Les services de sécurité civile ont porté secours à 21 627 personnes depuis le début de l’année 2025, selon le rapport présenté le 9 octobre à Brazzaville, en présence du commandant de la sécurité civile, le général Albert Ngoto.
Comparée à l’année précédente, l’activité de la sécurité civile a connu une hausse de 12,25 %, soit 2 650 interventions supplémentaires. Cette progression témoigne, selon le rapport, d’une meilleure couverture territoriale et d’une réponse plus efficace aux besoins sanitaires, notamment durant les examens d’État et concours.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
En 2025, 56 localités ont été desservies contre 45 en 2024, ce qui a permis d’atteindre un nombre accru de candidats, y compris dans des zones auparavant non couvertes.
Avec 7 905 cas enregistrés, Brazzaville demeure la ville la plus sollicitée, suivie par la Sangha (1 934 cas), Pointe-Noire/Kouilou (1 863 cas) et la Likouala (1 707 cas).
Les principales pathologies recensées au cours des interventions restent les céphalées (6 422 cas), le paludisme (2 307 cas), le syndrome grippal (2 126 cas) et la dysménorrhée (1 354 cas). Par ailleurs, 49 évacuations sanitaires ont été effectuées vers des structures hospitalières.
Chaque session d’examens ou concours a nécessité, en moyenne, la mobilisation de 425 agents et 37 véhicules (ambulances, véhicules de liaison, motos), pour un total de 148 déploiements à travers le pays. Globalement, 1 700 personnels de la sécurité civile ont été impliqués.
La logistique a également été marquée par une consommation de 15 000 litres de gasoil et 5 000 litres d’essence. Un effort rendu possible, selon le commandement, grâce à la détermination et au soutien financier des ministères en charge des enseignements général et technique.
Clôturant la présentation, le colonel-major Serge Pépin Itoua Poto, commandant en second de la sécurité civile, a salué l’engagement de l’ensemble du personnel et souligné la valeur stratégique de ce bilan.
« Ce rapport constitue désormais un outil d’analyse pour l’avenir. Notre engagement à poursuivre le maillage sécuritaire du territoire reste entier, avec la volonté de l’étendre aux zones les plus isolées, conformément à la vision de proximité impulsée par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation », a-t-il déclaré.