Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 53,17% au BEPC session 2020

L’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), en Côte d’Ivoire, enregistre 243.416 admis sur 457.797 candidats présents pour la session 2019-2020, soit un taux de réussite de 53,17% contre 57,31% en 2019.Sur 457 797 candidats effectivement présents à l’examen du BEPC, 243 416 ont été déclarés admis sur toute l’étendue du territoire ivoirien, soit un taux de réussite de 53,17%, indiquent les statistiques des résultats proclamés. 

Au niveau du genre, l’on note 53,44% de filles qui ont réussi à leur examen de BEPC contre 52,94% de garçons, indique les données statistiques. Un taux qui montre que les filles titillent les jeunes garçons dans les études.   

Pour cette session du BEPC et le test d’orientation en classe de seconde, on est enregistre un effectif cumulé de 503 472 candidats répartis dans 799 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national.  

L’examen du BEPC session 2020 s’est déroulé dans un contexte de pandémie liée à la Covid-19. Pour freiner sa propagation, les résultats n’ont pas fait l’objet de proclamation publique dans les centres de composition.  

Le nombre initial d’inscrits à l’examen du BEPC session 2020 état de 503 472 candidats. Initialement prévue du 20 avril au 12 juin 2020, cette session est intervenue en juillet à la suite d’un réaménagement du calendrier des examens scolaires, en raison de la pandémie de Covid-19. 

Crise malienne : retour à la case départ

Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) rejette ce mardi le plan de sortie de crise proposé la veille par la Cedeao.L’impasse politique persiste au Mali. Pour l’opposition qui conteste le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’application des six mesures issues du sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ne permettra pas de sortir de la crise politique dans laquelle le pays est entré ces derniers mois. 

Celles-ci se résument à la démission des 31 députés dont l’élection est contestée, à la recomposition de la Cour constitutionnelle, à la participation à un gouvernement d’union nationale de l’opposition, en particulier le M5-RFP (collectif d’opposants, de religieux et d’activistes de la société civile qui réclament le départ du chef de l’État), à la mise sur pied d’une Commission d’enquête pour situer les responsabilités après les violences ayant marqué les manifestations du 10, 11 et 12 juillet 2020 qui ont causé des décès et des blessés ainsi que la destruction de biens publics et privés, à la création d’un Comité de suivi de toutes les mesures et à la mise en place d’un régime de sanctions contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de la crise sociopolitique.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) affirme que « les décisions du sommet des chefs d’État de la Cedeao reposent sur des approximations très improbables ».

Le mouvement contestataire considère que les présidents ouest-africains, à l’instar de la mission de médiation conduite la semaine passée par l’ex-président du Nigeria, Goodluck Jonathan, « continuent de ramener la crise sociopolitique au Mali à un simple contentieux électoral du deuxième tour du scrutin législatif ».

Car, selon le M5-RFP, les conclusions du sommet des chefs d’État ne tiennent pas compte de la profondeur et de la gravité de la crise sociopolitique qui hypothèque l’avenir du Mali, ne correspondent aucunement aux attentes et aspirations du peuple malien et surtout violent les lois et la Constitution du Mali.

Le collectif opposé au président IBK fait remarquer que « des insinuations tentent de diluer les revendications populaires républicaines en brandissant l’épouvantail terroriste-islamiste et divertir le peuple malien qui a, depuis des siècles, opté pour la tolérance religieuse, l’islam choisi et la laïcité ». 

Accusant le chef de l’État malien d’avoir tenu ses propos durant la rencontre virtuelle avec ses homologues ouest-africains, le M5-RFP en déduit qu’ils relèvent « d’une tentative désespérée de noyer sa propre incapacité à juguler une lancinante crise multidimensionnelle qu’il a lui-même fortement aggravée ».

Leader des contestataires, l’imam Mahmoud Dicko et les autres chefs du mouvement réaffirment « leur détermination à mener (ce) combat pour sauver le Mali menacé de disparition en tant qu’État, Nation, Démocratie et République laïque, exigent plus que jamais la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime qui portent l’entière responsabilité de cette sinistre perspective pour notre pays ».

Enfin, le M5-RFP réitère son exigence d’actions judiciaires y compris devant la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les auteurs, commanditaires et complices des tueries et exactions commises contre les manifestants par les Forces spéciales antiterroristes (Forsat), tant à Sikasso qu’à Bamako, dans les rues, domiciles et lieux de culte, et demande de libération de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition enlevé en pleine campagne électorale par des groupes présumés jihadistes. 

Dans la foulée du sommet extraordinaire de la Cedeao, le président IBK a signé hier soir un décret de nomination de six ministres. Il s’agit du Général de Division Ibrahima Dahirou Dembélé, ministre de la Défense et des Anciens combattants, de Boubacar Alpha Bah, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, du Général de Division M’Bemba Moussa Keïta, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, de Kassoum Tapo, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, de Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et d’Abdoulaye Daffé, ministre de l’Économie et des Finances.

Ouganda : Museveni investi par son parti pour un sixième mandat

Le président ougandais Yoweri Museveni, 75 ans, qui dirige le pays depuis 1986, a été investi par son parti, le Mouvement national de résistance (NRM), pour un sixième mandat à la présidentielle de 2021, a appris APA mardi.L’année dernière, de nombreuses manifestations ont éclaté à travers le pays après que l’Assemblée nationale a levé la clause de limite d’âge dans la Constitution nationale, ouvrant ainsi la voie à sa réélection.

Toutefois, la Commission électorale nationale devra approuver sa candidature en novembre, une procédure que de nombreux experts politiques ougandais considèrent comme une simple formalité.

Corruption : le président de la BAD «innocenté»

Une Commission d’enquête indépendante a, dans un rapport, complètement exonéré de toute faute éthique, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, accusé de corruption, a confirmé mardi une source officielle.Des dénonciateurs anonymes avaient initialement accusé Adesina de détournement de fonds, de traitement préférentiel des Nigérians dans les nominations de haut niveau et de promotion de personnes accusées ou reconnues coupables de fraude et de corruption.

Le panel de trois membres éminents est composé de Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande, ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, et présidente des Anciens, un organe mondial de sages soucieux du bien-être du monde.

 Le président de la Cour suprême de la Gambie, Hassan B. Jallow et M. Leonard F. McCarthy, ancien Procureur général et ancien directeur du Bureau des infractions économiques graves.

 En janvier 2020, seize allégations de faute éthique ont été portées contre Adesina par un groupe de dénonciateurs. 

 Les allégations, qui ont été examinées par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque en mars, ont été décrites comme « frivoles et sans fondement ».

 Les conclusions et les décisions du Comité d’éthique ont ensuite été confirmées par le Bureau supérieur du Conseil des gouverneurs en mai, qui a blanchi Adesina de tout acte répréhensible.

 Le rapport du panel indique qu’il « est d’accord avec le Comité (d’éthique) dans ses conclusions concernant toutes les allégations contre Adesina et estime qu’elles ont été correctement examinées et rejetées par le Comité ».

 Le panel donne une nouvelle fois raison à Adesina, en déclarant avoir « examiné les observations du président à leur valeur nominale et les trouve cohérentes avec son innocence et convaincantes ». 

 Les conclusions de la Commission d’enquête indépendante sont décisives et ouvrent désormais la voie à la réélection d’Adesina pour un second mandat de cinq ans en tant que président lors des assemblées annuelles de la BAD prévues du 25 au 27 août.

 Adesina est un technocrate distingué et hautement décoré et un économiste du développement respectée dans le monde entier. 

 Il a reçu le prestigieux Prix mondial de l’alimentation en 2017 et le Prix Sunhak de la paix en 2019 pour son leadership mondial dans le domaine de l’agriculture et de la bonne gouvernance.

Depuis qu’il a pris les rênes de la BAD en 2015, il a introduit plusieurs réformes innovantes, notamment une stratégie de développement High5 ; une restructuration de la banque comprenant l’ouverture de bureaux dans plusieurs pays africains pour se rapprocher de ses clients ; un Forum d’investissement en Afrique qui a attiré 79 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des projets en Afrique entre 2018 et 2019.

Adesina, ancien ministre de l’Agriculture au Nigeria, a mené avec succès depuis son arrivée à la BAD, une campagne historique d’augmentation générale du capital qui a abouti à la hausse du capital de la banque par ses actionnaires, qui est passé de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, en octobre 2019.

Covid-19: pkus de 4 milliards US du FMI à l’Afrique du Sud

Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un prêt de 4,3 milliards de dollars américains à l’Afrique du Sud afin d’atténuer les impacts socio-économiques de la pandémie de coronavirus dans le pays, a appris APA mardi.Selon le FMI, Pretoria a accès au financement dans le cadre de l’instrument de financement rapide du Fonds pour amortir les impacts économiques négatifs de la pandémie de Covid-19. 

Ce « soutien financier d’urgence » est assorti de taux d’intérêt très bas par rapport aux coûts d’emprunt plus élevés auxquels le pays était généralement confronté. 

En vertu des droits de tirage spéciaux du FMI, le prêt serait payable sur trois à cinq ans à un taux d’intérêt d’un peu plus d’un pour cent, a déclaré l’organisme financier basé aux États-Unis. 

C’est la première fois que Pretoria obtient un prêt du FMI depuis l’aube de la démocratie en 1994.

Plus de 70 pays ont reçu une aide financière du FMI pour les aider dans leurs efforts visant à amortir l’impact de la pandémie de Covid-19, a déclaré le FMI. 

Le prêt à faible taux d’intérêt du FMI intervient après que la Banque africaine de développement a approuvé la semaine dernière un prêt de 280 millions de dollars à l’Afrique du Sud dans le cadre de la facilité d’intervention de la BAD pour lutter contre la pandémie de Covid-19.

En outre, Pretoria a récemment obtenu un prêt de 965 millions de dollars de la Nouvelle Banque de Développement (NDB) pour aider le pays dans son programme d’urgence Covid-19. 

La NDB est une institution financière gérée par un groupe d’économies émergentes comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, communément appelés les pays BRICS. 

Au total, l’Afrique du Sud a obtenu une aide financière de plus de 5,3 milliards de dollars américains de la part des institutions financières internationales, selon le ministre des Finances Tito Mboweni. 

Pour sa part, le pays a dépensé 30 milliards de dollars US de ses propres ressources financières pour aider à atténuer les problèmes exposés par la pandémie, qui a tué plus de 6.000 personnes depuis son apparition en mars de cette année, a révélé le ministre lundi.

Côte d’Ivoire/ Fonds de soutien Covid-19: 29 grandes entreprises ont reçu 9,7 milliards FCFA

Quelques vingt-neuf grandes entreprises ivoiriennes ont reçu 9,7 milliards FCFA dans le cadre du fonds Covid-19 de soutien au secteur privé, a-t-on appris lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA, mardi, cette information a été donnée par Soumahoro Mory, le président du Comité de gestion du fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE-Covid-19) lors de la huitième rencontre du Comité paritaire technique (CPT/Covid-19). 

« Au total 29 entreprises ont pu bénéficier de l’appui du FSGE pour un montant de 9,7 milliards FCFA. Les ressources financières allouées pour la phase transitoire étaient de 10 milliards FCFA. Ce qui donne un taux d’exécution de 97% », a fait savoir M. Soumahoro lors de cette rencontre où il a fait le bilan de la phase transitoire de ce projet de soutien qui a couvert la période du 04 juin au 15 juillet dernier. 

Auparavant M. Soumahoro a expliqué que ce fonds a été mis en place pour adresser les problématiques liées au maintien de l’outil de production et des emplois des grandes entreprises, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid 19. Dans la foulée, il a rappelé les préalables ( critères) que devaient remplir les grandes entreprises pour bénéficier de ce fonds Covid-19 qui  a été plafonné à 500 millions par entreprise. 

Au nombre de ces préalables, M. Soumahoro a cité entre autres, le fait d’être  une entreprise de droit ivoirien réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de FCFA sur au moins deux des trois exercices successifs (2017, 2018 et 2019),  être en activité depuis au moins deux années fiscales et  être une entreprise dont les activités ont été impactées négativement par la Covid-19 avec une perte réelle de 30 % de chiffres d’affaires. 

Par ailleurs, M. Soumahoro a annoncé les dispositions à prendre par les entreprises pour bénéficier de la deuxième phase de ce fonds de soutien. « Contrairement à la phase transitoire qui avait accordé la priorité à l’hôtellerie, le tourisme, le transport et le commerce en tant que secteurs les plus impactés, cette phase définitive est ouverte à toutes les entreprises qui remplissent les critères», a précisé le président du comité de gestion du fonds de soutien aux grandes entreprises ( FSGE-Covid-19).

 Un nouvel instrument financier, a souligné M. Soumahoro,  a même été ajouté aux prêts directs dans le cadre de cette seconde phase du fonds de soutien pour mieux accompagner les grandes entreprises dont le chiffre d’affaire est supérieur à 3 milliards FCFA. Il s’agit des garanties. 

« C’est une garantie de portefeuille. Elle est donc différente d’une garantie directe. Elle consiste pour le FSGE à mettre en place, une ligne de garantie auprès d’une banque. Ainsi tous les clients de ladite institution financière qui respectent les critères d’éligibilité du fonds ainsi que des banques peuvent solliciter des prêts qui n’excèdent pas un milliard FCFA », a révélé M. Soumahoro. 

« La banque pourra leur accorder jusqu’à 1 milliard FCFA de prêt sous condition suspensive de la garantie du fonds qui donnera une garantie de 75% tout en demandant à l’institution financière de ne pas prendre d’autres garanties. La banque assume le risque de 25% sur son propre bilan », a-t-il ajouté.

La presse sénégalaise accompagne Babacar Touré dans sa dernière demeure

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement des obsèques du fondateur du groupe de presse Sud Communication.Sud Quotidien, sous le titre « BT, à jamais », rend un vibrant hommage au Président Directeur Général du premier groupe médiatique privé au Sénégal. Pour Alassane Samba Diop, le Directeur d’iRadio et d’ITV, « si beaucoup de gens osent aujourd’hui entreprendre dans le journalisme, c’est grâce à Babacar Touré ».

Dans un tweet repris par ce journal, le président Macky Sall a déclaré que le défunt est un « journaliste chevronné et un pionnier dans l’entreprise de presse. Babacar Touré aura été de tous les combats pour la liberté et la démocratie ».

A en croire Le Quotidien, les « témoignages (sont) unanimes sur le fondateur du Groupe Sud (Communication) ». Ce journal indique que l’ancien président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) était un « homme respecté partout, (un) conseiller avisé de chefs d’Etat ».  

Poursuivant, Le Quotidien informe qu’ « après une vie bien remplie, il a été inhumé hier (lundi) à Touba (centre) ». Dans les colonnes de ce journal, l’ex-ministre de la Culture et de la Communication, Abdou Latif Coulibaly soutient que « la couverture par Sud FM des élections de 1996 a abouti à l’annulation d’une partie du scrutin à Dakar ».

C’est la raison pour laquelle, il a reçu « les hommages des différents pans de la République lors de la levée du corps à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) », rapporte Le Soleil. Dans le quotidien national, Abdoulaye Diop, l’actuel ministre de la Culture et de la Communication souligne que Babacar Touré « est resté jusqu’à la fin de ses jours un infatigable défenseur de la liberté de la presse et de la promotion des idéaux démocratiques ».

Ce fut un « hommage à un géant », fait savoir EnQuête, non sans mentionner que le célèbre prêcheur Ouztaz Alioune Sall a pleuré « à chaudes larmes » après l’inhumation. Selon ce quotidien, Babacar Touré a été « discret dans la vie comme dans la mort. (Son) œuvre a parlé pour lui, hier, de l’Hôpital Principal de Dakar à la (cité religieuse) de Touba où il repose à jamais ».

Pour sa part, L’Observateur s’intéresse à « la face cachée » de ce monument de la presse sénégalaise voire africaine. Après que ce journal a affirmé qu’il était « un médiateur de l’ombre », Maître Ousmane Sèye, avocat a rappelé que « pendant la crise ivoirienne, il a eu à jouer les bons offices entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. De même qu’en Guinée, il a eu à faire la médiation entre Alpha Condé et Cellou Dallein Diallo ».

Tout compte fait, note L’AS, « la classe politique regrette la perte d’un précurseur et fervent défenseur de la presse » là où, dans Libération, Mamadou Ibra Kane, le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps) assure que « l’action de Babacar Touré et celle de ses confrères ont permis (le pluralisme) dans les médias au Sénégal. Ce sont ces germes de la pluralité qui ont ensuite (contribué) aux alternances politiques en 2000 et 2012 ».

Enfin, Vox Populi se fait l’écho d’un discours prononcé par Babacar Touré lors du décès de son ami et photographe à Sud Quotidien, Thiémokho Coulibaly : « Le cercueil qui est là, n’est rien d’autre qu’une caisse en bois. Ce n’est pas ça qui est important. Ce qui est essentiel, c’est que vous montriez, dans vos journaux et télévisions, le visage du défunt de son vivant pour que les gens se souviennent de lui et retiennent cette image ».

La situation épidémiologique au menu des quotidiens marocains

L’interdiction des déplacements de et vers huit villes du Royaume est le principal sujet commenté par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que dans cette crise sanitaire, les feux ont été le plus souvent braqués sur les conséquences économiques et les retombées sur les entreprises en termes de business model, souligne, notant que ce n’est là qu’une partie d’un mouvement bien plus large.

Ce sont les modes de vie en société qui seront marqués à jamais, relève la publication, ajoutant que certaines entreprises, pas toutes, avaient déjà la notion de gestion de crise et des plans éprouvés pour la continuité de service dans des situations extrêmes comme celle actuelle.

Mais très peu de ménages étaient préparés à une telle conjoncture, note l’auteur, expliquant que c’est la raison pour laquelle, “quand une décision telle que celle de dimanche soir de boucler de grandes villes est prise, c’est le chaos général”.

Abordant dans le même sens, +Al Bayane+, écrit que bien que l’interdiction de se rendre ou quitter les localités lourdement minées, s’impose pour atténuer leurs sévices, ni le timing inapproprié ni la manière forte maladroite ne s’y prêtaient, à la veille de la fête.

Une fête qui, selon la publication, « ne devait pas avoir lieu, puisque la conjoncture s’y opposait et la gravité des dégâts qu’elle pouvait générer était prévisible, bien avant les récidives actuelles de la pandémie ». Pour lui, les citoyens sont un peu responsables de la tournure sévissante de la covid-19, pas uniquement dans notre pays.

Le non respect de tous les gestes barrières qu’ils devaient tenir à bras-le-corps pour contenir ce fléau en effervescence, ces temps-ci, s’aggrave de plus en plus, explique l’éditorialiste, faisant remarquer que le relâchement qui se fait ressentir et prend de l’ampleur de plus belle, dans les coins de la rue ou encore dans les souks et les plages, en cette période estivale et festive, facilite la transmission du virus qui se trouve toujours dans les parages.

+Le Matin+ rapporte que le ministre de la santé Khalid Ait Taleb a tiré la sonnette d’alarme suite à la montée en flèche des cas de contaminations au covid-19.

Lors d’une conférence de presse tenue, lundi à Rabat, le responsable gouvernemental a toutefois souligné que « la situation est inquiétante mais pas hors de contrôle », précisant que son évolution dépendra du sens de responsabilité individuelle et collective des citoyens.

Le ministre, poursuit le quotidien, a imputé la dégradation de la situation épidémique au relâchement dans le respect des mesures préventives. «  On ne doit pas se voiler la face. C’est le relâchement qui a causé cette montée d’infections ».

S’agissant de la décision de fermer certaines zones à la dernière minute, le ministre de la santé a fait savoir que l’épidémie évoluait de manière brusque et il ne fallait pas laisser au virus la possibilité de se propager dans des zones moins touchées.  « On est face à un virus qui ne prévient pas. Demander à la population de se préparer n’est pas une mesure sanitaire efficace. On doit comprendre cette décision ».

Mali : formation d’un gouvernement restreint

Le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a signé ce lundi soir le décret de nomination de six ministres.Conformément aux recommandations du sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) tenu aujourd’hui par visioconférence, le président IBK a nommé six ministres qui vont s’occuper des affaires courantes du pays en attendant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.

Le Général de Division, Ibrahima Dahirou Dembélé occupe le poste de ministre de la Défense et des Anciens combattants. Le département de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a été confié à Boubacar Alpha Bah. Le Général de Division, M’Bemba Moussa Keïta aura en charge la Sécurité et la Protection civile.

Kassoum Tapo est le ministre de la Justice et des droits de l’Homme tandis que Tiébilé Dramé gère les Affaires étrangères et la Coopération internationale. Enfin, Abdoulaye Daffé est aux commandes du ministère de l’Économie et des Finances.

Cette nouvelle équipe, dirigée par le Premier ministre Boubou Cissé, a pour principale mission de négocier la formation d’un gouvernement d’union nationale, précise la Présidence de la République du Mali.

Sénégal : Cairn Energy cède la totalité de ses actifs dans les blocs pétroliers RSSD à Lukoil

La compagnie britannique Cairn Energy a cédé à la bourse de Londres, la totalité de ses intérêts et obligations (40 %) dans les blocs Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond (RSSD) à la compagnie pétrolière russe Lukoil, annonce un communiqué du ministère sénégalais du Pétrole et des Energies, parvenu lundi soir à APA.Cette annonce intervient à la suite des discussions initiées depuis plusieurs mois après la publication par Cairn Energy de son intention de céder tout (farm out) ou partie (farm down) de ses parts dans les blocs RSSD, explique le document. 

Le montant de la transaction s’élève à 400 millions de dollars, soit environ 225 milliards de FCFA. Et selon le terme de l’accord, 300 millions de dollars seront versés en numéraire à Cairn Energy, en plus d’une prime allant jusqu’ à 100 millions de dollars après la première livraison des barils de pétrole. 

Au Sénégal, les processus de cession sont encadrés par des lois et règlements dont le Code pétrolier et ses textes d’application. Ainsi, dans le cadre de l’approbation de ladite cession, l’Etat du Sénégal veillera au respect des dispositions légales et réglementaires en la matière. En particulier, le Ministère du Pétrole et des Energies surveillera « de très près » les capacités techniques ainsi que la robustesse financière du futur partenaire à mener à bien les opérations pétrolières, signale le communiqué. 

L’Association RSSD est composée de Woodside Energy (35 %, Opérateur), Cairn Energy (40 %), FAR RSSD (15 %) et Petrosen (10 %). La décision finale d’investissement a été prise en janvier 2020 et le projet se trouve actuellement en pleine phase d’exécution pour un début de production prévu en 2023.

Af’Sud: Ramaphosa appelle à l’unité pour bâtir une économie inclusive

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a exhorté lundi ses compatriotes à travailler collectivement à la construction d’une économie inclusive basée « sur des règles du jeu équitables ».Dans son message hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a déclaré que la récession de son pays et l’économie touchée par le coronavirus devaient suivre ses propositions de développement visant à réduire son taux de chômage actuel de 30%.

Selon lui, le taux de chômage pourrait bientôt augmenter, à moins que l’Afrique du Sud ne donne plus d’élan à ses projets de recherche de « nouvelles sources de croissance dans un contexte fondamentalement différent ».

« Bon nombre des domaines que nous avions identifiés auparavant restent pertinents et urgents – comme le secteur des petites et moyennes entreprises en croissance et le secteur agricole qui assure la sécurité alimentaire.

« Certains secteurs ont pris une nouvelle signification. Nous devrions, par exemple, profiter de cette opportunité pour bâtir une économie plus verte, nos entrepreneurs pénétrant de nouveaux domaines, tels que les voitures hybrides, les piles à combustible, les batteries de stockage et la valorisation des déchets ».

Ramaphosa s’est dit convaincu que les plans mis en place en février (état du budget) avant que la pandémie ne frappe le pays, et ceux mis en place pour maintenir l’activité économique pendant le confinement, permettraient la reconstruction de l’économie.

Cependant, cela nécessiterait une aide extérieure au gouvernement et un engagement résolu à agir.

« Dans toutes les propositions de développement avancées ces dernières semaines, l’accent est mis sur l’amélioration de l’exécution.

« Nous devons regarder en dehors de l’Etat. Nous devons rassembler les meilleures compétences locales disponibles, que ce soit dans les affaires, le monde universitaire ou la société civile, pour soutenir notre programme de développement commun », a conclu le président.

Afrique : 300 personnes décèdent chaque jour des complications liées à l’hépatite B et C (responsable)

Sur les 71 millions d’Africains atteints d’hépatite virale chronique, « 300 personnes perdent la vie chaque jour » des suites du cancer du foie et d’autres complications liées à l’hépatite B et à l’hépatite C, affirme, dans un communiqué parvenu à APA ce lundi, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Docteur Matshidiso Moeti.« L’hépatite B représente 85 % de la charge de morbidité due à l’hépatite dans la région africaine de l’OMS. La période d’infection la plus vulnérable se situe au cours du premier mois de vie et peut être prévenue par la vaccination contre l’hépatite B, précisément par l’administration d’une dose de naissance au cours des premières 24 heures de vie », explique Mme Moeti.

A en croire la responsable de l’OMS, le fait d’atteindre une couverture d’au moins 90 % dans la région devrait largement contribuer à la prévention de plus de 1,5 million de nouvelles infections et de 1,2 million de décès par cancer du foie d’ici à 2035. 

Malgré le faible coût de la dose de naissance du vaccin contre l’hépatite B, fait remarquer Dr Matshidiso Moeti, « seuls 13 pays africains l’ont introduit », ce qui est bien en-deçà de l’objectif de 25 pays fixé pour 2020. Jusqu’à présent, poursuit-elle, 15 pays ont lancé des plans nationaux de lutte contre l’hépatite. Le Rwanda et l’Ouganda étant les deux pays qui ont mis sur pied des programmes nationaux de dépistage et de traitement de cette maladie.

L’OMS collabore avec les pays et les partenaires pour accélérer les actions visant à réduire de 90 % les nouvelles infections par les hépatites B et C et à réduire de 65 % le nombre de décès liés à l’hépatite d’ici à 2030, rappelle la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

 En vue d’atteindre ces objectifs, souligne Mme Moeti, il est urgent d’introduire et de généraliser l’administration de la dose de naissance du vaccin contre l’hépatite B, de tirer le meilleur parti des infrastructures destinées à la lutte contre le VIH et la syphilis pour prévenir la transmission mère-enfant de l’hépatite et de veiller à ce que les mères aient accès aux services de dépistage et de traitement. 

« Au moment où nous luttons contre la COVID-19, une menace se profile à l’horizon : celle d’assister à de nouveaux retards à la fois dans l’administration généralisée de la dose de naissance du vaccin contre l’hépatite B et dans la prestation d’autres services essentiels de lutte contre l’hépatite », alerte la responsable sanitaire.

« Les personnes qui présentent des complications liées à l’hépatite courent un plus grand risque de développer une forme grave de la COVID-19 et doivent continuer de bénéficier des services essentiels de prévention et de traitement de l’hépatite pendant la pandémie et au-delà » conclut Dr Moeti.

Le 28 juillet de chaque année, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) célèbre la Journée mondiale contre l’hépatite afin de mieux faire connaître cette maladie qui « représente une menace » pour la santé publique. Le thème retenu pour cette année est : « Un avenir sans hépatite ». 

Des jeunes femmes leaders d’Afrique formées en stratégie de développement

Jely Group et la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) ont offert, une séance de formation aux lauréates du programme African Women of the future Fellowship (AWF) sur le thème, « stratégie pour le développement d’une carrière enrichissante et d’une entreprise pérenne ».Ces jeunes femmes de divers pays africains, majoritairement entrepreneurs et/ou en situation d’emploi, et dont l’âge varie entre 22 et 33 ans, ont pu bénéficier au cours de cette formation intervenue le vendredi 17 juillet dernier, de stratégies et d’outils pratiques afin de mener avec succès aussi bien leurs carrières professionnelles que leurs entreprises actuelles et futures.   

M. Mamadou Kouyaté, Managing Partner de Jely Group, en sa qualité de conférencier a illustré sa présentation avec des cas pratiques issus de son expérience de salarié et d’entrepreneur. 

 «Le succès de toute entreprise, qu’elle soit personnelle, professionnelle ou entrepreneuriale, part de la définition d’objectifs. Avec une idée claire de la destination finale, l’on peut concentrer ses forces dans les activités qui l’y amèneront, et bâtir au plus tôt une stratégie efficace. », a-t-il expliqué.

AWF est un programme de leadership et de mentorat de la jeune femme leader initié par la Fondation SEPHIS en partenariat avec ONU Femmes et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Ce programme intègre un accompagnement technique, l’organisation d’ateliers de formations intensives et la mise à disposition de personnes ressources avec pour objectif final de consolider les projets portés par les bénéficiaires.

La Libye a besoin du soutien permanent du Maroc pour poursuivre le processus politique et parvenir à un cessez-le-feu

Le président de la Chambre des représentants libyenne, M. Aguila Saleh a affirmé, lundi à Rabat, que son pays a toujours besoin du soutien du Maroc pour poursuivre le processus politique et parvenir à un cessez-le-feu.Dans un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable libyen a apprécié « hautement » le rôle du Royaume dans son soutien à la Libye pour sortir de sa crise actuelle.

Selon lui, la Chambre des représentants libyenne ne veut pas la guerre dans le pays, a- notant que celle-ci a été imposée en raison des ingérences étrangères.

La solution en Libye doit être politique, entre les mains des Libyens et avec le soutien des pays arabes et à leur tête le Maroc dont « on ne peut jamais abandonner la position », a-t-il relevé.

Toutes les initiatives et annonces ne s’opposent aucunement à l’accord politique de Skhirat, signé en 2015, a-t-il estimé, notant que « si certaines dispositions de cet accord ont besoin d’amendements et de développements, l’accord est en lui-même dépourvu de dysfonctionnement ».

Pou lui, le dysfonctionnement est causé par ceux qui ont été chargés d’appliquer l’accord de Skhirat et qui « n’ont mis en oeuvre aucune de ses dispositions ».

« Le Royaume a fait tout ce qu’il faut pour la réussite de cet accord », a-t-il souligné, ajoutant que « le peuple libyen sortira de la crise à la faveur de son histoire, son unité et son tissu social cohérent.

Plus tôt, le président du Parlement libyen de Tobrouk (Est), Aguila Saleh a eu des entretiens avec le président de la Chambre des représentants marocaine, Habib El Malki, axés sur son initiative visant une sortie de crise en Libye.

Cette initiative préconise la formation d’un Conseil présidentiel ainsi qu’une solution politique à la crise, avec notamment la tenue d’élections législative et présidentielle.

La visite d’Aguila coïncide avec celle effectuée aussi par le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri, qui représente le gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale.

Présidentielle 2020: Affi N’Guessan a déposé son dossier de candidature à la candidature du FPI

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a déposé lundi son dossier de candidature à la candidature du parti, au siège de la formation sis aux 2-Plateaux vallon, en vue de la présidentielle du 31 octobre 2020.Le dossier de candidature a été réceptionné par le président du Comité de contrôle du FPI, Wognin Honoré. Il a réceptionné les éléments constitutifs, les uns après les autres, à la suite de l’énumération de chaque document, devant quelques responsables du parti.

Il a fait savoir que le Comité de contrôle du Front populaire ivoirien, le parti de l’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo, analysera lundi et mardi le dossier de candidature et transmettra le résultat aux instances compétentes à le divulguer. 

Au terme du dépôt de son dossier de candidature, M. Affi Nguessan, contesté par une autre frange du Fpi, a déclaré que sa « motivation principale, c’est la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays », qui l’amène à se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Quand on aspire à gouverner un pays, c’est qu’ on a une ambition et notre ambition, c’est la renaissance de ce pays traumatisé, appauvri et affaibli, divisé (…) et c’est une situation qui nous afflige », a dit M. Affi Nguessan.

Il a ajouté avoir « les capacités de mettre fin à cette descente aux enfers (…) et donner foi aux jeunes et aux femmes pour bâtir une nation unie, puissante et une économie prospère pour sortir le pays du marasme». 

Le FPI, annoncera-t-il, désignera son candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le samedi 1er août prochain, à travers son congrès. Visiblement, le seul candidat, portera le flambeau d’un parti qui reste encore gangrené par une dissension interne. 

Maroc : Le ministre de la santé met en garde contre l’augmentation en flèche des cas de contamination

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a mis en garde contre la montée en flèche des cas de contamination au Maroc, soulignant que « la situation est inquiétante mais pas hors de contrôle ».La propagation de la pandémie de Covid-19 est intimement liée aux déplacements des individus, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse tenue, lundi à Rabat, imputant la dégradation de la situation épidémique au relâchement dans le respect des mesures préventives.

« Les villes du Royaume les plus fréquentées ont été une cible facile du virus », a-t-il fait remarquer, mettant l’accent sur « l’augmentation inquiétante des taux de reproduction du virus dans certaines villes, pour atteindre 1,9 à Tanger, 1,7 à Fès ou encore 2,35 à Berrchid ». Et de préciser que près de 46% des personnes en réanimation se trouvent à Tanger.

En outre, le responsable gouvernemental a attiré l’attention sur l’augmentation constante du nombre des cas d’infection, des cas graves et de décès dans les huit villes du Royaume concernées par la récente décision gouvernementale.

Citant Casablanca-Settat pour exemple, le ministre a fait observer que la région ayant enregistré quelque 2.900 cas d’infection entre le 12 mars et le 14 juin, a recensé non moins de 2.162 cas en deux semaines. « Cette situation illustre la vitesse de propagation du nouveau coronavirus au Royaume », a-t-il affirmé, tout en appelant les citoyens à s’armer de prudence et à respecter les gestes barrières préconisés par le ministère.

Abordant le risque d’infection, M. Ait Taleb a affirmé que les jeunes ne sont pas moins exposés au risque que les personnes âgées, notant cependant que leur immunité est plus forte.

Dans un communiqué publié dimanche dans la soirée, les ministères de l’Intérieur et de la Santé avaient annoncé l’interdiction des déplacements de et vers les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech, eu égard à la hausse considérable ces derniers jours des cas de contamination à la Covid-19.

Côte d’Ivoire/Covid-19: nouveau report des dates limites des factures d’électricité

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce un nouveau report des dates limites de paiement des factures d’électricité en vue de soutenir les ménages et les clients professionnels face à la pandémie de la Covid-19.Selon la compagnie, il s’agit d’un « délai exceptionnel » des dates limites des factures d’électricité, qui vise notamment à soutenir les populations face à la crise liée à la Covid-19, dans le cadre des mesures sociales de l’Etat de Côte d’Ivoire.

La CIE, en tant qu’entreprise citoyenne, engage cette mesure sociale qui offre des facilités de paiement avec suspension des pénalités. Ce délai exceptionnel se veut un accompagnement des clients dans le règlement de leurs charges d’électricité.    

Pour les clients ayant reçu des factures en mars et mai 2020, les pénalités pour impayés des factures sont suspendues jusqu’au 10 août 2020 avec aucune pénalité appliquée avant le 11 août 2020.  

En outre, « la date limite de règlement de la facture du mois de juillet 2020 est fixée au 10 septembre 2020 », souligne la société de service public. Un délai qui donne aux clients trois mois pour s’acquitter de leurs charges d’électricité.    

Concernant les clients abonnés ayant reçu des factures en avril et en juin 2020, les pénalités pour impayés des factures sont « suspendues jusqu’au 10 septembre 2020 » avec aucune pénalité  appliquée avant le 11 septembre 2020, ajoute la compagnie.  

Par ailleurs, la date limite de règlement de la facture du mois d’août 2020 est fixée au 10 octobre 2020. Toutefois, la société prévient qu’au terme de ces délais exceptionnels sa politique de recouvrement sera à nouveau appliquée.  

Le gouvernement avait, dans le cadre de la pandémie de la Covid-19, décidé du report des dates limites des factures d’électricité des mois de mars et avril 2020 pour l’ensemble des ménages respectivement au 15 juillet et au 17 août 2020.

Et ce, sans application de pénalité de retard sur lesdites factures et sans suspension de la fourniture d’électricité pour cause d’impayé, dans l’optique d’accompagner les ménages vulnérables et les entreprises à atténuer l’impact sur leurs portefeuilles.    

Des parlementaires zimbabwéens testés positifs à la Covid-19

Le parlement du Zimbabwe a suspendu ses sessions lundi après que deux parlementaires et deux autres personnes qui avaient eu des contacts avec les législateurs au cours des dernières semaines se sont révélés positifs au test du coronavirus.Le greffier du Parlement Kenneth Chokuda a déclaré que les quatre concernées faisaient partie d’une équipe parlementaire qui effectuait une visite sur le terrain à travers le pays au cours des dernières semaines.

« Ce matin, seuls deux membres du Parlement avaient été confirmés positifs. Un chauffeur de l’un de nos fournisseurs de services et un journaliste faisant partie de l’équipe ont également été testés positifs », a ajouté Chokuda dans un communiqué.

Il a en outre déclaré que d’autres membres de l’équipe avaient été placés en auto-quarantaine « pour protéger la santé des députés, du personnel et du public qui interagissent avec l’Institution parlementaire ».

A ce jour, le pays a enregistré 2.512 cas de Covid-19, dont 34 décès.

A Port-Bouët, des imams et prêtres prient pour le repos de l’âme de Gon Coulibaly

Le gouvernement ivoirien a décidé d’un nouveau report des dates limites de paiement des factures d’électricité en vue de soutenir les ménages et les clients professionnels face à la pandémie de la Covid-19.Ces moments de prière à la mémoire du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 08 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque après un Conseil des ministres, ont été organisés par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.

A la Grande mosquée, la communauté musulmane a prié dans la soirée  de vendredi, pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, lors d’une séance de prières dirigée par Diomandé Farouk, l’imam principal et président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (Cosim) section Port-Bouët. 

Au terme de la prière inspirée par des passages du coran, M. Cissé, par ailleurs coordonnateur régional du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir à  Port-Bouët, a expliqué que cet instant avait pour objectif de recommander l’âme du défunt au Tout-Puissant afin qu’il l’accueille dans son paradis.

Le dimanche 26 juillet 2020, une prière officiée par le Père Jean Bonzo Kouassi, vicaire général du diocèse de Grand Bassam, a été faite pour le repos de l’âme du Premier ministre défunt et à l’endroit de sa famille afin que le Seigneur les console. 

M. Abdourahmane Cissé a pris part à la célébration eucharistique à la mémoire du défunt, à la paroisse Sainte Anne de Port-Bouët. Le ministre du Pétrole est un « fils » de la commune, ce qui explique le choix de cette cité pour ces prières à la mémoire de M. Gon Coulibaly, décédé à l’âge de 61 ans.

L’ex-Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, avait été désigné le 12 mars 2020 comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Barrage sur le Nil : un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation en gestation

La Commission de l’Union africaine, dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, dit avoir exhorté les parties prenantes des négociations trilatérales sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd), à travailler rapidement à la finalisation du texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation de la centrale hydroélectrique.La réunion du bureau de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, convoquée le 21 juillet dernier par le président de la République d’Afrique du Sud, Matamela Cyril Ramaphosa, en sa qualité de Président de l’Union africaine (UA), a longuement discuté de la question du premier remplissage et de l’exploitation annuelle du Gerd, et des projets de développement futurs sur le Nil Bleu en amont du Gerd, informe la note. 

En conséquence, ajoute cette dernière, la Réunion du Bureau a convenu du processus de finalisation des négociations sur le texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du Gerd, qui devrait inclure un accord global sur les projets futurs sur le Nil Bleu.

Par ailleurs, poursuit le document, le Bureau a accueilli avec satisfaction le rapport des experts de l’organisation panafricaine sur la reprise des négociations trilatérales sur le Gerd, qui indique des progrès sensibles dans les négociations, et présente des options de règlement des questions juridiques et techniques en suspens.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a, en outre, félicité les chefs d’État et de gouvernement de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan pour leur sens politique et pour leur engagement à trouver une solution durable par la voie de la diplomatie, de la négociation et du compromis.

L’instance décisionnelle de l’UA a ainsi convenu de maintenir des contacts réguliers et dynamiques avec toutes les parties à « cette étape critique » du processus de négociation. De même, elle a renouvelé son appel aux parties à s’abstenir de toute déclaration ou action susceptible de porter atteinte au processus conduit par l’UA.

La République d’Afrique du Sud, en sa qualité de Président de l’UA, prendra contact avec les parties en ce qui concerne la prochaine session de négociations trilatérales afin de trouver une solution aux questions juridiques et techniques en suspens concernant le Gerd, informe le communiqué.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a également exprimé sa profonde gratitude aux Nations Unies, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, pour le soutien qu’elles apportent au processus conduit par l’UA. 

Elle s’est enfin félicité de la disposition de la communauté internationale à mobiliser des ressources financières et techniques pour aider les Parties en ce qui concerne la gestion des eaux transfrontières et des questions connexes, dès la conclusion de l’Accord.

USA : le penseur sénégalais Felwine Sarr rejoint l’Université de Duke

Le penseur sénégalais Felwine Sarr, 47 ans, a annoncé lundi poursuivre sa carrière d’enseignant-chercheur à l’Université américaine de Duke, « après 13 ans de bons et loyaux services » à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord).« Depuis quelques jours, je suis arrivé à Durham en Caroline du Nord. Je rejoins l’Université de Duke où j’ai obtenu un poste de Distinguished Professor of Humanities dans le département de Romance Studies. J’y occupe la chaire Anne-Marie Bryan. C’est un département d’humanités dites writ large », écrit sur sa page Facebook M. Sarr qui est à la fois écrivain, économiste, universitaire et musicien.

A Duke, il va enseigner dès cet automne la philosophie africaine contemporaine et diasporique. Au printemps, il donnera un cours intitulé music history and politics. Ce sera l’occasion d’explorer les dynamiques politiques et sociales des nations africaines depuis les indépendances à travers l’archive musicale. Il dispensera un troisième cours sur le soin et la guérison dans le roman contemporain africain.

« Le programme de recherche que je conduis à Duke et sur lequel je vais travailler ces prochaines années, s’intitule Ecologies of Knowledge. J’y repose la question de ce qu’est un savoir, j’y explore les épistémologies du non-logos, les savoirs inscrits dans les textes oraux, les arts, les corps, et toute la topographie du discours social », a-t-il expliqué. 

Il souligne en outre que son intérêt « se porte désormais dans l’élaboration des fondements d’une économie du vivant » pour ce qui est de cette discipline.

Pour cet intellectuel africain de renom, il est important non seulement « d’élargir la géographie des savoirs, mais pour les sociétés africaines de réinvestir des archives cognitives et des pratiques discursives à travers lesquelles elles ont transmis et enrichi un capital culturel dans le temps. Ma conviction est que ces archives réinvesties, enrichiront notre connaissance et sont fécondes pour les temps à venir. Mon terrain de recherche de prédilection sera l’Afrique de l’Ouest ».

Des cours « en ligne » pour l’UGB

Ainsi, « j’élargis mon champ disciplinaire aux humanités et continue à construire une expérience à la croisée des sciences humaines et sociales. Je me déplace et change de lieu à partir duquel je fais l’expérience du monde ».

En revanche, les chantiers entrepris sur le continent « se poursuivront, notamment les Ateliers de la pensée et l’école doctorale des Ateliers qu’Achille (Mbembé, écrivain camerounais) et moi organisons », a-t-il précisé.

Le lien ne sera pas totalement coupé avec la deuxième plus grande université du Sénégal. « Je continuerai à donner mon cours d’épistémologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, que je ferai en ligne, et le travail d’encadrement des doctorants de l’UGB se poursuivra », a ajouté Felwine Sarr.

Au département de Romance Studies de Duke University, il retrouvera l’historien Laurent Dubois, le sémioticien argentin Walter Mignolo, Deborah Jenson, Esther Gabara, Ranji Khanna, Anne Gaelle Saliot, Richard Rosa « et tant d’autres, qui m’ont chaleureusement accueilli ». 

Né en 1972 à Niodior dans le Sine-Saloum (centre), Felwine Sarr a fait ses études supérieures à l’université d’Orléans, en France, où il obtient un doctorat en économie en 2006. 

Agrégé des universités et professeur titulaire du CAMES, il est lauréat du Prix Abdoulaye Fadiga pour la Recherche Économique en 2010. Il devient l’année suivante le Doyen de la Faculté d’économie et de gestion de l’UGB où il enseigne depuis 2007, et Directeur de l’UFR des Civilisations, Religions, Art et Communication (CRAC) de la même université située au nord du Sénégal.

En mars 2018, il se voit confier par la présidence de la République française une mission d’étude, avec l’universitaire et historienne de l’art Bénédicte Savoy, sur la restitution du patrimoine africain. Ils présenteront en novembre de la même année un rapport faisant des propositions dans ce sens.

Mali : la Cedeao propose un plan de sortie de crise

Le sommet extraordinaire de la Cedeao a abouti à un plan de sortie de crise devant être mis en oeuvre au plus tard le 31 juillet prochain.Le temps presse. Quatre jours seulement après la mission de médiation à Bamako de cinq chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les présidents de l’espace communautaire ouest-africain se sont réunis en visioconférence ce lundi 27 juillet pour échanger sur la situation sociopolitique au Mali.

Au terme de cette rencontre virtuelle, les présidents de la Cedeao ont convenu de l’application de six mesures pour définitivement tourner la page de cette crise qui secoue le Mali depuis quelques mois.

Dans l’immédiat, il s’agit de la démission des 31 députés dont l’élection est contestée y compris le président de l’Assemblée nationale. À cet effet, la Cedeao recommande que la majorité présidentielle mette tout en œuvre pour obtenir cette démission qui ouvrira la voie à des élections partielles.

Mais en attendant la fin de ce processus, le parlement pourra fonctionner avec les 116 députés restants.

La Cour constitutionnelle, récemment dissoute par le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), devra être rapidement recomposée conformément aux dispositions de la Constitution malienne. Concrètement, le parlement va proposer ses représentants après la démission des 31 membres dont l’élection est contestée.

Toutefois, en cas de difficulté de nomination des membres de la Cour Constitutionnelle par les différentes instances, le sommet extraordinaire de la Cedeao prône l’utilisation, par le Chef de l’État malien, de l’article 50 de la Constitution pour nommer les 9 membres.

Les présidents de l’Afrique de l’Ouest plaident aussi pour « la mise en place rapide d’un gouvernement d’union nationale avec la participation de l’opposition et de la société civile ».

Pour que le nouvel attelage gouvernemental réponde aux aspirations de tous les Maliens, la Cedeao encourage « l’opposition, particulièrement le M5-RFP, à participer à ce gouvernement d’union nationale en vue de contribuer au règlement des problèmes de gouvernance qui affectent le Mali et ce dans un esprit de patriotisme ».

En priorité, il incombe à ce nouveau gouvernement d’exécuter toutes les réformes, recommandations et décisions issues du Dialogue National Inclusif et de traiter les questions de gouvernance. Pour l’organisation régionale, la mise en œuvre de l’accord de paix, signé en 2015 entre le gouvernement et les groupes armés issus de la rébellion qui a éclaté dans le nord du pays en 2012, connu sous le nom de « l’accord d’Alger », devra être accélérée.

La Cedeao accepte, pour la gestion des affaires courantes, que certains membres du gouvernement d’union nationale soient nommés avant la formation de celui-ci. Ce sont les ministères en charge de la Défense, de la Justice, des Affaires étrangères, de la Sécurité intérieure et des Finances.

Visant la démission du président IBK, le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a tenu des rassemblements dans la capitale malienne. Les 10, 11 et 12 juillet 2020, des violences ont causé des décès et des blessés ainsi que la destruction de biens publics et privés. Expressément, suggèrent les présidents ouest-africains, une commission d’enquête doit voir le jour afin de situer les responsabilités.

Pour s’assurer du respect de ce plan de sortie de crise, la Cedeao souhaite que soit créé un Comité de suivi de toutes les mesures. Au sein de cette structure, devront siéger des représentants du gouvernement, du parlement, de la société civile, de la magistrature, du M5-RFP, des femmes et des jeunes, avec la participation de l’Union Africaine (UA) et des Nations Unies, sous la présidence de la Cedeao.

Enfin, la Cedeao espérerant que ces différentes propositions rencontrent l’agrément des parties prenantes, compte appliquer « un régime de sanctions contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de cette crise ».

Dans son discours de clôture, Mahamadou Issoufou, chef de l’État nigérien et président en exercice de la Cedeao, a soutenu qu’en tout état de cause, « la Cedeao sera toujours présente aux côtés du Mali, acteur important des dynamiques communautaires en cours pour l’approfondissement de l’intégration de notre sous-région ouest africaine ».

Les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Nana Akufo-Addo (Ghana) et Muhammadu Buhari (Nigeria) s’étaient rendus jeudi dernier à Bamako pour trouver une issue à la crise sociopolitique. Ce jour-là, leur médiation avait échoué malgré les longs entretiens avec les protagonistes.

Mali : les chefs d’Etat de la CEDEAO recommandent la mise en place d’un gouvernement d’union

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont tenu lundi par visioconférence un sommet extraordinaire à l’issue duquel ils ont recommandé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale au Mali avec la participation de l’opposition et de la société civile.L’information a été donnée par Mahamadou Issoufou, le président nigérien, par ailleurs président en exercice de cette institution qui rapportait le communiqué final de cette rencontre extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali.

 Plusieurs autres recommandations ont été faites par les chefs d’État à cette occasion. Il s’agit entre autres, de la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités dans les violences qui ont entrainé des décès, des blessés et des dégâts dans ce pays les 10,11 et 12 juillet derniers.

La recomposition de la Cour constitutionnelle, la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée et la mise en place d’un régime de sanction contre ceux qui poseront des actes contraires au règlement de cette crise politique, figurent également sur la liste des recommandations.

Poursuivant, le président nigérien  a dit l’engagement des chefs d’État de la CEDEAO à promouvoir la paix et la stabilité au Mali.

« La CEDEAO sera toujours présente aux côtés du Mali», a assuré M. Issoufou précisant que les décisions de ce sommet devraient être mises en oeuvre au plus tard le 31 juillet prochain.

Le Mali est confronté depuis plusieurs mois à une violente crise politique où les adversaires du  pouvoir réclament de plus en plus la démission du président Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.

Lancement à Abidjan de la Foire de la Tabaski 2020

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, a lancé lundi au complexe abattoir et marché à bétails de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan, la Foire de la Tabaski 2020, avec un objectif de commercialisation de 100 000 petits ruminants et plus de 15 000 bovins.«Pour cette année, notre objectif de  commercialisation est d’atteindre 100 000 petits ruminants et plus de 15  000 bovins», a indiqué le ministre ivoirien des Ressources animales et  halieutiques, Moussa  Dosso, lors d’une cérémonie de lancement de la Foire de la Tabaski  Edition 2020.

L’année précédente, à cette même période,  l’objectif de commercialisation de 80 000 petits ruminants et 14 000  bovins a été atteint, a fait savoir M. Moussa Dosso, avant d’ajouter  qu’en 2018, il a  été commercialisé plus de 70 000 petits ruminants et 12 000 bovins.      

Des résultats réalisés grâce aux actions  conjuguées des commerçants et des importateurs, s’est félicité M. Dosso,  qui a salué la présence de M. Issiaka Sawadogo, le président de la  Confédération des  fédérations nationales des filières bétail et viande d’Afrique de  l’Ouest (Cofenabvi-Ao). 

Le ministre-gouverneur du District  d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a annoncé qu’en liaison avec les maires  des communes, plus de six lieux ont été instaurés pour permettre aux  musulmans d’aller acquérir  leurs bêtes en vue du sacrifice.  

Il s’agit des sites d’Adjamé situé à la «  la casse », de l’espace du Carrefour Sébroko où il y a deux sites (l’un  contiguë à Adjamé et l’autre à Attécoubé), ensuite le site de Yopougon,  l’abattoir  de Port-Bouët, puis un grand espace aménagé à Anani, a précisé M.  Robert Mambé.

Cette année, soulignera-t-il, est « un  début (pour le site) à Anani, mais à partir de 2021 et les années à  venir, nous ferons en sorte que ce site prenne de plus en plus de  d’importance dans la fête  de la tabaski » en vue d’un approvisionnement massif du marché ivoirien  en bétails.

La fête de la Tabaski se déroule cette  année dans un contexte lié à la pandémie de la Covid-19, ce qui réduit  la mobilité des acteurs de la filière bétail et viande. Pour passer les  frontières, il  faut surtout des autorisations particulières.  

M. Dosso qui a révélé être entré en  contact avec l’ambassade du Burkina Faso, a assuré que des dispositifs  en vue du dépistage à la Covid-19 des acteurs de la filière en  provenance de l’hinterland  seront mis en place afin qu’ils ne soient pas mis en quarantaine, une  fois dans leur pays.

Son département, poursuit-il, réfléchit  afin que les tests de la Covid-19 se fassent notamment en Côte d’Ivoire,  au Mali et au Burkina Faso, en accord avec le District d’Abidjan et les  différents  ministères impliqués pour qu’ils aillent et viennent sans difficulté.    

Il a, par ailleurs, insisté sur les coûts  des bêtes afin que les prix proposés aux consommateurs soient  «totalement bas pour leur permettre de passer les meilleures fêtes »,  invitant les fédérations  nationales et régionales de bétails à faire des offres « abordables et  étudiées ».    

La fête de la Tabaski consacre le  sacrifice d’Abraham communément appelé « sacrifice du mouton ». La Côte  d’Ivoire, elle, s’approvisionne principalement auprès du Mali et du  Burkina Faso. L’élevage,  au plan régional, constitue « au moins 30% de la masse monétaire ».  

Sénégal : le Pr Seydi « agressé » dans la rue pour la gestion de la Covid-19

Le coordonnateur de la prise en charge des malades de la Covid-19 au Sénégal, professeur Moussa Seydi, déclare avoir été pris à partie par un homme qui n’arrive toujours pas à digérer la décision de l’Etat de ne pas rapatrier les compatriotes décédés de la pandémie à l’étranger.« J’ai été très violemment pris à partie par un monsieur au niveau du parking du cimetière de Yoff entre 18h et 19h, alors que je venais d’enterrer un ami. Il (l’agresseur) s’est comporté d’une rare violence, avec une insolence et une impolitesse qui dépassent tout entendement. En sus d’avoir proféré des propos injurieux, alors que je m’étais gentiment arrêté pour écouter ses doléances, il m’a bloqué à plusieurs reprises le passage pour m’insulter », raconte l’infectiologue dans une livraison lundi du quotidien L’Observateur.

« Selon lui, je suis le complice de l’État du Sénégal dans sa décision d’interdiction transitoire du rapatriement des corps des patients sénégalais décédés de la Covid 19 à l’étranger », a poursuivi le chef du service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalo-universitaire de Fann.

Début avril, alors que le Sénégal comptait près de 1900 cas de coronavirus dont 19 décès, le gouvernement avait jugé nécessaire de suspendre les rapatriements de dépouilles par crainte de contaminations durant l’acheminement.

Les proches des expatriés morts de la maladie et des organisations sénégalaises de défense des droits de l’homme avaient fustigé cette décision avant de l’attaquer devant la Cour suprême. Elle rejettera leur requête. Ils comptaient ainsi saisir le Comité des droits de l’homme des Nations unies, mais n’en n’arriveront pas là. Courant mai en effet, ils obtiennent gain de cause.

« Tenant compte de la forte demande de rapatriements de corps de nos compatriotes décédés du Covid-19 à l’étranger (…), il sera désormais possible de procéder à ces rapatriements », annonçait le président Macky Sall lors d’une adresse à la nation.

En outre, certains parmi les proches des expatriés décédés de la Covid-19 semblent garder encore une rancune envers l’Etat et au personnel sanitaire. Pour sa part, le professeur Seydi dit avoir « donné toutes les informations qui étaient en ma possession au ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye, concernant cet agresseur. Ensuite, j’ai contacté mon avocat qui fera le nécessaire. J’ai fait ce que je devais faire ».

Depuis l’apparition du coronavirus en mars au Sénégal, 9764 cas ont été recensés dont 6477 guéris et 194 décès.

La fête de la Tabaski sera célébrée vendredi prochain en Côte d’Ivoire ( Officiel)

La fête de la tabaski ou l’Aïd-El-Kébir sera célébrée en Côte d’Ivoire le vendredi 31 juillet prochain, ont annoncé lundi dans un communiqué conjoint le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des Affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM) et le Conseil des imams sunnites ( CODIS). « Le COSIM et l’AMSI/CODIS informent l’ensemble de la communauté musulmane nationale que la station d’Arafat à la Mecque est prévue Inchallah ( S’il plaît à Dieu) le jeudi 30 juillet 2020. Par conséquent, la fête de l’Aïd-El-Kébir aura lieu Inchallah le vendredi 31 juillet 2020», a indiqué l’imam Sékou Sylla, le porte-parole des imams.

Par ailleurs, le COSIM et le CODIS ont précisé que le comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane fera une déclaration ultérieurement sur l’organisation pratique de la prière de l’Aid-El-Kébir. 

L’Aid Al-Kébir ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne ( fête de ramadan). Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj). 

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendant cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Côte d’Ivoire: 318. 995 candidats affrontent les épreuves écrites du BAC session 2020

Les candidats à la session 2020 de l’examen du baccalauréat (BAC) en Côte d’Ivoire, estimés à 318 995 inscrits, ont entamé lundi les épreuves écrites, qui devraient s’achever le jeudi 30 juillet 2020.Pour cette session 2020 du BAC, sont inscrits 318 995 candidats qui composent dans 506 centres à travers le pays, avait annoncé début juin la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.      

Cette cession se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, qui a quelque peu perturbé les cours, mais le département ministériel en charge de l’éducation nationale a réaménagé le calendrier scolaire et organisé des cours en ligne pour tenir cet examen.  

Mme Kandia Camara a prévenu les acteurs du système éducatif que son ministère mènera une « lutte implacable contre le fléau de la fraude », depuis les inscriptions, en passant par les compositions et les corrections, jusqu’aux délibérations.  

Ces actions, dira-t-elle, « se poursuivront même après les résultats pour traquer les auteurs, les bénéficiaires et les complices de pratiques frauduleuses ». Et ce, pour rendre crédibles les parchemins sanctionnant les examens scolaires.  

Le mardi 28 juillet 2020, les épreuves écrites du BAC devraient se dérouler seulement dans la matinée en raison de la proclamation des résultats du BEPC dans l’après-midi.

L’année académique 2019-2020, repoussée en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, prend fin le 14 août 2020. Un timing dû au réaménagement du calendrier scolaire.

L’ANC rend hommage à l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a conduit, hier dimanche, ses collègues membres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) pour honorer l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni.Les funérailles de Mlangeni auront lieu mercredi sur le campus de Soweto de l’université de Johannesburg.

Dans son hommage, Ramaphosa a décrit Mlangeni comme un « phare de leadership » dont la mort a marqué la fin d’une génération d’histoire et laissé l’avenir entre les mains de ceux qui sont restés.

« Avec son décès, Mlangeni a en effet passé le relais à ses compatriotes pour construire l’Afrique du Sud pour laquelle il s’est battu pour la libérer et la reconstruire », a déclaré Ramaphosa. Mlangeni a défendu les valeurs nécessaires pour ce faire, y compris la dignité et l’opportunité pour tous, et sa vie dramatique était un exemple unique d’héroïsme et d’humilité habitant la même personne », a déclaré Ramaphosa.

De son côté, Tokyo Sekgwale, membre senior de l’ANC, a partagé ses souvenirs du regretté Mlangeni, affirmant qu’il ne fallait pas seulement se souvenir de lui comme quelqu’un qui s’est battu contre l’administration corrompue de l’ancien président Jacob Zuma, mais comme un homme de principe et un combattant pour la justice.

Le trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile, a déclaré que même dans ses derniers jours, Mlangeni a consacré son temps à garantir la réalisation d’une Afrique du Sud idéale.

Mlangeni était le dernier prévenu du procès pour trahison de Rivonia et a été emprisonné aux côtés de Nelson Mandela en 1964.

Il est décédé à l’âge de 95 ans des suites d’une douleur abdominale à l’hôpital militaire de Pretoria où il avait été admis, selon sa famille. Mlangeni avait passé 26 ans en prison et était le dernier des huit accusés au procès de Rivonia.

Maroc : Création du Centre de compétence dans le développement durable

Un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D) a été crée par des experts, des enseignants-chercheurs et anciens haut cadres, engagés dans le développement durable.L’assemblée générale constitutive de cette structure, qui intervient dans la perspective de promouvoir la coopération Sud-Sud et de renforcer l’approche triangulaire en matière de développement entre le Maroc et ses différents partenaires, au nord de la Méditerranée et en Afrique, a eu lieu le 23 juillet, indique lundi un communiqué des  initiateurs de ce Centre.

Ce Centre réunit plusieurs experts dans de multiples domaines, dont la lutte contre les effets du changement climatique, les énergies renouvelables, le traitement, la valorisation des déchets et les eaux usées, le développement territorial, l’agriculture, la forêt, la sauvegarde de la biodiversité, l’économie de l’eau, l’économie circulaire, les évaluations environnementales, la responsabilité sociale des entreprises et l’économie sociale et solidaire.

Sa mission consistera notamment à renforcer les capacités des administrations et des collectivités territoriales à l’échelle nationale et dans les pays partenaires, à promouvoir la qualité des prestations liées au conseil, ainsi que l’expertise marocaine à l’international en matière de développement.

Première du genre en Afrique, cette initiative vise, par ailleurs, à accompagner la transition écologique du continent, qui fait de cette région du Globe, la plus menacée par le réchauffement climatique et qui souffre d’un grand déficit en termes de services publics (eau, assainissement, déchets, énergie, etc.) et d’un besoin croissant en matière de renforcement des capacités dans ces domaines.

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur l’explosion des cas de contaminations au Coronavirus ces derniers jours et à la loi de finance rectificative.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les deux régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima concentrent à elles seules la moitié des 19.600 cas Covid-19 confirmés à ce jour, soit quelque 10.000 cas chacune.

Et ce sont ces mêmes deux régions qui ont fait flamber le nombre de contaminations depuis la mise en application des mesures d’assouplissement, ajoute le journal, expliquant que ce n’est pas surprenant car elles sont les deux principaux pôles où se concentrent les activités industrielles du pays.

Mais cela ne justifie en rien la montée inquiétante des chiffres, note-t-il, soulignant que le déconfinement a pour objectif de permettre un retour à l’activité et à la vie normale tout en veillant à la protection de la santé publique.

+Le Matin+ La décision vient de tomber. A partir de ce 26 juillet à minuit, interdiction de quitter certaines villes ou d’y accéder, sauf exception. La liste dressée par les ministères de l’Intérieur et de la Santé comprend les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech.

Dans un communiqué conjoint diffusé dimanche, cité par le journal, les deux départements précisent que la décision, qui s’inscrit dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du virus, a été dictée par la situation épidémiologique dans plusieurs villes et provinces du royaume, marquée par une hausse notable du nombre des contaminations.

Cette interdiction s’explique également par le fait que la majorité des citoyens font fi des mesures de prévention en vigueur, telles que la distanciation sociale, le port du masque de protection et l’utilisation des désinfectants, pourtant disponibles en quantité sur les marchés. Un non-respect qui a contribué à une plus forte propagation du virus et à l’augmentation des cas d’infection.

Côté économie, +l’Economiste+ souligne que le budget rectificatif est simple, estimant que c’est une très bonne chose en ces temps incertains.

« Plus on engraisse ce genre de texte, plus la politique économique se perd », reconnaît le quotidien, notant que les élus et ministères qui doivent traiter le projet se perdent aussi. « Ils finissent par apporter leur propre vision, compliquant encore plus la conduite des affaires publiques ».

On aura noté que le mot « austérité » n’y figure guère, fait-il remarquer, notant, toutefois, que « c’est un mensonge par omission. L’austérité est bien là ».

Par ailleurs, la publication souligne que l’emprunt aide à passer le cap, tout en sachant, que année après année, il a tendance à drainer les richesses vers le système financier, ce que ne fait pas l’impôt, s’il est bien recouvré.