Côte d’Ivoire: sortie de la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon

Quelque 195 étudiants dont 121 filles constituant la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), une école d’excellence de formation en Bâtiment et Travaux publics ( BTP), et en hôtellerie, ont reçu jeudi à Abidjan, leurs diplômes de fin de formation lors d’une cérémonie solennelle présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.Ces impétrants issus de 21 filières dont 12 en hôtellerie tourisme et restauration et 09 en BTP ont été baptisés « Promotion de l’amitié Ivoiro-Marocaine» avec pour parrain Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire. Selon  Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, cet établissement permet de mettre à la disposition du secteur productif, des ressources humaines qualifiées pour accompagner la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.Par ailleurs, il a annoncé à cette occasion,  l’octroi d’une vingtaine de bourses d’études à des étudiants de cette école d’excellence pour aller poursuivre leurs formations au Maroc.« Nous ne ménagerons pas nos efforts pour vous faire bénéficier constamment de renforcement de capacités afin que votre établissement demeure un centre d’excellence et une référence », a promis Dr Kouassi à la direction de cette école.Poursuivant, il s’est félicité de l’excellence de la coopération Ivoiro-Marocaine « qui ne cesse de se renforcer » et  grâce à laquelle ce centre a été créé.« Vous repartez d’ici avec une meilleure version de vous-mêmes. Continuez de travailler et de vous améliorer. Car c’est parmi vous que doivent sortir nos champions nationaux », a dit Dr Kouassi aux impétrants. De son avis, « l’avenir de notre pays, c’est la formation professionnelle» qui est la « solution durable pour le problème de l’emploi».Avant lui, Fofié Koffi, le directeur de la formation professionnelle initiale, a indiqué que cette école a été créée avec l’objectif  d’améliorer l’accès des jeunes à la formation professionnelle.De son côté,  Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, a estimé que les filières de formation de cet établissement d’excellence permettront aux jeunes de « trouver leurs places rapidement sur le marché de l’emploi ». D’un coût global de 3,6 milliards FCFA,  le Centre  multisectoriel Mohamed VI de Yopougon, offert par la Fondation Mohamed VI pour le développement durable,  est une école publique d’excellence de l’enseignement professionnel qui a été inaugurée le 27 novembre 2017.L’établissement qui a ouvert ses portes le 04 janvier 2018,  a une capacité de 1000 apprenants à terme avec  12 filières en hôtellerie, tourisme et restauration,  et 09 en BTP.

La relation euro-méditerranéenne au centre des entretiens entre le ministre marocain des AE et son homologue espagnole

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu par vidéoconférence, jeudi, avec la ministre espagnole des Affaires étrangères, Mme Arancha Gonzalez Laya, annonce-t-on à Rabat.Partant de l’excellence des relations entre les maisons royales des deux pays et la régularité des échanges entre les deux Souverains, les deux ministres ont souligné l’impact exemplaire de cette relation sur les rapports bilatéraux.

Ils ont convenu d’œuvrer ensemble à la mise en œuvre effective du Partenariat stratégique global conclu à l’occasion de la visite royale.

Cet entretien a été l’occasion d’aborder les questions bilatérales particulièrement la gestion du Covid-19 et du Post-Covid-19. L’accent a été mis sur les échéances

futures, notamment la visites des responsables marocain en Espagne et des responsables espagnols au Maroc, mais surtout la réunion de haut-niveau prévue au Maroc la mi-décembre prochain.

En matière économique, l’accent a été mis sur la dynamisation des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, en favorisant une meilleure synergie entre les opérateurs économiques de part et d’autre, en leur permettant de promouvoir des projets d’investissement dans des secteurs porteurs notamment dans le contexte Post-Covid.

Concernant la relation Maroc-UE : les deux Ministres ont échangé sur les moyens à même de donner sur un élan substantiel à la nouvelle étape de la relation Maroc/UE.

La relation euro- méditerranéenne était au centre des discussions, à la lumière de l’organisation par l’Espagne du 25ème anniversaire du processus de Barcelone, le 26 et 27 novembre. A ce titre, ils ont échangé sur les moyens à même de donner une orientation renouvelée à la relation entre les deux rives de la Méditerranée.

Des questions régionales ont été au menu à l’instar de la situation en Afrique et particulièrement au sahel et les deux Ministres ont échangé sur le succès du Dialogue de Bouznika et son impact sur une solution politique globale à la crise en Libye.

Signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la République centrafricaine

Le Maroc et la République centrafricaine (RCA) ont signé, jeudi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères,  M. Nasser Bourita, et son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, actuellement en visite de travail dans le Royaume, ces accords de coopération visent notamment à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre les deux pays.

Le premier accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. En vertu de cet accord, les deux parties conviennent de coopérer et de s’entraider dans les domaines ayant trait, notamment, à l’assistance technique, la formation professionnelle, la promotion du partenariat et au renforcement des capacités.  

Le deuxième texte est un protocole d’accord qui définit le cadre de coopération entre la République centrafricaine et le Royaume du Maroc dans le domaine de la santé publique. Cette coopération va se concrétiser à travers l’échange d’expériences dans les différents domaines de la santé et par le biais des programmes d’exécution convenus entre les deux parties. L’accord prévoit également d’encourager la coopération entre les établissements hospitaliers et sanitaires des deux pays.  

Le troisième accord de coopération est relatif au domaine du tourisme et permettra aux deux parties de prendre les mesures nécessaires pour favoriser et renforcer les échanges touristiques entre les deux pays. Il vise également à promouvoir la coopération entre leurs organismes centraux du tourisme, entre leurs établissements nationaux du tourisme et du transport, ainsi qu’entre les agences et associations professionnelles du tourisme.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en République centrafricaine, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Mme Baïpo-Temon a également saisi cette occasion pour saluer le soutien multiforme apporté par le Royaume à la RCA, notamment dans le cadre de programmes sécuritaires avec la présence d’un contingent marocain au sein de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca), des domaines humanitaire et économique (réhabilitation de l’hôpital, reprise de la desserte de Bangui par la Royal Air Maroc dans les prochains jours), des offres de bourses et de formations aux étudiants centrafricains et la tenue des instances de consultations à fréquences régulières.

Elle a également salué le soutien du Maroc à la RCA au sein du Conseil de sécurité (CS) à travers la configuration de la RCA pour la paix auprès des Nations unies.

De con côté, M. Bourita a souligné, à cet effet, que ces accords « viennent renforcer le cadre juridique de nos relations », notant que « l’objectif est de travailler sur la mise en œuvre de l’ensemble des accords signés d’abord lors de la mission mixte et complétés par les accords d’aujourd’hui ».

La ministre centrafricaine des AE en visite au Maroc, porteuse d’un message du président centrafricain au Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, jeudi à Rabat, son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, porteuse d’un message du président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange Touadéra, au Roi Mohammed VI.Les deux ministres se sont entretenus, à cette occasion, des moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la RCA dans plusieurs domaines. 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, Mme Baïpo-Temon a salué les actions multiples et variées du Souverain marocain au plan diplomatique, politique et économique qui ont placé le Maroc au-devant de la scène africaine et internationale.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, à cette occasion, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en RCA, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Au terme de leurs entretiens, les deux responsables ont procédé à la signature de trois accords de coopération touchant aux secteurs de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.  Ces accords de coopération visent essentiellement à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre le Maroc et la RCA.

Le Maroc et l’Inde soulignent la nécessité de relancer la coopération post-Covid dans tous les domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, ont eu jeudi un entretien en visioconférence, annonce-t-on à Rabat.Au début de cet entretien, les deux parties se sont réjouis de l’important élan et de la grande dynamique qui ont été insufflés aux relations bilatérales depuis la visite historique du Roi Mohammed VI, en Inde, en octobre 2015, et sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, au cours de laquelle ils ont notamment convenu de hisser le niveau de ces relations à un Partenariat stratégique.

La nouvelle dimension prise par les relations maroco-indiennes illustre ainsi la politique royale éclairée visant la diversification et l’élargissement des partenariats stratégiques du Royaume, qui englobent désormais de grands pays comme l’Inde.

Le ministre indien a noté avec grande satisfaction la réalisation de 27 visites bilatérales au niveau ministériel, ainsi que la signature d’une quarantaine d’Accords et MoUs ces cinq dernières années.

Les deux ministres ont procédé à un échange constructif et profond des points de vue sur l’agenda bilatéral, tout en soulignant la nécessité de relancer la coopération post-Covid entre les deux pays dans tous les domaines.

Ils ont insisté sur l’importance de poursuivre le renforcement du cadre juridique bilatéral et d’intensifier l’échange de visites des délégations économiques.

A cet effet, le ministre marocain a lancé un appel à l’endroit des opérateurs économiques indiens, les incitant à tirer profit des opportunités d’investissement offertes par le Royaume et à promouvoir le transfert technologique et du savoir-faire.  

Les deux responsables gouvernementaux ont, par ailleurs, convenu de tenir la 7ème session de la Commission mixte de coopération et la 5ème session des consultations politiques bilatérales dans un avenir proche.

Les parties marocaine et indienne ont salué la coopération fructueuse en matière de sécurité alimentaire, notamment dans le domaine des fertilisants, visant à assurer le bien-être de leurs populations respectives.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Guinée Bissau, la crise de l’écosystème de santé au Maroc et le projet de loi de finances-2021.+Le Matin+ rapporte que le gouvernement de la République de Guinée-Bissau réitère son soutien à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, a indiqué la ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau, Mme Suzi Carla Barbosa, en visite de travail au Maroc.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, la ministre bissau-guinéenne a fait part également de l’appui de son pays aux efforts des Nations-unies pour parvenir à une solution durable au différend sur le Sahara marocain.

« Le Maroc peut compter sur le soutien du gouvernement bissau-guinéen au sein des instances internationales et africaines, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a affirmé Mme Carla Barbosa, qui s’est félicitée de l’excellence des relations d’amitié et de coopération unissant les deux pays.

+L’Opinion+ estime qu’en dépit des assurances du ministère de la Santé sur les taux d’occupation des lits, les services de réanimation sont au bout de leurs capacités, relevant que le bilan des décès à cause du Coronavirus ne cesse de s’alourdir pour franchir la barre des 3000 cas.

Le peu d’égards accordé par les gouvernements successifs à la santé publique démontre avec la pandémie du Covid l’apogée de ses conséquences désastreuses, constate le quotidien, soulignant que cette réalité a engendré un système de santé à bout de souffle qui ne rassure pas les malades, dont une partie préfère l’automédication plutôt que d’aller à l’hôpital

Au lieu de mettre tous les moyens pour venir en aide à l’hôpital public, le gouvernement promet 1500 postes supplémentaires pour la Santé dans son prochain budget, déplore-t-il, notant qu’il s’agit d’une démarche peu sérieuse qui cache mal la frilosité comptable de l’Exécutif.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’à travers le projet de loi de Finances 2021 et les dispositions proposées pour la relance de l’économie, le gouvernement apporte des solutions qu’il estime être les plus appropriées tout en tenant compte de ses contraintes aussi bien budgétaires que sociales voire politiques.

Les élus ont le devoir, pour leur part, d’enrichir et d’améliorer les solutions pour l’intérêt général loin des calculs partisans, relève le journal, notant qu’à travers la deuxième Chambre, ce sont également les acteurs sociaux et professionnels, tels que les syndicats et la CGEM, qui se trouvent associés à cet exercice collectif dans une conjoncture périlleuse.

2021 sera une année électorale par excellence avec des législatives, des professionnelles et des communales, souligne-t-il, ajoutant qu’au même titre que tous les autres acteurs, voire plus, le citoyen lambda sera lui aussi responsable et comptable de la réussite ou de l’échec à travers sa participation et ses choix qui seront déterminants dans la trajectoire des années à venir.

Khaled Al-Machri: « L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer »

L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer pour la résolution de la crise libyenne, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri.Il s’agit d’un document constitutionnel puisqu’il fait partie de la déclaration constitutionnelle en Libye, a relevé M. Al Mechri dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, soulignant que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU considère que l’accord politique constitue une référence.

Il a par ailleurs affirmé que sa visite, la quatrième du genre, au Maroc vient confirmer le rôle positif joué par le Royaume sous la conduite du Roi Mohammed VI, et sa position visant à parvenir à un consensus pour résoudre la crise libyenne.

M. Al Machri a, à cet égard, rappelé que les importants efforts déployés par le Maroc ont permis d’aboutir à des accords à Bouznika entre le haut conseil d’Etat et la Chambre des représentants sur les postes de souveraineté.

L’action doit être désormais concentrée sur l’examen des moyens pour mettre en oeuvre les accords de Bouznika en vue de permettre de retrouver l’équilibre économique et financier de l’Etat et parvenir à des solutions définitives en Libye, a poursuivi M. Al Machri.

Il a aussi insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre l’article 15 de l’accord politique et de réfléchir à l’organisation des élections.

« Nous commençons à s’engager, avec l’aide des frères marocains, sur la bonne voie pour parvenir à l’achèvement de la période de transition », a-t-il encore dit, réitérant ses remerciements et sa gratitude au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour les efforts qu’il mène pour rassembler les Libyens.

Le Maroc et la Guinée Bissau signent quatre accords de coopération dans divers domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue Bissau-guinéenne Suzi Carla Barbosa, ont signé, mercredi à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, de l’énergie, du tourisme et de la logistique.Le protocole de coopération industrielle signé entre les deux parties prévoit la promotion de la coopération industrielle à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de politique industrielle.

Pour ce qui est de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de l’énergie, il constitue un cadre de coopération visant le développement en matière d’énergie plus particulièrement à travers l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Dans le domaine touristique, l’accord signé entre les deux parties vise à promouvoir la coopération entre les organismes centraux de tourisme, entre leurs établissements nationaux de tourisme et du transport ainsi qu’entre leurs agences et associations professionnelles du tourisme.

Quant à l’accord-cadre dans le domaine de la logistique, il se propose de fonder une approche mutuellement bénéfique pour la coopération entre les deux parties dans le but de faire de la logistique un levier de compétitivité, de faciliter la fluidité des flux logistiques et de favoriser le rapprochement entre les acteurs du Maroc et de la Guinée Bissau dans ce secteur.

Dans une déclaration de presse à l’issue de la signature de ces accords, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir que ces discussions avec son homologue bissau-guinéenne ont porté sur des sujets bilatéraux et régionaux, soulignant que lors de ces entretiens il a constaté une évolution et une convergence de vue sur ces questions.

« Les relations entre les deux pays sont privilégiés depuis l’indépendance de la Guinée Bissau. En effet, la visite du Roi Mohammed VI en Guinée Bissau en 2015 a imprimé un élan qualitatif à ces relations et permis de lancer une coopération concrète entre les deux pays dans les domaines socio-économiques et dans divers secteurs », s’est félicité M. Bourita.

De même, une aide médicale a été envoyée à la Guinée Bissau pour faire face à la Covid-19, a-t-il rappelé.

Selon lui, le Maroc a joué un rôle de soutien dans les efforts de paix, de stabilité et de développement dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest et est disposé à accompagner la Guinée Bissau dans son processus de développement et de la consolidation de la paix et de la stabilité.

« Nous avons convenu de tenir la commission mixte maroco-bissau-guinéenne dans le, printemps prochain. Et dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, le Maroc a décidé d’ouvrir une ambassade à Bissau. De même, la Guinée Bissau va ouvrir un consulat au Maroc », a-t-il annoncé.

La ministre Suzi Carla Barbosa a souligné que sa visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale, se félicitant de la signature de quatre accords de coopération avec le Maroc.

Elle a également affirmé que son pays « soutient la marocanité du Sahara ». « C’est un soutien à un pays frère comme le Maroc. On est là avec vous et on est là pour vous soutenir ».

Se disant satisfaite des relations économiques entre son pays et le Maroc, la cheffe de la diplomatie bissau-guinéenne a appelé les entreprises marocaines à investir davantage en Guinée-Bissau, ce qui aura des retombées positives sur les relations entre les deux pays.

 

Tourisme, santé et fiscalité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation du secteur du tourisme, l’amélioration de la situation épidémiologique, le vaccin anti-Covid-19 et la guerre contre les fausses factures.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le tourisme figure parmi les secteurs économiques les plus impactés par la pandémie de Covid-19, relevant que les chiffres sont édifiants puisque les réservations et le taux d’occupation des établissements hôteliers se sont littéralement effondrés depuis quasiment le premier trimestre de l’année en cours.

Lorsqu’on sait la place occupée par le tourisme dans l’économie nationale, une telle situation peut être compliquée à gérer à court et moyen termes, poursuit l’auteur, notant qu’une lueur d’espoir est apparue ces derniers jours avec les retours des premiers touristes étrangers à Marrakech et Agadir.

Les professionnels pensent que d’autres mesures seront nécessaires dans les semaines à venir pour sauver la saison hivernale dans les villes touristiques après une saison estivale plutôt catastrophique, fait-il savoir,

Revenant sur la situation épidémiologique, +L’Opinion+ souligne que « malgré l’emballement récent des chiffres de la pandémie, quelques indicateurs incitent à un optimisme tout à fait relatif ».

Parmi ces indicateurs, le journal cite la révision à la baisse par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), relevant de l’université de Washington, de ses prédictions apocalyptiques concernant l’évolution de la pandémie au Maroc.

+Al Alam+ souligne que si le vaccin chinois anti-Covid-19 s’avère efficace, les autorités sanitaires du Royaume lanceront une large opération de vaccination, qui concernera 80% des Marocains âgés de plus de 18 ans, et ce durant 4 mois consécutifs.

Au total, ce sont près de 19 millions de personnes qui seront vaccinés contre le Covid-19. Citée par la publication, une source médicale a fait savoir le suivi à distance de l’état de santé des volontaires ayant reçus des doses du vaccin fabriqué par la société chinoise Sinopharm n’a signalé aucun effet secondaire indésirable, à l’exception de légers effets fréquents lors de toutes les vaccinations ordinaires.

La même source a ajouté que les résultats des essais du vaccin sont prometteurs, précisant que seront vaccinés en priorité le personnel médical, les services de sécurités, les patients souffrant de maladies chroniques et les personnes âgées de plus de 65 ans.

+Al Massae+ indique que gouvernement s’apprête à resserrer l’étau sur les sociétés qui se sont spécialisées dans l’établissement des fausses factures, et qui étaient, jusque-là, hors des radars.

Des sources autorisées expliquent que cette pratique frauduleuse s’est transformée en une véritable industrie, relevant que le gouvernement a décidé d’introduire des amendements au projet de loi de finances-2021 visant à rendre les contrôles des factures plus minutieux et, ainsi, rejeter tout document qui s’avère falsifié.

Cette démarche du gouvernement s’explique par le nombre important des entreprises qui bénéficient des exonérations fiscales en boostant les dépenses tout en minimisant les bénéfices, et ce grâce aux fausses factures, rappelle le quotidien.

Washington met en exergue le soutien continu du Maroc aux efforts onusiens en Libye

Les États-Unis d’Amérique apprécient le soutien continu du Maroc aux efforts de l’ONU en Libye, a affirmé, lundi à Rabat, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker.M. Schenker a souligné que son pays s’attend à des résultats « positifs » du dialogue inter-libyen, mené sous les auspices de l’ONU en vue de former un nouveau gouvernement de transition et ouvrir la voie à la tenue des élections.

Washington soutient avec force le dialogue politique inter-libyen, facilité par l’ONU en tant que moyen pour parvenir à une solution politique globale négociée au conflit libyen, a-t-il relevé.

Le responsable américain a, par ailleurs, salué la « générosité » du Royaume à travers la mise en place d’un hôpital de campagne à Beyrouth dont les prestations ont bénéficié à plus de 50.000 Libanais, suite à l’explosion survenue en août dernier à la capitale libanaise. 

Pour rappel, la visite au Maroc de David Schenker s’inscrit dans le cadre d’une tournée (du 12 au 21 octobre) qui commence au Liban et se termine au Royaume-Uni.

La plateforme industrielle Tanger Med classée 2ème zone économique spéciale dans le monde

La plateforme industrielle Tanger Med est classée 2ème zone économique spéciale dans le monde, selon le classement des zones économiques les plus attractives au monde pour l’année 2020, publié par le FDI Intelligence du Financial Times, indique un communiqué de Tanger Med parvenu à APA.Tanger Med Zones est consacrée 2ème zone économique mondiale après « Dubaï Multi Commodities Center » aux Emirats Arabes Unis, alors qu’elle était classée 5ème en 2019. La 3ème place de ce classement mondial revient à « Katowice Special Economic Zone » en Pologne, et la 4ème place à « Waigaoqiao Free Trade Zone» en Chine.

Le rapport « FDI’s Global Free Zone of the Year » compare près de 100 zones économiques selon des benchmarks internationaux et mesure l’adéquation de leur offre face aux attentes des investisseurs.

Le rapport précise : « c’est la première fois qu’une zone africaine occupe une place aussi élevée dans ce classement mondial, ce qui témoigne de la formidable montée en puissance du réseau des zones d’activités développées par Tanger Med, le plus important complexe industrialo-portuaire en Afrique, situé sur le Détroit de Gibraltar ».

D’autres distinctions importantes sont attribuées lors de ce classement mondial et parmi lesquelles Tanger Med Zones a obtenu le 1er prix mondial « Large Tenant » pour la catégorie grands projets d’investissements, la mention de spécialiste mondial du secteur automobile « Specialism Award in Automotive » grâce au dynamisme d’un écosystème automobile fort d’une centaine d’équipementiers installés, et le 1er prix africain pour les PMEs « Free Zone of the Year for SME’s » grâce à l’offre infrastructurelle et aux opportunités commerciales offertes pour cette catégorie d’entreprises, fait savoir le communiqué.

Tanger Med Zones est développée sur une superficie de 2.000 hectares et comprend 6 zones d’activités orientées autour des métiers de l’automobile, de l’aéronautique, de la logistique, du textile et du commerce. Elle compte plus de 1000 entreprises représentant un volume d’affaires annuel à l’export de 85 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) en 2019 et génère à ce jour près de 80.000 emplois.

Cette plateforme de compétitivité régionale, adossée au premier  complexe portuaire en Afrique et en Méditerranée, dispose d’atouts importants et garantit une proposition de valeur en phase avec les attentes des acteurs mondiaux. Elle s’est démarquée par la qualité de ses services intégrés, l’infrastructure aux standards internationaux et à sa situation géographique unique offrant aux investisseurs un pont maritime de 14 kms vers l’Europe et une connectivité maritime vers plus de 180 ports et 70 pays.

Cette consécration vient renforcer davantage le positionnement compétitif de la plateforme industrielle Tanger Med dans la reconfiguration des chaines d’approvisionnement mondiales en particulier dans l’espace Euro-Méditerranéen en perspective post Covid-19.

Coupe de la CAF : La Renaissance de Berkane en finale

L’équipe marocaine de la Renaissance Berkane s’est qualifiée pour la finale de la Coupe de la CAF pour la deuxième fois consécutive après avoir battu lundi à Rabat, l’autre club marocain sur le Hassania d’Agadir (2-1).Le club de l’Oriental a bien démarré la rencontre réussissant à obtenir un pénalty transformé par Mohamed El Aziz. Le Hassania d’Agadir est parvenu à égaliser le score par l’intermédiaire de Imad El Kimaoui (30ème).

Les deux clubs se rendaient coup pour coup lors de la première période, sans qu’aucune équipe ne réussisse à prendre l’avantage.

En seconde mi-temps, la RS Berkane repart à l’attaque, mais sans aucun et il a fallu attendre la 61e minute pour voir l’arbitre siffler un second pénalty en faveur de Berkane que Mohamed El Aziz le transforme brillamment.

La Renaissance Berkane affrontera le vainqueur du match qui opposera demain mardi le club Egyptien de Pyramids FC et le Horoya Conakry.

Pour la première fois dans l’histoire de cette compétition continentale, les demi-finales et la finale se joueront en une seule manche. 

Washington va procéder à la construction d’un consulat au Maroc pour un coût de 312 millions de dollars

Les Etats Unis d’Amérique vont construire l’un des édifices diplomatiques les plus modernes, à savoir un nouveau consulat général à Casablanca d’un budget de 312 millions de dollars, a annoncé lundi à Rabat, le Secrétaire d’Etat adjoint américain en charge du Moyen-Orient, David Schenker.La construction de cet édifice incarne une autre réalisation dans l’histoire de notre amitié ancestrale qui sera davantage ancrée dans le futur », a-t-il dit dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le responsable américain a par ailleurs a affirmé que son pays salue le leadership continu et précieux du Roi Mohammed VI dans les questions d’intérêt commun telles que la paix au Moyen Orient, ainsi que la stabilité, la sécurité et le développement dans cette région et sur l’ensemble du continent africain.

Il a ajouté que le Royaume est un partenaire étroit des États-Unis dans un ensemble de questions liées à la sécurité, sachant qu’il participe chaque année à plus de 100 opérations militaires américaines dont l’opération « African Lion ».

David Schenker a notamment rappelé que dans le cadre de sa visite récente dans le Royaume, le secrétaire américain à la Défense Mark Esper avait signé une feuille de route décennale (2020-2030) de coopération militaire bilatérale, qui constitue un symbole de notre coopération stratégique à long terme.

« Le Maroc est le seul pays africain à être associé aux États-Unis dans le cadre d’un accord de libre-échange. Le Royaume, porte d’entrée au continent, abrite plus de 150 sociétés américaines qui offrent d’importantes opportunités d’emploi. Les deux pays vont célébrer l’année prochaine le 15ème anniversaire de l’entrée en vigueur de cet accord qui a contribué à l’intensification des échanges bilatéraux » a-t-il fait remarquer.

Il a aussi souligné que ses entretiens avec Nasser Bourita étaient une occasion d’examiner les moyens en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, notant que les deux pays œuvrent de concert pour faire face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

« Le gouvernement des États-Unis a fourni au Maroc une aide de plusieurs millions de dollars pour soutenir ses efforts dans la lutte contre la pandémie, notamment à travers l’assistance des systèmes de laboratoires, l’amélioration de la détection et de la surveillance des cas atteints de la Covid-19 et l’assistance des experts techniques », a renchéri David Schenker.

Pour rappel, la visite au Maroc de David Schenker s’inscrit dans le cadre d’une tournée (du 12 au 21 octobre) qui commence au Liban et se termine au Royaume-Uni.

Le groupe JESA va contribuer à la réalisation de la Cité Olympique à Abidjan

Le leader de l’ingénierie au Maroc, JESA, a annoncé lundi avoir entamé une mission d’étude urbanistique en partenariat avec le bureau national d’études techniques et de développement en Côte d’Ivoire pour la réalisation de la Cité Olympique autour du stade Anyama-Ebimpé à Abidjan.Le projet établi sur un site de près de 300 hectares au nord d’Abidjan vise à développer, autour du stade d’Anyama-Ebimpé, une Eco-cité dont la vocation principale sera orientée autour du sport.

La Cité Olympique sera dotée d’un ensemble d’équipements et d’infrastructures sportives de haut niveau pour la formation, la pratique des sports, l’hébergement ou encore la médecine du sport.

Le stade d’Anyama-Ebimpé dont le chantier est en cours occupe 20 hectares sur une superficie totale de 287 hectares réservés à la Cité Olympique.

Ainsi, dans le cadre de cette mission, et à travers son département spécialisé Jesa Studio, le groupe d’ingénierie marocain sera chargé de concevoir le master plan, les études urbaines et paysagères ainsi que les études de programmation.

Cette étude inclut également l’analyse des conditions de faisabilité technique, juridique, économique et financière du projet de réalisation de la Cité. Elle a été initiée par l’Office national des sports (ONS) de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’organisation de la CAN-2021.

Par ailleurs, JESA est une joint-venture entre OCP et le groupe australien Worley, un prestataire mondial de services techniques, spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil.

Avec un effectif de plus de 1.700 salariés, la société a signé des succès commerciaux au Maroc et en Afrique subsaharienne où elle dispose de trois filiales (en Côte d’Ivoire, en Ethiopie et au Bénin).

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la réinstauration par le gouvernement de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices nets et les revenus, le vaccin anti-Covid-19 et la demi-finale perdue par le WAC contre Al Ahly d’Egypte.+L’Economiste+ rapporte que pour faire face à la chute des recettes fiscales notamment de l’Impôt sur les Sociétés (IS) pour lequel certaines prévisions laissent entrevoir un effondrement de 15 à 20 milliards de DH (1 euro= 10,8 DH), le gouvernement réinstaure la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices nets et les revenus.

C’était un peu prévisible. 80% des ressources de l’Etat sont assurées par l’impôt. En cas de choc, il n’a pas beaucoup d’autres alternatives que de demander des efforts supplémentaires aux contribuables. Toutes les entreprises réalisant au moins 5 millions de DH de bénéfice net supporteront une charge supplémentaire de 2,5%.

Le taux de contribution est fixé à 5% pour les entreprises pétrolières, les opérateurs télécoms et les cimentiers. Cette taxe exceptionnelle ne sera prélevée qu’une seule année. Le discours était le même en 2012 lorsqu’elle a été instaurée pour la première fois. Au final, elle a duré quatre ans, rappelle la publication.

Dans le même sillage, +Akhbar Al Yaoum+ souligne que le gouvernement s’apprête à instaurer, dans le cadre du PLF-2021, une contribution sociale de solidarité, à l’image de l’impôt de solidarité imposé en 2013. Cette mesure intervient dans le cadre de la lutte contre les effets de la pandémie de coronavirus, et dans le but de garantir des ressources supplémentaires au Fonds de solidarité sociale.

Selon le ministère des Finances, cette contribution, qui sera appliquée pour une durée d’un an, permettra de générer 5 milliards de dirhams. Cette mesure ne concernera pas les sociétés actives dans les zones d’accélération industrielle et à Casablanca Finance, fait savoir le quotidien.

Pour les autres sociétés, deux taux distincts ont été instauré. A savoir 5% pour les sociétés qui agissent dans des secteurs oligopolistiques, fermés à la concurrence, comme les télécoms, les hydrocarbures ou le ciment et 2,5% pour toutes les sociétés des autres secteurs. De leur côté, les personnes physiques seront ainsi appelées à contribuer à hauteur de 1,5% de leurs revenus mensuels net à partir d’un seuil de 10.000 dirhams net par mois.

+Al Alam+ indique que les autorités sanitaires s’apprête à faire des prélèvements de sang chez les volontaires ayant subis les essais cliniques du Vaccin chinois contre le Covid-19.

Ces prélèvements seront ensuite expédiés en Chine pour s’assurer de l’efficience de ce vaccin qu’ils ont reçu en deux étapes au CHU Ibn Sina à Rabat et au CHU Ibn Rochd à Casablanca.

Citée par le journal, une source bien informée a affirmé que les prélèvements concerneront 600 volontaires qui ont été vaccinés, et ce 49 jours après la première dose et 21 jours après la dose de rappel du vaccin développé par l’entreprise chinoise Sinopharm.

La même source précise qu’après deux doses en 28 jours, les participants aux deux phases des essais cliniques, ont effectivement développé des anticorps, notant toutefois que l’efficience de ces anticorps dans la lutte contre le coronavirus n’a pas encore été confirmée.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Wydad de Casablanca a vécu un véritable cauchemar samedi lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions, en concédant une défaite par deux buts à zéro à domicile. Autant dire qu’Al Ahly a déjà mis un pied en finale de Ligue des champions, grandement aidé par une erreur monumentale de Yahya Jebrane qui a permis aux Ahlaouis de prendre l’avantage dès la 7e minute de la rencontre et ainsi gérer aisément le reste de la rencontre.

Les Wydadis avaient pourtant cru déstabiliser le club égyptien en mettant les maillots d’Achraf Dari et Babatundé dans les vestiaires, faisant croire que ces derniers allaient être titularisés lors de cette rencontre. Une idée qui serait sortie de la tête du directeur administratif du club, précise le quotidien. Autre chose à retenir de cette rencontre, l’exploit réalisé par Pitsu Mosimani, l’entraîneur sud-africain d’Al Ahly, qui a pour la première fois réussi à battre le Wydad sur son terrain.

Malgré cette lourde défaite à Casablanca, l’entraîneur argentin du WAC, Miguel Angel Gamondi, s’est refusé à tout pessimisme au terme de la rencontre et a déclaré que ses joueurs n’ont pas abandonné et feraient tout pour créer l’exploit au Caire. De son côté, l’entraîneur d’Al Ahly s’est montré prudent et a déclaré en conférence de presse d’après-match que rien n’est encore joué dans cette demi-finale.

Ligue des champions d’Afrique : Le Raja de Casablanca tombe à domicile face au Zamalek (0-1)

Le Raja de Casablanca a subi la loi du Zamalek d’Egypte en s’inclinant à domicile face au club cairote (0-1), en match comptant pour les demi-finales de la Ligue des champions de football, disputé dimanche soir à Casablanca.Complètement inefficace, le Raja n’a pas pu concrétiser les multitudes occasion de scorer qu’il a créées et ce par manque de concentration et la précipitation de ses joueurs qui ont tombé dans un jeu peu créatif.

Par contre, le Zamalek a été pragmatique dans son jeu et a su absorber l’enthousiasme du Raja. Et sur une attaque bien organisée depuis la droite le joueur marocain Achraf Bencharki inscrit l’unique but des Egyptiens.

En deuxième période, les Verts ont péché par excès de précipitation, avec une attaque certes active, mais sans aucune efficacité, ce qui a facilité la tâche des Cairotes du Zamalek qui ont pris l’avantage en raison d’espaces laissés dans la défense.

Si le résultat de cette rencontre reste jouable, le Raja de Casablanca doit remédier à ses failles avant le match retour la semaine prochaine au Caire pour espérer se qualifier en finale de cette prestigieuse coupe continentale.

Ligue des champions d’Afrique : Défait par Al Ahly à domicile, le Wydad de Casablanca rate le coche

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est incliné, samedi soir à domicile, face à Al Ahly d’Egypte sur le score (2-0) dans un match comptant pour les demi-finales-aller de la Ligue des champions d’Afrique de football.Méconnaissable sur le terrain face à un adversaire bien organisé, le WAC a compliqué davantage sa tâche pour espérer atteindre, pour la seconde fois consécutive, la finale de cette prestigieuse coupe africaine.

Les buts de la rencontre ont été l’œuvre de Mohamed Magdy Afsha (4e) et d’Ali Maâloul (62e) sur penalty, alors que Badie Aouk, pour le WAC, a raté un pénalty en première période (43e).

Finaliste malheureux l’an dernier contre l’Espérance de Tunis, le WAC doit faire une remontada vendredi prochain au Caire pour sauver la face et faire oublier ses supporters la piètre prestation livrée ce soir.

Par contre, le club du siècle, Al Ahly d’Egypte, octuple vainqueur de la ligue des champions, a mis un pas en finale de cette compétition continentale.

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Le festival de Fès de la culture soufie en mode virtuel

La 13ème édition du festival de la culture soufie de Fès a démarré samedi en mode virtuel, sous la thématique de « l’art de la transmission ».Pour cette année, les organisateurs mettent à l’honneur le patrimoine immatériel soufi, en revivifiant les grands textes des maîtres soufis le public.

Selon le président du Festival, Faouzi Skalli, l’objectif est que les nouveaux outils du digital « puissent servir à la découverte de cette belle culture du soufisme à travers le monde et de s’en nourrir culturellement et spirituellement ».

Il s’agit d’une expérience « innovante » inscrite désormais dans le patrimoine de ce festival et de sa plateforme numérique « Sufi Heritage », a-t-il ajouté.

Cette plateforme digitale « invitera les spiritualités du monde à rejoindre le festival dans cette entreprise commune pour réfléchir sur les moyens de résister à la globalisation d’une culture sans âme, qui n’épargne pas l’expression du religieux lui-même et peut conduire à une déshumanisation de plus en plus radicale ».

Pour sa part, la directrice artistique du festival, Carole Latifa Ameer, a souligné que l’art de la transmission est au cœur de la programmation de cette 13ème édition.

« Cette année, nous partons à la rencontre de nos intervenants qui nous ouvrent les portes des grands centres spirituels soufis au Maroc et à travers le monde », a-t-elle dit.

Mobilisant plus d’une soixantaine d’intervenants dont des chercheurs, des spécialistes, des écrivains, des comédiens, des plasticiens, des musiciens et des guides spirituels, cette manifestation prévoit une programmation riche et variée, dont des grandes soirées soufies « sur les pas d’Ibn Arabi : de Murcie à Damas », « des résonances de Rumi à travers le monde », des tables rondes axées sur les sagesses et spiritualités face aux enjeux politiques, des « instants d’écoute » centrés sur la lecture des Sagesse de Joha.

Elle englobe aussi des expositions artistiques, dont « vibrations spirituelles de Fès » et des soirées consacrées aux hauts lieux du soufisme, à travers le monde.

Sujets diversifiés au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal devant le Parlement, le rôle de l’investissement, le stress hydrique, et le respect des mesures de prévention sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Challenge+ relève que « le discours Royal devant le Parlement a réitéré l’importance de la protection sociale, y compris une allocation chômage ».

Ce discours a mis en lumière les autres déficits, en particulier en termes de gouvernance, note la publication, soulignant que « nous sommes devant un projet de société dont la cohérence doit être la colonne vertébrale ».

Pour la publication, l’exécutif et le législatif doivent se mettre au diapason pour permettre au Maroc de sortir de la crise plus fort, mieux armé et à la démocratie sociale d’être plus vivante, donc plus proche des gens et suscitant leur adhésion, c’est tout l’enjeu des prochaines semaines.

+La Vie Eco+ note pour sa part que l’ouverture cette semaine, du site industrie d’Alstom à Fès était une belle occasion de le faire, expliquant que « petite, moyenne ou grande, industrielle, agricole ou de services publique ou privée, l’entreprise est la cellule de base sans laquelle l’économie n’a pas de sens ».

Elle crée des emplois, procure de revenus à ses salariés, donc du pouvoir d’achat aux ménages, explique-t-il, ajoutant qu’elle est à la base de la boucle économique parce qu’elle génère de la consommation et de l’épargne tout en étant, en même temps, à la base de la production.

+Al Massae+ fait observer que la situation de pénurie hydrique au Maroc est alarmante. Les indicateurs, les chiffres et les prévisions des instances compétentes sont dans le rouge.

Le royaume est le 23e État le plus menacé par les pénuries d’eau, selon le dernier rapport du World Resources Institute (WRI) qui a étudié la situation de 165 pays. Dans le royaume, les régions du Sud, plus sèches, ne sont pas les plus à risque, mais d’autres zones du territoire, notamment les plus peuplées où l’agriculture est la plus développée, sont également aujourd’hui menacées, commente le journal. Ce qui présente de sérieuses menaces pour les populations.

Cet état des lieux est également souligné dans le dernier rapport de l’Institut pour l’économie et la paix (IEP) qui prédit des problèmes de pénurie d’eau et d’instabilité régionale au Maroc en 2040. Selon d’autres chiffres de la FAO, la situation de pénurie hydrique au Maroc est alarmante, résume le quotidien.

En fait, les ressources en eau sont actuellement évaluées à environ 500 m3/habitant/an, contre 2500 m3 en 1960. C’est dire que la crise est aiguë. «Et pourtant, le sujet ne préoccupe personne, alors que cette situation aura des répercussions négatives sur le court, le moyen et le long termes», fait remarquer le quotidien.

Pour sa part, +Finances News-Hebdo+ écrit que « la vie est bien tristounette depuis l’apparition de la Covid-19. Les rapports sociaux sont désormais régis par la prudence outrancière, la suspicion et une certaine distanciation qui rend notre quotidien bien terne. Et cela dure depuis des mois ».

Quand les rares occasions de joie se présentent, on s’oublie aisément. Quitte à prendre des risques inconsidérés, souligne le journal, évoquant ce qui s’est passé avec le sacre, dimanche, du Raja de Casablanca.

Si les Marocains ont fait preuve d’exemplarité durant le confinement strict, ils sont, désormais, de plus en plus enclins à transgresser l’état d’urgence sanitaire, fait-il remarquer, notant que cette liesse populaire est simplement l’expression d’un ras-le-bol collectif de citoyens en liberté conditionnelle, qui souffrent des mesures restrictives imposées par les autorités et des conséquences économiques de cette crise.

Rabat et Paris déterminés à renforcer leur coopération en matière sécuritaire

Le Maroc et la France sont déterminés à renforcer davantage leur coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, a indiqué, vendredi, un communiqué du ministère marocain de l’intérieur.Dans ce communiqué, le ministère relève qu’au cours d’une rencontre, vendredi à Rabat, entre le ministre marocain, de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, et son homologue français, Gérald Darmanin, les deux responsables, qui se sont félicités de l’excellence des relations bilatérales, ont passé en revue les volets afférents à la coopération entre les ministères de l’Intérieur des deux pays, notamment ceux ayant trait à la lutte contre la migration irrégulière, le trafic des stupéfiants et le terrorisme.

Exprimant leur satisfaction par rapport aux efforts déployés, les deux ministres ont affiché leur détermination à renforcer davantage la coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, ajoute la même source.

À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont exprimé leur volonté de travailler étroitement en vue de renforcer la coopération sécuritaire entre le Maroc et la France, tant au niveau bilatéral qu’aux niveaux régional et multilatéral, conclut le communiqué.

Le ministre français de l’intérieur s’est par la suite entretenu avec le ministre des marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Gérald Darmanin effectue une visite officielle dans le Royaume dans le cadre du partenariat liant le Maroc et la France.

Ligue des champions d’Afrique : La finale sera disputée en Egypte en cas de duel maroco-égyptien

La finale de la Ligue des champions sera disputée, le 6 novembre en Égypte, en cas de duel maroco-égyptien, selon un tirage au sort effectué, vendredi à Casablanca, par la Confédération africaine de football (CAF).Conduit par le directeur des compétitions de la CAF, Samson Adamu, le tirage au sort a décidé qu’en cas de finale opposant une équipe égyptienne et une autre marocaine, le match sera disputé le 6 novembre en Égypte, a indiqué un communiqué de la CAF publié sur son site internet.

Dans le cas où deux équipes du même pays atteindraient la finale, celle-ci se jouerait dans leurs pays respectifs, souligne la même source.

Pour rappel, les demi-finales de cette prestigieuse coupe mettra aux prises le Wydad de Casablanca à Al Ahly d’Egypte à Casablanca, alors que le Raja de Casablanca affrontera dimanche le Zamalek. Les deux rencontres se dérouleront au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca.

Les matches retour se joueront respectivement les 23 et 24 octobre 2020 au Caire.

Le Maroc récupère près de 25.000 pièces archéologiques saisies par la Douane française

Le Maroc a récupéré près de 25.500 pièces archéologiques rares touchant essentiellement à la préhistoire et à la paléontologie, saisies par les Douanes françaises en 2005 et 2006.Ces objets archéologiques ont été remis au consul général du Maroc à Marseille, Said Bakhkhar, par le directeur interrégional adjoint des douanes et droits indirects de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), lors d’une cérémonie tenue au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille.

Au total, ce sont 24.459 objets fossiles et archéologiques, trilobites, dents, crânes et mâchoires d’animaux, pointes de flèches et outils taillés et gravures rupestres, provenant de sites pré-sahariens et de l’anti-Atlas, et datant de 500.000 millions d’années et de l’époque du paléolithique et du néolithique (6 130 000 ans /- 6 000 ans), qui vont retourner au Maroc.

Parmi ce trésor inestimable, il y a lieu de citer des gravures rupestres dont certaines datant du Néolithique, un crâne de crocodile encore en partie dans sa gangue, une pièce exceptionnelle d’autant que de très nombreux faux sont mis en vente, ainsi que des dents de poissons et reptiles datées pour l’essentiel de l’Eocène, seconde époque du Paléogène et seconde de l’ère Cénozoïque (56-33 millions d’années). 

Ces objets archéologiques avaient été interceptés à l’occasion de trois saisies consécutives réalisées par les douanes d’Arles et de Perpignan entre novembre 2005 et novembre 2006.

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le lancement du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne, le stress hydrique et l’augmentation des décès liés à la Covid-19.+Le Matin+ rapporte que les activités du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne ont été lancées mercredi à Nouakchott, au niveau de l’Assemblée nationale mauritanienne, le stress hyrique

Le nouveau groupe comprend 20 députés, représentant toutes les tendances politiques mauritaniennes, aussi bien de la majorité que de l’opposition. La composition du groupe d’amitié est renouvelée à la suite de chaque élection parlementaire, qui se tiennent en Mauritanie tous les cinq ans.

S’exprimant lors de la cérémonie du lancement des activités de ce nouveau groupe d’amitié, le premier vice-président de l’Assemblée nationale mauritanienne, Hamadi Ould Meimou, a affirmé que la Mauritanie et le Maroc entretiennent des liens étroits depuis des siècles, qui ont constitué le socle d’une coopération remarquable et qui se renforcent encore aujourd’hui grâce à la volonté des dirigeants des deux pays.

+Al Massae+ fait savoir que le risque du stress hydrique auquel fait face le Maroc a été au coeur du rapport national relatif à la mise en oeuvre des Objectifs du développement durable (ODD).

Ainsi, le rapport, établi par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), révèle que les prélèvements d’eau à partir des retenues des grands barrages se sont élevés à 4.030 m3 durant l’exercice 2018/2019 dont environ 80% destinés au secteur agricole.

Le rapport s’est également arrêté sur les principaux défis auxquels fait face le secteur de l’eau et de l’assainissement, soulignant que le Maroc, à l’instar de plusieurs autres pays, n’est pas à l’abri des répercussions des changements climatiques, qui ont un impact considérable sur les capacités hydriques du pays. La part de l’eau disponible par habitant ne cesse de rétrécir passant d’environ 2560 m3/habitant /an en 1960 à 620 m3 en 2019, prévient le HCP, ajoutant que le coût élevé des projets de mobilisations des eaux non conventionnelles constitue également un défi majeur.

+Al Ahdath Al Maghribia+ révèle que la difficulté d’accès aux soins est l’une des raisons principales qui expliquent la forte augmentation des décès liés à la pandémie de Covid-19 au Maroc.

Chaque jour, on enregistre entre 35 et 49 morts liées à cette pandémie. Ceci intervient alors que de nouvelles mesures pour freiner la propagation du virus ont pourtant été prises, constate la publication.

Donnant la parole à des professionnels de la santé, le quotidien insiste d’abord sur l’aspect critique de la situation. Les derniers bilans de la pandémie appellent en effet à la responsabilité de chacun d’entre nous dans le respect des mesures de prévention sanitaires. Selon Mouad El Mourabit, coordinateur du Centre national d’opérations d’urgence en santé publique, ceci est nécessaire aujourd’hui plus que jamais, au regard de la situation qui prévaut.

Cette situation, comme le rapporte le journal, est d’abord marquée par une saturation progressive des lits dans les hôpitaux. Cette saturation est d’autant plus problématique que le nombre de cas graves nécessitant une prise en charge est en constante augmentation. À titre d’illustration, au 14 octobre, on en comptait déjà 525, dont près d’une soixantaine sous intubation.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les décisions issues du Conseil des ministres, le trafic portuaire, les chiffres alarmants du don d’organes et la Coupe Mohammed VI des clubs arabes.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi, un Conseil des ministres consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 et l’adoption de nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal.

Le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc. Khalid Ait Taleb a affirmé qu' »il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens », ajoute le communiqué, cité par le journal.

Concernant le Projet de loi de finances 2021, le ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du texte. « Ce projet de loi a été élaboré en application des Hautes Orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif », a rappelé le ministre.

Le ministre des Finances a en outre souligné que le PLF 2021 a « été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire se porte bien. A fin septembre, l’activité portuaire est de +8%, soit un volume de 8 millions de tonnes, d’après les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports. Ainsi, durant les neuf premiers mois de l’année 2020, sa croissance est de l’ordre de 6,9%, soit un volume global de 70,5 millions de tonnes (MT). Pour comparaison, au cours des neuf premiers mois de 2019, l’activité portuaire était de 65,96 MT et de 64,22 MT à fin septembre 2018.

Le top 3 des ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar. A eux trois, ils ont assuré le transit de 55 millions de tonnes, soit près de 78,2% du trafic à fin septembre. A la première place, le port de Jorf Lasfar avec une part de 40,9% du trafic global, 28,8 millions de tonnes et une progression de +7,4% comparé à la même période de l’an passé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le don d’organes, au Maroc, demeure rare. L’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales vient de publier des chiffres alarmants et tire la sonnette d’alarme à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes.

« En dépit de ses bienfaits et ses vertus, le don d’organes au Maroc reste à la traîne », fait remarquer l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année. Or, « le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la générosité dont peut témoigner l’être humain », souligne l’Association dans un communiqué, cité par le quotidien.

Selon les chiffres de cette ONG, qui travaille à sensibiliser l’opinion publique sur les maladies rénales, « les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares », rapporte le journal. Ainsi, et depuis 1989, « seules 1.100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume », fait savoir le communiqué de l’Association.

Au registre sportif, +Assabah+ fait savoir que l’Union arabe de football a décidé de reprendre le Championnat arabe des clubs qui avait été suspendu à cause de la pandémie de Covid-19. Une compétition dans laquelle le Raja de Casablanca est toujours en course pour le titre, en attendant sa demi-finale retour contre Al Ismaily d’Egypte.

Le rapporte que les “prize money” de la compétition ont été revus à la baisse et une nouvelle grille sera communiquée aux clubs encore en lice. Une décision qui vient à la suite de la crise liée à la pandémie de coronavirus.

Pour le moment, les quatre clubs qualifiés en demi-finale (Raja de Casablanca, Al Ismaily d’Egypte, Al Ittihad et le Chabab d’Arabie Saoudite) n’ont aucune information sur la nouvelle grille.

Initialement, le gagnant devait empocher un chèque de 6 millions de dollars, contre 2,5 millions pour le finaliste et 500.000 dollars pour les demi-finalistes.  En tout cas, selon Talal Al Cheikh, le directeur de la compétition, tous les détails seront fixés cette semaine, avec l’annonce des dates des matchs restant à jouer.

Maroc : Le conseil des ministres examine le projet de loi de finances 2021

Le Conseil des ministres, présidé mercredi par le Roi Mohammed VI, a examiné les orientations générales du projet de loi de finances 2021 et adopté nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, annonce un communiqué du porte-parole du cabinet royal.Au début des travaux du Conseil, le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc.

Le ministre de la Santé a répondu qu’il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens.

Par la suite, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration a présenté un exposé sur les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021.

Le ministre a affirmé, à cet égard, que ce projet de loi a été élaboré en application des orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif.

Il a souligné également que ce projet a été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 reposent sur les axes suivants :

Premièrement : accélération du lancement du plan de relance de l’économie nationale : le gouvernement oeuvrera dans ce cadre à mettre en place tous les moyens pour renforcer l’effort financier exceptionnel annoncé dans le Discours du Trône. La préservation des postes d’emploi et l’intégration du secteur informel seront en tête des priorités à réaliser.

Il sera également procédé à la mise en oeuvre rapide de tous les mécanismes susceptibles de garantir l’efficacité nécessaires aux interventions du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Le gouvernement continuera à promouvoir l’investissement public pour atteindre 230 milliards de dirhams, en prenant en considération que 45 milliards de dirhams seront mobilisés au titre de ce Fonds.

Pour permettre aux jeunes d’accéder aux sources de financement, une nouvelle dynamique sera insufflée au Programme “Intelaka », tout en bénéficiant d’une exonération de l’Impôt sur le Revenu pour 24 mois des salaires versés aux jeunes lors de leur premier recrutement, à condition que leurs contrats de travail soient à durée indéterminée.

Deuxièmement: Début de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire : à travers l’accélération de l’adoption des amendements relatifs au cadre législatif et réglementaire, qui vont surtout permettre d’instaurer une assurance maladie obligatoire au profit des catégories précaires qui bénéficient actuellement du régime RAMED, et accélérer la généralisation de la couverture au profit de la catégorie des indépendants et ceux qui pratiquent des activités libérales.

Le gouvernement va accompagner le chantier de généralisation de la couverture sanitaire obligatoire en mettant à niveau l’offre sanitaire à travers l’augmentation du budget alloué au secteur de la santé au titre de l’année 2021 de près de deux milliards de dirhams pour atteindre plus de 20 milliards de dirhams.

Troisièmement : Renforcement de l’exemplarité de l’État et la rationalisation de sa gestion : à travers l’accélération de la mise en œuvre des Hautes orientations Royales par le lancement d’une réforme profonde du secteur public, le traitement des dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics dans le but de réaliser davantage de complémentarité et de cohérence dans leurs missions et l’amélioration de leur efficience économique et sociale.

Dans ce cadre, il sera procédé à l’élaboration de deux projets de loi. Le premier porte sur la création d’une Agence nationale dont la mission sera de gérer stratégiquement les participations de l’État et d’assurer le suivi des performances des établissements publics, alors que le second projet de loi porte sur la réforme des établissements et entreprises publics.

Le ministre a conclu son exposé en affirmant que le taux de croissance de l’économie nationale devait s’établir à 4,8% et que le déficit budgétaire de 2021 devrait être ramené à 6,5% du PIB.

Par la suite, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures. Ce projet vise à ajouter l’Agence Nationale des Registres et la Société de Garantie et de Financement de l’Entreprise à la liste des établissements et entreprises stratégiques, dont la nomination des responsables est délibérée en Conseil des ministres.

Le Conseil des ministres a approuvé trois textes juridiques relatifs au domaine militaire. Il s’agit d’un projet de loi relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques, un projet de décret fixant les conditions et les modalités de délivrance des autorisations de la recherche scientifique marine dans les eaux sous juridiction nationale et un autre fixant la composition et le mode de fonctionnement de la commission de réforme des personnels des Forces auxiliaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision royale pertinente, concernant l’élargissement des réseaux des partenariats du Royaume et la diversification de leurs domaines de coopération, le Conseil des ministres a approuvé cinq  accords internationaux, dont deux bilatéraux et trois multilatéraux.

Les accords bilatéraux portent, d’une part, sur l’amendement de l’accord de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie, qui vise à remédier aux dysfonctionnements ayant impacté la balance commerciale entre les deux pays au cours des dernières années, et la protection des industries émergentes ou fragiles, et d’autre part, les privilèges et les immunités dont bénéficient les membres des missions diplomatiques entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, conformément à l’Accord de Vienne de 1961.

Quant aux trois conventions multilatérales, elles portent sur l’ouverture du Maroc sur de nouveaux espaces économiques et le parachèvement de son adhésion au système contractuel de l’Union Africaine.

Ces conventions concernent respectivement l’adhésion aux statuts de la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures, à la Charte africaine sur la sécurité routière et au Traité de Pelindaba pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique. Ces deux dernières conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la présence du Maroc au sein du système de coopération africaine conjointe et le partage de son expérience avec les pays africains dans ces deux domaines importants.

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde en termes de contamination à la COVID-19 (ministère)

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde et le 2ème au niveau au niveau africain en termes de contamination à la Covid-19 avec un total de 156.946 cas confirmés, a indiqué le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel.En termes de décès (2.685), le Royaume est classé 36ème dans le monde et 3ème en Afrique, alors qu’au niveau des tests effectués (plus de 2,7 millions teste), il se trouve au 31ème rang mondial et 2ème au niveau continental, précise le ministère.

Concernant le taux d’incidence cumulée, il est de 432,2 pour 100.000 habitants, alors que le taux de létalité est de 1,7% et de guérison de 83,8%, selon la même source.

Pour ce qui est du nombre de contamination, il a été du 1er au 14 septembre dernier de 25.613 cas, du 15 au 28 septembre (30.914) et du 29 septembre au 13 octobre courant, il a atteint 37.839 cas confirmés.

Le ministère a souligné que le Maroc a prorogé l’état d’urgence sanitaire d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 10 novembre prochain pour faire face à la pandémie après la montée en flèche des cas de contamination.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réaction des syndicats sur le projet de loi de finances 2021, la situation de l’économie nationale et le refoulement des migrants dans les pays du Maghreb.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que a rentrée politique pourrait être particulièrement chaude. Les syndicalistes affûtent déjà leurs armes. Alors que le compte à rebours pour la présentation de la loi de Finances 2021 est déjà enclenché, les centrales syndicales craignent que la logique de l’austérité ne l’emporte. C’est le cas pour l’Union marocaine du travail (UMT) qui se dit très inquiète des premières orientations dévoilées du prochain PLF 2021, indique le quotidien.

« Le secrétariat national de l’UMT suit avec inquiétude la teneur des premières orientations du projet de loi de Finances prochain et met en garde contre les mesures d’austérité tout en rappelant que le budget public est le premier moteur pour l’économie en cas de crise comme nous traversons », a appris le journal auprès des dirigeants de la centrale syndicale. Cela dit, l’un des dossiers qui risquent d’exacerber la tension entre les partenaires sociaux est le projet de loi organique sur le droit de grève.

+Le Matin+ se fait l’écho des nouvelles projections du Fonds monétaire international (FMI) qui estiment que l’économie marocaine devrait se contracter de -7% en 2020 avant de rebondir avec une croissance de 4,9% en 2021.

Dans son rapport semestriel sur les perspectives de l’économie mondiale publié mardi, le FMI estime que le chômage devrait se situer à 12,5% en 2020 avant de redescendre à 10,5% en 2021, contre 9,2% en 2019.

S’agissant de l’inflation, elle devrait se maintenir en 2020 au même niveau que 2019, soit 0,2%, et augmenter légèrement à 0,8% en 2021, selon l’institution financière basée à Washington. Pour sa part, le solde du compte courant du Maroc s’établirait à -7,3% en 2020 (-4,1% en 2019), et à -5,2% en 2021.

+Libération+ écrit que les refoulements massifs des migrants vers leurs pays d’origine ou des pays tiers dévoilent le nouveau visage des politiques migratoires des pays d’Afrique du Nord.

Selon Alarme Phone Sahara, cité par la publication, plus de 2.500 citoyens de différents pays d’Afrique subsaharienne ont été victimes des opérations de refoulements effectuées entre fin septembre et début octobre 2020 par le Maroc et l’Algérie.

De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que 540.000 migrants ont été expulsés de la Libye et de l’Algérie vers le Niger entre janvier et octobre derniers; soit le double du chiffre enregistré en 2018 (267.000 personnes). L’Algérie demeure le pays maghrébin le plus actif au niveau du nombre des personnes expulsées.

Selon le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), près de 500 migrants ont été expulsés hebdomadairement de l’Algérie vers le Niger. MSF a évalué, de son côté, à près de 24.000 le nombre de ceux qui ont été expulsés, certains de force, vers le Niger, rien qu’entre janvier et octobre 2019, rappelle le quotidien.

Football : Maroc-RDC dos à dos (1-1)

La sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo se sont quittés sur un nul, 1 but partout, en match amical disputé mardi soir au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.Les Lions de l’Atlas ont ouvert la marque à la 45è minute de jeu grâce à Noussair Mazraoui, avant que Wissa Yoane n’égalise pour les Léopards à la 60è minute.

Dans des déclarations livrées aux médias à la fin de la rencontre, le sélectionneur marocain Wahid Halilhodzic, a qualifié ce résultat de « petite déception ». « Nous n’avons pas reproduit le même jeu que nous avons pratiqué contre le Sénégal », a-t-il déploré, arguant que « pas mal de joueurs ne sont pas encore au top physiquement » et que la rencontre était l’occasion pour permettre à de nouveaux visages de se produire.

Il s’agit du deuxième match amical disputé par l’équipe nationale après une longue trêve internationale imposée par le covid-19. Vendredi dernier, les Lions de l’Atlas s’étaient imposés devant leurs homologues du Sénégal, vice-champions d’Afrique, sur le score de 3 buts à 1.

Protocole de coopération maroco-espagnole pour soutenir l’autonomisation de femmes et jeunes dans 4 régions du Royaume

Un protocole administratif de coopération maroco-espagnole a été signé, mardi à Rabat, visant à appuyer l’autonomisation de plus de 3.000 femmes et jeunes via l’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire dans quatre régions du Royaume.S’étalant sur une période de 36 mois, le protocole a été signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez et le représentant de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), Ignacio Martínez Boluda, indique un communiqué conjoint du ministère et de l’AECID, parvenu à APA.

Ce projet de coopération prévoyant une contribution financière de l’AECID de 600.000 euros, cible des femmes et des jeunes porteurs de projets innovants dans les régions de Casablanca-Settat, Souss-Massa, l’Oriental et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Il intervient dans le cadre du plan de relance du secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS) avec des ambitions précises, claires et réalisables, l’objectif étant de rechercher de nouvelles solutions pour lutter contre les effets de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Fettah Alaoui a relevé que la promotion de l’ESS dans les régions ciblées  contribuera à la création d’emplois et de richesses, à l’inclusion sociale, au développement durable, à l’équité et à l’autonomisation de la femme et des jeunes, notamment dans le monde rural, a expliqué la responsable gouvernementale.

La plus-value de ce projet, poursuit-elle, n’est autre que le renforcement des capacités des femmes et des jeunes à structurer et à promouvoir les activités de production de biens et services, de même que la mise en place d’un écosystème favorable à l’économie sociale.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne à Rabat a souligné que cet accord s’inscrit dans le cadre de la pérennisation des recommandations émanant du précédent contrat-programme de coopération 2015-2019 entre l’AECID et le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale.

Le diplomate espagnol a mis en avant le soutien institutionnel de la coopération au secteur de l’économie sociale et solidaire, à travers des projets pilotes en appui à plus de 300 coopératives, notant qu’il s’agit de promouvoir l’inclusion des femmes et des jeunes dans l’entrepreneuriat social et collectif.

L’amélioration des capacités techniques, managériales et organisationnelles des femmes et des jeunes, œuvrant dans le domaine de l’ESS, la mise en place de structures améliorées de production et de rentabilité ainsi que l’amélioration de l’environnement économique et social de l’entrepreneuriat en économie sociale sont les principaux objectifs de ce protocole de coopération.

Maroc : La prière du vendredi sera accomplie dans les mosquées à partir de cette semaine

Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques annonce que la prière du vendredi sera accomplie à partir de cette semaine (16 octobre) dans les mosquées ouvertes.Le nombre des mosquées ouvertes a été porté à 10.000, dans lesquelles les prières du vendredi et les cinq prières quotidiennes seront accomplies à partir de ce vendredi 16 octobre, indique un communiqué du ministère.

Le ministère des Habous veillera à faire réussir cette opération et à en assurer le suivi, en coordination avec les autorités compétentes.

Les mêmes précautions sanitaires, prises dans les mosquées déjà ouvertes pour les cinq prières quotidiennes, seront prises en considération pour les prières du vendredi. Ces mesures prendront également en considération l’évolution de la situation épidémique aux niveaux national et local, ajoute le ministère.