Congo : les militaires appelés à sécuriser les élections en 2021

L’armée va voter en avance afin de se donner les moyens d’assurer la sécurité à travers tout le pays le jour du scrutin.

A l’occasion du port d’insignes de grade dans l’armée congolaise, ce 12 janvier à Brazzaville, le chef d’Etat-major  général a rappelé l’une des principales missions des militaires en 2021. Il s’agira de sécuriser le processus électoral.

« En 2021, en pleine lutte contre la pandémie, les militaires devront voter par anticipation et sécuriser les élections prévues au premier trimestre sur toute l’étendue du territoire national », a déclaré le général de division Guy Blanchard Okoï. Il a tenu à rappeler l’engagement du président de la République sur le sujet : « le président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des armées veut que ces élections se déroulent dans la paix, la sécurité et la sérénité. Notre challenge est là. Le vote est un acte civique du citoyen. Il nous le faut le consacrer nous-mêmes ».

Il s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de remise des insignes à plus de 250 officiers et sous-officiers de l’armée congolaise.

En rappel, l’élection présidentielle est prévue au Congo en mars 2021. Dénis Sassou Nguesso, le président sortant âgé de 77 ans est candidat à sa propre succession, pour un nouveau mandat de 5 ans.

Forces armées congolaises : quatre axes retenus pour l’année 2019

Les conférenciers, réunis à Brazzaville du 5 au 9 mars, ont validé les activités planifiées des Forces armées congolaises (FAC) pour l’année en cours, en tenant compte des engagements au plan national et international.

« Quatre axes constituent l’ossature de notre effort en 2019 », a souligné le chef d’état-major général (CEMG) des FAC, le général Guy Blanchard Okoï, clôturant les travaux de la conférence de planification des activités des FAC.

Il s’agit notamment de la poursuite des travaux d’études, de recherche et de réflexion pour accompagner la mise en œuvre de la loi d’orientation pour la modernisation de la force publique; de la formation et l’entraînement; du maintien en condition et de la préservation du matériel ainsi que l’engagement opérationnel tant au plan national qu’international.

A propos de la loi d’orientation, le CEMG a appelé à une meilleure appropriation de celle-ci pour une évolution déterminée vers des forces armées voulues par le Congo.

Les activités planifiées des FAC seront réalisées dans un contexte financier contraignant. Ainsi, le CEMG a souligné que les ressources des budgets déconcentrés doivent être gérées avec parcimonie et l’administration centrale, à Brazzaville, doit être tenue au courant des dépenses faites avec des résultats de niveau attendu.

Le général Guy Blanchard Okoï a, par ailleurs, indiqué que les orientations organisationnelles et opérationnelles définies lors du dialogue de commandement avec les commandants de zones militaires de défense doivent être rapidement suivies d’effets.

« Le temps nous est compté. Le ministre de la Défense et le chef suprême des armées apprécieront, chacun à son niveau de responsabilité, le travail que nous aurons accompli en 2019 », a fait savoir le CEMG, en précisant que la qualité des échanges qui ont eu lieu  le long de cette conférence de planification prouve que les FAC marchent dans une bonne direction.