Congo : la nouvelle distillerie de Saris bientôt opérationnelle

Cette infrastructure produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla-Saint Eudes, a visité les travaux de construction de la nouvelle distillerie de la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris) à Nkayi, dans le département de la Bouenza. Cette infrastructure, qui sera lancée officiellement dans les prochains jours, produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

La distillerie, d’un coût estimé à 15 milliards FCFA, sera mise en service en juin et produira 50 m³ d’éthanol par jour, soit plus de 6 millions de litres par an. La matière première utilisée sera constituée de 25 000 tonnes de mélasse, un sous-produit issu du raffinage de la canne à sucre. La technologie employée provient de la société indienne Praj, réputée pour son expertise dans les bioénergies.

La distillerie créera des dizaines d’emplois directs, relancera l’activité industrielle à Nkayi et réduira la dépendance du pays aux importations d’éthanol. Elle s’inscrit dans la stratégie d’expansion de Saris Congo, qui prévoit également d’augmenter sa production de sucre à 80 000 tonnes d’ici à 2028 grâce à un investissement supplémentaire de 34 milliards FCFA.

Ce projet de distillerie symbolise une nouvelle dynamique industrielle, fondée sur l’innovation, la durabilité, la normalisation de la qualité et l’intégration locale. La démarche de certification est stratégique pour positionner l’éthanol produit comme un standard de qualité et ouvrir la voie à d’éventuelles exportations futures.

Congo : STK MAKINA va ouvrir une usine de fabrication de produits laitiers à Pointe-Noire

Une nouvelle qui arrive à l’issue de plusieurs réunions et concertations entre les équipes techniques congolaises et les représentants du groupe industriel.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a signé le 03 mai, à Brazzaville, un mémorandum d’entente avec le groupe industriel turc STK MAKINA. Cette signature annonce l’implantation d’une usine de fabrication de produits laitiers à Pointe-Noire. Un accord de collaboration qui arrive à l’issue de plusieurs réunions préparatoires entre les équipes techniques congolaises et les représentants STK MAKINA.

Le projet s’inscrit dans la dynamique du Plan national de développement 2022-2026, qui mise sur l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) pour stimuler la transformation locale et réduire la dépendance aux importations.

Outre la transformation de lait en poudre importé, STK MAKINA prévoit de mettre en place une stratégie de collecte du lait issu du cheptel bovin congolais, répondant à la fois à la demande nationale et aux marchés sous-régionaux. Une démarche qui promet de dynamiser la filière laitière, de créer des emplois et de structurer une chaîne de valeur agricole durable.
une visite prochaine des installations de STK MAKINA par

Maintenant que le mémorandum a été signé entre les deux parties, les techniciens du ministère congolais vont effectuer dans les prochains jours une visite dans les installations de groupe turc. Le gouvernement congolais s’engage à fournir tout le soutien technique et institutionnel nécessaire pour lancer le projet dans un délai maximum de 18 mois.

Congo-boissons gazeuses : alerte sur les conséquences des droits d’accises

Le sujet a été au centre d’un échange mardi 14 janvier à Brazzaville, entre l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (UniCongo) et le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

 

Une délégation de l’UniCongo a eu une séance de travail mardi 14 janvier avec le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes. Conduite par son président Michel Djombo, l’UniCongo a présenté les que pourrait générer l’augmentation des droits d’accises sur les boissons gazeuses et divers formats.

Pour ce groupe patronal, les entreprises privées rencontrent des difficultés au quotidien en rapport avec certaines fiscalités incluses dans la loi des finances. Il pense que ces dispositions fiscales sont de nature à remettre en cause certains équilibres économiques des sociétés, et surtout de causer les difficultés pour maintenir le niveau d’emplois dans certains secteurs industriels, en particulier celui des boissons.

« L’augmentation des droits d’accises est une taxe collectée et qui doit être reversée avec un impact sur le prix de vente. Ce qui, de notre point de vue, peut être problématique dans la période actuelle avec le resserrement des revenus de la population. Une telle taxe sur les ventes, cela va être difficile. Donc, il nous revenait d’alerter le gouvernement sur ce lien direct entre une nouvelle taxe qui vient alourdir les prix et cette obligation pour les opérateurs d’augmenter les prix. Il fallait que tout le monde ait le même niveau d’informations pour être conscient des impacts éventuels de ces augmentations des taxes », a averti le président d’UniCongo à l’issue de la séance de travail dans un extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.

Le gouvernement et l’UniCongo ont au cours de cette séance de travail exprimé leur souci commun de maintenir les prix actuels afin de ne pas alourdir le panier de la ménagère pour éviter une possible augmentation de l’inflation. Cette réunion a permis d’évoquer des pistes qui permettraient aux sociétés privées de garantir le même niveau d’emplois sans remettre en cause leur rentabilité.

Oapi : le Congo élu à la présidence du Conseil d’administration

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu lors du la 64e session du Conseil d’administration de l’organisation.

 

La République du Congo assure la présidence du Conseil d’administration de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). Le ministre congolais du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu à la tête de l’organisation pendant la 65e session ordinaire de l’Oapi qui s’est tenue à Bangui, en République centrafricaine.

Ladite session a permis aux participants de prendre un certain nombre d’engagements dont celui d’accompagner les projets structurants des États membres axés sur la valorisation de la propriété intellectuelle. Au cours de ces assisses, les états financiers de l’exercice 2024 ont été approuvés, affichant un total d’actifs de 28 127 538 930 FCFA et un résultat en attente d’affectation de 1 188 522 611 FCFA. Adopté à hauteur de 12 442 705 630 FCFA, le budget 2025 prévoit 10 142 640 908 FCFA pour les charges de fonctionnement et 1 999 041 409 FCFA pour les investissements. Tout ceci avec un excédent de 301 019 313 FCFA.

La session du Conseil d’administration a été précédée par la réunion des experts qui a regroupé une quarantaine de représentants des dix-sept Etats membres de l’Oapi.

Selon un bilan de cette organisation l’année 2024 aura été marquée par le lancement et la poursuite de plusieurs initiatives dont le Programme de financement des projets structurants ayant pour base la propriété intellectuelle ; le système de subvention des brevets et modèles d’utilité pour les ressortissants nationaux ainsi que le mécanisme de financement de l’invention et de l’innovation.

Congo : les travaux de la cimenterie de Niari réalisés à près de 45%

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, qui a visité ce chantier ce week-end.

 

La nouvelle cimenterie de Tao-Tao dans le département du Niari, est réalisée 45%. Ce projet est un fruit de la coopération entre les gouvernements congolais et indiens. Il a été signé le 25 février 2015, à travers l’accord de prêt avec la Banque de l’exportation-importation de l’Inde. La deuxième cimenterie du Niari pourrait être opérationnelle en 2024.

D’une capacité de production estimée à 600 000 tonnes, une fois opérationnelle, la cimenterie de Tao-Tao permettra d’augmenter la production nationale après la fermeture de Cimaf à Hinda (Pointe-Noire) et Diamond Cement Congo à Mindouli (Pool). « Cette usine va intégrer les trois autres opérationnelles à l’heure actuelle au Congo, à savoir Dangoté, Sonocc et Forspak. Les deux autres, Cimaf et Mindouli étant complément en arrêt, ce qui diminue notre capacité à offrir du ciment sur le marché national et international », a expliqué le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.

Enseignement professionnel : les apprenants appelés à plus d’efforts

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a appelé, le 22 mai à Brazzaville, les étudiants des établissements d’enseignement professionnel à faire preuve de responsabilité pour mériter leur diplôme de fin de formation.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, a fait une visite de travail à l’Ecole normale des instituteurs (Eni) et à l’Ecole nationale moyenne d’administration (Enma).  Ce 22 mai, à l’occasion des épreuves orales des examens de fin de formation, le ministre a appelé les apprenants à faire plus preuve de responsabilité pour mériter leur diplôme.

Ces examens se déroulent pendant quatre jours. A l’Enma, dans la filière journalisme, par exemple, les étudiants seront examinés notamment sur le français, les langues nationales et la géographie des médias.

Cependant, ceux de l’Eni seront testés sur la pédagogie générale, la pédagogie appliquée, l’alphabétisation, la déontologie et la législation, l’histoire de l’éducation et la musique.

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a rappelé aux étudiants leur aptitude de passer l’examen de sortie. Selon lui, après avoir appris toute l’année, ils devront le prouver par la qualité de leur travail. « Je vous exhorte à bien travailler et à ne pas tenter de corrompre les examinateurs. Soyez rigoureux envers vous-mêmes, afin de mériter réellement le diplôme professionnel que vous souhaitez obtenir », a-t-il conseillé.

Il a déploré le manque de port de la cravate des étudiants de l’Enma avant d’inviter les examinateurs à être rigoureux et de prendre en compte cet aspect.

A l’Eni, le ministre a souligné la noblesse du métier d’enseignant à transmettre aux apprenants. Il a demandé aux examinateurs de ne pas être complaisants ni tolérants, parce que le diplôme obéit à des exigences et à la qualité.

Dansces centres d’examen, les apprenants ont déclaré avoir été surpris par le calendrier. Djoé Monia Laure, étudiant à l’Enma, a déploré le retard du calendrier. « Je ne m’attendais pas à la tenue de ces oraux mais la présence du ministre me rassure. Cet examen a été une surprise, parce que jusqu’au 19 mai, le calendrier n’était pas affiché bien que l’information sur la date d’aujourd’hui ait été donnée depuis le premier semestre. Les apprenants se sont présentés au centre avec précipitation, parce que le ministère n’a pas annoncé à temps la date de ce jour. Pourtant, les cours avaient pris fin depuis le mois de janvier », a-t-il révélé.

Cette surprise a été également appuyée par les apprenants de l’Eni. Pour Serves Abouli, sa présence à l’établissement a été de vérifier les informations et non de passer l’oral. « Nous n’étions pas venus pour les épreuves orales ce jour, parce que l’épreuve d’éducation physique a pris fin le 15 mai. C’est une surprise de ma part de passer cet examen aujourd’hui », a-t-il dit.

Diovel Nkoumbou a répliqué que rien ne peut bouleverser sa conscience, parce que l’examen se prépare dès le premier jour de la rentrée. « Je ne partage pas l’avis de mes amis, parce que le calendrier donné par le ministère annonçait la date du 22 mai, pour les oraux. L’éducation physique n’a rien bouleversé de son côté, sinon rapproché les épreuves », a-t-il fait remarquer.

Une autre étudiante, Sara Moussolongo, a ajouté que l’examen sera affronté sans inquiétude. « Nous serons évalués sur tout ce que nous avons appris pendant toute une année. Rien ne tombera du ciel pour nous surprendre », a-t-elle indiqué.

Baccalauréat technique : Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes visite quelques centres d’examen

Le ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, a visité le 15 mai, certains centres d’examen de Brazzaville.

Plus de 4000 candidats passent les épreuves pratiques du baccalauréat technique en République du Congo. Le ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, a visité quelques centres d’examen. La descente sur le terrain du ministre, avait pour objectif de s’assurer du bon déroulement des épreuves pratiques. Les 4 982 candidats sont repartis dans vingt centres et Brazzaville compte 1720 candidats pour quatre centres.

L’examen se déroulera pendant trois jours, selon les séries industrielles, commerciale et agricole. Au lycée d’enseignement professionnel agricole Amilcar-Cabral, situé à 17 km de Brazzaville, le ministre a touché du doigt le déroulement des épreuves pratiques dans les domaines de la production végétale, la production santé animale, l’utilisation des machines agricoles ainsi que de la transformation agroalimentaire.

Le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, était accompagné du directeur des examens et concours techniques et professionnels, Joseph Moukila ; du président des jurys des examens, Gabriel Kissita.