Le Congo se dote d’un institut de pointe pour renforcer sa sécurité sanitaire

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a inauguré lundi 17 novembre, l’Institut national de biologie et de veille sanitaire (INBVS), dans le 1er arrondissement Emery Patrice Lumumba.

 

L’INBVS vient répondre à trois besoins essentiels à savoir le diagnostic biologique avancé, la recherche et l’innovation, ainsi que la surveillance épidémiologique et la veille sanitaire. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre de la Santé et de la Population, Jean Rosaire Ibara, lors de la cérémonie d’inauguration.

L’Institut s’appuie sur une architecture moderne, composée de cinq grands laboratoires complémentaires, interconnectés et spécialisés. Ils couvrent les domaines de la biologie moléculaire et de la génomique fonctionnelle, la microbiologie, la biochimie, l’immunologie et l’hématologie, la bromatologie et la toxicologie, sans oublier la biologie d’urgence. Un dispositif qui, selon le ministre, fait de l’INBVS un futur « pivot national de la recherche biomédicale appliquée ».

Au-delà de sa mission sanitaire, l’établissement prévoit de développer des partenariats avec les universités publiques et privées afin de renforcer la formation, l’innovation et la production scientifique au Congo.

Pour le gouvernement congolais, l’ambition est claire, faire de l’INBVS un modèle africain en matière de sécurité sanitaire, doté d’une veille biologique permanente et capable de déployer une réponse rapide en cas d’épidémie.

Le ministre de la Santé souhaite que l’Institut devienne « un phare de science, de souveraineté et de responsabilité au service du Congo et de l’Afrique tout entière ».