Congo : l’Anac adopte un budget 2026 de plus de 9,2 milliards FCFA

Le comité de direction de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) s’est réuni le 12 décembre à Brazzaville sous la présidence de Ferdinand Sosthène Likouka, directeur de cabinet du ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

 

Le budget a été voté en recettes à 9 244 260 500 francs CFA et en dépenses à 9 237 336 000 francs CFA, avec amendements. Cette session a également permis l’approbation de plusieurs documents de gouvernance, notamment le procès-verbal du précédent comité de direction, le rapport de la session ordinaire du 2 décembre 2024, ainsi que le projet de rapport d’activités de l’exercice 2024 clos.

Les échanges ont donné lieu à une série de recommandations adressées à la hiérarchie de l’Anac. Parmi celles-ci figurent la régularisation de la situation administrative des agents ayant cumulé trois contrats à durée déterminée, la résorption du déficit en personnel technique, notamment dans les domaines de la météorologie et des services de la circulation aérienne au niveau des aérodromes, ainsi que le réexamen, lors du prochain conseil d’administration, des recommandations dont l’exécution n’a pas été réalisée à 100 %.

Cette réunion s’inscrit également dans un contexte de réforme institutionnelle, à la suite de l’adoption du décret n°2025-369 du 3 novembre 2025 fixant l’organisation, les attributions et la composition des organes de gestion et de tutelle des entreprises et établissements publics. Désormais, l’Agence nationale de l’aviation civile sera administrée par un conseil d’administration et gérée par une direction générale.

Présidant les travaux, Ferdinand Sosthène Likouka a insisté sur l’importance de cette phase de transition. « Nous devons, au cours de cette réunion, assurer une transition harmonieuse, rigoureuse et exemplaire vers le nouveau cadre institutionnel ainsi prescrit. Il nous faut doter l’Agence nationale de l’aviation civile des outils de gestion indispensables à son fonctionnement et à la conduite efficace de ses missions statutaires. Il s’agit là de l’objet principal de cette session », a-t-il déclaré.

Congo : des inspecteurs et cadres de l’aviation civile en séminaire

Cette formation sur la sécurité des aéroports a pour but de permettre une meilleure protection des passagers, du personnel et des aéroports.

 

Le directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC), Florent Serge Dzota a ouvert la formation sur la sécurité des aéroports lundi 27 mai 2024. Celle-ci concerne inspecteurs et cadres de l’aviation civile.

« Nos institutions communautaires de l’aviation civile souhaitent adopter une approche proactive, afin de garantir une meilleure protection des passagers, du personnel et des aéroports, c’est la raison pour laquelle, il est essentiel de mettre en œuvre un système de gestion de sécurité solide, en dotant les acteurs clés des équipements performants et une coordination étroite », a déclaré Florent Serge Dzota, Directeur général de l’ANAC.

Ladite formation est organisée dans le cadre du projet d’appui au secteur aérien en Afrique du centre et de l’ouest et elle va permettre de mieux gérer les systèmes d’exploitation des aéroports. C’est du moins ce que pense Eugène Apombi, Directeur général de l’Agence pour la supervision de la sécurité aérienne en Afrique centrale (ASSA-AC).

L’initiative est financée par la Banque africaine de développement (BAD) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), avec le soutien de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), ce grâce au fonds de développement communautaire. Elle se tiendra sur 08 jours.

Congo : les agents de l’ANAC menacent d’entrer en grève

Après sept mois d’arriérés de salaire le personnel de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) envisage de grever.

 

Les agents de l’ANAC menacent d’entrer en grève. Ils accumulent près de 7 mois d’arriérés de salaire et la situation devient insupportable. Pour justifier cette situation, les responsables invoquent le fait que ses partenaires (Aerco, Congo Handling et autres) éprouvent des difficultés à honorer leurs engagements financiers vis-à-vis de l’ANAC.

L’ANAC est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l’Aviation Civile. La création en 1978 de l’ANAC, a traduit très tôt l’engagement de l’Etat congolais à s’adapter au contexte international de l’aviation civile et de la météorologie, qui aspire chaque jour davantage, à plus de sécurité et de sûreté.

Le Congo s’appuie sur l’ANAC comme instrument technique pour la mise en œuvre de sa vision en matière de développement économique afin de faciliter, les échanges, entre les localités administratives d’une part et la coopération internationale par la signature des accords aériens avec les pays tiers, d’autre part.

Congo : Aerco a formulé la demande de certification des aéroports

C’était au cours d’une réunion entre Aerco et l’Agence nationale de l’aviation civile lundi 24 septembre, à Brazzaville.

Le processus de certification internationale des aéroports du Congo est lancé. Les structures aéroportuaires concernées en premier lieu sont Brazzaville et Pointe-Noire, ouvertes à la circulation aérienne internationale.

Le directeur général d’Aerco, Jean Michel Ratron, a mis à la disposition de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) la demande de certification. Il l’a fait après une réunion entre les deux parties visant notamment à évaluer les contours liés à la procédure, les responsabilités des unes et des autres, le niveau atteint dans cette démarche y compris.

Les éléments constitutifs cette demande formelle déposée par Aerco sont entre autres, le formulaire du certificat d’aérodrome, le manuel d’aérodrome contenant les dix-sept procédures obligatoires, le plan d’urgence, le programme de sûreté de l’aéroport, les fiches d’obstacles.

« Il y a des critères qui sont fixés par l’Organisation internationale de l’aviation civile qui porte à la fois sur les installations, les procédures de la gestion, de la sécurité et de la sûreté de manière à ce que les passagers qui utilisent les plates-formes aéroportuaires puissent voyager sans problème au plan national et international », a indiqué le directeur général d’Aerco.

Jean Michel Ratron a précisé que « Les compagnies aériennes internationales ne viendraient pas à Brazzaville ou à Pointe-Noire si elles n’étaient pas certaines de la sûreté et de la sécurité de ces aéroports. La certification ne vient que pour couronner cette sûreté ou cette sécurité ».

Le directeur général de l’Anac, Serge Florent Dzota, pour sa part, a dit : « Nous allons veiller à la réussite de ce processus de certification. Un grand travail vient d’être fait sur les supports entre les deux parties. Le reste du travail est lié aux inspections, audits, la formation, etc. », a-t-il dit.