Economie et environnement s’imposent au menu des quotidiens marocains

La relance du secteur touristique, l’emprunt du Maroc à l’international, la problématique du chômage, les propositions de la CGEM pour le projet de loi de Finances 2021 et les investissements verts au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Libération+ cite une déclaration de la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, Nadia Fettah Alaoui qui a souiligné que le redémarrage du secteur touristique national est conditionné par trois impératifs ayant trait à la mobilité, la confiance et la compétitivité.

S’exprimant lors d’une visioconférence organisée par la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) sur les perspectives et ambitions de relance de l’activité touristique au Maroc, la ministre a évoqué les difficultés induites par les restrictions de mobilité liées à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) et la non-coordination des protocoles de voyages à travers le monde.

Rappelant que seulement 53% des pays dans le monde ont assoupli l’ouverture de leurs frontières, elle a indiqué que les opérateurs touristiques ont besoin de restaurer la confiance, mettant en exergue la mise en place d’une manière proactive des protocoles sanitaires au niveau des établissements hôteliers du Royaume qui ont permis une prise en charge réussie des cas contaminés par la Covid-19, indique le quotidien.

+La Vie Éco+ écrit que la sortie à l’international est toujours une occasion idéale pour un pays de tester ce qu’il en est de sa réputation, de sa solvabilité et la solidité de son économie auprès du gotha mondial de la finance et surtout des investisseurs et bailleurs de fonds.

La dernière levée réalisée par le Maroc, pour un milliard d’euros, indique que la confiance dont il a toujours été crédité auprès des places financières internationales est visiblement intacte ou, du moins, qu’elle n’a pas été fortement affectée par la crise pandémique, estime l’hebdomadaire.

Pour lui, l’indicateur par excellence n’est autre que le niveau de souscription qui mesure le volume des fonds offerts au Maroc comparé au niveau des besoins qu’il a exprimés.

« Alors qu’il demandait un milliard seulement, le Maroc s’est vu proposer 2,5 milliards d’euros de la part de 197 institutionnels étrangers », précise-t-il.

Sur un autre registre, +Finances News Hebdo+ relève que le taux de chômage devrait dépasser la barre de 13%, soulignant que « dans un pays qui traîne déjà comme un boulet un chômage structurel, il sera pratiquement impossible de résorber ce gap. Même avec une croissance attendue de 4,8% en 2021 ».

La deuxième vague à laquelle devra faire face le gouvernement est donc bien le chômage endémique, relève la publication, notant que sa priorité sera de limiter l’hémorragie dans un environnement où la machine économique tourne à bas régime et où les entreprises sont littéralement asphyxiées.

Selon lui, il s’agit d’un exercice d’autant plus difficile qu’il y a encore deux impondérables sur lesquels il n’a aucune maîtrise: la date d’extinction de la pandémie de la Covid-19, et la pluviométrie qui, deux années de suite, a plombé la campagne agricole.

De son côté, +Challenge+ revient sur les propositions de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) pour le projet de Loi de Finances 2021, qui devrait être bouclé dans quelques jours.

On y retrouve des revendications récurrentes, comme la baisse du taux de l’IS et la suppression de la cotisation minimale, de même que la suppression des droits de douane sur les intrants destinés aux chaînes de production nationale, pour améliorer leur compétitivité, relève la publication, notant que l’innovation c’est la proposition d’une TVA sociale, afin d’alléger les charges sociales, qui alourdissent les coûts de production.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) soutiennent les investissements verts du secteur privé pour renforcer la reprise économique du Maroc, dans un contexte marqué par la pandémie de coronavirus.

Par ailleurs, deux programmes clés, d’une valeur estimée à 253 millions d’euros au total, seront mis en place au Maroc grâce au financement de la BERD complété par des subventions de l’UE, précise un communiqué de la Banque, cité par le journal. Le premier programme intitulé « Green Value Chain », d’une valeur de 90 millions d’euros, est axé sur le soutien aux investissements des petites et moyennes entreprises dans des mesures d’efficacité énergétique et des ressources, ainsi que sur leur intégration dans les chaînes de valeur régionales. Ce programme est financé par la BERD et le Fonds vert pour le climat (FVC) à travers la Société Générale, Crédit du Maroc et la Banque Populaire. Il est complété par des subventions de l’UE et de la Corée du Sud, précise la même source.

Maroc : La ville d’Essaouira rejoint le réseau des villes créatives de l’UNESCO

La ville marocaine d’Essaouira fait partie, désormais, du réseau mondial des villes créatives de l’UNESCO, a annoncé, vendredi, la commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture.Dans un communiqué, la commission affirme que, suite à l’appel à candidature lancé par l’UNESCO concernant l’adhésion à ce réseau, elle a accompagné Essaouira, tout au long de la phase de la préparation du dossier de candidature, qui a mis en évidence les atouts de cette ville par rapport aux exigences et aux normes arrêtées. 

Ce réseau, créé en 2004, compte aujourd’hui 246 villes-membres, relève le communiqué, précisant que le Royaume du Maroc l’a rejoint en 2017, suite à l’adhésion de la ville de Tétouan comme ville créative dans les domaines de l’artisanat et des arts populaires.

La création de ce réseau a pour objet d’inciter les villes-membres à poursuivre une mission commune consistant à placer la créativité et l’économie créative au cœur de leurs plans de développement urbain en faveur de villes sûres, résilientes, ouvertes à tous et durables. 

Ainsi, les programmes et activités engagés par ces villes doivent être en cohérence avec le programme des Nations-Unies de développement durable à l’horizon 2030, et notamment l’ODD 11 qui vise à faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables.

Essaouira est une ville portuaire et touristique située sur la côte atlantique du Maroc. En bord de mer, sa médina (vieille ville) est protégée par des remparts du XVIIIe siècle, appelés la Skala de la Kasbah et imaginés par des ingénieurs européens. Parsemées d’anciens canons en cuivre, les fortifications offrent une vue sur l’océan. Avec leurs alizés puissants, les plages de la ville sont idéales pour surfer, faire de la planche à voile et du kitesurf.

Maroc: Installation de la consule honoraire de Côte d’Ivoire à Agadir

Mme Mina El Kerzabi Haïdara a été investie, vendredi, en tant que consul honoraire de Côte d’Ivoire à Agadir, au sud du Maroc, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence notamment du wali de la région Souss-Massa, Ahmed Hajji et l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Royaume, Idrissa Traoré.Intervenant à cette occasion, le diplomate ivoirien a mis en exergue les relations historiques solides liant le Maroc et la Côte d’Ivoire, qui représentent un excellent modèle de coopération sud-sud.

Il a fait remarquer que l’ouverture du consulat honoraire ivoirien à la Capitale du Souss, se veut un moyen pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays, rappelant par la même occasion, les différentes visites effectuées par le Roi Mohammed VI dans ce pays africain frère.

« Ce nouveau consulat, qui est le 7è établissement de notre réseau diplomatique au Maroc, vise à décentraliser la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Royaume », a-t-il indiqué, relevant la nécessité pour les régions de s’impliquer davantage dans le renforcement de relations bilatérales.

Pour sa part, Mme El Kerzabi Haïdara s’est dite honorée de cette nomination, précisant qu’elle œuvrera à renforcer les relations entre l’axe Agadir-Abidjan et les liens de fraternité et de coopération entre les deux pays.

Chef d’entreprise, Mme Mina Elkerzabi Haïdara s’est installée depuis 1993 en Côte d’Ivoire où elle a tracé sa carrière. Son activité professionnelle est diversifiée, mais l’on retiendra surtout son travail au sein de la Chambre de commerce et d’industrie maroco-ivoirienne en tant que vice-présidente.

Depuis presque 28 ans, Mme Haïdara est l’exemple d’une femme africaine aux multiples talents, bien intégrée, respectée et activement engagée pour le rapprochement et la consolidation des liens d’amitié et de fraternité maroco-ivoirienne. Ces qualités lui ont permis de devenir une figure incontournable de la Côte d’Ivoire au Maroc et du Maroc en Côte d’ivoire.

Mme Mina Elkerzabi a été décorée en 2016 en tant que Chevalier de l’Ordre du Mérite Ivoirien. Elle a également remporté le prix Saphira Awards pour l’entrepreneuriat des femmes marocaines à travers le monde deux années d’affilée, en 2016 et 2017.

Le Maroc et les Etats Unis d’Amérique signent une feuille de route pour la coopération en matière de défense

Le Maroc et les Etats Unis d’Amérique ont signé, vendredi à Rabat, une feuille de route pour la coopération en matière de défense destinée à renforcer l’engagement dans le partenariat stratégique bilatéral.Cette feuille de route décennale (2020-2030), signée par le ministre délégué marocain chargée de l’administration de la défense, Abdellatif Loudiyi et le secrétaire d’Etat américain à la défense, Mark Mark Esper en présence du ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, vise à affirmer la relation durable entre les deux pays et soutenir les objectifs de sécurité communs.

S’exprimant à cette occasion, le ministre marocain des affaires étrangères a rappelé que les relations entre Rabat et Washington se sont adaptées aux nouvelles menaces sécuritaires à savoir le terrorisme, l’extrémisme violent, la criminalité transnationale, la cybercriminalité et toutes sortes de trafic illicite.

Selon lui, « la lutte contre le terrorisme et les menaces transnationales est un élément tout aussi important pour relever les défis de sécurité communs », ajoutant que le partage des renseignements, la participation à la coalition contre Daech, le rôle du Maroc en tant que chef de file dans le Forum mondial de lutte contre le terrorisme et les opérations de sécurité conjointes, démontrent la force de notre coopération ininterrompue et élargie ».

Le ministre a souligné que les exercices militaires conjoints font partie intégrante du succès des relations bilatérales et ont consolidé la contribution du Maroc en tant qu’allié de la défense des États-Unis principalement en Afrique, citant l’exemple de l’opération « lion africain » le plus grand exercice militaire conjoint américain en Afrique.

Cette feuille de route pour la coopération en matière de défense, a-t-il poursuivi, est pertinente à plusieurs niveaux. Elle intervient dans un contexte marqué par les menaces croissantes et les défis en constante évolution. Elle reflète aussi le leadership audacieux et proactif des deux pays qui cherchent à promouvoir un monde plus sûr, a estimé M. Bourita.

De son côté, le secrétaire d’Etat américain à la Défense a salué la conclusion de cette convention avec un pays « ami de longue date des Etats-Unis ».  Il a rappelé que le Maroc a été le premier pays à reconnaître l’indépendance des Etats-Unis.

« Le Royaume du Maroc est un pays leader en matière militaire. Cet accord trace effectivement une feuille de route pour consolider la coopération bilatérale », a-t-il souligné.

Peu avant dans la journée, le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a été reçu respectivement par le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale, Abdellatif  Loudiyi et le Général de Corps d’Armée, inspecteur général des Forces armées royales (FAR) sur hautes instructions royales.

Un communiqué de l’État-major général des FAR précise que les deux responsables ont examiné les différents aspects de la coopération bilatérale dans le domaine de la défense nationale, ainsi que les perspectives de leur développement.

Ils ont exprimé à cette occasion leur satisfaction quant à la solidité, l’excellence, la durabilité et le dynamisme de la coopération bilatérale, reflet des relations privilégiées et du partenariat stratégique qui lient les États-Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc.

A ce titre, les deux responsables se sont mis d’accord sur une coopération militaire entre les forces armées des deux pays, axée sur la consolidation des objectifs de sécurité communs, notamment, l’amélioration du degré de préparation militaire, le renforcement des compétences et le développement de l’interopérabilité des forces.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La prolongation des mesures restrictives anti-Covid-19 au niveau de Casablanca, le développement du “Made in Morocco” et la question de la recherche scientifique sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ rapporte que le gouvernement a décidé, jeudi, la prorogation de la mise en oeuvre des mesures décidées dans la préfecture de Casablanca le 7 septembre dernier, pour une deuxième période supplémentaire de 14 jours à partir du lundi 5 octobre.

Cette décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi et d’évaluation régulières effectuées par les comités de veille et de suivi de la préfecture de Casablanca, et en tenant compte des recommandations de la Commission scientifique spécialisée sur la nécessité de poursuivre les mesures nécessaires pour faire face à la propagation du coronavirus (Covid-19), indique un communiqué du gouvernement, cité par le quotidien.

Durant cette période, précise le gouvernement, les mesures prises auparavant seront maintenues sauf pour les établissements et instituts d’enseignement, qui ouvriront leurs portes à partir du 5 octobre pour une reprise des études dans l’ensemble des cycles et niveaux, en mode présentiel pour les apprenants dont les tuteurs ont opté pour ce mode. La reprise des études se fera dans le respect des mesures préventives décidées, et en veillant au suivi continu de la situation sanitaire dans l’ensemble de ces établissements, et à la prise des mesures nécessaires selon l’évolution de la situation épidémiologique, indique la même source.

+Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’en cette période de crise sanitaire et économique, le salut peut provenir du développement du «made in Morocco», notant que certains grands groupes marocains ont déjà parcouru un chemin important.

C’est le cas pour le Groupe OCP qui vient de lancer sa filiale « OCP – Maintenance Solutions » spécialisée dans le développement de solutions hardware et software «Made in Morocco» et qui opère dans les interventions et expertise de pointe en maintenance industrielle, poursuit le journal, relevant qu’il est urgent et important aujourd’hui que d’autres groupes marocains s’inspirent de ce modèle. Notre proximité avec de grands pays consommateurs, notamment en Europe, peut bien faciliter les choses, insiste-t-il, faisant savoir que “le temps est venu pour que notre industrie voie plus grand”.

Sur un tout autre registre, +l’Opinion+ relève que la recherche-développement doit une fière chandelle à la pandémie du Coronavirus pour l’avoir mise au cœur du débat national, faisant ainsi ressortir son importance stratégique en matière de sécurité sanitaire, mais aussi en matière d’autonomie industrielle, de compétitivité économique et commerciale ou encore en matière d’enseignement. Le Maroc a longtemps tergiversé en la matière, accusant un énorme retard qui le situe en queue de peloton des nations qui investissent le plus en la matière, fait observer la publication, expliquant que l’Etat n’en est pas l’unique responsable puisque le privé, lui aussi, semble retenir son élan en contribuant chichement la R&D.

Cet état des lieux de la R&D au Maroc requiert la mise en place d’un plan de refonte du modèle de développement où la pierre angulaire serait le partenariat public-privé, conjugué avec la coopération internationale, souligne l’auteur, ajoutant qu’ « une réelle politique de développement de la recherche constitue en outre un solide rempart contre la fuite des cerveaux à l’étranger ».

L’appui du Maroc à la RCA ne s’est jamais démenti (ministre marocain des AE)

L’appui du Maroc à la République Centrafricaine (RCA) ne s’est jamais démenti, même au plus fort de la crise dans ce pays, a affirmé, jeudi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à l’occasion de la deuxième réunion ministérielle dédiée à la RCA, en marge de la 75è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.Le Maroc, qui assure la présidence de la configuration République Centrafricaine de la Commission de la consolidation de la paix de l’ONU, entretient des « relations historiques » avec la République Centrafricaine, et ces liens continuent de se renforcer au fil des années, « grâce à un partenariat solidaire, concret et multiforme », a-t-il souligné lors de cette réunion co-présidée par le président de la RCA, Faustin Archange Touadéra, le président de la Commission de l’Union Africaine, Mouassa Faki Mahamat, et le président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto Da Piedade Verissimo.

Le ministre a rappelé que le Royaume a été le premier pays à envoyer ses casques bleus sous la bannière de l’ONU, et ce, avant même la création de la mission onusienne de paix en RCA, la MINUSCA, précisant qu’aujourd’hui, près de 750 hommes et femmes sont déployés au sein de cette mission, et jouissent de la confiance et du respect des populations locales.

« Le Maroc restera, comme il l’a toujours été, aux côtés du Gouvernement et du Peuple de la République Centrafricaine sœur dans sa quête résolue de stabilité et de prospérité durables », a assuré M. Bourita, lors de cette rencontre de haut niveau tenue trois mois avant l’organisation des élections présidentielles et législatives et plus d’un an et demi après la signature de l’Accord politique pour la paix et la stabilité en RCA (APPR), le 06 février 2019.

La réunion ministérielle a aussi eu pour objectif de faire le point des progrès réalisés dans la mise en œuvre de cet Accord politique, d’échanger avec tous les partenaires sur les principaux défis qui restent à relever et de souligner l’importance des interventions dans les domaines de développement et de l’action humanitaire, indispensables pour pérenniser les efforts de paix et de stabilisation.

Le ministre marocain a souligné que la Configuration République Centrafricaine demeure mobilisée pour soutenir le gouvernement centrafricain, dans ses efforts de consolidation de la paix, précisant que depuis la dernière réunion de Haut niveau du 26 septembre 2019, les travaux de la Configuration se sont focalisés principalement sur la préparation des élections et la mise en œuvre de l’Accord de paix.

Et d’ajouter que la Configuration continuera à mobiliser et plaider pour les autres aspects importants du processus électoral à venir, notamment la nécessité d’assurer une sécurité optimale afin de permettre aux centrafricaines et centrafricains en âge de voter, de s’acquitter de leur devoir dans les meilleures conditions.

Il faudra, en outre, continuer à mobiliser les bailleurs de fonds, les partenaires de la RCA ainsi que les pays voisins, afin de garantir le vote des personnes déplacées et des réfugiés, qui constituent une part non négligeable des votants, a plaidé le ministre.

« La réussite des prochaines échéances électorales est un véritable défi, de par ses dimensions politique, sécuritaire, financière et sanitaire. C’est pourquoi toute la communauté internationale, ainsi que les bailleurs de fonds, sont plus que jamais appelés à se mobiliser pour financer les 9 millions de dollars qui manquent toujours et, ainsi, permettre ensemble la tenue des élections dans un environnement apaisé », a insisté M. Bourita.

Evoquant, par ailleurs, la situation humanitaire en RCA qui a été impactée par la COVID-19, le ministre a noté que le pays requiert un engagement renouvelé de la communauté internationale pour pallier au gap de financement urgent du plan de réponse humanitaire.

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les prochaines élections législatives, la protection de l’enfant et les pertes subies par le secteur avicole.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le compte à rebours semble déjà enclenché pour la tenue des prochaines élections. Alors que le scénario d’un report avait circulé un temps, le maintien du calendrier électoral pour l’année prochaine est maintenant acquis. Qui dit élections, dit également financement des campagnes électorales, logistique, bureau de vote, mobilisation exceptionnelle des ressources humaines et donc forcément un budget conséquent.

Dans ce sens, le gouvernement vient d’annoncer qu’une enveloppe budgétaire d’une valeur de 1,5 milliard de dirhams (MMDH) sera prévue dans le cadre du projet de loi de Finances-2021 qui sera bientôt soumis au Parlement. Cette enveloppe fait partie, selon les responsables, des dépenses incompressibles. Il s’agit d’un budget important mais qui pouvait encore être plus conséquent. Et pour cause : ce n’est pas un seul scrutin mais plusieurs qui devraient avoir lieu en 2021, rappelle la publication.

+Le Matin+ rapporte que l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE) a lancé, mercredi à Rabat, une nouvelle dynamique nationale à même de promouvoir l’action de prévention et de lutte contre les violences à l’égard des enfants, en particulier les abus sexuels.

Cette dynamique trouve son fondement dans une série d’actions basées sur l’appui aux organisations de la société civile au niveau national et local, le renforcement du partenariat avec les Centres hospitaliers universitaires (CHU) et l’organisation de sessions de formation au profit des enfants eux-mêmes et des acteurs institutionnels et associatifs, indique le journal.

Elle repose aussi également sur la création de commissions ad hoc régionales composées d’enfants parlementaires pour assurer le suivi-évaluation de la situation de l’enfance et sur la présentation de recommandations à ce sujet au niveau national.

+L’Economiste+ relève que le poulet de chair est malmené par la pandémie : 4 milliards de DH de pertes depuis le mois de mars. C’est l’estimation de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) au sujet des dégâts collatéraux de la pandémie du coronavirus.

Selon les professionnels de la filière, l’impact des mesures d’urgence a été tout particulièrement ressenti par les élevages avicoles. La vague de fermetures des hôtels, restaurants, réfectoires, salles de fêtes, combinée à l’annulation d’événements et à l’arrêt de l’activité des traiteurs, a fortement impacté la demande.

Sans oublier aussi la fermeture des frontières et celle des souks hebdomadaires. Résultat, une baisse drastique de la demande sur les viandes blanches. «Le recul estimé à 40% s’est soldé par une forte perturbation du marché et une chute des prix de vente du poulet de chair à la ferme passant de 11,50 12,00 DH/kg vif à 5,50-7,00 DH (1 euro =10,8 DH)», souligne la FISA, cité par la publication.

Présidentielle américaine : les ressortissants US résidant au Maroc appelés à déposer leur bulletin de vote au plus tard le 6 octobre

Les ressortissants américains résidant au Maroc et qui envisagent de voter aux présidentielles de novembre 2020, doivent déposer au plus le tard, le 6 octobre, leur bulletin de vote, au Consulat général des États-Unis à Casablanca, annonce mercredi un communiqué publié sur le site de l’Ambassade des États-Unis à Rabat.Le communiqué, qui rappelle que les ambassades et les consulats ne sont pas des bureaux de vote, invite les ressortissants américains installés au Maroc à « agir maintenant » et sans attendre.

« Les bulletins de vote soumis après cette date seront tout de même expédiés, mais pourraient arriver trop tard et par conséquent ne pas être comptabilisés », indique la même source.

Par ailleurs, le délai fixé dépend des conditions locales qui sont susceptibles d’évoluer. Si un changement intervient, l’Ambassade communiquera à ce sujet, mais recommande vivement la soumission du bulletin au plus vite.

L’élection présidentielle américaine de 2020 aura lieu le 3 novembre 2020. Le président en fonction, Donald Trump, est candidat à un second mandat. Le candidat du Parti démocrate désigné pour lui faire face est Joe Biden, vice-président de 2009 à 2017.

 

Maroc : les autorités publiques rejettent les tentatives de HRW de désinformation sur l’indépendance de la justice marocaine

Les autorités publiques ont « catégoriquement » rejeté, mercredi, la publication « tendancieuse » de Human Rights Watch (HRW) un document dans lequel l’organisation américaine tente d’induire en erreur l’opinion publique en donnant l’impression que le système judiciaire national n’est pas « indépendant ».Dans un communiqué, les autorités publiques affirment que le pouvoir judiciaire est indépendant en vertu de la Constitution et que la mise en application des garanties de l’indépendance des magistrats relève des prérogatives du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, institution constitutionnelle spéciale, indépendante des pouvoirs exécutif et législatif.

Cette institution avait publié, le 15 septembre 2020, un communiqué défendant l’indépendance et l’inviolabilité du pouvoir judiciaire, en réponse à certaines ONGs internationales qui, au lieu de contribuer à la consolidation de cette indépendance, appellent à faire pression pour y porter atteinte, rappelle la même source.

 La justice marocaine, insistent les autorités publiques, est la seule responsable du dossier de la personne en question, poursuivie en justice pour son implication présumée dans la commission d’actes incriminés par le code pénal marocain. Il s’agit d’actes passibles de mesures et procédures légales et juridiques qui répondent aux conditions d’un procès équitable, souligne-t-on de même source.

Cette poursuite en justice n’est aucunement liée à l’exercice par la personne concernée de sa fonction de journaliste, qu’il s’agisse de ses articles ou de ses investigations, que seul le Code de la presse et de l’édition marocain est habilité à régir, tout en sachant que la qualité de journaliste ne dispense point de la poursuite judiciaire, s’il s’avère que les actes reprochés au mis en cause constituent des éléments juridiques matériels et moraux d’un crime qui s’inscrit dans le cadre du droit public, explique le communiqué.

Les autorités publiques rejettent catégoriquement les tentatives de HRW d’assumer des rôles qui ne se rapportent pas à la défense des droits de l’Homme, comme cela s’est reproduit dans sa dernière publication qui a tenté de semer le doute dans des jugements, d’exploiter, de mauvaise foi, la confidentialité des recherches et investigations judiciaires, et d’influer sur le déroulement normal d’une affaire judiciaire dont l’enquête est à ses débuts.

HRW, poursuit le communiqué, a tenté de présenter une image contraire aux tenants et aboutissants et a fallacieusement interprété des textes et procédures juridiques et judiciaires sans fournir de preuves juridiques ou matérielles tangibles sur la non véracité des actes criminels sujet de l’affaire précitée, une action que seule la justice est habilitée à prendre dans tous les systèmes juridiques.

Les autorités s’étonnent, poursuit la même source, du déni de HRW du droit à la liberté d’expression et d’opinion à une partie des médias nationaux pour la seule raison d’avoir publié des articles qui ne sont pas nécessairement en harmonie avec les conclusions de l’organisation et les orientations de ses soutiens.

A ceci s’ajoute l’adoption de l’organisation de versions appuyant une seule partie comme c’est le cas dans l’affaire relative au soupçon de viol et d’attentat à la pudeur, puisque l’organisation a violé le droit de la personne concernée à la protection judiciaire.

Santé, économie et législatif au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à nombre de sujets notamment la situation épidémiologique dans le Royaume, la situation financière difficile des petites entreprises et les projets de loi soumis au parlement pour discussion et approbation.+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le département de la santé fait ressortir n taux de reproduction stable à 1,2, et ce depuis trois semaines. L’ambition étant de le faire baisser à -1. Le Maroc a franchi durant ces deux dernières semaines le plafond symbolique des 100.000 cas d’infection ainsi que celui des 20.000 cas actifs et des 2.000 décès.

S’agissant de l’évolution des contaminations au niveau national, une augmentation du nombre de cas d’infection a été observée passant ainsi de 22.158 cas à la mi-août (du 15 au 30 août), à 26.804 cas lors de la première moitié du mois de septembre (du 31 août au 14 septembre), puis à 29.428 cas à la deuxième moitié du mois (du 15 au 28 septembre), relève le quotidien.

Il s’agit d’une augmentation de près de 10% entre les deux dernières périodes. Concernant le nombre de décès, le ministère de la santé, cité toujours par le journal, met en exergue une moyenne de 500 décès par quinzaine lors de ces trois périodes.

+L’Economiste+ note que la durée de vie des Très petites et petites entreprises au Maroc reste assez courte. C’est l’une des conclusions du rapport de l’Observatoire des TPME dévoilé par la banque centrale et dont le quotidien se fait l’écho. L’examen de la situation financière de ces entreprises montre plusieurs fragilités, particulièrement au niveau de celles de petite taille, en termes de structure bilantielle, de productivité et de rentabilité, qui les pousseraient à sortir du marché dans des délais assez courts. « En effet, les entreprises radiées avant d’arriver au terme de 5 ans d’existence représentent, en moyenne annuelle, plus de 50% du total des radiations sur la période 2016-2018 », souligne le rapport.

En outre, le document note que le tissu des entreprises Personnes Morales actives est très fragmenté. En effet, 99,4% d’entre elles étant des TPME, dont plus de 85,8% sont des microentreprises avec un chiffre d’affaires n’excédant pas 3 millions de DH (1 euro = 10,8 DH). La part des microentreprises dans le tissu productif national serait encore plus importante si l’on devait y intégrer les entreprises Personnes Physiques déclarées à la Direction Générale des Impôts et les autres unités de production de l’économie, relève aussi le rapport.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que l’ouverture de la session d’octobre de la dernière année législative de l’actuel Parlement, au cas bien sûr où les élections seraient maintenues à leur date normale, sera chamboulée cette année par les conditions sanitaires qui prévalent dans le pays. Comme en avril dernier, le même protocole sanitaire a été maintenu, et rien d’officiel n’a été encore décidé quant aux modalités d’ouverture de cette session d’octobre.

Ce qui est certain, c’est que plusieurs projets de loi importants attendent les parlementaires, à commencer par le plus urgent, à savoir le projet de loi de finances pour l’année 2021. Il est certain que cette dernière va animer le débat jusqu’à la deadline du 31 décembre prochain, vu les contraintes imposées par la pandémie de coronavirus à l’économie marocaine.

Trois autres projets de loi seront au menu des parlementaires pour discussion et approbation. Il s’agit du projet de loi organisant le droit de grève qui végète dans les tiroirs depuis plusieurs années.

Aussi, le projet de loi relatif à la réforme du Code pénal, régulièrement chamboulé par des amendements de groupes parlementaires qui ont déjà retardé, à quatre reprises, la discussion de ce projet.

Enfin, une grosse empoignade est attendue à l’occasion de la discussion du projet de loi organisant les élections. Même si la majorité des partis soutient la réforme et les amendements proposés par le ministère de l’Intérieur, le Parti de la Justice et du développement continue de faire cavalier seul en s’opposant à cette réforme.

Maroc : le chiffre d’affaires de l’OCP reste stable à 2,8 milliards de dollars au 1er semestre 2020

Le chiffre d’affaires du groupe OCP est resté stabilisé autour de 2,8 milliards de dollars au premier semestre 2020, par rapport à la même période de l’année dernière et ce malgré la baisse des prix de toutes les catégories des produits phosphatés, indique mardi le groupe dans un communiqué.Cette stabilité des revenus est attribuable à des volumes de ventes d’engrais plus élevés, qui ont augmenté de plus de 1,5 million de tonnes par rapport aux niveaux du premier semestre 2019. Pour cette période, les revenus de la roche ont diminué de 5% d’une année à l’autre, reflétant principalement la baisse des prix de la roche, qui a largement compensé la hausse des volumes d’exportation au premier semestre, en particulier vers l’Amérique latine et l’Europe, précise la même source.

Dans un contexte de sur-offre sur le marché international, les prix moyens du phosphate de diammonium (DAP) ont connu une baisse de plus de 20% sur les six premiers mois de l’année 2020, comparés à ceux pratiqués durant la même période en 2019. Cette situation de prix défavorable a été compensée par une hausse des importations mondiales, à l’exception de l’Inde et des Etats-Unis, qui détenaient en début d’année des stocks élevés, accompagnée d’un recul des exportations chinoises.

Le groupe OCP a bénéficié de sa présence à travers les cinq continents et de sa flexibilité industrielle pour adapter son portefeuille de produits à la demande de chaque région et profiter au mieux des opportunités du marché.

Cette augmentation du volume de ventes d’engrais du groupe est soutenue notamment par le plan de continuité d’activité, mis en œuvre dès le début de la pandémie, qui a permis le maintien des opérations de production minière et chimique sur tous les sites, à une cadence usuelle, souligne-t-on.

L’EBITDA du groupe est demeuré stable avec une marge solide de 31%, similaire à l’année dernière, largement supérieure à la moyenne du secteur qui se situe autour de 20% sur la même période, bénéficiant ainsi des coûts plus faibles notamment de la production et du soufre et des coûts de l’ammoniac.

Dans les détails, l’EBITDA du premier semestre 2020 a atteint 869 millions de dollars contre 883 millions de dollars réalisés à la même période de 2019.

Le chiffre d’affaires de l’acide phosphorique a diminué de 31% par rapport à la même période de l’année dernière, impacté à la fois par la baisse des prix et des volumes. Le fléchissement des volumes de ventes est principalement la résultante des exportations d’acide vers l’Inde, où la baisse de la demande reflétait la réduction de la production locale d’engrais suite à la propagation de la pandémie.

La baisse des prix de l’acide au 1er semestre 2020 par rapport au 1er semestre 2019, a suivi la même tendance baissière que les prix des roches et des engrais.

L’OCP consolide ainsi sa position de leader sur le secteur, notamment grâce à l’amélioration continue de ses coûts de production. Le groupe phosphatier a par ailleurs ouvert plusieurs chantiers de pilotage de ses performances afin de limiter les effets négatifs générés par la pandémie. L’effet de ces mesures, qui se poursuivront post-pandémie, sera visible sur les résultats de l’année 2020, précise le communiqué.

Quant au résultat net consolidé part du groupe, il a été impacté par la comptabilisation en totalité sur le semestre de la contribution du groupe au Fonds spécial Covid-19, de 3 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Malgré la pandémie qui perdure et l’incertitude qui pèse sur l’environnement économique, les perspectives du groupe pour l’année 2020 s’annoncent favorables, relève le communiqué.

Le ministre marocain des AE rencontre à Bamako les responsables de la transition malienne

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita s’est rendu mardi à Bamako où il a rencontré le président de transition malien Bah N’Daw avant de s’entretenir avec le vice-président malien, le Colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre de transition, M. Moctar Ouane.M. Bourita a également rencontré des personnalités maliennes en dehors du champ politique. Parmi elles, Bouye Haidara, chef de la confrérie tijaniya au Mali.

Le ministre marocain a également rencontré le leader religieux et politique, Mahmoud Dicko, leader du Mouvement 5 juin qui a mené la contestation contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita..

Avant cette visite, le Maroc avait appelé au mois d’août à la mise en place d’ « une transition pacifique et civile du pouvoir » en vue de restaurer la stabilité du pays.

Le 22 septembre, le diplomate marocain Moha Ouali Tagma a été désigné par la présidente de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en tant que membre de la délégation de haut niveau chargée de soutenir la transition démocratique au Mali. Celle-ci sera pilotée par l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tidiane Gadio.

Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, nouvel émir du Koweït

Le prince héritier du Koweït, Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah est devenu le nouvel émir de l’État suite au décès de Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a annoncé mardi le Conseil des ministres.Conformément aux dispositions de la Constitution et de l’article 4 de la loi relative à la succession, Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah devient l’émir de l’Etat du Koweït, a précisé le Conseil des ministres dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle Kuna.

L’émir du Koweit cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est décédé, mardi, à l’âge de 91 ans a annoncé la télévision d’Etat koweitien.

Né le 17 juin 1929, le défunt était devenu l’émir du Koweït le 29 janvier 2006, date de sa confirmation par l’Assemblée nationale.

Premier ministre de juillet 2003 à janvier 2006, il avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères pendant 40 ans, soit de 1963 à 2003.

Décès de l’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah

L’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est décédé, mardi, a annoncé la télévision d’Etat koweïtien à l’âge de 91 ans.Né le 17 juin 1929, le défunt est l’émir du Koweït depuis le 29 janvier 2006, date de sa confirmation par l’Assemblée nationale.

Premier ministre de juillet 2003 à janvier 2006, il avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères pendant 40 ans, soit de 1963 à 2003.

Véritable homme fort du Koweït qu’il dirige de facto depuis plusieurs années, il a accédé au trône après de longues tractations à la suite de la destitution par le Parlement, pour cause d’incapacité, de Cheikh Saad al-Abdallah al-Sabah, le successeur désigné de Jaber III.

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie Covid-19 et de la sécheresse

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie du nouveau coronavirus et de la sécheresse, a estimé lundi le ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun.

 Selon le ministre, qui s’exprimait en commission parlementaire, la loi de finances pour l’année 2020 tablait sur un taux de croissance de +3,7% et un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5% du PIB. A ce titre, le Maroc va perdre 100 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) de PIB, ce qui se traduit par la perte de 1 milliard DH pour chaque jour de confinement

Le ministre a indiqué que la majorité des secteurs liés aux chaînes de valeur mondiales ont enregistré un recul estimé à -50% de valeur ajoutée pour le tourisme au lieu de -20%, -12% pour le secteur du transport au lieu de -9,6%, et 9,1% pour le commerce au lieu de -8%.

Pour ce qui est du financement de l’économie, il a fait part d’une accélération des crédits bancaires due à une augmentation des crédits aux sociétés non financières privées en rapport notamment avec le recours des entreprises affectées par la crise aux ressources de financement.

Quant à l’évolution des taux débiteurs, le taux moyen pondéré global a poursuivi sa tendance baissière au deuxième trimestre 2020, enregistrant un repli, en glissement trimestriel, de 29 points de base pour se situer à 4,58%.

Le marché de travail, principal pourvoyeur des revenus des ménages, a été sévèrement touché par les retombées négatives de la crise. Il a connu une perte de 589.000 postes, dont 520.000 postes situés en milieu rural et 69.000 postes en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois dernières années.

Dans ce contexte, le ministre a noté qu’en moyenne, 10.000 postes d’emplois ont été perdus par jour lors du confinement. Dans ces conditions, le taux de chômage a atteint durant le deuxième trimestre 2020 un pic historique, depuis 2004, de 12,3%, en augmentation de 4,2 points par rapport à l’année précédente. Un pourcentage qui pourrait malheureusement atteindre 13% à la fin de cette année.

Par rapport à l’exécution de la Loi de Finances 2020 lors des six premiers mois, l’argentier du Royaume a indiqué que l’évolution des dépenses et des recettes ordinaires s’est traduite par un solde ordinaire négatif de près de 16 milliards DH à fin août, contre 12,9 milliards à fin juillet, traduisant une accélération du rythme d’exécution des dépenses ordinaires par rapport à celui des recettes.

S’agissant des dépenses d’investissement, elles ont atteint 39,9 milliards DH, correspondant à un taux de réalisation de 56,4%, soit une de 4,7% comparée à la même période de 2019.

Economie, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à l’exécution de la loi de finances 2020 et à la préparation de la loi de finances 2021, la reprise de l’activité théâtrale et course vers le titre du championnat marocain de football.+L’Economiste+ relève que l’exécution de la loi de Finances au titre de l’exercice 2020 fait ressortir, à fin août dernier, une baisse des recettes de 13,8 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH), soit de 8,8% par rapport à la même période un an auparavant.

Dans le détail, les recettes fiscales ont reculé de 11,5 milliards de DH (au terme des huit premiers mois l’année. Pour sa part, l’impôt sur le revenu (IR) se replie de 1,9 milliard de DH, la TVA de 3,7 milliards de DH, la taxe à la consommation de 2,5 milliards de DH et les droits d’enregistrement et timbres de 2,4 milliards DH, tandis que les recettes non fiscales ont baissé de 2,3 milliards de DH.

Concernant les dépenses, elles ont cru de 9 milliards de DH (+5,8%), tandis que les frais d’émission ont régressé à environ 40 milliards de DH. Le taux d’achèvement atteint ainsi 56,4%. Dans ce contexte, le déficit budgétaire se creuse de 15,8 milliards DH. Hors fonds spécial Covid19, ce déficit monte à 55,5 milliards de DH, soit une hausse de 25%.

+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun qui a affirmé que le projet de loi de Finances 2021 vise à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation, en leur affectant un budget additionnel de 5 milliards de dirhams.

Selon lui, L’élaboration du projet de loi de finances 2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après plus de six mois d’arrêt de ses activités, bien avant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, le monde du théâtre et du spectacle est parmi les secteurs les plus sévèrement affectés par la crise sanitaire.

Pour pouvoir sortir de cette impasse, les professionnels appellent à accélérer la réouverture des salles du théâtre et du spectacle, dont dépend un grand nombre du monde du show, de techniciens et autres.

Et ce à l’instar de la plupart des autres pays qui ont déjà connu la reprise de leurs activités culturelles et artistiques avec le strict respect des restrictions sanitaires en vigueur en cette période exceptionnelle. « Nous nous engageons à respecter le taux de la capacité autorisée pour l’assistance, la distanciation physique, le port de masque de protection,… Nous avons hâte de monter sur scène et de reprendre nos activités comme c’était le cas en temps normal », a dit Rachid Amahjour, directeur de la Troupe du spectacle possible et directeur du Festival de Tanger des arts de marionnettes et de performances, cité par la publication.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que les derniers matchs en retard que compte encore le championnat de football ont eu lieu dimanche dernier. Si le leader, le Raja Casablanca, a remporté son duel face au Rapide Oued Zem, le Wydad a été tenu en échec à Tétouan (1-1) et a dû céder sa deuxième place à la Renaissance sportive de Berkane qui a battu la lanterne rouge, le Raja Béni Mellal. Ce dernier peut dire cette fois-ci adieu à la première division.

Le Raja conserve donc sa première place au classement avec 52 points, suivi par la Renaissance de Berkane avec 50 points, tandis que le Wydad ferme le podium avec un total de 49 points. Le 4e du classement, à savoir le Mouloudia d’Oujda, est à huit points derrière (41 points), devant le Fath de Rabat, 5e avec 40 points.

La lutte fait donc plus que jamais rage entre les trois premiers qui aspirent au sacre final. Berkane, qui n’a jamais gagné le championnat de son histoire, se verrait bien remporter son premier titre cette saison. Surtout que l’équipe a son destin entre ses mains.

L’IFC signe un partenariat avec OCP Africa pour renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, annonce la mise en place d’un partenariat avec OCP Africa, filiale du Groupe marocain OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, en vue de renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal et de contribuer à l’amélioration du niveau de vie de milliers de petits producteurs, indique lundi un communiqué du groupe OCP parvenu à APA.Ces cultures, indispensables pour garantir la sécurité alimentaire de ces deux pays d’Afrique de l’Ouest, opèrent à des rendements bien inférieurs à leur plein potentiel en raison notamment d’un manque de professionnalisation, de pratiques agricoles inadaptées et d’un accès insuffisant au financement.

Dans le cadre de ce partenariat, IFC va fournir des services-conseils aux agriculteurs et aux groupements agricoles membres du programme Agribooster d’OCP Africa avec l’ambition de faire bénéficier, d’ici 2022, près de 12 000 agriculteurs ivoiriens et sénégalais.

L’objectif de ce projet est de renforcer les compétences techniques, financières et managériales des coopératives et d’améliorer les pratiques agricoles en intégrant des solutions intelligentes relatives au changement climatique pour la gestion de l’eau et des sols.

Aussi, il vise à accélérer la digitalisation des systèmes de paiements dans les deux chaînes de valeur et le développement d’un outil de notation pour améliorer l’accès au financement des agriculteurs.

« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec OCP Africa, fervent contributeur au développement de l’agriculture en Afrique, qui vise à promouvoir une agriculture plus responsable et respectueuse de l’environnement, » souligne Xavier Reille, directeur d’IFC pour le Maghreb, citée par le communiqué

« Ce partenariat concrétise notre vision de libérer durablement le potentiel de l’agriculture africaine à travers une approche holistique, impliquant des acteurs clés de la chaîne de valeur, au profit des petits fermiers » indique Mohamed Anouar Jamali, directeur général de OCP Africa.

Filiale du Groupe OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, OCP Africa, avec qui l’IFC a signé en janvier 2020 un accord de principe en vue d’une collaboration renforcée, est un acteur stratégique en Afrique pour le développement d’une agriculture durable et intelligente qui valorise le travail des petits producteurs et renforce la sécurité alimentaire.

Pour rappel, OCP Africa est une filiale d’OCP, leader mondial dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation du phosphate et de ses produits dérivés, notamment les engrais phosphatés. OCP Africa entend contribuer activement au développement agricole du continent africain et envisage de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour y parvenir. Elle développe des solutions d’engrais adaptées aux conditions locales et aux besoins des cultures à travers l’agronomie, la recherche et le développement, le renforcement de capacités et la distribution.

OCP Africa travaille avec des partenaires locaux notamment les gouvernements, les organisations à but non lucratif, des institutions de recherche, les entreprises privées pour connecter les petits fermiers aux services, connaissances et ressources agricoles existantes dont ils ont besoin pour améliorer leur productivité et passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture pérenne.

Maroc : Un budget additionnel de plus de 461 millions d’euros pour les secteurs de la santé et de l’éducation

Il semble que les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont poussé le gouvernement marocain à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation. Ainsi, un budget additionnel de 461,8 millions d’euros sera consacré à ces secteurs dans le projet de loi de finances 2021, a annoncé lundi  le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.Lors de son intervention en commission parlementaire, l’argentier du Royaume a souligné que l’élaboration du projet de loi de finances-2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

Le ministre a fait également état d’une augmentation des dépenses de matériel de 717 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et de 3 milliards au profit respectivement des budgets des départements de la santé et de l’éducation, ajoutant que les dépenses d’investissement seront revues à la hausse de 850 millions DH pour le secteur de la santé et 528 millions DH pour celui de l’éducation.

Concernant les contraintes et les défis liés à la préparation du PLF 2021, le ministre a évoqué certaines charges incompressibles, se traduisant par une hausse de 8,5 milliards DH au titre de la masse salariale une hausse de 1,5 milliard DH au titre de l’organisation des élections, une hausse de 2 milliards DH au titre des charges de la compensation et de 1,6 milliard DH au profit des régions dans le cadre la mise en œuvre de la régionalisation avancée..

Au-delà de ces charges incompressibles, le ministre a estimé que l’année 2021 connaîtrait un repli de 20 à 25 milliards DH des recettes fiscales sur fond de répercussions de la crise, soulignant que ces contraintes impliquent la prise de mesures à même de garantir la soutenabilité des équilibres financiers et d’assurer les marges nécessaires au lancement des réformes structurelles pour la relance post-crise.

S’agissant de la restructuration des Etablissements et Entreprises Publics (EEP), M. Benchaâboun a mis en avant la création d’une agence nationale pour la gestion stratégique des participations de l’Etat et le suivi de la performance des établissements publics pour consolider le rôle de l’Etat en tant qu’actionnaire, renforcer la bonne gouvernance au niveau des EEP, garantir la gestion stratégique des participations de l’Etat et suivre l’efficacité opérationnelle des établissements publics.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la levée de fonds souverains par le trésor, la coopération sécuritaire Maroc-USA et la banque de projets industriels.+L’Economiste+ relève qu’en dépit du contexte marqué par la pandémie du Covid-19, le Maroc s’est illustré sur les marchés financiers internationaux. En décrochant un taux moyen de 1,66% pour le milliard d’euros levé via l’eurobond, le Maroc a obtenu des conditions de financement remarquables dans une période marquée par les incertitudes par rapport aux effets futurs du Covid-19.

Ces conditions permettent au Trésor de réaliser une économie sur les charges d’intérêts de la dette 300 millions de DH par an. Interrogé sur le timing de cette sortie, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a souligné que « malgré ce contexte très difficile, le crédit Maroc a reçu, comme par le passé, un accueil très favorable de la part des investisseurs internationaux en raison de ses atouts incontestables: stabilité politique, un track record confirmé en matière de réformes structurelles et de stratégies sectorielles ambitieuses qui permettent de renforcer la résilience de notre économie et sa diversification pour un meilleur ancrage dans les chaînes de valeurs internationales ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc occupe une place de choix auprès des décideurs à Washington, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Le rencontre, jeudi, entre le directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, en est une parfaite illustration.

Le quotidien cite la publication américaine Los Angeles Times qui est revenu sur cette entrevue entre le premier responsable sécuritaire au Royaume et le diplomate américain.

Toujours en citant le journal américain, la publication rappelle que cette rencontre intervient moins d’une année après une rencontre similaire, en décembre dernier, entre Abdellatif Hammouchi et Mike Pompeo, actuel secrétaire d’Etat et ancien patron de la CIA. Cet intérêt des Etats-Unis pour le Maroc et plus particulièrement pour le directeur général de la DGSN et de la DGST témoigne de la réelle volonté de ce pays d’aller encore plus loin dans la coopération avec le Royaume dans le domaine sécuritaire et plus particulièrement dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le crime organisé, écrit le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le département de l’industrie dotera les investisseurs potentiels d’une banque de projets, assurant ainsi une égalité des chances pour toute personne désirant entreprendre dans le secteur industriel. « Nous avons choisi de mettre en place des process pour que tout le monde ait sa chance. C’est pourquoi j’ai voulu que la banque de projets préparée au niveau du ministère soit tenue confidentielle et ce, jusqu’à son lancement », déclare le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, cité par le journal.

24 heures après cette annonce, le process a été officiellement enclenché. Pas moins de 100 fiches de projets sont désormais mises en ligne sur le portail du ministère, offrant diverses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques, en l’occurrence l’agroalimentaire, l’électrique et l’électronique, la mobilité et les transports, le textile, le cuir, les industries chimiques et parachimiques, les matériaux de construction, la plasturgie et les industries mécaniques et métallurgiques.

L’idée étant de donner une vision globale des principales opportunités d’accélération du marché intérieur. Ces fiches présentent, selon la tutelle, des perspectives générales basées sur des données publiques et des entretiens avec des experts et des industriels de chaque filière.

Dialogue interlibyen : L’ONU soutient les efforts déployés par le Maroc

L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stéphanie Williams, a apporté son soutien aux efforts consentis dans le cadre du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, au Maroc, visant à contribuer au succès du processus mené sous les auspices des Nations-Unies en vue de trouver une solution à la crise libyenne, indique dimanche le ministère marocain des affaires étrangères sur son portail.Mme Williams a, ainsi, qualifié de « très bonne » sa visite au Maroc fin août dernier, notant qu’elle est en contact permanent avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi qu’avec d’autres responsables du gouvernement marocain.

Évoquant la poursuite de ce dialogue, la responsable onusienne a souligné que les discussions ont porté essentiellement sur l’article 15 de l’accord politique libyen, relatif aux postes de souveraineté, tels que la Banque centrale, le chef de la Commission anti-corruption, le président de la Haute commission électorale, le Procureur général ou encore le président du Conseil de la magistrature.

Elle a rappelé que les entretiens à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement de Tobrouk étaient principalement axés sur les compétences requises pour la désignation dans ces postes et que les discussions ne devraient pas évoquer de noms précis, notant que les recommandations seront ensuite soumises au Forum du dialogue politique libyen pour examen.

« D’après ce que j’ai compris de mes discussions avec des responsables marocains, il y a une volonté de réunir les présidents du Haut Conseil d’État libyen Khaled Al Mechri et de la Chambre des représentants Aguila Saleh, pour approuver et signer ensemble l’accord conclu entre les deux délégations », a déclaré Mme Williams, exprimant son « soutien à cette initiative et à tous les efforts visant à assurer le succès du processus mené par les Nations-Unies, dans l’intérêt des deux parties libyennes ».

Pour rappel, le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu dimanche à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.

« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, tenus du 6 au 10 septembre courant à Bouznika, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

Guerguerat: l’ONU enjoint le polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a enjoint samedi au polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guerguerat (sud du Maroc), en réaction aux gesticulations du polisario et de ses relais dans la région.L’Organisation des Nations-Unies est “au courant des appels” des séparatistes du polisario et de ses repris de justice à de “nouvelles manifestations” à Guerguerat visant à y obstruer la circulation civile et commerciale, a souligné Farhan Haq, porte-parole adjoint du chef de l’ONU, dans une déclaration à la presse.

“La circulation civile et commerciale régulière ne doit pas être obstruée et aucune mesure ne doit être prise, qui pourrait constituer une altération du statu quo de la zone tampon” de Guerguerat, a affirmé le porte-parole.

Il a également réitéré l’appel des Nations-Unies à “la plus grande retenue et à désamorcer toute tension” à Guerguerat, ajoutant que la MINURSO “surveille la situation” dans la région.

Pour rappel, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé le 11 janvier dernier, dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, le “maintien de la circulation civile et commerciale régulière” à Guergarat et appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, lorsque le polisario avait menacé d’entraver le passage du rallye “Africa Eco Race” entre le Maroc et la Mauritanie.

Un nouveau round du dialogue libyen prévu mardi au Maroc

Le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, lancés le 6 septembre, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

ONU : Le Maroc réaffirme son engagement en faveur d’une solution à la question du Sahara

Le Maroc a réaffirmé son engagement en faveur d’une solution définitive au à la question du Sahara, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, à l’occasion du segment de haut niveau de la 75è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.« Le Royaume du Maroc est constamment attaché aux principes consacrés dans la Charte des Nations-Unies, relatifs au principe de résolution pacifique des différends et de respect de la souveraineté nationale des Etats et de leur intégrité territoriale. Partant de là, le Maroc reste engagé à aboutir à une solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain, dans le cadre de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale », a souligné le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, dans un discours préenregistré diffusé samedi à la salle de l’Assemblée générale devant les représentants des Etats membres de l’ONU à New York.

La position du Maroc ne souffre d’aucune ambiguïté, en ce sens que toute solution politique définitive à ce différend ne peut aboutir que dans le cadre de quatre paramètres fondamentaux, a affirmé le chef du gouvernement.

Il s’agit de la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara et l’initiative d’autonomie comme unique solution à ce différend artificiel; la participation entière de toutes les parties dans la recherche d’une solution définitive; le respect total des principes et paramètres consacrés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007 selon lesquelles la solution ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis; et le rejet de tous plans dépassés, que le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité ont jugé depuis une vingtaine d’année comme caducs et inapplicables, visant à dérouter l’actuel processus politique des paramètres fixés par le Conseil de sécurité.

Et de relever, à cet égard, que le processus politique, sous les auspices exclusifs des Nations-Unies, a été marqué par un nouvel élan avec la tenue des deux tables rondes de Genève en décembre 2018 et mars 2019, marquées par la participation pour la première fois de l’ensemble des parties.

M. El Otmani a estimé qu’il est particulièrement encourageant que le Conseil de sécurité ait consacré le processus des tables rondes comme voie unique vers une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend régional.

Et d’ajouter que le Maroc réitère sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire déplorable des populations des camps de Tindouf, dont la gestion a été délaissée par le pays hôte à un groupe séparatiste armé, en violation flagrante de ses engagements internationaux en vertu de la convention sur la situation des réfugiés de 1951 et les autres conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire.

Diplomatie, santé et finance au menu des quotidiens et hebdomadaires

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent, entre autres, à l’appel du Maroc à un système multilatéral de proximité, porteur d’efficacité et pourvoyeur de solutions, à la cohabitation avec le coronavirus et la problématique de la liquidité bancaire.+Le Matin+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a plaidé en faveur d’un « système multilatéral de proximité, porteur d’efficacité et pourvoyeur de solutions ».

Dans une allocution à l’occasion de la réunion ministérielle de l’Alliance pour le multilatéralisme, organisée virtuellement en marge du débat de haut niveau de la 75ème Assemblée générale des Nations-Unis, le ministre a souligné que le Maroc a choisi, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, un multilatéralisme solidaire, inclusif, pragmatique et d’action.

Evoquant « l’immensité » des défis qui attendent les générations présentes et futures, dont le développement d’un vaccin « sûr, efficace et accessible » contre la Covid-19, l’éducation et la récession économique, le ministre a affirmé que « la responsabilité de donner corps à l’idéal d’un multilatéralisme de l’action s’impose à nous ».

Sous le titre « Condamnés à vivre avec… », +la Vie éco+ écrit que l’enjeu central n’est plus de chercher à éviter le coronavirus en se mettant à l’abri et en arrêtant toute forme d’activité humaine mais de vivre avec de manière durable tout en le maîtrisant et en le neutralisant.

« Du moins pour quelques mois encore. Et cela n’est possible que si les protocoles et règles sanitaires sont appliqués consciencieusement et avec une rigueur constante », prévient l’hebdomadaire, rappelant qu’il est primordial et vital que l’activité soit relancée, que les entreprises redémarrent, que les salariés reprennent car même le confinement le plus sévère ne sera jamais la solution.

Plus que les ménages et les citoyens, ce sont les entreprises, et les administrations publiques entant qu’employeurs, qui constituent aujourd’hui la pièce centrale du dispositif de lutte contre la pandémie, fait-il observer.

On aimerait bien savoir pourquoi et comment le Maroc est passé du groupe des meilleurs de la classe à celui des plus mauvais, se demande pour sa part la +Nouvelle Tribune+, soulignant qu’en période de pandémie, ce sont les actions préventives et les actes correctifs qui comptent et non la fatalité.

Le Maroc compte désormais plus de 100.000 cas d’infection au Covid-19 depuis la découverte du premier malade au début du mois de mars dernier, constate la publication, faisant savoir que ce chiffre fait du Maroc un pays qui compte plus de personnes atteintes que la Chine !

Désormais et en attendant le vaccin contre la Covid-19, il s’agit de faire réellement en sorte de vivre avec lui, tel un compagnon indésirable que l’on est obligé de subir en attendant des jours meilleurs, concède-il.

+Libération+ souligné que la pandémie de la Covid-19, qui touche de plein fouet la planète, plane toujours sur des secteurs interconnectés, dont le secteur social qui a été lourdement impacté par les mesures préventives prises par les autorités pour limiter les répercussions socio-économiques de la maladie.

La rentrée sociale, qui devait être porteuse de « bonnes » surprises du fait d’indicateurs basés sur le recul de la pandémie après deux mois de son apparition dans le Royaume grâce aux initiatives gouvernementales, se fait désormais sous des auspices moins prometteurs, notamment depuis la fin du mois de juillet dernier, qui a été marqué par une importante hausse du nombre des contaminations et des décès, fait-remarquer le journal.

Sur un autre registre, +Challenge+ souligne que la liquidité bancaire est un vrai sujet préoccupant, ajoutant que les besoins du système bancaire sont chiffrés à 110 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) contre 40 milliards en 2017.

L’épargne née du gel de la consommation, 25 milliards, ne s’est pas retrouvée chez les banques de dépôt, ajoute l’auteur, relevant que l’arme décisive est nécessairement la confiance des déposants. Quand c’est l’incertitude, les gens préfèrent le cash, c’est une règle immuable, seule la confiance dans l’avenir fera grimper les dépôts et ce n’est pas la responsabilité du système bancaire, conclut-il.

Maroc : l’Africa Security Forum aura lieu le 7 décembre en mode virtuel

L’édition 2020 de l’Africa Security Forum aura lieu le 7 décembre prochain en mode virtuel, a annoncé vendredi un communiqué des organisateurs.« Compte tenu des contraintes sanitaires liées à la Covid-19, le comité directeur du Centre de recherches et d’études géostratégiques +Atlantis+ en étroite collaboration avec le bureau exécutif de l’Africa Security Forum, a décidé l’annulation, dans son format habituel, de l’édition 2020 de l’Africa Security Forum qui devait se tenir en décembre de cette année », souligne la même source.

Afin de maintenir la dynamique entamée et la volonté de participer à la réflexion générale sur la pandémie de la Covid-19 en Afrique, une conférence de type Webinar avec un panel de conférenciers sera organisée le lundi 7 décembre 2020, précise-t-on.

Cette rencontre se tiendra uniquement en langue anglaise et sur une durée maximale de trois heures avec une participation qui restera sur invitation, ajoute le communiqué

Les informations concernant les conférenciers ainsi que les détails du Forum, seront communiquées au cours de la deuxième quinzaine du mois de novembre, selon la même source.

L’Africa Security Forum, un événement d’envergure internationale, est un espace de réflexion et de convergence des initiatives, afin d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux enjeux auxquels le continent doit faire face aujourd’hui comme demain.

L’édition 2019 de l’Africa Security a retenu comme thème « l’Impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique ».

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le vaccin contre la prochaine grippe saisonnière, les élèves contaminés par la Covid-19, la levée de fonds par le trésor public et le plan de relance industrielle 2021-2023.+Al Massae+ écrit qu’après la mise en garde du ministre sur l’éventuel développement des cas cliniques et l’augmentation exponentielle d’individus affichant des symptômes du Covid-19, c’est au tour du directeur du département de l’épidémiologie au sein du ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, de tirer la sonnette d’alarme à l’approche de la saison de la grippe annuelle.

Dans sa dernière lecture des récentes statistiques épidémiologiques, le professeur connu auprès du grand public par « Mr Coronavirus », montre que le taux des porteurs du Covid-19 ne présentant aucun symptôme atteint les 74,9% de l’ensemble des cas contaminés, pour seulement 1% de cas critiques et 0,4% de cas en état de danger.

Si la Covid-19 affecte les individus de différentes manières, la plupart des personnes infectées développent une forme légère, voire modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation. Les symptômes les plus fréquents demeurent la fièvre et la toux sèche et l’apparition de signes de fatigue, fait savoir la publication.

+Aujoiurd’hui le Maroc+ rapporte que le ministre de l’Education nationale et porte-parole du gouvernement a révélé dans un exposé sur la rentrée scolaire  devant le Conseil de gouvernement le jeudi 24 septembre, que 413 contaminations au coronavirus  ont détectées parmi les élèves, 807 parmi les enseignants et 208 parmi les cadres administratifs et autres .

L’enseignement à distance a été adopté au niveau de 2.265 établissements scolaires qui comprennent plus de ‪972.000 élèves. En outre, 118 établissements accueillant environ 61.000 élèves ont été fermés, suite à la détection de cas de contamination.

+L’Economiste+ indique que le Maroc vient tout juste de boucler son emprunt obligataire à l’international. Contre tout attente, le Trésor n’a émis ses obligations souveraines que pour 1 milliard d’euros, soit 500 millions d’euros sur la maturité 5 ans au taux de 1,90% et 500 millions sur la maturité 10 ans avec un spread de 2,40%.

Selon des sources du marché, les conditions de cette levée sont globalement « bonnes » même si « le royaume était plutôt attendu sur une sortie de 2 milliards d’euros ». Certains professionnels s’interrogent sur le recours à l’Eurobond estimant que le marché en dollars semblait être meilleur en termes de profondeur.

Cette levée servira à rembourser le milliard d’euros obtenu en 2010, fait savoir le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement planche sur un plan de relance industrielle 2021-2023. Cette nouvelle stratégie comprend 5 axes. Le premier vise à accompagner les filières industrielles et renforcer leur intégration afin de démultiplier la création d’emplois et de valeur.

Le deuxième a pour objectif de développer l’entrepreneuriat industriel et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’industriels.Le troisième axe a pour but de se positionner comme un partenaire international stratégique dans le contexte de resserrement des chaînes de valeur.Le 4e axe, lui, vise à décarboner la production industrielle pour améliorer la compétitivité du secteur et renforcer sa attractivité. Le dernier axe veut inscrire le secteur industriel marocain dans une démarche d’innovation.

C’est ce qu’a dévoilé le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, lors du conseil national de l’entreprise (CNE) tenu ce jeudi par visio-conférence.

Le Maroc lève 1 milliard d’euros sur le marché financier international

Le Maroc a émis, jeudi, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un milliard d’euros en deux tranches de 500 millions d’euros chacune, a annoncé le ministère de l’Economie et des finances.La première, d’une maturité de 5 ans et demi, est assortie d’un prix de 99,374% et d’un taux de rendement de 1,495%, soit un coupon de 1,375%.

La seconde tranche, d’une maturité de 10 ans, est assortie, elle, d’un prix de 98,434% et d’un taux de rendement de 2,176%, soit un coupon de 2%, explique un communiqué du ministère.

Ce succès, poursuit le ministère, confirme la confiance dont bénéficie le Maroc auprès des investisseurs obligataires internationaux et des agences de notation. D’autant qu’il intervient dans un contexte difficile marqué par les incertitudes liées à l’évolution de la pandémie de la Covid-19 et à son impact sur la qualité du crédit des émetteurs.

Cette émission fait suite à un NetRoadshow mené par le ministère marocains des finances à travers lequel, ajoute le communiqué, ont été mises en exergue la stabilité politique dont bénéficie le Royaume et la résilience de son cadre macro-économique confirmées par le niveau «Investment grade» octroyé par les agences de notation S&P Global Ratings et Fitch Ratings, ainsi que la portée des réformes menées sous la conduite du souverain sur le sentier du développement pérenne et de construction d’un Etat de droit, démocratique, moderne et ouvert sur le monde.

Ce NetRoadshow a également constitué l’occasion de faire part aux investisseurs des mesures économiques et sociales prises par le Maroc pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire et impulser la relance de l’économie marocaine.

Pour rappel, la dernière sortie du Royaume à l’international remonte à novembre 2019 pour le même montant. Le pays avait alors décroché un taux d’intérêt historiquement bas, signant un retour remarquable sur ce marché après des années d’absence.

La coopération multilatérale gage pour la mise en œuvre de la feuille de route énoncée dans les ODD (ministre marocain des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères a souligné que le Royaume s’est toujours distingué en tant que promoteur de tolérance et de coexistence entre les nations, de messages de paix et de respect des religions et des diversités culturelles au sein des enceintes multilatérales.Dans sa déclaration prononcée lors d’une conférence ministérielle virtuelle sur la responsabilité de protéger, tenue en marge des travaux de la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre marocain a précisé que cela nécessitera de supprimer les cloisonnements entre les différents domaines de coopération multilatérale afin de mettre pleinement en œuvre la feuille de route énoncée dans les Objectifs de Développement Durables à l’horizon 2030, en particulier l’Objectif 16 sur la « paix, la justice et des institutions fortes ».

Il a signalé que dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, « nous avons la responsabilité particulière de joindre nos efforts pour mettre en œuvre l’ambitieux programme adopté en 2005, sur la base d’une coopération multilatérale axée sur les résultats et fondée sur des données basées sur des preuves ».

Le ministre a conclu son allocution en indiquant que s’il y a une leçon à tirer de la pandémie de la Covid-19, c’est que les Etats ne peuvent assumer cette responsabilité en agissant séparément, sans aucune coordination et que le seul moyen de surmonter ce défi c’est la coopération multilatérale sur la base des principes d’égalité des Etats et de respect de leur souveraineté nationale tels que consacrés dans le droit international.

A signaler que le principe de responsabilité de protéger a été adopté par les Nations Unies lors du Sommet mondial de 2005, en tant que point cardinal pour la protection des populations contre les atrocités de masse.

La Conférence ministérielle entre dans le cadre d’un processus initié depuis 2005 visant à promouvoir les principes du Droit international humanitaire pour lutter contre le génocide et les atrocités de masse.

Le Maroc et les USA se félicitent du bilan de la coopération stratégique bilatérale dans le domaine sécuritaire

Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire au Maroc, Abdellatif Hammouchi a reçu jeudi à Rabat, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Maroc, David Fischer, et ce dans le cadre des relations de coopération bilatérale dans les différents domaines sécuritaires.Les deux parties ont évoqué les différents sujets sécuritaires d’intérêt commun notamment les mécanismes de coopération et de coordination en matière de lutte contre les risques du danger terroriste, l’extrémisme violent, le crime organisé et leurs liens croissants dans la région de l’Afrique du nord et du Sahel, indique un communiqué de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Elles ont aussi abordé les moyens à même de mettre en valeur cette coopération devenue un modèle à suivre dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, souligne la même source.

Les deux parties ont également passé en revue les mécanismes de développement et de renforcement de la coopération entre les services sécuritaires marocains et les agences américaines de sécurité dans le domaine de lutte contre les risques et dangers liés à la criminalité transnationale organisée, outre l’échange d’expertises et d’expériences.

Au terme de cette rencontre, le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat se sont félicité du bilan de la coopération stratégique bilatérale dans le domaine sécuritaire, exprimant la disposition des deux pays à développer les niveaux de cette coopération en contribution à la paix et à la stabilité mondiales, conclut le communiqué.

Maroc : Le derby casablancais se solde par un nul blanc

Le derby casablancais entre le Raja, leader du championnat marocain de football et son dauphin de Wydad s’est soldé sur un score nul (0-0), jeudi en soirée au complexe Mohammed V à Casablanca.Mettant aux prises le premier au deuxième du classement général, mais aussi deux demi-finalistes de la Ligue des Champions 2020 de la CAF, le 128e derby casablancais, comptant pour la 25e journée du championnat, a abouti à un nul qui n’arrange les affaires d’aucune des deux équipes mais qui semblait quand même satisfaire les deux parties.

Ce résultat met davantage de pression sur les deux éternels rivaux et permet à la Renaissance de Berkane de revenir à 2 points du Raja et à un seul point du WAC.

Toujours fidèle à son scénario prédominant, le derby qui s’est déroulé sans public en raison  des mesures préventives anti-Covid-19, a démarré avec beaucoup de prudence de la part des deux pôles footballistiques de Casablanca, surtout que la défaite éloignerait le perdant encore plus du titre de la saison. Aucune des deux équipes n’a réussi à prendre l’avantage au niveau de la possession du ballon.

La première mi-temps n’a connu que deux occasions franches, une de chaque côté. Ayoub El Amloud a failli surprendre Anas Zniti avec un tir de la surface (35e), alors que Omar El Arjoune poussait Reda Tagnaouti à sortir une belle parade pour éloigner son tir à la 38e minute.

De retour des vestiaires, les deux équipes affichaient plus d’ambition. Badiae Aouk testait ainsi la vigilance d’Anas Zniti dès la 48e, alors que le coach du Raja remplaçait Soufiane Rahimi par un attaquant de pointe, Hamid Ahaddad (le buteur du derby aller). Le coaching de Jamal Sellami se poursuivait quelques minutes plus tard et apportait encore plus de fraîcheur à l’attaque des Aigles Verts, avec l’entrée en jeu de Abdelilah Hafidi et de Mahmoud Benhalib. Ces changements ont permis au Raja de dominer légèrement son adversaire pendant la dernière demi-heure. Le match s’achève sur un score blanc. Un derby à oublier.