Congo : 19 étudiants dont 7 femmes bénéficient des bourses d’études en génie pétrolier

Ils ont été sélectionnés au titre de cette année académique pour suivre une formation de 5 ans en Algérie et en Azerbaïdjan.

 

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) octroie des bourses d’études à 19 étudiants dont 7 femmes. Ils iront en Algérie pour les uns et en Azerbaïdjan pour les autres, suivre une formation de 5 ans en génie pétrolier. Une filière spécialisée dans l’exploration, la production et le raffinage des hydrocarbures, notamment le pétrole et le gaz naturel.

Selon le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, les bénéficiaires ont été sélectionnés au titre de cette année académique sur la base du mérite, en tenant compte des notes et moyennes que ces jeunes ont obtenues au baccalauréat. A noter que la formation sera totalement gratuite. Les frais académiques, le logement et la ration et bien d’autres urgences académiques connexes pour toutes ces cinq années universitaires sont déjà payés en avance par la SNPC dans le but de garantir leur réussite.

Cette action de la SNPC s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise, et vise une meilleure formation en faveur de la jeunesse. La structure est en discussion avec d’autres pays en vue d’y envoyer les étudiants dans le but de pérenniser l’initiative.

COP 29 : discours du président Denis Sassou N’Guesso

La 29e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) s’est ouvert lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan.

 

Discours de Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo

  • Mesdames et Messieurs les chefs d’État et de gouvernement ;
  • Monsieur le secrétaire général des Nations unies ;
  • Monsieur le président de la COP29 ;
  • Mesdames, Messieurs ;

Permettez-moi d’adresser toutes mes félicitations à la République d’Azerbaïdjan, à son président et à son gouvernement pour l’excellente organisation de la COP29. Je leur adresse mes plus sincères remerciements pour l’accueil chaleureux réservé à ma délégation et à moi-même.

Mesdames et Messieurs,

La République du Congo la plupart d’entre vous le savent – prend depuis près d’un demi-siècle toute sa part dans l’effort global de lutte contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.

Mon pays a, en réalité, placé les questions liées à la préservation de l’environnement au cœur de sa politique nationale et au centre de son engagement sur la scène internationale.  Cette année, au mois de juillet, Brazzaville, la capitale de mon pays, a abrité la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement.

Liant l’intention à l’acte afin de consolider le rôle essentiel des forêts dans la régulation du climat et pérenniser l’initiative d’un reboisement planétaire généralisé, le Congo vient de soumettre à l’Assemblée générale des Nations unies l’adoption d’une Résolution sur la « Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement ».

Par ailleurs, conjointement avec le groupe de pays forestiers africains dits du C-15, la République du Congo porte aujourd’hui ce que l’on pourrait appeler une « Initiative de justice climatique », une démarche qui vise à inclure le capital naturel brut des pays dans le calcul du PIB de leurs États.

Mesdames et Messieurs,

En 2015, nous avions tous placé nos espoirs dans l’Accord de Paris car cet Accord, qui est fondé sur le principe de la justice climatique et de la transition juste, établit clairement le cadre mondial de la lutte contre le changement climatique pour la stabilisation du réchauffement global à moins de 1,5 degré Celsius. Nous constatons avec regret que les financements mobilisés depuis 2015 ne sont pas à la hauteur de nos attentes et ne correspondent nullement à nos engagements.

Nous nous préoccupons particulièrement du financement climatique, à propos duquel force est de constater que l’engagement des 100 milliards de dollars/an en 2009 pour la période 2010 et 2020 n’a été atteint qu’en 2022.

Le nouvel objectif collectif quantifié pour le financement climatique devra s’appuyer sur des données scientifiques qui tiennent compte de l’impact et des besoins des pays en développement pour y faire face. On sait que ces besoins s’élèvent désormais à plus de 1000 milliards de dollars.

Notre souhait le plus ardent est que le montant de ce nouvel objectif soit fixé et défini dans une perspective de justice climatique et de transition juste. Cet objectif doit permettre à nos pays de réduire le fardeau de la dette plutôt que de l’aggraver.

Enfin, ce nouvel objectif doit couvrir l’atténuation et l’adaptation de manière équilibrée. Pour ce faire, des efforts substantiels devront également être fournis pour que les pertes et dommages soient pris en compte, car il nous faut disposer de moyens substantiels pour faire face aux évènements extrêmes et pour parer à toute autre éventualité.

C’est ici le lieu de saluer ce pas encourageant qu’est l’adoption ici à Bakou du point 4 de l’article 6 de l’Accord de Paris. Nous pensons objectivement que cet outil de l’Accord de Paris, qui permet le transfert de crédits carbone entre pays à faible émission de gaz à effet de serre et pays émetteurs, ouvrira la voie à une coopération interétatique, internationale et structurante en faveur du développement durable, de la résilience et de la diversification économique dans les pays en développement.

Mesdames et Messieurs,

La transition écologique, que nous appelons de tous nos vœux, ne pourra pas s’opérer sans que ne soient mis en œuvre des mécanismes financiers innovants, des mécanismes devant nous ouvrir de nouvelles perspectives de développement axées sur la résilience, sur la durabilité et sur la neutralité carbone. Ce challenge est le nôtre ici et maintenant.

Je vous remercie.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en visite en Azerbaïdjan

Le Président de la République a quitté Brazzaville lundi 1er avril 2024 pour une visite officielle à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

 

Denis Sassou N’Guesso s’est rendu à Bakou lundi 1er avril sous invitation de son homologue Ilham Aliyev. « À l’invitation de son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, le Président de la République quitte Brazzaville ce lundi 1er avril 2024 pour une visite officielle à Bakou la capitale », a annoncé la Présidence congolaise dans la matinée du 1er avril.

Si la présidence a annoncé de départ du chef de l’Etat à Azerbaïdjan, l’institution n’a pas donné plus de détails. Notons que la dernière sortie de Denis Sassou N’Guesso hors de son pays date de mi-février 2024.