Congo/Fête de la musique : les mélomanes invités à consommer la musique nationale

Une invite qui a été faite à l’occasion de la fête internationale de la musique, par le président de l’Union des musiciens congolais (UMC), Magloire Godefroy Bonguili.

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la fête internationale de la musique ce 21 juin 2020. Cette année, la célébration a été marquée par la pandémie de coronavirus. A cette occasion, le président de l’Union des musiciens congolais (UMC), Magloire Godefroy Bonguili alias Pape God, a demandé aux mélomanes congolais de consommer la musique nationale afin d’encourager les efforts des artistes congolais.

Trente-huit ans après, cette date est devenue un rituel de célébration de la fête de la musique à l’échelle universelle. Cette journée qui a été initiée par l’ancien ministre français de la Culture, Jack Lang, en 1982, a pour objectif, la promotion de la musique sous toutes ses formes, a indiqué le président de l’UMC.

Pour cette 38eme édition, le thème qui a été retenu est : « Tous ensemble pour la musique ». Une célébration marquée par la pandémie du coronavirus.  Des concerts comme à la coutumier n’ont pas été de mise.

Congo : Sambadio inhumé à Goma Tsié-Tsié

Décédé le 3 juin à l’âge de 59 ans, Dieudonné Samba dit Sambadio a fait son dernier voyage le 19 juin à Goma Tsié-Tsié dans le département du Pool.

Les obsèques de Dieudonné Samba dit Sambadio ont eu lieu ce week-end.  Peu avant qu’il ne soit conduit à sa dernière demeure, le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, lui a rendu un dernier hommage à la morgue municipale de Brazzaville.

La cérémonie a été marquée par des témoignages et des allocutions. Edo Farel, artiste musicien, est parmi ceux qui ont réagi. « Nous sommes très touchés de perdre un grand artiste comme Sambadio qui a fait son temps avec des chansons phares comme « Tadie », « Analysez ». Ça fait très mal de le voir partir sitôt. Dieu a pris, qu’est-ce que l’on va encore faire ? », a déclaré Edo Farel.

Pareil pour Quentin Moyascko, qui retient de ce grand artiste l’amour qu’il avait pour la musique. « Quand j’étais installé momentanément à Pointe-Noire, régulièrement on était ensemble. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup par sa sagesse, son amour envers la musique. Il appréciait toujours les nouvelles générations qui arrivaient pour les encourager. J’ai appris derrière la personne de Sambadio, ce qu’on appelle l’amour de la musique. Nous étions tous les jours à l’hôpital, jusqu’à ce qu’il a rendu l’âme devant nous (Gypsie, Zara Umporio, Grand Rebelle et moi). C’est inoubliable. »

Gypsie la tigresse, artiste musicienne qui l’a côtoyé depuis des décennies, a témoigné également : « Je l’appelais le vieux Sambadio. C’est quelqu’un sur qui je me suis basée pour ma musique. J’ai vu l’amour qu’il avait pour son travail. Malgré les difficultés c’est quelqu’un qui croyait positivement et donnait des conseils à tous les jeunes artistes. Je peux dire que c’est un collègue musicien, mais c’est avant tout quelqu’un que j’ai connu particulièrement, avec lequel j’ai vécu. Nous avons passé beaucoup de moments ensemble à Pointe-Noire. »

Le président de l’Union des musiciens congolais (UMC), Magloire Bonguili dit Pape God, a pour sa part, remercié les responsables politico-administratifs.

Le premier fils du défunt, Scapin Samba a réagi également. « Au moment où nous allons inhumer mon père, je ne peux que remercier tous ceux qui l’ont soutenu, en premier lieu, le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, le PCT, et les musiciens congolais. De mon père, je garde l’héritage musical. Mais pour l’instant, je ne peux pas vous dire si je ferai de la musique comme lui ou pas. Je vais encore observer. »

Rappelons que ce chanteur et auteur compositeur a fait bouger les mélomanes congolais dans les années 1990 et 2000 avec ses chansons « Tadie », « Analysez », « Souvenirs Josée », « Beauté à Revendre », « Garcia », « Sosso pembé », et « Mère Irène ». Les férus de la rumba congolaise ayant vécu cette époque n’oublieront jamais Sambadio, qui les a fait rêver dans son style particulier.

Union des musiciens congolais : Pape God maintenu à la présidence

Magloire Godefroy Bonguili alias Pape God a bénéficié une fois de plus de la confiance de ses collègues, à l’issue des travaux de l’assemblée générale ordinaire qui se sont déroulés le 29 novembre, à Brazzaville.

L’Union des musiciens congolais a tenu son assemblée générale le vendredi 29 novembre dernier à Brazzaville. Plusieurs problèmes que rencontrent ces hommes de culture ont été abordés au cours des travaux.

A l’ordre du jour des assisses de l’Union des musiciens congolais, l’élection du bureau. Le président sortant a fait le bilan de son mandat et s’en est félicité. Candidat à sa propre succession, Magloire Godefroy Bonguili alias Pape God a été maintenu à la tête de cette institution.

Forum mondial de musique : une délégation congolaise à Paris

L’union des musiciens congolais s’est rendue en France pour prendre part aux assisses du 6eme forum mondial de la musique dont les travaux débutent ce 27 septembre 2019.

L’union des musiciens congolais a été invitée au 6eme forum mondial de musique qui se tient du 27 septembre au 02 octobre 2019, à Paris en France. La délégation congolaise est conduite par Bernard Bouka, président de l’Union des musiciens congolais. Ce forum est couplé au 70eme anniversaire du conseil international de la musique.

L’évènement qui s’ouvre ce vendredi dans la capitale française sera un moment d’échange autour des droits des artistes à travers le monde. Cinq droits de la musique y seront évoqués dont deux concernant le Congo, d’où l’importance de la présence du pays de Ferre Gola.

« Il s’agit de la liberté de créer, c’est-à-dire que l’artiste doit disposer de sa liberté. Et cela ne doit souffrir d’aucune injonction, d’aucune entorse. Vous savez que l’adversaire de l’artiste c’est souvent le gouvernant. Quand l’artiste pratique le réalisme critique, il dénonce les maux de la société. Souvent cela ne plait pas à tout le monde. Et le second droit, c’est de jouir de son œuvre à travers les droits d’auteur », a indiqué Bernard Bouka.

Ce sera l’occasion pour les congolais de faire un état des lieux des droits d’auteur dans leur pays, revoir les textes et la vitalité des œuvres…