Congo : un village artisanal pour promouvoir ce secteur d’activité

Le Conseil des ministres adopte le projet de loi portant affectation au ministère des PME et de l’Artisanat d’une propriété immobilière non bâtie.

 

Le village artisanal sera érigé près du stade Alphonse-Massamba-Débat, dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélékélé. Le projet de loi a été adopté vendredi 16 août, à Brazzaville, par le Conseil des ministres.

Cet espace d’une superficie de 9565,12 m2 « permettra au Congo de disposer d’un lieu d’exposition permanente de divers produits artisanaux et abritera un centre professionnel dédié à l’apprentissage des métiers », précise le compte rendu dudit Conseil.

La construction d’un village artisanal s’inscrit dans le cadre des engagements du Congo en tant que membre de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odépa).

Pour rappel, La ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a été élue présidente de l’Odépa.

Congo : Umaro Sissoco Embalo chez Denis Sassou N’Guesso

Le président de la Guinée-Bissau a eu un tête-à-tête, le 17 août, avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, au Palais du peuple à Brazzaville.

 

La visite de Umaro Sissoco Embalo au Congo s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre lui et le président Denis Sassou N’Guesso. Les deux chefs d’Etat ont évoqué les possibilités d’intensification des relations bilatérales entre leur pays. Ils ont également parlé de l’actualité internationale, notamment des crises en Libye et dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Rappelons que les relations entre ces deux pays ont pour base, entre autres, l’accord-cadre de coopération conclu le 11 janvier 2022 à Bissau, qui vise à favoriser les accords sectoriels dans plusieurs domaines. Le Congo et la Guinée-Bissau peuvent développer leur coopération dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et de l’énergie.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du 16 août 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 16 août 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Treize affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Trois projets de décret au titre du ministère des Industries minières et de la Géologie ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ;
  • Un projet de décret au titre du ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables ;
  • Deux projets de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;
  • Quatre communications, soit une au titre du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, une au titre du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale et deux communications au titre du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

      I/- Ministère des Industries minières et de la Géologie

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois textes ; les deux premiers d’entre eux sont : des projets de décret portant abrogation de deux décrets datant du 20 juillet 2011 portant respectivement attribution à la société Lulu de deux permis d’exploitation pour les polymétaux, dit « permis Mpassa-Moubiri » pour l’un et « permis Mindouli » pour l’autre, tous les deux situés dans le département du Pool.

Ces abrogations s’expliquent par le non-respect d’un certain nombre d’engagements par la société Lulu, notamment : la non-construction d’une usine de transformation ; l’absence d’un plan d’investissement ; aucune étude de faisabilité ; aucun test de production, etc.

Plus grave, la société Lulu a procédé à une exploitation désordonnée aggravée par une exportation massive et illicite du minerai de cuivre, dont elle a par ailleurs fait une fausse déclaration en minorant volontairement la quantité exportée, se limitant à déclarer seulement 7092 tonnes pour chacune des années 2022 et 2023.  Cette société n’a pas donné suite aux mises en demeure de l’administration datant d’août 2023. De fait, les deux permis en objet sont désormais retombés dans le domaine public, les pouvoirs publics se réservant la possibilité de mettre en œuvre des mesures financières, civiles et pénales en fonction de l’évolution de ce dossier.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Oba a soumis à l’examen et adoption du Conseil un projet de décret portant attribution à la société A.S. Building d’un permis de recherches minières pour les potasses, dit « permis Ntsela » dans le département du Kouilou.  Sur le terrain depuis 2023, cette société a mis en évidence des indices de potasses dans la zone et souhaite approfondir ses connaissances sur la zone. Le coût des recherches est estimé à 804 millions de frs CFA.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la société A.S. Building d’un permis de recherches minières pour les potasses, dit « permis Ntsela » dans le département du Kouilou.

  II/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement

Invité à son tour par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis à l’examen des membres du Conseil trois projets de texte.

Le premier est un projet de décret portant affectation au ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, de la propriété immobilière non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section I, bloc 10, parcelles 7 à 16, située sur l’avenue Maréchal-Lyautey, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville.

Cette attribution répond aux besoins du ministère bénéficiaire dans sa volonté de procéder à un accueil optimal des femmes et jeunes filles victimes de violences, tel que prescrit par la loi du 4 mai 2022, dite Loi Mouebara. Il est donc prévu sur site la construction d’un centre, en vue de la réhabilitation physique, la réparation, la justice et la prise en charge sanitaire, sociale et psychologique des femmes et filles victimes de violence.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adoipté le projet de décret portant affectation au ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, de la propriété immobilière non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section I, bloc 10, parcelles 7 à 16, située sur l’avenue Maréchal Lyautey, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Mabiala a présenté au Conseil un projet de décret fixant la composition, les attributions et le fonctionnement du guichet unique foncier départemental. Le développement d’une politique foncière active depuis 2004 n’a pas empêché la persistance de quelques difficultés, notamment en ce qui concerne la sécurisation du titre foncier, au point de fragiliser le droit de propriété. Le ministère en charge a constaté : des difficultés de localisation des parcelles de terrain ; une procédure parfois inefficace de publicité foncière ; intrusion d’acteurs non-habilités dans la délivrance des actes ; superposition de titres de propriété, etc.

Des ajustements salvateurs ont été apportés par la loi du 25 mai 2022 fixant les règles d’immatriculation de la propriété immobilière. Elle prévoit la création d’un guichet unique foncier départemental. Les citoyens et les acteurs économiques disposeront désormais d’une interface administrative unique réunissant les services publics concernés par la propriété immobilière. Le traitement des dossiers afférents, demande d’immatriculation, de morcellement, de remembrement, de mise à jour d’un titre foncier, d’inscription ou de radiation d’un droit réel immobilier, etc., ne doit désormais pas dépasser 55 jours, contre de nombreux mois actuellement.

Enfin, le guichet unique permettra un recouvrement plus efficient de l’impôt foncier annuel.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant la composition, les attributions et le fonctionnement du guichet unique foncier départemental.

Enfin, et toujours au titre du ministère des Affaires foncières, le Conseil a examiné un projet de décret portant affectation au ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’Artisanat d’une propriété immobilière non bâtie cadastrée : section D2, bloc 35, parcelle 3 bis, située au lieu-dit « stade Alphonse Massamba-Débat », avenue des premiers jeux africains, arrondissement n°1 Makélékélé, commune de Brazzaville.

Notre pays, membre de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odépa, ex-Codépa), doit ériger un village artisanal, afin de promouvoir les métiers artisanaux. En examinant ce projet, le Conseil n’a pas perdu de vue le fait que notre pays va présider dans les prochains jours cette organisation panafricaine.

L’affectation concerne une superficie de neuf mille cinq cent soixante-cinq, virgule douze (9565,12) mètres carrés. Elle permettra à notre pays de disposer d’un lieu d’exposition permanente de divers produits artisanaux et abritera un centre de ressources professionnel dédié à l’apprentissage des métiers.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant affectation au ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’Artisanat d’une propriété immobilière non bâtie cadastrée : section D2, bloc 35, parcelle 3 bis, située au lieu-dit « stade Alphonse Massamba-Débat », avenue des premiers jeux africains, arrondissement n°1 Makélékélé, commune de Brazzaville.

 III/- Ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables

Invité par le chef de l’Etat à présenter son texte, M. Guy Georges Mbacka a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la convention de concession des activités d’exploitation et de maintenance du Port autonome d’Oyo.

Ce texte s’inscrit dans le constat que notre pays ne tire pas tous les avantages d’un important réseau fluvial long de 4674 kilomètres. Le port secondaire moderne d’Oyo, devenu entité autonome en 2019, est la traduction dans les faits de la volonté de SEM. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, de développer des activités productives.

Cependant, les difficultés générées par l’insuffisance constatées des activités sur site ont motivé la mise en concession du port autonome d’Oyo au profit de la société Codexo Oyo Group. Cette société se propose d’investir 15 milliards de frs CFA pour construire des infrastructures logistiques modernes et des entrepôts de stockage, le dragage régulier de la rivière Alima, l’ouverture d’un corridor de transport fluvial reliant Oyo à Brazzaville.

Le projet de décret a pour objet d’approuver la convention signée entre la société Codexo Oyo Group et le gouvernement en août 2023.

Le ministre Mbacka a ensuite détaillé aux membres du Conseil les dispositions financières, garanties bancaires et engagements pris par la société concessionnaire.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la convention de concession des activités d’exploitation et de maintenance du Port autonome d’Oyo.

 IV/- Ministère de l’Economie forestière 

Invité par le président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière en mission, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis simultanément deux textes à l’examen du Conseil. Le premier est un projet de décret portant déclassement de deux zones de la réserve naturelle de Tchimpounga. Le second est un projet de décret modifiant le décret n°99-308 du 31 décembre 1999 portant création et organisation de la réserve naturelle de Tchimpounga. La valorisation du potentiel minier de notre pays a amené les pouvoirs publics à mettre en place un programme de recherche et d’évaluation. Dans ce cadre, un important gisement de potasse a été révélé, dans une zone s’étendant de part et d’autre du fleuve Kouilou.

Ce gisement a fait l’objet, courant 2015, de l’octroi d’un permis d’exploitation minière de sels de potasse à la société Luyuan des mines Congo sur une superficie de 242 km2 située à cheval sur les districts de Madingo-Kayes et de Loango. Il apparait que le bloc sud de ce permis se trouve à l’intérieur des limites de la Réserve naturelle dénommée sanctuaire à chimpanzés de Tchimpounga.

La superposition des activités minières et de conservation de la biodiversité étant incompatible, le gouvernement a décidé du déclassement de la portion de la réserve naturelle concernée par l’exploitation du permis minier dit « Mboukoumassi » et de l’octroi d’une portion de terrain compensatoire à la Réserve naturelle, et ce au terme d’une étude effectuée entretemps.

Le ministre d’Etat Mabiala a décrit dans le détail la répartition des terres concernées et a évoqué à l’attention des membres du Conseil les nécessaires consultations locales effectuées.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté simultanément les projets de décret portant respectivement, pour le premier, déclassement de deux zones de la réserve naturelle de Tchimpounga et, pour le second, modification du décret n°99-308 du 31 décembre 1999 portant création et organisation de la réserve naturelle de Tchimpounga.

 V- Communications

Enfin, les membres du Conseil des ministres ont suivi quatre communications.

La première communication, présentée par M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, était relative au rapport de demande de révocation de l’élu local Guy Marius Okana, suite à son inculpation le 24 septembre 2023 et sa condamnation à quatre ans d’emprisonnement avec sursis le 15 février 2024.   L’article 35 de la loi du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des collectivités locales précise qu’un conseiller « peut être révoqué par décret en Conseil des ministres sur rapport du ministre en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, lorsqu’il est condamné pour crime ou délit volontaire ».

Après avoir pris bonne note des éléments qui lui ont été présentés, le Conseil des ministres a autorisé la révocation de l’élu local Guy Marius Okana avec toutes les conséquences de droit y afférentes.

La deuxième communication, présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, était relative à la publication des résultats du recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5). Les résultats préliminaires publiés le 29 décembre 2023 par le gouvernement avaient consacré des données fixant la population résidant au Congo à 6.142.180 habitants, révélant un rythme de croissance intercensitaire de 3 ,2%.  L’approfondissement des travaux de traitement par l’institut national de la statistique (INS) a permis de produire des effectifs détaillés de la population de l’ensemble des localités sur toute l’étendue du territoire national.

Ainsi, la population urbaine du Congo est de 4.314.130 habitants, soit 70% du total, Brazzaville comptant 2.138.236 habitants et Pointe-Noire 1.398.812 habitants. Le village le plus peuplé du Congo est Ngombé, avec 19.000 habitants.

Après avoir suivi les résultats consolidés du RGPH-5 égrenés par la ministre Ebouka-Babackas, les membres du Conseil ont opiné et félicité les services de la statistique pour ce travail scientifique, ample et complet. Le Conseil des ministres invite à présent les ministères et administrations concernés par l’appropriation de tel ou tel aspect du RGPH-5 à en faire leur miel et à exploiter ses résultats dans le cadre de la mise en œuvre des actions relevant de leur compétence.

Les deux dernières communications ont été présentées par Mme Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

La première d’entre elle était relative à l’assistance humanitaire aux populations victimes des catastrophes naturelles intervenues à partir du dernier trimestre 2023 jusqu’au premier trimestre 2024.

Ces calamités ont occasionné un total de 17 morts et 6 personnes disparues. 420.837 personnes, soit 75.747 ménages ont été assistés dans 34 circonscriptions administratives de notre pays. L’enveloppe globale mobilisée par le gouvernement a été de 4 milliards 250 millions de frs CFA, tandis que les ambassades représentant le corps diplomatique, le système des nations unies au Congo et les partenaires techniques et financiers ont essentiellement fait parvenir des dons en nature, à l’exception de la Chine qui a remis une enveloppe de 100.000 dollars, soit environ 60 millions de frs CFA, l’ensemble de ces aides en vue de soulager les populations sinistrées.

Le Conseil a pris bonne note de ces informations et a, de nouveau, partagé sa peine avec les populations concernées. Il a cependant invité les services compétents à faire preuve d’anticipation afin de prévenir les conséquences des fortes pluies qui peuvent de nouveau occasionner des dégâts à partir du mois d’octobre 2024.

La seconde communication de la ministre Mboukou Kimbatsa était relative au programme d’inclusion et d’autonomisation des personnes vulnérables à travers les transferts sociaux. Dans le cadre de l’exécution de la politique nationale de l’action sociale 2023-206, le gouvernement a prévu la mise en place d’un programme national de transferts sociaux monétaires à grande échelle, dans l’objectif de réduire la pauvreté, la vulnérabilité et les inégalités, ainsi que de renforcer les capacités productives des bénéficiaires, en vue de leur autonomisation.

A cet égard, trois outils opérationnels ont été mis en place : le projet d’appui à l’inclusion productive des populations vulnérables, dit projet « Telema » ; le projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes, qui succède au projet Lisungi arrêté depuis février 2024 ; le programme national de filets sociaux (PNFS) qui vise à mettre à l’échelle nationale les actions précédemment conduites par le projet Lisungi, qui a servi de pilote du dispositif de transferts sociaux monétaires durant une dizaine d’années.

Les membres du Conseil ont encouragé le ministère des Affaires sociales à poursuivre la mise en œuvre rigoureuse et cohérente de cette politique de transferts sociaux qui reste souvent l’unique porte de sortie pour nos compatriotes exposés à la grande pauvreté.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

 

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h15.

 

Fait à Brazzaville, le 16 août 2024

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : la FIFA demande le dialogue entre le ministère des sports et la Fécofoot

Cet appel fait suite à la décision prise par le ministère des Sports de suspendre provisoirement l’autorisation d’occuper les stades à la Fédération congolaise de football (Fécofoot).

 

Entre le ministère des sports et le Fécofoot le torchon continue de brûler. Le ministère des Sports a récemment décidé de suspendre provisoirement l’autorisation d’occuper les stades à la Fécofoot. Suite à cette décision, la Fédération internationale de football association (Fifa) s’est prononcée.

Dans une correspondance signée vendredi 16 août, par Jean Marie Kenny, directeur de la division Associations membres à la Fécofoot, la Fifa a invité les deux parties au dialogue dans les brefs délais afin de permettre la reprise des compétitions.

« Au vu de la situation, et afin de permettre aux activités sportives de la Fécofoot et de ses membres de reprendre le plus rapidement possible, nous exhortons les parties concernées à chercher le dialogue et à trouver une solution à la situation actuelle dans les plus brefs délais », a déclaré la Fifa.

AGL célèbre l’indépendance du Congo

Le 15 août 2024, environ 400 salariés ont pris part au déjeuner organisé à l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo. Une opportunité pour la direction de communiquer aux salariés la vision régionale.

 

«La région s’est agrandie avec l’arrivée de l’Angola, c’est un grand atout car derrière le nombre il y a la richesse de notre diversité, la puissance de notre expertise. Nous avons récemment organisé les ateliers stratégiques pour asseoir notre culture d’entreprise, accentuer nos forces et accroître notre compétitivité pour les 5 prochaines années. Cette vision et la stratégie qui en découle s’appuient sur chacun d’entre vous » soutient Maïmouna DRAME, Directrice administrative et financière région Congo/RDC/Angola

Henri LOEMBET BILLY, responsable des ressources humaines, a saisi l’opportunité pour encourager les collaborateurs à continuer à s’investir davantage dans l’amélioration continue de la qualité de travail délivrée aux clients et partenaires. Il a également détaillé l’ensemble des mesures mises en place par l’employeur pour le bien-être des employés ces cinq dernières années. Notamment l’aménagement des espaces de travail, la réorganisation des équipes, la promotion des jeunes collaborateurs locaux à des postes clés, etc.

AGL Congo est l’opérateur logistique multimodal de référence dans le pays. L’entreprise emploie plus de 500 collaborateurs et déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 9001, 14001 et 45001. L’entreprise met en œuvre une politique RSE au profit des familles des employés et de la population environnante.

Congo : Martin Inana est le directeur par intérim de l’hôpital général de Dolisie

Il a été installé dans ses nouvelles fonctions, mercredi 14 août 2024, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda.

 

Le directeur intérimaire de l’hôpital général de Dolisie a été installé à ses nouvelles fonctions le 14 août dernier, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda. Une nomination consécutive à la détention à la maison d’arrêt de Brazzaville du précédent directeur général, Maurice Mebangha Mpompolo.

Martin Inana entend préconiser le dialogue tout au long de sa missions. « Les dames et messieurs les syndicalistes, privilégions le dialogue, ma porte vous est ouverte. Nous sommes tous dans le même bateau. Chaque décision que nous allons prendre, chaque acte que nous allons poser, mettons au centre la population du Niari, du Kouilou, de la Bouenza et de la Lékoumou, parce que c’est un hôpital interdépartemental. Nous avons l’obligation de travailler ensemble, de créer des conditions pour donner à la population de ces quatre départements un droit, celui d’accéder aux services de santé de qualité. Je vous rassure de ma disponibilité totale pour le dialogue » a-t-il déclaré après son installation.

64e anniversaire de l’indépendance du Congo : message du président à la nation

A l’occasion des 64 ans de l’indépendance de la République du Congo célébré jeudi 15 août, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso s’est adressé aux congolais. Voici l’intégralité de son discours.

 

Mes chers compatriotes ;

15 août 1960 – 15 août 2024, il y a donc 64 ans que nos anciens avaient accompli, avec un sens élevé de Responsabilité, le devoir patriotique, la mission historique de conduire notre pays à l’indépendance.

Dans leur contexte, la Responsabilité devenait un impératif devant la finalité de léguer, aux générations montantes et futures, un flambeau dont la flamme résisterait à toutes les intempéries et traverserait le temps sans jamais s’éteindre.

C’est en cela qu’ils ont eu le mérite d’être immortalisés au temple de la reconnaissance infinie de la Nation.

Le sens de la Responsabilité nous interpelle et nous rappelle aussi cette opinion d’Antoine de Saint–Exupéry lorsqu’il dit : « Être un homme, c’est précisément être responsable. Nous sommes tous responsables de tous ». Fin de citation.

Cela m’inspire de placer la célébration du 64e anniversaire de l’accession de notre pays à sa souveraineté sous le sceau de la Responsabilité.

Depuis lors, le relais a été pris par une génération d’aînés qui, au fur et à mesure qu’ils se sont succédé, ont assumé ou assument leur Responsabilité dans la construction de notre pays, sur fond d’une ambition patriotique :

  • léguer aux générations montantes et futures un Congo en paix, un Congo attractif, c’est-à-dire un Congo où il fait bon vivre, un Congo parfaitement visible dans un environnement international souvent instable.

L’œuvre est passionnante et exaltante, même si elle est faite des hauts et des bas.

Notre pays est, à certains moments, confronté aux fluctuations d’un contexte économique et financier international préoccupant, la Terre étant devenue un village planétaire.

Pour permettre à notre pays de résister aux chocs de l’économie mondiale, nous sommes parfois amenés à faire des réformes douloureuses et aussi à prendre des mesures dont les résultats positifs ne sont pas toujours immédiats.

Mais, celles-ci permettront aux générations montantes et futures de profiter des retombées de l’action des aînés.

  • Mes chers compatriotes ;

L’on ne peut aller au développement sans infrastructures. Malheureusement, celles-ci sont particulièrement onéreuses.

En la matière, il convient de reconnaître les efforts louables déjà consentis par le Congo et qui traduisent notre sens de Responsabilité dans la modernisation de notre pays.

La mission des générations appelées à prendre le relais est de continuer de développer et de moderniser le pays, en assumant leur Responsabilité demain.

A ce propos, les jeunes doivent avoir une attitude positive vis-à-vis des infrastructures déjà construites à grands frais par les aînés car celles-ci leur permettront de se consacrer aux défis de leur temps.

Là aussi, transparaît l’incontournable quête de Responsabilité.

  • Mes chers compatriotes ;

La jeunesse est l’équation des temps actuels et également la clé intangible de la solution pour l’avenir.

L’Initiative « 2024, année de la jeunesse », qui ne doit pas être ramenée à la dimension d’un simple slogan, participe de la nécessité de répondre efficacement aux aspirations des jeunes et de les conditionner à l’accomplissement des missions qui leur sont dévolues.

Dans tous les pays, les attentes essentielles des jeunes s’articulent autour des grands axes ci-après :

  • l’éducation et le développement des compétences ;
  • l’emploi et l’entrepreneuriat ;
  • la gouvernance, la paix et la sécurité ;
  • la santé des jeunes, leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive ;
  • l’agriculture, les changements climatiques et l’environnement.

C’est pour cela que la jeunesse constitue l’un des piliers de mon projet de société qui se traduit, de manière concrète, par le Plan national de développement 2022 – 2026.

La prise de conscience est une Responsabilité qui incombe à tous, à commencer par les aînés engagés dans la gestion des affaires publiques et, ensuite, aux jeunes qui attendent de prendre le relais des aînés.

Contre tout égoïsme, la Responsabilité des aînés est de transmettre leur expérience, leur savoir, leur savoir-faire aux générations montantes et futures.

Or, transmettre c’est donner, une dimension de la générosité, vertu qui relève de l’amour. Pour donner, il faut aimer. Il faut aimer le pays. Il faut aimer la patrie. Il faut aimer la justice. Bref, il faut aimer la morale.

Par contre, aux jeunes générations, leur Responsabilité les appelle à l’humilité, cette vertu qui devrait leur permettre d’apprendre pour hériter de l’expérience des anciens, de faire montre de beaucoup de courage, d’être entreprenants, de saisir toutes les opportunités d’emploi disponibles, d’éviter les raccourcis de la facilité et de l’impatience, de s’élever par l’effort.

A ce sujet, l’apprentissage et la formation qualifiante des jeunes restent le préalable majeur à lever pour favoriser leur accès au marché de l’emploi et leurs bonnes performances dans le monde du travail.

Là aussi, se trouve interpelée la Responsabilité de l’Etat certes, mais surtout et avant tout leur propre Responsabilité.

  • Mes chers compatriotes ;

Nous nous sommes placés, depuis plus de 40 ans, à l’avant-garde du combat pour la préservation de l’environnement, en lien avec l’urgence de protéger nos populations des incidences nocives des changements climatiques.

Cette vision met en évidence notre Responsabilité dans l’obligation de protéger les jeunes générations des calamités qui pourraient s’accentuer si ces questions ne sont pas prises en compte.

L’avenir de l’humanité est dans les forêts qui constituent l’or de demain, non seulement pour le bois mais plus pour le carbone qu’elles séquestrent et l’oxygène qu’elles dégagent, vital à la survie de l’espèce humaine.

Nous avons anticipé en prenant très tôt des initiatives salutaires et en suggérant, à l’Afrique et au reste du monde, des réponses pertinentes aux changements climatiques.

C’est le sens qu’il convient de donner à deux événements majeurs récemment organisés par notre pays :

  • le Sommet des trois plus grands bassins tropicaux Amazonie – Bornéo- Mékong – Congo, en octobre 2023 ;
  • la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, en juillet 2024.

C’est la signification qu’il faut aussi donner à la Journée nationale de l’arbre instituée par la loi, le 11 septembre 1984.

Les relayeurs de demain doivent donc, dès à présent, par une réelle prise de conscience, capitaliser le contenu et les résultats de ce combat au service de la survie de l’humanité.

  • Mes chers compatriotes ;

Là où existe une réelle volonté de faire, là où subsiste une prise de conscience claire des défis et des enjeux en présence, là où il y a une volonté d’agir en toute Responsabilité, trône toujours un espoir de réussite.

Dans l’Unité, le Travail et le Progrès, Je vous invite à la méditation pour davantage de prise de conscience et plus de Responsabilité.

Je vous souhaite une bonne fête de l’indépendance à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo ! Je vous remercie.

SMIB : Félicien Muhitira et Emeline Imanizabayo reçoivent 2 500 000 F chacun

Les deux rwandais ont terminé à la tête de la 19e édition du Semi-marathon international de Brazzaville (SMIB).

 

La 19e édition du semi-marathon international de Brazzaville (Smib) a eu lieu mercredi 14 août 2024, au boulevard Alfred-Raoul. Sous le regard du président de la République, Denis Sassou N’Guesso et plusieurs autres autorités et supporters, 3472 athlètes congolais et d’autres pays d’Afrique se sont opposés sur 21,100 km.

Les athlètes congolais Nelson Mandela Biyoko et Chardevie Missamou ont terminé en tête dans la catégorie nationale. Chez les nationaux hommes, Nelson Mandela Biyoko bat son propre record réalisé en 2023 qui était de 1h09’42’’. Il a été suivi par Sametone Mattena qui a couru en 1h08’58’’ et Ulrich Alfred Ngoko Mouyabi qui a occupé la troisième place avec un temps de 1h09’11’’.

Chez les dames, Léonce Chardevie Missamou, deuxième en 2023, a occupé le premier rang avec un chrono de 1h19’05’’. Sa consœur Frédina Olidane Ngoma termine les 21 kilomètres en 1h19’12’’. Le troisième rang a été occupé par Julienne Loufoua, déchue de son titre de 2023, avec un temps de 1h20’18’’.

Dans la catégorie internationale, Félicien Muhitira a battu le record du Smib en parcourant les 21,100 Km en 1h 02 min 59 sec.  Le rwanda a remporté le chèque de 2 500 000 F CFA. Il sera suivi par son compatriote, Noël Hitimana avec un chrono d’1h 06 min et 00 sec. En tant que deuxième, il a reçu le chèque de 2 000 000 FCFA. Le podium des internationaux en version masculine a été complété par le Kényan Siwa Ruben Kipruto (1h07 min 01 sec). Un chèque d’1 500 000 FCFA lui a été remis.

Dans la même catégorie chez les dames, la Rwandaise Emeline Imanizabayo a gagné le chèque de 2 500 000 F CFA après avoir réalisé un chrono d’1h 15 min et 41 sec. L’Ethiopienne Shewaye Dugo Tolosa l’a talonnée en 1heure. Elle a été récompensée d’un chèque de 2 000 000 FCFA. L’Ougandaise Kereen Chemusto, est arrivée en troisième position avec un chrono de 1h16min et 02 sec, elle a reçu le chèque de 1500 000 FCFA.

Congo : les générations montantes appelées à construire le pays avec responsabilité

A l’occasion de la commémoration des 64 ans de l’indépendance de la République du Congo, le président Denis Sassou N’Guesso s’est adressé à la nation.

 

La République du Congo a célébré jeudi 15 août 2024, le 64e anniversaire de son accession à la souveraineté. Le chef de l’Etat dans son message adressé à la nation la veille, a placé la célébration sous le sceau de la responsabilité. Une valeur qu’ont assumé et assuré les générations aînées au fur et à mesure qu’ils se sont succédés dans la construction du Congo afin de laisser aux générations montantes et futures un pays de paix et attractif.

Pour le président de la République, la responsabilité devenait un impératif, un flambeau dont la flamme résisterait à toutes les intempéries et traverserait le temps sans jamais s’éteindre. C’est ce qui a valu aux anciens qui se sont battus pour l’indépendance le mérite d’être immortalisés au temple de la reconnaissance infinie de la Nation.

« 15 août 1960–15 août 2024, il y a donc 64 ans que nos anciens avaient accompli, avec un sens élevé de responsabilité, le devoir patriotique, la mission historique de conduire notre pays à l’indépendance » a-t-il déclaré.

Denis Sassou N’Guesso appelle les jeunes à avoir une attitude positive vis-à-vis des infrastructures déjà construites à grands frais par les aînés car celles-ci leur permettront de se consacrer aux défis de leur temps.

Investissement : AGL Congo augmente son parc matériel

Le 13 août 2024, AGL Congo a acquis 52 tracteurs routiers 6X4 de dernière génération et 12 semi-remorques. L’entreprise vient d’augmenter son parc routier de près de 17% et envisage dépasser le seuil de 30% d’ici la fin de l’année 2024.

 

Afin de pouvoir répondre aux besoins grandissants de ses clients sur la mise à disposition de matériel, AGL Congo investit massivement dans l’acquisition de matériel de pointe. 64 tracteurs routiers Sino-truck Hohan/Howo et 95 semi-remorques de 40″ ont été commandés pour un coût global d’environ 4 milliards de francs CFA (près de 6 millions d’euros). Les 52 tracteurs et 12 remorques font partie de la livraison partielle.

Les tracteurs 6X4 sont adaptés à la logistique routière la plus complexe grâce à la qualité des finitions du camion inspirant robustesse et fiabilité et une série d’équipements (écran LCD, feux LED) offrant un maximum de sécurité et de confort sur la route. Ces équipements consomment peu de gasoil et sont en harmonie avec l’engagement du groupe pour la réduction de son empreinte carbone.

« Nous croyons en l’Afrique et au Congo. Nous allons continuer à investir dans la formation du personnel, l’acquisition des équipements modernes et performants pour accompagner la croissance économique de nos clients et du pays » explique Christophe PUJALTE, Directeur régional AGL Congo/RDC/Angola.

AGL Congo dispose de plus 300 tracteurs routiers et 53 semi-remorques. L’acquisition des 95 remorques d’ici la fin de l’année permet de renouveler la flotte de 100%, et d’augmenter ses capacités et temps de livraison