Côte d’Ivoire: la célébration de la Journée de l’enfant africain adaptée à la lutte contre la Covid-19

Le gouvernement ivoirien a décidé d’adapter la célébration de la 30è Journée de l’enfant africain (JEA) à la lutte contre la pandémie à Coronavirus (Covid-19) autour du thème, « Respectons les droits des enfants afin de mieux les protéger en cette période de Covid-19 ».Dans un message du gouvernement transmis à APA à l’occasion de cette célébration, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ramata Ly-Bakayoko explique que « la Côte d’Ivoire a décidé de célébrer, cette année, la Journée de l’enfant africain en mettant un accent particulier sur la situation sanitaire actuelle ».

Dès les premières heures de cette crise sanitaire sans précédent, le Conseil national de sécurité, présidé par le Président Alassane Ouattara, a pris d’importantes mesures aux plans sanitaire et sécuritaire pour contenir la propagation du virus.

En vue d’appliquer ces mesures, le gouvernement ivoirien a élaboré deux plans d’actions dont l’un est consacré à la riposte sanitaire en vue de rompre la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus, et l’autre dédié au social, à l’économie et l’humanitaire avec quatre fonds.

Au nombre de ces fonds, figure le « fonds spécial de Solidarité Covid-19, pour soutenir les familles démunies, notamment les femmes chefs de familles et les enfants vulnérables », a dit la ministre Ly-Bakayoko, appelant « à la vigilance et à l’engagement de tous afin que les droits des enfants soient davantage respectés».

Poursuivant, elle a rappelé que les efforts déployés par son département ministériel  « visent à construire un environnement sain et propice au bien-être de nos enfants, à la prévention des violences domestiques à l’endroit des femmes et des enfants ».

A cet égard, a-t-elle expliqué, « les enfants en situation de rue, qui sont les plus exposés au risque de contamination, ont été accueillis dans des centres d’accueil et d’hébergement ».

 « Cette commémoration constitue une opportunité pour saluer tous ceux qui concourent à la mise en œuvre de la Politique nationale de protection de l’enfant », a ajouté  la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, rendant un « vibrant hommage » à la Première dame, Dominique Ouattara, car, « sous son impulsion, un important travail est fait pour la sauvegarde des droits des enfants de Côte d’Ivoire et d’ailleurs ».

 A ce propos, Ramata Ly-Bakayoko a cité la construction de centres d’accueil et de réinsertion des enfants, des hôpitaux et centres de santé, des bibliothèques.

La Journée de l’enfant africain a été instituée depuis 1990 par l’Union africaine en mémoire des enfants noirs massacrés le 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du sud alors qu’ils organisaient une marche pacifique pour revendiquer leurs droits.

Cette édition 2020 de la JEA, coïncide avec le 30ème anniversaire de l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant par l’Union Africaine.

Malawi : Marche des avocats pour l’indépendance judiciaire

Des dizaines d’avocats ont défilé mercredi dans plusieurs villes du pays pour protester contre la décision du gouvernement la semaine dernière d’envoyer le juge en chef Andrew Nyirenda en congé forcé, en attendant sa retraite et la prétendue tentative de limiter l’indépendance du pouvoir judiciaire.Les avocats se sont réunis à Lilongwe la capitale, à Blantyre et Mzuzu, pour exprimer leur inquiétude face à la prétendue tentative du président Peter Mutharika de porter atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Les organisateurs ont déclaré que les manifestations avaient été organisées pour la défense du pouvoir judiciaire et le respect de l’Etat de droit avant la reprise de l’élection présidentielle qui aura lieu le 23 juin prochain.

Les manifestations surviennent à la suite de la décision prise y a deux semaines par le gouvernement d’envoyer Nyirenda et le juge de la Cour suprême Edward Twea en congé en attendant leur départ à la retraite.

La fraternité juridique et les critiques du gouvernement ont cependant condamné cette décision, arguant qu’il s’agissait d’une tentative de Mutharika de réprimander le pouvoir judiciaire pour ne pas l’avoir protégé lors d’une bataille judiciaire au cours de laquelle l’opposition a contesté le résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière qui avait été remporté. par Mutharika.

La Cour constitutionnelle avait annulé le résultat du scrutin présidentiel de février et ordonné de nouvelles élections dans les 150 jours.

Mutharika a contesté l’annulation devant la Cour suprême et Nyirenda et Twea faisaient partie du panel de sept juges qui a confirmé l’annulation de l’élection présidentielle de 2019.

Suite à cette annulation, Mutharika a attaqué les tribunaux, estimant que les juges n’avaient pas prouvé que des irrégularités avaient affecté les résultats des élections.

Il a également affirmé que les juges faisaient partie d’un complot pour un changement de régime.

Af’Sud: Ramaphosa annonce de belles perspectives pour les jeunes après la Covid-19

Des opportunités illimitées attendent les jeunes Sud-africains à la fin de la pandémie de Covid-19 dans le pays, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Le président s’exprimait mardi dans un message à l’occasion de la Journée de la jeunesse et la commémoration des 30 ans de libération de Nelson Mandela après 27 ans d’emprisonnement.

La Journée annuelle de la jeunesse rend hommage aux écoliers qui ont perdu la vie lors du soulèvement du 16 juin 1976 à Soweto, et le thème de cette année était « Le pouvoir des jeunes: Faire croître l’Afrique du Sud ensemble pendant la période de Covid-19 ».

Au cours d’une table ronde avec de jeunes entrepreneurs qui ont appelé à davantage de soutien gouvernemental, Ramaphosa a mis les jeunes au défi de profiter de la période post-Covid-19 pour créer de « grandes opportunités ».

Les jeunes ont également fait part au président de leurs difficultés à accéder aux programmes gouvernementaux destinés à soutenir les petites entreprises.

Répondant à ces questions, Ramaphosa a appelé les jeunes « à commencer à voir que l’après-Covid-19 est une nouvelle plate-forme ».

« Nous devons mettre en place différentes manières de gérer notre économie, de s’approprier notre économie, de gérer notre économie et même de produire », a-t-il déclaré.

Ramaphosa a ajouté que la période post-Covid-19 créerait de « grandes opportunités », en particulier pour les jeunes, qui représentent 58% des chômeurs du pays.

S’agissant de la technologie, le président a informé les jeunes que ce domaine était à la base de presque tout ce qui devait être fait pour se remettre de la pandémie.

« La technologie inaugure une nouvelle société numérique. En tant que jeunes, nous devons nous demander: sommes-nous prêts à continuer à vivre avec l’inégalité qui persiste depuis toujours ?

Et le président de conclure : « Nous attendons avec impatience l’innovation, la créativité, les nouvelles idées des jeunes et nous voulons des jeunes qui vont s’exprimer – et avancer ».

Côte d’Ivoire: deux corps d’enfants repêchés dans une fosse septique à Divo après des pluies

Deux corps sans vie d’enfants âgés de 09 ans ont été repêchés dans une fosse septique par des pompiers civils dans la commune de Divo dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire après des pluies diluviennes, a appris APA mercredi auprès de l’Office national de la protection civile (ONPC).«Les pompiers civils de Divo ont repêché le mardi 16 juin 2020 deux corps d’enfants dans une fosse septique derrière l’hôtel Vatican de la commune de Divo. Les victimes sont des enfants de 09 ans qui auraient disparus après les intempéries du dimanche 14 juin 2020», a annoncé l’ONPC dans une note d’information. 

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours sur la capitale économique ivoirienne ont fait au moins un mort et plusieurs blessés. Des cas d’inondation ont été également signalés dans plusieurs communes d’Abidjan avec l’effondrement d’un immeuble à Abatta dans l’Est d’Abidjan.

 En 2018, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Nord-ivoirien: l’incident de Gbéya, dû à des représailles de civils contre des soldats (député)

L’incident survenu à Gbeya (nord ivoirien), ayant notamment fait deux soldats blessés, n’est pas une attaque d’un poste avancé de l’armée, mais un acte de représailles d’autochtones, explique à APA le député de Minignan-Kaniasso, Karim Kouyaté, rendant « hommage aux guides religieux sur place qui ont œuvré avec leur sens de sagesse pour faire baisser la tension ».Selon M. Karim Kouyaté, l’incident à Gbéya, à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Mali, est en «réalité, un événement qui est très isolé ». Des relais ont notamment fait penser à un nouvel assaut sur un poste de l’armée, à la suite de l’attaque terroriste à Kafolo.

« Il s’agit en réalité de deux agents de contrôle, un militaire et un gendarme qui avaient l’habitude de faire des contrôles de routine à un poste qui leur était dédié », mais, malheureusement, ces derniers ont fait un contrôle en dehors de leur aire de prédilection, ce qui a dégénéré. 

Alors qu’ils empruntaient une piste villageoise, les deux soldats, auraient au cours de leur contrôle, «arrêté un jeune qui serait le fils du chef du village sur lequel ils auraient retrouvé quelques objets prohibés ».

Et, pour l’intimider, pendant l’interpellation,  ils auraient tiré en l’air pour l’immobiliser. Suite à cela, dans la panique,  ce dernier leur aurait donné tout ce qu’il avait sur lui, rapporte le député ivoirien Karim Kouyaté.

A son retour au village, ce jeune aurait raconté aux siens comme quoi il aurait été arrêté et dépouillé de tout ce qu’il avait comme bien, accusant le gendarme et le militaire. Ensuite, « les jeunes, en riposte, sont venus au vrai poste de contrôle et auraient tiré sur les agents avec des fusils de chasse ». 

« C’est à la riposte de ces jeunes face à ces deux agents » qu’est survenu l’incident, insiste le député ivoirien, qui soutient qu’ « il ne s’agit pas de djihadiste, ni d’une attaque terroriste, ni d’un braquage, mais en réalité c’est une riposte des jeunes face à ces deux agents ».

Deux soldats ivoiriens ont été blessés dans une embuscade  dans le nord du pays, notamment à Gbéya (sous-préfecture de Maradiana-Sokourani), où des individus non identifiés ont ouvert le feu sur des forces de défense.  

L’incident est survenu le « jeudi 11 juin 2020 à 20h45 mn, (où ) des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes calibre 12 depuis les broussailles, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya (S/P  Maradiana-Sokourani) », dans le département de Kaniasso.

Le bilan faisait état de  deux blessés. L’un des soldats, notamment le militaire, a été blessé au dos et à la tête, tandis que le second, a reçu des impacts au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front. Cependant, leur pronostic vital n’était pas engagé. 

Les autorités militaires ont réagi, prenant des mesures urgentes, pour sauver la vie des blessés, qui ont été pris en charge au centre de santé de Gbéya pour les premiers soins, avant leur évacuation à Odienné. 

Cet incident est survenu au lendemain d’une attaque terroriste à Kafolo (Nord-Est ivoirien), aux environs de 3h, ayant visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kofolo (sous-préfecture de Sikolo), et fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué.

Côte d’Ivoire: 320 millions FCFA d’équipements à l’Université Nangui Abrogoua et au CNRA

Le Centre de recherche et développement (CRD) de Nestlé a fait un don d’équipements de recherche de 320 millions FCFA au Centre national de recherche agronomique (CNRA) et à l’Université Nangui Abrogoua (UNA) d’Abidjan dans le cadre du partenariat qui les lie depuis plusieurs années, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.La cérémonie de remise officielle de ce don aux deux institutions s’est tenue dans les locaux du CRD en présence de son Directeur, M. Tesfalidet Hailé qui était en compagnie de M. Thomas Caso, le directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire et des représentants du CNRA et de l’UNA.

 « Ce don, d’un coût global de 320 millions de FCFA, est composé de matériels de laboratoire et d’équipements de recherche pour la mise en œuvre de projets liés à leurs missions respectives, lesquels projets cadrent avec l’innovation qui est au cœur des activités du CRD», explique ce communiqué.

« Nous sommes très heureux de remettre  ce don aujourd’hui. C’est une façon pour nous d’apporter notre soutien et assistance technique à ces deux institutions avec lesquelles nous collaborons depuis des années, et contribuer à la réalisation de leurs programmes de formation et de recherche » a soutenu à cette occasion M. Hailé.

 Selon le texte, le CRD collabore depuis 11 ans avec le CNRA et depuis 3 ans avec l’Université Nangui Abrogoua (UNA) pour anticiper et répondre aux besoins en constante évolution du marché et réaliser des projets communs.

 « La collaboration avec le CNRA, quant-à-elle, s’articule autour de la recherche et de l’innovation sur les cultures tropicales du café et du cacao», précise le document.

Droits de l’Homme: partenariat entre le CNDH et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé mardi à Abidjan un contrat cadre de partenariat en vue de promouvoir l’enseignement à distance sur les questions des droits de l’Homme, lors d’une cérémonie.Ce partenariat du CNHD avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire vise à « valoriser la formation à distance et permettre à ceux qui ne peuvent pas se former en présentiel à l’Université des droits de l’Homme, ici au siège, de le faire à travers les TIC », a dit le présidente du Conseil, Mme Namizata Sangaré.  

Selon Mme Namizata Sangaré, les formations sur les droits de l’Homme dispensées au siège du CNDH sont fortement demandées à l’intérieur du pays et ne peuvent pas toucher une grande masse. Ce partenariat vient mettre à la portée de tous les habitants ces formations. 

« Plus les populations connaîtront leurs droits, plus ils les revendiqueront utilement », a soutenu la présidente du CNDH, qui veut davantage vulgariser tout le dispositif de protection mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire pour protéger les droits des populations vivant sur le sol ivoirien. 

Les TIC offrent de nouveaux outils d’enseignement à différents niveaux d’éducation, partant de l’enseignement primaire au supérieur. Au regard de son mandat et de ses besoins, le CNDH a pris attache avec l’UVCI en vue de solliciter et bénéficier de son expertise dans l’atteinte de ses objectifs. 

Les parties ayant constaté une opportunité de partage d’expériences, ont manifesté la volonté de nouer un accord de partenariat. Le directeur de l’UVCI, Tiémoman Koné, s’est félicité de cet acte « historique » et de ce partenariat local.  

Les termes du contrat de partenariat stipulent toutefois qu’il devrait être conclu un protocole d’application qui précisera les conditions de réalisation de la convention. Il est conclu pour une durée d’un an et renouvelable par tacite reconduction.   

Pour être émergent, soulignera M. Koné, un pays doit avoir « au moins 2% de sa population dans l’enseignement supérieur, un indicateur au niveau de l’Unesco », or la Côte d’Ivoire, avec quelque 25 millions d’habitants, enregistre 250 000 étudiants dans le supérieur, soit un taux de 1%. 

L’Université virtuelle de Côte d’Ivoire vise notamment à former une masse critique de personnes dans le pays. Pour M. Koné, le numérique est une solution pour assurer la formation aux différentes couches sociales, développer des thématiques et des initiatives. 

Les populations pourront grâce à ce partenariat, accéder à des thèses sur des sujets relatifs aux droits de l’Homme, dans les différentes universités publiques. Ce contrat devrait aussi permettre l’accompagnent du CNDH dans sa stratégie d’animation de l’Université des droits de l’Homme.

Ce partenariat vise en outre l’accompagnement du CNDH dans sa transformation digitale, entre autres, la mise en place d’une bibliothèque numérique, et le renforcement des capacités des enseignants du Conseil, du personnel administratif et technique de l’institution via les ressources virtuelles de l’UVCI.    

Des «manifestations publiques d’envergure» annoncées contre le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire

Des victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, réunies au sein du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI), ont annoncé mardi à Abidjan des actions en justice et des « manifestations publiques d’envergure » contre un éventuel retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et son ancien ministre Charles Blé Goudé dont les conditions de mise en liberté ont été assouplies par la Cour pénale internationale ( CPI). « En accord avec les victimes et à leur demande, le CVCI annonce ce jour des actions en justice et manifestations publiques d’envergure. Si dans un délai raisonnable, des solutions et des règlements favorables au respect des droits des victimes ne sont pas acquises, les victimes et la CVCI se réserve le droit d’organiser des manifestations publiques», a déclaré Issiaka Diaby, le président du CVCI dans une conférence de presse.

Poursuivant,  M. Diaby a dit le refus et l’inquiétude de son association de voir MM. Laurent Gbagbo et Blé Goudé retourner en Côte d’Ivoire après la décision d’allègement de leur mise en liberté.

« Vu la dissidence de la Côte d’Ivoire ( se fondant sur le refus d’exécuter le mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo) contre les actions de la Cour pénale internationale ( CPI), l’éventuelle désignation de ce pays pour accueillir Laurent Gbagbo et Blé Goudé en exécution de la décision du 28 mai 2020 de la Chambre d’appel de la CPI constitue aujourd’hui des inquiétudes au sein des communautés des victimes en Côte d’Ivoire », a soutenu M. Diaby.

 De son avis, si M. Gbagbo et son ex-co-détenu foulent le sol ivoirien à la faveur de cette décision de la CPI pendant que la procédure judiciaire à leur encontre est encore pendante, « ils ne seront plus remis à la CPI par la Côte d’Ivoire dans la perspective de la suite du procès ».

 Réagissant par ailleurs, relativement aux différentes sollicitations adressées au président ivoirien Alassane Ouattara pour faciliter ce retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire, M. Diaby a demandé à celui-ci « de s’abstenir de tout acte d’immixtion surtout en choisissant un camp contre l’autre ».

« On a trop parlé. L’heure des actions a sonné. Nous allons rentrer en action», a conclu le président du CVCI.

Le 28 mai dernier, la CPI a allégé les conditions de mise en liberté de MM. Laurent Gbagbo et Blé Gbagbo. Depuis lors, les partisans de l’ex-président ivoirien évoquent de plus en plus son éventuel retour en Côte d’Ivoire.

Af’Sud: Commémoration du massacre de Soweto : un « monde plus juste et plus égalitaire » est possible

Les Sud-Africains célèbrent ce mardi le 44e anniversaire des émeutes de Soweto avec le président Cyril Ramaphosa qui les exhorte à « construire un monde plus juste, plus équitable et plus durable, en paix avec lui-même ».Officiellement connu sous le nom de Journée de la jeunesse en Afrique du Sud, les émeutes du 16 juin 1976 ont été déclenchées par l’annonce du gouvernement de l’apartheid d’introduire le redoutable afrikaans comme langue d’instruction dans toutes les écoles noires.

 Opposés à cette annonce du gouvernement, les élèves ont estimé que l’utilisation de l’afrikaans, langue de l’oppresseur, les opprimerait davantage par le biais de l’éducation.

 Pour exprimer cette colère contre les plans du gouvernement d’apartheid en matière d’éducation, des milliers d’étudiants sont descendus dans les rues de Soweto pour protester. La police de l’apartheid a tué au moins 176 élèves et étudiants en ce mercredi matin fatidique.

 Le premier de ces élèves touché était Hector Petersen, dont le corps était porté par un autre camarade, Mbuyisa Makhuba, âgé de 18 ans, qui s’enfuyait précipitamment de la confrontation pour chercher de l’aide médicale.

 C’est ce qu’illustre l’image emblématique du regretté photojournaliste Sam Nzima, qui s’est propagée dans le monde entier.

 Ce jour, comme l’ont dit certains observateurs, a marqué le début de la fin de l’apartheid.

 L’image d’un Petersen en sang, dans les bras de Makhuba alors que sa sœur Melville Edelstein gémissait à leur côté, a déclenché un retour de bâton fatal contre le gouvernement de la minorité blanche dans la lutte contre l’apartheid.

 18 ans plus tard, le règne de la minorité blanche et l’apartheid avait pris fin avec l’accession du premier homme noir à la présidence de la république, Nelson Mandela – cinq ans après sa libération après 27 ans d’emprisonnement.

 Ramaphosa, l’un des collaborateurs de Mandela, a depuis succédé à son patron.

 

Alors qu’il observait le 44ème anniversaire des manifestations de Soweto mardi, M. Ramaphosa a soutenu ceci: « On demande souvent à ceux d’entre nous qui ont fait partie de mouvements étudiants pendant l’époque de l’apartheid ce qu’ils pensent des jeunes d’aujourd’hui.

 Il y a une tentation de se replier sur la nostalgie des « jours de gloire » de la politique étudiante et de la lutte des jeunes, qui ne seraient jamais reproduits.

 « Tout comme les jeunes d’hier ont défini leur mission, les jeunes d’aujourd’hui ont défini la leur », a-t-il souligné.

 « La jeunesse sud-africaine de 2020 fait plus que répondre à la norme élevée fixée par ses prédécesseurs. Ils sont optimistes, résistants et courageux, souvent face aux circonstances les plus difficiles ».

 

Le président a lancé un défi aux jeunes de concevoir des programmes qui permettraient au pays d’atteindre ses objectifs de développement et de faire face à la crise actuelle du chômage.

 

Il a déclaré que son gouvernement allait désormais s’appuyer sur l’esprit d’innovation et de pionnier des jeunes pour trouver des solutions à la crise du chômage – et que ces solutions leur seraient bénéfiques, ainsi qu’à leurs communautés.

 Le président a observé que « tout au long de l’histoire, les jeunes ont été un moteur de changement ».

 « Au cours des dernières décennies, les jeunes ont mené de nombreuses luttes contre l’injustice, du soulèvement étudiant de 1968 à Paris, au mouvement anti-guerre aux États-Unis dans les années 1960, à la lutte anticoloniale dans de nombreux pays africains et asiatiques, à la lutte contre l’apartheid, au Printemps arabe.

 « Plus récemment, les jeunes ont été à l’avant-garde du mouvement #BlackLivesMatter qui a obtenu un soutien mondial à la suite du meurtre de George Floyd (afro-américain) aux États-Unis ».

 Il a déclaré que les récentes manifestations dans des institutions telles que l’université d’Oxford en Angleterre, où des étudiants ont demandé le retrait de la statue du colonialiste britannique Cecil John Rhodes, tout comme celles qui ont eu lieu en Afrique du Sud il y a cinq ans, montrent que les jeunes du monde entier ont trouvé une cause commune.

 « Ils démolissent des statues et des symboles de racisme, exigent la décolonisation des programmes d’enseignement et demandent aux institutions de s’attaquer au racisme et à l’exclusion sociale.

 « Et donc, alors que nous rendons hommage à la génération de 1976 en cette Journée de la jeunesse, nous saluons également la jeunesse de l’Afrique du Sud post-apartheid, les dignes héritiers de ce noble héritage ».

 Citant l’Initiative présidentielle pour l’emploi des jeunes et le Service national de la jeunesse, le président a déclaré que ces programmes montraient que le gouvernement voulait aider les jeunes du pays à concrétiser leurs idées, de l’incubation à l’ouverture des portes de leurs entreprises.

 Il a encouragé les jeunes à continuer à construire un monde plus juste, plus égalitaire, plus durable et en paix avec lui-même.

Côte d’Ivoire: appel à candidature d’une ONG sur des projets liés à l’eau potable

L’ONG belge Young Water Solutions (YWS) a lancé en Côte d’Ivoire, en collaboration avec Incub’Ivoire, une entité spécialisée dans l’incubation des start-up, un appel à candidature visant à accompagner les jeunes entrepreneurs sur des projets dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.Selon Francis Akotia, coordinateur du programme Young Water Fellowship (YWF) Côte d’Ivoire, ce projet s’adresse en particulier aux jeunes issus de milieux défavorisés, car ceux-ci sont plus susceptibles d’être concernés par les problématiques d’accès et d’assainissement de l’eau. 

Le projet vise à apporter des solutions aux problèmes d’eau et d’assainissement dans les communautés confrontées à ces deux problématiques. Selon M. Akotia, la sélection accordera la priorité aux jeunes qui n’ont pas encore bénéficié d’opportunités de formation ou de financement.

La cible de ce programme concerne les jeunes âgés de 18 à 30 ans et résidents en Côte d’Ivoire. Ces jeunes qui se veulent des acteurs du changement devront être attirés par le secteur de l’eau et de l’assainissement afin que les défis mondiaux puissent être résolus par des solutions locales.

Pour être éligibles, ces jeunes doivent avoir des profils de leaders au sein de leurs communautés, et un plan de mise en œuvre de leur entreprise sociale pour s’attaquer efficacement aux problèmes d’eau et d’assainissement de leurs communautés, en accord avec les ODD, a fait savoir M. Akotia.

Le programme YWF commence avec la dissémination de l’appel à candidature. Pour postuler au Fellowship, les candidats doivent remplir un formulaire de candidature et soumettre une vidéo de deux minutes présentant leurs idée de projet en lien avec l’eau. 

En outre, le projet d’entreprise doit être à l’étape initiale de son développement, pour être admissible. Des efforts importants devraient être déployés pour atteindre notamment des personnes hors du milieu de l’eau et qui ne disposent pas des réseaux de soutien. 

Une centaine de jeunes entrepreneurs est attendue. La phase de sélection, elle, devrait permettre de fournir à 10 jeunes entrepreneurs sociaux ivoiriens les outils et les compétences nécessaires pour créer des entreprises sociales qui s’attaquent aux problèmes liés à l’eau et à l’assainissement.

L’objectif de la formation est de donner les outils et les compétences nécessaires aux jeunes entrepreneurs pour piloter leur propres entreprises. Pour cela, ils seront managés sur des business model, la planification financière, la planification des opérations et le pitching. 

La formation est prévue se terminer par une Pitching Night, un événement qui rassemble différents acteurs du secteur de l’eau pour entendre les pitches des Fellows et profiter d’une soirée de réseautage. 

Pour le financement et le pilotage, les Young Water Fellows sont invités à soumettre la version finale de leur proposition pilote, deux semaines après la fin de la formation. Et, si les critères sont remplis, ils recevront jusqu’à 5000 € (3,2 millions Fcfa) de financement d’amorçage pour mettre en œuvre leurs projets pilotes dans les 6 à 8 mois suivants.  

Young Water Solutions est une ONG internationale basée à Bruxelles et créée par de jeunes professionnels et des experts du secteur de l’eau. Depuis 2015, YWS soutient des jeunes de pays à revenus faibles et intermédiaires dans la mise en œuvre de solutions pour pallier aux problèmes d’eau dans leur communauté.

Prêt de 182,38 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire pour la réduction des risques d’inondation

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé lundi un crédit IDA d’une valeur 182,38 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire pour prévenir les risques d’inondation et améliorer la qualité de gestion des déchets solides à Abidjan et les grandes villes du pays, selon un communiqué.
Ce prêt qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (PARU) vise à « améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres », précise le communiqué. 

La première phase de mise en œuvre de ce projet, dotée d’une enveloppe de 21,42 milliards Fcfa, devrait être consacrée à la construction ou la réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les communes les plus exposés comme Yopougon et Abobo, ainsi que Grand Bassam.

Le projet devrait permettre de mettre en place un système d’alerte précoce des inondations et de renforcer les capacités des institutions en charge des questions d’assainissement et de la planification urbaine, à travers la formation et l’équipement en technologies numériques dédiées, poursuit le texte.  

« La construction de nouveaux systèmes de drainage, telle que déjà en cours à Yopougon où il y a un grand chantier, améliorera fortement la qualité de vie des communautés environnantes. Mais cette amélioration ne peut être durable que si elle est accompagnée par la mise en place d’une collecte régulière des déchets solides et une meilleure planification urbaine », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Selon Coralie Gevers, « si nous voulons éviter que les inondations continuent à affecter les populations des quartiers défavorisés (dans l’ensemble du pays), il est essentiel que les autorités et les communautés se mobilisent pour mieux gérer les déchets ».

Plusieurs villes de Côte d’Ivoire sont confrontées à un déficit de gestion des déchets solides. Même si la situation s’est considérablement améliorée à Abidjan au cours de ces dernières années, le taux de collecte des déchets solides reste à un taux de  40% dans la plupart des villes du pays. 

Pour pallier le déficit, le PARU lancera dès 2021 la phase de construction de nouveaux sites d’enfouissement à Abidjan. Ensuite, les sites des villes secondaires suivront en 2022. Le projet devrait permettre de créer des emplois ainsi que le recyclage et la construction des systèmes de drainage. 

A terme, le PARU devrait soutenir la réforme du cadre réglementaire et institutionnel ainsi que les mécanismes de financement visant à améliorer l’environnement et le secteur des déchets solides, dans le cadre de partenariats public-privé. 

Le pays traverse actuellement une saison de pluie. A Abidjan, les prévisions météorologues annoncent des temps orageux. Déjà des pluies diluviennes ont occasionné d’importants dégâts matériels dans la capitale économique ivoirienne et entraîné mort d’homme.  

Des cumuls pluviométriques «supérieurs à ceux de la normale» enregistrés à Abidjan

Sur la période du 12 au 15 juin 2020, des cumuls pluviométriques « supérieurs à ceux de la normale de la même période» ont été enregistrés dans toutes les communes du district d’Abidjan, a appris APA lundi de source officielle. L’information a été donnée par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) dans un document dénommé « Analyse fréquentielle des hauteurs de pluie journalière dans le district d’Abidjan du 12 au 15 juin 2020 à 08h00 ».

« Les communes de Bingerville et Koumassi ont enregistré les plus forts écarts avec plus de 230%. Les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles. Les périodes de retour pour la quantité de pluie de Bingerville est de 85 ans tandis que celle de Koumassi est de 45 ans», rapporte la SODEXAM dans ce document.

Expliquant cette situation exceptionnelle dans ces deux communes,  la météo a indiqué que la comparaison des hauteurs de pluie du 12 au 15 juin 2020 à au niveau des postes pluviométriques du district d’Abidjan avec les données historiques de pluie maximale journalière enregistrée à la station Synoptique d’Abidjan aéroport sur la période 1936-2019 (soit 84 années) permet de conclure que les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles.

« Les hauteurs de pluie des autres communes ne sont pas exceptionnelles car leurs durées de retour sont relativement faibles», précise par ailleurs, le document.

 La capitale économique ivoirienne est arrosée depuis quelques par de fortes précipitations qui ont fait au moins un mort et plusieurs blessés avec des quartiers inondés. Un immeuble de trois étages s’est également effondré à Abatta Village dans l’Est d’Abidjan.

Gambie: un membre de « l’escadron de la mort » de Jammeh détenu aux USA

Michael Sang Corea, un ancien membre d’un escadron relevant directement du président déchu Yahya Jammeh, est actuellement en détention aux Etats-Unis où il a comparu la semaine dernière devant un juge fédéral, qui l’accuse d’avoir torturé des opposants politiques.Sang Corea a été accusé d’avoir participé à la torture de comploteurs présumés, dont des civils qui avaient prétendument fomenté un coup d’Etat visant à renverser Jammeh en 2006.

Le sort de l’ancien membre des Forces armées gambiennes, âgé de 41 ans, reste incertain, des poursuites pénales contre lui étant déjà en cours aux Etats-Unis pour des accusations d’abus commis en Gambie.

En 2019, le gouvernement avait émis des mandats d’arrêt contre plusieurs anciens tueurs à gages, connus sous le nom de Junglers qui sont toujours en liberté, notamment Michael Sang Corea, Nuha Badjie, Sanna Manjang, le lieutenant Solo Bojang, le lieutenant Momodou Jarju, Borra Colley, Malick Manga, le sergent d’état-major Sulayman Sambou.

Ils sont tous accusés de meurtre et de démembrement des corps de leurs victimes présumées.

Rien n’indique encore que Banjul soit prêt à contacter Washington pour faire une demande d’extradition de Corea. Aucun traité d’extradition n’a été signé entre la Gambie et les Etats-Unis.

Quelques Gambiens basés aux Etats-Unis ont été jugés et emprisonnés pour avoir participé à un coup d’Etat manqué contre Jammeh en décembre 2014.

Un observateur anonyme à Banjul a récemment déclaré à l’Agence de presse africaine qu’étant donné que Michael Corea est en procès aux Etats-Unis, il est peu probable que Washington accède à une demande de Banjul de l’extrader pour qu’il soit jugé en Gambie.

Lors de témoignages devant la Commission vérité, réconciliation et réparation (TRRC) de la Gambie, plusieurs anciens Junglers ont déclaré avoir joué un rôle actif dans la torture et le meurtre d’opposants présumés au régime de Jammeh.

Sang Corea a été nommément désignée pour avoir participé à la torture de prétendus comploteurs de coup d’Etat en 2006 et d’autres violations ont été infligées à des détenus politiques pendant une période de 14 ans.

Michael Sang Corea s’était enfui aux Etats-Unis en 2016, peu de temps avant que Jammeh ne perde la dernière élection présidentielle du pays à son successeur Adama Barrow.  

Côte d’Ivoire : effondrement d’un immeuble à Abatta village dans l’Est d’Abidjan

Un immeuble de trois étages s’est effondré, dimanche à Abatta Village, à l’Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne arrosée ces dernières heures par de fortes précipitations, a appris APA de source sécuritaire.«Les sapeurs-pompiers militaires sont à pieds d’œuvre et le bilan de cet incident n’est pas encore disponible », a indiqué Police Secours, une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours sur la capitale économique ivoirienne ont fait au moins un mort et  plusieurs blessés. Des cas d’inondation ont été également signalés dans plusieurs communes d’Abidjan. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Au moins 1 mort et 3 blessés après des pluies diluviennes à Abidjan

Les pluies diluviennes qui se sont abattues samedi sur la capitale économique ivoirienne ont fait un mort, trois blessés et plusieurs personnes repêchées et secourues des eaux, rapportent les sapeurs-pompiers militaires en dressant un bilan partiel.Selon les sapeurs-pompiers, il s’agit d’une fillette d’environ six ans qui perdu la vie à Abobo-Belleville (Nord d’Abidjan) à cause d’un mur qui a cédé sous la pression des fortes pluies faisant également trois blessés. Plusieurs quartiers d’Abidjan ont également été inondés dont Angré Château dans l’Est d’Abidjan où des personnes ont été repêchées et secourues des eaux. 

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a appelé à la vigilance des uns et des autres dans le district d’Abidjan annonçant des pluies fortes ou modérées les jours à venir. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Plusieurs quartiers inondés après des pluies diluviennes à Abidjan

Plusieurs quartiers d’Abidjan ont été inondés samedi après des pluies diluviennes qui se sont abattues sur toute la ville, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon des témoins, la pluie torrentielle de ces dernières 24 heures a créé des inondations à Angré Château et à la Riviera, deux quartiers huppés dans l’Est d’Abidjan. D’autres sources évoquent des cas de disparition d’enfants et d’énormes dégâts matériels, une information qui n’a pas été confirmée par des voix officielles.  

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a appelé à la vigilance des uns et des autres dans le district d’Abidjan annonçant des pluies fortes ou modérées ce jour.

 En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Côte d’Ivoire: début de la distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité

Le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana, a procédé vendredi à Bingerville, une cité située à l’Est d’Abidjan, au lancement de l’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité (CNI), comportant une puce électronique.« Cette CNI (Carte nationale d’identité) que nous délivrons à partir d’aujourd’hui est munie d’une puce électronique », a indiqué le directeur général de l’ONECI, assurant qu’elle est sécurisée.  

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui pourra servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale, a déclaré M. Gnenin Sitionni Kafana.

Il a fait savoir que les informations sur la nouvelle CNI ont été « gravées au laser » et que la carte ne nécessitait pas d’être plastifiée. Car, les écritures et les mentions portées sur le document sont durables.  

La puce électronique incorporée dans la carte, dira-t-il, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces. 

En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique. L’opération lancée à Bingerville, devrait, selon le directeur général de l’ONECI s’étendre à Abidjan la semaine prochaine.

Le directeur général de l’ONECI a par ailleurs indiqué que plusieurs milliers de dizaines de cartes d’identité sont prêtes. Toutefois, les pétitionnaires devront attendre d’être notifiés par SMS de la disponibilité de leur CNI.

L’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité ivoiriennes intervient à près de cinq mois de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020. Un scrutin qui déchaîne déjà les passions dans les arènes politiques. 

Éthiopie : report du recensement national à cause du Covid-19

La Chambre éthiopienne de la Fédération a approuvé jeudi le report du quatrième recensement national des logements et de la population en raison de la pandémie de Covid-19.La chambre haute a également prolongé le mandat du gouvernement jusqu’aux élections et qu’un transfert de pouvoir aient lieu et les mandats des conseils des organes fédéraux, régionaux et exécutifs jusqu’à ce que les impacts de la pandémie de coronavirus soient terminés.

 La décision de la chambre fait suite à un rapport qui lui a été soumis par la commission d’enquête constitutionnelle, un organe consultatif qui s’est penché et a recueilli des informations sur la question de savoir si les sixièmes élections générales peut être reportée par des moyens légaux sans provoquer de crise constitutionnelle.

 La constitution éthiopienne actuelle stipule que les élections générales doivent être organisées tous les cinq ans.

 En mars, la Commission électorale nationale d’Éthiopie (NEBE) a annoncé que ses activités préélectorales étaient entravées par l’état d’urgence en cours, déclaré pour endiguer la pandémie de Covid-19, et qu’il serait impossible d’organiser les élections en août prochain.

 La résolution prolongeant le mandat des conseils en raison de la pandémie de coronavirus a été déposée par la commission permanente de l’interprétation constitutionnelle et des affaires d’identité de la Chambre.

 La commission a également proposé que les 6èmes élections générales soient organisées dans un délai de 9 mois à 1 an. Une décision motivée par le fait que la pandémie n’est plus considérée comme une menace de santé publique par les organismes mondiaux, continentaux et nationaux.

La Chambre a approuvé la résolution par 114 voix contre 4 pour une abstention.

RDC: 20 ans de prison requis contre Vital Kamerhe

Le président du Tribunal de grande instance de La Gombe, à Kinshasa, a requis 20 ans de prison contre Vital Kamerhe, dans le cadre du procès de l’affaire dite du « Programme des cent jours ».La même peine encourue par M. Kamerhe, Directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, a été requise, hier jeudi, contre l’entrepreneur libanais, Jammal Samih.

Le tribunal qui a mis l’affaire en délibéré au 20 juin, a également demandé la confiscation des comptes bancaires de l’épouse de Vital Kamerhe, de sa fille et d’un cousin de l’accusé et la confiscation des propriétés immobilières acquises avec les fonds détournés pendant la période allant de janvier 2019 à ce jour.

En détention provisoire depuis le 8 avril dernier à la prison de Makala, Vital Kamerhe est accusé de détournement de 50 millions de dollars US destinés au Programme des cent jours du président Tshisekedi.

Comment l’Afrique a pris la défense de George Floyd !

L’Afrique n’a pas été en reste dans la campagne internationale contre le racisme déclenchée par la mort de l’Afro-Américain, George Floyd, entre les mains de la police.Canalisée sous le mouvement « Black Lives Matter » (les vies noires comptent), l’indignation suscitée par la vue d’un policier blanc appuyant violemment son genou sur le cou d’un Floyd impuissant pendant plus de huit minutes avait secoué le monde entier.

Pour une fois, elle a éclipsé brièvement la campagne en cours contre la crise de coronavirus, alors que les Africains avec leur sang bouillant, ont mis de côté leur peur d’un virus insidieux pour déverser leur bile contre ce que beaucoup considèrent maintenant comme une « pandémie mondiale de racisme ».

D’Accra à Kigali, en passant par Juba, Johannesburg, Maputo, Nairobi et Kampala, les Africains ont estimé que c’était leur combat.

« Les Afro-Américains sont après tout des Africains de sang pur de notre continent », explique à APA, Samba Ceesay, un Gambien dont le pays  devait connaitre des manifestations pour le meurtre d’un de ses citoyens peu de temps après celui de Floyd, mais elles on été annulées par crainte de propagation du coronavirus.

Au Kenya, des graffitis avec des portraits de George Floyd ornent des quartiers entiers de la capitale Nairobi, alors que les manifestants en colère, dirigeaient la rhétorique contre les Etats-Unis, un pays qu’ils accusaient d’institutionnaliser le racisme depuis de nombreuses années.

Les manifestants là-bas ont également déversé leur colère sur la police locale pour leur prétendue sévérité dans la dispersion des rassemblements qui défiaient le couvre-feu contre la Covid-19 à Nairobi il y a quelques semaines.

En Afrique du Sud, un pays qui a une longue histoire de militantisme contre le racisme sous l’apartheid, les protestations ont été plus vives.

Enfilant des T-shirts noirs sinistres sur lesquels on pouvait lire : « Je ne peux pas respirer », en référence aux mots lancés par Floyd à son bourreau de la police, les manifestants sud-africains se sont prosternés avec un genou à terre devant l’ambassade américaine à Pretoria pour dénoncer le racisme partout, en particulier celui commis contre les Noirs.

Il s’agissait principalement de militants et de sympathisants de l’opposition tous dressés contre la brutalité policière, non seulement aux Etats-Unis, mais ailleurs dans le monde.

« Il est temps pour la solidarité noire dans le monde entier », pouvait-on lire sur une pancarte.

S’exprimant à cette occasion, le chef de l’opposition, Julius Malema, a déclaré que « Black Lives Matter » ne signifiait pas que d’autres vies n’ont pas d’importance.

Des Ethiopiens vivant aux Etats-Unis ont également élevé leur voix contre les injustices commises contre les communautés noires dans ce pays.

Ils faisaient partie des protestations de rue qui ont inondé les Etats-Unis et, pour beaucoup, le point culminant de leur colère se manifestera lorsque la démocratie la plus puissante du monde se rendra aux urnes en novembre prochain pour dire si Donald Trump sera un président à mandat unique ou à deux mandats.

A Accra, des Ghanéens et des membres de la communauté afro-américaine du pays ont organisé une manifestation commune, réclamant que justice soit rendue « aux George Floyd » de ce monde qui a été le théâtre de crimes violents à cause de la couleur de sa peau.

En Attendant, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, considère la mort de Floyd comme un meurtre des plus répugnants et a dénoncé les « pratiques discriminatoires persistantes contre les citoyens noirs des États-Unis ».

Il s’est fait l’écho des sentiments forts de nombreux autres Africains qui n’ont peut-être pas pris une part active aux manifestations sur le continent, mais qui ont exprimé en privé leur dégoût face aux incidents racistes aux Etats-Unis concernant les Noirs.

Le meurtre de Floyd a même suscité de fermes condamnations de la part des missions diplomatiques américaines en Ouganda et au Zimbabwe, et des membres de la diaspora africaine aux Etats-Unis et en Europe.

Impact Covid-19: baisse de revenus de 43% des ménages en Côte d’Ivoire (étude)

Les ménages en Côte d’Ivoire ont été fortement impactés par la pandémie de la Covid-19, occasionnant une baisse de revenus de 43% au niveau des foyers, selon une étude de l’Institut national de statistiques (INS) commanditée par le Patronat ivoirien.Dans un exposé, Franck Hervé Akaffou, sous directeur du répertoire et des enquêtes à l’INS, a indiqué que 72% des ménages ont affirmé être dans l’incapacité de faire face à certaines charges domestiques, notamment les factures d’eau et d’électricité, devant des opérateurs économiques. 

Il ressort de l’étude que « près de six ménages sur dix ont estimé qu’ il sera difficile de faire face à leurs charges. Au niveau des postes de dépense des ménages, le poste de l’alimentation a connu une hausse de 47% contre 26% pour la communication».

Les chefs de ménages ont en outre rapporté une baisse de revenus. Pour 72% d’entre eux, elle est beaucoup marquée au niveau des chefs de ménages qui exercent dans le secteur privé et dans le secteur informel. 

Cette baisse va croissante avec le niveau de richesse du ménage. Car, les ménages riches vont subir une baisse de consommation plus importante que les ménages pauvres. 

L’étude fait état de l’impact de la crise de la Covid-19 sur les deux trimestres à venir. Il ressort que si la crise perdure, les ménages vont perdre 4 points de pourcentage sur le prochain trimestre et 10 points de pourcentage en deux trimestres. 

Dans les entreprises du secteur informel, la « quasi-totalité de ces entreprises ont été impactées, soit 94% ». Et, ces effets sont perceptibles au niveau de la clientèle. Toute chose qui a une répercussion directe sur les ménages. 

L’INS fait un clin d’œil au secteur informel. Les micro-entreprises de ce secteur vont connaître une annulation de leur commande à hauteur de 44%, un fait qui a amené certaines entités à fermer boutique.

Les chefs des unités de productions informelles ont affirmé une baisse de 79% de leurs productions,  ce qui a impacté leur bénéfice qui devraient chuter à 84%. D’autres ont dû faire des licenciements au regard de la tension de trésorerie qui ressort un taux de 64% au niveau des unités informelles. 

Toujours au niveau du secteur informel,  l’activité économique devrait baisser de 26% par rapport à l’activité économique 2019. Déjà, l’on enregistre une destruction de près de 23 000 emplois et les projections indiquent à fin décembre 2020 un nombre de 131 000 emplois détruits si la crise perdure.

Covid-19 : le Centre National de Transfusion Sanguine du Sénégal « vidé » de son sang

Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a subi les effets collatéraux de la pandémie du coronavirus qui s’est matérialisé par une rupture de ses stocks, a déclaré, ce jeudi à Dakar, la cheffe du service promotion don de sang au CNTS, Dankhouba Traoré Diallo.Depuis l’apparition de la Covid-19 au Sénégal, de nombreux donneurs, par peur de choper le virus, ont préféré rester chez eux au lieu d’effectuer le déplacement jusqu’au CNTS, ce qui a conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, a expliqué Mme Diallo qui s’exprimait lors d’une journée de don de sang organisée par l’Association des femmes du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pour pallier ce problème, un dispositif hygiénique où l’on procède à la vérification de la température et au lavage des mains a été installé à la porte d’entrée du centre, a fait savoir Dankhouba Traoré Diallo, avant d’ajouter que les salles de prélèvement du sang ont été également multipliées et que certaines chaises ont été éliminées pour respecter le principe de la distanciation physique. 

Par ailleurs, le CNTS a multiplié les appels aux dons à travers plusieurs spots diffusés par les radios et télévisions de la place. Et depuis lors, soutient Mme Diallo, le CNTS a reçu plus de 1000 personnes rien que pour la semaine passée. Si elle s’en félicite, elle rappelle tout de même qu’il reste un gap à compléter puisque les dernières statistiques révèlent qu’ils sont à 97 792 donneurs depuis le début de l’année. 

Selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il faut 10 donneurs pour 1000 habitants pour assurer les besoins en sang d’une population donnée, soit 160 000 donneurs par an pour ce qui est du Sénégal.

Rappelant l’importance de la mission du CNTS qui est « de trouver du sang et de le mettre à la disposition des patients qui en ont besoin », la cheffe du service promotion don de sang a exhorté la population « à venir régulièrement faire cet acte noble qui est de sauver des vies ».

Message de condoléances du Président Nana Addo suite au décès de Nkurunziza

Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a présenté ses condoléances au gouvernement et peuple burundais suite au décès de leur président sortant, Pierre Nkurunziza.Nkurunziza, 55 ans, est décédé le lundi 8 juin 2020 des suites d’un arrêt cardiaque.

Le Président Nkurunziza devait remettre le pouvoir en août prochain, au vainqueur de l’élection présidentielle de mai dernier après avoir gouverné le Burundi pendant 15 ans. Le président du Parlement burundais devrait pour l’instant prendre en charge les affaires du pays, selon les médias internationaux.

« Le peuple ghanéen et moi-même adressons nos plus sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République du Burundi, après la triste nouvelle du décès de leur président, Son Excellence Pierre Nkurunziza. Que son âme repose dans une paix parfaite », ont rapporté jeudi les médias locaux citant le président Akufo-Addo.

Covid-19: Le Ghana enregistre un taux d’inflation de 11,3% en mai

Le taux d’inflation du Ghana est passé à 11,3% en mai contre 10,6% enregistré en avril 2020, à cause de la pandémie de coronavirus qui a affecté l’indice général des prix des biens et services dans le pays.L’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, a montré que la hausse par rapport au chiffre d’avril était de 0,7%, a indiqué le professeur Samuel Annim, le Statisticien du gouvernement ghanéen.

Les rapports ont noté que l’inflation mensuelle entre avril et mai de cette année était de 1,7%, tandis que la composante Aliments et boissons non alcoolisées a enregistré un taux d’inflation annuel de 15,1%, en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport au 14,4% enregistré en avril.

« Cela signifie que la nourriture est le principal moteur de l’inflation d’une année sur l’autre », a déclaré le professeur Annim.

 L’ESG a expliqué que l’inflation des produits importés était de 4,8% contre 14,1% en moyenne pour les produits locaux, ce qui représente le taux d’inflation locale le plus élevé et le taux d’inflation des produits importés le plus bas depuis le dégrèvement d’août 2019.

Côte d’Ivoire: 50 «survivantes» de violences sexuelles assistées psychologiquement à Abidjan

A l’initiative de la Ligue ivoirienne des droits des femmes de concert avec ses partenaires, cinquante « survivantes» (victimes) de violences physiques et sexuelles ont bénéficié à Abidjan d’un soutien psychologique et ont reçu des kits comprenant des vivres et du matériel de protection contre la Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.« Durant cette activité, les 50 survivantes de violences ont bénéficié d’un ensemble de soutien notamment des entretiens individuels avec une psychologue en vue de dresser un diagnostic des besoins d’accompagnement de ces dernières, de kit comprenant des vivres et du matériel de protection contre le Covid-19»,  souligne le communiqué.

 Par ailleurs, elles ont bénéficié d’une séance d’information et de service en santé sexuelle et reproductive.  Selon le texte, cette action sociale dénommée « La ligue à cœur ouvert :  pour qu’elles ne soient plus jamais seules», avait pour but d’apporter un réconfort psychosocial à ces victimes de violences.

 La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes et ses associations sœurs que sont l’ONG Overcome, l’ALFEC, Smart African Women Leaders Platform, WeForHer et le Centre d’Écoute et Conseil Manowach, forment un réseau féministe engagé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la 2ème phase d’extension du réseau électrique d’Adjahui-Coubé

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a lancé mercredi les travaux de la deuxième phase d’extension du réseau électrique d’Adjahui-Coubé, un village de Port-Bouët, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre du programme d’amélioration de la qualité de la fourniture d’électricité initié par le gouvernement ivoirien seront exécutés du 15 juin au 30 août 2020 et permettront d’éviter les baisses de tension et les coupures d’électricité dans cette localité.« Nous ne souhaitons pas nous arrêter là, car l’objectif du Chef de l’Etat et du Gouvernement est d’apporter une réponse concrète à l’aspiration légitime de toutes les populations ivoiriennes d’accéder à un service essentiel de base comme l’électricité», a promis M. Cissé dans un discours de lancement de ces travaux.Auparavant, il a égrené les travaux de renforcement du réseau électrique et la réparation d’une centaine de lampadaires de cette localité  qui  ont été déjà exécutés  par le gouvernement ivoirien pour un montant de 75 millions FCFA.«En plus du PRONER (Programme national d’électrification rurale) et du PEPT  (Programme électricité pour tous) , le Gouvernement a initié un programme d’amélioration de la qualité de la fourniture d’électricité pour un montant total de 47 milliards FCFA sur 2020-2021», a fait savoir M. Cissé annonçant des travaux à exécuter dans les « semaines à venir » dans plusieurs localités du pays. Il a cité des travaux à exécuter,  entre autres, dans la localité de  Mafiblé 1 où il s’agira de construire une ligne HTA de 3.6 km et de poser 25 lampadaires additionnels, pour un coût total de 82 millions FCFA afin de régler les problèmes d’éclairage public.Quant à la localité d’Abouabou, 14 nouveaux lampadaires seront posés, les 11 lampadaires défectueux seront remplacés et la fourniture d’électricité sera stabilisée au niveau du centre de santé pour un montant de 17 millions FCFA.« Aucun quartier de la commune de Port-Bouët ne sera laissé pour compte. Il en est de même pour l’ensemble des quartiers d’Abidjan et de l’intérieur du pays», a  promis le ministre.L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif de la  Covid-19 sur le secteur de l’énergie. Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, rappelle-t-on, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Covid-19: les sites touristiques éthiopiens désinfectés

L’Ethiopie a lancé une vaste campagne de désinfection de toutes ses attractions touristiques dans la capitale Addis-Abeba afin d’éviter les infections au coronavirus dans la ville, a confirmé mercredi un communiqué parcouru par APA.Les sites concernés sont le principal musée et des lieux culturels et historiques tels que la stèle Tiya, la ville historique fortifiée de Harar, le château de Gondar Fasiledes, les églises rupestres de Lalibela, renseigne le site web de l’ambassade éthiopien en Belgique. 

 Selon les autorités du ministère du Tourisme et de la culture, l’objectif est de rendre les sites sûrs pour les touristes et autres visiteurs.

 Les sites soumis à la fumigation seront recouverts de panneaux rappelant au public les mesures de précaution mises en place pour arrêter la propagation de la Covid-19.

 Selon le magazine Forbes, l’Éthiopie est l’un des sept pays où le tourisme connaîtra un rebond après la pandémie de coronavirus.

 Le pays a signalé 190 nouveaux cas sur les 4 599 échantillons testés lundi. 

 Ainsi, le nombre total de cas confirmés est passé à 2.336 avec 32 décès et 379 guérisons selon les données du ministère de la Santé.

Sénégal : les acteurs touristiques favorables à « un nouveau protocole sanitaire »

Le tourisme sénégalais, « durement touché » par la pandémie de Covid-19, veut relancer ses activités en optant pour « les meilleures pratiques » sanitaires.Ce sont « plus de 180 acteurs », réunis lors d’un webinaire organisé le 4 juin par l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), qui ont approuvé l’idée de mettre sur pied « un nouveau protocole sanitaire » destiné à tous les établissements du secteur, informe un communiqué reçu mardi à APA.

L’ASPT veut par cette initiative impulser « le retour de la confiance sur la fréquentabilité de la destination ». Elle élaborera « prochainement » un guide des bonnes pratiques pour une reprise de l’activité touristique. Il s’agira notamment, d’un ensemble de protocoles standardisés en matière de santé et d’hygiène, qui permettront aux consommateurs de voyager en toute confiance une fois les restrictions levées, souligne l’agence créée en 2014 et chargée de développer la marque « Destination Sénégal, Pays de la Teranga ».

Les hôtels, les restaurants, les sites touristiques, et autres voyagistes qui adopteront ce guide des bonnes pratiques « pourront aussi bénéficier du soutien » de l’ASPT à la formation de leur personnel. Dans cette même perspective, l’ASPT accompagnera en termes d’équipement dans le processus de mise en normes pour l’ouverture de quelques structures à fort impact pour la notoriété de la « destination », en particulier pour le tourisme d’affaires, ajoute le communiqué.

Comme partout ailleurs, le coronavirus a mis à genou l’économie mondiale dont le tourisme joue un important rôle. Le Sénégal, qui accueille en moyenne 1,6 million de touristes par an, a fermé ses frontières aériennes et terrestres depuis mars. Mais trois mois plus tard, les autorités ont allégé certaines mesures de l’état d’urgence en rouvrant entre autres les restaurants.

Certains hôtels sont toujours réquisitionnés par l’Etat pour prendre en charge les malades de Covid-19. Et à la date du 10 juin, le pays a dénombré 4640 cas dont 2885 guéris, 54 décès et 1700 patients sous traitement.

En mars dernier, un gérant d’une agence de voyages confiait à APA qu’il pourrait être amené à licencier parmi sa « vingtaine » d’employés si la situation n’évoluait pas positivement. Tous les services que commercialisaient sa structure se sont tout d’un coup arrêtés : vente de billets d’avion, convoi de pèlerins à La Mecque ou réservations d’hôtel. « C’est un coup de massue qu’on reçoit. Tout est en stand-by », déplorait-il.

Un chef de guerre soudanais s’est rendu à la CPI

Le chef des milices Janjaweed, accusé d’avoir joué un rôle de premier plan dans le massacre qui a eu lieu dans la région du Darfour, au Soudan, s’est rendu à la Cour pénale internationale (CPI), a appris APA mercredi.Ali Kushayb, accusé de 50 chefs d’accusation dont des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, est acheminé à la CPI depuis la Centrafrique. Il est accusé d’avoir joué un rôle actif dans le conflit au Darfour entre 2000 et 2004, suite à quoi un mandat d’arrêt lui a été délivré en 2007.
 
Le conflit au Darfour a entraîné la mort d’environ 300.000 personnes et le déplacement de millions d’autres.
 
Le président soudanais, Omar al-Bechir, évincé du pouvoir, est également accusé de crimes de guerre par la CPI. Les nouvelles autorités de Khartoum sont ambivalentes à l’idée de le remettre à la CPI pour qu’il soit jugé.