Covid-19: la Gambie impose le couvre-feu

Une vague de cas de coronavirus en Gambie a provoqué l’imposition d’un couvre-feu nocturne, le premier depuis l’entrée en vigueur des restrictions d’urgence, a appris APA vendredi.La restriction des mouvements de personnes entre 22 heures et 5 heures du matin est entrée en vigueur jeudi soir, les rues des zones urbaines semblant désertes deux heures avant son entrée en vigueur. Il durera 21 jours à compter du 6 août.

La circulation était fluide et les mouvements des piétons peu denses, car nombre d’entre eux ont répondu à l’appel de la police à rester à la maison pendant les heures de couvre-feu. Tout le trafic terrestre, maritime et aérien reste également fermé.

Le pays compte actuellement 799 cas, dont 16 décès et 115 guérisons.

La police gambienne a annoncé qu’elle lançait l’opération « Save our Souls (SoS) » conformément à l’application du règlement 2020 sur la protection de la santé publique (maladies dangereuses et infectieuses) dans le cadre d’une campagne nationale visant à freiner la propagation rapide de la Covid-19.

La police a été habilitée à veiller à ce que tous les points de vente non alimentaires sur les marchés de la Gambie restent fermés, à l’exception des banques et des institutions financières, des pharmacies, des supermarchés et des supérettes, des commerçants locaux et des commerçants de produits alimentaires essentiels.

En vertu des nouvelles restrictions, les marchés ouvriront entre 06h00 et 14h00 tous les jours, mais seront fermés le dimanche.

Les rassemblements à l’intérieur des mosquées et des églises sont interdits en vertu des nouvelles restrictions qui rendent également obligatoire le port d’un masque facial dans les lieux publics autorisés à fonctionner.

A cause du taux croissant d’infections observé en Gambie, le vice-président et trois autres ministres du Cabinet ont été testés positifs au virus, tandis que le président Adama Barrow s’est isolé avant qu’il ne soit constaté qu’il n’avait pas contracté la maladie.

Le ministre de la Santé a également été aperçu en train de se faire inscrire dans un centre de test suite à des symptômes de la maladie respiratoire, mais son cas s’est finalement avéré négatif.

Economie, sécurité, santé et social au menu des quotidiens marocains

L’injection de 120 milliards DH dans l’économie nationale, l’accident de la route survenu près d’Agadir, la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 et la fusion des caisses de retraite, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Bayane+ relève que profondément impacté par les effets de la pandémie régnante, l’état sanitaire paralyse la quasi-totalité de l’économie nationale, notant qu’on ne pourrait persister à ignorer la détérioration de secteurs économiques, sous prétexte que la crise virale sévissait indéfiniment.

La relance immédiate de cette situation critique s’impose en vue d’éviter qu’elle empire davantage, soutient le quotidien, rappelant que « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme à son accoutumée, eut la sage initiative de rebooster la machine, en y injectant la bagatelle de 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), à travers les vannes des divers contributeurs de la Nation ».

« C’est ainsi que l’argentier du Royaume tenait une conférence de presse, mardi dernier à la capitale, afin de jeter l’éclairage sur le déploiement de l’ébauche royale, étalée sur une durée de cinq années, en deux tranches », rapporte-t-il, expliquant que « conçue en progressivité, cette action de haute portée sociale aspire à soulager les contraintes dont souffrent les foyers précaires du pays ».

Revenant sur l’accident de l’autocar survenu dans la région d’Agadir et qui a provoqué la mort de douze personnes, +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’ « officiellement, les autocars ne doivent pas dépasser 70% de leur capacité en raison de la situation épidémiologique et des consignes sanitaires pour stopper la propagation du Coronavirus ».

Dans les faits et sur le terrain, la situation est malheureusement tout autre, fait observer le journal, qui souligne que le nombre des morts et des blessés est de 48 personnes, soit pratiquement 100% de la capacité de l’autocar.

Au vu de cette situation, il est tout à fait normal que lorsque des passagers ne sont pas victimes d’un accident de la route en raison des infractions au code de la route, ils seront probablement des victimes potentielles de la pandémie du Coronavirus, ajoute-t-il, expliquant qu’il suffit qu’un seul passager soit contaminé pour que les risques de contagion à bord du véhicule soient multipliés par 10 ou 20.

+Maroc Le Jour+ se fait l’écho du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a souligné que la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 est une alternative à l’hospitalisation réservée uniquement aux patients qui répondent à certains des critères médico-sanitaires bien précis et aux conditions d’isolement.

Selon lui, « le protocole de prise en charge des cas de Covid-19 concerne uniquement les cas asymptomatiques qui ne représentent aucun signe clinique et les personnes qui répondent à un nombre de conditions, telles que l’absence de facteurs de risque comme l’âge avancé, les maladies chroniques, la grossesse et l’allaitement », a-t-il expliqué.

Il a relevé que le processus de prise en charge à domicile s’applique aux personnes remplissant des conditions favorables pour s’isoler, notamment une chambre individuelle bien aérée et l’absence de personnes vulnérables vivant sous le même toit, soulignant que la décision de prise en charge doit aussi tenir compte de l’avis du patient et sa prédisposition à assumer cette alternative.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a affirmé que l’étude lancée par son département sur le projet de fusion des caisses de retraite en deux pôles public et privé, dans le cadre de la réforme globale des retraites, est fin prête.

Intervenant lors d’une conférence de presse, le ministre a fait savoir qu’il était prévu de dévoiler ladite étude dans les derniers mois, mais la survenue de la pandémie du Coronavirus a causé le report de sa présentation. S’agissant des scénarios probables de la création d’un pôle de retraite, le ministre a expliqué que la fusion de la Caisse Marocaine de Retraite (CMR) et du Régime Collectif d’Allocation de Retraité (RCAR) est une option envisageable, sans pour autant en dévoiler les modalités, ni le calendrier.

Maroc : Le taux de chômage atteint 12,3 au 2ème trimestre 2020 (HCP)

Le taux de chômage au Maroc poursuit son augmentation pour atteindre un taux de 12,3% au deuxième trimestre 2020, contre 8,1% durant la même période de l’année écoulée, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.

 Ce taux a enregistré une forte hausse aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, passant respectivement de 3% à 7,2%et de 11,7% à 15,6%, précise le HCP dans une note d’information relative à la situation du marché du travail, faisant état d’une baisse des taux d’activité et d’emploi.

Il a également affiché une nette hausse parmi les hommes à 11,3%, les femmes à 15,6% et les jeunes âgés de 15 à 24 ans à 33,4%, ajoute la même source. En outre, le HCP fait savoir que le nombre de chômeurs s’est accru de 496.000 personnes entre le deuxième trimestre de l’année 2019 et celui de 2020, passant de 981.000 à 1.477.000 chômeurs, ce qui correspond à une augmentation de 50,6%.

Quant au taux de chômage des diplômés, il a affiché une hausse de 3,7 points à 18,2%. Cette augmentation est plus prononcée parmi les détenteurs de certificats en spécialisation professionnelle, de diplômes et certificats de l’enseignement fondamental et de diplômes en qualification professionnelle.

Af’Sud: un comité ministériel va enquêter sur la corruption liée à la Covid-19

Un comité ministériel chargé de faire la lumière sur les allégations de corruption liées à la riposte du pays face à la pandémie de coronavirus a été nommé, a annoncé hier jeudi le président Cyril Ramaphosa.La mise sur pied de ce comité fait suite à une décision du Cabinet prise lors de sa réunion, qui a également nommé le ministre de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola à la présidence du groupe, a déclaré le président.

Le comité examinera les allégations de corruption dans l’achat d’équipements de protection individuelle, de biens et de services fournis dans le but de contenir et de répondre à la pandémie de Covid-19, a poursuivi Ramaphosa.

Le président a également indiqué qu’il avait demandé à tous les ministres et Premiers ministres régionaux de fournir des informations sur les marchés publics de Covid-19, sur les noms des entreprises et les détails des appels d’offres et des contrats attribués par les ministères nationaux, les gouvernements provinciaux et les entités publiques pendant l’état actuel de la catastrophe.

Le gouvernement a été critiqué à la suite d’informations selon lesquelles des appels d’offres et des contrats d’achat de biens et de services auprès de divers clients avaient fait l’objet de malversations au cours des quatre derniers mois du virus.

En fait, les procédures d’achat habituelles strictes de l’administration pour sécuriser les biens et services de l’État ont été levées afin d’accélérer le processus de sécurisation des équipements et services d’urgence nécessaires pour arrêter la maladie.

Le comité devra rédiger un rapport complet que le président a l’intention de publier à titre d’information publique, a expliqué le président.

Outre le comité ministériel, Ramaphosa a également ordonné aux agents de sécurité d’enquêter sur les personnes soupçonnées de corruption lors de l’acquisition des biens et services pour endiguer la Covid-19.

Le Maroc occupe la 60ème place au niveau mondial en termes de nombre des cas d’infection à la Covid-19 (ministère)

Le Maroc occupe la 60ème place au niveau mondial et la 6ème sur le plan continental en termes de nombre des cas d’infection à la Covid-19, a souligné le ministère de la Santé.En termes du nombre de décès, le Royaume est en effet classé 66ème au niveau mondial et 7ème à l’échelle continentale. Il est 35ème au niveau mondial et 2ème en Afrique en termes de tests de dépistage COVID-19, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet.

Le Maroc est toujours à la deuxième étape de propagation du nouveau coronavirus comme l’atteste le plus récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-il indiqué.

Selon lui, la situation épidémiologique évolue en trois étapes principales, à savoir « l’étape de confinement », où le taux d’incidence cumulé a marqué une légère augmentation avant de se stabiliser et, ensuite, diminuer pour atteindre 1 personne pour 100.000 par semaine.La deuxième étape concerne « la levée progressive du confinement », caractérisée par une augmentation progressive de ce taux, qui finira par atteindre 6 personnes pour 100.000. 
 
Quant à la troisième étape, elle consiste en « la levée approfondie du confinement », une phase marquée par l’augmentation de l’indicateur d’incidence cumulé pour s’établir à plus de 14 personnes pour 100.000 la semaine dernière.

Pour le nombre des cas actifs, il a mis l’accent sur l’augmentation considérable des personnes sous traitement, soit quelque 18 personnes pour 100.000.

Interagissant avec les questions des citoyens, le responsable a expliqué que la probabilité que le Sars-Cov2 se transmette par la nourriture est extrêmement minime, voire impossible, puisqu’il s’agit d’un virus respiratoire qui se propage principalement par les gouttelettes projetées lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue.

Il a d’autre part souligné, dans sa réponse à une question relative à la durée de vie du virus dans l’air, que d’après les études le coronavirus survit jusqu’à 3 ou 4 heures à l’air libre, ce qui impose l’aération continue des maisons et espaces de travail. 
 

La presse sénégalaise à fond sur le Conseil présidentiel sur la Covid-19

La réunion du Conseil présidentiel sur la Covid-19 tenue, hier à Dakar, sous la présidence de Macky Sall, alimente les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA. »Conseil présidentiel sur la montée de la Covid-19: L’Etat dresse ses barrières », titre L’As, là où Le Quotidien relaie l’appel du chef de l’Etat aux journalistes: « La presse ne doit pas alarmer les populations ».

Cela fait dire à Source A que « Macky se fâche, tout rouge » par rapport au traitement médiatique de la maladie à coronavirus.

« Relâchement des Sénégalais face à la Covid-19: Macky menace de ramener l’état d’urgence », titre Sud Quotidien. « Conseil présidentiel-Macky Sall: Je n’exclus pas des états d’urgence localisés », titre L’Observateur.

« Lutte contre la Covid-19: Macky Sall, un pas en avant, deux pas en arrière », note Lii Quotidien, pendant que Kritik informe que 223 vies sont emportées par la Covid-19 au Sénégal.

« Pandémie du coronavirus: Hausse de 45% des décédés de la Covid-19 entre juin et juillet. Avec 223 morts, le taux de létalité est passé de 1,1% à 2,8% », indique Vox Populi.

Ce journal revient sur inhumation, hier à Kaolack (centre), du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Niass. « Foule et grande ferveur à Médina Baye. Papa Cheikh repose à côté de Baye Niass pour l’éternité », rapporte Vox Populi.

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « Cheikh Ahmed Tidiane Niass a été inhumé sous une forte mobilisation ». « Inhumation hier du Khalife de Médina Baye: Au revoir Baye Cheikh. Liesse populaire à Kaolack. Enterrement devant des milliers de fidèles. Plusieurs nationalités pour accompagner le saint homme », détaille La Tribune.

« Papa Cheikh a rejoint sa dernière demeure: Instantanés d’une inhumation sous haute tension », renchérit Walf Quotidien.

Les quotidiens sénégalais parlent également de l’annonce par le président ivoirien, Alassane Ouattara, de sa candidature pour un 3e mandat. « Ouattara succombe à la tentation du 3e mandat, Condé sur la voie », écrit Vox Populi. Pour Le Témoin, « candidats à un 3e mandat, Ouattara et Condé à l’école du +wakh wakhett+ ». « Virus du 3e mandat: Ado et Condé positifs », estime Le Quotidien.

La candidature de Ouattara à la présidentielle accueillie dans une liesse populaire à Abobo

L’annonce de la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 a été accueillie, jeudi soir, dans une liesse populaire dans la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan), un bastion du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).Au rond-point de la marie de cette commune,  plus de 5000 militants, partisans et sympathisants du RHDP ont suivi le discours à la nation du président Alassane Ouattara à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sur des écrans géants installés pour la circonstance.

Dans une ambiance aux allures festives, des jeunes venus de tous les quartiers de la commune, accompagnés de la fanfare municipale,  de sifflets et de vuvuzela ont chanté dans les rues avec des  banderoles et des pancartes véhiculant des messages de soutien au président Alassane Ouattara. Cette liesse populaire a été également marquée par une procession des jeunes sur la principale voie de Samaké.

Le président du comité d’organisation de ce rassemblement, le député Siaka Koné, a remercié et salué les militants pour cette mobilisation qualifiée «d’exceptionnelle ». La commune «d’Abobo est et reste mobilisée pour le RHDP et son président Alassane Ouattara qui ne ménagent aucun effort pour améliorer les conditions de vie des populations », a déclaré M. Koné, par ailleurs troisième adjoint au maire d’Abobo.

Des scènes de joie similaires ont été signalées dans plusieurs autres communes d’Abidjan, notamment Koumassi, Treichville et dans des localités de l’intérieur du pays. Il s’agit entre autres de Bouaké, de Korhogo…

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui avait renoncé à un troisième mandat présidentiel, a déclaré jeudi qu’il reconsidère sa position, annonçant sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Le risque que tous les acquis après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population soient compromis, le risque que notre pays recule dans bien de domaines, tout cela m’amène à reconsidérer ma position », a expliqué M. Ouattara fortement ovationné par ses militants.

Suite au décès de Gon Coulibaly, le Premier ministre défunt, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir), M. Ouattara a laissé entendre que « face à ce cas de force majeur, et par devoir citoyen », il a « décidé de répondre favorablement » à l’appel de ses concitoyens lui demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays ».

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il veut aussi prendre le temps d‘achever de préparer la relève, en mettant en place une équipe pour lui succéder.

M. Ouattara a avoué avoir planifié sa vie après son deuxième mandat présidentiel, en créant sa fondation Alassane Ouattara, mais avec le décès de Gon Coulibaly, laissant un vide, il s’engage à porter le flambeau du RHDP pour ces joutes électorales.

Alassane Ouattara gracie 2000 prisonniers condamnés pour des infractions mineures

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi soir une grâce collective au bénéfice d’environ 2000 prisonniers condamnés pour des infractions mineures.M. Ouattara s’exprimait dans une adresse à la nation diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) à la veille de la célébration du 60e anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance.

« J’ai  procédé ce jeudi 06 août 2020 à la signature d’un décret accordant une grâce collective. Cette mesure de grâce bénéficiera à environ 2000 de nos concitoyens condamnés pour des infractions mineures», a indiqué le numéro un  ivoirien.

« Pour la paix , nous avons amnistié la quasi-totalité des prisonniers civils de la crise post-électorale. La grande majorité de nos compatriotes réfugiés ont été rapatriés en garantissant leur sécurité et en facilitant l’intégration dans l’administration de ceux qui étaient fonctionnaires», a-t-il rappelé auparavant.

L’an dernier, à la faveur du 59e anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le chef de l’État ivoirien avait accordé une grâce présidentielle à environ 3000 détenus de droit commun.

Maroc : Signature du contrat programme de soutien et de relance du tourisme

Un contrat programme a été signé ce jeudi à Rabat, pour le soutien et la relance du secteur du tourisme au Maroc.Ce contrat programme, qui regroupe des mesures ambitieuses et à la hauteur des enjeux et des défis auxquels est confronté le secteur touristique, est conçu autour de trois idées fondamentales, à savoir le maintien des emplois et la préservation du tissu économique, la stimulation de la demande et la transformation structurelle du secteur.

Couvrant la période 2020-2022, le contrat programme comprend 21 mesures qui permettront au secteur de préserver le tissu économique, de maintenir les emplois et les revenus des employés et de garantir l’accès à la couverture sociale pour l’ensemble des acteurs du secteur.

Il s’agit également de réduire le poids de l’informel, de soutenir économiquement et financièrement le secteur pour la relance, de stimuler l’investissement et la transformation de l’outil de production, de renforcer la résilience et faciliter la reprise d’activité et de poser les bases d’une transformation durable du tourisme au Maroc.

Ce contrat programme vise à contractualiser les engagements réciproques du secteur public et du secteur privé.

Plus de 4 millions d’ivoiriens «sortis de la pauvreté» depuis 2011 (Ouattara)

Plus de quatre millions d’ivoiriens ont été sortis de la pauvreté depuis 2011 grâce aux actions du gouvernement, a annoncé jeudi soir le président ivoirien Alassane Ouattara dans une adresse solennelle diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).« (…) Toutes ces actions ont permis de faire reculer la pauvreté de 15,6% depuis 2011. Ainsi l’étude régionale sur la pauvreté de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et  de la Banque mondiale confirme que la Côte d’Ivoire est passée d’un taux de pauvreté de 55,01% en 2011 à 39,04% en 2018. Ce sont donc plus de quatre millions d’ivoiriennes et d’ivoiriens qui ont été sortis de la pauvreté», a fait savoir M. Ouattara dans ce message à la nation délivré à la veille du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Dans la foulée, le chef de l’État ivoirien a passé en revue  les grandes réalisations à l’actif de son gouvernement depuis son accession au pouvoir en 2011.

«Nous avons fait de notre économie l’une des plus dynamiques au monde. Nous avons raccordé des millions de nos concitoyens à l’eau et à l’électricité. Nous avons doté notre pays d’infrastructures modernes », a entre autres énuméré M. Ouattara estimant par conséquent que « la Côte d’Ivoire est sur une trajectoire irréversible de développement ».

Présidentielle 2020: Ouattara reconsidère sa position et annonce sa candidature

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui avait renoncé à un troisième mandat présidentiel, a déclaré jeudi qu’il reconsidère sa position, annonçant sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans un message à la nation à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.« Le risque que tous les acquis après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population soit compromis, le risque que notre pays recule dans bien de domaines, tout cela m’amène à reconsidérer ma position », a expliqué M. Ouattara.

Suite au décès de Gon Coulibaly, le Premier ministre défunt, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), M. Ouattara a laissé entendre que « face à ce cas de force majeur, et par devoir citoyen », il a « décidé de répondre favorablement » à l’appel de ses concitoyens lui demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays ».

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il veut aussi prendre le temps d‘achever de préparer la relève, en mettant en place une équipe pour lui succéder.

M. Ouattara a avoué avoir planifié sa vie après son deuxième mandat présidentiel, en créant sa fondation  Alassane Ouattara, mais le décès de Gon Coulibaly, laissant un vide, il s’engage à porter le flambeau du Rhdp pour ces joutes électorales. 

Maroc : L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 septembre

Le conseil du gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a décidé de prolonger pour un mois l’état d’urgence sanitaire au Maroc, soit jusqu’au 10 septembre prochain.L’état d’urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus.

Il est entré en vigueur le 20 mars et devait initialement expirer le 20 avril, avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d’un mois supplémentaire, jusqu’au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, jusqu’au 10 juin, suivi d’une troisième rallonge jusqu’au 10 juillet courant et une quatrième au 10 août.

Lors de cette réunion, le conseil a introduit un amendement au décret-loi sur l’état d’urgence sanitaire. L’objectif est d’inscrire dans ce texte, des dispositions prévoyant une amende forfaitaire de 300 DH (1 euro = 10,8 DH) contre les personnes qui violent les mesures instaurées durant cette période, particulièrement liées à la prévention, comme le port du masque.

Les contrevenants devront s’acquitter de cette amende sur place, au moment du constat de l’infraction par les pouvoirs publics.

A ce jour, le Maroc enregistre 29.644 cas confirmés au coronavirus, dont 449 décès et 20.553 patients entièrement guéris de la maladie.

Le Maroc déploie un hôpital de campagne à Beyrouth

Le Roi Mohammed VI a donné, jeudi, ses instructions pour l’envoi d’une aide médicale et humanitaire d’urgence au Liban suite à l’explosion tragique survenue dans le port de Beyrouth, faisant plusieurs victimes et des dégâts matériels importants.Le Souverain a ainsi donné ses instructions pour l’envoi et le déploiement à Beyrouth d’un hôpital militaire de campagne en vue d’apporter les soins médicaux d’urgence aux populations blessées dans cet incident.

Cet hôpital de campagne est composé de 100 personnes, dont 14 médecins de diverses spécialités (réanimateurs, chirurgiens, traumatologues, ORL, ophtalmologues, traitement des brûlés, neurochirurgiens, pédiatres, pharmacien), des infirmiers spécialisés et des éléments de soutien. Il abritera un bloc opératoire, des unités d’hospitalisation, de radiologie et de stérilisation, un laboratoire et une pharmacie.

L’aide marocaine comprend également un lot de médicaments de première urgence, des produits alimentaires (des conserves, des légumineuses, du lait en poudre, de l’huile, du sucre, etc…), des tentes et des couvertures pour l’hébergement des sinistrés. Elle comporte aussi du matériel médical de prévention contre la COVID-19, notamment des masques de protection, des visières, des charlottes, des blouses et du gel hydro-alcoolique.

Les violentes explosions qui ont secoué Beyrouth mardi, ont fait au moins 137 morts, alors que des dizaines de personnes restent portées disparues, selon le porte-parole du ministère libanais de la Santé.

Guinée: Alpha Condé invité à briguer un 3e mandat

Les délégués du parti pouvoir en Guinée, réunis en Congrès depuis hier, ont invité, jeudi, le président sortant, Alpha Condé, à accepter d’être leur candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain et donc de briguer un troisième mandat à la tête du pays.La vague de contestation menée depuis des mois par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n’aura pas suffi pour dissuader les partisans du régime actuel à plébisciter Alpha Condé, 82 ans, pour l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 18 octobre prochain. 

A l’issue de leur congrès, tenu les 05 et 06 août, les quelque 350 délégués du parti réunis au Palais du Peuple, siège de l’Assemblée nationale, ont invité leur mentor à se porter candidat à sa propre succession. 

« Il ressort des interventions un plaidoyer en direction du président Alpha Condé, pour qu’il veuille bien accepter la volonté du peuple d’être le candidat unique du RPG à l’élection présidentielle », a déclaré devant les délégués du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) la députée chargée de la synthèse des travaux de la convention, Diakagbé Kaba. 

Premier président démocratiquement élu de la Guinée, Alpha Condé a été réélu en 2015 pour un second et dernier mandat, selon l’ancienne loi fondamentale du pays, modifiée en mars dernier lors d’un référendum controversé. 

C’est cette modification qui permet à Alpha Condé de remettre les compteurs à zéro si l’on en croit à ses partisans. L’intéressé a quant à lui toujours exprimé son opposition au principe de la limitation des mandats, le qualifiant d’injuste. 

Il a par ailleurs laissé planer le doute, à maintes reprises, sur sa probable candidature à la présidentielle d’octobre prochain. « C’est mon parti qui décidera », rétorque-t-il à chaque fois que la question lui est posée.

Des manifestations contre le retrait de Gbagbo de la liste électorale dispersées par la police

Des manifestants de l’opposition ivoirienne dénonçant le retrait de l’ancien président Laurent Gbagbo de la liste électorale provisoire de 2020 ont été dispersés jeudi par la police à quelques encablures du siège de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe électorale en Côte d’Ivoire aux II-Plateaux à l’Est d’Abidjan.Ces manifestants, des jeunes pour la plupart, qui tentaient de se déporter devant le siège de l’institution électorale indépendante ont été empêchés par un dispositif impressionnant des forces de sécurité ivoirienne entraînant des échauffourées entre les deux camps. Au Carrefour de la Riviera II, un autre quartier à l’Est d’Abidjan, des manifestations de jeunes se réclamant du M. Gbagbo ont été étouffées par la police. 

Selon des témoins de ces manifestations, des blessés ont été enregistrés du côté des manifestants avec quelques interpellations, une information qui n’a pas encore été confirmée par l’institution policière ivoirienne. D’autres sources annoncent au moins l’interpellation de trois personnes.

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), un groupement politique de l’opposition ivoirienne qui dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo, a saisi lundi dernier la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020. 

« Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», avait expliqué Georges Armand Ouégnin, le président de EDS au sortir de  cette rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI. 

Toutefois M. Ouégnin avait appelé ses partisans au calme annonçant qu’il allait recourir à toutes les voies juridiques pendant le contentieux de la liste électorale pour démontrer que M. Gbagbo mérite bien de figurer sur la liste électorale de 2020. Le contentieux de la liste électorale provisoire 2020 s’est ouvert mercredi dernier et devrait s’achever vendredi prochain.

Sénégal: vers un nouveau dispositif pour le respect des mesures barrières

Le gouvernement sénégalais annonce de nouvelles mesures de « régulation et de contrôle » face à la percée de la Covid-19 dans le pays.Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye expliquera vendredi après-midi à la presse la manière dont lui et son collègue des Forces armées vont déployer le « dispositif spécial » tel que demandé par le président Macky Sall, hier mercredi en Conseil des ministres.

Sur l’espace public depuis la fin de l’état d’urgence, une bonne partie de la population ne respecte plus le port obligatoire du masque. Pendant ce temps, la pandémie poursuit son chemin de plus belle.

A la date de ce jeudi 06 août, le Sénégal recense 10.715 cas de coronavirus dont 7101 guéris et 223 décès. 3390 patients sont sous traitement dont 33 cas graves.

Le chef de l’Etat veut que le nouveau dispositif soit axé au niveau des plages, des rassemblements et sur l’étendue du territoire national.

Ainsi, il « a lancé un appel à la jeunesse pour conforter au quotidien le plaidoyer communautaire pour l’observance généralisée des mesures barrières et le port obligatoire et systématique du masque dans les transports et les lieux recevant du public, sous peine d’amende, en cas d’infraction ».

Commentant cette nouvelle orientation, le quotidien L’AS note que « Macky brandit la cravache » là où Le Quotidien « remet les barrières ».

Pour Lii Quotidien, les prochaines restrictions seront un « renfort pour casser les récalcitrants » aux mesures barrières.

Mohamed Ould Bilal, nouveau Premier ministre de la Mauritanie

Le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a nommé, ce jeudi, Mohamed Ould Bilal, comme nouveau Premier ministre, rapporte l’agence mauritanienne d’information (AMI, publique).M. Mohamed Ould Bilal remplace Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya qui a démissionné quelques heures plus tôt.

Le nouveau chef du gouvernement de la Mauritanie a demandé aux ministres de poursuivre leur mission jusqu’à la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale, informe l’AMI.

Washington alerte Abuja de la pénétration d’Al-Qaeda dans le nord-ouest

Les Etats-Unis ont alerté le gouvernement nigérian que le groupe Al-Qaïda est en train de pénétrer dans le nord-ouest du pays.Le quotidien nigérian Vanguard rapporte jeudi que le commandant des opérations spéciales américaines en Afrique, Dagvin Anderson, a déclaré lors de son briefing que le groupe s’étend également à d’autres parties de l’Afrique de l’Ouest.

Dans ses remarques, dont The Cable, une publication locale en ligne, a obtenu du Département d’Etat américain, Anderson a déclaré que les Etats-Unis continueraient à s’associer avec le Nigeria dans le partage de renseignements.

« Nous nous sommes engagés avec le Nigéria et continuons ainsi avec eux dans le partage de renseignements et dans la compréhension de ce que font ces extrémistes violents. Ce partage de renseignements est donc absolument vital et nous restons pleinement engagés avec le gouvernement du Nigeria pour lui permettre de comprendre ce que font ces terroristes, ce que fait Boko Haram, ce que fait l’Etat islamique et Al-Qaïda cherchent à s’étendre plus au sud dans les zones littorales », a-t-il déclaré.

Selon le rapport, M. Anderson a regretté qu’il y ait eu un revers en dépit des succès enregistrés les années précédentes.

Ces derniers temps, il y a eu une recrudescence des attaques terroristes à Kaduna, Katsina, Sokoto et dans d’autres États du nord-ouest.

L’Afrique du Sud utilise le remdésivir pour traiter la Covid-19

Le remdésivir, médicament très prisé pour le traitement du coronavirus, est maintenant disponible en Afrique du Sud, a annoncé mercredi une société pharmaceutique locale.Le fabricant local, CIPLA Afrique du Sud, a déclaré que le médicament qui est réputé être efficace dans la prise en charge des patients gravement atteints de Covid-19, était maintenant disponible dans le pays. 

L’annonce de CIPLA intervient après que l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé a donné son feu vert à l’utilisation du remdesivir dans les hôpitaux du pays. 

L’entreprise locale a commencé à fabriquer le médicament suite à un accord avec Gilead Sciences Incorporated, qui possède la marque déposée du médicament. L’accord a conduit Gilead à accorder à CIPLA une licence de fabrication et de distribution de ce médicament antiviral dans 127 pays, dont l’Afrique du Sud. 

Le médicament a été délivré pour la première fois par la Food and Drug Administration américaine en mai après qu’une étude ait montré qu’il réduit le temps de guérison chez les patients atteints de la Covid-19.

Economie, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La sortie de la société des Autoroutes du Maroc sur le marché obligataire, le nouveau contrat social, la prochaine rentrée scolaire et les investissements directs des Marocains à l’étranger sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la période actuelle et sa conjoncture ne sont pas particulièrement rassurantes ni propices à l’investissement et encore moins quand il s’agit de montants volumineux, notant toutefois que, dans sa récente sortie sur le marché obligataire, la société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a pu lever sans grande difficulté quelques 2,2 milliards de DH sous forme d’emprunt obligataire et a même dû refuser un volume égal de demande.

Cette opération souscrite en masse et exclusivement par des investisseurs institutionnels marocains démontre d’abord qu’en dépit de toutes les contraintes et de l’adversité actuelle, ces investisseurs gardent totalement confiance dans l’avenir et la solidité de l’économie marocaine, explique l’auteur, relevant que cela devrait constituer un signal très positif et rassurant pour l’ensemble des opérateurs économiques et de la communauté des affaires en cette période de forte turbulence.

Pour sa part +L’Economiste+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme vient de rendre public un mémorandum contenant une série de recommandations pour garantir l’effectivité des droits et des libertés.

Des propositions versées au chantier de refonte du modèle de développement, selon le quotidien, qui soutient que la crise actuelle liée à la pandémie offre des fenêtres et des opportunités historiques qu’il s’agit de ne pas rater.

Pas de croissance économique sans un projet social, humain et inclusif, estime-t-il, ajoutant que « nous ne devons pas être uniquement de simples consommateurs, mais soyons producteurs d’idées, de conviction, de solidarité et d’engagements, c’est tout cela qui déterminera demain le nouveau contrat social que le Maroc veut mettre en place ».

+Al Bayane+ écrit que l’année scolaire 2019-2020 est à peine écoulée que les interrogations planent déjà sur la prochaine rentrée et ses scénarios possibles, compte tenu de la situation actuelle que connaît le Royaume comme partout dans le monde pour cause de propagation du nouveau Coronavirus.

En effet, les familles confrontées aux répercussions de la crise sanitaire s’interrogent sur les conditions de la prochaine rentrée et les scénarios possibles à même d’assurer la continuité pédagogique.

Si l’amélioration des conditions d’apprentissage, la réforme pédagogique et le contenu des cours s’accaparent l’essentiel des conversations familiales à l’approche de chaque nouvelle rentrée, cette année l’accent est mis sur la gestion de la rentrée et l’éventuelle poursuite de l’enseignement à distance, souligne la publication.

+Bayane Al Yaoum+ relève que le flux des investissements directs des Marocains à l’étranger (IDME) est passé de 3,8 milliards de dirhams (1 euro =10,8 DH) en 2009 à plus de 10,9 milliards DH en 2019, selon la Banque centrale.

« Depuis le début des années 2000, les IDME ont connu une hausse importante, leur volume annuel moyen étant passé, selon les données de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (CNUCED), de 232,3 millions de dollars entre 2000 et 2009 à 540,2 millions de dollars au cours de la décennie suivante », souligne la Banque centrale.

En comparaison régionale, le Maroc se classe sur les dix dernières années comme 5ème investisseur africain à l’étranger, fait savoir la même source, notant qu’en pourcentage du PIB, le volume des IDME ne représente que 0,5%, une proportion faible en comparaison avec la moyenne des pays émergents et en développement (PEMD) qui atteint 1,5%.

Visite d’Etat dans le Moronou: Affi assure impliquer le Pdci, fortement implanté dans la région

Pour une réussite de la visite d’Etat de Alassane Ouattara dans le Moronou (Est), le président du Conseil régional de cette région, Affi N’Guessan, par ailleurs président du Front populaire ivoirien (FPI), a assuré mercredi impliquer le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, fortement implanté dans la région.M. Affi s’exprimait lors d’une rencontre du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation Sidiki Diakité, avec des élus, des cadres et des populations originaires de la région du Moronou, à l’Hôtel du District d’Abidjan, dans le cadre du lancement des préparatifs de cette visite d’Etat. 

« Dans le Moronou, les partis les plus importants, le Pdci et le Fpi sont là (…) Je vais approcher les autres leaders de l’opposition pour que nous soyons ensemble, que nous puissions démontrer notre esprit républicain », a dit M. Affi N’Guessan, dans un discours.

Pour lui, « le débat politique doit être apaisé, transparent et fraternel », car le chef de l’Etat ne vient pas pour faire campagne électorale, même si cette visite se tient à deux semaines de l’élection présidentielle, il vient rendre visite aux populations de la région et « nous allons tous nous mobiliser».

Cela, ajoutera-t-il, « permettra aux populations du Moronou d’entendre le message que nous attendions depuis plusieurs années ». Depuis 2012, le chef de l’Etat a effectué 29 visites d’Etat, l’étape du Moronou est la 30e. La Marahoué (Centre-Ouest)  reste la seule région où il n’y a pas eu de visite d’Etat.

Le président du FPI a rassuré les membres du gouvernement présents de la mobilisation dont ils ne doivent pas douter parce qu’il s’agit d’une visite d’Etat. Et, les peuples autochtones de la région sont des « républicains et attachés aux valeurs de la République ». 

 « Si le chef de l’Etat venait même les mains vides, nous l’aurions accueilli avec chaleur et enthousiasme parce qu’ il est le président de la République ; si au surplus il venait avec les bras chargés,  il n’y a donc pas de doute que c’est tout le Moronou qui sera rassemblé pour aider le chef de l’Etat à décharger ses bras », a-t-il ironisé.

La région du Moronou  est un bastion de l’opposition ivoirienne. M. Affi s’est voulu rassurant, dissipant les appréhensions des membres du gouvernement présents sur « le risque que pour des raisons partisanes, politiques et autres, certaines composantes de la région bourdent cette visite, voire travaillent à son échec ». 

Le débat politique est une chose, mais l’intérêt national et régional est une autre chose. Et lorsque l’intérêt national ou régional est en jeu, c‘est mobilisés que les fils et les filles de Moronou se rassemblent pour défendre l’intérêt régional » a-t-il poursuivi. 

Toutefois, a-t-il fait observer que ça fait longtemps que le Moronou attend sa part de développement.  Il a dit avoir le sentiment que le Moronou, à l’heure actuelle, « a été oublié, marginalisé (…) et ce que nous percevons comme une injustice sera réparé à l’occasion de cette visite d’Etat ».

M. Sidiki Diakité a souligné que les visites d’Etat sont « l’occasion pour le chef de l’Etat de toucher du doigt les réalités profondes de chaque localité, partager pendant quelques jours le quotidien des populations, échanger avec elles directement sans intermédiaire et s’imprégner de leurs préoccupations profondes afin d’y apporter plus efficacement les solutions idoines ».

De 2012 à 2019, M. Alassane Ouattara a parcouru 29 régions sur les 31 que compte le pays. A ce jour, il ne reste plus que les régions du Moronou et de la Marahoué, deux régions qui sont aussi chères au chef de l’Etat, a fait savoir M. Sidiki Diakité.

L’inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua Ndoli, un fils de la région, a appelé à « une grande fête d’union et de fraternité » de toute les populations de la région du Moronou. Politiquement opposé, M. Affi, est le président du Conseil régional du Moronou.

A cette réunion marquant le lancement de cette visite d’Etat qui se déroulera du 9 au 12 septembre 2020, avant l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020, étaient présents le ministre de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, et celui de l’Équipement et de l’entretien routier, Amédé Koffi Kouakou.

Le gouvernement ivoirien entérine le choix de Bamba Siaka comme représentant de l’opposition à la CEI

Le gouvernement ivoirien a donné son accord mercredi en vue de la nomination de M. Bamba Siaka en qualité de membre de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) au titre des partis de l’opposition.« Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Bamba Siaka en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI au titre des partis de l’opposition», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

 Selon M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias, avec cette nomination de M. Bamba, l’opposition ivoirienne est « engagée dans le processus électoral et le gouvernement pour sa part, jouera sa partition». 

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition ) Henri Konan Bédié a désigné il y a quelques jours, M. Bamba Siaka comme le représentant de son parti à la Commission centrale de la CEI. 

 Cette entrée du Pdci à la Commission centrale de la CEI intervient après une ordonnance du chef de l’Etat modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution des sièges dans cette commission aux partis de l’opposition dont la représentation au parlement est la plus significative.  

Ainsi, la Commission centrale de la CEI compte désormais 16 membres au lieu de 15 dont trois personnalités proposées par le pouvoir et quatre  proposées par l’opposition.

Coronavirus et faits divers au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise, reçue ce jeudi à APA, traite du coronavirus avec le durcissement annoncé des mesures barrières dans le pays et des faits de société. »Masque obligatoire: Macky brandit la cravache », titre L’As. Sur ce même sujet, Le Quotidien écrit: « Covid-19-Nouvelles mesures de restriction: Macky remet les barrières. Port du masque sous peine d’amende. Remobilisation de la police et de la gendarmerie sur les places publiques ».

« Contre le relâchement dans l’observation des mesures barrières: Aly Ngouille Ndiaye (ministre de l’Intérieur ) et Sidiki Kaba (ministre des Forces armées) au front », renchérit Sud Quotidien, faisant dire à Lii Quotidien que « l’armée en renfort pour casser les récalcitrants » des mesures barrières.

Pour La Tribune, « Macky sort la cravache » pour le port du masque dans les transports et les lieux recevant du public.

Walf Quotidien s’intéresse à l’économie et titre: « Brouille sur le réseau: Akkilee fait bloquer les comptes de Senelec. En cause, une ardoise impayéede 2,6 milliards ». La distribution de l’eau à Dakar fait la Une de L’Info qui fait état de « 5 milliards de Sen’Eau pour juguler la pénurie ».

« Aphone face aux problèmes sociaux multiformes, crises sectorielles et tâtonnement au plus haut sommet: Quand l’opposition s’oppose au peuple », titre La Tribune. À propos des élections locales de 2021, Sud Quotidien souligne que « le report se précise ».

Ce journal revient également sur ce drame aux États-Unis où un incendie a décimé une famille sénégalaise de cinq membres. « Victime d’un incendie criminel aux États-Unis: Une famille sénégalaise décimée à Denver », informe Vox Populi à sa Une. 

À Linguère (nord), Le Témoin informe qu’un pisteur des Eaux et Forêts est tué par des trafiquants. Au même moment, Libération revient sur le saccage du journal Les Échos et révèle que « le transporteur des braqueurs est un journaliste ».

Renforcement du contrôle dans les aéroports ivoiriens pour prévenir une nouvelle vague de contamination à la Covid-19

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à l’issue d’un Conseil des ministres, le renforcement du dispositif de contrôle dans les aéroports de la Côte d’Ivoire en vue de prévenir une nouvelle vague de contamination à la Covid-19.« Compte tenu de la reprise des vols internationaux, le Conseil a adopté un dispositif strict de contrôle sanitaire à l’arrivée et du départ des aéroports ivoiriens en vue de prévenir une nouvelle vague de contamination à la Covid-19 venant de l’extérieur», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement. 

« Les voyageurs au départ ou à l’arrivée de la Côte d’Ivoire doivent se soumette au dépistage de la maladie à Covid-19. Le test devra être réalisé dans un délai de trois à sept jours avant le départ… Pour les passagers à l’arrivée en Côte d’Ivoire, tout voyageur arrivant doit justifier de l’absence d’une infection à la Covid-19», a entre autres expliqué M. Touré.

« Ce dispositif renforce les capacités opérationnelles des aéroports nationaux en tenant compte de la nécessité de maintenir un équilibre plus grand entre le risque épidémiologique et la reprise de activités de la vie économique et sociale», a-t-il ajouté. 

Le gouvernement ivoirien a autorisé la  reprise des vols internationaux depuis le 1er juillet dernier suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19.

Le Maroc enregistre un lourd bilan de 1.283 nouveaux cas en 24 heures

Le Maroc a enregistré un lourd bilan épidémiologique ce mercredi avec un total de 1.283 nouveaux cas d’infection à la Covid-19, ce qui porte à 28.500 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier.Avec ces nouveaux chiffres, le taux de contamination cumulé s’est établi aujourd’hui à 78,5 pour 100.000 habitants, selon le ministère de la Santé.

Le nombre des guérisons s’est élevé, pour sa part, à 365 rémissions pour un total de 19.994, soit un taux de guérison de 70%. Le nombre des morts est passé, quant à lui, à 435 décès dont 18 nouveaux enregistrés au cours des dernières 24h.

Selon les données du ministère, cinq régions ont accaparé 94% des nouveaux cas, à savoir : Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (322 cas), Marrakech-Safi (296 cas), Casablanca-Settat (249 cas), Fès-Meknès (165 cas) et Rabat-Salé-Kénitra (136 cas), tandis que 4 villes ont totalisé un peu plus que les deux tiers des nouvelles infections : Tanger (296), Marrakech (262), Casablanca (203) et Fès (110).

Sur les 1.283 nouveaux cas, 1.001 (78%) ont été identifiés dans le cadre du système de suivi des personnes contacts et des foyers épidémiques qui a concerné jusqu’à aujourd’hui pas moins de 126.487 personnes, dont 17.865 sont toujours sous surveillance médicale.

En outre, le ministère a fait état de quelque 21.278 cas exclus durant les dernières 24 heures suite aux analyses effectuées au laboratoire, portant à 1.333.050 le total des cas exclus à ce jour dans le Royaume.

Pour sa part, le nombre des cas actifs s’est établi à 8.071 personnes. Sur ces 8.071 cas actifs, 108 sont pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 19 sont mis sous respirateur artificiel.

Côte d’Ivoire: institution d’une journée nationale du pardon et du souvenir

Le gouvernement ivoirien a institué une journée nationale du pardon et du souvenir qui se déroulera le 16 décembre de chaque année en souvenir des victimes des violences post-électorales du 16 décembre 2010.L’information a été donnée mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

« Le Conseil a adopté un décret instituant la journée nationale du pardon et du souvenir. La commémoration de la journée nationale du pardon et du souvenir se déroulera le 16 décembre de chaque année», a dit M. Touré à la presse à l’issue de cette réunion hebdomadaire de l’exécutif ivoirien. 

Poursuivant, M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias a souligné que cette journée est instituée en souvenir de la journée du 16 décembre 2010 au cours de laquelle des affrontements ont eu lieu entre militants et sympathisants des deux candidats du deuxième tour de l’élection présidentielle qui ont fait de nombreuses victimes devant le siège de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI). 

« L’institution de cette journée spéciale est une exhortation de l’ensemble des ivoiriens et des habitants de la Côte d’Ivoire au pardon réciproque afin d’honorer sans discrimination la mémoire de toutes les victimes», a conclu sur ce chapitre, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Alassane Ouattara en visite d’Etat dans la région du Moronou du 09 au 12 septembre

Le président ivoirien Alassane Ouattara est attendu du 09 au 12 septembre dans la région du Moronou ( Est ivoirien) où il effectuera une visite d’État, a appris APA mercredi de source officielle. « Du 09 au 12 septembre prochain, le président de la République effectuera une visite d’État dans la région du Moronou», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres.

Le président Alassane Ouattara a effectué sa dernière visite d’État à l’intérieur du pays en  novembre dernier où il était dans la région du Hambol (Nord Ivoirien).

Décès de Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass : Message de condoléances du Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a adressé un message de condoléances et de compassion à Cheikh Mouhamadou Mahi Niass suite au décès de Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass, le khalife général de la famille tidjane Niass à Kaolack.Dans ce message, le Souverain exprime en cette « douloureuse épreuve, qui s’inscrit dans le destin imparable de Dieu », à Cheikh Mouhamadou Mahi Niass et à travers lui à l’ensemble de sa famille et de ses proches ainsi qu’à tous les adeptes de la confrérie tidjane au Sénégal, pays frère, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion suite au décès de « cette éminente personnalité soufie qui a consacré sa vie au service de l’Islam et à la diffusion de ses nobles enseignements, non seulement dans son pays, mais aussi en Afrique de l’Ouest ».

« Nous partageons vos sentiments suite à cette perte cruelle, implorant le Tout-Puissant de vous accorder patience et réconfort », souligne-t-il, se remémorant des sentiments d’estime, d’amour et de loyalisme qu’avait le défunt pour le Souverain et des forts liens spirituels et mystiques que le regretté entretenait avec son deuxième pays, le Maroc, ainsi que sa grande détermination à contribuer au renforcement des liens fraternels et religieux distingués qui unissent les peuples marocain et sénégalais.

SM le Roi prie également le Très-Haut d’admettre le défunt à Sa grâce, de le rétribuer amplement pour ses actions nobles et de l’accueillir dans son vaste Paradis parmi les Prophètes, les vertueux et les martyrs et de préserver Cheikh Mouhamadou Mahi Niass et lui accorder santé, bien-être et longue vie, ainsi que du succès dans la poursuite du rayonnement du message spirituel de la confrérie tidjane, basée sur la Sounna du Prophète, en suivant les pas de ses prédécesseurs.

Présidentielle ivoirienne 2020: ouverture du contentieux sur la liste électorale

Le contentieux sur le listing électoral ivoirien, en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, s’est ouvert mardi, pour s’achever le 7 août 2020, selon le calendrier électoral de la Commission électorale indépendante (CEI).La phase de contentieux sur la liste électorale est lancée. Cette opération qui se déroulera du 5 au 7 août, a lieu après l’affichage de la liste électorale provisoire de 2020, du 1er au 04 août 2020 sur l’ensemble du territoire national.  

Le chronogramme électoral prévoit l’observation et la délibération du 08 au 10 août, suivie de la production de la liste électorale de 2020 le 23 septembre 2020. La distribution des cartes d’électeurs,  elle, est prévue du 05 au 23 octobre 2020 « au plus tard ».

A Marcory, une comme dans le Sud d’Abidjan, l’on pouvait constater dans au moins deux centres d’enrôlement visités l’affichage de la liste électorale provisoire de 2020. Cependant, il n’y avait jusqu’à 10h GMT (heure locale) aucun agent de la CEI. 

Ce même constat est observé dans les centres d’enrôlement à Koumassi, dans le Sud d’Abidjan. Les populations viennent à compte goutte voir si leur nom y figure. Certains dépêchent leurs proches pour vérifier sur le listing à cause de leurs occupations.  

Le contentieux sur la liste électorale se fait aussi à l’étranger. Pour ces élections, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert indique sur 18 pays où l’on dénombre 49.000 Ivoiriens, deux pays dont le Canada ont eu des soucis pour rapatrier les kits des gens enrôlés lors de la révision du listing électoral.   

Concernant l’affaire du retrait, sur la liste électorale, des noms de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé (un proche de M. Gbagbo), et de Guillaume Soro, évoqué ces derniers jours par leurs partisans, M. Coulibaly-Kuibiert a relevé qu’il y a trois raisons majeures de radiation.  

« On vous radie de la liste électorale, soit parce que vous êtes décédé, soit parce vous avez été condamnés, soit parce que vous avez été déchu de vos droits civiques et politiques », a expliqué le président de la CEI. 

Selon l’article 4 du Code électoral, ne sont pas électeurs les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment, les individus condamnés pour crime, à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics. 

Cet article énumère en outre les cas d’attentats aux mœurs,  les faillis non réhabilités, les individus en état de contumace, ainsi que les individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction. 

MM. Gbagbo et Charles Blé Goudé, libérés sous conditions par la Cour pénale internationale (CPI), ont été jugés à Abidjan et condamnés à 20 ans de prison, respectivement pour « braquage de la Bceao » et crimes lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.     

Quant à Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale, il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans, pour détournement et recel de deniers publics. 

A l’occasion de la révision de la liste électorale, « nous avons collecté 1 705 724 personnes envolées », comprenant ceux qui existaient déjà comme les nouveaux majeurs, a dit mardi, face aux journalistes,  M. Coulibaly-Kuibiert. En 2018, l’on dénombrait 885 465 personnes. 

Après traitement, poursuivra-t-il, « nous avons finalement obtenu 1.645.693 personnes en 2020 contre 792.461 en 2018 ». Les nouveaux  inscrits sur la liste électorale, eux, sont au nombre de 904.956 pour 2020 contre plus de 276.000 en 2018.   

Le processus électoral est engagé. Depuis le 16 juillet 2020, est ouvert la phase de dépôt des dossiers de candidature comprenant le parrainage, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République.  

Le parrainage prend fin le 31 août 2020, a souligné le président de la Commission électorale indépendante. Pour le parrainage citoyen, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans 17 régions du pays.  

Ouattara appelle ses ministres à « ne pas se laisser divertir » par l’année électorale

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé mercredi ses ministres à « ne pas se laisser divertir» par l’année électorale par rapport aux objectifs fixés par le gouvernement.« C’est vrai que nous sommes dans une année électorale, mais cela ne doit pas nous divertir par rapport aux objectifs que nous nous sommes fixés. Ce qui importe c’est le bien-être des ivoiriens», a dit M. Ouattara qui s’exprimait à l’entame du Conseil des  ministres.

 Auparavant, il a salué la mémoire du défunt premier ministre Amadou Gon Coulibaly décédé il y a quatre semaines réaffirmant sa confiance à Hamed Bakayoko, le nouveau chef du gouvernement ivoirien. 

« Le premier ministre Amadou Gon  a été un grand serviteur de l’État. Et je suis confiant qu’avec cette équipe dirigée par le premier ministre Hamed Bakayoko, chef du gouvernement, ministre de la défense,  le gouvernement continuera avec la même efficacité», a espéré le chef de l’exécutif ivoirien. 

« Les valeurs incarnées par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly inspireront fortement notre action», a assuré à son tour, Hamed Bakayoko, le nouveau premier ministre. 

« L’équipe  gouvernementale que j’ai l’insigne honneur de diriger sous votre haute égide voudrais vous exprimer son entière remerciement pour la confiance placée en chacun de nous. J’ai demandé à l’ensemble des membres du gouvernement de rester concentrer sur l’essentiel et nos obligations de résultats», a fait savoir M. Bakayoko rappelant les actions urgentes inscrites sur l’agenda de son gouvernement. 

« Les actions urgentes du gouvernement porteront sur la poursuite du programme, notamment la lutte contre la Maladie à Covid-19, le programme d’action prioritaire du gouvernement, l’exécution du programme économique et financier, la préparation du budget de l’État de l’année 2021 et le programme social du gouvernement», a entre autres énuméré le premier ministre. 

Hamed Bakayoko a été nommé jeudi dernier premier ministre de Côte d’Ivoire en remplacement de Amadou Gon Coulibaly décédé le 08 juillet dernier à Abidjan.