Covid-19 au Sénégal : les frais d’oxygénation « gratuits »

Les malades du coronavirus internés dans les cliniques privées au Sénégal n’auront plus à payer les frais d’oxygène, a annoncé lundi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.Une bouffée d’air frais. Au cours d’une visite au niveau de structures produisant de l’oxygène cher à certains patients en détresse respiratoire pour cause de Covid-19, le ministre Diouf Sarr a déclaré que la facturation de ce gaz incolore pour ces malades sera rendu « totalement » gratuite dans les centres de traitement privés.

« Sur instruction du Chef de l’Etat, désormais, l’oxygène à livrer pour les malades dans les CTE (Centres de traitement épidémiologique) privés sera totalement gratuit. L’Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit dans sa facture défalquer la partie oxygène », a-t-il souligné dans des propos relayés par la page Facebook de son ministère.

M. Sarr note que cette mesure « va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé ».

Une partie de la presse locale a fait état ce jour du manque d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de traitement épidémiologique (CTE) du coronavirus, qui « sont toujours sous tension » d’après Le Quotidien. C’est ainsi que « l’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays, les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », selon le journal.

Une accompagnante interrogée par le site Senego déplore le problème d’oxygène avant de déverser sa colère sur les médecins traitants de sa sœur finalement décédée de la pandémie. « Elle était sous oxygène dans cet hôpital. On est restés des heures sans voir un médecin. Le lendemain, un infirmier nous souligne que l’oxygène ne suffit pas. On doit aller chercher de l’oxygène dans les pharmacies à notre charge. Ma sœur a finalement rendu l’âme à cause du coronavirus et de ce manque de vigilance des médecins. C’est un manque de respect », s’est-elle offusquée.

En revanche, le quotidien national Le Soleil précise qu’« aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement » même si les autorités attendent « l’arrivée de deux centrales d’oxygènes le 12 août prochain ».

Au Sénégal, la Covid-19 est entrée dans une fulgurante troisième vague à cause du variant Delta. A ce jour, 64.024 cas positifs ont été recensés dont 48.378 guéris, 1394 décès et 14.252 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

Sénégal : grave accident de la circulation sur la Nationale 2

La collision entre un car de transport en commun « Ndiaga Ndiaye » et un minibus a fait plus d’une dizaine de morts et plusieurs blessés graves.Le bilan est lourd. L’accident survenu tôt ce matin sur la route de Ndioum (nord) a fait 11 morts, dont 7 femmes et plusieurs personnes blessées. Parmi ces derniers, deux grièvement atteintes, sont en réanimation.

Les circonstances réelles de l’accident ne sont pas encore connues. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye a annoncé, dans un communiqué, se rendre sur les lieux du sinistre.

Il a par ailleurs rappelé aux conducteurs quelques règles de sécurité à respecter en période d’hivernage où les pluies sont récurrentes et les chaussées glissantes.

Sur son compte Twitter, le président Macky Sall a exprimé sa « douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor ».

Il a profité de l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles des 11 personnes décédées et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Sénégal : l’oxygène et la vente présumée de matériels des CTE à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, annoncent une plainte du ministère de la Santé contre le docteur Babacar Niang qui a affirmé que du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 est vendu aux cliniques privées.« Le ministère de la Santé dément et porte plainte », informe Le Soleil avant de donner la parole au directeur des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance dudit département, Amad Diouf, qui déclare : « C’est impossible que les équipements achetés se retrouvent dans le privé. » L’accusateur, le Dr Babacar Niang, sommé d’apporter des preuves, poursuit le quotidien national.

Les services du ministère dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr poursuivent le Dr Niang pour « propos diffamatoires de nature à porter le discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal », précise Lii Quotidien.

Dans les colonnes du journal Le Quotidien, Dr Niang, « pas ébranlé » dit rester « droit dans ses bottes » et « attend de pied ferme » la plainte du ministère de la Santé qui ne lui est pas encore parvenue.

Sous le titre « Bouffée d’oxygène », le même journal annonce que le gouvernement, confronté à un problème d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de Traitements Épidémiologiques (CTE), a décidé d’assurer la régulation du produit qui a connu une spéculation ces dernières semaines.

« L’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays ; les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », poursuit Le Quotidien, ajoutant que « les CTE sont toujours sous tension ».

Mais selon nos confrères du Le Soleil, « Aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement ». Ils annoncent par ailleurs, « l’arrivée de 02 centrales d’oxygènes le 12 août prochain. »

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait état d’un démarrage macabre de l’hivernage au Sénégal. « Les pluies font deux morts à Matam », informe le journal.

En sport, Record nous dit « tout sur le fichier électoral » pour la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Dans ses colonnes, le journal explique « comment le président sera élu. »

A la Une de Stades, l’autre quotidien spécialisé en sport, Mady Touré, challenger de l’actuel président de la FSF, Me Augustin Senghor, arbore un sourire confiant. « S’il y a transparence, je gagne », déclare le président du club Génération Foot.

Covid-19 au Sénégal : des fonds américains pour la vaccination

L’USAID par le biais de l’Unicef vont appuyer la campagne de vaccination contre le coronavirus au Sénégal.L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé, lundi, la mise à disposition du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) d’une enveloppe d’environ 406.000.000 FCFA (700 000 dollars) pour financer le déploiement de vaccins contre la Covid-19 et renforcer la réponse du Sénégal à cette pandémie.

Ces fonds permettront à l’Unicef de renforcer la chaîne du froid au Sénégal, en vue de garantir la distribution et la livraison, en toute sécurité, des vaccins, y compris ceux fournis par l’initiative Covax, dans l’ensemble du pays, précise le communiqué de l’Ambassade américaine à Dakar.

Selon cette même source, les fonds seront également utilisés pour appuyer les efforts du gouvernement visant à encourager l’utilisation de vaccins sûrs et efficaces et l’application continue de mesures de protection au sein des communautés.

Cet appui de l’USAID à l’Unicef devrait s’ajouter à titre complémentaire aux dons effectués par le système Covax. Le partenariat USAID-Unicef arrive à point nommé pour le Sénégal qui connaît, depuis la fin du mois de mai 2021, une nouvelle recrudescence de cas de Covid-19.

Grâce au soutien de l’USAID, l’Unicef pourra poursuivre l’acquisition d’équipements essentiels au transport des vaccins, notamment des boîtes isothermes, des bacs à glace et des porte-vaccins, poursuit la note.

Il pourra également renforcer la communication en matière de santé publique à travers les médias grand public et les réseaux sociaux. Ces fonds aideront le gouvernement et les partenaires à lutter contre la désinformation et à stimuler les efforts visant à limiter la propagation de la Covid-19.

« Nous nous réjouissons de ce soutien de l’USAID qui contribuera à préparer les nouveaux arrivages de vaccins contre la Covid-19 et à s’assurer de leur distribution en toute sécurité à travers le pays », a déclaré Silvia Danailov, représentante de l’Unicef au Sénégal, cité par le document.

A en croire Mme Danailov, « malgré les progrès impressionnants réalisés dans la campagne de vaccination, le Sénégal a besoin d’importantes doses de vaccin supplémentaires pour atteindre une plus grande partie de sa population et vaincre le virus. Il a également besoin d’un soutien accru pour renforcer la chaîne de froid et communiquer avec les communautés afin de créer un environnement favorable à la vaccination, d’instaurer la confiance et de garantir l’application des mesures barrières tout en poursuivant le déploiement des vaccins. »

Pour le directeur de l’USAID au Sénégal, Peter Trenchard, ce don s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement américain à mettre fin à la pandémie. « L’USAID Sénégal espère pouvoir aider le gouvernement du Sénégal et d’autres partenaires du secteur de la santé à livrer, distribuer et administrer des vaccins essentiels pour aider le pays à se remettre sur pied et à protéger les populations vulnérables », a-t-il déclaré.

Au cours du mois de juillet 2021, les États-Unis ont fourni plus de 300.000 doses uniques de vaccins Johnson & Johnson au Sénégal à travers Covax, en coordination avec l’Union africaine.

Covid au Sénégal : rien « ne rend obligatoire la vaccination » pour les salariés (officiel)

Samba Sy, le ministre du Travail, a mis en garde les sociétés qui interdisent notamment l’accès à l’entreprise aux travailleurs non-vaccinés.De peur de voir leur entreprise devenir des clusters (foyers de contagion), des employeurs refusent d’admettre dans leurs locaux les salariés « qui ne se sont pas fait vacciner » ou conditionnent « le bénéfice de certains avantages à la présentation d’un carnet de vaccination ».

Dans un communiqué daté du 2 août, le ministre du Travail, Samba Sy, a déclaré que « ces procédés, discriminatoires et attentatoires aux droits des travailleurs, sont dépourvus de fondement juridique » parce qu’il n’y a « aucune disposition » pour le cas en l’espèce.

Partant de là, le ministère de tutelle a invité les entreprises, qui ont tout de même « l’obligation de garantir la sécurité et la santé des travailleurs », à « privilégier la sensibilisation et le dialogue au niveau interne ».

Dans ce sens, M. Sy a indiqué que les sociétés peuvent s’appuyer sur « les instances comme le Collège des délégués du personnel, le Comité d’Hygiène et de Sécurité au Travail, le Comité interne de Dialogue social, etc ».

En outre, les employeurs peuvent se référer aux documents produits par la Direction Générale du Travail et de la Sécurité sociale dès le début de la pandémie. Il s’agit entre autres du guide « Milieu de travail et Covid-19 » et celui ayant trait à « la prévention de la Covid-19 en milieu de travail ».

Covid-19, fait divers et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés comme d’habitude par les « ravages » du contagieux variant Delta.Walf Quotidien titre sur les « ravages de Delta », le variant du coronavirus qui a fait « 86 morts en une semaine ». C’est « l’hécatombe », d’après Vox Populi qui relève 34 morts en 48 heures. L’AS note que ces décès ont été enregistrés entre vendredi et samedi.

Dans ce journal, le gynécologue Dr Abdoulaye Diop déclare que « c’est faux, le vaccin (anti-Covid-19) n’entraîne pas d’infertilité ».

A propos de la vente de matériel des Centre de traitement des malades de Covid-19, Le Quotidien la qualifie de « l’autre vague » après avoir recueilli les révélations du Dr Babacar Niang, patron de Suma Assistance. « Des revendeurs te sortent tout matériel que tu veux », a-t-il déclaré.

Dans ce sillage, l’opposant Bougane Guèye Dany interpelle dans Vox Populi le chef de l’Etat : « M. le président, stoppez le corona business ».

Le Soleil titre sur l’hypertension intracrânienne, une « maladie à haut risque ». Le quotidien national souligne que l’affection peut évoluer vite vers des complications plus graves, telles que l’AVC. Les symptômes sont les maux de tête chroniques insensibles à la prise d’antalgiques, nausées ou vomissements, vertiges…

Sud Quotidien aborde l’impact des travaux du  Bus Rapid Transit  (BRT), du Train Express Régional (TER) et des autoponts sur la mobilité à Dakar pour faire une « chronique d’un désordre organisé ». 

L’Observateur se met en aparté avec le ministre de l’Emploi Dame Diop qui donne « les chiffres clés » à propos de l’emploi des jeunes, dans le cadre du programme d’urgence « Xeyu Ndaw Ni ». « A la fermeture des inscriptions, nous avons enregistré 300.000 demandes d’emploi sur toutes les plateformes ».

En fait divers, le journal dresse « le film de la traque des présumés meurtriers » de la vendeuse de pièces détachées Lobé Ndiaye. Un féticheur et deux complices dont une dame ont été notamment arrêtés par la gendarmerie dans le cadre de cette enquête.

« Il a tué Lobé », dixit Libération qui affiche en Une la photo du féticheur malien H. Sidibé. Selon le journal, il s’est saisi d’un pilon avant de lui asséner plusieurs coups sur la tête. « Il évoque une séance de prières qui aurait mal tourné ; la piste d’un sacrifice humain », mentionne encore le quotidien.

L’AS évoque l’affaire d’une fraude au baccalauréat à Diourbel (centre) : « Un étudiant de l’UGB passe l’épreuve d’anglais à la place de sa fiancée ». Selon Le Soleil, cet étudiant s’est déguisé en femme pour composer à la place de sa copine. L’Observateur livre « les derniers éléments de l’enquête sur la fraude au Bac ».

En football, Ferdinand Coly, ancien international sénégalais et ex-coordonnateur de la Tanière, déclare dans Record que Mady Touré, candidat au poste de président de la Fédération, « est un dirigeant ambitieux ». Il note que « mettre tout le monde dans ce consensus a été une grosse erreur » même si « sur ces 12 années passées, le bilan de la fédé est plutôt positif ».

Par ailleurs, le journal souligne qu’un mort a été enregistré dans la campagne du président sortant Augustin Senghor à Pikine, dans la banlieue dakaroise. Il s’agit de Samba Sarr, président de l’ASC Thiossane qui a été victime samedi d’un malaise ou d’une « bousculade » selon Stades. 

« Tout le monde a vu Baba Gaye bousculer mon oncle. C’est cette bousculade qui l’a tué », accuse un proche. « Sa famille et l’ASC Thiossane brandissent une plainte », informe le quotidien sportif.

Les chiffres du coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les statistiques du variant Delta, livrées hier par Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Directrice générale de la santé et présidente du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), font la Une de la presse sénégalaise parvenue ce samedi à APA. »Troisième vague de Covid-19 au Sénégal: les stats de Delta », titre Sud Quotidien, informant que 40% des contaminés sont âgés entre 25-45 ans et qu’il y a 54% de femmes parmi les personnes affectées par le virus.

« Chiffre de la peur: Delta infecte 70% des cas », titre Vox Populi. « Covid: Les chiffres de la peur », renchérit L’Observateur.

Parlant de la vitesse de propagation du nouveau variant, Walf Quotidien se focalise sur « les ravages de Delta » qui concerne 70% sur 100 tests.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la visite du président Macky Sall à l’Institut Pasteur de Dakar qui met en place une unité de test de diagnostic rapid du Covid. « Vous avez tout le soutien de l’État », a lancé Macky Sall au personnel de l’institut.

La sortie de l’opposant Ousmane Sonko sur la gestion de la pandémie est également commentée par la presse. « Macky au pilori, Sonko en blouse blanche », écrit le quotidien 24 Heures.

« Sonko, un virus politique », réagit la Convergence des cadres républicains (mouvance présidentielle) dans Kritik, faisant dire à Source A que « la CCR démolit Sonko ».

En politique, Le Quotidien traite de la révision des listes électorales et constate que « le FRN (Front de résistance nationale, opposition) ouvre un autre front » en réclamant une mesure transitoire exceptionnelle pour les primo-votants devant être inscrits avec un extrait de naissance et un certificat de résidence à la place de la carte d’identité de la Cedeao.

Sommet Afrique-France : un autre format pour « réinventer » la relation

Le Sommet Afrique-France, prévu du 7 au 9 octobre 2021 à Montpellier, est censé être le point de départ d’une nouvelle ère.« Nouveau format, nouveaux acteurs, nouvelles thématiques, nouveaux enjeux ». C’est la promesse pour le prochain Sommet Afrique-France. Selon un communiqué de l’ambassade de France à Asmara (Erythrée), reçu vendredi à APA, l’objectif de cet évènement est de porter un regard neuf sur cette relation pour offrir un nouveau cadre de réflexion et d’action aux nouvelles générations.

Dans cette optique, le Nouveau Sommet Afrique-France « mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien (cette) relation et qui contribuent à construire un avenir commun : acteurs issus des diasporas, de l’entrepreneuriat, des domaines culturels, artistiques et sportifs ».

Cette rencontre, au cours de laquelle « ces acteurs du changement » seront écoutés, devrait permettre aux parties prenantes de « redéfinir les fondamentaux » de leurs rapports afin de « répondre aux interrogations de la jeunesse et de créer un espace de dialogue orienté vers l’avenir ».

Le 28 novembre 2017 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, les jeunes étaient « au cœur des engagements » d’Emmanuel Macron. Le président français avait fait part de son ambition de « renouveler » les liens entre son pays et le continent noir « en matière d’éducation, de mobilités, de gouvernance ou encore de développement économique ».

A en croire le document, la jeunesse est « source de solutions pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain » d’où son « rôle central » dans le Nouveau Sommet Afrique-France.

Le rendez-vous de Montpellier sera l’occasion de faire un point d’étape sur les principales priorités. Il s’agit notamment de faciliter l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur, d’apporter un soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation.

Ce sommet doit également donner à la France l’opportunité de construire un nouvel imaginaire commun avec l’Afrique, d’accompagner le continent qui se place aux avant-postes de la transition climatique et d’œuvrer à la refondation de l’aide au développement au profit d’une relation partenariale.

Covid-19 : le variant Delta s’installe au Sénégal

Le double mutant indien est détecté 60 fois sur un échantillon de 100 tests positifs réalisés par les laboratoires de dépistage sénégalais, a déclaré vendredi Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).Où va le Sénégal ? Le variant Delta, hautement contagieux, a su profiter du relâchement généralisé de la population pour étendre ses tentacules. Le bilan quotidien du Ministère de la Santé et de l’Action sociale montre les incidences de cette percée sur le nombre d’infections, de cas graves et de décès.

« Une personne ayant contracté (cette souche de la Covid-19) peut contaminer six à dix autres. Tout le monde connaît les dégâts causés par le variant Delta. Il y a certes des réserves d’oxygène mais on constate une tension sur les lits dans les Centres de Traitement des Epidémies (CTE) », a indiqué Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, par ailleurs Directrice Générale de la Santé.

En sa qualité de présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), elle a fait aujourd’hui le point sur la situation sanitaire au Sénégal. Et sans surprise, les indicateurs sont au rouge : « Les jeunes sont hospitalisés. Nombre d’entre eux meurent parce qu’ils n’étaient pas vaccinés. Il y a des décès d’enfants âgés de 2 ans. Parmi ceux-ci, certains avaient des comorbidités ».

Si les femmes représentent actuellement « 54 % des cas positifs » du Sénégal selon Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, celles qui sont en état de grossesse sont très vulnérables. « Des femmes enceintes covidées décèdent dans les hôpitaux. C’est très douloureux de perdre la vie dans de pareilles circontances parfois avec son bébé », a regretté la présidente du CNGE.

En première ligne, le personnel médical est également durement éprouvé. « Certains sont malades, d’autres morts. Il y a une psychose au sein du personnel soignant. Cela complique davantage la prise en charge des patients », a souligné Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

A ce jour, le Sénégal a recensé 61.245 cas positifs dont 46.754 guéris, 13.157 individus sous traitement et 1333 décès. Soixante cas graves, « majoritairement composés de non vaccinés », sont suivis dans les structures de santé.

Sur le plan vaccinal, 763.608 personnes ont reçu au moins une dose des différents vaccins reçus par le pays. Récemment, 332.118 doses du vaccin Sinopharm et 151.200 doses de Johnson & Johnson ont été réceptionnées par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.  

En cette période d’incertitude, les Sénégalais sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire tester. Souvent, il faut se lever aux aurores pour arriver à ses fins. Mais les résultats des laboratoires submergés tombent au compte-gouttes.   

« Nous avons commencé à utiliser les tests de diagnostic rapide. L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a mis au point un système qui a été validé. L’accueil est prévu d’ici samedi », a annoncé la présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).

Coronavirus et baccalauréat à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la gravité de la troisième vague de la Covid-19 et du démarrage des épreuves du baccalauréat.« La Covid-19 tue en moyenne 10 personnes par jour », selon L’AS qui note un « embouteillage dans les cimetières ».

« J’ai vu la mort », un récit que reprend L’Observateur parmi tant d’autres survivants de cette troisième vague du coronavirus marquée par le contagieux variant Delta. « 7 malades sont décédés devant moi, j’ai cru que c’en était fini pour moi », confie Fatou Ndiaye. « Je n’avais plus de force de parler et mes poumons étaient fortement comprimés », souligne de son côté Aïssatou Guèye, 40 ans.

Le Pr Mamadou Diarrah Bèye du ministère de la Santé déclare dans le journal qu’ils reçoivent «  300 à 400 appels par jour et les 90% sont dus au Covid ».

Le Quotidien titre sur les « cas prévisibles », c’est-à-dire les personnes vaccinées puis testées positives à l’image du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Le journal souligne qu’une étude de l’INSERM l’avait prédit.

L’AS note toutefois que Me Malick Sall « anéantit les efforts des experts » pour avoir précisé dans son communiqué qu’il a contracté le virus « malgré la vaccination ». Walf Quotidien qualifie cette communication de « coup de bélier de Me Malick Sall ».

En revanche, Pr Moussa Seydi, chef du Service des Maladies infectieuses de l’hôpital Fann, note dans ce journal que « nous n’avons pas suffisamment communiqué sur le vaccin ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien souligne que le baccalauréat général 2021, commencé jeudi, est « à l’épreuve du Delta ». Le journal note un « bon démarrage dans l’ensemble malgré la menace du variant indien ».

« Un démarrage sans encombres », constate également Le Soleil sur l’examen du baccalauréat dans un contexte de Covid-19. Toutefois, précise le quotidien national, « beaucoup d’absences (ont été) notées à Thiès à cause de la pandémie ».

Libération informe de son côté sur une fuite massive du baccalauréat à Pékesse, dans la région de Thiès, soulignant que « les épreuves corrigées circulaient sur WhatsApp ». Elles ont été partagées dans un groupe composé d’une vingtaine de membres et cinq candidates libres sont déjà placées en garde à vue, renseigne le journal.

En fait divers, Vox Populi rapporte « encore une découverte macabre ». Il s’agit de Lobé Ndiaye, « tuée et jetée dans la nature ». Libération, qui qualifie « un crime odieux », précise que le corps de cette vendeuse de pièces détachées a été retrouvé à Diamniadio, à 30 km de Dakar. Le certificat de genre de mort indique qu’elle est décédée suite à de « multiples fractures au crâne » causées par un « objet dur ».

En football, Record informe que Mady Touré, unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor à la présidence de la Fédération sénégalaise, « se détermine ce vendredi ». Il donnera définitivement sa position sur « le consensus ou les urnes », l’Assemblée générale élective de la FSF étant prévue le 8 août prochain.

Dans Stades, le premier vice-président de cette instance, Abdoulaye Sow, « fait de grosses révélations » sur le protocole à la CAF et le consensus à la FSF. Il souligne notamment que « Me Senghor n’a pas peur d’aller à des élections et de les perdre ».

Covid-19 : l’arrivée des vaccins s’intensifie en Afrique

Le continent noir a reçu, rien que la semaine dernière, près de 4 millions de doses à travers le mécanisme Covax contre 245.000 tout au long du mois de juin.Les expéditions de vaccins contre le nouveau coronavirus s’accélèrent en l’Afrique. Ce qui n’est pas pour déplaire aux populations. Car les décès à répétition, causés surtout par  circulation express des variants dont Delta présent dans 26 pays africains, a secoué bien des gens pour les débarrasser de la peur bleue du vaccin.

Jusque-là, renseigne un communiqué reçu jeudi à APA, 21 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, soit tout juste 1,6 % de sa population. C’est peu de dire que ce continent est à la traîne avec seulement 79 millions de doses réceptionnées.

En guise de comparaison, les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. En France par exemple, plus de la moitié de la population est vaccinée.

Le fossé est énorme. D’ici fin 2021, 520 millions de doses sont attendues en Afrique grâce au Covax. Dans le cadre de ce mécanisme, de nouveaux accords ont été conclus avec Sinopharm et Sinovac. Objectif : fournir rapidement 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu.

En outre, « le Covax et la Banque Mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 des pays en développement (via) un nouveau dispositif de coûts partagés », indique le document.

L’Union africaine (UA), à travers le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat), devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de cette année. Pour y arriver, à partir de septembre prochain, une hausse des livraisons est prévue avec 10 millions de doses par mois.

Pour que la dynamique enclenchée ne s’estompe pas, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique a appelé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), « tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas ».

Sénégal : démarrage des épreuves du baccalauréat

Au Sénégal, 157.312 candidats entament ce jeudi 29 juillet l’examen du baccalauréat général.Après une année mouvementée, les élèves de Terminale planchent pour le reste de cette semaine sur les épreuves du baccalauréat dans l’espoir de décrocher leur premier diplôme universitaire. Ils composeront dans 470 jurys répartis entre 370 centres principaux et 80 centres secondaires.

Pour la session de cette année, le nombre des candidats a augmenté de 2203 élèves comparé à 2020. Les candidats issus du public représentent 52,2% contre 18,87% pour les candidats individuels, renseigne la presse locale. Par ailleurs, l’académie de Dakar concentre le plus grand effectif avec un total de 17.549 élèves en lice.

Les candidats des séries littéraires sont au nombre de 128.280 là où les séries scientifiques enregistrent 25.548 candidatures.

En outre, les autorités ont mobilisé 9500 enseignants pour la correction et 16.000 autres pour la surveillance.

Lors de la session 2020, le taux de réussite dans les résultats globaux était estimé à 48,40% par l’Office du Baccalauréat, soit 72.295 admis. Dans ces statistiques, la proportion de filles était de 50,92%. L’école publique affichait pour sa part un taux de réussite de 60,94%.

Covid-19 et Magal Touba au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur la ruée des populations vers les vaccinodromes du coronavirus et les préparatifs du prochain Magal Touba.Le Quotidien titre sur les longues files d’attente dans les camps de vaccination contre la Covid-19 avec « les candidats à l’épreuve ». Au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le journal note que le vaccin Johnson & Johnson est la « vedette »

Vox Populi souligne aussi la « grande offensive pour la vaccination à Dakar » en vue de freiner la troisième vague et son contagieux variant Delta. Des vaccinodromes sont ainsi ouverts à la Place de la Nation, à la Place du Souvenir, à Médina, au Monument de la Renaissance et au stade Léopold Sédar Senghor.

Beaucoup de personnes mal en point ces derniers temps ont qualifié de « grippe » leur mauvais état de santé. Des spécialistes estiment qu’il s’agit du coronavirus. Mais le quotidien national Le Soleil note qu’une « maladie peut en cacher une autre », plongeant notamment à Bignona (sud) où « aucune couche (n’est) épargnée ».

L’Observateur fait focus sur les poumons de malades de la Covid-19 et montre des « images terrifiantes ». « Parfois, nous avons une amputation de 90% du poumon », confie Pr El Hadji Niang, chef de service radiologie à l’hôpital Le Dantec.

Vox Populi titre sur la célébration du Magal 2021, à savoir le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu dans moins de deux mois. « Malgré la 3e vague, Touba maintient le Magal », note le journal qui indique que le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre « rassure et appelle à respecter les gestes barrières ».

« Nous avons la ferme conviction que le Magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie », dit-il. Ainsi « malgré Delta et ses dégâts, Touba (est) +inVariant+ sur son Magal », titre pour sa part Walf Quotidien.

En revanche, L’AS constate que l’opposition sénégalaise est « en marée basse ». Le journal pointe une « implication faible » dans la sensibilisation et la gestion de la troisième vague de Covid-19.

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Record publie son entretien exclusif avec Mady Touré, président de Génération Foot et candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football. « Je n’ai pas peur de la défaite », a déclaré l’unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor, qui brigue un quatrième mandat. « J’ai la confiance des Sénégalais », a-t-il ajouté.

Covid-19: des vaccinodromes en plein cœur de Dakar

Les vaccinations contre la Covid-19 au Sénégal, effectuées jusque-là dans les structures sanitaires, ont commencé à être élargies dans certains endroits publics plus spacieux.La presse sénégalaise se faisait déjà l’écho mardi de « la grande ruée » des populations vers les vaccins du coronavirus. Ces derniers jours, les contaminations et les cas de décès liés au variant Delta ont monté en flèche. Le pays a enregistré 1307 victimes contre 11.940 patients encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

La panique a gagné ainsi beaucoup de personnes qui se sont rués dans les postes ou centres de santé pour recevoir leurs première ou seconde dose de vaccin. Dans la seule journée du mardi, 20.050 personnes ont été vaccinées, portant à 676.340 le nombre total des personnes ayant reçu au moins une dose, selon le ministère de la Santé.

Pour permettre au plus grand nombre de se vacciner et le respect des gestes barrières, des sites stratégiques grand public ont été réquisitionnés à Dakar. C’est le cas du stade Léopold Sédar Senghor, la Place de la Nation (ex Obélisque) ou le Monument de la Renaissance, informe le site d’informations Emedia.

Au parking de ce lieu de football par exemple, plusieurs personnes masquées sont venues s’inscrire sur les listes d’attente, sous la supervision des autorités administratives.

« On a remarqué depuis vendredi passé, quand le vaccin Johnson & Johnson est arrivé au Sénégal, de l’affluence dans les centres de santé. C’est pour cela que le ministère de la Santé a pris la décision de délocaliser les sites de vaccination. Il y aura quatre équipes de vaccination qui seront ici. Vous avez vu les populations. Depuis ce matin, nous avons recensé plus de 300 personnes », a expliqué un des responsables.

Vacciner neuf millions de Sénégalais

Le président Macky Sall a effectué hier mardi une visite inopinée dans plusieurs centres de traitement de la Covid-19. Il a invité par la suite « les populations à se faire vacciner ».

Le quotidien L’Observateur a raconté ce mercredi la vie dans les structures de prise en charge et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à l’hôpital Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable au centre hospitalier universitaire (CHU) de Fann.

D’ores et déjà, le quotidien national Le Soleil informe que 500.000 doses sont « disponibles ». Cette quantité, composée de vaccins Sinopharm et de Johnson & Johnson, a été réceptionnée mardi par le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Deux millions de doses sont également « attendues en août », renseigne le journal.

L’objectif principal de la stratégie nationale de vaccination vise neuf millions de Sénégalais, précise M. Sarr. Même si « le Sénégal a dépassé plus d’un million de doses (…), nous devons absolument poursuivre. Si l’on continue dans ce processus, de manière assez volontariste, on va couvrir le Sénégal et installer une immunité qui protège tout le monde de la Covid-19 », a-t-il indiqué.

Barack Obama, partenaire stratégique de la NBA Africa

L’ex-président des Etats-Unis (2009-2017) s’associe à la ligue nord-américaine de basketball en contribuant aux efforts de « responsabilité sociale » sur le continent noir.La qualité de partenaire stratégique confère à Barack Obama « une participation minoritaire » dans la NBA Africa. L’ancien locataire de la Maison Blanche s’engagera notamment dans des « programmes et partenariats soutenant l’égalité des genres et l’inclusion économique ».

Dans un communiqué, reçu mercredi à APA, le démocrate a affirmé que la National Basketball Association (NBA), « en utilisant ce sport pour créer des liens plus profonds à travers le monde, a toujours été un ambassadeur de choix pour les USA ».

Et en Afrique, souligne le prédécesseur de Donald Trump, le basket a « le pouvoir de promouvoir les opportunités, le bien-être, l’égalité et l’autonomisation ». Barack Obama,  impressionné par l’engagement de la ligue en faveur de l’Afrique, est convaincu que « la NBA Africa peut changer la donne pour beaucoup de jeunes  » de ce continent.

Pour cette perspective, l’ex-sénateur est fier de rejoindre l’équipe de la NBA Africa afin de participer à « un partenariat qui va bénéficier aux jeunes de nombreux pays ». De l’avis d’Adam Silver, président de la NBA, Barack Obama, dont le père est originaire du Kenya, « croit fermement au potentiel de l’Afrique et aux énormes opportunités de croissance qu’offrent les disciplines sportives ».

En tout cas, Victor Williams, Directeur Général de la NBA Africa, est impatient « de travailler avec (lui) et (les) investisseurs stratégiques pour faire du basketball un moteur de croissance économique pour le continent et une plateforme pour l’amélioration de la santé et du bien-être de l’une des populations les plus jeunes et à la croissance la plus rapide au monde ».

La NBA Africa, pour développer l’écosystème du basket en Afrique, met en œuvre des programmes tels que le Jr. NBA, Basketball Without Borders (BWB) Africa et la NBA Academy Africa. Elle compte parmi ses investisseurs Luol Deng, Dikembe Mutombo ou encore Joakim Noah.

De concert avec la Fédération internationale de basketball (Fiba), la NBA Africa a organisé la première édition de la Basketball Africa League (BAL). En mai dernier, les douze meilleurs clubs du continent se sont affrontés à Kigali, au Rwanda.

En finale du tournoi,  le Zamalek (Égypte) a battu l’US Monastir (Tunisie) sur le score de 76 à 63. La saison inaugurale de la BAL a été diffusée en 15 langues et dans 215 pays et territoires.

Economie : la notation AAA de la Bad confirmée

L’agence de notation internationale Fitch Ratings considère comme « conservatrices » et « excellentes » les politiques de gestion des risques de la Banque africaine de développement (Bad).Le triple A de l’institution financière africaine a été confirmé, le 22 juillet dernier, grâce au « soutien extraordinaire » de ses actionnaires, indique un communiqué reçu mercredi à APA.

La note de crédit à long terme AAA de la Banque africaine de développement (Bad) s’accompagne aussi d’une « perspective stable ». A en croire Fitch, « le risque de concentration est +faible+, les cinq expositions les plus importantes de la Banque représentant 32 % de son portefeuille total à la fin de l’année 2020 ».

Dans le document, l’institution financière « se félicite » de l’appréciation de l’agence de notation « en dépit des défis énormes posés par la pandémie » de coronavirus.

Pour maintenir le cap, Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, compte renforcer « sa politique et sa pertinence fiscales en soutien aux pays africains à mesure que ces derniers seront confrontés aux répercussions mondiales et régionales de la pandémie ».

En outre, le Nigérian a déclaré que la Bad « tout en aidant les économies du continent à se repositionner dans l’environnement de la Covid-19, maintiendra également ses ratios prudentiels et des réserves adéquates ».

Pour sa part, Bajabulile Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Bad, a souligné que « la confirmation montre également combien le mandat de la Banque en matière de politique publique est important, en particulier en ces temps très difficiles ».

Selon le communiqué, la Banque africaine de développement a réussi, en 2020, l’émission de son obligation sociale « combattre la Covid-19 » d’un montant de trois milliards de dollars. Le 15 juillet dernier, elle a émis avec succès un emprunt obligataire à cinq ans de 2,75 milliards de dollars.

Sénégal : Macky Sall réaménage le Conseil constitutionnel

Le président de la République a procédé à la nomination de trois nouveaux membres au Conseil constitutionnel.La plus haute juridiction du pays ne comptait plus que quatre membres avec le décès d’une magistrate en janvier et l’expiration des mandats de deux juges.

Pour permettre au Conseil constitutionnel de fonctionner correctement, Macky Sall a nommé mardi, la magistrate Aminata Ly Ndiaye, précédemment premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, pour terminer le mandat de feue Bousso Diao Fall, décédée le 3 janvier 2021.

Mamadou Badio Camara, ancien Premier président de la Cour suprême et Youssoupha Diaw Mbodji, ancien Premier avocat général près la Cour suprême, remplacent le Professeur Ndiaw Diouf, vice-président du Conseil constitutionnel et le juge Mandiogou Ndiaye qui ont achevé leur mandat de six ans.

Par ailleurs, poursuit le communiqué du conseil des ministres, Seydou Nourou Tall, professeur des universités, déjà membre du Conseil constitutionnel, est nommé vice-président de l’institution.

En procédant à ces nominations, Macky Sall espère mettre fin au débat sur la compétence de cette institution qui apprécie la conformité des lois et des engagements internationaux à la Constitution.

Certains juristes avaient soutenu que le Conseil ne pouvait pas statuer sur les lois, ou réguler la démocratie et l’Etat de droit du fait de l’absence de trois de ses membres. En effet, l’institution judiciaire qui ne comptait que quatre Sages au lieu des sept, avait rejeté le 22 juillet dernier, le recours de l’opposition parlementaire sur le nouveau code pénal et le code de procédure pénale, adoptés le 25 juin dernier à l’Assemblée nationale. 

Macky Sall et le Conseil constitutionnel à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, commentent la visite du président Macky Sall dans les centres de traitement des malades du coronavirus et la nomination de trois juges au Conseil constitutionnel.Après sa visite dans les hôpitaux, le président Macky Sall déclare dans Le Soleil : « J’invite les populations à se faire vacciner ». Le quotidien national souligne que « 500.000 doses (sont) déjà disponibles et 2 millions attendues en août ».

C’est une « visite inopinée » qu’a effectuée Macky Sall hier dans les centres de traitement (CTE) de Covid-19, rapporte L’AS qui note que le chef de l’Etat « secoue Diouf Sarr (le ministre de la Santé) et Cie ». Face à la montée des contaminations, le journal note par ailleurs que l’Université Cheikh Anta Diop ferme ses portes à partir de samedi.

Vox Populi indique que Macky Sall a fait une « visite surprise » dans les CTE et lance un nouvel appel au respect des gestes barrières. Le quotidien se demande ainsi s’il ne s’agit pas des « derniers avertissements du président ». Au même moment, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr déclare que « l’augmentation des cas va plus vite que nos capacités litières dans les CTE ».

L’Observateur plonge dans ces structures sanitaires et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable du CHU de Fann.

Sur un autre sujet, Le Quotidien titre sur « le nouveau trio de Macky » dans le Conseil constitutionnel qui est désormais « au complet ». Les trois juges nouvellement nommés sont Mamadou Badio Camara, Aminata Ly Ndiaye et Youssoupha Diaw Mbodj.

Cependant, Walf Quotidien note que Badio Camara est « l’autre problème ». Sa nomination « n’annonce rien de bon », d’après Amadou Bâ, responsable dans le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. Pour le constitutionnaliste Mamadou Ngouda Mboup, « si Pape Oumar Sakho (président du Conseil constitutionnel) s’en va, forcément, Mamadou Badio Camara va rempiler ».

En sports, Vox Populi informe que le gouverneur de Dakar fait annuler tous les combats de lutte prévus entre le 31 juillet et le 8 août face au rythme infernal de propagation de la Covid-19 avec son lot de victimes. Déjà, les promoteurs Gaston Mbengue, Pape Abdou Fall et Thialiss Faye « se résignent en attendant de meilleurs jours ».

En revanche, le président de l’Association nationale des lutteurs en activité, Gris Bordeaux, « cogne sur les autorités » dans L’Observateur. « Nous sommes frustrés », dit-il en déplorant le « manque de communication de la part des autorités ».

En football, Augustin Senghor, candidat sortant à la présidence de la Fédération, note que son adversaire « Mady Touré ne devait avoir autre choix que de rejoindre le consensus » voulu par d’autres acteurs qui veulent lui offrir un quatrième mandat.

Me Senghor renchérit dans Stades : « Il ne nous reste plus qu’à le convaincre ». Mais Mady Touré estime que sa « conviction est d’aller jusqu’au bout ».

Locales 2022 : le Sénégal réactualise ses listes électorales

Au Sénégal, la révision exceptionnelle des listes électorales qui démarre samedi s’étalera sur une période d’un mois et demi.« Il est institué une révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du dimanche 23 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Elle se déroulera du 31 juillet au mardi 14 septembre 2021 », indique un décret rendu public lundi et signé par le président Macky Sall.

Lors de la dernière élection organisée dans le pays, soit la présidentielle du 24 février 2019, les listes électorales comptaient 6.683.043 personnes. Ainsi, souligne le document de onze articles, la prochaine mise à jour du fichier électoral va « permettre particulièrement aux jeunes citoyens sénégalais qui auront 18 ans révolus à cette date du 23 janvier 2022, mais aussi à tout autre citoyen remplissant les conditions requises et n’ayant pas encore accompli cette formalité de pouvoir s’inscrire ».

Le travail sera effectué par des commissions administratives envoyées dans chaque commune au moins. « Leur composition et leur modalité de travail sont fixées par arrêté du Préfet ou du Sous-préfet selon les spécialités locales », précise la source.

Ces commissions procéderont par la suite à l’inscription de nouveaux électeurs, la prise en charge des demandes de changement de circonscription ou d’adresse électorale et la radiation d’électeurs décédés, frappés d’incapacité du fait de la loi ou qui ne désirent plus figurer sur les listes électorales, explique la note.

Elles seront chargées enfin de distribuer les cartes d’identité biométriques, faisant office de cartes d’électeurs et le changement de statut d’un militaire ou paramilitaire redevenu civil ou inversement.

Etape importante du processus électoral, cette révision était réclamée par l’opposition bien que son démarrage avait été suspendu à l’adoption du nouveau Code électoral issu du dialogue politique, rappelle Le Quotidien. Des opposants continuaient toutefois d’accuser le gouvernement de Macky Sall de vouloir empêcher l’inscription des primo-votants dont le vote est souvent défavorable aux régimes démocratiques.

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a rendu une décision où il juge « conformes » les nouvelles dispositions du Code électoral.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la ruée vers les vaccins

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont dominés par les sujets liés à la Covid-19, des structures sanitaires à l’arène nationale de lutte.« La grande ruée vers les vaccins », titre le quotidien national Le Soleil, notant que des centres de santé de Dakar ont reçu des doses là où d’autres ont épuisé les leurs en l’espace de deux jours.

Le Quotidien qualifie cette ruée vers les centres de santé de « fièvre vaccinale ». Le journal semble se féliciter du « début de prise de conscience de la gravité de la maladie » et annonce que « plus de 500 mille doses de Johnson & Johnson et Sinopharm (sont) attendues aujourd’hui ».

L’Observateur pointe pour sa part une « autre épidémie » dans cette pandémie, consécutive notamment à « la ruée vers les pharmaciens et les dangers de l’automédication ». Le docteur Thiemokho Diop alerte ainsi « sur les risques d’hépatite et des troubles cardiaques ».

Dans L’AS, sa consœur Khardiatou  Diallo Gaye, responsable du centre de traitement des épidémies (CTE) de l’hôpital Fann, révèle que « 99% des cas de grippe vont être positifs s’ils sont testés au Covid-19 ». Beaucoup de Sénégalais se plaignent ces temps-ci de maux que d’aucuns qualifient le plus souvent de grippe.

Sur un autre sujet, Le Témoin titre « 3500 milliards dans le vent », indiquant notamment que le Trésor public a été délesté de cette somme au titre des dépenses fiscales. « Censées booster le pouvoir d’achat des ménages et créer des gains économiques, ces exonérations n’ont en réalité pas servi à grand-chose », souligne le quotidien. Elles « coûtent (plutôt) cher à l’Etat », ajoute cette fois Les Echos qui rapporte que de « grosses faveurs » ont été accordées à des entreprises.

En sports, Walf Quotidien souligne que les amateurs de lutte seront « livrés au virus » samedi prochain pour le combat Balla Gaye 2-Bombardier. L’Observateur indique en revanche que de « gros nuages » planent sur l’affiche, le promoteur Gaston Mbengue étant « suspendu à une décision du gouverneur » de Dakar, Al Hassan Sall.

Record semble avoir une longueur d’avance sur les autres journaux puisqu’il informe que « les promoteurs (sont) déboutés par Al Hassan Sall ». Il leur a fait savoir « que les combats vont désormais se tenir en huis clos total » en raison de l’explosion des cas de coronavirus.

Coronavirus, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de l’augmentation tragique des cas de Covid-19, des critiques émises contre le Conseil constitutionnel et de l’actualité sportive nationale.L’Observateur décrit « le scénario catastrophe » dans l’évolution de la Covid-19 au Sénégal, informant que « tous les lits sous d’oxygène (sont) occupés dans les CTE (centres de traitement) de Dakar ». Sans gants, l’épidémiologiste Abdoulaye Kébé Dia déclare que « la 3e vague sera plus meurtrière ».

Cette situation coïncide avec la « hausse des inhumations », constate Le Quotidien sous la Une « Ci-gît la tragédie ». « Si la situation continue, on fermera le cimetière dans deux ans », selon le gestionnaire de Saint-Lazare. Du côté du cimetière musulman de Yoff, un fossoyeur note que « je n’ai jamais vu autant d’enterrements ».

L’AS ne se gêne pas pour dire que « la Covid-19 malmène les populations » après 17 décès enregistrés en deux jours. Le directeur des Infrastructures sanitaires Amath Diouf souligne qu’un « malade atteint de Covid-19 peut consommer 25 litres d’oxygène par minute ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien rapporte des « tirs groupés sur les +Sages+ » du Conseil constitutionnel dont quatre d’entre eux, en lieu et place des sept membres, ont rejeté le recours de l’opposition sur le projet de loi voté à l’Assemblée nationale réformant le code pénal et le code de procédure pénale.

L’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye se dit « dégoûté », l’ex-député Moustapha Diakhaté note que « le Conseil constitutionnel immole la Loi organique » là où Amadou Bâ de Pastef se courrouce contre « le très gros mensonge de Ismaïla Madior Fall », ex-ministre de la Justice et conseiller spécial du président Macky Sall.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa Une à « l’addiction aux paris sportifs » et interroge à propos Pr Idrissa Bâ, psychiatre-addictologue : « Elle prive l’individu du caractère ludique du jeu ».

En fait divers, Libération informe de la neutralisation d’un prédateur sexuel aux Parcelles assainies, dans la banlieue dakaroise. L’individu est poursuivi pour viols et actes de barbarie sur une gamine de six ans.

Le journal informe en outre que « le gang à Amy Sène tombe » avant d’expliquer comment la gendarmerie de Thiaroye a cerné l’ancienne footballeuse et les membres de sa bande de braqueurs.

En sports, Stades note une « timide entrée des Sénégalais » dans les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 avec des athlètes « éliminés » et d’autres « toujours en course ». En football, l’attaquant sénégalais Santy Ngom souligne dans Record vouloir « retrouver la Tanière et aller à la CAN ».

Sur l’élection du prochain président de la Fédération sénégalaise de football, prévue le 8 août, Alioune Abatalib Guèye, ex-président de l’instance, note que « ce consensus hypocrite (voulu par les actuels dirigeants) est contre l’intérêt du football ». Dans le même journal, Louis Lamotte, promoteur du consensus, explique « pourquoi Mady Touré n’a pas signé le protocole » avec les trois autres candidats dont le sortant Augustin Senghor qui brigue un quatrième mandat.

Dans Le Soleil, M. Touré décline sa feuille de route en ces termes : « J’ai juste besoin de 4 ans pour changer le football sénégalais ».

Le Conseil constitutionnel alimente la presse sénégalaise

Le rejet par le Conseil constitutionnel du recours en annulation de l’opposition de la loi modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale fait la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Le Conseil constitutionnel usurpe des pouvoirs régaliens », dénonce l’opposant Abdoul Mbaye dans la manchette de Walf Quotidien.

Dans Direct News, Birahim Seck, Coordonnateur du Forum civil, soutient que la décision du Conseil constitutionnel est « totalement rendue en dehors du droit » car il manque un cinquième membre de l’institution qui est décédé.

« Le Conseil constitutionnel contesté: Dans l’œil du cyclone », titre EnQuête, informant qu’il a rejeté le recours de l’opposition avec quatre membres en lieu et place des cinq requis.

Nos confrères indique que « le Mouvement pour la défense de la démocratie  (M2D) dénonce une filouterie juridique », appuyé par le Constitutionnaliste Ngouda Mboup qui estime que « la décision du Conseil constitutionnel est illégale ».

« Rejet du recours en annulation des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale: L’opposition crie au scandale », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, professeur Ngouda Mboup soutient: »Le Conseil constitutionnel a violé la Construction et la loi organique relative au Conseil constitutionnel ».

Sur le rejet du second recours de l’opposition qui portait sur le Code électoral, Le Quotidien titre: »Acte 2 des sages ». Ces derniers affirment que « la réforme du Code électoral est conforme à la Constitution ».

« Le Conseil constitutionnel au banc des accusés: Les Sages et leur président accusés d’usurpation de pouvoirs…présidentiels », écrit Vox Populi à sa Une.

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la culture de l’anacarde en Casamance, « une noix qui a changé des vies ». Selon nos confrères, 41.042 tonnes ont été exportées en 2020 pour une valeur de 22.837.992.040 f cfa.

De son côté, Walf Quotidien note un mois de « juillet macabre pour les hommes de tenue » qui sont victimes d’agressions.

La propagation inquiétante de la Covid-19 fait la Une de L’As qui révèle que « même les cliniques sont débordées ».

Foot sénégalais : Augustin Senghor file vers un 4e mandat

Le président sortant de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) semble bien parti pour rempiler après un consensus trouvé avec deux des trois autres candidats.C’est le feuilleton qui tient en haleine le landerneau footballistique sénégalais. L’Assemblée Générale élective de l’instance faîtière est prévue le 7 août prochain. Me Augustin Senghor, élu en mars dernier premier vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), a épuisé trois mandats à la tête de la FSF. Mais il ne veut pas lâcher prise.

Trois dirigeants de clubs de Ligue 1, à savoir Saër Seck de Diambars, Mbaye Diouf Dia de Mbour Petite Côte et Mady Touré de Génération Foot, ont lorgné son poste. Si toutes les candidatures continuent à être d’actualité, ces personnalités du foot sénégalais se sont mis d’accord sur « un programme commun et consensuel devant servir de référence à l’action fédérale durant le prochain mandat ».

Les différents programmes ont été fusionnés après de « larges discussions » et l’« audition de chaque candidat ». Selon le communiqué ayant sanctionné la rencontre tenue jeudi à Dakar, le candidat Augustin Senghor a été désigné « pour conduire le programme consensuel » en présence du ministre de l’Urbanisme et vice-président de la FSF Abdoulaye Sow, d’Ibrahima Ndao, représentant du ministre des Sports et d’Issa Mboup du Comité national olympique et sportif (Cnoss).

De son côté, la Commission chargée du consensus « recommande à la prochaine équipe fédérale, sous l’autorité du ministère des Sports et du Cnoss, de procéder à l’évaluation de la mise en œuvre du programme consensuel à mi-parcours du mandat ».

Toutefois, Mady Touré a promis de donner sa position sur la candidature unique au plus tard le 30 juillet après « consultation de sa base ». Avocat de profession, Me Augustin Senghor est devenu président de la FSF en 2009 avant d’être reconduit en 2013 et 2017. Il est en même temps maire de Gorée et président du club de cette commune insulaire évoluant dans l’élite du football national.

Au terme de son troisième mandat, le proche collaborateur de Patrice Motsepe avait fait part de son intention de passer le flambeau. Sa déclaration a probablement motivé la candidature de son premier vice-président Saër Seck, non moins patron de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP).

Ancien vice-président chargé de la petite catégorie, Mbaye Diouf Dia était, pour sa part, sorti de l’attelage de la FSF depuis longtemps. Il a critiqué de loin la gestion de l’équipe de Senghor. En août 2017, ce manager avait été battu au deuxième tour de l’élection du président de la FSF.

Président de l’Académie Génération Foot, Mady Touré se présente pour la première fois à cette élection. Son centre de formation, partenaire du FC Metz (Ligue 1 française), a produit des joueurs comme Sadio Mané ou encore Ismaïla Sarr.

A l’image de Mbaye Diouf Dia, il a émis de nombreuses réserves sur l’administration du football sénégalais. Les pourparlers pour la désignation d’un candidat consensuel n’ont pas empêché Mady Touré de sillonner le pays pour présenter son programme.

Tabaski et Covid-19 au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce vendredi à APA, met l’accent sur la célébration de la Tabaski, insistant sur les sermons des imams, et la flambée des cas de Covid-19 dans le pays.« Tabaski 2021 : Sermons et messages en mode Covid », titre Sud Quotidien, informant que le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a prié mercredi dernier chez lui à Mermoz fait un appel du pied aux forces vives de la Nation.

« La pandémie, rapportent nos confrères, seul trait d’union entre acteurs politiques. Les jeunes de 18 ans, avec ou sans comorbidités, appelés à se faire vacciner ».

Pour le quotidien national Le Soleil, « l’ombre de la Covid-19 a plané sur la fête » de la Tabaski lors de laquelle les différents khalifes généraux ont fait des recommandations.

« Progression de la pandémie : Prières de Tabaski. Macky demande aux gens de se faire vacciner », titre Le Quotidien, constatant le respect des gestes barrières dans les mosquées.

Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé) soutient : « A ce rythme, la prise en charge va être compliquée ».

« Si la tendance n’est pas inversée, nous risquons d’être débordés », poursuit le ministre Diouf Sarr dans Vox Populi.

Ce quotidien informe qu’après la lune, la Covid-19 divise les musulmans car des imams ont bravé le variant Delta pour prêcher sur les dérives de la société.

« Covid : Course à la mort. Vingt morts en 48 heures », écrit L’Observateur en première page.

Au lendemain de la fête de la Tabaski, Walf Quotidien fait état d’un « avis de déchets sur la capitale ».

Mais pour Rewmi Quotidien, « près de 6000 tonnes (ont été) ramassés ».

Covid-19 : « la 3e vague atteint un point décisif en Afrique » (OMS)

Dans 21 pays africains, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de contaminations a augmenté de plus de 20 % pendant au moins deux semaines d’affilée.Ces derniers jours, la baisse des nouveaux cas en Afrique du Sud a agi sur les chiffres globaux du continent. Mais, indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les manifestations découlant de l’emprisonnement de l’ancien président, Jacob Zuma, ont perturbé la surveillance et le dépistage de la maladie.

Ainsi, le recul du virus en Afrique, après huit semaines consécutives de recrudescence accélérée, pourrait être « de courte durée ». « Ne nous berçons pas d’illusions, la troisième vague de la pandémie en Afrique n’est pas encore passée. Cette légère embellie est source d’espoir et d’inspiration, mais elle ne doit pas occulter la situation du continent dans son ensemble », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Dans un communiqué reçu jeudi à APA, la Botswanaise a souligné que « de nombreux pays restent très vulnérables (et) les célébrations de l’Aïd al-Adha (Tabaski) cette semaine pourraient aussi entraîner une augmentation des cas ».

C’est pourquoi la spécialiste en Santé publique a appelé les Africains à « redoubler d’efforts en ce qui concerne les mesures de prévention afin de consolider ces acquis fragiles ». D’autant que le variant Delta (indien), hautement transmissible, a été détecté dans 26 pays et les mutants Alpha (anglais) et Bêta (sud-africain) circulent respectivement dans 38 et 35 pays.

Pour Matshidiso Moeti, l’Afrique doit accélérer de toute urgence la vaccination contre la Covid-19. En tout, elle doit recevoir au cours de cette année plus 500 millions de doses à travers le mécanisme Covax. Environ 60 millions de doses sont attendues dans les semaines à venir.

« Un afflux massif de doses implique que l’Afrique doit tout mettre en œuvre pour assurer une opération de déploiement des vaccins cinq à six fois plus rapide, afin de pouvoir administrer toutes ces doses et de vacciner entièrement les 10 % d’Africains les plus vulnérables avant la fin du mois de septembre », a soutenu la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Jusque-là, 20 millions d’Africains ont été entièrement vaccinés, soit 1,5 % de la population continentale. Si les gouvernements n’accélèrent pas la cadence, l’objectif à court terme de l’OMS ne sera pas atteint. Actuellement, environ 3,5 à 4 millions de doses sont administrées chaque semaine en Afrique. Mais il faut, d’après l’OMS, vacciner au moins 21 millions de personnes sur la même période.

De son côté, la Banque Mondiale a annoncé qu’au-delà des « 9,5 milliards de dollars nécessaires pour acheter suffisamment de vaccins, 3 autres milliards seront nécessaires pour financer les opérations de vaccination ».

Il est crucial, comme le reconnaît Matshidiso Moeti, que les Etats africains mettent en place « suffisamment de sites de vaccination et (mobilisent) les agents de santé. Aussi, ils devraient disposer d’un stock de vaccins suffisant, ainsi que de moyens logistiques et de transport appropriés en vue d’assurer la distribution ».

Les autorités locales doivent également trouver les moyens de renforcer « la confiance dans les vaccins » en suscitant notamment la participation des populations au processus. Pour ce faire, a conseillé la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les dirigeants doivent dissiper « les craintes liées aux effets secondaires de la vaccination, qui sont les principaux facteurs de la réticence des populations ».

Sur ce point, « le recours aux responsables politiques, aux chefs traditionnels » et la lutte contre « la désinformation sur les réseaux sociaux » peuvent être des stratégies payantes.

Covid-19 : les États-Unis offrent des vaccins au Sénégal

Les 151.200 doses de Johnson and Johnson offertes au Sénégal font partie de l’engagement des États-Unis à fournir, dans un premier, au moins 15 des 80 millions de vaccins globalement à l’Afrique.Le gouvernement américain a coordonné avec l’Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), de manière étroite, les allocations par pays.

Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar explique que ce don permettra de protéger le peuple sénégalais des ravages du Covid-19 et de commencer à lever les obstacles à la reconstruction de l’économie sénégalaise. 

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de Covid-19 chez nous et que nous travaillons à mettre fin à la pandémie dans le monde entier, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde », souligne la représentation diplomatique américaine. 

Elle ajoute que comme l’a déclaré le président Biden, « depuis le début de ma présidence, nous avons été clairs sur le fait que nous devons nous attaquer à ce virus au niveau mondial également.  Il s’agit de notre responsabilité – notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible – et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons contribuer à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires à travers le monde ».

L’USAID a fourni au Sénégal plus de 4,7 milliards f cfa (8.132.000 dollars) pour ralentir la propagation du virus, atténuer son impact, renforcer les efforts de surveillance de la maladie, améliorer les soins aux personnes touchées et ouvrir la voie à des campagnes de vaccination de masse.

L’Afrique invitée à recourir à l’énergie solaire hors réseau

Le recours à ces technologies solaires doit permettre de réduire le nombre d’Africains qui n’ont pas accès à une source d’énergie fiable et abordable, selon une nouvelle étude.Le document publié ce mardi 20 juillet 2021 par la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Alliance solaire internationale proposent ainsi des solutions pour surmonter les principales difficultés liées à l’investissement et à l’accessibilité financière qui freinent les investissements dans le secteur de l’énergie solaire hors réseau dans toute l’Afrique.

« Il est essentiel d’intensifier le recours aux technologies solaires hors réseau dans toute l’Afrique pour exploiter une énergie propre et abordable et transformer la vie de millions de personnes », indique le texte, soulignant qu’à l’heure actuelle, plus de 120 millions de ménages en Afrique n’ont pas accès à une énergie fiable et abordable, et 60 millions d’entre eux devraient rester privés d’électricité jusqu’en 2030 si aucune mesure d’urgence n’est prise.

L’étude associe l’expérience et le savoir-faire acquis grâce au déploiement réussi d’installations hors réseau pour illustrer comment des investissements peuvent être mobilisés pour renforcer l’accès à l’énergie solaire. 

« Cette analyse novatrice montre comment une coopération plus étroite entre les partenaires africains, européens et mondiaux peut mobiliser des investissements et lever des obstacles techniques qui freinent le développement durable et la transition verte », a déclaré Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement.

Pour Dr. Ajay Mathur, directeur général de l’Alliance solaire internationale, l’étude décrit la voie à suivre pour ouvrir l’accès à l’énergie solaire hors réseau en Afrique. Elle s’appuie sur des succès avérés, les connaissances de spécialistes et l’expérience du marché pour repérer et pallier les déficits d’investissement, et lever les obstacles financiers freinant le recours à l’énergie solaire hors réseau.

« L’étude détaille ce qui peut être fait pour améliorer l’accès des zones rurales hors réseau à l’énergie propre, mais aussi des camps de réfugiés, des zones urbaines et des villages reculés d’Afrique », a expliqué Dr. Ajay Mathur.

Selon le document, il est essentiel de partager les meilleures pratiques permettant de mobiliser des investissements et de lever les obstacles techniques freinant l’énergie solaire hors réseau pour accroître le recours à cette source d’énergie, permettre aux communautés vulnérables et éloignées d’avoir accès à une énergie propre et atteindre l’objectif de développement durable relatif à l’accès universel à une énergie fiable et abordable.

Tabaski et Covid, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de la célébration de la fête musulmane du sacrifice dans un contexte marqué par la recrudescence du nouveau coronavirus.Sud Quotidien note une « Tabaski à double vitesse » au Sénégal car l’Aïd el-Kebir sera fêtée « mardi et mercredi ». Mais, signale Le Quotidien, « plusieurs mosquées (comme celle de la famille omarienne) renoncent à la prière collective » à cause de la hausse exponentielle des cas de Covid-19.

Pour L’Observateur, « le discours religieux (peut) pallier les lacunes de la parole politique » dans la lutte contre le virus mortifère. A en croire ce journal, « la population, habituée aux retournements de veste des politiques, a fini par démystifier l’autorité voire la décrédibiliser ».

EnQuête, sous le titre « L’histoire donne raison au Khalife », affirme que « dans la campagne de lutte contre la Covid-19, certaines familles religieuses vont plus vite que les politiques. Le discours est ferme (et) constant ».

Si ce journal fait un focus sur Serigne Babacar Sy Mansour, le Khalife Général des Tidianes, c’est parce que le guide religieux s’est notamment opposé à « l’ouverture des mosquées » pour éviter la propagation de la maladie et a dénoncé la « démission de l’Etat » dans la gestion de la pandémie.

En tout cas, Alioune Badara Mbengue, le Gouverneur de Kaolack (Centre), a pris ses responsabilités en annulant, selon WalfQuotidien, les « concerts de lendemain de Tabaski » dans cette région.

Le Sénégal, depuis quelques semaines, est entré de plain-pied dans la 3e vague. La municipalité de Dakar, qui concentre l’essentiel des infections, a doté ses structures de santé « d’un important lot de matériels sanitaires d’un coût total de 1,2 milliard F CFA » d’après Vox Populi.

Dans ce contexte économique morose, les femmes sénégalaises disposent d’un mécanisme de financement qui leur est d’une aide précieuse surtout lors de la Tabaski. Intitulé « Les coffres du festin », un reportage à Diourbel (Centre) du journal Le Soleil nous plonge dans l’univers de ces dames.

Une gérante explique, dans les colonnes du quotidien national, le mode opératoire : « J’ai plus de 2,5 millions F CFA à distribuer aux 23 membres de notre groupement (en fonction de) leur participation individuelle. Les cotisations, qui varient de 1000 à 5000 F CFA, sont collectées tous les vendredis pendant 12 mois. L’objectif est d’épauler nos maris ou de prendre en charge les besoins de nos familles à l’occasion de la Tabaski ».

Sénégal : la Senelec appuie des groupements féminins

Au total, des matériels estimés à 83 millions f cfa ont été octroyés à des groupements féminins du département de Guédiawaye (banlieue dakaroise).Ce don de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) entre dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), cofinancé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne.

Ce premier lot de matériels composés de trois moulins à céréales, trois décortiqueuses à céréales, d’un moulin à disque, d’une chaîne de transformation d’arachide et des équipements électroménagers, vient en soutien aux femmes de la banlieue dans la transformation de céréales locales et de fruits et légumes, l’aviculture et le commerce de poulets et le maraîchage.

Lors de son allocution, le Directeur général de Senelec, Papa Mademba Bitèye a rappelé qu’à travers ce don, Senelec vient exprimer sa solidarité et son soutien à une frange importante de la population : les femmes.

« A travers cette démarche, Senelec poursuit un double objectif à savoir contribuer à la promotion de la femme à travers un usage productif de l’électricité et favoriser l’accès universel à l’électricité », a dit M. Bitèye dans un communiqué reçu à APA.

Selon lui, l’accès universel à l’électricité ne saurait être réalisé sans opérer une discrimination positive à l’égard des femmes. « L’accès des femmes à l’électricité est une condition sinequanone pour atteindre l’accès universel à l’électricité. Ces objectifs sont en droite ligne avec la vision d’émergence promue par Son Excellence le Président de la République Macky Sall et les engagements de notre pays dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) », a indiqué Papa Mademba Bitèye.

Il a ajouté : « Aussi, Senelec en raison de son rôle pivot dans le développement de notre pays entend pleinement jouer sa partition. C’est pour cette raison que, Senelec, dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), a réservé un traitement particulier aux femmes avec la mise en œuvre d’un ambitieux programme, destiné à améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables, accroître les usages productifs de l’électricité et contribuer à l’autonomisation économique des femmes ».

En outre Papa Mademba Bitèye a saisi l’occasion pour annoncer la livraison très prochaine d’un poste injecteur pour le département pour un coût global de 13 milliards. D’après lui, ce poste injecteur réalisé dans le cadre du PASE va davantage sécuriser et densifier l’alimentation en électricité pour toute la banlieue avec l’appui des bailleurs.

Toutes les initiatives de Senelec dans le département ont été saluées positivement par le Maire de Guédiawaye Aliou Sall qui a félicité l’entreprise pour sa responsabilité sociétale et surtout pour ses efforts dans l’amélioration des conditions de vie de la population de Guédiawaye.

La panique d’une troisième vague de Covid-19 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont alarmistes sur les cas de contaminations de Covid-19 au Sénégal avec les craintes d’une troisième vague.Face à la passivité des pouvoirs publics face à la troisième vague, la société civile met en place une Task-force informe L’AS. L’objectif est d’apporter « une réponse rigoureuse et plus inclusive à la pandémie » souligne le journal.

Le Soleil se montre inquiet et parle de 3088 nouvelles infections, 11 décès et 31 dans un état grave au sortir de ce week-end.

Suffisant pour le gouvernement pour « dépoussiérer les arrêtés » avec le port du masque à nouveau obligatoire dans les lieux publics et dans les transports informe Le Quotidien.

Sud Quotidien parle d’un « Tabaski à haut risque » face à la hausse alarmante des cas de Covid-19 dans le pays. Face à la gravité de la situation, le ministre des Transports et de l’Intérieur actualisent les restrictions avec le port obligatoire du masque.

Pour Vox Populi, la situation vire à la « catastrophe » avec l’augmentation vertigineuse des cas communautaires. Le ministre de l’Intérieur « réimpose » le masque « en tout lieu » pendant que le mouvement citoyen Y en a marre évoque « l’irresponsabilité du gouvernement et appelle à la responsabilité citoyenne ».

Pour L’Observateur c’est un « cocktail de saison ultra mortel » qui s’installe porté par le duo Covid-Palu. Le Pr Daouda Ndiaye, membre du comité scientifique de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) indique qu’une « co-infection paludisme plus Covid-19 risquerait d’être fatale ».

Malgré les mesures de restriction, le « convoyage de militants » à l’intérieur par des responsables politiques continue. « Les ministres et directeurs généraux défient Macky Sall » souligne Walf Quotidien qui ajoute que ces derniers font fi des recommandations de leur patron.

Libération nous informe du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de migrants et de la confection de faux documents de voyage à l’aéroport Blaise Diagne. Le journal indique qu’une vaste mafia débusquée et plusieurs personnes sont arrêtées.

En sport, Record parle du transfert de l’international sénégalais Boulaye Dia chez le vainqueur de l’Europa League, Villarreal. Le journal pose la question de son « intégration » dans un club présenté comme un modèle de réussite dans le football mondial.

Stades parle des Lions déjà irrésistibles en pré-saison avec Youssouf Sabaly décisif avec le Bétis pendant qu’Ismaïla Sarr (Watford) et Pape Ndiaga Yade (Metz) font trembler les filets.