La police disperse des manifestants de l’opposition à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan

La police ivoirienne a dispersé lundi matin des manifestants de l’opposition dans les quartiers « Palais » et « Akadjoba » de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où un mini car de transport « Gbaka » a été brûlé, selon un habitant.Les manifestants ont érigé des barricades sur la voie publique, entravant la circulation. Dépêchés sur les lieux, des éléments de la police ont libéré la voie et dispersé les auteurs de ces actes.

Ces heurts interviennent dans le cadre de l’appel à la désobéissance civile lancé depuis le 20 septembre 2020 par les partis et groupements de l’opposition en Côte d’Ivoire pour dénoncer le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. 

Suite à l’élection, l’opposition qui clame ne pas reconnaître le scrutin, a créé un Conseil national de transition, un organe jugé constitutif d’attentat et de complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire par les autorités judiciaires.

Dans ce contexte, des leaders de l’opposition ont été interpellés dont le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo), Affi Nguessan, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

La Commission électorale indépendante (CEI) a déclaré le président Alassane Ouattara réélu avec 94,27% des suffrages. Le pays attend que le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs.

La commune de Yopougon, une cité populaire dans l’Ouest d’Abidjan, est réputée être un fief de l’opposition.

Politique, économie et religion au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce lundi à APA, traite de l’actualité marquée par plusieurs sujets, de la religion avec la manifestation de samedi dernier à Dakar, contre l’islamophobie et de l’économie.« Boubacar Camara reçu en audience au Palais-Macky explose la coalition de Sonko (leader de Pastef) et Cie », titre La Tribune, expliquant que c’est le journaliste Adama Gaye qui a vendu la mèche.

« Boubacar Camara essaie de se rattraper. Sonko était au courant. Bruno d’Erneville brûle Boubacar Camara », poursuivent nos confrères.

Parlant de cette audience Macky-Boubacar Camara, Le Quotidien note que « la vérité Jotna (en référence au nom de la coalition Jotna) ».

Mais selon le journal, Bruno d’Erneville, président de cette coalition n’était pas informé, tout le contraire d’Ousmane Sonko qui a été prévenu.

Dans Vox Populi, Ousmane Sonko parle de sa séparation avec Boubacar Camara qui, selon lui, « n’est ni une déchirure ni une rupture, mais seulement des options indépendantes ».

Pendant ce temps, L’As affiche un « Me Moussa Diop ivre de colère » contre son limogeage à la tête de Dakar Dem Dikk (société de transport public), le troisième mandat et le rapprochement entre Idrissa Seck et Macky Sall.

« Si je savais que Macky Sall allait donner tout le fruit de notre travail à Idrissa Seck et autres, je ne l’aurais pas soutenu. Il a fallu que je récite un verset interdit (allusion à sa sortie médiatique contre un 3è mandat de Macky Sall) pour que je sois limogé », regrette Me Diop dans L’AS.

« Politique-Khalifa tisse sa toile », titre EnQuête, soulignant que l’ex maire de Dakar ira aux élections locales sous la bannière de GLB (Guédiawaye La Bokk). Pour ce faire, Khalifa Sall était entouré, ce week-end à Guédiawaye, de six maires socialistes.

Ce journal poursuit le récent remaniement ministériel et informe que « Dagana (nord, est) mécontent du départ de Makhtar Cissé (ex ministre de l’Energie et du Pétrole) ».

« Nomination d’Oumar Sarr (maire de Dagana, nouvel allié de Macky Sall, au poste de ministre des Mines et de la Géologie) et éviction de Makhtar Cissé-Benno (coalition présidentielle) de Dagana exprime son amertume », renchérit L’AS.

« Front républicain-Large coalition en perspective : Le nouveau schéma politique de Macky Sall », titre L’Observateur.

Nos confrères font état d’un plan pour contrer les éventuelles défections du Parti socialiste et de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et d’un renforcement de l’axe sud pour écraser Ousmane Sonko.

Analysant la crise économique, Walf Quotidien écrit que « ça fleure bon l’ajustement ». « La crise économique actuelle fait craindre un retour aux années 80. En effet, d’après le syndicaliste Mody Guiro, lors d’une assemblée générale d’informations des acteurs du comité d’Initiative pour l’annulation de la dette africaine (Iada), la situation actuelle peut conduire aux Plans d’ajustement structurels (Pas) », explique ce journal.

« Annulation de la dette publique africaine-L’Iada appelle ç une mobilisation massive du continent », rapporte L’AS.

Sud Quotidien revient sur la marche contre les caricatures du Prophète et propos « islamophobes » de Macron et lance « la fatwa de Dakar ».

« Manifestation contre les caricatures du Prophète-Des milliers de musulmans dans la rue. Dakar marche pour Mohamed, contre l’islamophobie de Macron. Macky fustigé, Macron fusillé, la France brûlée », détaille Vox Populi à sa Une.

Les quotidiens traitent également de l’élection de Joe Biden, comme 46è président des Etats-Unis d’Amérique. Sur ce sujet, le quotidien national Le Soleil titre : « Joe Biden, sacre d’un persévérant ».

Pour Vox Populi, « l’Amérique vire Trump qui refuse de partir », là où Le Quotidien note que « l’Amérique se dé-Trump ».

Al-Sissi et le Drian examinent les moyens de faire face à l’escalade de l’extrémisme

Par Mohamed Fayed — Le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi et le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian ont examiné, dimanche au Caire, les moyens de de faire face à l’escalade de l’extrémisme et de la haine à la lumière des récentes tensions entre le monde islamique et l’Europe.Lors de cette rencontre, le chef de la diplomatie française a mis l’accent sur le respect et l’appréciation de la France pour toutes les religions, leurs principes et valeurs, et son aspiration à renforcer la coopération et la concertation avec l’Égypte pour lutter contre le phénomène d’intolérance et d’idéologie extrémiste qui se propage de plus en plus.

De son côté, le président Al-Sissi a souligné la nécessité urgente de déployer des efforts concertés pour défendre les valeurs de coexistence et de tolérance entre toutes les religions, et pour étendre les ponts de compréhension et de fraternité, et de ne pas porter préjudice aux symboles religieux, exprimant son rejet total aux actes terroristes sous toutes leurs formes, indique le porte-parole de la présidence égyptienne.

Il a rappelé l’expérience égyptienne dans la consolidation des principes de tolérance et de rejet de la violence, de l’idéologie extrémiste et du terrorisme, soulignant que son pays est prêt à coopérer et à soutenir les efforts internationaux pour promouvoir ces concepts.

Les deux parties ont également évoqué les derniers développements de la question libyenne. Sur ce registre, le président Al-Sissi a passé en revue la position de l’Égypte vis-à-vis de la Libye, en particulier en ce qui concerne le soutien aux pourparlers en cours dans tous les domaines sur la base des conclusions de la conférence de Berlin et de la déclaration du Caire, ainsi que la nécessité de maintenir le cessez-le-feu décrété par les parties libyennes pour empêcher de nouveaux affrontements, ce qui va conduire à la tenue des élections et à la formation du gouvernement.

La police ivoirienne dément une fole rumeur sur le décès de Pascal Affi N’guessan

La police ivoirienne a démenti ce week-end une fole rumeur sur les réseaux sociaux, faisant état du décès de l’opposant Affi Nguessan, suite à une électrocution après son interpellation dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat, dans un communiqué.Dans ce communiqué, la police ivoirienne dénonce cette « rumeur diffusée et entretenue sur les réseaux sociaux, (qui) fait état de ce que l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan  aurait subi des tortures et serait décédé ». 

« La police Nationale  tient à informer l’opinion nationale et internationale  que monsieur Pascal Affi  N’guessan interpellé dans la nuit du 06 au 07 novembre 2020 dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat, se porte bien et n’a fait l’objet d’aucun acte de tortures », souligne le texte.  

Dans une vidéo présentant M. Affi, assis dans un fauteuil gris, vêtu d’un t-shirt noir et un pantalon noir, un agent des forces de l’ordre l’interroge de savoir s’il est décédé. Il répond « non, c’est faux, je suis en bonne santé, c’est de l’intoxication ».

Souriant, M. Affi déclare « je me porte bien, je ne suis pas décédé. Aujourd’hui, nous sommes le dimanche 8 novembre 2020, je ne suis pas décédé, je me porte bien ».

Il affirme n’avoir pas été torturé, « pas du tout », mais avoir été « bien reçu ». Suite à une demande de son interlocuteur de décliner le mets en face de lui, posé sur un guéridon, l’opposant ivoirien dit manger des frites, et la veille, avoir pris du petit pois avec du poulet. 

M. Affi Nguessan a par ailleurs rassuré son épouse et ses enfants sur son état, disant se porter bien et a le moral. 

La police a prévenu dans ce communiqué que « les auteurs de ces fausses informations qui n’ont dautres objectifs que de semer l’émoi au sein de la population sont passibles de poursuites judiciaires ».

M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI) et candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a été interpellé après l’annonce par les leaders de l’opposition de la mise en place d’un Conseil national de transition, un organe sensé se substituer aux institutions de la République. 

Le Conseil national de transition crée par l’opposition,  qui ne reconnaît pas le scrutin présidentiel du 31 octobre 200, est présidé par l’ancien président Henri Konan Bédié. Il devrait mettre en place un gouvernement de transition.

Roi Mohammed VI : Le Maroc poursuivra le dialogue engagé avec l’Espagne au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales

Le Maroc poursuivra, avec constance, le dialogue engagé avec notre voisin, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays, a affirme le Roi Mohammed VI dans son disc ours prononcé, samedi, à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte.Ce dialogue s’inscrira dans le cadre du droit de la mer et respectera le partenariat qui les unit, loin de toute volonté unilatérale d’imposer le fait accompli, a-t-il souligné.

« De fait, en définissant clairement le cadre et les frontières des espaces maritimes placés sous la souveraineté du Royaume, le plan mis en œuvre pour impulser l’essor socio-économique de la région sera indubitablement consolidé », a indiqué le Souverain marocain.

Partant de cette vision, la façade atlantique Sud du Royaume, située face au Sahara marocain, constituera une interface maritime d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international, a-t-il précisé.

De fait, d’ores et déjà Tanger-Med est reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à consacrer cette tendance, a annoncé le Roi Mohammed VI

« Nous continuerons à œuvrer pour le développement d’une véritable économie maritime dans ces territoires (…). Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine », a-t-il ajouté.

Le Souverain marocain a jugé nécessaire d’investir dans les espaces maritimes, tant pour le dessalement de l’eau de mer que pour l’exploitation des énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne.

En parallèle, il faut continuer à promouvoir le secteur de la pêche maritime, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie de la région, a-t-il enchainé.

Par ailleurs, pour que le plan Azur devienne un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique dans la région et pour que celle-ci s’affirme comme une véritable destination du tourisme balnéaire, il importe de lui insuffler une nouvelle dynamique.

La FIF accorde son parrainage à Jacques Anouma pour l’élection à la présidence de la CAF

La Fédération ivoirienne de football ( FIF) a accordé son parrainage à l’Ivoirien Jacques Anouma pour l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) prévue en mars 2021, a appris APA samedi de source officielle.« Le président de la FIF informe les acteurs du football ivoirien, la presse et l’opinion sportive que la FIF a décidé d’accorder son parrainage à Monsieur Jacques Anouma pour l’élection à la présidence de la CAF prévue en mars 2021», rapporte un communiqué de cette institution signé par son président Augustin Sidy Diallo.

La FIF a décidé d’accorder ce parrainage après une rencontre jeudi dernier entre MM. Sidy  Diallo et Jacques Anouma, a rappelé au par le communiqué. Agé de 68 ans, Jacques Anouma a dirigé la Fédération ivoirienne de football pendant plusieurs années.

Sahara : Les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties par le CS de l’ONU (Roi Mohammed VI)

Le Roi Mohammed VI a affirmé que les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties, lors de l’adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.« Ces récentes résolutions ont également confirmé la participation effective des vraies parties concernées par ce conflit régional et elles ont consacré l’irréversibilité de la solution politique, réaliste et consensuelle », a souligné le Souverain dans son discours prononcé, samedi, à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte.

Selon lui, cette orientation s’accorde avec l’esprit de l’Initiative d’autonomie marocaine, soutenue par le Conseil de sécurité et les grandes puissances comme l’unique option logique pour régler ce conflit.

Au niveau de l’Union Africaine, le Roi a fait observer que « grâce au retour du Maroc au sein de sa famille africaine, l’Organisation a clos, avec succès, le chapitre des manœuvres incessantes dont elle fut victime des années durant ».

« Depuis lors, l’Union Africaine a adopté une approche constructive s’articulant autour d’un soutien plein et entier aux efforts déployés, en vertu d’un mandat exclusif par les Nations Unies, par son Secrétaire général et le Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.

Sur le plan juridique et diplomatique, le Souverain a indiqué que plusieurs pays ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, reconnaissant ainsi, de façon claire et nette, la marocanité du Sahara et affirmant être pleinement confiants quant à la sécurité et à la prospérité qui règnent dans les provinces du Sud du Royaume.

Dans le même temps, les membres de la communauté internationale refusent, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties. De fait, 163 pays, représentant 85% des États membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice, a-t-il rappelé.

Cette orientation a été confortée par les grandes puissances qui, en la matière, ont adopté des positions constructives, notamment la conclusion de partenariats stratégiques et économiques incluant, sans exception ni réserve, les provinces Sud du Royaume comme partie intégrante du territoire marocain, a poursuivi le Roi Mohammed VI.

Pour lui, le Maroc restera ferme sur ses positions et ne se laissera nullement fléchir par les provocations stériles et les manœuvres désespérées des autres parties, constatant que le déclin consommé de leurs thèses surannées les a précipitées dans le scénario typique d’une fuite en avant.

À cet égard, le Maroc réitère son rejet catégorique des agissements inacceptables par lesquels on cherche à entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique qui prévaut à l’est du mur de sécurité ou encore à se livrer à une exploitation illégitime des ressources de la région, a-t-il insisté.

« Le Maroc, fidèle à lui-même, ne se départira pas du bon sens et de la sagesse dont il a coutume. En revanche, c’est avec la dernière vigueur et la plus grande fermeté qu’il s’opposera aux abus cherchant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de ses provinces du sud », a enchainé le Souverain.

Il s’est dit persuadé que les Nations Unies et la Minurso (mission de l’ONU au Sahara) continueront à remplir leur devoir en veillant à préserver le cessez-le feu dans la zone.

Covid-19: l’ONG Ashoka lance une initiative pour soutenir les entrepreneurs sociaux africains

Ashoka, une ONG des entrepreneurs sociaux leader du monde, vient de lancer l’initiative « Changemakers United Africa », un effort collectif visant à soutenir les entrepreneurs sociaux africains en première ligne pour développer des solutions qui répondent aux problématiques liées à la crise de la Covid-19.Treize Ashoka Fellows (membres) et trois jeunes leaders travaillant sur l’amélioration de l’accès aux soins de santé, l’éducation, la résilience économique, la protection des groupes vulnérables et la transparence, entre autres, ont été sélectionnés pour ce programme, selon une note transmise à APA, samedi. 

Ce programme devrait leur fournir un soutien adapté et une expertise visant à accroître l’impact de leurs projets dans les communautés, souligne la note qui relève à ce jour, que les cas de Covid-19 en Afrique s’élèvent à plus de 1,62 million selon “Africa Centres for Disease Control and Prevention (Africa CDC)”. 

Selon M. Pape Samb, directeur exécutif d’Ashoka Africa « les gouvernements, les entreprises et les entrepreneurs sociaux, les jeunes et les femmes doivent penser, agir et diriger autrement dans ces circonstances incertaines et sans précédent ».

« Nous devons tous apprendre ensemble avec empathie, urgence, confiance et humilité », a-t-il dit, indiquant que Ashoka opère dans le domaine du changement systémique en Afrique afin d’accélérer et étendre les solutions tout en engageant des innovateurs sociaux.

La Covid-19 a considérablement affecté les moyens de subsistance, endommageant les opérations commerciales et les bilans des gouvernements, et a menacé d’inverser les gains de développement et les perspectives de croissance du continent.

Les prévisions avancent que la Covid-19 va déclencher une poussée de l’extrême pauvreté en Afrique. En outre, diverses études prédisent que 12 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés en dessous d’un revenu inférieur à 1,9 USD (1000 Fcfa) par jour. 

L’entrepreneuriat social se veut un modèle essentiel pour relever les défis sociaux, culturels et environnementaux les plus pressants de la société. Avec la pandémie de Covid-19, les entrepreneurs sociaux ont axé leurs stratégies et services sur les populations les plus touchées par la crise et sur la fourniture de services essentiels.

 « Nous apprenons des entrepreneurs sociaux que pour réussir dans un monde caractérisé par des changements rapides et des incertitudes comme celles causées par la pandémie Covid-19 », a déclaré Ndeye Binta Houma, directrice régionale d’Ashoka Sahel, commentant l’initiative. 

Pour lui, les dirigeants devraient « défendre des modèles d’entrepreneuriat collaboratif intersectoriel pour aider à maximiser l’utilisation des ressources, le bien commun, la justice économique, la sécurité sociale, la gouvernance responsable et réactive ».

Il a ajouté que, conformément à cette vision, un sommet visant à favoriser l’interaction entre les principaux acteurs est prévu en novembre et devrait contribuer à créer des conditions favorables à la croissance d’entreprises sociales durables en Afrique.  

Ce sommet vise à attirer davantage de soutien et d’investissements dans des projets qui inspireront des millions d’Africains à devenir des acteurs du changement qui façonnent des sociétés résilientes, durables et équitables.                                                              

Ashoka est le plus grand réseau mondial d’entrepreneurs sociaux qui proposent des solutions pour de changement systémique et qui travaillent dans différents pays et sur différents sujets. 

Il a été créé en 1981 sur la base de l’idée « Il n’y a rien de plus puissant qu’une nouvelle idée dans les mains d’un entrepreneur ». Aujourd’hui, il dispose d’un réseau mondial de 3 500 Ashoka Fellows dans 85 pays – dont plus de 500 Fellows et jeunes acteurs du changement dans 20 pays d’Afrique.

Ashoka est la cinquième Organisation non gouvernementale la plus influente au monde, selon NGO Advisor, une organisation indépendante de médias basée à Genève. 

Présidentielle ivoirienne : « des concessions fortes » de Ouattara seront un gage de paix (politologue)

Pour une paix durable en Côte d’Ivoire, le chef de l’État Alassane Ouattara doit lâcher du lest devant l’opposition qui conteste sa réélection, selon l’analyste politique ivoirien Prince Netton Tawa.Le pouvoir cristallise, une fois de plus, les tensions en Côte d’Ivoire. Vent debout contre le troisième mandat d’Alassane Ouattara, les candidats Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan s’étaient finalement résolus à boycotter le scrutin.

Et avant même la proclamation des résultats provisoires, ces opposants ont créé le 2 novembre un Conseil National de Transition (CNT) pour tourner la page du président sortant. Bédié, qui en assure la présidence, était chargé de former un gouvernement de transition.

Depuis, la situation se tend avec notamment l’impossibilité pour de nombreux membres de l’opposition de circuler librement dans le pays.

À ce stade, souligne Prince Netton Tawa, « le pouvoir (en place) doit négocier » au lieu d’entretenir un bras de fer.

Toutefois, soutient-il, il serait « hypothétique de penser qu’il (Ouattara) va renoncer au pouvoir ». Après une décennie de crise profonde (2000-2010), la Côte d’Ivoire a connu une embellie économique remarquable. Mais si une solution n’est pas trouvée, le gouvernement sera dans l’obligation « d’emprisonner les opposants pour avoir la quiétude ».

À en croire l’enseignant-chercheur, l’histoire de la Côte d’Ivoire a montré que la non-écoute de l’opposition n’a jamais prospéré. Prince Netton Tawa en veut pour preuve le coup d’État contre Henri Konan Bédié en 1999. Idem pour l’ex-président Laurent Gbagbo dont la légitimité a été contestée après l’élection de 2000.

Le Docteur en Sciences politiques rappelle que Gbagbo a fait l’objet, en janvier 2001, d’une tentative de coup d’État. Puis en 2002, il a dû affronter une rébellion. De ce fait, cet universitaire conseille aux tenants du pouvoir de « ne pas forcément attendre un rapport de force qui cause des dégâts importants et des pertes en vies humaines » pour nouer le dialogue.

Avant la tenue de la Présidentielle, l’opposition avait demandé une réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI) mais aussi du Conseil constitutionnel. Faute de réponse, elle a prôné « la désobéissance civile ». Malgré tout, Alassane Ouattara est resté ferme en affirmant qu’il n’y aura pas de report du scrutin.

Le vote du 31 octobre dernier a été émaillé d’incidents selon toutes les missions d’observation. À la lumière des faits, Prince Netton Tawa propose la mise en place « d’un gouvernement d’union nationale » puisqu’une frange de l’opposition ne reconnaît pas la victoire annoncée de Ouattara.

Suivis de près

Depuis le 3 novembre 2020, des leaders de l’opposition sont retenus chez eux. En fait, leurs domiciles ont été encerclés par les forces de l’ordre qui filtrent les entrées et sorties.

Cette mesure concerne Henri Konan Bédié, président du CNT, Pascal Affi N’Guessan, candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI), Albert Toikeusse Mabri, Hubert Oulaye et Assoa Adou. En outre, le 5 novembre, une tentative d’arrestation de M. Affi, a échoué.

Selon l’analyste politique, le gouvernement « démontre qu’il tient les rênes du pouvoir ». Pour ce faire, il sort ses muscles pour affirmer son autorité.

Ordre constitutionnel

Le respect de ce principe démocratique est menacé par la constitution du Conseil National de Transition. D’ailleurs, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a réagi dans ce sens.

En tout cas, le gouvernement n’entend pas fléchir. Le ministre de la Justice, Sansan Kambilé, a ainsi annoncé la saisine du procureur de la République pour arrêter « ce complot contre l’autorité de l’État ». Pour parer au plus pressé, les ambassadeurs des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire ont échangé, le 4 novembre, avec Bédié dans sa résidence de Cocody, à l’est d’Abidjan.

D’après certaines sources, les diplomates lui auraient demandé de dissoudre le Conseil National de Transition pour que débutent les négociations avec le gouvernement.

Mais l’ancien président ivoirien aurait exigé de Ouattara l’annulation de l’élection présidentielle. C’est donc le statu quo.

Gbagbo en rassembleur

L’ancien chef de l’État, acquitté par la Cour Pénale Internationale (CPI), a invité son successeur « à discuter, négocier et parler » avec l’opposition radicale. Laurent Gbagbo qui réside actuellement à Bruxelles, en Belgique, attend sa libération définitive. Après neuf ans de silence sur la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, ce dernier « cherche à se repositionner dans le jeu politique », décortique Prince Netton Tawa.

Le fondateur du Front Populaire Ivoirien (FPI) joue clairement la carte de l’apaisement. C’est pourquoi, il a eu un échange téléphonique, le 4 novembre, avec le Premier ministre Hamed Bakayoko. Cela fait dire à l’universitaire que Gbagbo « rappelle qu’il existe et qu’il faut faire avec lui ».

Contrairement à Gbagbo, Guillaume Soro, l’ancien allié de Ouattara qui vit en exil en France, a fait appel à l’armée pour désobéir au président sortant. Ce sont des germes d’un nouveau conflit étant donné que « la crainte (au niveau sécuritaire) peut s’inscrire dans le temps », relève M. Tawa. Et ce Docteur en Sciences politiques estime qu’il y a des signaux qui autorisent à s’inquiéter. En effet, à l’intérieur du pays, des attaques de cortèges ministériels ont déjà causé des pertes en vies humaines.

Côte d’Ivoire: Guikahué et cinq autres cadres du PDCI placés sous mandat de dépôt

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Maurice Kakou Guikahué et cinq autres cadres de ce parti soupçonnés de complot contre l’autorité de l’État, ont été placés sous mandat de dépôt, a appris APA samedi sur place dans la capitale politique ivoirienne auprès d’un avocat de l’opposition.Selon Me Suy Bi Emile, plusieurs autres responsables de ce parti dont  Ezaley George Philippe, Kamagaté Brahima et Aminata N’Diaye qui avaient été interpellés dans le cadre de la même enquête ont été relâchés.

 La plateforme de l’opposition ivoirienne dans laquelle est membre le PDCI,  a annoncé lundi dernier la création d’un Conseil national de transition (CNT), un organe de transition présidé par l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

En retour le gouvernement  ivoirien qui a dénoncé un attentat contre l’autorité de l’État avec la création de cet organe, a saisi le procureur de la République à l’effet d’engager des poursuites judiciaires contre les promoteurs de ce Conseil.

 Vendredi soir, le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan, Richard Christophe Adou, a estimé que l’appel à la désobéissance civile de l’opposition et la création du CNT sont constitutifs d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État et de l’intégrité du territoire national.

Ainsi, il a annoncé l’interpellation de plusieurs cadres de l’opposition et indiqué que dans le cadre de cette enquête, plusieurs leaders de l’opposition ivoirienne sont «activement recherchés».

Le président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’Guessan, membre du CNT a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le département d’Adzopé, alors qu’il se rendait à Bongouanou (Centre-Est), la capitale de la région du Moronou dont il est par ailleurs, le président du Conseil régional.

De son côté, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) Abdallah Albert Toikeusse Mabri est toujours recherché.  

Présidentielle guinéenne : la Cour constitutionnelle confirme la réélection d’Alpha Condé

La plus haute institution judiciaire de la Guinée a rejeté tous les recours déposés par les quatre candidats de l’opposition dont celui de Cellou Diallo, principal challenger d’AlphaCondé.Tout en reconnaissant le dysfonctionnement constaté dans la ville de Fria, « mais qui ne remet pas en cause les résultats finaux », la Cour constitutionnelle a invoqué le manque de preuves des opposants pour justifier le rejet de leurs dossiers.

Alpha Condé, 82 ans, est ainsi réélu pour un mandat de 6 ans à la tête du pays puisque cet arrêt de la Cour constitutionnelle n’est susceptible d’aucun recours.

Selon les resultats déjà publiés le 24 octobre dernier par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le président sortant, a gagné la présidentielle avec 59,49 % des voix, remportant ainsi un troisième mandat controversé dès le premier tour. Son principal opposant, Cellou Dalein Diallo, qui s’était proclamé vainqueur de l’élection présidentielle avant la publication des résultats, a obtenu 33,5 % des suffrages, selon la commission. Ces chiffres ont été confirmés ce samedi par la Cour constitutionnelle.

Sur sa page Facebook, le président réélu a dit réitérer sa main tendue à toutes les compétences du pays, « indépendamment de leur origine ou de leur appartenance politique à se joindre à nous, (…), pour continuer à bâtir dans la paix, la Guinée de nos rêves ».  

Pour Alpha Condé, le moment est donc venu « de taire nos contradictions afin qu’ensemble, dans l’unité et la concorde, nous nous retrouvions pour faire face à l’essentiel : le développement socio-économique de la Guinée et par conséquent l’amélioration des conditions de vie des populations sur l’ensemble du territoire national ».

Mais pour le principal opposant du président guinéen, Cellou Dallein Diallo, qui a également réagi sur le réseau social Facebook, « la Cour Constitutionnelle a validé les faux résultats proclamés par la CENI. (Et) accepter cette décision, c’est se rendre complice de l’assassinat de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays ». 

Tout porte donc à croire que le pays s’engage dans un avenir incertain. 

Présidentielle en Guinée: Alpha Condé réélu avec 59,50% des suffrages (Cour constitutionnelle)

La Cour constitutionnelle guinéenne a confirmé samedi la réélection du chef de l’Etat Alpha Condé, crédité de 59,5% des suffrages au scrutin présidentiel du 18 octobre 2020 contre 33,49% pour son challenger Cellou Dalein Diallo.L’arrêt de la Cour constitutionnelle de Guinée relatif à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 donne au président sortant Alpha Condé vainqueur avec 59,50 % contre 33,49% pour l’opposant Cellou Dalein, candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD). 

Le résultat de la Cour constitutionnelle ressort pratiquement les mêmes résultats avec ceux proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI),  organe en charge d’organiser la présidentielle.

Un calme olympien planait sur Conakry, la capitale guinéenne, à l’annonce des résultats définitifs de la présidentielle du 18 octobre 2020. M. Cellou Diallo qui criait à la fraude, avait réclamé la victoire avec un taux de « 53,84% ».

Des échanges de tirs à un corridor à Anyama, au nord-ouest d’Abidjan, lors du transfèrement d’Affi

Des échanges de tirs sont survenus dans la nuit de vendredi à samedi au corridor d’Anyama, au nord-Ouest d’Abidjan où le CCDO, une unité spéciale de la sécurité nationale, a fait face à une résistance lors du transfèrement de Affi Nguessan, suite à son interpellation dans le département d’Adzopé (à 100 Km au Nord-Est d’Abidjan), rapporte à APA une source locale.Un contingent du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO) qui a réussi à interpeller M. Affi Nguessan, a fait face lors de son transfèrement à Abidjan, à une résistance au corridor d’Anyama, selon un riverain.

« Il y a eu des tirs dans la nuit au corridor. Le matin, quand je suis venu me renseigner, on m’a dit que c’était entre les forces de l’ordre elles-mêmes quand elles ramenaient le président du FPI, M. Pascal Affi N’guessan » explique-t-il. Ce corridor donne entrée à la commune d’Anyama, une cité située au nord-Ouest d’Abidjan.

M. Affi, recherché par les autorités judiciaires pour son rôle dans la création du Conseil national de transition (CNT), un organe parallèle qui devrait se substituer aux institutions de l’Etat après la présidentielle du 31 octobre 2020, contestée par l’opposition, a été interpellé avec deux proches.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan,  candidat à cette présidentielle qu’il a boycottée, et ses compagnons ont été conduits à la Direction de la surveillance du territoire (DST), selon des sources concordantes.

Une rencontre entre Bédié et des chefs traditionnels à Abidjan avortée

Des chefs traditionnels qui devraient échanger avec Henri Konan Bédié samedi à sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, n’ont pu avoir accès à son domicile, où des policiers rapportent n’avoir « pas reçu instruction » pour cette visite.La résidence de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié est depuis le 3 novembre 2020 encerclée par un contingent de forces de l’ordre. « Nous n’avons pas reçu instruction » pour autoriser cette rencontre, a dit un policier sur place.  

Selon un officier de police dont les éléments faisaient la patrouille dans le périmètre de la résidence de M. Bédié, une quinzaine de chefs traditionnels qui faisait mouvement vers le domicile de l’ancien président, a été instruite que cette rencontre n’était pas possible. 

Cette rencontre « n’a pas été coordonnée », a-t-il laissé entendre. Seulement le personnel de maison est admis à la résidence de M. Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI), désigné président du Conseil national de transition (CNT). 

Au lendemain de la création du Conseil national de transition par l’opposition qui déclare ne pas reconnaître le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, un blocus a été imposé aux résidences de certaines leaders de l’opposition.   

Des leaders de l’opposition ont été arrêtés pour leur rôle dans la création du CNT, entre autres, le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, et le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, candidat à l’élection du 31 octobre 2020.

 MM Bédié et Affi ont boycotté ce scrutin présidentiel remporté par le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) Alassane Ouattara à plus de 94% des voix, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI). 

Politique, social et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, la transformation démographique des MRE et les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets commentés par la presse quotidienne et hebdomadaire parue ce samedi.Abordant la question du Sahara, +Telquel+ écrit que « réalisme » et « compromis » peuvent sembler anodins pour les néophytes, mais leur présence dans une résolution du Conseil de sécurité relative à la Minurso a des allures de victoire pour le Maroc.

Ces termes sont pleins de sens et suggèrent que l’option d’un État sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste selon l’ONU, souligne l’hebdomadaire, expliquant la force tranquille affichée par le Maroc est passée par une bataille dans les couloirs des Nations Unies, solution beaucoup plus avantageuse pour le royaume que de se lancer dans des passes d’armes avec les séparatistes dans la zone tampon de Guergarat.

« Sur le terrain, le Maroc a joué la carte du légalisme et du renforcement de la légitimité en inaugurant 16 consulats dans les provinces du sud en moins d’un an », avance-t-il.

+Le Matin+ souligne que la Marche verte, dont nous commémorons le 45e anniversaire, « restera toujours un motif de fierté et une des bases pour mener, sous l’égide de SM le Roi Mohammed VI, le combat de modernisation et de développement ».

Et cette année, cette commémoration intervient dans un contexte très particulier qui nécessite de la part des Marocains les mêmes mobilisation, engagement et esprit patriotique qui ont caractérisé la Marche verte et qui traduisent la symbiose et l’union entre le Roi et le peuple, ajoute-t-il.

Le Maroc célèbre le 45e anniversaire de la Marche verte dans un contexte de crise sanitaire et économique exceptionnel. Au-delà des stratégies sanitaires et économiques, cette crise ne sera dépassée que si les Marocains se mobilisent tous et s’unissent dans l’élan patriotique qui a toujours caractérisé le peuple autour des grandes priorités du Royaume.

De son côté, +Challenge+ fait observer que les Marocains de l’étranger entretiennent toujours un lien solide avec leur famille, leur pays, notant que la résilience des transferts des MRE en est une preuve.

Pourtant, la sociologie de cette population change. Elle vieillit, se féminise, fait remarquer la publication, ajoutant que le nouveau phénomène, c’est le départ des diplômés qui sont de plus en plus nombreux en Europe.

Malgré la crise actuelle, le système social très protecteur en Europe, leur permet d’éviter la précarité, poursuit-il, soulignant que même dans cette condition, ils font preuve de solidarité.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que « la confiance gagnée par le Maroc auprès de la communauté mondiale des affaires et des investisseurs s’est construite sur des décennies, au prix de sacrifices et d’efforts collectifs ».

Pour la publication, une crise n’est pas forcément ni fatalement synonyme de gel de toute activité et de tout investissement ni de renfermement sur soi. Bien au contraire. Et les opérateurs mondiaux, généralement très regardants sur la solidité et le bien-fondé de leurs choix d’investissement, viennent de nous en donner la preuve.

Une vision qui s’inscrit dans le long terme en donnant concrètement de la visibilité et de la lisibilité aux opérateurs est en principe capable de résister aux variations et turbulences conjoncturelles, soutient le journal, ajoutant qu’une crise, quels que soient sa durée et le degré de sa violence, ne peut être que passagère et n’est donc pas de nature à effacer des tendances lourdes.

Mimi Touré en taille patron à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent, pour l’essentiel, du départ mouvementé de Aminata Mimi Touré de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese).« Mimi s’en va sans remercier Macky », informe Le Quotidien, qualifiant cette attitude de l’ex présidente du Cese d’« Une défiance sans cese » envers le président de la République qui l’avait nommé à la tête de cette institution. 

« A part Dieu et ses collaborateurs au Cese, Mimi Touré, malgré une déclaration de plus de 9 minutes, n’a prononcé ni le nom du président de la République qui l’avait nommé, encore moins celui de son successeur à la tête du Cese, Idrissa Seck », font remarquer nos confrères.

Pour L’AS quotidien, « Mimi snobe Macky et accélère la cadence de la rébellion ». WalfQuotidien enfonce le clou et titre : « Ça sent le divorce » entre Mimi et Macky. 

« Elle a des ambitions nationales et elle ne les cache pas. Hier, lors de sa passation de service, Aminata Touré,(…), a déclaré qu’elle va poursuivre son engagement pour le Sénégal et sa jeunesse », souligne le même journal.

Cela pousse EnQuête à s’interroger, sur l’avenir politique de l’ancienne Première ministre en ces termes : « Les germes d’une opposante ?»

Sous le titre « Les 4 bandes d’un billard politique », L’Observateur estime qu’« entre le président Macky Sall et ses ex-collaborateurs – Aminata Touré, Amadou Ba, Makhtar Cissé, Aly Ngouille Ndiaye – (…), la confrontation est inévitable. Éjectés de la gestion des affaires, ces 4 ex-pontes du régime de Macky Sall devront s’affirmer pour espérer occuper le fauteuil présidentiel ».

Vox Populi relate de son côté « les vérités d’Amadou Ba, Aly Ngouille et Mimi Touré » après la formation du nouveau gouvernement. Dans les colonnes du journal, Amadou Ba déclare ainsi que « le pouvoir de décision, c’est Dieu qui l’a mis entre les mains du président Macky Sall ». Aly Ngouille Ndiaye y affirme que son départ du gouvernement « (…) ne vaut pas la peine de bruit, je suis sorti la tête haute ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil s’intéresse à la restitution des biens culturels au Sénégal et informe que « le Sénat français donne son feu vert ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu’il qualifie de choc de titans en Premier League anglaise et arbore cette Une : « Sadio et Reds prêts à assommer City ».

Interpellation de Pascal Affi N’guessan à une centaine de km d’Abidjan

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi dans un village du département d’Adzopé, à une centaine de km au Nord-Est d’Abidjan, a appris APA de sources concordantes.Selon ces sources, M. Affi a été interpelé dans le village d’Abié (Adzopé) par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de se rendre à Bongouanou (Centre-Est), la capitale de la région du Moronou dont il est par ailleurs, le président du Conseil régional.

Le président du FPI était accompagné de deux autres personnes dont son chargé de mission, précisent les mêmes sources, ajoutant qu’ils ont été tous les trois conduits à la Direction de la surveillance du territoire (DST).

Vendredi après-midi, le procureur de la République près du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Christophe Adou a annoncé que M. Affi  et le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) Albert Toikeusse Mabri étaient «activement recherchés».

Ces deux opposants membres du Conseil national transition (CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne sont recherchés dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.

« A l’analyse, tous les actes perpétrés et commandités par les promoteurs de cet organe (CNT) avaient pour finalité d’attenter à l’autorité de l’État afin de parvenir au renversement des institutions de la République… Plusieurs personnes qui ont participé à cette conjuration et qui sont parvenues à prendre la fuite sont activement recherchées. Il s’agit de Pascal Affi N’Guessan et Abdallah Albert Toikeusse Mabri», avait expliqué M. Adou.

Selon le procureur qui dit avoir saisi depuis le 30 octobre dernier, le doyen des juges d’instruction en vue d’ouvrir une information judiciaire pour attentat et complot contre l’autorité de l’État, cette enquête permettra d’interpeller toutes les personnes ayant participé « à quelque degré que ce soit à cette entreprise criminelle ».

Auparavant, il a souligné que dans le cadre de la même enquête, plusieurs personnes dont Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ont été interpelées le 03 novembre 2020 au domicile de l’ex-président Henri Konan Bédié.

Lundi dernier, la plateforme de l’opposition ivoirienne qui a dit ne pas reconnaître l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a annoncé la création du Conseil national de transition (CNT), un organe de transition présidé par Henri Konan Bédié, le président du PDCI qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

En retour, le gouvernement ivoirien qui a qualifié la création du CNT « d’acte de sédition », a saisi le procureur de la République pour lancer des poursuites judiciaires contre les promoteurs de cet organe dit de transition.

Abidjan renoue avec les embouteillages après la psychose liée à la présidentielle

Abidjan, où l’on observait un calme suite à l’appel au boycott du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 par l’opposition, a renoué avec les embouteillages après la proclamation des résultats provisoires, signe d’une relance des activités économiques.Les activités économiques reprennent progressivement dans la capitale économique ivoirienne avec la réouverture des commerces, la reprise du trafic au niveau du transport urbain.

Avant la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation de la présidentielle, les rues d’Abidjan étaient quasiment désertes, et seulement quelques taxis circulaient. 

Aujourd’hui, dans plusieurs communes, l’on peut observer des embouteillages sur certaines grandes artères du District, où les populations ont pour la plupart repris leurs activités, qu’elles soient du secteur privé formel ou informel ou encore de l’administration publique.

Dans la commune commerciale d’Adjamé, une cité située dans le centre d’Abidjan, les commerces ont rouvert. Les marchands qui ont repris avec bonheur leurs activités, affichent une relative sérénité.

« Depuis lundi dernier, c’est hier (jeudi) que j’ai ouvert mon magasin. Certes, les clients ne viennent pas pour le moment comme nous l’aurons souhaité, mais il y a la tranquillité. Nous voulons la paix pour mener nos activités», a souhaité Désiré, un jeune homme de la trentaine qui gère un magasin de vente de vêtements à Adjamé Liberté.

A Koumassi et Marcory, deux grandes communes du Sud d’Abidjan, le constat est le même. Que ce soit dans les marchés ou dans les gares de transport en commun, les activités ont effectivement repris et chacun vaque à ses occupations. 

Depuis samedi dernier où s’est tenu dans un contexte politique tendu le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens craignant une crise post-électorale, ont visiblement évité de sortir de chez eux suite aux violences qui ont émaillé le vote.  

Mais depuis lundi, cette situation qui avait créé une sorte d’arrêt des activités économiques dans le pays, donnant des allures de ville fantôme à Abidjan, s’est estompée au fil des jours avec une reprise progressive des activités économiques sur les bords de la lagune Ebrié.

Affaire complot contre l’autorité de l’État : Affi et Mabri « activement recherchés » ( Procureur)

Le président de la tendance légale du Front populaire ivoirien ( FPI), Pascal Affi N’Guessan et le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) Albert Toikeusse Mabri, tous deux membres du Conseil national transition ( CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne, sont « activement recherchés » dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.« A l’analyse, tous les actes perpétrés et commandités par les promoteurs de cet organe  (CNT) avaient pour finalité d’attenter à l’autorité de l’État afin de parvenir au renversement des institutions de la République… Plusieurs personnes qui ont participé à cette conjuration et qui sont parvenues à prendre la fuite sont activement recherchées. Il s’agit de Pascal Affi N’Guessan et Abdallah Albert Toikeusse Mabri», a annoncé vendredi à Abidjan,   le procureur de la République Richard Christophe Adou, dans une conférence de presse.

Selon le procureur qui dit avoir saisi depuis le 30 octobre dernier, le doyen des juges d’instruction en vue d’ouvrir une information judiciaire pour attentat et complot contre l’autorité de l’État,  cette enquête permettra d’interpeller toutes les personnes ayant participé « à quelque degré que ce soit à cette entreprise criminelle ».

Auparavant, il a fait savoir que dans le cadre de la même enquête, plusieurs personnes dont Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du PDCI, ont été interpelées le 03 novembre 2020 au domicile de l’ex-président Henri Konan Bédié.

Lundi dernier, la plateforme de l’opposition ivoirienne qui a dit ne pas reconnaître l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier,  a annoncé la création du Conseil national de transition ( CNT), un organe de transition présidé par Henri Konan Bédié, le président du PDCI qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

 En retour, le gouvernement ivoirien qui a qualifié la création du CNT « d’acte de sédition », a saisi le procureur de la République pour lancer des poursuites judiciaires contre les promoteurs de cet organe dit de transition.

Côte d’Ivoire: la reprise des cours dans les écoles reportée au 16 novembre

La reprise des cours dans les établissements scolaires en Côte d’Ivoire, après les congés de Toussaint, initialement fixée au 9 novembre 2020, est reportée au 16 novembre 2020, a annoncé vendredi le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. »En vue de preparer de façon plus efficace la reprise des cours, la date de la rentrée des classes après les congés de Toussaint, initialement fixée au lundi 9 novembre 2020, est reportée au lundi 16 novembre 2020″, indique une note de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara. 

La note enjoint les directeurs régionaux et départementaux de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de « veiller à l’ouverture de toutes les administrations scolaires à compter du lundi 9 novembre 2020 et à la mise en état de toutes les structures pour accueillir les élèves ».

Cette reprise des cours, qui intervient après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, marque selon la note « le point de départ de l’exécution des programmes éducatifs de l’année scolaire 2020-2021, après la phase de révisions générales, du 14 septembre au 30 octobre 2020 », conclut la note.

Affaire attentat contre l’autorité de l’État : Bédié n’est ni état d’arrestation, ni assigné à résidence (Procureur)

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) qui a été désigné président du Conseil national de transition ( CNT), un organe de transition créé par l’opposition ivoirienne, « n’est ni en état d’arrestation, ni assigné à résidence ».L’information a été donnée vendredi à Abidjan par Richard Christophe Adou, le procureur de la République qui animait une conférence de presse sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.

« Le président Bédié n’est ni en état d’arrestation, ni assigné à résidence», a indiqué M. Adou.

Poursuivant, il a fait savoir que M. Bédié  qui été a désigné comme le président du CNT de l’opposition, une institution illégale selon le pouvoir, n’est pas interpellé ni recherché également comme plusieurs leaders de l’opposition en raison de l’appréciation de «l’opportunité des poursuites» par le procureur.

« (…) Il est clair que le procureur de la République  a l’opportunité des poursuites. Avant d’interpeller quelqu’un, il faut s’assurer que cette personne eu égard à l’âge, eu égard à sa condition physique peut supporter la détention. C’est pour cela que ayant l’opportunité des poursuites, le procureur n’a pas trouver nécessaire de procéder à l’arrestation de M. Bédié », a justifié le procureur de la République.

Covid-19: le Sénégal invité à augmenter les budgets des secteurs sociaux

Pour une bonne prise en charge des enfants les plus vulnérables dans cette période de pandémie, le Gouvernement sénégalais doit augment les budgets des secteurs sociaux comme la santé et l’éducation, plaident le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’ONG Save the Children dans une note conjointe parvenue vendredi à APA.Dans leur document, les deux structures demandent à l’Etat sénégalais d’augmenter les budgets des secteurs sociaux afin de se rapprocher des normes internationales, particulièrement ceux des secteurs de la Santé pour atteindre les 15 % fixée par la Déclaration d’Abuja et de la Protection de l’enfant jusqu’aux 3% fixée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Elles plaident également pour le renforcement de la continuité des services de santé pour éviter de mettre en danger les progrès enregistrés, par exemple, en matière d’utilisation des services de vaccination ou de baisse de la mortalité néonatale, infanto-juvénile et maternelle.

Justifiant leur plaidoyer, Kenneth Rhodes, Directeur pays de Save the Children a indiqué « les enfants sont surtout touchés par les effets cachés de la pandémie », expliquant que « la perturbation du mode de vie, la perte de revenus et la fermeture prolongée des écoles ont des répercussions qui risquent de ramener en arrière les progrès réalisés depuis plusieurs années, surtout pour les filles. Il est évident que personne ne dispose de toutes les réponses pour la gestion de cette crise mondiale et de ses conséquences. Il en va donc de notre responsabilité collective de concilier relance économique et développement social ».

De son côté, Silvia Danailov, Représentante de l’UNICEF au Sénégal a affirmé que « l’impact de la Covid-19 constitue une réelle menace sur les progrès réalisés au Sénégal en faveur des droits des enfants ». « Nous saluons les efforts de l’Etat du Sénégal et de tous les acteurs œuvrant pour l’assistance et la protection des enfants les plus vulnérables. Nous espérons que nos analyses et initiatives pourront contribuer à soutenir la mise en œuvre des actions déjà identifiées dans le cadre du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) », a-t-elle affirmé.

Suffisant pour que l’UNICEF et Save the Children demandent un soutien pédagogique renforcé pour les élèves, en particulier les filles, qui n’ont pas pu bénéficier des dispositifs d’apprentissage à distance et une attention particulière pour les élèves en difficulté scolaire et le renforcement de la prise en charge des enfants et jeunes non scolarisés ou déscolarisés sont aussi demandés par les deux organisations.

Pour mieux prendre charge les nouveaux groupes vulnérables composés en majorité d’enfants, il est suggéré l’extension du Registre National Unique pour développer des mesures de protection sociale.

Relance post-Covid-19 : la nutrition reléguée au second plan (ONG)

La prise en charge de la malnutrition reste absente de la majorité des budgets mobilisés pour la réponse contre le Covid-19, alerte l’ONG Action Contre la Faim (ACF), dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.La crise consécutive à la pandémie de la Covid-19 ne devrait pas faire oublier les autres maux dont souffre le continent africain, notamment celui de la malnutrition. En effet, selon une analyse conjointe Unicef/Pam sur les impacts combinés de l’insécurité alimentaire et de la Covid-19, le nombre d’enfants en situation de malnutrition aigüe pourrait augmenter de 20%, pour atteindre 15,4 millions en 2020 dans la région. 

Pour pallier une telle éventualité, Action Contre la Faim et ses partenaires ont organisé une rencontre de haut niveau par visioconférence pour mobiliser des parlementaires afin de maintenir la nutrition comme priorité pendant la Covid-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Et pour cause, souligne ACF, certains financements des gouvernements et des bailleurs, préalablement destinés à la prise en charge de la sous-nutrition, ont été utilisés pour financer les réponses immédiates à la crise sanitaire.

Partant de ce constat, les experts techniques conviés à cette rencontre ont insisté sur la nécessité urgente de prioriser et d’intégrer la nutrition dans les plans de réponse Covid-19 et budgets associés, afin de garantir l’accès à des aliments sains et nutritifs, en particulier pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes, les personnes âgées et les autres groupes à risque. 

De leur côté, les parlementaires ont recommandé aux Etats d’investir dans des solutions durables pour la prévention et la prise en charge de la malnutrition, notamment en favorisant la disponibilité, l’accès et l’utilisation d’aliments nutritifs, sûrs et abordables. 

Par ailleurs, ils se sont engagés, à travers une déclaration signée, à renforcer la sensibilisation sur l’impact de la Covid-19 et la nécessité d’augmenter ou au moins maintenir le niveau de financement alloué à la nutrition, à améliorer la sensibilité des budgets nationaux mobilisés pour la COVID 19 aux questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en assurant la redevabilité du gouvernement sur ces enjeux.

« Le relais doit se faire au niveau de chaque hémicycle, de chaque pays de la région. Leur mobilisation, dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, est plus que jamais indispensable pour un engagement fort des gouvernements envers la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire, fléau de la région Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré, pour sa part, le Représentant Régional d’Action Contre la Faim en Afrique de l’ouest et du centre, Mamadou Diop.

Eswatini : lancement d’un programme d’audit de compétences

Le gouvernement d’Eswatini a lancé vendredi un programme d’audit de compétences qui devrait permettre d’évaluer le niveau et la qualité des compétences disponibles dans le pays.Le ministre du Travail, Makhosi Vilakati, a déclaré que l’exercice est censé identifier les lacunes dans les compétences disponibles à Eswatini et alimenter le développement de programmes visant à lutter contre le chômage dans le pays.

« En reconnaissant l’importance des compétences dans l’économie, le gouvernement a l’intention d’analyser l’ensemble de l’économie d’Eswatini pour déterminer le niveau de la base de compétences, établir la pertinence du placement des compétences et donner des indications sur la productivité des compétences », a déclaré M. Vilakati.

Selon Vilakati, cet exercice devrait aboutir à l’élaboration d’un plan national de développement des ressources humaines qui, entre autres mesures, guiderait les investissements dans l’enseignement supérieur et technique et rationaliserait les plans de formation des entreprises.

 Avec une population de moins de deux millions d’habitants, Eswatini a un taux de chômage d’environ 23%, mais le chômage parmi les jeunes étant estimé à environ 47,4%.

Ce programme est une initiative conjointe du ministère du Travail de la Sécurité sociale et du centre d’analyse et de recherche sur la politique économique d’Eswatini, avec le soutien du ministère de l’Education.

Macron sur l’Islam: « Comment puis-je me taire ? » (Tribune)

L’universitaire et érudit musulman mauritanien, Mohamed El Moktar Ould Bah, réagit aux récents propos du président français, Emmanuel Macron, sur l’Islam et les caricatures du Prophète.Il ne m’est pas loisible de me taire quand mon Prophète bien-aimé est en cause. Cependant, je m’exprimerai selon les préceptes du saint Coran qui m’enjoint de discuter avec les Gens du Livre de la manière la plus convenable. C’est bien dans cet esprit que je vais réagir aux récents propos du président français, et ce, quelle que profonde soit mon indignation.

Il ne m’appartient, évidemment pas, de lui rappeler son rôle de garant des intérêts supérieurs de son pays. Il aurait cependant dû mettre en balance la défense de la diffusion de caricatures particulièrement diffamatoires et volontairement insultantes et les relations historiques, culturelles et économiques avec cinquante Etats et avec près de deux milliards de musulmans, dont plusieurs millions de ses propres concitoyens, qui se sentent offensés et blessés dans ce qu’ils ont de plus cher et de plus sacré.

L’attitude et les propos du président français, Emmanuel Macron, ont été à la fois choquants et incompréhensibles pour beaucoup d’Etats et de peuples dont certains ont adopté la langue de la France, ont admiré sa culture, ses lois et son esprit. Tous s’indignent et regrettent que de tels propos soient prononcés à la face du monde par le président de la France.

Mais plus grandes encore ont été leur déception et leur colère lorsque le président français, loin d’exprimer des regrets ou, a fortiori présenter des excuses, a réitéré, sur la chaîne Al Jazeera, son soutien à la diffusion des caricatures indignes, arguant qu’il défendait ainsi la liberté d’expression.

Personne ne lui demande de ne pas la défendre. Mais cette liberté peut être encadrée comme l’a fait la loi Gayssot sur l’antisémitisme, ou encore les lois sur le négationnisme, ou même la loi qui a permis de fermer et dissoudre Hara-Kiri, l’ancêtre de Charlie Hebdo, lorsqu’il a caricaturé de façon irrespectueuse le Général de Gaulle, tant aimé et respecté par les Français. Cette même logique ne devrait-elle pas s’appliquer au Prophète, vénéré par près de deux milliards de personnes autour de la planète ?

Le président a aussi argué de la mauvaise interprétation qui aurait été faite de ses propos, dont il a dit qu’ils ont été sortis de leur contexte. L’occasion lui a été offerte sur Al Jazeera de les expliciter, pour éviter toute équivoque. Il n’en a rien fait. Au contraire, il a donné l’impression de s’adresser plus à un électorat islamophobe qu’aux musulmans qu’il était censé apaiser.

Par ailleurs, tout en reconnaissant que plus de 80% des victimes du terrorisme sont des musulmans, le président associe invariablement celui-ci à l’Islam. Comme tout bon musulman, je condamne fermement le terrorisme et je trouve profondément injuste d’en rendre responsable ceux qui en sont les principales victimes.

Le président n’ignore pourtant pas que les causes réelles du terrorisme sont entre autres : la marginalisation, l’exclusion et surtout le mépris de la culture et des croyances des autres.

L’intervention du président français sur Al Jazeera est loin d’avoir satisfait les musulmans. Elle a, au contraire, renforcé chez eux la conviction qu’il ne se soucie point de ce qu’ils pensent ou de ce qu’ils ressentent. Cette attitude peut avoir de fâcheuses conséquences, qu’aucune personne sensée ne souhaite, sur la France et sur ses relations avec l’ensemble du monde islamique.

La sagesse et la politique bien comprise dicteraient que le président français, soucieux de servir au mieux les intérêts supérieurs de son pays et de préserver les liens de toutes sortes tissés au cours des siècles avec le monde musulman, prenne sur lui, présente ses excuses à cette immense communauté et initie une loi qui criminalise ce type de publications qui ne sert ni la démocratie, ni la laïcité et qui ne grandit en aucun cas la France.

Affaire Charlie Hebdo : l’Afrique se désolidarise de la France

La republication de caricatures du Prophète de l’Islam, dans le journal satirique français Charlie Hebdo, a provoqué une levée de boucliers en Afrique.Dans son discours d’hommage au professeur d’Histoire Samuel Paty, décapité pour avoir montré à ses élèves des dessins du Prophète Mohamet, le président Emmanuel Macron a réaffirmé que la France ne renoncerait pas aux caricatures religieuses.

Mais le choix éditorial de Charlie Hebdo a heurté les sensibilités des musulmans du monde entier. Partant, le ministère marocain des Affaires étrangères l’a « vigoureusement » condamné. En effet, le Royaume chérifien a fustigé « l’immaturité » des auteurs de ces actes avant de réaffirmer que « la liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et les croyances des autres ».

Le Maroc est convaincu que « la liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de la religion musulmane qui compte plus de deux milliards de fidèles dans le monde ».

Dans le même ordre d’idée, le Haut Conseil Islamique (HCI) de l’Algérie s’est désolé de l’utilisation de ce principe comme « prétexte » pour porter atteinte « à l’Islam et à son Prophète ».

Au Burkina Faso, la Fédération des associations islamiques soutient que le fait d’insulter « une conviction religieuse » ne peut être assimilé à la liberté d’expression. Dès lors, le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) a en conclu que « les Français ont dépassé les bornes ».

En tout cas, pour le ministère mauritanien des Affaires étrangères, « l’acharnement » dont fait l’objet la religion musulmane « attise la haine et le racisme ». L’opposant sénégalais Ousmane Sonko a martelé que si les caricatures de Charlie Hebdo constituent « une guerre contre l’Islam », elle est alors « perdue d’avance pour ceux qui comptent s’y engager ».

Enfin, le Rassemblement des Sénégalais contre l’Islamophobie (RSI) invite, ce samedi 7 novembre, les musulmans à la Place de la Nation de Dakar. Histoire de faire entendre leur voix.

« On ne peut pas vouloir la paix et attiser ce qui suscite la guerre » (chercheur)

Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB), considère que les caricatures du Prophète de l’Islam, que s’obstine à défendre Emmanuel Macron, sont tout simplement « inacceptables ».Peut-on tout dire et rire de tout ? Assurément que non ! De manière générale, on dit dans la sagesse wolof (l’une des principales langues nationales du Sénégal) : « Fu jamm am suba bo ngoon nit a fa xam lu mu waxul » (Partout où il y a la paix du matin au soir, c’est parce que quelqu’un a su taire quelque chose qu’il sait). Il faut donc qu’on revienne à une éthique de la discursion et de la discussion.

Pour les caricatures du Prophète (PSL), spécifiquement, la liberté d’expression est une liberté constitutionnelle au même titre que la liberté de conscience et de culte. Donc le déploiement de la liberté d’expression ne doit pas porter atteinte à la jouissance de la liberté de conscience et de culte.

À cela s’ajoute que les deux libertés ne s’épanouissent pas totalement dans les mêmes domaines. Le domaine de prédilection de la liberté d’expression, c’est celui de la raison ; mais dans la religion qui certes se fonde aussi sur la raison (Connaissez-moi avant de M’adorer ; Dieu parle à travers des signes à ceux qui sont doués d’intelligence), il y a aussi des aspects qui échappent à la raison, notamment les dogmes ou le sentiment de la foi vécue comme expérience intérieure.

En plus, on ne peut pas vouloir la paix et attiser ce qui suscite la guerre. Au surplus, le terrorisme ne saurait être combattu que par la force. Il faut en sus, travailler sur la culture, les mentalités et les représentations ; et sous cet angle donc manier avec délicatesse et prudence la religion et ses symboles.

Dans la lutte contre le terrorisme, j’ai publié un article où je distingue la puissance coercitive basée sur la contrainte physique et la violence militaire qui s’avèrent inadaptées, en raison même de la conflictualité terroriste, comme guerre asymétrique ; et à quoi j’oppose la puissance compréhensive, basée sur le dialogue des cultures et des civilisations, dans la tolérance pour la paix. En définitive, les caricatures du Prophète (PSL) sont inacceptables.

Car, autant on est libre de croire ou de ne pas croire (Point de contrainte en religion) ; autant on est libre de s’exprimer, autant on doit respecter la foi des autres. Sinon on tombe dans la dévalorisation et la stigmatisation, qui ne facilitent pas le vivre-ensemble. Le président de la République française doit être le premier à veiller à la paix sociale et à la concorde de la Nation, dans toutes ses composantes. Que l’Esprit de Dieu descende sur le monde et guide les pensées et les actes des humains !

Des rencontres d’affaires virtuelles entre des entrepreneurs tunisiens et de 12 pays d’Afrique

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) de la Tunisie à Abidjan (Côte d’Ivoire) annonce des rencontres professionnelles virtuelles entre les entrepreneurs, hommes et femmes d’Affaires de la Tunisie et leurs homologues de 12 pays d’Afrique Subsaharienne, devant se tenir les 18, 19 et 20 novembre 2020, selon une note transmise à APA.Selon le CEPEX de la Tunisie à Abidjan, initiateur de ces rencontres, ce nouveau mode d’échanges et de partenariat se justifie par le contexte de la crise sanitaire mondiale à Coronavirus (Covid-19), qui ne permet pas les rencontres en présentiel.

Ces rencontres virtuelles visent les acteurs opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, des matériaux de construction et travaux publics, des médicaments, des services de santé, de l’enseignement supérieur et des TIC.  Parmi les pays participants, figurent la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cet espace dénommé « Tunisia-Africa E-Business Meetings » se veut l’événement  « matchmaking Number One » de l’année visant à rencontrer en mode virtuel à travers « la plateforme B2Match », une fine sélection de prospects africains.

Il  offre une occasion pour les opérateurs économiques de renforcer leurs relations et d’en nouer de nouvelles, par le biais du CEPEX qui planifie des agendas de rendez-vous d’affaires virtuels bien garnis au profit des entreprises tunisiennes. 

La pandémie de Covid-19 a impacté de nombreuses activités à travers le monde notamment le commerce international intra-africain, et mis à l’arrêt plusieurs pans de l’économie et des événements internationaux à caractère commercial et promotionnel et des rencontres d’affaires.  

Face à cette situation inédite, les pays  aux économies tirées par l’export n’avaient pas d’autres choix que de se réinventer. Ainsi, le business transfrontalier s’est trouvé un nouveau mode opératoire résolument digital. Et, le CEPEX veut contribuer à relancer via des solutions digitales le commerce intra-africain. 

Cette plateforme virtuelle est le premier événement d’affaires tuniso-africain en mode virtuel. Il est prévu dans le déroulé une plénière virtuelle en prélude des rencontres de matchmaking avec des intervenants de haut niveau.

Il comprendra également une participation remarquable avec plus de 300 africains sélectionnés (importateurs, distributeurs, partenaires…) par des équipes de consultants locaux rompus aux mises en relations d’affaires.

La plateforme B2Match, favorisant les relations d’affaires, est une plateforme multifonctionnelle qui permet essentiellement de gérer les différentes opérations de matchmaking en mode conférence ou B to B, en offrant à l’utilisateur une expérience aboutie au niveau de la pertinence des prospects et du déroulement de la séance.

A travers celle-ci, le CEPEX ambitionne de positionner et valoriser la marque «Tunisia Export» sur les marchés internationaux. Cette initiative cadre avec sa vision de renforcer le réseau des échanges commerciaux et optimiser l’exploitation des accords de libre-échange conclus entre la Tunisie et plus de 130 pays.

Le projet Tunisia Export est le fruit d’un effort collaboratif tuniso-allemand. Il est organisé avec l’appui du projet de « Promotion des activités d’export créatrices d’emploi vers de nouveaux marchés africains » (PEMA).

Il est initié sous le mandat du ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et implémenté par la GIZ en coopération avec le ministère du Commerce et du développement des exportations et le Centre de promotion des exportations (CEPEX).

Côte d’Ivoire: la jeunesse du Rhdp du Bélier annonce un dialogue des jeunes après les violences électorales

La Coordination de la jeunesse du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) de la Région du Bélier (Centre ivoirien) annonce un dialogue des jeunes via un forum en vue de renforcer la cohésion sociale suite aux violences liées au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 ayant occasionné des morts. »C’est au nom de cette paix et de cette cohésion sociale chères au président Alassane Ouattara que nous voudrions dans les jours à venir créer un cadre d’échanges à l’attention de la jeunesse du Bélier et du Grand centre Baoulé », a indiqué Samuel Konan, coordonnateur de la jeunesse Rhdp du Bélier, dans un communiqué.  

Selon le coordonnateur de la jeunesse du Rhdp du Bélier, ce forum devrait « permettre à cette jeunesse de jeter les bases d’un dialogue ouvert et fraternel qui conduira au maintien d’un climat de paix et de vivre ensemble entre filles et fils de la région et celle du grand centre Baoulé ».   

L’opposition a appelé au boycott actif du scrutin ayant entraîné des heurts. Vu la persistance de ces violences étant de nature à détériorer le tissu social, Samuel Konan a invité la jeunesse du Bélier à « plus de retenu » afin de maintenir la paix et la cohésion sociale dans la région.  

« Je voudrais inviter toute la jeunesse à s’approprier ce cadre d’échanges conviviaux car pour la paix, aucun sacrifice n’est trop grand », a-t-il lancé. Pour lui, le scrutin pour l’élection du président de la République, s’est déroulé « conformément aux dispositions de la Constitution ».  

Il a déploré que ce scrutin ait été entaché par de multiples violences avec des pertes en vies humaines dans plusieurs régions notamment dans la région du Bélier. Des communautés se sont malheureusement affrontées. 

« Ces violences survenues dans les localités de Tiébissou et de Toumodi qui ne se justifient nullement en raison des liens étroits, fraternels et anciens unissant les populations de notre région, des populations qui vivent en bonne intelligence depuis toujours », a-t-il poursuivi.

Le calme est revenu dans les différentes localités de la Région du Bélier. Ce forum des jeunes devrait permettre d’apaiser la situation via un dialogue qui devra être soutenu par les propos des leaders politiques afin que la paix soit traduite dans les comportements.  

Les États-Unis équipent la police sénégalaise

Cet appui en matériel d’un montant d’environ 29 millions de FCfa est destiné à la formation des forces de police, en vue de leur déploiement pour les opérations de maintien de la paix au Mali en 2021.Le matériel et la formation complémentaire qui sera fournie par une équipe du département d’État permettront de contribuer à une meilleure préparation des 270 policiers sénégalais en matière de sécurité régionale, rapporte le communiqué de l’Ambassade américaine à Dakar, parvenu ce vendredi à APA.

A travers cet appui, le Bureau de Lutte contre le Trafic international des Stupéfiants (INL) du département d’État américain, en charge de la mise en œuvre du programme international de soutien aux opérations policières de maintien de la paix (IPPOS), poursuit ainsi sa collaboration étroite avec la police nationale sénégalaise, poursuit la note.

Cette dernière informe par ailleurs que la remise de ce matériel coïncide avec la réalisation d’un volet complet de formation et de conseil à la police nationale sénégalaise. Celui-ci comprend un cours de commandement d’état-major, un cours de formation des formateurs, et un programme de formation préalable au déploiement mandaté par les Nations Unies pour encadrer les instructeurs professionnels de l’académie de formation du groupe d’intervention mobile.

Pour la représentation diplomatique américaine, ces cours témoignent de l’engagement du Sénégal et des États-Unis à envoyer, dans le cadre des opérations des Nations Unies de maintien de la paix, des soldats bien formés et bien équipés.

Ce partenariat entre les États-Unis et la République du Sénégal à travers la police continue de jouer un rôle essentiel dans la formation de policiers performants, pour soutenir les missions des Nations Unies dans toute l’Afrique, ajoute le communiqué.

L’Ambassadeur des États-Unis, Dr. Tulinabo Mushingi, a, lors de la remise du matériel le 28 octobre 2020, salué ce partenariat et déclarait que « les forces sénégalaises jouent un grand rôle dans la sécurité régionale, et nous sommes fiers de les aider dans cet effort important ».