Brazzaville abritera une table ronde de la CEEAC

La CEEAC annonce l’organisation d’une Table ronde à Brazzaville pour développer le secteur des routes et des transports.

Le Secrétariat général de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), à travers sa Secrétaire Générale adjointe Mme Marie Thérèse Chantal Mfoula, en charge de l’intégration physique, économique et monétaire, ainsi que Jean-Jacques Bouya, ont annoncé jeudi 16 janvier, depuis le Centre international de Conférence de Kintélé, à Brazzaville (Congo), la tenue prochaine d’une Table ronde pour le financement de projets majeurs d’infrastructures dans la région, nommément en République centrafricaine, au Tchad, en République du Congo et en République Démocratique du Congo. Cette table ronde se tiendra au Centre International de Conférence de Kintélé, à Brazzaville avec la participation des bailleurs internationaux.

Malgré d’importants progrès enregistrés ces dernières années, l’Afrique centrale arrive toujours grande dernière au classement des pays africains les mieux équipés en infrastructures routières (à peine 8% du réseau routier total). Même résultat en ce qui concerne le bitumage des routes : seulement 2,2% des axes routiers de la sous-région sont goudronnés.

Forte de ce constat et afin d’accélérer l’intégration régionale en zone CEEAC et de dynamiser la croissance dans une région particulièrement riche en ressources naturelles, les organisateurs ont ciblé trois projets qu’ils présenteront aux bailleurs de Brazzaville, en mars prochain. Parmi ces futures constructions d’infrastructures figurent le pont route-rail reliant Kinshasa (RDC) et Brazzaville (Congo), la construction et la réhabilitation de la route Ouesso/Bangui/N’Djamena, maillon manquant du corridor routier transafricain Pointe Noire/Brazzaville/Ouesso/ Bangui / Ndjamena, ainsi que des travaux d’aménagement fluvial.

La journée du 19 mars est organisée avec le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le haut patronage du Chef de l’État congolais, Denis Sassou- Nguesso. L’ambition des organisateurs est de lever des fonds pour financer les trois projets phares dont la concrétisation s’étalera sur dix ans, entre 2020 et 2030. Le 19 mars, priorité sera donnée à la mobilisation des fonds pour la Phase d’Investissement Prioritaire ( PIP ), prévue de 2020 à 2024. Une démarche qui s’inscrit dans la prolongement des efforts fournis par les pays membres de la sous-région, véritable carrefour des principaux échanges commerciaux du continent, pour développer les routes et les transports.

«  Nous pouvons être bloquant pour le developpement du continent comme nous pouvons le dynamiser, en developpant ses infrastructures. Aujourd”hui on ne peut pas voyager du Nord au Sud, parce qu’on est bloqués au centre. » Jean-Jacques Bouya, Ministre de

Cette rencontre sera également l’occasion pour ses organisateurs de passer en revue le Plan directeur consensuel des Transports en Afrique centrale (PDCT-AC), conçu pour connecter entre elles les 11 capitales de la zone CEEAC. Il s’agira également d’en mesurer l’impact depuis son lancement en 2004.

A propos de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)

Gouvernance forestière : la thématique bientôt enseignée dans les écoles supérieures

Un atelier de formalisation des besoins en formation en matière de gouvernance forestière s’est ouvert à Brazzaville, ce mardi 15 octobre.

Il réunit des enseignements du supérieur, des membres des associations de protection de l’environnement, des cadres sectoriels et autres se sont réunis en atelier ce jour à Brazzaville.

Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet initié par le gouvernement avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Union européenne, intitulé « Élaboration des formations de référence en gouvernance forestière en vue de l’optimisation de la mise en œuvre du Plan d’action Fleg-APV au Congo ».

D’après le directeur de l’Ensaf, le Pr Parisse Akouango, l’atelier de deux jours vise à identifier les besoins en formation pour les professionnels déjà impliqués dans la gestion forestière et les futurs gestionnaires, afin de définir les modules de la formation.

Son établissement entend jouer pleinement son rôle à travers l’offre de formation adéquate. « Comme tout concept polysémique qui doit être enseigné en vue de son appropriation par les différents acteurs, la gouvernance forestière a besoin du développement des programmes de formation adaptés aux contextes actuels dans les institutions d’enseignement supérieur. L’atelier de ce matin s’inscrit dans ce processus et nous devons nous en féliciter », a estimé le  Pr Parisse Akouango.

La problématique de la bonne gouvernance dans le secteur forestier fait désormais partie des thématiques en cours dans le monde, a souligné l’enseignant chercheur, ajoutant qu’elle est bien connue des institutions financières internationales à l’instar du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Ces dernières conditionnent parfois leur aide aux pays en développement au respect des normes internationales.

Pour les spécialistes, la gouvernance forestière doit être perçue comme un ensemble des règles, des politiques et des pratiques visant à assurer la mise en œuvre des principes de transparence et de participation dans le secteur forestier. Elle concerne la manière avec laquelle les institutions acquièrent et exercent leur autorité dans la gestion des ressources avec les politiques élaborées en toute transparence.

Atelier e-journalisme : la 1ere édition inaugurée à Brazzaville

La première édition a eu lieu le 30 septembre, dans l’enceinte du campus numérique de l’Université Marien-Ngouabi.

L’atelier se tenait sous le thème : « La pratique du journalisme à l’ère de la révolution numérique ». Il s’est agi de former, sensibiliser,  renforcer les capacités et orienter les participants à  la maîtrise des enjeux de la presse en ligne. Un moyen de communication que les journalistes, conscients des opportunités qu’offre la révolution numérique, arriment à leur expérience, aux exigences des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en mettant en pratique l’éthique et la déontologie professionnelle.

Les ateliers ont rassemblé un public hétérogène. Le Dr Antonin Idriss Bossoto, l’un des formateurs n’a pas manqué d’édifier les participants sur les avantages que procure la presse en ligne. « Depuis une vingtaine d’années, le journalisme en ligne s’est imposé comme une pratique journalistique à part entière, proposant un contenu différent des médias traditionnels qui ne sont autres que la radio, la télévision et la presse écrite. Il  répond en temps réel aux besoins d’une catégorie socio professionnelle très déterminée et à la possibilité de mettre à jour son article, de faire évoluer son contenu en fonction de la variation de l’actualité, en adoptant son écriture aux usagers du web », a-t-il expliqué.

A la fin de cette formation, les participants ont été satisfaits de ce qu’ils ont appris.

L’expérience du Maroc exposée à Brazzaville

L’expérience marocaine dans l’économie solidaire a été exposée à Brazzaville, dans le cadre de la Semaine culturelle du Maroc au Congo qui se déroule du 18 au 22 juin dans la capitale congolaise.

Intervenant lors d’un atelier-conférence consacré à l’économie sociale et solidaire, la directrice de la promotion de l’économie sociale au ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale, Saloua Tajri a affirmé que « l’Initiative nationale de développement humain (INDH) est un modèle marocain qui appuie les projets élaborés par les petites entreprises ».

A cet égard, elle a souligné que l’objectif du Maroc est de développer une vision stratégique sur l’Afrique au travers d’une coopération Sud-Sud dans le cadre du développement durable inclusif, notant que cette vision qui se décline en terme économique et sociale est destinée aux petites et moyennes entreprises.

Pour elle, l’économie solidaire est un modèle économique nécessaire à instaurer au Congo, relevant que les artisans congolais sont appelés à se regrouper en associations ou en coopératives, afin de bénéficier d’un accompagnement financier.

Tajri a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la labellisation des produits, laquelle constitue, a-t-elle souligné, une indication géographique permettant d’avoir une visibilité à l’échelle mondiale.

Dans le cadre de cette semaine, un marché artisanal et des stands sont dressés au Centre International des Conférences de Kintélé, situé au nord de la capitale congolaise, pour exposer les produits du terroir et de l’artisanat du Royaume et l’art culinaire marocain.

Un défilé de caftans, une authentique cérémonie du thé à la menthe, un défilé de mode marocain et congolais, des spectacles de danse du Congo et du Maroc sont aussi au programme.

Co-organisée par l’ambassade du Maroc à Brazzaville et la Fondation Congo Assistance, présidée par la première Dame du Congo, Antoinette Sassou-Nguesso, cette manifestation se veut un lieu d’échanges et de rencontres ouvert au grand public et aux professionnels en vue de renforcer les liens d’amitiés et de coopération entre le Maroc et le Congo Brazzaville.

 

Congo : un atelier international sur les phytomédicaments se tient à Brazzaville

Les chercheurs congolais et burkinabè sont en conclave dans la capitale congolaise, du 27 au 29 mai, pour voir comment les médicaments à base de plantes peuvent relever davantage de défis en matière de santé.

« 95% des médicaments consommés en Afrique sont importés et peu de nouvelles molécules innovantes ciblant les maladies qui affectent les pays tropicaux ont été mises sur le marché », a fait constater le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, à l’ouverture de l’atelier international sur les phytomédicaments.

Evoquant les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a indiqué que 70 % de la population africaine recourt à la médecine traditionnelle pour ses besoins en soins de santé primaires. Le Congo, selon lui, dispose d’une flore riche et diversifiée estimée à environ plus de six mille espèces médicinales dont à peine 10 à 15 % ont font l’objet d’études pharmacologique, phytochimique et toxicologique pouvant conduire la mise au point des phytomédicaments.

Cet atelier qui réunit les chercheurs de l’Institut de recherche en sciences de la santé du Burkina Faso (IRSS) et ceux l’Institut national de recherche en sciences de la santé du Congo (IRSSA) vise donc, entre autres, à renforcer les capacités des chercheurs en matière de plantes médicinales. Le directeur de l’IRSS, le Dr Sylvain Ouédraogo, a souligné qu’il est question de valoriser et encadrer les médecins traditionnels puisque les médicaments à base de plantes, considérés comme des remèdes valorisables, contribuent au bien-être de la population.

Le représentant de l’OMS au Congo, Lucien Manga, a quant à lui fait part de l’importance des phytomédicaments au moment où cette agence onusienne et plusieurs pays mettent le paquet pour l’atteinte de la couverture santé universelle. Il est donc nécessaire d’identifier et d’exploiter les ressources des forêts et tirer avantage de la pharmacopée. « Tout cela va favoriser la production locale des médicaments et l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans un contexte où les revenus de la population sont limités », a-t-il indiqué.

Le Congo veut mettre fin au phénomène « Fake news »

Un atelier sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news, se tiendra au mois de juin prochain.

Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et des Médias et Porte-parole du gouvernement, a annoncé lundi à Brazzaville la tenue d’un atelier. Un rencontre qui portera sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news. Cette mesure a pour objectif de lutter contre la manipulation des informations qui se propagent sur les réseaux sociaux.

C’est une initiative de l’UNESCO en collaboration en collaboration avec le Ministère congolais de la Communication et des Médias. Thierry Moungalla a d’ailleurs eu un entretien avec le représentant de l’UNESCO au Congo et en RDC, Jean-Pierre Ilboudo à Brazzaville, pour parler des modalités d’organisations.

Le phénomène des Fake news va grandissant au Congo, et cet atelier vient donc à point nommé au moment où la désinformation sur les réseaux sociaux devient une arme de dé-crédibilisation et de déstabilisation par excellence.

Football : les dirigeants des ligues départementales veulent redynamiser la discipline

Ces responsables se sont regroupés en atelier pour réfléchir sur les méthodes à employer pour rehausser le football des jeunes.

C’est ce mardi 31 juillet à Brazzaville, que les dirigeants des ligues départementales vont boucler leur atelier. La Fédération congolaise de football (Fécofoot), veut mettre un point d’honneur sur le football des jeunes en élargissant les bases de détection souvent faites dans à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Pendant deux jours, la question était au centre de cette rencontre. Les participants ont cherché un remède efficace pour y parvenir. Ce 31 juillet, le directeur technique national va exposer sur la planification sportive au Congo. L’instructeur Mankou fera à son tour une communication sur les méthodologies d’apprentissage au football. Les thèmes détection des jeunes talents (qualités prioritaires), administration sportive et les innovations dans l’arbitrage seront développés respectivement par Daniel Amboulou et l’instructeur Mouzinga avant la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des dirigeants des ligues départementales.

« Cet atelier est organisé pour le renforcement des capacités de nos dirigeants au niveau des départements, surtout pour l’harmonisation des calendriers et pour trouver une solution sur le football des jeunes parce que la CAF et la Fifa, aujourd’hui, veulent mettre un accent particulier sur ce football. Je sais que vous serez assidus pendant ces deux jours avec le concours de la direction technique nationale, surtout vos interventions et le quotidien que vous vivez dans vos ligues feront qu’à la fin, nous trouverons de bonnes resolutions », a expliqué Jean Guy Blaise Mayolas, premier vice-président de la Fécofoot chargé de l’organisation des compétitions.

Journée de l’enfant africain : les orphelins de Brazzaville initiés aux métiers d’art

A travers des séances d’apprentissage de la peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion, ces jeunes venus de Nkombo et Yamba ngaï, ont célébré l’évènement, le 16 juin.

A l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, les orphelins de la ville de Brazzaville ont été initié aux métiers de l’art. Ces séances d’apprentissages ont eu lieu le 16 juin dernier au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de la capitale congolaise.

La peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion ont constitué les activités qui ont meublé les séances. L’initiative est de l’ONG italienne CPS (Communauté, promotion et développement) en partenariat avec la Casa anonymat, mame di makoua, kizma connection, l’association Amici dei bambini e delle puis l’art kitouari.

« Nous avons voulu mélanger tous ces enfants afin de permettre aux handicapés et aux enfants timides de côtoyer les autres. Les enfants eux-mêmes ont choisi de faire partie de tel ou tel atelier », a signifié Ouieme Sayed, représentante de CPS au Congo.

Pour CPS, l’initiatrice a pour but de réuni plus de quatre-vingts enfants orphelins regroupés en ateliers.

Congo : plus de 27 millions d’euros pour riposter contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Le Comité de coordination nationale avec des organisations ont tenu un atelier le 11 mai à Brazzaville, sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre ces trois maladies.

A Brazzaville le vendredi 11 mai, le comité de coordination nationale (CCN) et une dizaine d’organisations ont tenu un l’atelier sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.

Il s’est agi au cours de l’atelier de redéfinir le rôle des entreprises du secteur privé dans cette lutte et faire un état des lieux de leur engagement. Plus de vingt-sept millions d’euros pour renforcer, de 2018 à 2020, la lutte contre ces trois maladies. C’est le montant mobilisé par le Comité de coordination nationale ( CCN) Congo a auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Benjamin Atipo, le président du CCN-Congo, a déclaré :« La feuille de route s’articule autour de la gouvernance santé, les financements diversifiés et l’accès aux médicaments. Elle met aussi l’accent sur le cadre politique, la supervision, la responsabilité pour les investissements contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Une mobilisation des fonds et un décaissement efficace sont indispensables à notre riposte ».

A titre de Rappel, le CCN-Congo est créé par décret n°2003-68 du 30 mai 2003 et réorganisé en 2009 par décret n°2009-191 du 24 juin 2009. Il est l’organe consensuel de coordination des interventions soutenues au Congo par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.