Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Génocide au Rwanda : La France ouvre ses archives

Des documents français liés au génocide rwandais en 1994 sont désormais accessibles au public.Quel rôle la France a-t-elle joué au Rwanda en 1994 ? Douze jours après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de la commission d’historiens sur le rôle de la France durant le génocide rwandais, des documents ayant servi à la rédaction de ce rapport sont rendus publics ce mercredi.

Ce geste des autorités françaises qui pourrait aider à faire avancer la « vérité historique » sur le génocide des Tutsis coïncide, cette année, avec les commémorations du 27ème anniversaire de cette tragédie, où plus de 800.000 personnes furent exterminées entre avril et juillet 1994.

Les archives de l’ancien président socialiste, François Mitterrand et celles de son Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur ainsi que d’autres documents sont désormais ouverts à tous les publics, selon un décret paru mercredi au Journal officiel français.

Ces documents, essentiellement des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figurent dans le rapport Duclert, du nom du professeur ayant dirigé cette commission. Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de François Mitterrand et de son état-major particulier qui ignoraient régulièrement les diverses mises en garde sur les risques de génocide.

Si ce geste est salué par nombre d’observateurs et par le gouvernement de Kigali, les rescapés réclament quant à eux des excuses de Paris. Les survivants de cette tragédie réunis au sein de l’association Ibuka estiment qu’ils « n’ont pas beaucoup à apprendre », a souligné le président d’Ibuka France, Etienne Nsanzimana, lors d’une cérémonie au mémorial de la Shoah à Paris.

« Ils (les rescapés) veulent des actes forts, des mots d’excuses », a-t-il lancé, ajoutant que « les historiens ont parlé, il faut que les politiques et les juges prennent le relais ».

Cette demande a été relayée par l’ambassadeur du Rwanda en France, François-Xavier Ngarambe, qui a exhorté « tous les pays au sein desquels des génocidaires se cachent » à les « extrader ou à les juger eux-mêmes ».

Le président rwandais Paul Kagamé qui ne s’était pas prononcé sur le rapport Duclert, a déclaré ce mercredi que son pays « aura aussi son mot à dire » avec son propre rapport sur le sujet. Celui-ci devrait être dévoilé courant avril. M. Kagamé a tout de même soutenu que le document des historiens français marquait « un changement ».

« Il montre un désir, même chez les dirigeants en France, d’avancer avec une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé. Nous saluons cela », a-t-il ajouté lors d’un discours à Kigali à l’occasion des cérémonies de commémoration du génocide qui avait débuté il y a vingt-sept ans, jour pour jour.

Génocide au Rwanda : La France ouvre ses archives

Des documents français liés au génocide rwandais en 1994 sont désormais accessibles au public.Quel rôle la France a-t-elle joué au Rwanda en 1994 ? Douze jours après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de la commission d’historiens sur le rôle de la France durant le génocide rwandais, des documents ayant servi à la rédaction de ce rapport sont rendus publics ce mercredi.

Ce geste des autorités françaises qui pourrait aider à faire avancer la « vérité historique » sur le génocide des Tutsis coïncide, cette année, avec les commémorations du 27ème anniversaire de cette tragédie, où plus de 800.000 personnes furent exterminées entre avril et juillet 1994.

Les archives de l’ancien président socialiste, François Mitterrand et celles de son Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur ainsi que d’autres documents sont désormais ouverts à tous les publics, selon un décret paru mercredi au Journal officiel français.

Ces documents, essentiellement des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figurent dans le rapport Duclert, du nom du professeur ayant dirigé cette commission. Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de François Mitterrand et de son état-major particulier qui ignoraient régulièrement les diverses mises en garde sur les risques de génocide.

Si ce geste est salué par nombre d’observateurs et par le gouvernement de Kigali, les rescapés réclament quant à eux des excuses de Paris. Les survivants de cette tragédie réunis au sein de l’association Ibuka estiment qu’ils « n’ont pas beaucoup à apprendre », a souligné le président d’Ibuka France, Etienne Nsanzimana, lors d’une cérémonie au mémorial de la Shoah à Paris.

« Ils (les rescapés) veulent des actes forts, des mots d’excuses », a-t-il lancé, ajoutant que « les historiens ont parlé, il faut que les politiques et les juges prennent le relais ».

Cette demande a été relayée par l’ambassadeur du Rwanda en France, François-Xavier Ngarambe, qui a exhorté « tous les pays au sein desquels des génocidaires se cachent » à les « extrader ou à les juger eux-mêmes ».

Le président rwandais Paul Kagamé qui ne s’était pas prononcé sur le rapport Duclert, a déclaré ce mercredi que son pays « aura aussi son mot à dire » avec son propre rapport sur le sujet. Celui-ci devrait être dévoilé courant avril. M. Kagamé a tout de même soutenu que le document des historiens français marquait « un changement ».

« Il montre un désir, même chez les dirigeants en France, d’avancer avec une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé. Nous saluons cela », a-t-il ajouté lors d’un discours à Kigali à l’occasion des cérémonies de commémoration du génocide qui avait débuté il y a vingt-sept ans, jour pour jour.

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.

La facilitation des investissements, un pilier de la Zlecaf (CEA)

Les négociations imminentes de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) doivent se focaliser sur la facilitation des investissements.Stephen Karingi de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) qui a fait ce plaidoyer, estime que la facilitation des investissements devient de plus en plus un domaine d’intérêt dans le discours sur l’investissement en Afrique.

S’exprimant lors d’une table ronde virtuelle de haut niveau sur la facilitation des investissements pour le développement, M. Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, met l’accent sur les avantages et les défis des cadres internationaux de facilitation des investissements pour le développement des économies africaines.

Il fait remarquer que les Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont diminué à la suite de la pandémie de COVID-19 et que les décideurs en matière d’investissement ont un énorme défi pour redresser la tendance.

« La facilitation des investissements sera essentielle pour promouvoir une plus grande valeur ajoutée et une plus grande industrialisation en Afrique qui, comme vous le savez, est l’un des piliers fondamentaux de la Zlecaf », a-t-il affirmé.

Dans son propre discours, la Directrice exécutive du Centre du commerce international, Pamela Coke-Hamilton, appelle à un « partenariat en action et un partenariat pour l’action » afin de faire face aux difficultés sanitaires et économiques créées par le Pandémie de covid-19.

« Nous devons mettre en commun nos ressources et notre expertise pour reconstruire les voies d’investissement en Afrique », la pandémie ayant laissé des effets dévastateurs sur l’investissement, illustrés par la baisse d’environ 40% des IDE africains en 2020, déclare Coke-Hamilton.

«L’Afrique doit tirer profit de la Zlecaf» (expert)

Les pays du continent doivent tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirme l’expert en affaires internationales, Me Pierre Djemis.« La Zlecaf est devenue réalité depuis 1er janvier 2021. C’est une zone énorme, c’est un marché énorme (…) que nous devons saisir. L’Afrique ne doit pas louper les opportunités de la Zlecaf. Elle permet par exemple de commercer (…) sans payer des droits de », a notamment dit Me Djemis, spécialisé en droit et pratique des affaires internationales.

Il s’exprimait, mardi à Dakar, en prélude à une formation de 300 entrepreneurs sénégalais sur l’accès à l’information relative aux financements des PME/PMI. Celle-ci entre dans le cadre d’une série de rencontres dénommées « Entreprendre en Afrique », visant à mettre en relation les porteurs de projet et un réseau de partenaires techniques et financiers.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Me Pierre Djemis a indiqué que « nous devons faire en sorte que nos PME/PMI saisissent les opportunités de la Zlecaf qui est un projet innovant ». « C’est une opportunité à saisir par les PME/PMI », a-t-il renchérit.

Selon lui, « la plus grande richesse de l’Afrique réside bien dans sa jeunesse et sa soif d’entreprendre ».

« L’engouement pour l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat est au cœur du développement en Afrique. Cependant, entreprendre en Afrique s’avèrera une stratégie payante à condition d’être parfaitement informé sur les spécificités des marchés et surtout d’avoir accès à des financements », a conclu Me Pierre Djemis.

Deux Rwandais nommés à la Cour de justice d’Afrique de l’Est

Deux juges du Rwanda vont siéger à la Cour de justice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE).Le sommet des chefs d’État de cette organisation régionale a nommé ce week-end de nouveaux juges dont deux magistrats rwandais.

 Il s’agit de l’ancien procureur général rwandais, Richard Muhumuza, nommé à la section de première instance de la CAE et d’Anita Mugeni qui siègera sur le banc de la chambre d’appel de la Cour.

Les autres juges de la division de première instance de la Cour sont Yohane Bakobora Masara, Richard Wabwire Wejuli, Nestor Kayobera et Kathurima M’inoti.

Le sommet a également nommé Nestor Kayobera président du tribunal, Geoffrey Kiryabwire vice-président, Yohane Bakobora Masara juge principal et le juge Audace Ngiye juge principal adjoint.

Par ailleurs, les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est ont également nommé le Kényan Peter Mathuki au poste de secrétaire général du bloc régional, succédant ainsi au Burundais Liberat Mfumukeko, qui a terminé son mandat de cinq ans.

Lors du sommet, Kagame a été remplacé par son homologue kenyan Uhuru Kenyatta à la présidence du sommet pour l’année à venir.

La CAE comprend six nations, à savoir le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda. La République démocratique du Congo (RDC) et la Somalie sont candidates pour rejoindre l’organisation.

Le Rwanda et la RDC discutent de sécurité d’accords bilatéraux

Le Rwanda est prêt à renforcer ses liens de sécurité avec la République démocratique du Congo (RDC) voisine, pour éradiquer les milices terroristes armées dans la région.Selon l’une des résolutions d’une réunion bilatérale de deux jours qui s’est ouverte dimanche à Kigali, les responsables de la sécurité des deux pays ont évoqué les questions de sécurité d’intérêts communs, indique un communiqué partagé dimanche par APA à Kigali.

La délégation du Rwanda est dirigée par le chef d’état-major de la défense (CEMD), le général Jean-Bosco Kazura, tandis que la délégation congolaise est dirigée par François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi pour les affaires de sécurité.

 S’exprimant à cette occasion, le général Kazura a fait remarquer que les chefs d’État des deux pays, les présidents Paul Kagame et Felic Tshisekedi, nous ont « mandatés » pour nous rencontrer régulièrement, discuter et trouver des moyens de faire tout ce qui est nécessaire « pour que nos pays travaillent ensemble et se développent ensemble ».

 « Et quand les gens collaborent et travaillent ensemble, il n’y a rien d’impossible à réaliser », a déclaré l’officier supérieur rwandais.

 Le président de la RD Congo, Félix Tshisekedi, s’est engagé à aborder un large éventail de questions dans son pays, y compris la guerre et l’insécurité.

 Dans un effort pour apporter la paix, la sérénité et le calme à l’est de la RD Congo, l’armée congolaise s’est déplacée ces deux dernières années de manière indécise et a combattu les milices anti-rwandaises basées là-bas.

 Commentant ces opérations militaires, Jean-Claude Kamb, un officier supérieur du renseignement congolais a déclaré : « nous sommes très optimistes quant aux opérations militaires visant à neutraliser toutes ces forces négatives ».

 « Nous sommes ici sous la direction de nos deux chefs d’État. Nous sommes réunis pour échanger sur la menace commune qui affecte les deux Etats ; en termes de terroristes, de propagande négative », a-t-il déclaré.

Rwanda: décès du chef de l’Armée

Le chef d’Etat-major de l’armée rwandaise, le lieutenant général Jacques Musemakweli est décédé de causes naturelles, a confirmé jeudi un communiqué des forces de défense du pays.Selon un tweet des Forces de défense rwandaises, le général Musemakweli est décédé jeudi à l’hôpital militaire de Kanombe. Le général Musemakweli, qui dirigeait l’Inspection générale des Forces de défense rwandaises depuis novembre 2019, a également occupé plusieurs postes au sein de l’armée.

Il s’agit notamment du poste de chef de la garde présidentielle et du poste de commandant des réservistes militaires rwandais. Il était un membre dirigeant du Front patriotique rwandais (FPR), le mouvement rebelle de Paul Kagamé pendant le génocide du pays.

Rwanda: levée des restrictions de l’UE sur les voyages non essentiels

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a classé jeudi le Rwanda parmi les pays dont les voyageurs non essentiels sont autorisés à entrer dans les pays membres de l’UE.Parmi les critères sur lesquels un pays doit figurer sur la liste, on peut citer la situation épidémiologique et les mesures de confinement dans ce pays. La liste est revue et mise à jour toutes les deux semaines.

Outre le Rwanda, des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande, entre autres, ont également reçu le feu vert pour se rendre dans les pays membres de l’UE.

Bien que le Conseil recommande aux pays membres de l’UE de supprimer progressivement les voyages non essentiels vers les pays énumérés, les pays membres restent responsables de la mise en œuvre ou non de la recommandation.

Cependant, selon le Conseil, un Etat membre ne devrait pas décider de lever les restrictions de voyage pour les pays tiers non répertoriés, avant d’en avoir discuté de manière coordonnée.

En attendant, le Rwanda s’est classé jeudi 6ème parmi les pays qui ont le mieux géré l’épidémie de Covid-19, selon une nouvelle analyse.

L’indice de performance Covid, du Lowy Institute, un groupe de réflexion basé en Australie, a classé 98 pays et a révélé que des populations plus petites et des institutions capables étaient les facteurs les plus importants dans la gestion de la pandémie mondiale.

Le Rwanda est le seul pays africain parmi les dix premiers, les autres pays de la liste étant la Thaïlande, Chypre, l’Islande et l’Australie.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : Kigali va acquérir un 1er lot d’un million de vaccins

Le Rwanda va acquérir un premier lot d’un million de vaccins contre la Covid-19 en février prochain.Le Directeur général du Centre Biomédical Rwandais (RBC, sigle anglais) qui a fait l’annonce, hier jeudi, précise que son pays doit encore acquérir deux autres types de vaccins (AstraZeneca et Moderna).

« Nous sommes prêts à recevoir et à administrer correctement les vaccins AstraZeneca et Moderna en utilisant la chaîne d’approvisionnement déjà existante », a déclaré le Dr Nsanzimana.

Selon lui, il y a un espoir que le Rwanda soit parmi les premiers pays d’Afrique à les recevoir.

Parmi les principaux bénéficiaires, il y a la population à haut risque et les travailleurs essentiels.

Le Rwanda fait actuellement partie de l’Alliance Covax, une initiative mondiale qui vise à garantir des doses rapides et abordables du vaccin contre la Covid-19 pour les pays membres, une fois que le vaccin sera disponible.

Le gouvernement prévoit de mobiliser un budget total de 15 millions de dollars pour l’acquisition de doses du vaccin dès qu’il sera disponible le mois prochain.

Selon le Dr Tharcisse Mpunga, le ministre d’État chargé des soins de santé primaires, la première phase consistera à vacciner 30% de la population.

Covid-19 : le Rwanda rassure les touristes

Les services continueront de fonctionner normalement sur tous les sites touristiques du Rwanda, malgré les nouvelles mesures de confinement annoncées en début de semaine.Le « Rwanda Development Board (RDB) » a expliqué, mercredi dans un communiqué, qu’il reconnaissait également que dans l’environnement mondial actuel, certains touristes peuvent juger nécessaire de reporter leurs plans de voyage et de restreindre les voyages internationaux.

Toutefois, notre source souligne que les voyages touristiques à Kigali et dans d’autres provinces sont autorisés dans le strict respect des mesures anti-Covid-19.

Selon les nouvelles instructions, tous les hôtels désignés pour les passagers à l’arrivée resteront ouverts en vertu de mesures de prévention strictes contre le Covid-19.

Les activités touristiques, notamment les visites de parcs nationaux, de musées et d’autres attractions touristiques, ainsi que les visites de la ville, restent autorisées pour les touristes internationaux et nationaux dans tout le pays.

Ce mercredi, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au Rwanda est de 11.548 après que 289 personnes ont été testées positives au cours des dernières 24 heures.

A l’exception de la capitale, Kigali, qui est en confinement dans le cadre des mesures de prévention, les heures de couvre-feu dans d’autres parties du pays ont été prolongées entre 18 heures et 4 heures (GMT +2).

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

Centrafrique: un casque bleu rwandais tué

Un soldat de la paix rwandais a été tué et un autre légèrement blessé en République centrafricaine (RCA) lors de nouveaux affrontements avec des groupes armés, a confirmé un communiqué de la mission d’intervention militaire de l’ONU.Le communiqué de la MINUSCA indique que la coalition rebelle a lancé mercredi matin une attaque dans les environs de la capitale, Bangui.

Selon la MINUSCA, les milices armées sont accusées d’abus massifs contre la population locale, en extorquant notamment de l’argent aux marchands et en s’attaquant aux civils.

Elle a déclaré que l’attaque avait été repoussée par les casques bleus, en collaboration avec les forces armées centrafricaines, ajoute le communiqué.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine, par ailleurs patron de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, a fermement condamné les attaques des groupes armés anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques, notamment l’ancien Président de la RCA, François Bozizé.

« La Mission les tient responsables des conséquences de ces violences sur la population civile et souligne que les attaques contre les soldats de la paix peuvent être considérées comme des crimes de guerre et être poursuivies en justice », indique le communiqué.

Au début du mois dernier, le Rwanda a déployé des troupes spéciales de protection en RCA, dans le cadre d’un accord bilatéral sur la défense.

Le déploiement répond au  « ciblage du contingent des Forces de défense du Rwanda (RDF) sous la force de maintien de la paix de l’ONU par des rebelles soutenus par François Bozizé ».

A de nombreuses reprises, les troupes rwandaises en RCA ont été ciblées par des groupes armés dans ce pays.

A l’heure actuelle, la Force de défense du Rwanda est l’un des plus gros contributeurs de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) depuis 2014.

Rwanda: un test négatif de Covid-19 exigé pour les réservations d’hôtels

Les autorités rwandaises ont donné, hier dimanche, de nouvelles instructions exigeant que toutes les personnes désirant de faire des réservations dans des hôtels à travers le pays présentent un résultat négatif au test Covid-19 dans le cadre des efforts visant à prévenir la propagation de nouvelles infections.En vertu de la nouvelle directive émise par le Rwanda Development Board (RDB), les hôtels vont demander à tous les clients de fournir un résultat de test négatif pris dans les 72 heures avant l’arrivée.

Elle indique également que tous les invités sont priés de présenter un test négatif de réaction en chaîne par polymérase en temps réel SARS-CoV 2 (RT-PCR) ou Antigen Rapid Covid-19.

« Les touristes internationaux entrant dans le pays devront passer un autre test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) au coût de 10.000 frw (environ 10 $), tandis que le test de réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR) est de 50.000 frw (environ 50 $) », a ajouté la directive.

Le Cabinet du président Paul Kagamé a publié la semaine dernière des directives nouvelles et strictes pour ralentir la propagation des nouvelles infections à la Covid-19.

Selon ces directives, tous les rassemblements sociaux, y compris les cérémonies de mariage et les célébrations de toutes sortes, sont désormais interdits dans les lieux tant publics que privés. Les gymnases et les piscines sont également interdits, à l’exception de ceux des hôtels qui ne peuvent être utilisés que par des résidents testés.

Parmi les autres changements majeurs décidés après la réunion du Cabinet présidentiel, figurent la réduction du nombre maximum de personnes qui assistent aux réunions et conférences de 50% de la capacité du lieu à 30%. En outre, tous les participants devront subir des tests Covid-19.

Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est

Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise.Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.

Rwanda : la Sénégalaise Aissa Touré nommée Cheffe du Bureau-pays de la Bad

L’économiste et spécialiste du développement était jusque-là directrice-pays du Fonds international de développement agricole (Fida) pour le Burundi.Aissa Touré c’est avant tout une expérience de plus de 25 ans acquise sur trois continents, dans 12 pays et pour le compte de cinq organisations internationales. Son parcours professionnel couvre le développement rural, en particulier l’agriculture, l’économie rurale, l’adaptation et l’atténuation du climat.

Avant cette nomination, Aissa a occupé les fonctions de représentante de WaterAid (2003-2007) et de directrice adjointe pour l’Afrique de l’Ouest d’Oxfam America (2007-2009). Elle a également travaillé à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en tant que coordinatrice du programme de recherche pour le développement, de 2009 à 2010. De 2009 à 2011, elle a aussi travaillé sur les thématiques du changement climatique et du financement, ainsi que sur le suivi et l’évaluation des projets en qualité de consultante.

En 2011, l’économiste sénégalaise a rejoint le Fonds international de développement agricole en tant que responsable de programme pour le Togo, la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale, puis a été nommée responsable de programme pour l’Inde et le Népal au sein de la même organisation (2016-2018). Avant sa récente nomination par la Banque, elle était directrice-pays du Fida pour le Burundi depuis juillet 2018.

Aissa Touré est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) en secteur rural, développement d’entreprises et gestion de projets de transformation alimentaire (1993), d’un Master en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1992), d’une licence en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1991) et d’une licence en Economie Rurale (1990), tous obtenus à l’université de Montpellier I, en France.

A la Banque africaine de développement, Aissa apporte des compétences solides en matière de gestion stratégique, de représentation institutionnelle et de gestion des partenariats aux niveaux national, régional et mondial, souligne le communiqué annonçant sa nomination.

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Rwanda : Plus de 4.000 personnes arrêtées pour corruption

Au moins 4.155 personnes ont depuis 2018 été arrêtées et fait l’objet d’enquêtes sur des actes criminels liés à la corruption, a révélé jeudi le Bureau rwandais des enquêtes (RIB).Les rapports du RIB indiquent qu’en 2018, 1.131 personnes impliquées dans 732 cas de malversation ont fait l’objet d’une enquête, contre 1.295 personnes impliquées dans 1.088 cas en 2019.

En novembre de cette année, 1.729 personnes liées à 963 dossiers ont également fait l’objet d’une enquête, selon le Secrétaire général du Bureau rwandais des enquêtes, le colonel à la retraite Jeannot Ruhunga.

La majorité des personnes arrêtées est constituée d’individus faisant face à des accusations de détournement de fonds qui sont maintenant considérés comme des crimes de corruption.

En juillet de cette année, le ministre de la Justice, Johnston Busingye, a déclaré que le gouvernement faisait ses poursuites pour des affaires portant sur 11 milliards de francs rwandais (Rwf) qu’il espérait récupérer sur des dossiers de corruption et de mauvaises gestion de fonds publics qu’il a remportés devant les tribunaux.

« La culture et la mentalité des Rwandais étaient de ne pas ressentir le besoin de payer quand ils devaient de l’argent au gouvernement. Nous avons alors décidé que cela ne pouvait plus continuer et avons compilé une liste de tous ceux qui doivent de l’argent au gouvernement, le cas le plus ancien que nous ayons date de 2000 », a déclaré le haut responsable rwandais.

Rwanda: des chiens renifleurs pour lutter contre la Covid-19

Après avoir déployé des robots et des drones pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les responsables rwandais de la santé ont décidé d’utiliser le mois prochain, des chiens renifleurs entraînés pour détecter les cas suspects avec efficacité, a confirmé à APA une source officielle.Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, un protocole d’accord a été signé à cet effet en début de semaine entre le gouvernement rwandais et l’Allemagne.

« L’identification des odeurs de la Covid-19 à l’aide de chiens » est la nouvelle approche qui sera adoptée dans la lutte contre la pandémie au Rwanda, en s’inspirant notamment des expériences de l’Allemagne et de la Finlande, a-t-il déclaré.

L’utilisation de chiens renifleurs vise à identifier les cas positifs de Covid-19 dans les espaces publics et à répondre à la demande croissante de tests de dépistage rapides et non invasifs, selon la même source.

Le nouveau projet devrait accroître les capacités de tests du Rwanda, en particulier dans les lieux publics où des tests de masse seront nécessaires, grâce aux chiens renifleurs ayant un taux de détection de 94%, a poursuivi le Dr Nsanzimana.

Réagissant à cette innovation, l’ambassadeur d’Allemagne au Rwanda a salué ce partenariat et cette coopération avec le Rwanda.

Hier mercredi, 24 personnes ont été testées positives à la Covid-19 au Rwanda, portant le nombre de cas positifs dans le pays à 5750. Ces résultats ont été obtenus à partir de 2317 échantillons de Covid-19 effectués au cours de ces dernières 24 heures.

L’Afrique pourrait gagner 180 milliards de dollars grâce à Internet

L’économie liée à Internet en Afrique a le potentiel d’atteindre 5,2% du Produit intérieur brut (PIB) du continent d’ici 2025, contribuant ainsi à hauteur de près de 180 milliards de dollars à l’économie globale, selon un nouveau de Google et de la Société financière internationale (SFI) intitulé « e-Conomie Afrique 2020 ».Alors que la contribution potentielle prévue pourrait atteindre 712 milliards de dollars d’ici 2050, cette croissance est le fruit de la combinaison d’un accès accru à une connectivité Internet plus rapide et de meilleure qualité, d’une population urbaine en pleine expansion, d’un réservoir croissant de talents technologiques, d’un écosystème dynamique de Start-Ups et de l’engagement de l’Afrique à créer le plus grand marché unique au monde dans le cadre de la Zone de libre-échange continental (ZLCA), explique le rapport parvenu à APA mardi.

Actuellement, l’Afrique compte 700.000 développeurs.

Le financement par capital-risque des Start-Ups a augmenté au cours des cinq dernières années, avec un record de 2,02 milliards de dollars de fonds propres levés en 2019, selon Partech Ventures Africa.

Selon le rapport, 76% des Rwandais ont accès à internet et 74% le trouvent abordable. D’ici 2025, le PIB du pays devrait atteindre 0,9 milliard de dollars, avant d’atteindre 3,8 milliards de dollars en 2050. Actuellement, il s’élève à 0,5 milliard de dollars.

Les Start-Ups numériques en Afrique sont le moteur de l’innovation dans des secteurs à croissance rapide, notamment les technologies de pointe, les technologies de la santé, les médias et les divertissements, le commerce électronique, la mobilité électronique et la logistique électronique, contribuant ainsi à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’Internet en Afrique.

« L’économie numérique peut et doit changer le cours de l’histoire de l’Afrique », a déclaré Stephanie von Friedeburg, Directrice générale par intérim de la SFI.

« C’est un moment opportun pour exploiter la puissance des Start-Ups technologiques du continent afin de trouver des solutions indispensables pour améliorer l’accès à l’éducation, aux soins de santé et au financement, et assurer une reprise plus solide, faisant de l’Afrique un leader mondial de l’innovation numérique et au-delà », a-t-elle poursuivi.

Selon une analyse contenue dans le rapport, en 2020, le PIB issu d’Internet pourrait contribuer à hauteur d’environ 115 milliards de dollars aux 2.554 milliards de dollars du PIB de l’Afrique, soit 4,5% du PIB total.

Ce chiffre est en hausse par rapport aux 99,7 milliards de dollars (3,9% du PIB total) de 2019, avec un potentiel de croissance à mesure que les économies du continent se développent.

« Google et la SFI ont produit ce rapport pour mettre en évidence le rôle que joue le secteur des Start-Ups numériques et d’autres facteurs de croissance du continent, afin de mettre en avant et de soutenir les opportunités que le continent présente », a déclaré Nitin Gajria, Directeur de Google Afrique.

Les investissements dans les infrastructures, la consommation de services numériques, les investissements publics et privés et les nouvelles politiques et réglementations gouvernementales joueront un rôle important pour soutenir la croissance numérique de l’Afrique, précise le rapport.

Rwanda : Des averses et des crues soudaines font des dégâts à Kigali

Des pluies torrentielles et des crues soudaines ont frappé plusieurs parties de la ville de Kigali et de sa périphérie, provoquant d’importantes pannes de courant et détruisant des propriétés et des infrastructures, ont annoncé jeudi les autorités municipales.Les dégâts sont particulièrement graves à Kicukiro et Nyarugenge, les deux principaux quartiers urbains de la ville. Selon les autorités de la ville, Nyabugogo, l’une des banlieues surpeuplées du marché, a été l’une des plus touchées, du fait de sa topographie et à de d’un système de drainage efficace.

De nombreuses rues et trottoirs ont été inondés et les piétons ont dû sauter par-dessus l’eau pour se déplacer dans la ville. Les averses ont provoqué des glissements de terrain dans certaines zones de la ville de Kigali, endommageant des maisons et des routes.

Au-delà de la ville de Kigali, la circulation a été interrompue sur certaines autoroutes en raison de glissements de terrain dans les districts ruraux, selon la police. De janvier à avril de cette année seulement, au moins 140 personnes sont mortes de catastrophes météorologiques, selon les données du ministère de la Gestion des urgences.

Les rapports officiels indiquent que plus de 3 100 hectares de cultures ont été emportés par les eaux de crue et 3 082 maisons endommagées, laissant des milliers de familles déplacées.

Les experts du changement climatique ont déclaré que les derniers effets des risques d’inondations au Rwanda se sont aggravés alors que la récente croissance démographique et la rareté des terres ont poussé les gens à s’installer dans des zones sujettes aux inondations.

Le changement climatique apporte des régimes pluviométriques plus irréguliers et imprévisibles avec des saisons des pluies plus courtes dans le secteur de l’agriculture en grande partie pluviale.

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Rwanda : Le parc Mukura-Gishwati devient patrimoine mondial de l’UNESCO

Le quatrième parc national du Rwanda, Gishwati Mukura, composé de deux forêts distinctes – les plus grandes Gishwati et Mukura, formant un total de 34 kilomètres carrés plus une zone tampon a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en tant que site naturel, a confirmé une source officielle jeudi à Kigali.La décision d’inscrire cette aire protégée sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a été unanimement soutenue par tous les membres du Comité du patrimoine mondial, indique le communiqué publié par le ministère de l’Environnement à Kigali.

Il a déclaré que cette inscription montrait le ferme engagement du Rwanda en faveur de la conservation du patrimoine mondial. Gishwati abrite un groupe de 20 chimpanzés, qui vivent aux côtés de singes dorés et de singes bleus. Les oiseaux sont également bien représentés avec 232 espèces observées à Gishwati et 163 à Mukura, parmi lesquelles les espèces endémiques du Rift Albertin et les spécialistes des forêts.

Le parc fait actuellement partie d’un ambitieux programme de restauration du paysage. Les activités dans le parc ont commencé en 2019 et comprennent une randonnée guidée dans la nature, un suivi guidé des chimpanzés et des singes, l’observation des oiseaux et une visite des cascades. La zone a été presque épuisée en grande partie en raison de la réinstallation, de l’exploitation minière illégale dans la forêt riche en minéraux, et de l’élevage.

Ce parc national contribue actuellement à améliorer les moyens de subsistance de la population vivant dans les zones environnantes, ce qui à son tour offre à la forêt une meilleure chance de régénération en tandem avec le potentiel d’élever le niveau de vie à plus long terme.

Les activités communautaires comprennent un séjour à la ferme, une danse culturelle en direct, la fabrication d’artisanat, l’apiculture, une visite de la plantation de thé et la possibilité d’apprendre des guérisseurs traditionnels, qui utilisent des plantes naturelles pour soutenir la médecine moderne et les médicaments synthétisés.

Eliminatoires CAN 2022: le Rwanda décimé avant d’affronter le Cap-Vert

Le sélectionneur du Rwanda, Vincent Mashami, a écarté sept joueurs pour le match de qualification pour la CAN 2022 contre le Cap-Vert le mois prochain, a rapporté APA mardi.Le Rwanda devrait se rendre au Cap-Vert pour affronter les Blue Sharks (Requins blancs) le 11 novembre, avant d’accueillir le match retour de leur groupe F à Kigali le mois prochain.

Parmi les joueurs écartés figure le duo défensif Emery Bayisenge et Faustin Usengimana qui, dans le passé, étaient des habitués de l’équipe nationale. Ernest Sugira a également été exclu de l’équipe après une blessure à l’entraînement. Ndekwe Felix, Kalisa Rashid Iradukunda Eric, Bizimana Yannick ont également été laissés en rade.

Liste des 23 Rwandais sélectionnés

Gardiens de but: Kimenyi Yves (Kiyovu SC), Kwizera Olivier (Rayon Sports), Ndayishimiye Eric (AS Kigali) et Rwabugiri Umar (APR FC).

Défenseurs : Bayisenge Emery (AS Kigali), Manzi Thierry (APR FC), Mutsinzi Ange (APR FC), Rugwiro Herve (Rayon Sports), Rwatubyaye Abdul (Colarado Springs Switchbacks, USA), Nirisarike Salomon (Pyunick, Arménie), Ombolengaina (APR FC), Imanishimwe Emmanuel (APR FC), Eric Rutanga (Police FC) et Rusheshangoga Michel (AS Kigali).

Milieux de terrain : Bizimana Djihad (Waasland-Beveren, Belgique), Mukunzi Yannick (IF Sandvikens, Suède), Haruna Niyonzima (Yanga SC, Tanzanie), Nsabimana Eric (AS Kigali), Niyonzima Olivier (APR FC), Ngendahimana Eric (Kiyovu SC) , Twizerimana Martin Fabrice (Police FC), Muhire Kevin (El Gaish, Egypte), Ally Niyonzima (Azam FC, Tanzanie), Manishimwe Djabel (APR FC), Niyomugabo Claude (APR FC), Rubanguka Steve (AE Karaikskakis FC, Grèce) et Nshuti Dominique Savio (Police FC).

Attaquants : Meddie Kagere (Simba SC, Tanzanie), Tuyisenge Jacques (APR FC), Byiringiro Lague (APR FC), Kévin Monnet-Paquet (St Etienne, France), Hakizimana Muhadjili (AS Kigali), Mico Justin (Police FC), Sibomana Patrick (Police FC) et Iyabivuze Osée (Police FC).

Après deux tours de matches, le Rwanda est dernier du groupe F, sans un point, après avoir perdu 2-0 contre le Mozambique à Maputo et 1-0 contre le Cameroun à Kigali à la fin de l’année dernière.

Le Mozambique et le Cameroun partagent la tête du groupe avec 4 points chacun, tandis que le Cap-Vert est troisième avec deux points.

Rwanda : Un suspect clé de génocide arrêté aux Pays-Bas

Joseph Mugenzi, l’un des suspects recherchés du génocide rwandais a été arrêté aux Pays-Bas, a annoncé mardi l’International Crimes Team de la police néerlandaise.Le suspect âgé de 71 ans qui prétendait être un ancien employé de banque et propriétaire d’une pharmacie à Kigali en 1994 a été arrêté mardi, a confirmé la police néerlandaise dans un document officiel obtenu par APA à Kigali.

Le Rwanda a demandé l’extradition de Joseph Mugenzi pour des crimes commis lors du génocide de 1994 contre les Tutsi.

Les rapports indiquent que le suspect vit aux Pays-Bas depuis 2000 où il a également assumé différents rôles au sein du groupe d’opposition en exil en tant que président des FDU-Inkingi, un groupe politique non enregistré qui est connu pour avoir ouvertement nié le génocide contre les Tutsi au Rwanda.

Mugenzi a été jugé et condamné par contumace par un tribunal Gacaca pour crimes de génocide. Il est toutefois éligible à un nouveau procès s’il devait être extradé vers le Rwanda, a-t-il précisé.

Selon le parquet néerlandais, le fugitif avait obtenu l’asile en 2000.

En 2013, le Service néerlandais de l’immigration et de la naturalisation (IND) a révoqué le permis de séjour qui lui avait été accordé après que le ministère néerlandais des Affaires étrangères a publié un message officiel à son sujet.

Le Rwanda avait demandé aux Pays-Bas de remettre plusieurs criminels, pour expliquer leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis et qui a fait plus d’un million de morts.

Le Rwanda met en place des mécanismes de sécurité nucléaire

Le Rwanda a renforcé son soutien technique et développé une équipe professionnelle pour assurer une réglementation indépendante de la sûreté nucléaire et améliorer son efficacité, a déclaré le ministre de l’Infrastructure, Claver Gatete, dans une interview aux médias locaux lundi.Le haut responsable du gouvernement a déclaré que le pays a maintenant commencé à travailler sur son bastion nucléaire en adhérant au traité international qui fournit une assistance en cas d’accidents nucléaires et radiologiques.

L’utilisation de la technologie nucléaire se développe dans toutes les régions du monde. En juin, le Parlement a approuvé un accord entre le gouvernement et une société russe, Rosatom, pour la création d’une centrale nucléaire d’ici 2024

Ce centre permettrait au Rwanda de développer des solutions nucléaires qui feraient progresser plusieurs secteurs de l’économie du pays, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, les sciences et l’industrie.

La technologie sera appliquée à la médecine nucléaire, à la recherche en laboratoire sur les réacteurs et aux rayonnements polyvalents, y compris la radiobiologie et la science des matériaux. Si la convention couvre divers aspects de la fourniture d’assistance, elle charge également les États membres de s’efforcer d’éviter tout incident de ce type.

Les hauts fonctionnaires du gouvernement rwandais ont expliqué que l’agence pourrait être sollicitée pour aider à développer des programmes de formation appropriés pour le personnel chargé de traiter les accidents nucléaires et les urgences radiologiques, ainsi que des programmes, procédures et normes de surveillance des radiations.

« Le Rwanda peut également demander une assistance » relative au traitement médical ou à la réinstallation temporaire des personnes impliquées dans un accident nucléaire ou une urgence radiologique sur le territoire d’un autre État partie », a-t-il déclaré.

Rwanda : Une ancienne ministre de l’Education condamnée pour corruption

Une ancienne ministre de l’Education du Rwanda a été reconnue coupable et condamnée pour corruption, a rapporté APA mercredi.Le Dr Daphrose Gahakwa, qui a également été nommée à la tête de plusieurs agences gouvernementales, dont le Rwanda Agriculture Board (RAB), a été accusée de corruption puis renvoyée pendant 30 jours, a confirmé à APA une source judiciaire.

Le Dr Gahakwa a été accusée d’abus d’autorité à la tête du Rwanda Agriculture Board (RAB), de détournement de fonds et de favoritisme. Elle a également été accusée de mauvaise utilisation des ressources publiques et d’abus de pouvoir pour avoir frauduleusement attribué un appel d’offres, pendant qu’elle était à la tête du Rwanda Agriculture Board.

Le tribunal a décidé de la renvoyer après que l’accusation l’a épinglée la semaine dernière pour l’attribution frauduleuse d’un appel d’offres par lequel, en 2016, elle a attribué un marché d’irrigation de 800 millions de francs rwandais (810 000 dollars US) à son gendre. Selon l’accusation, le mari de l’ancienne ministre, Pierre Rudakemwa Gahakwa, faisait partie des consultants principaux qui ont également été embauchés pour superviser la mise en œuvre du projet d’irrigation.

L’accusation a déclaré que Mme Gahakwa avait signé cet appel d’offres à un moment où l’institution éprouvait des difficultés financières. A l’époque, l’ancienne ministre expliquait que le service des achats avait lancé l’appel d’offres avant son entrée en fonction et qu’elle l’avait signé sans savoir que c’était son gendre qui avait remporté l’appel d’offres.

Elle a également déclaré que son bureau avait même consulté le ministère de la Justice avant l’approbation de l’appel d’offres. Lors du verdict qui a été prononcé en l’absence de Mme Gahakwa, le juge a rejeté sa demande et a décidé de la renvoyer pendant 30 jours, affirmant que ses arguments n’étaient pas convaincants.