La BVMAC annonce une série de décisions à la suite d’un conseil d’administration à Douala

Le Conseil d’Administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), avec à sa tête Henri Claude OYIMA, s’est réuni le 20 février 2020 en son siège social à Douala (au Cameroun).

Il a tout d’abord été question pour le Conseil d’évaluer l’état de la mise en œuvre des décisions prises lors de sa dernière session, tenue le 25 octobre 2019.  Il a donc pris acte de leur état d’exécution et a instruit la Direction Générale de l’atteinte des objectifs assignés dans les délais prescrits s’agissant notamment :
– de la maîtrise des charges ;
– du recouvrement des créances et ;
– de la mobilisation des entreprises en vue d’un recours accru au marché financier.

En ce qui concerne les opérations de marché, la BVMAC a autorisé l’admission à la cote permanente des obligations de l’Etat du Gabon dénommées « EOG 6,25% net 2019-2024 » et des obligations de la société SAFACAM dénommées « SAF1 6% HT 2019-2022 ».  Il a été annoncé en outre, que la première cotation des deux valeurs mobilières aura lieu le 21 février 2020 à Douala.

Le Conseil d’Administration annonce par ailleurs dans son communiqué, avoir examiné le Règlement Général ainsi que le Règlement de Parquet de la BVMAC et a décidé de leur transmission à la COSUMAF pour homologation.

Toujours à travers sa note, le Conseil annonce sa décision de créer en son sein un Comité d’Admissions, en plus du comité d’audit et risques, et celui des nominations et rémunérations déjà existants. Un processus de recrutement d’un nouveau Directeur Général a également été lancé. Celui-ci devrait prendre fonction à compter du 1er janvier 2021.

Au terme des travaux, le Conseil a félicité la Direction Générale pour la qualité des documents présentés et lui a adressé ses encouragements pour les actions engagées en vue de la mise en œuvre effective de la dynamisation du marché financier régional.

Lire le communiqué du Conseil d’administration de la BVMAC ici

BGFIBank Europe annonce la signature d’un partenariat avec BPI France

Cet accord, conclu le 17 février 2020, fait suite à la venue du PDG du Groupe BGFIBank, M. Henri Claude Oyima, en novembre et décembre derniers à Paris.

Il permettra aux deux institutions de mutualiser leur expertise et leur capacité financière au service des entreprises françaises désireuses de se développer à l’export sur les marchés africains. L’accord a été paraphé dans les locaux de BGFIBank Europe, par son directeur général Francesco De Musso et Pedro Novo directeur exécutif en charge de l’export à BPI France. BGFIBank Europe

BGFIBank Europe est la plate-forme européenne du Groupe BGFIBank, premier groupe financier en Afrique centrale, présent dans onze pays et sur deux continents.

Basée à Paris, BGFIBank Europe intervient principalement dans le financement des opérations internationales, le conseil en financement, les services bancaires aux entreprises et aux institutions financières. Elle est accréditée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) en tant qu’établissement de crédit
spécialisé sur les entreprises.

BPI France est la Banque publique d’investissement, détenue par l’Etat français et la Caisse des Dépôts et Consignation. Elle est chargée par d’accompagner les entreprises françaises dans leur développement en leur apportant des solutions de financement et accompagnement durant les phases clés de leur activité. Son champ d’intervention est étendu, allant du financement classique, de la participation au capital, à l’assurance aux garanties.

 

Cour d’appel de Brazzaville : JM Mokoko déjà 19 mois de prison

Mokoko Jean-Marie ex-chef d’État-major et ex-conseiller du président Denis Sassou N’Guesso, détenu depuis juin 2016 pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention d’armes de guerre », totalise déjà 586 jours de détention à la maison d’arrêt de Brazzaville.

En mai dernier, le procureur de la Cour d’appel de Brazzaville a requis 20 ans de détention minimum contre le Général à la retraite, Jean-Marie Michel Mokoko et 20 ans aussi pour ses co accusés, six français et un congolais présenté comme des mercenaires.

C’est le visage fermé que Jean-Marie Michel Mokoko a accueilli ce verdict, regardant le président de la cour d’appel dans les yeux, impassible, lui qui ne s’est quasiment pas exprimé au cours de ce procès.

Âgé de 71 ans, l’ancien représentant spécial de la présidente de l’Union africaine en RCA et ancien candidat à la présidentielle congolaise de 2016 a dû rapidement quitter la salle d’audience pour être ramené en cellule, le temps tout de même d’échanger un léger sourire désabusé avec ses avocats et de serrer la main de quelques proches.

Congo : l’ONU favorable à un dialogue politique inclusif pour la cohésion nationale

François Louncény Fall  représentant du secrétaire de l’UNU a indiqué, que son institution était favorable à un dialogue politique entre les différentes forces vives pour aborder les questions de cohésion nationale et de développement du pays.

«Nous aurons à rencontrer les principaux partis politiques, la majorité, l’opposition et les partis du centre. L’objectif à terme est de faire de sorte que nous arrivions ensemble à contribuer à la stabilisation du Congo», a expliqué François Louncény Fall, après son entretien avec le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo.

« Le dialogue est un espace pour l’opposition de poser les problèmes concrets sur la vie de l’État et la majorité doit aussi être dans une approche d’écoute car ce que dit et apporte l’opposition rendent vitale la démocratie et conforte la cohésion nationale», a ajouté le représentant du secrétaire général de l’ONU au Congo.

Les consultations en cours effectuées par François Louncény Fall auprès de la classe politique congolaise et la société civile devra permettre aux uns et aux autres d’adhérer à un dialogue véritablement inclusif où toutes les parties prenantes joueront leur partition, y compris la partie de l’opposition politique dite « non-institutionnelle » basée au pays et celle vivant dans la diaspora.

Lome : Millenium Challenge Corporation a offert un don de 35 millions au gouvernement togolais

Dans le cadre de promotion des TIC et de réforme du foncier, un l’accord de don du programme Seuil entre le gouvernement togolais et le Millenium Challenge Corporation a été signé le 14 février dernier à Lome.

C’était au cours d’une cérémonie à la primature. Le montant offert s’élève à 35 millions de dollars. Depuis hier, le Togo bénéficie de la somme environ 20 milliards de FCFA. Un don qui résulte des réformes que le pays a engagées notamment dans les domaines du foncier et des Technologies de l’Information et de la Communication, il y a quelques années.

Ce financement va permettre d’améliorer l’accès des populations aux Technologies de l’information et de la communication à des coûts abordables. De plus, les réformes engagées dans le secteur du foncier seront poursuivies avec pour principal objectif de sécuriser davantage le secteur et d’encourager la production agricole.

Pour le premier ministre Komi Selom Klassou, la signature de cet accord est « la preuve du pragmatisme des réformes courageuses engagées par notre pays depuis plusieurs années ». Selon le coordonnateur de la cellule de Millenium Challenge Corporation Stanislas Bamouni Baba, « l’accès à ce programme Seuil a été rendu possible grâce aux efforts fournis par le Togo ».

Selon nos confrères du togopresse.tg, le Millenium Challenge Corporation est une initiative de l’administration américaine qui consiste à établir un partenariat avec les pays qui ont réalisé une bonne performance en matière de bonne gouvernance.

Lomé : bientôt un parc logistique relié au port

Le quartier d’Adakpamé dans la banlieue de Lomé va abriter un parc logistique relié au port autonome de Lomé. C’est une initiative du gouvernement qui vise à désengorger le port autonome de Lomé.

50 ha c’est la surface attribuée à ce parc multiservice. Le projet de construction de cette infrastructure entre dans le Plan national de développement (PND 2018-2022) du gouvernement.

Le parc sera relié par une route ayant un accès direct au port autonome de Lomé. Il sera doté d’un complexe de guérite sécurisé à la limite de la zone portuaire, d’un espace de stationnement des camions, d’infrastructures de base et d’installations logistiques.

D’après la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires, l’initiative est portée par Togo Invest, une holding d’Etat, chargée des investissements dans le pays. Les travaux devraient démarrer dans quelques mois selon la même source.

Kimongo : dégradation de la route les chauffeurs en grève pour interpeller le gouvernement

Les transporteurs de Kimongo ont entamé une grève de trois jours pour protester contre le mauvais état des routes, qui met en péril le secteur du transport dans cette localité.

Très en colère, ils ont ainsi interpellé le premier ministre Clément Mouamba et son gouvernement sur la pire dégradation avancée du réseau routier dans le département du Niari (sud) qu’ils estiment abandonnée à son propre sort.

C’est pour ne pas risquer les vies de leurs passagers sur cet état piteux de la voie qu’ils ont abandonné les volants de leurs véhicules pour attirer l’attention des autorités sur les dangers qu’ils encourent en empruntant la route Dolisie-Kimongo, en état de délabrement très avancé.

Congo : Mathias Dzon plaide pour une refondation de la gouvernance électorale

L’opposant Mathias Dzon, propose une refondation de la gouvernance électorale avant la tenue de l’élection présidentielle de 2021 au Congo-Brazzaville.

«Il est surprenant que des personnalités se réclamant de l’opposition, annoncent déjà, au mépris des souffrances actuelles du peuple, leur candidature à l’élection présidentielle de 2021, sans même poser la condition incontournable de la refondation de la gouvernance électorale, commettant ainsi de nouveau à l’identique, la faute politique qu’elles avaient commises à l’occasion de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016, faute qui a consisté pour eux, à accompagner purement et simplement le candidat du pouvoir, Sassou Nguesso », a déclaré Mathias Dzon.

Selon lui, l’élection présidentielle de 2021 n’est pas aujourd’hui une priorité pour les congolais dont le premier souci est la sortie de la crise financière, économique, sociale, politique, électorale et sécuritaire qui mine le pays et qui a pour conséquence immédiate l’extrême pauvreté de près de 99% de congolais.

Les francs-maçons appellent les dirigeants des pays de la zone franc à mettre fin à l’usage du franc CFA

Les francs-maçons d’Afrique et de Madagascar ont ouvertement appelé les gouvernants des pays de la zone franc à « mettre fin à l’usage du franc CFA, qui est de toute évidence un frein au développement économique et social.

Cette grogne maçonnique a eu lieu récemment, lors des 27ème Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches, à Marrakech, au Maroc, et qui ont réuni 70 obédiences.

On rappelle que ces derniers temps, trois chefs d’Etats africains se distinguent par leurs positions critiques envers le franc CFA.

Le plus virulent est incontestablement Idriss Déby.

En 2015, à la stupeur de beaucoup à Paris, il avait choisi de s’en prendre à cette monnaie lors des célébrations du 55è anniversaire de l’Indépendance du Tchad. Dans un discours lourd de sens, il avait déclaré :

« Il y a aujourd’hui le FCFA qui est garanti par le Trésor français. Mais cette monnaie, elle est africaine. C’est notre monnaie à nous. Il faut maintenant que réellement dans les faits cette monnaie soit la nôtre pour que nous puissions, le moment venu, faire de cette monnaie une monnaie convertible et une monnaie qui permet à tous ces pays qui utilisent encore le FCFA de se développer. » Avant de poursuivre dans une tirade dont il a le secret : « On n’a pas besoin de chercher de midi à 14 heures. Nous allons continuer à cœur l’amitié avec la France. Mais il faudra avoir le courage de dire que le moment est venu de couper un cordon qui empêche l’Afrique de décoller ».

A l’époque, les hauts fonctionnaires de Bercy avaient peu goûté ces attaques mais les avaient mises sur le dos d’une énième rodomontade du président tchadien.

Avec du recul, ce dernier a bel et bien ouvert une brèche et ne prêche plus seul. Partisan maintenant convaincu de la nécessité d’une souveraineté monétaire pour l’Afrique, le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, n’est pas en reste et était peut-être même le chef d’Etat le plus remonté à N’Djaména. Au cours de ces derniers mois, son pays a vu plusieurs de ses transferts financiers internationaux bloqués du fait que ses avoirs extérieurs étaient descendus en dessous de la barre fatidique des 50%.

A Malabo, on se souvient avec acuité que la Guinée Equatoriale n’a rejoint le franc CFA qu’en 1985 et que jusqu’à cette date, le pays possédait sa propre monnaie, l’Ekuele. Renouer avec une monnaie propre ne serait donc pas un drame.

«Nous sommes entrés librement dans le franc CFA. Nous pouvons en sortir tout aussi librement » est une phrase que l’on entend beaucoup ces derniers jours.

Quant à Denis Sassou NGuesso, il a opté pour le contournement plutôt que l’affrontement avec la France. Acculé par sa montagne de dettes, le Congo a choisi de passer outre le diktat du compte d’opérations en plaçant d’importantes réserves de change dans des banques chinoises. Et de contourner les prêts du FMI en empruntant directement auprès de Pékin.

Congo : Kindamba a tenu son dialogue intracommunautaire

Après Mbandza Ndounga, le tour est revenu au district de Kindamba d’organiser le dialogue intracommunautaire substrat essentiel, pour la consolidation de la paix. Le ministre Haut-commissaire Euloge Landry Kolelas qui a participé aux travaux y a séjourné 24 heures.

La rencontre était attendue de tous et pour marquer leur adhésion à ce processus qui intègre les mœurs et coutumes en matière de résolution des conflits, sous-tendu par cette ‘’palabre au Mbongui’’, les populations de Kindamba ont multiplié les symboles pour réaffirmer l’autorité de l’État et leur engagement au changement véritable.

Loin d’attendre la délégation ministérielle au chef-lieu du district, les ex-combattants juchés sur leurs cyclomoteurs l’ont rallié à un peu plus de 15 kilomètres de Kindamba pour l’escorter et entrer dans la localité au son des klaxons, preuve d’un accueil qui traduit l’élan de cœur. Une façon pour les ex-combattants, de lui témoigner de leur gratitude.

Le lancement des travaux des rencontres proprement dites, qui ont eu pour cadre la salle de réunion de la sous-préfecture, a rassemblé les populations venus de Kindamba et des villages environnants, selon que l’édicte les cotas à savoir : populations, ex-combattants, administration et société civile.

À l’ouverture des travaux, le ministre Euloge Landry Kolelas a saisi l’occasion de cette rencontre, pour expliquer l’objectif de ces plateformes dont « la finalité est le retour de la paix véritable, gage essentiel du développement. »

Dans une prise de parole emprunte de gravité, tous les intervenants ont usé de deux symboles qui illustrent la concorde, « l’aiguille et le fil », pour coudre ou recoudre.

Faisant suite au mot introductif du Haut commissaire, ils ont dressé le catalogue des doléances qui se résument en la réhabilitation des routes, écoles et centres de santé, ainsi que la relance de l’agriculture, pour occuper les jeunes et moins jeunes et les éloigner de l’oisiveté qui prédispose à certaines tentations. Cela conduira à la renaissance des viviers de production. La consolidation de la paix et le développent du département en résulteront à coup sûr.

Baignant dans une aura de convivialité, le Haut-commissaire Euloge Landry Kolelas a poursuivi ses échanges avec les populations dont la soif d’en apprendre davantage et surtout de garantir la paix et la concorde, se lisait sur toutes les lèvres.

Le ministre a regagné Brazzaville, après une nuit passée à Kindamba, en réponse au témoignage de l’hospitalité des populations mais aussi, selon les us et coutumes, une façon de sceller avec les esprits des anciens, les prescrits convenus avec les vivants, le jour.

Après Kindamba, neuvième plateforme sur les quinze devant se tenir dans le département du Pool, restent les districts de Vindza, Mayama, Kimba, Ngabé, Igné et Kintélé.