Congo : 25 millions de FCFA à payer par l’ancienne commission ad hoc de la Fécofoot

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a notifié, dans un courrier daté du 14 novembre, une nouvelle décision dans l’affaire opposant la Fédération congolaise de football (Fécofoot) aux membres de l’ancienne commission ad hoc déclarée illégale.

 

Les membres de l’ancienne commission ad hoc de la Fécofoot condamnés à verser 25 millions de francs CFA à la Fécofoot dans un délai de trente jours à compter de la réception de la correspondance.

Dans le même temps, le TAS s’engage à rembourser 9 millions de francs CFA à la Fécofoot, conformément aux dispositions administratives liées à la procédure arbitrale. Une décision qui s’inscrit dans la suite du verdict du 19 mai 2025, ayant déjà annulé les résolutions de l’assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 2024.

Dans son courrier, signé par son directeur financier, Miguel Abelairas, le TAS rappelle la portée de l’article R64.4 du Code de l’arbitrage en matière de sport, qui définit la composition des frais d’arbitrage : droit de greffe, frais administratifs, honoraires des arbitres et participation aux débours de l’institution.

Selon la page 35, point 5, de la sentence initiale, les frais d’arbitrage sont entièrement mis à la charge des membres de l’ancienne commission ad hoc, cités nommément, et tenus solidairement responsables. Parmi eux figurent notamment Landry Loembet, Francky Loemba, Oumar Djim, Mandounou Tinio, Badiala Kemy, Menga Chancy, et plusieurs autres anciens responsables impliqués dans le processus contesté.

Pour rappel, dans sa décision du 19 mai, le TAS avait déclaré recevable l’appel introduit le 9 octobre 2024 par la Fécofoot, Jean Guy Blaise Mayolas et Badji Mombo Wantété, contre les résolutions prises lors de l’assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 2024. L’institution arbitrale avait jugé que les décisions issues de cette assemblée étaient nulles et de nul effet, confirmant ainsi l’illégalité de la commission ad hoc et des actes qui en avaient découlé.

Cette nouvelle étape vient clore un long feuilleton judiciaire et confirme une fois de plus la position du TAS en faveur de la Fécofoot, tout en clarifiant les responsabilités financières liées à la procédure.

 

CHAN 2024 : la qualification du Congo confirmée par le TAS

Après des semaines de tensions et de rebondissements, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a validé la qualification du Congo pour la phase finale du Championnat d’Afrique des nations 2024. La plainte de la Fédération équato-guinéenne est définitivement rejetée, confirmant le droit des Diables rouges à participer à la compétition.

 

Le Congo participera bel et bien au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi par la Fédération équato-guinéenne de football, a rendu sa décision ce 21 juillet 2025 en faveur des Diables rouges, mettant fin à une bataille juridique engagée depuis plusieurs semaines.

Dans son verdict, le TAS a confirmé la décision rendue le 16 juin 2025 par le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) et rejeté toutes les demandes de la Fédération équato-guinéenne. En plus de sa disqualification, cette dernière devra s’acquitter des frais de la procédure et verser 4000 francs suisses à la Fédération congolaise de football (Fécofoot) au titre de compensation partielle des frais d’avocat.

La Guinée équatoriale contestait l’éligibilité de Japhet Mankou, joueur congolais ayant participé aux matches qualificatifs du CHAN, une compétition réservée aux joueurs évoluant exclusivement dans les championnats de leur pays. Les Équato-Guinéens estimaient que le joueur ne remplissait pas ces critères.

Sur le terrain, après un nul 0-0 à l’aller, le Congo s’était imposé 2-1 au retour, décrochant ainsi sa qualification. Mais sur le plan administratif, la Guinée équatoriale avait obtenu une disqualification temporaire du Congo, avant que la Fécofoot ne produise des preuves justifiant la régularité de la situation de Mankou.

Avec la décision du TAS, le Congo est définitivement qualifié pour la phase finale du CHAN 2024. Cette conclusion met fin à plusieurs semaines d’incertitude pour les joueurs, le staff et les supporters des Diables rouges. Elle renforce également la légitimité des instances congolaises qui ont su défendre efficacement leurs droits.

Le Congo peut désormais se concentrer pleinement sur la compétition et préparer sa campagne avec sérénité, loin des couloirs du tribunal.