Le secrétaire d’Etat américain aux affaires du Proche-Orient attendu prochainement au Maroc

Le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, est attendu prochainement au Maroc dans le cadre d’une visite destinée à « promouvoir davantage le partenariat stratégique » entre Washington et Rabat, a indiqué ce lundi un communiqué du département d’Etat américain.« Au Maroc, le secrétaire adjoint Schenker, accompagné de l’ambassadeur David T. Fischer, rencontrera des représentants du gouvernement pour discuter des possibilités d’accroître la coopération économique et sécuritaire afin de promouvoir davantage le partenariat stratégique américano-marocain », selon la même source.

Cette visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre d’une tournée de ce diplomate américain, prévue du 12 au 21 octobre, qui commencera au Liban et se terminera au Royaume-Uni.

Au Liban, il prendra part à la séance d’ouverture de la séance des négociations entre les gouvernements d’Israël et du Liban sur leur frontière maritime, et sera accueilli par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Jan Kubis.

Le 20 octobre, le responsable américain se rendra à Londres pour rencontrer ses homologues britanniques, pour des discussions sur « les développements récents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », conclut le département d’Etat américain.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France totalisent près de 10 milliards en 2020

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont enregistré un taux de croissance moyen de l’ordre de 4,5%, passant de 5,7 milliards d’euros en 2017 à 9,92 milliards d’euros en 2020, a annoncé lundi le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité Franck Riester, qui effectue une visite dans le Royaume.« Nous voulons malgré la crise Covid-19 et les difficultés de déplacement, conforter et augmenter nos partenariats avec le Maroc, augmenter nos échanges commerciaux, davantage d’exportations », a-t-il dit lors d’une conférence de presse tenue à Casablanca, rappelant que 900 entreprises françaises sont installées au Maroc en phase exponentielle et assurant quelque 100 000 emplois directs.

Il a également mis l’accent sur les échanges commerciaux entre le Maroc et la France, les investissements français au Maroc, les investissements marocains en France et tous ce que les deux pays peuvent faire ensemble pour développer des partenariats en France, au Maroc et en Afrique soulignant la position géographique du Maroc qui se veut être la porte du continent africain pour l’Europe et vice-versa.

Rappelant les intérêts communs entre la France et le Maroc mais également l’Europe dans divers domaines et secteurs (l’agro-alimentaire, le tourisme, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’hydrogène, les énergies renouvelables, l’eau…), Frank Riester s’est dit optimiste quant aux perspectives économiques des deux pays mettant en avant les efforts réalisés par le Maroc quant au tissu productif national notamment dans le domaine du textile.

Pour ce qui est de l’industrie aéronautique et du tourisme qui traversent une période critique, il a mis l’accent sur le partenariat essentiel dans ce domaine entre « nos deux pays » et s’est montré optimiste quant aux perspectives d’avenir.

Le discours royal au parlement décrypté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé à l’ouverture de la session parlementaire automnale.+Libération+ souligne que le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à « opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive ».

« Le succès du plan de relance économique et la mise en place d’un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », a affirmé le Souverain.

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », a-t-il tenu à rappeler. À cet égard, les institutions de l’Etat et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a noté SM le Roi.

« Mohammed VI annonce un plan de relance économique avec la création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement », titre le quotidien pour sa part, +Al Massae+.

Le plan de relance économique, qui repose sur ce Fonds d’investissement stratégique, est placé en tête des priorités de l’étape actuelle et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, souligne le quotidien, reprenant des passages du discours royal. Le souverain a précisé que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, ajoute la publication.

Afin que ce Fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, poursuit le journal, il sera doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence. Pour un budget d’amorçage, le Fonds sera doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’Etat.

L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir.

De son côté, +Al Ahdath Al Maghribia+ évoque également un plan pour une forte promotion du secteur économique et une offre de services sociaux inédite, tout en reliant la réussite de toute action entreprise dans ce sens à la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. C’est un défi contre la crise sanitaire qui vient d’être ainsi relevé, écrit le quotidien.

Le journal souligne que le discours porte en lui des réponses pratiques et opérationnelles aux questions actuelles. Le discours royal, estime-t-il, peut être divisé en trois parties principales. La première, d’ordre économique, porte sur la création de ce Fonds, la mobilisation des terres agricoles collectives, la promotion de ce secteur et la relance de l’économie en général. La deuxième partie est éminemment sociale: il y est question de la génération de la couverture médicale et sociale à tous les Marocains dans un avenir très proche.

Dans la troisième partie de ce discours, il est question de la mobilisation générale de tous, individus, collectivités et institutions pour réussir la mise en œuvre de cette feuille de route et de ce plan de relance économique et sociale.

+Al Akhbar+ écrit que le souverain a non seulement annoncé un plan de relance économique d’envergure, mais il a aussi mis en place les fondements d’un nouveau contrat social.

La publication met l’accent sur le secteur de l’agriculture comme levier de développement, moteur de croissance et gisement de postes d’emploi. Pour le quotidien, la relance de l’économie est au cœur des préoccupations du souverain.

La dynamique de développement économique ne peut aller sans la promotion du secteur social, l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Reprenant le discours royal, le quotidien souligne que la réussite de tout plan ou projet reste tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes.   

+Assabah+ s’est attardé sur ce volet de gouvernance du nouveau modèle de développement. Le quotidien a, de même, mentionné l’opération de mobilisation d’un million d’hectares de terres collectives comme levier de développement du secteur agricole, lui-même moteur de la croissance et de la création d’emplois. C’est à un nouveau « contrat national » que le souverain vient ainsi d’appeler, estime le journal.

Football : le Raja de Casablanca champion du Maroc in extremis

Le Raja de Casablanca a remporté le championnat du Maroc de football, saison 2019/2020, après avoir battu dans les dernières minutes du jeu le club des FAR de Rabat sur le score de 2 à 1, dimanche à Casablanca.Menés au score avant la fin de la première période suite à un but des FAR de Rabat inscrit par Joseph Gnado, les joueurs du Raja de Casablanca ont su renverser la vapeur grâce à un doublé de Abdelilah Hafidi à la 62ème et à la 90ème minutes du jeu.

Cette victoire a permis au Raja de Casablanca de remporter le titre en totalisant 60 unités à un point d’avance sur son poursuivant immédiat le Wydad de Casablanca qui a surclassé son hôte du jour de FUS de Rabat (2-1).

Cette position confère au WAC de jouer la ligue africaine des champions. La Renaissance de Berkane se classe troisième du classement et assure ainsi sa participation à la Coupe d’Afrique de football (CAF).

Il s’agit de la 12ème consécration du Raja de Casablanca après celles de 1988, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2004, 2009, 2011 et 2013.

Pour rappel, le Raja de Casablanca jouera la demi-finale de la ligue d’Afrique des champions contre le Zamalek du Caire le 18 octobre courant à Casablanca, alors que le Wydad de Casablanca affrontera dans l’autre demi-finale le club égyptien d’Al Ahly  le 17 octobre courant à Casablanca.

Le don et la transplantation d’organes au Maroc : Des chiffres alarmants

Le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la réalité de la générosité dont peut témoigner l’être humain. En dépit des bienfaits du don d’organes et en ses vertus temporelles et religieuses, le don d’organes au Maroc reste à la traîne.Confusion, anxiété, psychose, crainte vague, réticences psychologiques, autant de perceptions négatives qui entravent le développement du traitement par la greffe en général et rénale en particulier au Maroc.

Cependant, le don d’organes est considéré comme un des moyens thérapeutiques les plus efficaces permettant de sauver des milliers de vies et d’améliorer la qualité de vie des patients tout en allégeant la facture de la prise en charge.

Face au retard énorme qu’accuse le Maroc en matière de greffe d’organes en général et rénale en particulier, la célébration le 17 octobre courant de la journée mondiale de la transplantation d’organes, permettra de sensibiliser davantage sur l’importance de cet acte de générosité et de solidarité qui sauve des vies.

Au Maroc, la première transplantation rénale avec donneur vivant a été réalisée en 1986, depuis le Royaume n’a pu effectuer que 630 greffes rénales, dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique, soit environ 17 greffes par million d’habitants depuis 1990, des chiffres dérisoires comparés à la demande, constate l’Association marocaine « Reins » de lutte contre les maladies rénales.

Les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares, ainsi et depuis 1989, seules 1100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume, fait-elle savoir dans un communiqué parvenu dimanche à APA.

 

Avec 630 transplantations rénales en 34 ans, les marocains pourront-ils espérer un jour être traités par une transplantation rénale ? s’interroge l’Association « Reins », avant de relever que le Maroc, connaît aussi bien des difficultés de recourir au donneur vivant et la rareté de donneur en état de mort encéphalique.

La méconnaissance des aspects médicaux, de la législation, du point de vue de la religion et la rareté de la discussion et de l’information sur le sujet pourraient expliquer en partie cette situation, relève-t-elle.

« Comment alors amener les responsables, les décideurs, les scientifiques à se concerter pour faire concorder l’ensemble de paramètres », se demande l’Association marocaine, soulignant l’impératif de faire face à l’ampleur de la demande, la défaillance des moyens et de la logistique, l’insuffisance de la formation des soignants et de l’information de la population.

En ces temps de la pandémie de la Covid-19, chacun de nous ne doit pas oublier les personnes qui décèdent chaque jour par manque d’organe à transplanter ou les 32.000 dialysées qui aspirent à une qualité de vie, lance « Reins ».

« Cette pandémie ne devrait pas plutôt promouvoir notre solidarité. Tous concernés et tous responsables ! », insiste-t-elle.

Maroc : Faible participation des femmes à l’activité économique (HCP)

L’analyse de la situation des femmes au marché du travail révèle une faible participation de ces dernières à l’activité économique, a fait savoir le Haut-Commissariat au Plan (HCP) à l’occasion de la journée nationale de la femme marocaine célébrée le 10 octobre.En effet, leur taux d’activité n’est que de 20,8% au 2ème trimestre 2020 contre 21,9 % à la même période de 2019, largement en deçà de celui des hommes (69,7%), précise le HCP, faisant observer qu’en dépit des progrès, la femme marocaine fait toujours face à des défis multiples sur le marché du travail.

Ce taux enregistre 23,9% en milieu rural contre 19,1% en milieu urbain », explique-t-il. Et de poursuivre : « Les femmes en dehors du marché de travail, au nombre de 10,7 millions durant ce trimestre, représentent 79,2% de la population féminine âgée de 15 ans et plus.

Sur une population active occupée d’environ 10,5 millions, le nombre de femmes actives occupées a atteint environ 2,4 millions pendant le deuxième trimestre de l’année 2020, soit un taux de féminisation de 22,7%, contre un effectif de 2,6 millions affiché pendant le même trimestre de l’année 2019, soit une baisse de 230.000 postes d’emploi.

Le HCP affirme par ailleurs que, les femmes actives occupées sont relativement jeunes, 33,6% d’entre elles sont âgées de moins de 35 ans. Elles sont également moins qualifiées, près de six femmes en emploi sur dix (58,5%) n’ont aucun diplôme, contre 52,6% pour les hommes.  Cette proportion cache des disparités importantes par milieu de résidence. Elle est de 91,2% en zones rurales contre 31,7% en zones urbaines.

Les femmes actives occupées restent plus présentes dans le secteur de l’agriculture, forêt et pêche avec une part de 43,3% de l’emploi féminin, suivi des services avec une part de 42,4% et celui de l’industrie y compris l’artisanat, avec 13,8% comme part dans l’emploi féminin.

Football : Le Maroc bat le Sénégal en amical (3-1)

La sélection marocaine de football a battu son homologue sénégalaise (3-1) dans un match amical disputé vendredi dans la soirée à Rabat.Lors de cette rencontre, les Lions de l’Atlas ont frappé fort en dominant les Sénégalais qui se sont regroupés en défense pour contrecarrer les attaques des joueurs marocains.

Dès l’entame du match, l’équipe marocaine a inscrit sa première réalisation par l’intermédiaire Salim Amallah à la 10ème minute de jeu permettant ainsi aux siens d’achever la première période sur un point d’avance.

La deuxième manche a connu un niveau plus élevé de la part des Marocains qui ont marqué deux buts par le biais de Youssef Nassiri (71è) et Youssef Al-Arabi (86è). L’unique réalisation l’équipe sénégalaise a été l’oeuvre de Ismaila Sarr sur penalty à la 88ème minute du jeu.

Pour rappel, la sélection affrontera lors d’un deuxième match amical l’équipe de la république démocratique du Congo mardi prochain à Rabat en préparation aux différentes compétitions continentales.

Parlement, économie et éducation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal prononcé à l’ouverture de la session parlementaire d’automne, la révision de l’accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie, le système éducatif national et l’importance des touristes étrangers sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Le Matin+ rapporte que le plan de relance économique, qui repose sur le Fonds d’Investissement stratégique, baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », est placé en tête des priorités de l’étape actuelle, et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, a affirmé le Roi Mohammed VI.

Le Souverain a précisé que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises. Le plan repose sur le Fonds d’investissement stratégique « dont Nous avons préconisé la création et auquel Nous avons décidé de donner le nom de Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a ajouté SM le Roi dans son discours prononcé vendredi à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Sur le même registre, +Libération+ indique que le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à « opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive ».

« Le succès du plan de relance économique et la mise en place d’un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », a affirmé le Souverain dans un discours adressé au parlement, à partir du Palais Royal de Rabat, à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Le Souverain a rappelé qu’« indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », soulignant l’impératif pour les institutions de l’Etat et les entreprises publiques de montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie peut servir d’enseignement pour l’avenir, rappelant que le Maroc a fait le choix irréversible d’une économie ouverte et connectée au monde.

Aujourd’hui, le Royaume est impliqué dans des projets de libre-échange, notamment celui continental, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), ou encore celui régional avec les pays de l’Afrique de l’Ouest, regroupés au sein de la CEDEAO, poursuit l’hebdomadaire, soulignant qu’au-dessus de tout, il y a une seule considération qui prime : l’intérêt national.

« Dans un environnement mondial qui sera davantage perturbé et imprévisible à l’avenir, l’enjeu pour un décideur public n’est pas de tout prévoir mais d’avoir la capacité d’adaptation et d’être agile en concevant des solutions efficaces dans le présent mais évolutives et modelables pour le long terme », estime-t-il.

De son côté, +Finances News Hebdo+ estime qu’il va falloir composer avec le coronavirus. Et c’est, aujourd’hui, le défi que devra surmonter le système éducatif, notant que le corps enseignant devra s’adapter à cette réalité imposée par la crise sanitaire et s’approprier les outils technologiques mis à sa disposition, tout en sachant être pédagogue.

Le retour des enfants sur les bancs de l’école est synonyme de risques d’apparition de clusters, prévient la publication, relevant que les élèves devront accepter cette situation incongrue et s’accrocher pour éviter le décrochage scolaire.

+La Nouvelle Tribune+, rappelle ue la production de vaccins ou de traitements anti-Covid ne se réalisera pas avant plusieurs mois ! A cet effet, l’ouverture des frontières, et notamment le ciel marocain, permettrait assurément d’assurer le redémarrage des secteurs concernés (plus d’un million de salariés, toutes activités confondues), explique le journal, notant que cette décision est de nature à redonner à la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc, la possibilité d’un retour progressif à la normale et, de surcroît, le come-back des touristes étrangers, surtout européens, dans nos villes touristiques aujourd’hui exsangues.

Dès lors, les mesures de prévention sanitaires seraient appliquées par des touristes habitués à les respecter dans leurs propres pays, ajoute-t-il, relevant que les autorités veilleraient sur l’application des strictes mesures sanitaires par les hôtels, les restaurants, les taxis et les commerçants.

Les centres Mohamed VI d’Abidjan et le CBCG de Bouaké lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement»

Le centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon (Abidjan) et le Centre de bureautique, de communication et de Gestion (CBCG) de Bouaké (centre ivoirien), déclarés lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement », ont remporté les Prix Brice Kouassi de la meilleure vidéo.Ces deux établissements ont respectivement remporté les premiers Prix Dr Brice Kouassi de la meilleure vidéo « Abidjan » et « Intérieur du pays ». Ils ont reçu ces prix, vendredi, au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, lors d’une cérémonie. 

Lancé en juin 2020 par le secrétariat d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, le challenge vidéo ‘’Découvre mon établissement » a pour objectif d’améliorer la perception des Ivoiriens sur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Le prix, pour l’édition 2020, a mis en lumière les filières, les dispositifs et les apprenants et à amener les élèves et étudiants à sensibiliser leurs camarades aux respects des mesures barrières dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. 

Pendant deux mois, les élèves et apprenants des établissements publics de formations professionnelles ont rivalisé d’ingéniosité. Dans une vidéo de 2 minutes 30 secondes, ils ont présenté leurs écoles et filières mais surtout les opportunités qu’offrent l’enseignement technique et la formation professionnelle.

S’exprimant au nom du secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, le chef de cabinet, Gervais Brou Yao a souligné que la vision du secrétaire d’Etat est de valoriser l’enseignement technique et la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Au travers des vidéos des apprenants, les étudiants ont démontré que l’enseignement technique et la formation professionnelle regorgent de talents et de mains d’œuvres qualifiés. M. Brou a félicité les chefs d’établissements et les écoles qui ont participé au challenge vidéo.

Le concours «Challenge vidéo découvre mon établissement » a vu la participation de 37 établissements à travers le territoire ivoirien.

Le Discours royal d’ouverture du parlement : un cap et une feuille de route nationale pour les prochaines années

Le Roi Mohammed VI a adressé, vendredi à partir du palais Royal de Rabat, un discours au parlement à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.Dans ce discours le Souverain a fixé le cap global de l’action et défini les grandes priorités autour desquelles la collectivité nationale est appelée à se mobiliser.

« Notre souci a toujours été que la dynamique de développement économique soit articulée à la promotion du secteur social, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a-t-il dit.

Ainsi, le Roi a appelé à la généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains, un projet national majeur, d’une nature inédite, déclinant ce projet en quatre axes-clés :

Premièrement, il s’agit d’étendre, d’ici la fin 2022 au plus tard, la couverture médicale obligatoire, de sorte que 22 millions de bénéficiaires additionnels accèdent à l’Assurance maladie de base qui couvre les frais de soins, de médicaments, d’hospitalisation et de traitement.

Deuxièmement, ce projet se propose de généraliser les allocations familiales qui bénéficieront ainsi à près de sept millions d’enfants en âge de scolarité, au profit de trois millions de familles.

Troisièmement, il consiste à élargir la base d’adhérents au système de retraite en y incorporant environ cinq millions de Marocains parmi la population active non titulaire d’un droit à une pension et quatrièmement de généraliser l’accès à l’indemnité pour perte d’emploi au profit des Marocains ayant un emploi régulier.

A cette fin, le Souverain a appelé à une « concertation élargie avec l’ensemble des partenaires et à la mise en place d’un pilotage innovant et efficace de ce projet sociétal, dans la perspective de créer un organe unifié chargé de coordonner et de superviser les régimes de protection sociale ».

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », fait-il observer.

A cet égard, les institutions de l’État et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a insisté le Roi Mohammed VI, appelant à une redéfinition substantielle et équilibrée du secteur.

Par ailleurs, le Souverain forme le vœu que l’Agence chargée de la supervision des participations de l’État et du suivi de leurs performances joue un rôle-clé dans ce domaine.

En effet, dans le combat en faveur des intérêts de la patrie et des citoyens, il importe de rappeler que, comme la responsabilité, le succès doit être partagé ; il est l’affaire de tous, de chacun de nous, ou il n’est pas.

Pour ce qui est de la relance économique, il repose sur le Fonds d’Investissement stratégique, baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », qui est placé en tête des priorités de l’étape actuelle, et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, a affirmé le Souverain.

« Nous plaçons le plan de relance économique en tête des priorités de l’étape actuelle », a dit le Souverain dans ce discours avant de préciser que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises.

Le plan a pour objet de rehausser la capacité des secteurs productifs à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu, a-t-il précisé, soulignant qu’afin de garantir la réussite de ce plan, l’accent a été porté sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre contractuel national, impliquant l’Etat ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations.

Dans ce cadre, le Souverain a rappelé que le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’Etat a bénéficié à plus de 20 mille d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois, s’est réjoui le Roi, soulignant que ces efforts doivent se poursuivre, tant de la part du secteur bancaire et de la Caisse Centrale de Garantie que du côté des entreprises et de leurs associations professionnelles.

Dans ce contexte, le Souverain a souhaité que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement « joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », notant que cette structure interviendra pour doter les secteurs productifs du soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé.

L’appui apporté au Plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental, a précisé le Souverain, notant que selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture et le tourisme.

Maroc : le Roi Mohammed VI appelle à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique, qui sera placé en tête des priorités de l’étape actuelle.Selon le Souverain marocain, ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises et se propose de rehausser leur capacité à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.

Pour garantir la réussite de ce plan, le Roi Mohammed VI insiste sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre « contractuel national, impliquant l’État ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations ».

Jusqu’à présent, le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’État a bénéficié à plus de 20.000 d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards dirhams (1 dollar = 9,3 DH), a-t-il rappelé.

Pour le Souverain, les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois.

Le plan de relance économique repose sur « le Fonds d’investissement stratégique, qui sera baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a-t-il précisé.

Il a formé le vœu que ce Fonds joue un rôle de « premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », ajoutant que ce plan interviendra pour doter les secteurs productifs du « soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé ».

Afin que ce fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, le Roi a donné ses orientations pour qu’il soit doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence.

Il a également donné ses directives pour que ce fonds soit doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’État. L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir, a-t-il souligné.

Ainsi, l’appui apporté au plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental. Selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture, le tourisme.

UA/Elections : Quatre des cinq candidatures marocaines éliminées

La Commission chargée de l’examen des candidatures pour les six postes de commissaires de la Commission de l’Union africaine (CUA) a éliminé 31 des 89 dossiers de candidatures de différents pays africains, dont quatre présentées par le Maroc, a appris APA de sources diplomatiques à Addis-Abeba.Ces candidatures n’ont pas atteint les 70% des critères fixés par la CUA pour la présélection des candidats en lice pour l’un ou l’autre postes de commissaires, ajoute-t-on de mêmes sources.

Il s’agit des candidatures de M. Hassan Abouayoub, ancien ministre du commerce extérieur, de l’agriculture, et du tourisme et ex-ambassadeur en Italie, en Arabie Saoudite et en France, proposé pour le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité et de Mme Nezha Hayat, actuelle présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) proposée pour le poste de Commissaire au commerce et à l’industrie.

De même, la candidature de Mme Latifa Laabida, ex-ministre et actuelle secrétaire générale de la Fondation Lalla Salma de prévention et de traitement des cancers, proposée au poste de commissaire aux ressources humaines, aux sciences et à la technologie, a été également rejetée. Il en est de même pour celle de M. Mohamed Maaroufi, Directeur de l’institut Pasteur proposé pour le poste de Commissaire aux affaires sociales.

Le seul candidat marocain retenu est celui de Mohamed Saddiki, actuel secrétaire général du ministère de l’agriculture, proposé pour remplir les fonctions de Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture. Sa candidature a été retenue, mais il est classé 4ème et ses chances sont « infimes » pour prétendre à ce poste du fait qu’il est devancé par l’actuelle commissaire de ce secteur, l’angolaise Josefa Leonel Correa Sacko, arrivée en tête de ce classement, basé sur la formation académique et universitaire, l’expérience professionnelle et les performances réalisées, précise-ton de même source.

Il est noté que le Maroc n’occupe aucun poste de responsabilité au sein de l’organisation panafricaine depuis son retour à l’organisation panafricaine en janvier 2017.

Politique, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

La rentrée politique, les efforts du Maroc dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la prolongation de l’état d’urgence sanitaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les regards sont braqués sur l’ouverture parlementaire, marquée par le discours Royal, perçu comme la feuille de route du gouvernement et du Parlement, notant que cette intervention donne le coup d’envoi à la véritable rentrée politique.

Cette session d’automne de ce vendredi est exceptionnelle au vu de la situation sanitaire que vit notre pays, rappelle le quotidien, soulignant que le Roi Mohammed VI a décidé d’adresser son discours d’ouverture à partir du Palais royal de Rabat. Cette démarche doit donner à réfléchir et avoir valeur d’exemple pour inspirer la population sur la nécessité d’observer les mesures de distanciation sociale préconisées, fait remarquer l’auteur, relevant que dans ce contexte particulier de pandémie, les partis politiques sont aux abonnés absents.

Contrairement aux agents de l’administration territoriale et les blouses blanches, notamment, qui étaient montés au front pendant l’état d’urgence sanitaire et la période de déconfinement, nos politiques se sont distinguées par leur éclatant « confinement », déplore-t-il.

Abordant dans le même registre, +Bayane Al Yaoum+ estime qu’il s’agit d’une rentrée politique exceptionnelle eu égard aux effets de la pandémie du Covid-19 et les défis qu’elle engendre, soulignant que la nouvelle session parlementaire sera marquée par l’examen de lois électorales en vue du prochain scrutin, des orientations et des priorités de la loi de Finances, en plus de de plusieurs textes organiques et projets importants telle que la couverture sociale.

Le débat autour de ces différentes questions au sein de l’hémicycle pourrait constituer une véritable plateforme pour un débat politique sérieux et productif, ajoute le quotidien, expliquant que le débat politique devrait répondre aux préoccupations des populations, notamment dans cette conjoncture sanitaire et sociétale compliquée.

Sur un tout autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que le pays veut muscler son dispositif contre le blanchiment d’argent, relevant que le nombre des affaires traitées ne cesse d’augmenter d’année en année grâce à l’implication de toutes les parties concernées.

L’adoption de nouvelles lois et l’amendement du code pénal vont dans le même sens, ajoute la publication, expliquant qu’il est question de verrouiller les procédures pour minimiser le risque. Il en va ainsi de l’image du pays à l’échelle internationale.

Les autorités comptent s’ouvrir sur d’autres corps de métiers pour élargir le champ des procédures de contrôle, poursuit le journal, faisant savoir que ce fut le cas il y a quelques jours avec l’implication des notaires. Selon lui, cette nouvelle mesure est de nature à rendre les opérations de contrôle plus larges et efficaces.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil du gouvernement a décidé la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 novembre prochain, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la propagation de Covid-19.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face au Covid-19, a indiqué, le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, ce projet de décret, qui prolonge l’état d’urgence sanitaire du samedi 10 octobre à 18h00 jusqu’au mardi 10 novembre à 18h00, renseigne sur le souci des autorités publiques de garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises contre la propagation de Covid-19, tout en veillant à l’adéquation des dispositions prises au niveau de chaque région, préfecture ou province, avec l’évolution de la situation épidémique, a-t-il expliqué.

Dialogue inter-libyen de Bouznika : La CEN-SAD salue les accords du 2è round

La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) a salué, jeudi, les accords conclus entre la délégation du Haut conseil d’Etat et celle de la Chambre des représentants dans le cadre du 2-ème round du dialogue inter-libyen de Bouznika, au MarocDans un communiqué, cité par le portail du ministère marocain des Affaires étrangères, la CEN-SAD indique avoir suivi avec satisfaction la conclusion, mardi 06 octobre, du deuxième round des négociations de Bouznika entre les parties libyennes sous l’égide du Maroc, tout en se félicitant de l’accord conclu sur « les mécanismes et les critères de sélection des titulaires des postes de direction des institutions souveraines telles que énoncées à l’article 15 de l’accord de Skhirat signé en décembre 2015 ».

Elle a également salué « la volonté ferme de toutes les parties de surmonter les divisions politiques actuelles dans l’intérêt supérieur de la nation libyenne, ainsi que de leur engagement de prendre désormais comme documents de référence pour un accord global, l’Accord politique Libye de Skhirat de 2015 et les conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye de 2020 ».

La CEN-SAD a de même renouvelé sa plus Haute appréciation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Que Dieu L’Assiste, pour « les impulsions données au dialogue inter-libyen pour la constance dans l’appui aux parties libyennes, preuve supplémentaire de l’engagement constructif du Royaume du Maroc, apprécié et salué, tant au plan bilatéral que multilatéral, pour la paix, la sécurité et le développement socio-économique en Afrique ».

La CEN-SAD a, en outre, félicité le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, « pour l’accompagnement fructueux de ces pourparlers inter-libyens » et appuie fortement son appel à la Communauté internationale en vue d’un soutien actif et coordonné au processus de paix et de réconciliation nationale en Libye.

La Communauté des Etats sahélo-sahariens renouvelle sa disponibilité à accompagner les parties libyennes dans la mise en œuvre de ce « consensus de Bouznika », gage de la paix et de la stabilité de la Libye et de l’ensemble de l’espace sahélo-saharien, conclut le communiqué.

Signature d’un accord pour équiper un hôpital dédié aux femmes et aux enfants dans l’ouest d’Abidjan

La Fondation Didier Drogba et le club Action Maroc ( CAM) ont signé à Abidjan une convention de partenariat portant sur l’équipement en lits médicalisés de 20 chambres du centre médical Laurent Pokou, un établissement sanitaire dédié aux femmes et aux enfants situé à Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ce mémorandum d’entente a pour but de renforcer et mettre sur une base durable la coopération entre le club Actions Maroc et la Fondation Didier Drogba.

« Cette coopération misera essentiellement sur l’équipement du centre médical Laurent Pokou par la fourniture de 20 lits médicalisés, une assistance dans la facilitation d’acquisition de tout matériel et équipement ou tout service spécifique au domaine de la santé pour l’exploitation du centre médical», explique la note.

Cette convention, a soutenu Mohamed Dag Dag, le président du club Actions Maroc (CAM), est la matérialisation d’une volonté des deux entités de contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaires des populations ivoiriennes.

De son côté, l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, le président de la Fondation du même nom, s’est félicité de cet accord qui devrait contribuer à accélérer l’ouverture officielle de ce centre médical.

« Ceci est l’expression de l’excellence des relations qui existent entre le Maroc et la Côte d’Ivoire» a indiqué M. Drogba réitérant sa gratitude aux entreprises marocaines à travers le CAM. La Fondation Didier Drogba appuie les initiatives de développement économique locales, sous régionales et continentales en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en général mais plus spécifiquement des populations vulnérables.

Quant au Club Actions Maroc, il regroupe les 40 plus grandes entreprises marocaines présentes en Côte d’Ivoire qui se sont fixées comme objectif principal de faire de l’économie sociale et solidaire une réalité.

Maroc : Démantèlement de quatre cellules terroristes depuis le début de l’année

Depuis le début de cette année 2020, les services sécuritaires marocains ont démantelé quatre cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines, prouvant que le Royaume est la cible de menaces terroristes, selon un décompte réalisé par APA.C’est dire que le Maroc a pu faire face aux différentes menaces en développant sa stratégie de veille contre les réseaux terroristes au niveau national et international et renforcer sa vigilance pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité et la stabilité du Royaume.

Dans les détails, les services sécuritaires ont démantelé le 2 mars 2020 une cellule terroriste s’activant dans la ville de Sidi Slimane (116 km au nord de Rabat) et composée de quatre éléments partisans du groupe dit « Etat islamique ». Le 7 juillet dernier, une cellule terroriste composée de quatre membres s’activant à Nador (nord-est) et ses environs a été démantelée.

Le 10 septembre dernier, les services sécuritaires marocains ont démantelé une autre cellule terroriste liée à l’organisation dite « Etat islamique » et avorté ses plans imminents et complexes ayant des liens dans plusieurs villes marocaines.

Ces opérations de sécurité, exécutées simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat, ont abouti à l’arrestation de cinq extrémistes.

Et le 5 octobre courant, une cellule terroriste affiliée à l’organisation « Daech » active dans la ville de Tanger (nord) et composée de quatre individus, a été aussi démantelée.

En 2019, les services sécuritaires ont démantelé 12 cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines.

Divers sujets meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’établissement d’un bureau de l’UNOCT au Maroc, les nouveaux critères pour la fermeture des écoles en cas de contamination, l’impact de la Covid-19 sur la trésorerie et la saisie record de plus de 11 tonnes de résine de cannabis à Tanger.+Rissalat Al Oumma+ cite la déclaration du Secrétaire général adjoint des Nations unies à la lutte contre le terrorisme Vladimir Voronkov qui a affirmé que l’établissement au Maroc d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT intervient comme une « étape naturelle » dans le renforcement de la capacité antiterroriste du Maroc en Afrique.

C’est également un « événement historique » et un pas « logique » en avant vu le « leadership » du Maroc dans la lutte antiterroriste des Nations unies, a souligné M. Voronkov lors de la signature, en visioconférence, d’un Accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique relevant de l’UNOCT.

En effet, il ne s’agit pas de l’établissement d’une présence sur le terrain, mais plutôt d’une « extension au Maroc » du bureau onusien de lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté, se disant convaincu que cet « exemple servira d’encourageant à beaucoup de pays dans les années à venir ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir qu’au lendemain de la reprise de l’enseignement présentiel dans certains établissements, le ministère de la Santé a défini une procédure pour la prise en charge des éventuels cas de contamination au sein des établissements scolaires.

Dans une nouvelle circulaire, le ministère a expliqué qu’en cas d’enregistrement de 3 contaminations ou plus dans une même classe, les cours seront suspendus pour cette classe pour une durée d’une semaine, tout en observant les mesures préventives nécessaires au niveau de toute l’école concernée. Par ailleurs, les camarades de classe des cas positifs et le reste des élèves de l’école ne seront pas amenés à effectuer un test PCR.

En cas d’apparition de cas positifs dans 3 classes ou plus, l’établissement scolaire sera fermé pendant une semaine, tout en appliquant les mesures préventives, sans pour autant demander aux élèves et au personnel de l’école concernée d’effectuer des test PCR.

+L’Economiste+ rapporte que l’encours de la dette du Trésor, qui était à 748 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin 2019, va exploser suite aux dépenses exceptionnelles engagées pour aider les ménages et les entreprises à faire face aux conséquences du coronavirus.

Il affirme qu’elle devrait passer à 76,1% du PIB en 2020, selon les prévisions de la Banque centrale, après une stabilisation autour de 65% du PIB au cours des quatre dernières années. « Le choc du coronavirus sur la dette représenterait plus de 11 points de PIB », conclut le quotidien tout en précisant que cette amplitude s’explique aussi par la chute prévue du PIB de l’ordre de 6% en 2020.

 

Pour relativiser, le journal avance que tant que les taux d’intérêts restent à leur niveau actuel, le niveau de la dette ne suscite pas de réelles inquiétudes. Au point que le Trésor pourra à court terme renforcer les levées en devises, particulièrement après la réussite de sa récente sortie à l’international.

Pour la publication, le recours à la dette extérieure éviterait aussi de faire pression sur les taux domestiques afin de permettre aux entreprises de se financer à des taux compétitifs étant donné que leurs emprunts sont tarifés sur la base des taux des bons du Trésor.

+Le Matin+ rapporte que les services sécuritaires de Tanger ont réussi à mettre en échec une opération de trafic international de drogue à bord d’un camion de transport international de marchandises et procédé à la saisie de 11 tonnes et 440 kg de résine de cannabis.

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale indique que cette opération sécuritaire a été menée, mercredi 7 octobre, en coordination sur le terrain avec les éléments de la douane au port Tanger Med et que la quantité saisie de drogue était dissimulée dans une cargaison de produits agricoles destinés à l’exportation à bord de la remorque du camion immatriculé au Maroc et qui s’apprêtait à se rendre à un port espagnol.

L’opération, ajoute la même source, a permis également d’interpeller le conducteur du camion et un citoyen marocain de 33 ans. Les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les complices de ces actes criminels.

Le Maroc élu membre du Comité Consultatif des Droits de l’Homme

Le Maroc a été élu, mercredi, en la personne de la professeure Nadia Bernoussi, membre du Comité consultatif des Droits de l’Homme, rapporte le portail du ministère des affaires étrangères.L’élection du Maroc constitue une reconnaissance des efforts continus déployés par le Royaume en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme. Elle reflète également la crédibilité et la confiance dont jouit le Maroc auprès des instances onusiennes des Droits de l’Homme.

Mme Nadia Bernoussi est professeure de Droit Constitutionnel et membre de la Commission Européenne pour la Démocratie par le Droit. Elle succède ainsi à M. Mohamed Bennani qui a siégé au sein du Comité Consultatif des Droits de l’Homme depuis sa création en 2008.

Le Comité consultatif, organe subsidiaire du Conseil des Droits de l’Homme composé de 18 experts élus au scrutin secret par le Conseil pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois, sur une liste de candidats répondant à certains critères, à savoir la compétence dans le domaine des droits de l’Homme ou domaines connexes, la haute moralité, l’indépendance et l’impartialité.

Le Maroc réitère sa volonté de hisser ses relations avec l’Italie au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré mercredi à Rome la volonté du Maroc de consolider ses relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel.« C’est ma première visite (en Italie) depuis le mois de mars et le début de cette pandémie, ceci a une signification particulière et témoigne de la volonté du Maroc de renforcer les relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel », a souligné M. Bourita lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio.

M. Bourita a indiqué dans ce sens que les deux pays célébreront l’année prochaine le 30-ème anniversaire de l’accord signé en 1991 sur l’amitié et la coopération entre le Royaume et la République d’Italie, un accord « qui constitue le socle des relations bilatérales », a-t-il dit.

« La volonté du Maroc est de saisir cet évènement pour donner une forte impulsion aux relations bilatérales et de la visibilité, et d’organiser un certain nombre d’évènements pour célébrer l’anniversaire de cet accord important », a-t-il souligné.

Cet anniversaire, a dit M. Bourita, sera l’occasion de mettre en oeuvre la déclaration sur le Partenariat stratégique signé entre les deux pays en 2019.

« Ce sera l’occasion d’organiser un forum économique et de renforcer le partenariat entre les communautés des affaires des deux pays », a-t-il fait savoir.

Rappelant que l’Italie est le 5ème partenaire commercial du Maroc et le 5ème pourvoyeur de touristes, M. Bourita a indiqué que « l’ambition du Maroc est de renforcer davantage notre partenariat ».

Il a par ailleurs indiqué que les discussions avec son homologue italien ont porté sur des questions régionales et internationales inscrites à l’agenda régional.

Sur la Libye en particulier, « nous avons constaté une convergence réelle des vues et des positions », s’est félicité le ministre, notant que « le Maroc apprécie énormément l’attitude constante, constructive et positive de l’Italie sur le dossier libyen, l’Italie ayant toujours oeuvré pour préserver la stabilité et l’unité de la Libye, un objectif fondamental pour le Maroc ».

Il a indiqué avoir « partagé avec M. Luigi les initiatives du Maroc notamment le dialogue libyen à Bouznika et ses premiers résultats et ses perspectives ».

« Nous avons également discuté du Sahel où nous avons des enjeux partagés importants », et « nous avons convenu de nous concerter davantage et de renforcer notre coopération pour apporter une contribution à la stabilité et au développement de la région dans le cadre d’une approche intégrée où le sécuritaire, le religieux, l’économique et le social doivent aller de pair », a-t-il ajouté.

L’ex-star marocaine Mohamed Timoumi et l’Egyptien Zakaria, nommés ambassadeurs de la finale de la CAF

L’ex-star du football marocain Mohamed Timoumi et l’Egyptien Moamen Zakaria ont été désignés ambassadeurs de la finale de la Ligue des Champions de la CAF de football 2019/2020, prévue le 6 novembre 2020. Le duo a été choisi pour leur carrière et leur contribution au développement du football sur le continent.Ce sera la première fois que la CAF investira des ambassadeurs pour sa compétition interclubs majeure. Dans le cadre de leurs missions, Timoumi et Zakaria prendront part aux activités promotionnelles et médiatiques autour de la clôture de la saison.

Incontestablement l’un des meilleurs milieux de terrain de sa génération, Timoumi, a mené une brillante carrière en remportant la Ligue des Champions de la CAF en 1985 avec les FAR Rabat et en participant avec la sélection marocaine de football à la Coupe du Monde de Football 1986 au Mexique.

De l’autre côté, Zakaria a vu sa carrière prometteuse écourter après avoir été diagnostiqué d’une maladie neurologique rare, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) en 2019.

La Ligue des Champions sera de retour dès le 17 octobre 2020 à Casablanca, au Maroc, lorsque le Wydad accueillera Al Ahly, tandis que Raja affrontera Zamalek le lendemain pour le compte de la phase aller des demi-finales. Les matches retour auront lieu respectivement les 23 et 24 octobre en Egypte.

Né à Rabat le 15 janvier 1960, Timoumi a débuté sa carrière à l’US Touarga à l’âge de 18 ans avant de rejoindre FAR Rabat en 1984, club avec lequel il remporte la Coupe d’Afrique des clubs champions (Ligue des Champions de la CAF) en 1985.

Après avoir brillé avec le Maroc lors de la Coupe du Monde de football de 1986 au Mexique, lorsque les Lions de l’Atlas sont devenus la première équipe africaine à atteindre le deuxième tour, il a rejoint la formation espagnole, Murcie. Après une saison, il est parti évoluer en Belgique avec le club de Lokeren. En 1989, il est rentré au Maroc pour revêtir les couleurs de l’OC Khouribga. Timoumi a ensuite joué à Oman pour Al Suwaiq en 1990, avant de retourner à FAR Rabat où il a raccroché ses crampons en 1995.

De son côté, Zakaria est né à Sohag le 12 avril 1988. Il a débuté dans les rangs des équipes de jeunes d’Al Ahly avant de rejoindre El Entag El Harby en 2009. Il a ensuite joué pour Al Masry et l’ENPPI. En 2013, Zakaria a été prêté à Zamalek où il a remporté deux titres de Coupe d’Égypte. Il est revenu à Al Ahly en janvier 2015, remportant quatre couronnes de Premier League égyptienne et une foule de titres nationaux avec les Red Devils. Il a brièvement été prêté à l’équipe saoudienne Al Ahli Jeddah en 2018.

Développement vert, immobilier et sport au menu des quotidiens marocains

Les opportunités offertes par les énergies renouvelables, le développement vert, les effets de la crise liée à la Covid-19 sur le groupe immobilier Addoha et la question de la binationalité dans le football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les industriels au Maroc auront appris de ces dix derniers mois qu’un redéploiement de l’outil de production vers de nouvelles filières est possible et peut s’avérer bénéfique, évoquant comme exemple « la formidable évolution des énergies renouvelables ».

Les énergies renouvelables pourront être pour le Maroc un des principaux moteurs de croissance pour les années à venir, souligne le quotidien, relevant que les bailleurs de fonds se dirigeront inévitablement vers les pays qui leur offriront les meilleures conditions, le plus d’avantages et l’environnement le plus propice au développement de ces nouvelles industries.

Citant les derniers chiffres de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le journal fait savoir que 2.000 milliards de dollars seront prêts à s’investir dans ce secteur à travers le monde d’ici à 2023 seulement, expliquant que « capter ne serait-ce que 1% de cette cagnotte mondiale drainerait 20 milliards de dollars ».

+Akhbar Al Yaoum+ relève que le groupe immobilier Addoha a subi de plein fouet les effets de la crise liée au Covid-19. « Le confinement imposé par la crise sanitaire au Maroc a fortement impacté le chiffre d’affaires et par conséquent le résultat net du groupe, malgré la résilience de la marge brute », indique le groupe immobilier dans un communiqué sur les résultats semestriels à fin juin, cité par le quotidien.

« Compte tenu du décalage de production lié à l’arrêt des chantiers et de la baisse des ventes de produits finis, le chiffre d’affaires a subi une forte baisse durant le second trimestre 2020, impactant significativement le chiffre d’affaires et le résultat net semestriels », précise la société.

+Al Alam+ souligne que le Maroc avance à pas de géant dans le domaine du développement vert, notamment en lançant plusieurs projets en termes d’énergies renouvelables a indiqué la directrice du département Maghreb et Malte à la Banque mondiale.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre dédiée à la présentation de la stratégie de la Banque mondiale dans la région MENA, la responsable a souligné les avantages dont dispose le Maroc dans le domaine du développement vert, précisant que le Royaume a instauré des ambitions claires en matière des énergies renouvelables.

La BM accompagne le Maroc dans la construction d’un parc solaire à Ouarzazate, en partenariat avec l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), a-t-elle ajouté, appelant les pays d’Afrique subsaharienne désirant développer ce domaine à s’inspirer de l’expérience marocaine qui commence déjà à donner ses fruits.

Au registre sportif, +L’Opinion+ souligne que le retour du joueur Mounir El Haddadi parmi les Lions de l’Atlas, autorisé en vertu d’un amendement dans la réglementation de la FIFA, signe un grand tournant dans l’histoire.

La désormais jurisprudence El Haddadi met ainsi fin aux pratiques douteuses de certaines fédérations nationales qui s’amusaient à prendre en otage des joueurs talentueux dans l’unique objectif d’en priver d’autres fédérations, explique la publication, notant que cet amendement signe aussi la fin de l’époque glorieuse où le choix de la sélection était un choix du cœur, irréversible et surtout patriotique.

Toutefois, cette nouvelle mesure ouvre également la possibilité à certaines fédérations ultra fortunées, mais dépourvues de talents locaux, de constituer des effectifs de mercenaires recrutés à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes, conclut-il.

Dialogue inter-libyen de Bouznika: Accords globaux sur les critères pour occuper les postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens participant au deuxième round du dialogue inter-libyen à Bouznika ont souligné, mardi, que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en décembre 2015 à Skhirat.Les deux délégations ont, dans une déclaration finale sanctionnant les travaux de ce round, tenu du 02 au 06 octobre dans le Royaume, ont indiqué que « les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle ».

Dans la déclaration finale dont lecture a été donnée lors d’une conférence de presse par Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les deux parties ont fait part « de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives, dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période transitoire ».

Conscients de l’importance des institutions souveraines dans la gestion du pays et la préservation des valeurs du peuple libyen, les délégations ont souligné que « les séances de dialogue se sont distinguées par un esprit de responsabilité nationale qui a accordé la priorité à l’intérêt général et ce, dans l’objectif de dépasser la division politique actuelle ».

Les deux délégations mettent à la disposition du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens les procès verbaux des accords auxquels elles sont parvenues lors des 1er et 2ème rounds, en vue de procéder aux mesures de renouvellement des structures des institutions souveraines, affirme la déclaration.

A cette occasion, ajoute la même source, les deux parties réitèrent leurs remerciements aux efforts du Maroc « qui ont permis de surmonter les obstacles, afin d’aboutir à de véritables accords libyens, en harmonie avec les dispositions de l’Accord politique libyen ».

Elles ont également salué « l’interaction positive » de l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams, qui a œuvré à instaurer une complémentarité entre les divers efforts du dialogue, dans la perspective d’établir un processus politique global.

La tenue de la Conférence de Berlin en janvier dernier a constitué un pari international pour la résolution politique de la crise libyenne, ont ajouté les deux délégations, notant toutefois, que le processus politique demeure « dans l’attente d’un soutien clair et concret de la part de la communauté internationale ».

Établissement au Maroc d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique de l’UNOCT

Le Maroc et les Nations Unies ont signé, mardi en visioconférence, un accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT, (United nations Office of Counter-Terrorism).Signé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Secrétaire général adjoint de l’ONU à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, ce centre reflète l’ambition de conjuguer les efforts afin de faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante en Afrique ces dernières années.

Ce bureau, le premier du genre en Afrique, vise à « renforcer la capacité des États membres par l’élaboration de programmes nationaux de formation à la lutte contre le terrorisme », a indiqué M. Bourita, qui intervenait en marge de la cérémonie de signature.

 Le Maroc, a-t-dit, s’engage à oeuvrer de concert avec cette nouvelle structure afin de créer un portefeuille dynamique de formation de pointe qui évolue et s’adapte à la mission « en perpétuel changement et de plus en plus difficile de prévention, de détection et de poursuite des activités terroristes ».

Pour réussir ce pari, il a recommandé des actions en parfaite adéquation avec les besoins des États africains, complémentaires aux différentes initiatives lancées par ces États, développées avec la contribution des États africains et partagées entre les partenaires dans une approche coopérative et solidaire.

La création de ce centre, fruit d’un travail acharné de plus de neuf mois, intervient alors que l’Afrique est victime d’une recrudescence « alarmante » des actes terroristes au cours de 2020, a observé M. Bourita.

Ces actes ont crû de 31% depuis 2011, en s’établissant à 4100 attaques au premier semestre de l’année en cours, alors que le nombre de décès dus au terrorisme a bondi de 26% en une année (12.507 contre 9.944 aux premiers six mois de 2019).

Au Sahel, théâtre du plus considérable regain de violence, les actes de Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimin (JNIM) et de Daech se sont multipliés par sept depuis la mi-2017, a indiqué M. le Ministre.

 Dans le Lac Tchad, le nombre des victimes des attaques terroristes de Boko Haram et de Daech a presque doublé depuis juin 2017, passant de 506 à 964 personnes, a fait savoir M. Bourita.

 Ces chiffres, a conclu le ministre, soulignent que l’Afrique a besoin plus que jamais d’une action « immédiate et déterminée » pour stabiliser le continent, consolider sa sécurité, et lui permettre de se concentrer sur le développement durable.

De son côté, le secrétaire général adjoint du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, s’est dit « fier » de signer cet accord avec le Maroc, chef de file mondial dans la lutte contre le terrorisme et membre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF).

Cet accord constitue une « étape importante » dans les efforts de l’ONU pour combattre le terrorisme, a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc dispose d’une expérience avérée dans ce domaine qui sera partagée avec les pays africains.

Le Maroc est une « référence » en matière de paix et de stabilité en Afrique (ministre marocain des AE)

Le Maroc se positionne « incontestablement » comme un pourvoyeur de stabilité régionale et une référence dans le domaine de la paix en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Grâce à la vision royale, le Maroc se positionne incontestablement comme un pourvoyeur de stabilité régionale et une référence dans le domaine de la paix et de la stabilité au niveau du continent”, a-t-il souligné dans une déclaration à la presse en marge de la signature d’un Accord de siège pour l’établissement dans le Royaume du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT (United Nations Office of Counter-Terrorism).

Au sujet de cette structure onusienne, le ministre a relevé que ce “centre de référence”, l’unique établi en Afrique par l’ONU, s’assigne pour objectif la formation et la « diffusion » des pratiques en matière de lutte contre le terrorisme.

Dans ce sens, il  a indiqué que la signature de cet accord et l’ouverture prochaine de cette structure au Maroc renferment une signification importante. Il s’agit, selon lui, d’une reconnaissance de l’approche globale et multidimensionnelle mise en place par le Royaume en matière de lutte antiterroriste, laquelle approche se démarque par une “dimension préventive menée par professionnalisme par les forces de l’ordre marocaines », une approche qui concerne aussi bien le champ religieux que les domaines sociaux et économiques.

« Cette approche est devenue connue et reconnue aux niveaux régional et international et l’ouverture de ce bureau par les Nations Unies au Maroc consacre la reconnaissance de cette approche », s’est-il félicité.

La deuxième signification est relative à la politique africaine du Maroc, a-t-il poursuivi, notant que dans le cadre de cette approche triangulaire, le Royaume est un partenaire des organisations internationales mais également des pays africains pour développer des modèles de formation, de bonnes pratiques au niveau du continent, et ce afin de faire face au fléau du terrorisme.

Il s’agit d’une signification importante, a fait savoir M. Bourita, dans la mesure où cette signature vient à un moment où le Maroc et l’ONU constatent la recrudescence de la menace terroriste au niveau du continent africain comme en témoignent le nombre d’attentats terroristes (entre 650 et 700 en 2012 contre 4000 actuellement), le nombre de victimes qui a augmenté de plus de 3 fois au cours des dernières années, outre la prolifération des groupes terroristes dans toutes les sous-régions du continent.

L’accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT a été signé, en vidéoconférence, par M. Bourita et le Secrétaire général adjoint de l’ONU à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov.

Ce centre reflète l’ambition de conjuguer les efforts afin de faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante en Afrique ces dernières années.

Sécurité, emploi et économie au menu des quotidiens marocains

Le démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger, le chômage des diplômés au Maroc et la balance commerciale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Ahdath Al Maghribia+ précise que l’opération de démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger a été supervisée par Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, en personne. En effet, au petit matin du lundi, il a tenu des réunions sur place avec les forces spéciales chargées de l’intervention pour mettre au point les dernières retouches, mais aussi pour rassurer ses troupes.

Selon les sources du quotidien, un dessin mural représentant «l’étendard de Daech», repéré sur un poste électrique aux environs du quartier Beni Mekada à Tanger, aurait été le fil conducteur qui a conduit les services sécuritaires à localiser les projets terroristes de cette cellule.

Dans le même sillage, +Assabah+ rapporte que les perquisitions menées par les officiers du BCIJ et les experts scientifiques, sur les lieux de l’intervention, ont permis la saisie d’armes blanches, de couperets, d’équipements et de supports électroniques, qui seront soumis à l’expertise nécessaire au laboratoire d’analyse des traces et des preuves numériques.

D’après les premières informations, les membres de la cellule terroriste, qui n’ont pas pu rejoindre les camps de «Daech» dans la région du Sahel au sud du Sahara, ont décidé d’adhérer à des projets terroristes dangereux et imminents qui visent à déstabiliser la sécurité et la stabilité du Royaume à travers des méthodes terroristes inspirées des opérations que l’organisation menait sur la scène syro-irakienne. Et d’ajouter, sur le base du communiqué du BCIJ, que «les recherches et investigations, ainsi que les opérations de suivi sécuritaire, ont permis de prendre connaissance d’une vidéo documentant une allégeance faite par l’émir de cette cellule terroriste au soit-disant émir actuel de l’organisation de «Daech», menaçant d’obtempérer aux ordres et orientations servant l’agenda de cette organisation terroriste».

Pour sa part, +Al Akhbar+ souligne que cette opération confirme la persistance des menaces terroristes qui guettent la sûreté du Royaume et l’entêtement des extrémistes imprégnés de l’idéologie «takfiriste», affiliés à l’organisation de Daech et prêts à exécuter les opérations terroristes visant à porter atteinte à la sécurité des personnes et à l’ordre public.

Les mis en cause interpelés dans le cadre de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire, menée sous la supervision du parquet compétent chargé des affaires du terrorisme, en vue de dévoiler tous leurs plans et projets terroristes et de déterminer toutes les ramifications et liens éventuels de cette cellule terroriste.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que chaque année, l’université marocaine accouche de plus de 100.000 jeunes diplômés qui peinent à trouver un emploi, relevant que l’économie marocaine ne semble pas en capacité d’absorber même le quart de ces diplômés qui arrivent sur le marché du travail.

« En dépit des déclarations sournoises de vouloir préserver les emplois, l’Exécutif a déjà brisé l’espoir en réduisant le recrutement dans la Fonction publique, ce qui durera peut-être jusqu’à 2023 », souligne la publication.

« De leur côté, les entreprises semblent plus préoccupées par le licenciement que par le recrutement, et ce, malgré le soutien du plan de relance », constate le journal, notant qu’il faut recourir à l’initiative privée ou l’entrepreneuriat pour éviter le péril du chômage », se demande-t-il.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que « les derniers chiffres des échanges extérieurs sont édifiants », faisant remarquer que, si les exportations ont baissé de quelque 61 milliards DH, le Maroc a, néanmoins, économisé quelque 64 milliards DH (1 euro= 10,8 DH) sur les importations.

Les réserves en devises se sont améliorés de 60 milliards DH, indique le quotidien, notant que pour certains analystes, ces chiffres sont l’occasion pour mettre en exergue ce que le Maroc gagnerait en soutenant fortement le «made in Morocco» à travers des stratégies encore plus volontaristes destinées à permettre à l’industrie nationale de fabriquer des produits de substitution à l’importation.

Maroc: Les délégations libyennes appellent les parties internationales « à soutenir le processus de Bouznika »

La délégation de la Chambre des Représentants et celle du Haut Conseil d’État libyens qui participent au deuxième round des séances du dialogue inter-libyen, ont appelé lundi à Bouznika (Maroc), les parties internationales engagées dans le processus de Berlin et participant à la réunion sur la Libye en marge de l’assemblée générale des Nations-Unies, à soutenir le processus de Bouznika « qui a réalisé des résultats positifs ».Dans son allocution au nom des deux délégations, Driss Omran, de la Chambre des Représentants libyenne, a exprimé les remerciements des deux délégations aux parties internationales engagées dans le processus de Berlin et participant à la réunion sur la Libye en marge de l’assemblée générale des Nations-Unies pour les efforts déployés afin d’élaborer une vision globale à même de mettre fin à la crise libyenne.

Il a rappelé, par la même occasion, les précédents engagements des parties internationales notamment les paragraphes 37 et 38 des conclusions de la conférence Berlin 1, en les a appelant à soutenir le processus de Bouznika qui a réalisé des « résultats positifs ».

Les deux délégations ont affirmé, que les séances du dialogue accueillies par le Maroc « ont été empreintes d’une ambiance positive et d’un esprit optimiste ce qui a permis d’unifier les visions concernant les critères relatifs aux sept postes de souveraineté en Libye ».

Par ailleurs, M. Omran a rappelé que les deux délégations sont parvenues lors du premier round du dialogue inter-libyen le mois dernier à des importants consensus en ce qui concerne les mécanismes d’unification des institutions souveraines, affirmant qu’il y a une volonté à continuer à œuvrer au sujet des critères dans les plus brefs délais.

Par la même occasion, M. Omran a renouvelé ses remerciements au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour la disposition permanente et l’engagement à faciliter depuis des années le dialogue inter-libyen lors de ses différentes étapes, en œuvrant à garantir toutes les conditions appropriées et favorables pour réunir Les Libyens et rapprocher les vues pour parvenir à un consensus à même de trouver des solutions permettant d’unifier les institutions souveraines.

Par ailleurs, il a souligné que la délégation du Haut Conseil d’État et celle de la Chambre des Représentants se rencontrent à nouveau au Maroc frère pour reprendre le dialogue inter-libyen entamé le mois dernier et ce pour résoudre les questions liées aux institutions de l’Etat notamment celles souveraines, le but étant de répondre aux attentes du peuple libyen et à ses aspirations à des conditions de vie digne surtout dans cette conjoncture critique à cause de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19 et de la dégradation des services de base.

Il a ajouté que les membres des deux chambres ont œuvré, à travers les différents comités du dialogue, en vue d’assumer leurs responsabilités nationales et juridiques définies par la déclaration constitutionnelle et l’accord politique libyen signé à Skhirat, déplorant la division politique, les ingérences étrangères et les différentes tentatives de perturbation qui ont fait perdre beaucoup de temps et d’efforts de même que plusieurs opportunités ont été ratées.

Le responsable libyen a noté que la détérioration dangereuse et inquiétante que connaissent les principales institutions, dont les institutions souveraines et de service, a poussé la chambre des représentants et le Haut Conseil d’Etat à déployer des efforts exceptionnels pour parvenir à des consensus en unifiant les institutions, tel que prévu par l’article 15 de l’accord politique.

De son côté, le président de la Chambre des Représentants libyenne Youssef El Akkouri a exprimé ses remerciements au Maroc pour tout ce qu’il a présenté et continue de présenter pour « la paix, la concorde, la stabilité et la sûreté en Libye », affirmant que le Royaume restera toujours un pays de générosité pour instaurer la paix et unir les Libyens.

Pour sa part, le président de la délégation du Haut Conseil d’État libyen, Fawzi Al-Agab, a mis en avant le rôle primordial des pourparlers libyens, qui ont permis de réaliser des avancées importantes sur les critères de choix des occupants des postes de souveraineté, ajoutant que le débat se poursuit pour parvenir à une formule consensuelle, commune sur ces critères.

Le Dialogue inter-libyen à Bouznika, un précédent « positif » sur lequel on peut capitaliser pour parvenir à une solution à la crise (Bourita)

Le dialogue inter-libyen, dont les séances du deuxième round se poursuivent à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens, constitue un précédent « positif » sur lequel on peut capitaliser, en tant qu’approche pour avancer vers une solution à la crise dans ce pays, a affirmé, lundi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Au début, personne ne misait sur le Dialogue inter-libyen alors que certains l’ont déjà taxé d’échec, a relevé M. Bourita, lors d’une séance de ces pourparlers, en présence des membres des deux délégations et du représentant des Nations-Unies au Maroc, notant toutefois que grâce à la volonté des deux parties, à leur esprit positif, ainsi qu’au soutien des présidents des deux délégations, une avancée majeure a été réalisée.

Ces réalisations inspirent « admiration et fierté », en ce sens qu’elles démontrent que les membres des deux délégations ont fait valoir l’intérêt de leur pays et sont à la recherche de solutions, a-t-il ajouté, notant que ces éléments ont joué un rôle décisif dans la réalisation de ce progrès.

Le ministre a également souligné la nécessité de soutenir et de préserver cette dynamique positive instaurée par le dialogue inter-libyen qui « est de bon augure », mettant en avant le rôle du soutien international et de l’encouragement dont ont eu droit ces pourparlers de la part de pays et d’organisations régionales et internationales.

M. Bourita a souligné, dans ce sens, que le dialogue inter-libyen a suscité un écho positif parmi les Libyens, qui y voyaient une « lueur d’espoir et d’optimisme», mettant en exergue le rôle de toutes les parties qui ont accompagné le dialogue de manière constructive et positive depuis le début, y compris la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et sa cheffe Stephanie Williams qui assure un suivi permanent comme elle encourage ce Dialogue, qu’elle considère comme un tournant important dans l’immobilisme que connait le dossier libyen.

Le ministre a rappelé en outre la position du Maroc vis-à-vis du Dialogue inter-libyen, affirmant, dans ce sens, que les Hautes instructions royale ont toujours été claires en ce qui concerne le dossier libyen, notamment par rapport à ce Dialogue.

S’adressant aux membres des deux délégations, M. Bourita a souligné que ces Hautes Instructions royales « consistent à soutenir pleinement vos efforts, se tenir à vos côtés et se mobiliser pour réussir votre Dialogue sans ingérence, ni influence ou pression, mais plus encore en protégeant ce Dialogue contre toute ingérence négative portant atteinte à son esprit positif ».

« Le Maroc, qui œuvre sous l’égide des Nations-Unies, préfère soutenir les dialogues inter-libyens plutôt que ceux autour de la Libye, les premiers étant fondamentaux et les seconds complémentaires », a assuré M. Bourita, estimant que le Dialogue inter-libyen de Bouznika fait partie intégrante de l’action menée sous la houlette onusienne pour avancer vers la solution de la crise.

À cet égard, le ministre a déclaré à l’adresse des membres des deux délégations libyennes que « la confiance en votre esprit patriotique permettra de surmonter toutes les difficultés auxquelles vous pouvez faire face (…) et vous êtes sur le point de finaliser un accord historique sur tous les détails de l’article 15 de l’accord de Skhirat, que nous souhaitons qu’il sera signé très prochainement et qui constituera une base fondamentale pour unifier les institutions libyennes ».

L’importante avancée réalisée a donné lieu à des attentes chez les Libyens et la communauté internationale, surtout dans ce contexte difficile marqué par la crise de la Covid-19 et une situation socio-économique délicate dont souffre particulièrement le peuple libyen, a-t-il poursuivi, considérant que les réalisations atteintes ouvrent des horizons prometteurs de réussite de ce processus, et balisent le chemin aux négociations sur d’autres questions pour surmonter les écueils se dressant devant la résolution de la crise.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment les effets économiques de la crise sanitaire du Covid-19, le partenariat sécuritaire Maroc-USA et la saisie d’une quantité record de résine de cannabis au nord-est du Royaume.+L’Economiste+ estime que les prochains mois pourraient être plus terrible encore, les premières estimations évaluant à 412 milliards de DH (1 euro= 10,8 DH) les pertes de chiffre d’affaires d’entreprises.

La plus grave menace est de devoir subir le diktat d’un tsunami qui touche plusieurs entreprises en même temps, prévient le quotidien, notant que la crise des trésoreries continue d’alimenter des pertes sur les crédits commerciaux.

Si les défaillances d’entreprise se multiplient, il faudra alors s’inquiéter pour les mesures qu’elles pourraient porter dans les bilans des banques, fait-il observer, reprochant aux banques de ne pas ouvrir suffisamment les vannes.

Dans le même registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que dans un horizon de deux à trois ans, la priorité la plus urgente pour le Maroc sera de relancer son économie, notant toutefois que « ce ne sera pas suffisant ni durable. Car les pays qui seront dans la course dans dix ou quinze ans sont ceux qui réussiront à se projeter dès aujourd’hui dans les dix années à venir pour s’y préparer ».

Après le choc de 2020, il faudra s’attendre à des contre-chocs et des répliques dans les années qui viennent, poursuit-il, relevant que la crise actuelle donnera lieu, à coup sûr, à une refonte des équilibres économiques mondiaux et à une redistribution des cartes.

+Al Bayane+ rapporte que la visite au Maroc du Secrétaire à la Défense américain, Mark Esper, participe de la ferme volonté exprimée par le Roi Mohammed VI et le Président Donald Trump, de consolider le partenariat stratégique séculaire unissant le Maroc et les Etats Unis d’Amérique.

Sur très hautes instructions royales, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, le Secrétaire à la Défense américain. Cette visite s’appuie aussi sur le socle d’un partenariat multidimensionnel, fort notamment d’une convergence de vues et d’analyses quant aux différents impératifs liés à la lutte antiterroriste en Afrique du nord et dans la région sahélo-saharienne, en tant que prérequis indispensables à la consolidation de la paix et de la stabilité dans le continent.

Le déplacement de M. Esper au Maroc se veut, en outre, une nouvelle articulation des efforts menés par l’Administration Trump pour renforcer davantage son engagement en faveur du continent africain pour la promotion notamment de la paix et de la sécurité et pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, écrit la publication.

+Al Ahdath+ fait savoir que les services sécuritaires de la ville de Nador ont démantelé samedi, un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue et de psychotropes et saisi 3,729 tonnes de résine de cannabis.

L’opération a été effectuée aux environs de Driouch, à environ 90 Kilomètres de la ville de Nador, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale dans un communiqué, précisant que les interventions sécuritaires simultanées ont abouti à l’interpellation de quatre individus pour leurs liens présumés avec ce réseau criminel.

Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire ont permis de saisir sept voitures, dont une portant des plaques d’immatriculation étrangères, 3,729 tonnes de résine de cannabis, un fusil de chasse, 363 cartouches de 16 millimètres, deux couteaux de de grande taille, trois motocyclettes, ainsi que seize bouteilles de lacrymogènes, a ajouté la DGSN, citée par le quotidien.

Maroc : Les parties libyennes espèrent parvenir à un « consensus global »

Les délégations du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des Représentants, qui prennent part au deuxième round du dialogue inter-libyen, ont annoncé, samedi soir à Bouznika, que leurs rencontres se poursuivront afin de parvenir à un « consensus global » concernant le choix des occupants des postes de souveraineté.Cette rencontre « s’est déroulée dans un climat d’entente et de consensus autour des critères devant être pris en compte pour choisir les occupants des postes de souveraineté, conformément à l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat », a déclaré M. Driss Omran, de la Chambre des Représentants libyenne, dans un briefing à l’issue de ce round.

Les deux délégations étaient parvenues, lors du premier round des séances du dialogue inter-libyen à Bouznika (6-10 septembre 2020), à « d’importantes ententes sur les mécanismes à prendre en considération dans le choix des occupants de ces postes », a-t-il souligné.

Les rencontres, a ajouté M. Omran, « se poursuivront afin de parvenir à un consensus global concernant toutes les mesures relatives à l’article 15 de l’accord politique libyen » conclu à Skhirat.

Par ailleurs, la délégation du Haut Conseil d’État libyen est présidée, lors de ce round, par M. Fawzi Al-Agab, tandis que celle de la Chambre des Représentants libyenne est présidée par M. Youssef El Akkouri.

Maroc : reprise à Bouznika du dialogue interlibyen

Un deuxième round de négociations entre les parties libyennes s’est ouvert vendredi soir à la station balnéaire marocaine de Bouznika.En effet, les délégations du haut conseil d’Etat libyen d’une part et du parlement de Tobrouk de l’autre, se sont rencontrées pour poursuivre la série de discussions destinée à donner un nouvel élan aux efforts et aux initiatives visant à trouver une solution politique à la crise libyenne.

Pour rappel, les pourparlers libyens, tenus du 7 au 10 septembre dernier à Bouznika avaient abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties avaient affirmé que leurs discussions, qui se sont déroulées dans « une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus », interviennent suite à leur conscience de la situation actuelle du pays, à différents niveaux. Une situation extrêmement dangereuse menaçant la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État, née des interventions étrangères négatives qui ravivent les guerres et les alignements régionaux et idéologiques.

Elles avaient de même souligné que ces réunions interviennent en application de l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat en décembre 2015 et en confirmation des conclusions de la conférence de Berlin soutenant la solution politique et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et s’expliquent par leur conscience des répercussions dangereuses nées de la division politique et institutionnelle qui a fait que le citoyen a perdu confiance en le rôle des institutions législatives, exécutives et de contrôle, en raison des mauvaises conditions de vie à tous les niveaux.

Les parties libyennes avaient également appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.