Covid-19 : l’eSwatini se reconfine

Pour contrer la 2e vague de Covid-19, l’eSwatini a pris des mesures drastiques.Dans ce pays d’Afrique australe, les rassemblements publics et les voyages internationaux à des fins de loisirs seront interdits à partir de vendredi.

Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a annoncé jeudi que tous les rassemblements sont désormais interdits sauf les enterrements.

« Les funérailles sont limitées à deux heures, avec un maximum de 50 personnes », a expliqué Masuku, soulignant que les veillées funèbres ne devraient pas dépasser trois jours, tandis que les services commémoratifs seraient interdits jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, les enterrements au-delà de trois jours après le décès nécessiteront un permis.

Les voyages à l’étranger seront strictement réservés aux soins médicaux, à l’éducation, au travail et aux affaires, et non au tourisme.

Aucun détaillant ne sera autorisé à exercer ses activités au-delà de 18 heures (16H GMT), tandis que les magasins d’alcool n’ouvriront que du lundi au jeudi entre 11 heures et 16 heures.

« Ces restrictions seront réexaminées après 14 jours ou plus tôt si la situation se détériore », a déclaré M. Masuku.

Ces mesures interviennent alors qu’eSwatini a récemment connu une recrudescence des infections à la Covid-19, avec un total de 201 nouveaux cas enregistrés rien qu’hier mercredi, ce qui porte le total à 10.540 et 261 décès depuis mars 2020.

Congo-coronavirus : les congolais recevront le vaccin d’ici mars

Lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que le pays va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

Dans son discours sur l’état de la nation, le 23 décembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, annonçait avoir mis le Congo sur la voie du vaccin contre la pandémie de Covid-19, en instruisant le gouvernement à prendre toutes les dispositions y relatives. Visiblement, le travail vient d’être amorcé. « La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo,  précisant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

Par ailleurs, la ministre en charge de la Santé a souligné que le moment venu, ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Covid-19/Maroc : la courbe épidémiologique hebdomadaire accuse une baisse de -26% (ministère)

La courbe épidémiologique hebdomadaire relative à la Covid-19 au Maroc a accusé une baisse de -26% jusqu’au 3 janvier, a indiqué le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Belfkih.Dans sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique, le responsable sanitaire a fait savoir que la courbe de décès a également enregistré une baisse de -13,4%, jusqu’au 3 janvier.

Selon lui, le taux de reproduction (R0) de la Covid-19 affiche une amélioration légère et continue et s’est stabilisé à 0,80, attribuant cette amélioration aux efforts consentis et aux mesures prises en la matière et respectées par les citoyens.

Il a espéré, à cet égard, de faire baisser le taux de reproduction du virus à moins de 0,7 dans les prochains jours.

Le responsable a, dans ce sens, mis en avant l’importance de respecter les mesures sanitaires préventives qui sont de nature à limiter la propagation du virus, notamment le port des masques de protection, le lavage régulier des mains et la distanciation physique.

Par ailleurs, le bilan bimensuel du ministère a évoqué les faits marquants relevés jusqu’au 4 janvier, en lien avec la situation épidémiologique, en particulier la poursuite des préparatifs et les dernières retouches pour la mise en œuvre du programme national de vaccination contre la Covid-19 et l’augmentation du nombre des test antigénique rapide (TAR).

Congo-Covid 19 : les cas détectés dans sept établissements scolaires

Sept établissements scolaires publics et privés de Brazzaville et de Pointe-Noire ont été déclarés comme étant des foyers de coronavirus.

Des foyers de coronavirus ont été détectés dans sept (07) établissements scolaires publics et privés à Brazzaville et à Pointe-Noire. C’est écoles sont entre autres Lumumba, Saint-Exupéry, Ecole américaine, Remo, Thomas-Sankara à Brazzaville, Ecole 15 août 1963, Jean-Tchimbakala, Tchiamba et Mvoungou à Pointe-Noire. Cette nouvelle a été annoncée par le Sénat, mardi 05 janvier.

Dans son rapport, la Commission affaires juridiques et administrative (Caja) du Sénat, s’inspirant du dernier bulletin épidémiologique de la coordination de gestion de la covid-19, a relevé qu’au 1er janvier, 1162 personnes étaient détectées positives au coronavirus, dont 182 sont actuellement hospitalisées dans les sites de prise en charge et six en soins intensifs.

Le même rapport fait état de ce qu’à Brazzaville et Pointe-Noire, quelques établissements scolaires ont été identifiés comme des foyers de propagation de la pandémie. Les données publiées par la chambre haute du Parlement pointent aussi les bus « Mal à l’aise », l’Université Marien-Ngouabi et les marchés domaniaux comme foyers de contamination du coronavirus.

Dans les débats, il a été relevé  aussi qu’à Pointe-Noire quelques agents de l’Etat affectés à l’aéroport Antonio-Agostino-Néto pour réaliser les tests de dépistage covid-19 à toute personne venant de l’étranger, en ont fait un business. Ils réalisent les tests aux personnes, mais les font passer sans donner les résultats, après avoir reçu des pots de vin. A d’autres personnes, selon un sénateur qui a subi cette arnaque, ces derniers réalisent des tests PCR moyennant 35 à 50 mille F CFA, sans délivrer des reçus de caisse.

« Des fonctionnaires de l’Etat, au lieu de sécuriser les citoyens, privilégient leurs poches. Ceci est gravissime et ne peut pas être toléré. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités afin d’arrêter ces genres de comportements déviants car il s’agit ici de la santé des Congolais, parce que personne n’est à l’abri du coronavirus », a souligné le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Répondant à la question sur l’acquisition du vaccin, le ministre de la Justice et des Droits humains, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a fait savoir qu’une commission spéciale sera mise en place pour décider du type de vaccin à prendre.

Sénégal/Covid-19: état d’urgence et couvre-feu à Dakar et Thiès

Les régions de Dakar et Thiès entrent en état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel pour lutter contre la Covid-19.La mesure prise par le président Macky Sall et qui vise à endiguer la propagation du coronavirus dans ces deux régions considérées comme l’épicentre de la pandémie au Sénégal, entre en vigueur à partir de mercredi de 21 heures à 5 heures du matin.

Justifiant cette décision par l’urgence de lutter contre la Covid-19, le chef de l’État a demandé une stratégie nationale de vaccination.

À la date du 5 janvier 2021, le Sénégal a enregistré 19.964 cas de Covid-19 dont 17.690 guéris, 428 décès et 1845 sous traitement.

Covid-19: l’Afrique du Sud passe le cap des 30.000 décès

Au total, 30.011 décès liés au coronavirus sont enregistrés en Afrique du Sud, a annoncé, mardi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Ce pays d’Afrique australe a enregistré 434 nouveaux décès au cours des dernières 24 heures, selon  le ministre.

La semaine dernière, le pays a atteint le million de cas de Covid-19 faisant de l’Afrique du Sud l’épicentre de la propagation du virus sur le continent.

Selon le ministre, les derniers décès ont été enregistrés dans la province du Cap-Oriental (133), dans celle du Cap-Occidental (157), dans le KwaZulu-Natal (71), du Gauteng (36) et du Nord-Ouest (25).

Le taux de guérison du pays est monté à 81,9%, après le rétablissement de 911.573 patients, selon des chiffres basés sur les 6.780.272 tests effectués depuis le début de la pandémie, a expliqué M. Mkhize.

Congo : le parlement vote un nouvel Etat d’urgence

Les sénateurs et députés ont voté le 4 janvier, en plénière, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo pour la quatorzième fois.

C’est la quatorzième fois que l’Etat d’urgence est décrété depuis l’entrée de la pandémie de coronavirus en République du Congo. Les membres du parlement ont autorisé en session plénière le 4 janvier de cette énième prorogation. Le gouvernement qui a transmis l’affaire au Parlement pour adoption, justifie cette autre prorogation par le fait que le pays observe actuellement une tendance à la recrudescence de la pandémie de Coronavirus.

C’est au terme de l’évaluation des mesures prises, que le gouvernement trouvé nécessaire de reconduire l’essentiel des gestes barrières, avec un nouveau cadre légal, étant donné que celui actuellement en vigueur arrive à terme le 5 janvier.

Outre cette décision de l’état d’urgence, l’Assemblée nationale devra se prononcer sur le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité. Approuvé récemment en conseil des ministres. Ce projet de loi vise toute entité publique ou privée concernée par la protection ou la sauvegarde des informations sensibles en matière de défense et de sécurité, ainsi que toute personne dépositaire ou gardienne, à quelque titre que ce soit, de telles informations.

Maroc : Réunion de la commission consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19

La commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 s’est réunie, jeudi à Rabat, pour discuter de la question de l’autorisation du vaccin suédo-britannique AstraZeneca au Maroc.Selon la directrice des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé, Mme Bouchra Meddah, la commission s’est penchée sur toutes les informations et données internationales relatives au vaccin d’AstraZeneca, notant que la commission étudie le bon respect des normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

Elle a par ailleurs relevé que l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé a donné son feu vert pour la mise sur le marché de ce vaccin, notant que le Maroc a adopté la procédure de l’OMS relative à l’autorisation d’utilisation du vaccin dans un contexte d’urgence sanitaire.

Pour sa part, le directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca Moulay Mustapha Ennaji, a souligné que les échanges scientifiques de la commission permettent d’étudier de manière exhaustive les différentes informations relatives au vaccin AstraZeneca, notamment les données pharmaceutiques et les procédés de fabrication. « La commission prendra une décision définitive au sujet de ce vaccin dans les plus brefs délais », a fait savoir M. Ennaji.

De son côté, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi a rappelé la certification et l’autorisation d’utilisation des vaccins de Sinopharm et AstraZeneca par les gouvernements de leurs pays d’origine, soulignant que la commission nationale étudie les données du vaccin AstraZeneca en vue de prendre la décision adéquate dans toute transparence.

Pour rappel, le Maroc a commandé 65 millions de doses des deux vaccins. 25 millions ont été commandés auprès d’AstraZeneca et 40 millions chez le Chinois, Sinopharm.

Devant le parlement, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

C’est ainsi qu’une stratégie de vaccination a été mise en place tant sur le plan national que régional et local. Côté ressources humaines, les professionnels du secteur de la santé seront épaulés si nécessaire par d’autres équipes (militaires, secteur privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination (cheminement des vaccins, gestion sur le terrain, suivi d’éventuels effets secondaires…).

La campagne de vaccination donnera la priorité aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables. Après cette première étape, le Maroc se donnera trois mois pour vacciner 80 % des Marocains de plus de 18 ans, soit 20 millions de personnes, et ce sur la base du volontariat.

A ce jour, le Maroc recense 439.193 cas confirmés au Covid-19, dont 7.388 décès et 407.504 rémissions, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé.

Le PIB de la Côte d’Ivoire reste positif à environ 2% à fin 2020 en dépit de la Covid-19

Le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire est resté positif en dépit de l’impact de la Covid-19 affichant un taux d’environ 2% à fin 2020, a indiqué le président Alassane Ouattara, dans son discours à la Nation à la veille de l’an 2021.

« L’appareil productif de notre pays a connu un ralentissement avec une révision du taux de croissance du Produit intérieur brut à environ 2% cette année 2020 contre environ 7,2% initialement prévue », a dit M. Ouattara. 

La Côte d’Ivoire, à l’instar des pays du monde entier, a été touchée par la pandémie de la Covid-19. Cette pandémie a bouleversé le mode de vie et de travail des populations dont certaines ont malheureusement succombé du virus. 

« Beaucoup de nos concitoyens ont vu leurs activités s’arrêter, d’autres se sont retrouvés en congés forcés, en chômage partiel ou ont expérimenté le télétravail et certains en sont malheureusement décédés », a-t-il déploré. 

Dès l’apparition du premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars 2020, le gouvernement en a fait une priorité. L’Etat a mis en place un plan de riposte sanitaire d’urgence d’une valeur de 95, 8 milliards Fcfa, avant de déployer un plan de sauvetage  de 1700 milliards Fcfa. 

Sénégal: Macky Sall pour l’éthique dans l’acquisition des vaccins anti-covid

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a annoncé jeudi soir l’acquisition de vaccins contre la Covid-19, mais dans le respect de l’éthique. »Le gouvernement travaille également à l’acquisition de vaccins dans le respect des règles d’éthique en la matière. Devant la recrudescence des cas positifs, des cas graves et des décès, je dois vous redire avec insistance, mes chers compatriotes, que notre  combat n’est pas encore gagné ; et que notre salut dépendra du respect par tous des règles de prévention », a-t-il dit dans son discours du nouvel an.

Il a souligné que son pays compte actuellement de 72 Centres de traitement des épidémies  (CTE), contre un au début de la pandémie de Covid-19 arrivée dans le pays le 2 mars 2020.

Selon lui, « la responsabilité de chacun est engagée dans la lutte pour la préservation de nos vies et de notre santé. Et l’Etat continuera de veiller sur l’application stricte des mesures d’ordre public ».

« En outre, le gouvernement poursuit les efforts d’amélioration de notre système de santé. Ainsi, avec ses nouveaux locaux et ses équipements de dernière génération, le Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann a été élevé aux meilleurs standards internationaux. En 2021, quatre nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba.
33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis », a indiqué le président sénégalais.

Il a aussi promis que six centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25.

À la date du 31 décembre 2020, le Sénégal a enregistré 19.140 cas de coronavirus dont 17.254 guéris, 410 décès et 1475 patients sous traitement.

Covid-19 en Afrique : l’OMS alerte avec les nouveaux « variants »

L’Afrique doit renforcer la surveillance et l’analyse génomique afin de détecter toutes nouvelles mutations du virus de la covid-19, exhorte l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).Les nouveaux variants de la Covid-19 apparus récemment dans la Région africaine auraient, selon plusieurs études, une transmissibilité plus forte que les souches précédentes. L’Afrique, qui a jusque-là était la région la moins touchée dans le monde, pourrait voir les cas exploser si rien n’est fait.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle donc les pays à renforcer la surveillance et l’analyse génomique à travers le réseau africain de laboratoires de séquençage du génome afin de détecter toutes nouvelles mutations et de renforcer les efforts pour enrayer la pandémie.

« L’apparition de nouveaux variants de la Covid-19 est un phénomène courant. Néanmoins, ceux avec une vitesse supérieure de transmission ou une potentielle pathogénicité élevée sont préoccupants. Des enquêtes essentielles sont en cours pour pleinement comprendre le comportement des nouveaux virus mutants et adapter la riposte en conséquence », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

L’Afrique du Sud a récemment détecté un nouveau variant du SARS-CoV-2, qui semble se transmettre plus facilement et est probablement lié à l’augmentation actuelle d’infections à la Covid-19 dans le pays. Davantage d’analyses sont en cours pour déterminer la signification épidémiologique de cette mutation. Le Nigeria procède aussi à plus d’investigations sur le variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre.

« Alors que la surveillance et la détection de la Covid-19 sont des éléments cruciaux de la riposte à la pandémie, les mesures de santé publique telles que le lavage des mains, la distanciation physique et le port du masque demeurent essentielles pour limiter les infections », a soutenu Dr Moeti. Elle signale aussi que « les mesures actuelles de prévention sont aussi efficaces pour les nouveaux variants de SARS-CoV-2 ».

Les nouveaux variants sont apparus alors que les infections à la Covid-19 sont en augmentation dans les 47 pays de la Région africaine de l’OMS, approchant le pic atteint en juillet 2020. Au cours des 28 derniers jours, l’Algérie, le Botswana, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Kenya, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Ouganda ont enregistré les plus hauts nombres de nouveaux cas, représentant 90 % de toutes les infections de la Région africaine.

En septembre 2020, l’OMS et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC) ont lancé un réseau de 12 laboratoires en Afrique pour renforcer le séquençage du génome du SARS-CoV-2. À la date du 23 décembre, 4948 séquences ont été produites dans la Région, représentant uniquement 2 % des 295 101 séquences réalisées dans le monde jusqu’à présent.

L’Afrique du Sud, qui est à l’origine de la plupart des 4948 séquences, a identifié 35 lignées du SARS-CoV-2, et le Nigeria 18. Regrouper les virus de différents pays au sein d’une même lignée ou d’une même sous-lignée permet de mettre en évidence les liens ou l’importation de virus entre pays.

Covid-19/vaccin : Le Maroc joue encore le bon exemple

Comment le Maroc se prépare-t-il à lancer sa campagne de vaccination, la première du genre en Afrique? Explications.C’est un des premiers pays au monde à avoir adopté une large riposte pour faire face au nouveau coronavirus ou Covid-19. Quand en début d’année, ce virus parti de Chine avait commencé à se propager à travers le monde, provoquant une des plus grandes pandémies de l’histoire, Rabat avait mis les bouchées doubles: fermeture des frontières, des marchés, mosquées, cafés, hammams, cinémas, stades de football, jardins publics, réquisition totale de l’industrie pharmaceutique, mobilisation générale du personnel médical et des forces de sécurité, couvre-feu, limitation stricte des déplacements de la population, etc.

Le prix payé a été lourd, notamment sur le plan financier et économique. Mais le Royaume a très vite maîtrisé l’épidémie et contenu sa propagation. Une stratégie qui lui a d’ailleurs valu d’être cité comme un des meilleurs exemples au monde dans la gestion de la maladie.

Même au plus fort du déconfinement de la population entamé à partir de juin dernier, la maladie est restée sous contrôle dans le pays. Pour une population de près de 40 millions d’habitants, seuls près de 435.000 cas ont été, à ce jour, enregistrés et seulement 7.300 décès environ. Pour un pays africain qui fait face à l’Europe, grand foyer de la maladie, ce n’est pas rien.

Alors qu’une deuxième vague de l’épidémie est en train de déferler sur le monde ces temps-ci, le Royaume chérifien se prépare à lancer une vaste campagne de vaccination, faisant du pays un des premiers au monde et le premier en Afrique à le faire.

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C’est le roi en personne qui avait annoncé la nouvelle il y a un peu plus d’un mois. C’était le 9 novembre dernier lorsque dans un discours à la nation, le souverain chérifien avait évoqué le lancement imminent d’une « opération massive de vaccination ».

Pour se procurer le vaccin, le Maroc s’est tourné vers la Chine. Le 20 août dernier un accord de coopération entre les autorités sanitaires de Rabat et le laboratoire chinois Sinopharm a été conclu. Un premier volet de cet accord prévoit que le Maroc participe aux essais cliniques de phase III du vaccin Sinopharm, dernière étape avant une possible homologation. En contrepartie, et si les résultats sont probants, le pays aura un accès prioritaire pour recevoir dix millions de doses de ce vaccin, avant la fin de l’année. Près de 600 volontaires marocains ont participé à la phase III de ces essais.

L’accord prévoit aussi une présence de Sinopharm au Maroc, avec en plus des essais cliniques, un transfert de technologie et d’expertise. Une unité de production devrait être implantée dans la Cité Mohammed-VI Tanger Tech, au nord du pays. Parallèlement, le Maroc a signé un autre accord avec le laboratoire britannique AstraZeneca pour se procurer des millions de doses de son vaccin contre la Covid-19.

Aujourd’hui, où en est-on ? Si aucune date de lancement n’a encore été annoncée par les autorités, le processus va bon train, affirment-elles. Le gouvernement a annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins chinois Sinopharm et britannique AstraZeneca. Chacun nécessitant deux doses par personne, de quoi cibler au total 25 millions de personnes.

Dans un communiqué, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

En étroite collaboration avec le ministère de l’Intérieur, une stratégie de vaccination à l’échelle « nationale, régionale et locale » a d’ores et déjà été établie. Sur le plan des ressources humaines, les professionnels de la santé publique seront épaulés si nécessaire par des équipes venant d’autres secteurs (militaires, privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination, comme l’acheminement des vaccins, la gestion de la campagne sur le terrain, le suivi d’éventuels effets secondaires, etc.

Tous les centres de santé concernés et les unités mobiles mobilisées sont équipés en tablettes pour enregistrer toutes les informations nécessaires qui serviront non seulement pendant l’opération de vaccination, mais aussi pour la post-vaccination.

Dispositifs déployés

Le mode de vaccination retenu est une campagne nationale qui vise la couverture de toute la population cible dans une courte période de 3 mois. La campagne va durer 12 semaines à raison de 6 par semaine. Elle se fera en 4 périodes principales de 21 jours chacune (schéma vaccinal retenu : 2 doses à 21 jours d’intervalle).

Chaque période est dédiée à un groupe défini en vue de maîtriser les flux, avec une cadence de 150 et 200 actes vaccinaux par vaccinateur et par jour.

Pas moins de 25.631 personnes du staff médical seront mobilisées à cette fin, avec la possibilité de faire appel aux médecins du privé, aux étudiants en médecine, au croissant rouge, etc.

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La première phase concernera le personnel de santé, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale, alors que la deuxième phase concernera le reste de la population.

Pour cette campagne, le Maroc va mobiliser 27.000 m3 de congélateurs et déployer 14 camions réfrigérants. Les autorités pourront aussi faire appel aux distributeurs de produits pharmaceutiques dans les différentes régions. La vaccination sera gratuite et non obligatoire.

Le ministère de la Santé se veut optimiste et prudent à la fois. A ce jour, aucune date précise de début de la campagne de vaccination n’a été fixée pour des raisons qui tiennent « simplement de la validation des vaccins et du calendrier de livraison des producteurs pharmaceutiques », explique le gouvernement. Mais elle pourrait être lancée incessamment.

Une plateforme pour l’Afrique

Grâce au transfert de technologie convenu avec les fabricants partenaires qui lui permettra de pouvoir fabriquer lui-même les vaccins, le Maroc souhaite les mettre à la disposition du reste des pays africains. Cette volonté de jouer le rôle de plateforme de production vaccinale pour l’Afrique a d’ailleurs été annoncée par le ministre de la Santé en personne. « Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb », a affirmé récemment le responsable gouvernemental.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a souligné que le Royaume ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a-t-il dit.

« Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a-t-il ajouté.

Congo : la Fecofoot entend donner 12 millions de FCFA à chaque club de Ligue 1

Au cours de sa réunion du 28 décembre à Brazzaville, le comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) a fait cette annonce.

La Fecofoot promet d’octroyer une subvention de douze millions (12.000.000)  de francs CFA aux différentes équipes que compose la Ligue 1. C’est ce qui ressort de la réunion du comité exécutif de cette instance faîtière du football congolais, qui s’est tenue à Brazzaville le 28 décembre. Selon le communiqué final de la session du comité exécutif, cette subvention permettra aux équipes bénéficiaires d’organiser leur assemblée générale et de mettre en place une équipe des U-17. Cette annonce constitue, en effet, une véritable source de satisfaction pour les équipes congolaises qui subissent pleinement les effets de la pandémie à coronavirus, Covid-19.

A en croire le 1er vice-président de la Fecofoot, Jean-Didace Médard Moussodia, la mise en place des équipes des U-17 est un moyen susceptible de préparer la pépinière tout en garantissant la relève des joueurs actuels. Les membres du comité exécutif ont, par la même occasion, décidé d’élargir le fonds d’assistance financière aux entraineurs des équipes U-17 et équipes seniors du football féminin ainsi que l’attribution d’une indemnité mensuelle aux entraineurs des équipes nationales des dames.

Selon le président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas, il est nécessaire de marquer la rupture avec les anciennes méthodes d’organisation du football national. « J’invite le comité exécutif à examiner avec une attention particulière les points soumis à l’ordre du jour dont les conclusions  devraient marquer la rupture  avec les anciennes méthodes d’organisation de notre football », a-t-il signifié.

Congo-Coronavirus : la population reconfinée du 25 décembre au 1er janvier

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %.

Les quelque cinq millions d’habitants du Congo-Brazzaville vont être reconfinés pour le 25 décembre et le 1er janvier face à un rebond relatif du Covid-19, ont annoncé mardi les autorités. Les 24 et 31 décembre « les bars et restaurants seront ouverts jusqu’à 19h », a ajouté le ministre de la Communication Thierry Moungalla, rendant compte sur les médias publics des décisions de la Coordination nationale de la gestion du coronavirus.

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %. Il y a actuellement 887 cas actifs, selon le ministère de la Santé. Un confinement général avait été décidé, du 31 mars au 18 mai, à l’apparition des premiers cas en provenance de France. Les deux principales villes du Congo, Brazzaville et Pointe-Noire, vivent sous couvre-feu (23h-5h en semaine) depuis fin mars. Le couvre-feu a été levé dans les autres villes du pays en octobre.

Les frontières, à l’exception des frontières aériennes, demeurent fermées. De l’autre côté du fleuve Congo, Kinshasa et l’ensemble de la République démocratique du Congo vivent sous le régime du couvre-feu depuis vendredi dernier (21h-05h). Dans la capitale de plus de 10 millions d’habitants, le couvre-feu entraîne des embouteillages encore plus denses que d’habitude.

L’ONG de défense des droits de l’Homme, la Voix des sans voix (VSV), a demandé aux autorités de repousser l’heure du couvre-feu de 21h à 23h00 face à la crainte de « contaminations massives » dans des transports en commun bondés et une hausse du prix des transports.

En Afrique centrale, la situation au Congo-Brazzaville contraste nettement avec celle au Gabon, considéré par l’OMS comme l’un des pays les plus exemplaires en matière de riposte face au Covid-19. A ce jour, le pays ne compte plus que 73 cas actifs au Covid-19 selon le dernier pointage effectué lundi par les autorités sanitaires (lire notre article).

Covid-19/Maroc : Renforcement des mesures de précaution pour une période de 3 semaines

Le gouvernement marocain a décidé de prendre, à partir du mercredi à 21h00 et pour une durée de trois semaines, une série de mesures de précaution pour enrayer la propagation de la pandémie de la Covid-19.Ces mesures interviennent sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, indique lundi un communiqué de l’exécutif.

Elles prévoient la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à partir de 20h00, la déclaration d’un couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Il s’agit aussi de la fermeture totale des restaurants à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger pour une durée de trois semaines, précise la même source, ajoutant que toutes les mesures de précaution annoncées précédemment seront maintenues.

Rwanda: un test négatif de Covid-19 exigé pour les réservations d’hôtels

Les autorités rwandaises ont donné, hier dimanche, de nouvelles instructions exigeant que toutes les personnes désirant de faire des réservations dans des hôtels à travers le pays présentent un résultat négatif au test Covid-19 dans le cadre des efforts visant à prévenir la propagation de nouvelles infections.En vertu de la nouvelle directive émise par le Rwanda Development Board (RDB), les hôtels vont demander à tous les clients de fournir un résultat de test négatif pris dans les 72 heures avant l’arrivée.

Elle indique également que tous les invités sont priés de présenter un test négatif de réaction en chaîne par polymérase en temps réel SARS-CoV 2 (RT-PCR) ou Antigen Rapid Covid-19.

« Les touristes internationaux entrant dans le pays devront passer un autre test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) au coût de 10.000 frw (environ 10 $), tandis que le test de réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR) est de 50.000 frw (environ 50 $) », a ajouté la directive.

Le Cabinet du président Paul Kagamé a publié la semaine dernière des directives nouvelles et strictes pour ralentir la propagation des nouvelles infections à la Covid-19.

Selon ces directives, tous les rassemblements sociaux, y compris les cérémonies de mariage et les célébrations de toutes sortes, sont désormais interdits dans les lieux tant publics que privés. Les gymnases et les piscines sont également interdits, à l’exception de ceux des hôtels qui ne peuvent être utilisés que par des résidents testés.

Parmi les autres changements majeurs décidés après la réunion du Cabinet présidentiel, figurent la réduction du nombre maximum de personnes qui assistent aux réunions et conférences de 50% de la capacité du lieu à 30%. En outre, tous les participants devront subir des tests Covid-19.

Covid-19: l’Allemagne interdit les vols en provenance d’Afrique du Sud

L’Allemagne a interdit les vols en provenance d’Afrique du Sud avec effet immédiat, après l’annonce de ce week-end selon laquelle ce pays d’Afrique australe a découvert une souche de coronavirus plus puissante et plus contagieuse, a appris APA lundi.Selon le gouvernement allemand, il est interdit aux vols provenant de l’Afrique du Sud d’atterrir dans ce pays, à un moment où Berlin élabore de nouvelles règles de voyage.

Cette interdiction intervient alors que les industries du transport aérien et du tourisme en Afrique du Sud avaient soulevé des inquiétudes concernant l’interdiction de certains vols à travers le monde, un développement qui les a gravement affectés sur le plan financier.

« N’oubliez pas que les compagnies aériennes fonctionnent dans les deux sens. Cela va ralentir la reprise de l’industrie aéronautique et du tourisme international en Afrique du Sud », a déclaré Guy Leitch, responsable d’une agence de voyage.

« Donc, s’il n’y a pas de Sud-Africains voyageant en Allemagne, cela signifie qu’il n’y aura pas de vols pour amener les touristes allemands en Afrique du Sud, ce qui va affecter davantage la reprise du tourisme international en Afrique du Sud », a ajouté Leitch.

Directeur de la plateforme d’innovation en recherche de l’Université du KwaZulu-Natal, Tulio De Oliviera a confirmé ce week-end que la nouvelle variante du coronavirus se propageait rapidement en Afrique du Sud.

La nouvelle souche du coronavirus, qui présente de nombreuses mutations ou changements dans son matériel génétique, dominait les nouvelles infections en Afrique du Sud, en particulier chez les jeunes, a-t-il déclaré.

Le gouvernement sud-africain n’a pas encore réagi à la décision de Berlin.

Congo-Coronavirus : en trois semaines les cas actifs sont passés de 809 à 1087

Pour les autorités, ce rebond de la maladie depuis le mois de novembre dernier, est la conséquence de l’inobservation des mesures barrière.

Au Congo, les cas actifs de coronavirus sont passés de 809 à 1087 cas actifs. En trois semaines, la maladie a gagné du terrain. C’est du moins ce qui en ressort du point fait au Parlement par le ministre de la Justice, Ange Aimé Wilfrid Bininga, jeudi 17 décembre, lors de la prorogation, pour la treizième fois, de l’état d’urgence sanitaire.

« Le virus est encore actif dans notre pays. Nous attirons l’attention de la population sur l’usage des mesures barrières, parce que nous sommes en train de perdre du terrain dans la bataille contre le coronavirus. Le rebond que nous constatons, depuis le mois de novembre, est la conséquence de l’inobservation de ces mesures » a déclaré le garde des sceaux.

A l’unanimité avec amendements, le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, l’état d’urgence sanitaire, pour la douzième fois. Celui-ci s’étend sur une période de 20 jours supplémentaire, depuis le 17 décembre 2020.

Pour ce qui est du couvre-feu, celui-ci reste cependant en vigueur de 23 heures à 5 heures du matin, de lundi à vendredi et de 20 heures à 5 heures, les samedis, dimanches ainsi que les jours fériés.

Le Maroc suspend ses vols avec le Royaume uni pour freiner la propagation de la nouvelle variante du COVID-19

Le gouvernement marocain a décidé de suspendre à partir de dimanche ses vols avec le Royaume uni pour freiner la propagation de la nouvelle variante du COVID-19.Selon un communiqué du gouvernement publié ce dimanche, cette décision « intervient dans le cadre des mesures d’urgence entreprises pour préserver la santé des populations et freiner la propagation de la pandémie ».

La crainte d’une résurgence de la nouvelle variante de l’épidémie du COVID a poussé plusieurs pays européens à interrompre temporairement leurs échanges avec le Royaume-Uni.

Selon le premier ministre britannique, Boris Johnson, cette nouvelle variante « se transmet bien plus facilement », ajoutant que « rien n’indique qu’il est plus mortel ou qu’il cause une forme plus sévère de la maladie ou qu’il réduit l’efficacité des vaccins ».

Maroc : prolongation pour 4 semaines supplémentaires des mesures préventives au niveau Grand Casablanca

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger les mesures préventives en vigueur au niveau du Grand Casablanca et des provinces de Berrechid et de Benslimane à partir du dimanche 20 décembre à 21h00 pour une durée de quatre semaines, et ce pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19.Ces mesures portent sur l’interdiction de toute forme de déplacement nocturne entre 21 heures et 6 heures à l’exception des déplacements pour des raisons de santé et professionnelles, l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers les préfectures et provinces du Grand Casablanca émise par les autorités locales compétentes et la fermeture des terrains de proximité et des parcs.

Il s’agit aussi de la fermeture à 20 heures des restaurants et des cafés, ainsi que de tous les magasins et les grands centres commerciaux, l’arrêt des déplacements via les bus du transport en commun et le tramway à 21 heures, la fermeture à 15 heures des marchés de proximité et l’encouragement du travail à distance dans les cas qui le permettent.

Toutes les mesures préventives prises auparavant resteront en vigueur dont la fermeture des hammams et des salles de sport et l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes.

Cette décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi quotidien et d’évaluation régulière, menées par les comités de veille et de suivi, et conformément aux recommandations de la commission scientifique et technique sur la nécessité de poursuivre les mesures nécessaires pour faire face à la propagation du coronavirus.

Sénégal/Covid-19: l’Etat invité à sécuriser l’école

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a invité, jeudi à Dakar, le Gouvernement à sécuriser les apprentissages scolaires face à la Covid-19.« Se fondant (…) sur l’annonce officielle de la 2è vague de contamination, la Cosydep appelle l’Etat à sécuriser l’environnement des apprentissages », écrit la Cosydep dans une déclaration transmise à la presse.

Elle explique que sécuriser les apprentissages, revient à doter chaque école d’un environnement résistant aux effets de la Covid (une école : 1 bloc sanitaire, 1 point d’eau, 1 gardien, 1 femme de ménage), et à rendre disponibles les budgets et moyens de fonctionnement des écoles publiques.

« Le retour massif de plus du quart (¼) de la population sénégalaise à l’école exige un accompagnement particulier », poursuit l’ONG, notant un « déficit inquiétant en matériel sanitaire dans des écoles face à la montée de la courbe des cas de contamination et au relâchement général observé chez les populations, et un déficit récurrent d’enseignants et de tables–bancs face aux exigences de distanciation physique ».

Partant de là, la Cosydep recommande d’appliquer systématiquement le protocole sanitaire, en assurant la dotation de toutes les écoles en matériels sanitaires (masques, gel, matériels et produits d’hygiène), avec un dispositif de contrôle du respect des mesures barrières.

Elle exige aussi la protection du protocole pédagogique, en allégeant les programmes sur la base des enseignements tirés de la reprise du 25 juin 2020, la mise en place, sur la base d’un maximum de 2 élèves / table banc, un dispositif de rotation des flux en mettant à profit les supports e-learning avec une exploitation optimale et plus équitable.

Pour pacifier l’année scolaire, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) demande à l’Etat de sécuriser le quantum horaire et optimiser les 1265 heures, de reprendre le monitoring des accords avec les enseignants au bénéfice des apprenants (application diligente des accords signés, paiement à temps des indemnités, traitement efficace des alertes lancées, retour à l’orthodoxie administrative).

Maroc : Les autorités à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination anti-Covid-19

Les autorités marocaines sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui durera 12 mois, selon le ministère de la Santé qui attend toujours l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois Sinopharm et britannique AstraZenca.En effet, la campagne s’étalera sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, devra cibler en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

Des espaces et points de de vaccination ont été aménagés, sous forme d’unités relevant de centres de santé, qui dispenseront des prestations à travers deux modes : le premier verra les bénéficiaires se déplacer eux-mêmes vers les stations de vaccination. Dans le deuxième mode, ce sont des unités mobiles qui se déplaceront vers des hôpitaux, usines, administrations, cités universitaires ou prisons.

Afin d’assurer la gestion de cette campagne nationale, un système informatique a été adopté pour permettre l’inscription préalable et la prise de rendez-vous, sachant que l’inscription est automatique pour les porteurs de la Carte d’identité nationale ou du titre de résidence.

Toutes les autres personnes sont appelées à s’inscrire auprès des autorités locales de leur lieu de résidence pour bénéficier de la vaccination qui repose sur la gratuité, la transparence, la solidarité et le volontariat. Après inscription et prise de rendez-vous, un SMS sera envoyé aux personnes concernées via le numéro 1717 pour les informer de la date et du centre de vaccination.

Ce système, doté d’un registre électronique de vaccination, comprend également des données liées à l’identité des personnes à vacciner, le type de vaccin, les dates d’administration des deux doses.

De même, les équipes de vaccination sont équipées de tablettes connectées à Internet pour inscrire les personnes bénéficiaires. Un suivi à distance des bénéficiaires sera assuré via l’application « Jawaz Assiha » et la plateforme « Yakadaliqah » afin de sonder les éventuels effets secondaires. Celle-ci permettra de gérer le stock des vaccins, des seringues et différents autres outils nécessaires à cet effet.

Au niveau territorial, la stratégie prévoit la mise en place d’une commission technique conjointe où sont représentés les ministères de l’Intérieur et de la Santé, laquelle commission se réunit de manière périodique pour préparer l’opération et vérifier ses aspects opérationnels.

Dissipant les craintes sur d’éventuels effets du vaccin, le ministre de la santé Khalid Ait Taleb a assuré, mardi devant le parlement, que les essais cliniques du vaccin n’ont pas encore enregistré des effets secondaires graves mais uniquement des effets secondaires locaux, tels que les douleurs au point d’injection, l’éruption cutanée, les maux de tête et la fatigue.

La campagne nationale de vaccination est une véritable réponse à la pandémie avec comme objectif d’atteindre un taux de couverture d’au moins 80%, nécessaire pour assurer l’immunité collective et progresser vers un retour à la vie normale.

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

Le Maroc attend toujours l’arrivée du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois et britannique (ministre)

Le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a souligné mardi que son département attend toujours l’arrivée du vaccin contre la Covid-19 des laboratoires chinois, Sinopharm et britannique AstraZeneca.Dans un exposé présenté devant le parlement sur la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19, le responsable gouvernemental a indiqué que le lancement de la campagne de vaccination nationale est tributaire de la réception des premières doses de la part de l’un des laboratoires.

Selon lui, l’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections. Ainsi, la priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population.

Le Maroc est bien préparé pour l’opération de vaccination qui va durer 12 semaines, a-t-il assuré, faisant savoir que le ministère de la Santé a mis en place un entrepôt national pour stocker les vaccins et élaboré un plan d’action pour recevoir, stocker et distribuer le vaccin dans des conditions sûres sur l’ensemble du territoire national.

Selon lui, un plan de communication a été développé visant à sensibiliser les citoyens à tous les aspects liés au processus de vaccination, ajoutant que la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19 est une réponse réelle et sérieuse pour enrayer la pandémie.

Et de préciser qu’une couverture vaccinale d’au moins 80% est nécessaire pour obtenir une protection et une immunité collectives qui ouvrent la voie à un retour à une vie normale, soulignant que la collaboration entre les secteurs gouvernementaux et les ONG demeure d’une grande valeur pour atteindre les objectifs escomptés.

Un total de 23,8 millions de Marocains seront vaccinés dans 2.867 centres installés à cet effet et 9.908 points de vaccination mobiles, lit-on dans la stratégie nationale de vaccination. Une équipe de vaccination composée de 18.504 entre médecins, infirmiers et administratifs, est mobilisée pour réussir cette opération de grande envergure, précise-t-on.

Covid-19: la Mauritanie instaure de nouveau le couvre-feu

Face à la propagation de la maladie à coronavirus dans le pays, les autorités mauritaniennes ont annoncé ce dimanche l’instauration d’un nouveau couvre-feu.Dans un communiqué publié dimanche, le ministère mauritanien de l’intérieur et de la décentralisation annonce l’instauration d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national de 18h à 6 heures du matin.

Le couvre-feu, précise le communiqué, est effectif dès ce dimanche. Le ministère a appelé les populations au respect des dispositions édictées dans de telles situations.

Ce nouveau couvre-feu, intervient après celui instauré au tout début de la pandémie entre mars et juillet 2020. 

La Mauritanie a enregistré depuis l’apparition de la Covid-19 10.777 cas de coronavirus pour 8.022 guéris et 222 décès.

Côte d’Ivoire: 5 millions de personnes seront vaccinées gratuitement contre la Covid-19 à partir d’avril 2021

Environ 5 millions de personnes composées des agents de santé, des forces de défense et de sécurité et des enseignants, soit 20% de la population ivoirienne, seront gratuitement vaccinées contre la Covid-19 à partir du mois d’avril 2021, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

« Sur recommandation de l’OMS, notre pays a opté  pour la vaccination en priorité du personnel de première ligne à savoir le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Ensuite viendront les personnes âgées de plus de 50 ans, les personnes avec des pathologies chroniques et enfin les voyageurs internationaux», a expliqué  M. Touré au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

 « Environ 5 millions de personnes, soit, 20% de la population sont ciblées par cette vaccination prévue pour débuter en avril 2021 », a ajouté M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias.

A la date du 08 décembre 2020, la Côte d’Ivoire enregistrait 21 513 cas confirmés de Covid-19,  21 161 personnes guéries, 132 décès et 220 cas actifs. Le taux de létalité en Côte d’Ivoire est très bas et reste en dessous de 1%.

Maroc : Le Roi Mohammed VI donne ses instructions pour la gratuite du vaccin anti-Covid-19

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour l’adoption de la gratuité du vaccin contre l’épidémie de la Covid-19 au profit de tous les Marocains, indique mardi un communiqué du Cabinet royal.Cette décision s’inscrit dans le cadre des orientations royales visant le lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération de vaccination massive contre cette épidémie, souligne la même source.

Elle vise à « garantir le vaccin pour tous les Marocains comme moyen adéquat pour s’immuniser contre le virus et contenir sa propagation dans la perspective d’un retour progressif des citoyens à leur vie normale dans la quiétude et la sécurité », ajoute-t-on.

Le Roi Mohammed VI avait présidé le 9 novembre dernier, une séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19, qui s’inscrit dans le cadre du suivi continu par le Souverain de l’évolution de cette pandémie et des mesures pour lutter contre sa propagation et protéger la santé et la sécurité des citoyens, rappelle le communiqué.

Le Maroc, pays très touché par la pandémie de la Covid-19, s’apprête à lancer dans les semaines à venir une campagne massive de vaccination contre le coronavirus, un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages parmi la population tant en termes de décès qu’en termes de contamination et de complications sanitaires qui y sont liées.

L’opération de vaccination commencera selon des priorités prédéfinies. Il s’agirait de deux injections qui seront administrées d’abord aux catégories les plus vulnérables à la pandémie, à savoir les personnes âgées de plus de 65 ans et présentant une maladie chronique, suivies du personnel de la santé, des agents d’autorité, des forces de l’ordre et du personnel enseignant, ainsi que de tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie, avant d’être généraliser sur tous les segments de la société.

Après avoir opté pour les vaccins chinois Sinopharm et britanniques AstraZeneca, le Maroc espère lancer d’ici la fin de l’année une campagne visant à immuniser en trois mois quelque 20 millions d’adultes.

Af’Sud: croissance annualisée de 66,1% du PIB

Les secteurs des mines, de la manufacture, du commerce et de la construction se sont associés pour diriger la reprise post-coronavirus en Afrique du Sud, qui enregistré une croissance de 13,5% au troisième trimestre de 2020, a déclaré mardi le statisticien général, Risenga Maluleke.«Toutes les industries ont enregistré une augmentation de l’activité économique par rapport au deuxième trimestre, la fabrication, le commerce, les mines et la construction étant en tête. Les entreprises ont également été soutenues par une augmentation des exportations et des dépenses des ménages », a-t-il déclaré, ajoutant qu’au troisième trimestre, le PIB a augmenté d’environ 13,5%, ce qui donne à l’économie un taux de croissance annualisé de 66,1%.

Cette reprise est en réponse à une croissance négative de 51% enregistrée au deuxième trimestre de 2020 dans un contexte de confinement brutal, a confié Maluleke aux journalistes à Pretoria.

Il a déclaré que la plus grande contribution du pays à cette augmentation provient de la production des secteurs minier, manufacturier, commercial et de la construction.

A l’en croire, les quatre secteurs ont lancé l’économie sud-africaine sur son chemin actuel vers la reprise au cours du troisième trimestre de 2020 après un confinement national de sept mois imposé dans le but de freiner la propagation de la pandémie mortelle de Covid-19 qui a fait 22.000 morts depuis mars dernier.

Maluleke a attribué le rebond de l’économie à l’assouplissement des restrictions de confinement dû à la pandémie de Covid-19, qui a libéré les activités économiques à l’échelle nationale.

« Les industries sud-africaines ont encore un long chemin à parcourir avant d’atteindre les niveaux de production observés avant la pandémie. Malgré le rebond, l’économie est toujours en récession de 5,8%, comparée à ce qu’elle était à la fin de 2019
 », a déclaré le responsable.

Maroc : seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective (comité scientifique)

Le président du comité technique national de vaccination, Moulay Tahar Alaoui a affirmé que seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective, ajoutant qu’un retour à la vie normale dépend grandement de la vaccination d’une grande partie de la population.Dans une déclaration à la presse, en marge de la réunion du Comité technique national de vaccination, consacrée aux questions à caractère scientifique dans le cadre du lancement de la première phase de la campagne de vaccination au cours des prochaines semaines, M. Alaoui a souligné que le Maroc a su prouver l’efficacité de la vaccination depuis plusieurs décennies, notamment dans sa lutte contre la mortalité infantile, ajoutant que cette fois encore, seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective.

Le responsable a expliqué, dans ce sens, que le vaccin anti-Covid-19 permettra d’augmenter la résistance du corps humain à ce virus, précisant que le vaccin « n’est pas un médicament », mais une prévention contre la maladie.

Il a, également, affirmé qu’il est impératif de maintenir les gestes barrière malgré le lancement de la campagne de vaccination, en portant le masque de protection, en se lavant régulièrement les mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique ou encore en respectant la distance de sécurité.

Pour sa part, le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que le vaccin anti-Covid-19 ne sera pas obligatoire, indiquant qu’une adhésion citoyenne est cependant indispensable pour franchir l’immunité de groupe.

S’agissant de la gratuité du vaccin anti-Covid19, le ministre a relevé qu’il sera subventionné par l’Etat, qui prendra en charge la vaccination des personnes démunies et ceux en première ligne, précisant qu’il sera remboursable par les organismes de mutuelles et de sécurité sociale.

« Les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti-Covid-19 sont cependant toujours en cours au sein du gouvernement » » a-t-il fait savoir.

Au sujet de la date de lancement de la campagne de vaccination, elle dépend intimement de la visibilité des arrivages, a-t-il relevé, affirmant que le gouvernement l’annoncera officiellement en temps opportun en prévoyant les campagnes de sensibilisation et de communication nécessaires pour la réussite de cette opération nationale.

Covid-19 : vers une seconde vague en Afrique?

L’éventualité d’une deuxième vague de contamination à la Covid-19 ne laisse pas indifférents plusieurs pays africains.En Afrique, la situation de l’épidémie du nouveau coronavirus évolue dans un double sens depuis quelques semaines. La baisse de la maladie et de ses effets semble se poursuivre au sud du Sahara, alors qu’au nord du continent l’une des zones les plus touchées par la pandémie, la situation reste inquiétante. Au point que plusieurs pays ont décidé de réactiver certaines mesures barrières extrêmes pour éviter une seconde vague.

Un des bons élèves, sinon le meilleur, dans la résilience face au nouveau coronavirus, l’Afrique nourrit pour autant des craintes quand elle voit la nouvelle situation en Occident et dans plusieurs autres pays du monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà prévenu en octobre que le continent ne peut pas se permettre une deuxième vague, affirmant qu’elle serait particulièrement dévastatrice pour l’économie.

Le président sénégalais Macky Sall, qui a répété la même chose la semaine dernière à Dakar, lors d’un forum sur le numérique, a déjà instruit son gouvernement pour faire respecter les mesures barrières. Le Sénégal recense 20 et 60 cas positifs quotidiens, contre une dizaine les dernières semaines.

Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’Etat sénégalais a demandé de renforcer les contrôles systématiques du port du masque dans les transports, lieux et établissements publics « face au relâchement constaté et à l’augmentation relative des cas communautaires ».

Ce jeudi, son ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a laissé entrevoir un retour du couvre-feu qui avait fait beaucoup de bruit auprès d’une partie de la population.

« Nous ne le souhaitons pas pour l’instant mais toutes les dispositions seront prises pour éviter une deuxième vague. Et le couvre-feu n’est pas exclu si les cas augmentent encore », a-t-il affirmé à la sortie d’une réunion du Comité national de gestion des épidémies.

En Mauritanie voisine, les autorités ont décidé mercredi de suspendre pendant dix jours les cours dans les écoles et universités pour faire face au rebond des contaminations. La République islamique sahélienne a enregistré hier 153 nouveaux cas.

En Afrique du Sud, pays le plus touché par les décès (+21.000, soit plus de 40% du bilan continental), le président Cyril Ramaphosa a averti, le 11 novembre, de la dégradation observée dans la région méridionale du Cap. Il a annoncé la reprise des opérations de dépistage dans les zones où le nombre de cas commence à flamber. Comme son homologue sénégalais, il souligne qu’une deuxième vague « étoufferait » l’économie.

Les pays d’Afrique du nord prennent aussi des initiatives. Les foyers de contaminations y sont toujours actifs. Certains observateurs sont convaincus que cette partie du continent est entrée dans sa deuxième vague. L’Algérie, l’Egypte, la Lybie, le Maroc et la Tunisie totalisent à eux seuls près de 740.000 cas sur un bilan africain de plus de deux millions. Plus de 19.000 personnes ont également perdu la vie de la Covid-19 dans ces pays.

Depuis mi-novembre, l’Algérie a adopté de nouvelles restrictions, en fermant les salles de sport, les espaces de loisirs et les plages. Le Maroc a prolongé son état d’urgence tandis que la Tunisie a maintenu son couvre-feu.