officiellement le passage des numéros de 8 à 10 chiffres

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé mercredi officiellement le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’oeuvre de cette opération, a indiqué M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », a assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

Ce lancement ouvre la campagne de communication sur le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres. Cette nouvelle numérotation permettra à l’ensemble des opérateurs de téléphonie de disposer d’une capacité de 10 milliards de numéros contre 49 millions, précédemment. 

Mis en œuvre dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 janvier 2000, le Plan national de numérotation à 8 chiffres affiche une durée de 20 ans. Le niveau de saturation de ce plan étant atteint, l’Etat ivoirien lance cette nouvelle numérotation de 10 chiffres.

Toutefois, l’opération ne concerne que les numéros de téléphonie mobile et fixe. Quant aux services d’urgence, d’assistance, aux services spéciaux et les services à valeur ajoutée dont la longueur est comprise entre trois et cinq chiffres, ils restent inchangés.

Pour les abonnés au mobile, les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov.

Concernant la téléphonie fixe, les usagers devront ajouter 21 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov, 25 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 27 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange. 

M. Sanogo a relevé que les travaux de mise à niveau des réseaux des opérateurs se sont achevés le 31 octobre 2020, faisant savoir que « le compte à rebours a donc commencé », car le pays basculera définitivement à une numérotation de 10 chiffres dans un mois et demi.

Sur le plan des appels vers l’étranger et des réceptions d’appels internationaux, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure le +225 ou 00225. Pour recevoir un appel de l’étranger, l’appelant devra composer le nouveau numéro à 10 chiffres de son correspondant précédé de l’indicatif +225.

En outre, les tarifs en vigueur des opérateurs ne seront pas impactés, selon l’ARTCI, qui mentionne que le changement de plan de numérotation n’impacte pas les dispositions contractuelles et les acquis des abonnés et clients des opérateurs de téléphonie. 

Le basculement est « totalement gratuit pour tous les abonnés » et ne donne pas lieu à des changements de profils des abonnés et des modifications des paramètres techniques utilisateurs (codes PIN, PUK, mot de passe et mobile Money…), avait assuré l’organe de régulation.   

L’ARTCI note que le basculement n’entraîne pas la perte des avantages en cours (crédit appel, data, bonus, compte mobile) et ne donne pas lieu à un changement de carte SIM. 

Pour les entreprises, elles devront mettre à jour leurs numéros mobiles, fixes et de fax sur toutes leurs papeteries, aux fins de ne pas enregistrer des perturbations dans leurs différentes communications. 

Aujourd’hui, la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire enregistre 130% de taux de pénépénétration. Le secteur, lui, affiche un chiffre d’affaires de plus de 1000 milliards de Fcfa. 

Des écoliers ivoiriens reçoivent une «formation initiatique» à la fabrication du ciment

Les meilleurs écoliers des groupes scolaires Vridi 3, Chicago et cité du port, des établissements primaires situés au sud d’Abidjan, ont reçu une «formation initiatique» à la fabrication du ciment bélier produit par le cimentier Lafarge Holcim Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ces élèves âgés de 9 à 12 ans, ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment en compagnie de Oswald Toupé, le directeur de l’usine de ce cimentier.  

« Au cours d’une session, il leur a été  rappelé de prime abord que le Ciment Bélier existe depuis 1952 et est le ciment ayant servi à la construction de la plupart de nos édifices nationaux », précise la note.  Ainsi, ces écoliers ont pu visiter la salle de contrôle et échanger avec les techniciens.  

« Nous voulons promouvoir l’excellence scolaire, car l’éducation est un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable. Il est important de pouvoir ouvrir nos portes et y accueillir les enfants, cela participe à leur éveil et leur ouvre le vaste champ des possibles pour entrevoir de brillantes carrières plus tard », a affirmé, pour sa part, Paul Aney, le responsable du développement durable au sein de cette entreprise.

 LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   280   points   de   vente, cette entreprise assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers   son réseau   de franchises   Binastore.

Accord entre le gouvernement ivoirien et la FAO pour développer les chaînes de valeur du riz

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture Gaoussou Touré et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé mercredi à Abidjan un accord pour développer, au travers d’un projet, les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire.Ce projet intitulé « Renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) », vise le partage de connaissances entre la République de Corée, les Philippines, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire. 

D’un coût global de 1,27 million de dollars US soit 683,38 millions de Fcfa, il a pour objectif, selon le représentant de la FAO, Samy Gaiji, d’améliorer la capacité locale de production des pays bénéficiaires et de développer des chaînes de valeur du riz compétitives et inclusives.

Il vise en outre à apporter, au profit de la Côte d’Ivoire, un soutien à la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030 (SNDR 2020-2030), et à renforcer les instituts de recherche et de formation sur le riz. 

Le projet vise également à former des formateurs chargés de diffuser les connaissances et l’expérience aux parties prenantes clés, notamment les petits exploitants agricoles en intégrant la dimension genre par l’intermédiaire d’une institution nationale désignée. 

En 2014, la République de Corée a engagé un projet quinquennal de coopération Sud-Sud qui a permis d’améliorer les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire. Mais, en dépit des activités réalisées, il reste des gaps à combler dans le secteur.

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture qui s’est réjoui de la signature de cet accord entre la FAO et l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé qu’il s’agit de faire des riziculteurs des agents économiques à part entière. 

L’objectif de son département ministériel, dira-t-il, est de permettre que les acteurs de la filière fassent « des affaires rentables, durables, fructueuses », car la riziculture en Côte d’Ivoire reste « traditionnelle avec moins de 0,5 ha ». Il projette de ce fait 5 ha pour chaque riziculteur. 

« Sur les superficies qui sont emblavées, il n’y a que 4% qui sont irriguées, or là où les pays ont réussi la riziculture dans le monde, on a réussi la maîtrise de l’eau », ce qui constitue un « enjeu capital », a-t-il ajouté.

Grâce à ce projet mis en oeuvre directement par la FAO sur une période de 36 mois, la Côte d’Ivoire bénéficiera d’une assistance des organisations rizicoles coréennes et internationales pour renforcer les capacités des experts nationaux, des instituts de recherche et de formation.

Dans le cadre de la  coopération technique pour le biennium 2020-2021, la FAO dégagera 150 000 dollars US (80,75 millions Fcfa) pour le financement d’un projet sur la revitalisation du système semencier du riz en Côte d’Ivoire.

Ce projet est « en cours de finalisation et sera opérationnel dans le premier trimestre de l’année 2021 », a annoncé le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, M. Samy Gaiji, assurant que son institution « restera attentive aux besoins d’assistance technique ». 

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour former les journalistes sur les techniques de fact-checking

Un atelier de formation des journalistes sur la désinformation et les techniques de Fact-checking organisé par l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO et ses partenaires, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, a constaté APA sur place.Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, a regretté que pendant la campagne de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier et  pendant le pic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire,  « notre pays a été confronté au drame de la désinformation». 

Poursuivant, il a salué cette initiative de l’UNESCO contre la désinformation estimant que celle-ci cadre avec l’ambition de son département ministériel. Avant lui, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO à Abidjan, a déploré à son tour « qu’avec les réseaux sociaux, tout le monde s’improvise journaliste ». 

Selon elle, les conséquences de la désinformation sont nombreuses non seulement sur les populations, mais aussi sur les journalistes.  « La désinformation est l’un des premiers ennemis du journaliste professionnel. La vérification de l’information s’impose aujourd’hui avec acuité », a soutenu Mme Lemaistre. 

Par ailleurs, elle a précisé que cet atelier sera sanctionné par la mise en place d’un réseau régional de Fact-checking. Plusieurs communications dont, les techniques de fact-checking, les outils de vérification de l’information et l’anatomie des fake news, sont au menu de ce séminaire qui s’achèvera jeudi. 

Côte d’Ivoire : Michel Noufé désigné meilleur administrateur des services financiers de l’Etat

Michel Noufé, le directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien a été désigné grand lauréat du prix de l’interafricaine de Communication et de Sondage ( ICS) du Meilleur administrateur des services financiers des structures de l’Etat de Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise mardi à APA.

Selon cette note, M. Noufé a retenu l’attention du jury par ses qualités managériales et sa gestion rigoureuse et transparente  des deniers publics. 

 « Il ( le lauréat) a toujours su inculquer à ses collaborateurs les vertus du travail bien fait et la gestion  transparente des deniers publics », a soutenu Charles Sandé, le directeur Général de l’Interafricaine de Communication et de Sondage.

 Égrenant les qualités qui ont milité à la désignation du directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien, le jury a estimé qu’il est féru de travail et allie technicité, efficacité  et  humanisme  dans la conduite quotidienne de l’action administrative.  

Pour sa part, M. Noufé a dit sa gratitude à Jacques Konan Assahoré, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique  « qui a su impulser, à la suite de ses prédécesseurs,  un nouveau style de management au sein de notre institution, le Trésor public ». 

Concertation à Abidjan de 15 faîtières de la société civile de la Cedeao sur les enjeux de l’APE

Un atelier de concertation sur les enjeux de l’Accord de partenariat économique (APE), regroupant 15 plateformes de la société civile issues de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouvert mardi à Abidjan.Ce premier atelier des Organisations de la société civile (OSC) notamment membres du Réseau des plateformes d’ONG d’Afrique de l’Ouest (Repaoc), se tient sur trois jours. Entamé la veille, il a été ouvert officiellement ce mardi et devrait s’achever mercredi.  

  

Il est organisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) avec l’appui de ses partenaires, le Repaoc et le Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET), des organisations qui accompagnent le projet sur le suivi citoyen de l’APE Intérimaire en Côte d’Ivoire.

Coordonnée par le Repaoc, la rencontre a  regroupé 20 participants dont 15 leaders de plateformes d’OSC issues de la Cedeao autour du thème : « Accord de partenariat économique UE/Afrique: analyses et observations des OSC d’Afrique de l’Ouest ». 

M. Guillaume Golebi, représentant le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieurs, qui a ouvert l’atelier, a relevé que l’un des défis majeurs demeure l’harmonisation des différents régimes commerciaux en Afrique de l’Ouest en vue d’un régime unique.

La Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) ont conclu un APE Intérimaire en attendant la mise en place de l’APE régional entre l’Afrique de l’Ouest et l’UE. Et ce, après que les négociations de l’APE régional n’ont pas abouti à une conclusion en fin 2017.

L’UE s’est en outre engagée à négocier des accords d’étape sur le bloc commerce des marchandises avec des sous-groupes ou des pays de la région ouest-africaine. La Côte d’Ivoire et le Ghana vont ainsi signer un APE Intérimaire (APEI) avec l’UE.

L’APEI de la Côte d’Ivoire est un accord de commerce et de développement. Depuis le 1er janvier 2008, cet APE donne libre accès à tout produit transformé ou non, originaire de la Côte d’Ivoire, au marché européen et britannique sans droit de douane.

En retour, la Côte d’Ivoire se devait de démanteler progressivement ses tarifs douaniers assortis d’une possibilité de suspension dès que l’APE régional, adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao en juin 2014, est officiellement conclu.

M. Golebi a souligné que le démantèlement tarifaire prévu par l’Etat ivoirien pour le 1er janvier 2019 est entré en vigueur depuis le 6 décembre 2019 avec l’adoption de circulaires douanières portant sur une liste de 1.155 produits pour la première phase.

La deuxième phase du démantèlement tarifaire portant sur 1.150 produits, et prévue pour le 1er janvier 2021, a été également acté par le ministère chargé du Budget à travers une ordonnance du gouvernement ivoirien.

Le représentant du ministre a annoncé qu’un observatoire de l’APE sera mis en place au sein de la Commission nationale, invitant les acteurs à répondre favorablement aux convocations de ce groupe qui sera co-présidé par le secteur privé et l’administration ivoirienne. 

Le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, a fait savoir que cet atelier a pour but de favoriser la concertation entre les OSC membres du Repaoc sur les politiques d’intégration régionales en vue d’une synergie d’actions. 

Cet atelier vise par ailleurs à analyser les opportunités et les contraintes de l’APE, et à partager les expériences de la Côte d’Ivoire et du Ghana sur les outils et les moyens de suivi des APE. 

Un atelier prévu mercredi à Bassam sur le suivi-comptable des biens de l’Etat de Côte d’Ivoire

La direction du patrimoine de L’Etat de Côte d’Ivoire ( DPE) organise mercredi prochain à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, un atelier sur la directive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) portant mise en œuvre de la comptabilité-matières et dont l’un des objectifs est de dresser le suivi comptable de tous les biens meubles et immeubles de l’État , indique une note d’information transmise mardi à APA.

« Cet atelier porte sur le processus de mise en œuvre de la Comptabilité-matières en Côte d’Ivoire. Cette Directive de l’UEMOA a pour objet le recensement et le suivi comptable de tout bien meuble et immeuble, propriété ou possession de l’Etat, des Institutions, des collectivités décentralisées et des établissements publics nationaux », rapporte la note de la direction  du patrimoine de l’Etat, dirigée par Ali Sissoko.

Par ailleurs, elle permet, à tout moment, de disposer des informations sur les biens existants et leurs mouvements sous le double aspect de la quantité et de la valeur et permet le contrôle de l’utilisation qui en est faite. 

Ce séminaire qui concerne les gestionnaires du patrimoine et des membres du Comité de la comptabilité des matières, a précisé le texte, permettra de faire le point sur le processus de mise en œuvre de la comptabilité des matières qui se décline en quatre phases. 

 Au terme de cet atelier, il s’agira de disposer de toutes les informations relatives au processus de mise en œuvre de la comptabilité-matières.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Ouattara réaménage le gouvernement et nomme KKB ministre de la Réconciliation nationale

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mardi le gouvernement avec la nomination du candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2002, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », comme ministre de la Réconciliation nationale et le général Vagondo Diomandé, en qualité de ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

M. Ouattara a procédé à un « réaménagement du gouvernement », nommant sur proposition du Premier ministre, M. Kouadio Konan Bertin (KKB) comme ministre de la Réconciliation nationale, indique une note du secrétariat général de la présidence de la République. 

Le général Vagondo Diomandé, lui, a été nommé ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Il occupait précédemment le portefeuille du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, en charge de l’administration du territoire. 

KKB est issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui l’a suspendu pour « indiscipline ». Ce dernier dont la candidature en interne a été rejetée par sa formation politique, s’est toutefois présenté au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Cette nomination intervient au lendemain de la prestation de serment de M. Ouattara pour un autre mandat contesté par l’opposition. Il l’avait annoncé dans son discours à l’investiture qu’il mettrait en place un ministère de la Réconciliation nationale. 

Des Marocains de Côte d’Ivoire saluent la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara

L’Assemblée du Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) s’est félicitée mardi dans un communiqué transmis à APA, de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.« Suite à la décision récente de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les États-Unis d’Amérique, le Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire a accueilli cette décision historique avec une grande joie et soulagement», indique le communiqué, estimant que cette décision est le fruit du travail diplomatique  « sage et visionnaire » mené par sa Majesté le roi Mohammed VI.

Dans le même élan, l’ACMRCI a loué la  «position stable» du royaume du Maroc sur la question palestinienne comme un enjeu central de sa politique étrangère, qui soutient une solution basée sur l’existence de deux États vivant Côte à côte dans la sécurité et la paix.

Par ailleurs, l’association a dénoncé les  « propos mensongers et les fausses rumeurs  » qui remettaient en cause la position franche et claire du royaume du Maroc sur la question palestinienne.

 L’ACMRCI présidée par Ouazzani Chahdi a conclu en confirmant son  « engagement permanent et inconditionnel » derrière le souverain chérifien, le Roi Mohammed VI dans ses  «décisions judicieuses, pour le progrès et la prospérité de notre royaume  ».

La semaine dernière, le président sortant américain Donald Trump a annoncé que les États Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la création d’un ministère en charge de la réconciliation

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a prêté serment lundi pour un nouveau quinquennat dans le cadre de la troisième République, a annoncé la création d’un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les « prochains jours » afin de consolider la cohésion sociale. M. Ouattara s’exprimait dans un discours à l’occasion d’une cérémonie solennelle de sa prestation de serment au palais présidentiel d’Abidjan.  

«  Afin de consolider davantage la cohésion nationale, j’envisage de créer un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les prochains jours. Ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation de nos actions avec pour objectif le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation des filles et des fils de notre cher Côte d’Ivoire  », a déclaré M. Ouattara devant plusieurs chefs d’Etat de la sous-région.

 Par ailleurs, le président ivoirien a dit avoir instruit son premier ministre afin de reprendre le dialogue politique avec les partis d’opposition  « pour mettre en œuvre les recommandations  de la CEDEAO relatives à la commission électorale indépendante dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021». 

M. Ouattara à conclu son adresse en invitant les partis politiques ivoiriens  « à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à tous pour aboutir à la décrispation du climat politique par le dialogue ».  Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel dans une audience solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

 Cette cérémonie de prestation de serment qui s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et plusieurs représentants d’institutions internationales, ouvre ainsi pour M. Ouattara, un nouveau mandat de cinq ans de le cadre de la troisième République ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: «l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit » (Magistrat)

L’élection présidentielle ivoirienne de 2010 et celle du 31 octobre 2020 « ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a estimé lundi à Abidjan, le Magistrat hors-hiérarchie, par ailleurs président du Conseil constitutionnel ivoirien Mamadou Koné.« (…) Du haut de cette tribune me parviennent en écho les cris d’orfraie de ceux qui croient pouvoir évoquer une prétendue jurisprudence de 2010 pour apporter la contradiction sur ce point. A ceux-là, je voudrais rappeler que l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a soutenu M. Koné qui s’exprimait dans une adresse à l’occasion de la cérémonie solennelle de prestation de serment du président élu Alassane Ouattara pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire.

Démontrant la différence du cadre juridique de ces deux élections (2010 et 2020), le juge constitutionnel ivoirien a expliqué que les acteurs politiques ivoiriens avait convenu en 2005 « en toute liberté et en toute responsabilité» de demander à l’organisation des Nations-Unies de certifier toutes les étapes du processus électoral de 2010 en Côte d’Ivoire.

L’ONU a ainsi créé un organe de certification qui était selon lui,  « hiérarchiquement au-dessus » de la juridiction constitutionnelle ivoirienne et à même de contester ces décisions. 

« S’agissant de l’élection du 31 octobre 2020,  la Côte d’Ivoire a renoué avec la normalité et l’ONU s’étant retirée avec tout son dispositif y compris l’organe de certification des élections. Dans cette normalité institutionnelle retrouvée, le conseil constitutionnel qui a recouvré tout son imperium n’a plus au-dessus de lui une structure pour contester ou remettre en cause ces décisions en particulier celles prises dans le cadre de ce scrutin», a insisté M. Koné. 

 « C’est pourquoi il n’est pas exact de dire qu’il existe en Côte d’Ivoire, une jurisprudence apparue en 2020. Au total, l’acceptation même à contre-cœur d’une décision du Conseil constitutionnel publiée au journal officiel n’est pas une option pour chacun de nous, mais plutôt une obligation pour nous tous», a exhorté M. Koné.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Côte d’Ivoire. Cette cérémonie solennelle s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat africains et plusieurs représentants d’organisation internationales.

Les États-Unis reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara (déclaration)

Washington reconnaît la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et assure poursuivre l’étroite coopération bilatérale, selon une déclaration publiée lundi, à l’occasion de sa prestation de serment. »Les Etats-Unis d’Amérique reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et sont heureux de poursuivre l’étroite coopération bilatérale à travers toute la gamme de nos valeurs et intérêts partagés », indique la déclaration.  

Le gouvernement américain « salue et encourage tous les efforts visant à promouvoir la réconciliation, l’inclusion, une large participation politique et le respect universel des normes démocratiques sans distinction d’affiliation de parti politique », souligne le texte.  

Il souhaite en outre que le processus démocratique se déroule dans le cadre du « respect des institutions de la République et des droits humains », dans un contexte où le pays connaît une fracture socio-politique liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

« Pendant que la Côte d’Ivoire va de l’avant, les Etats-Unis restent attachés à notre partenariat de plusieurs décennies en soutien à un avenir prospère, stable et démocratique et à l’approfondissement des liens ivoiro-américains », poursuit la déclaration.

Élu en 2010 puis en 2015, Alassane Ouattara a été élu le 31 octobre 2020 avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%. Il effectue, selon le Conseil constitutionnel, son premier mandat de la IIIe République. 

Le vote a été boycotté par les candidats Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Ils estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.