Congo : le 8ᵉ colloque international sur la fiscalité s’est ouvert à Brazzaville

La cérémonie d’ouverture qui a eu mardi 09 septembre, a été présidée par le ministre congolais de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, représentant le Premier ministre.

 

Le 8ᵉ colloque international sur la fiscalité s’est ouvert, mardi, à Brazzaville, autour d’un appel à la modernisation des systèmes fiscaux africains afin de renforcer l’efficacité des administrations et de stimuler la croissance économique du continent. Présidant la cérémonie d’ouverture, Paul Valentin Ngobo, ministre congolais de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a rappelé l’importance d’une fiscalité adaptée aux défis économiques actuels pour assurer la mobilisation des ressources nécessaires au développement.

Selon Maxence Bringuier, président de l’Association dauphinoise d’administration fiscale, structure de l’Université Paris-Dauphine dédiée à la promotion des échanges et à la diffusion des connaissances en matière de fiscalité, cette rencontre constitue « un cadre privilégié de coopération et de partage d’expériences au service du développement durable ».

L’édition 2025 met un accent particulier sur les réformes fiscales entreprises par le Congo, notamment la digitalisation des procédures, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’instauration de l’impôt global forfaitaire.

« La Direction générale des impôts et des domaines du ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public œuvre à renforcer la progressivité de l’impôt sur le revenu, à alléger la fiscalité des très petites entreprises et à promouvoir le civisme fiscal », a expliqué son directeur général, Ludovic Itoua.

La fiscalité au cœur du financement du développement

Dans un contexte marqué par la rareté des financements extérieurs et le poids de la dette, les recettes fiscales apparaissent plus que jamais comme un levier central pour financer les services publics essentiels, tout en créant des incitations positives pour les entreprises et l’investissement privé.

Réunissant des universitaires, des décideurs et des représentants des administrations fiscales d’une quinzaine de pays africains, ainsi que des délégations venues de France, de Belgique et d’Italie, ce colloque offre une plateforme unique de réflexion et d’action. Il devrait aboutir à des recommandations pour renforcer la coopération fiscale internationale et soutenir les politiques publiques en faveur de la croissance et du développement inclusif en Afrique.

Congo : le ministre de l’Agriculture ouvre les ZAP

Les zones agricoles protégées (ZAP) de Ngoliba et de Mbouala sont destinées dans un premier temps à la culture de manioc.

 

Les (ZAP) de Ngoliba, dans le district de Louingui, et de Mbouala, dans celui de Louomo, département du Pool sont désormais ouvert. Destinées dans un premier temps à la culture de manioc, l’ouverture de ces espaces agricole a pour objectif le renforcement de la compétition agricole dans le département du Pool.

Les Zones Agricoles Protégées de Ngoliba et de Mbouala comptent respectivement 166 et 191 producteurs agricoles. Pour le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, l’ouverture de la ZAP de Louingui permettra à cette communauté de participer activement au développement de la sous-préfecture. Et aussi pour inclure toutes les communautés afin de répondre aux besoins du producteur quel que soit son parcours.

Des coopératives ont reçu du ministre en charge de l’Agriculture un échantillon de kits agricoles pour booster leur production.

Congo : plus 400 hectares réservés à la culture de manioc à Inoni Falaise

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a lancé mardi 05 septembre, les travaux de la première Zone agricole protégée (ZAP), consacrée à la culture du manioc.

 

Etendus sur une superficie de plus de 400 hectares, la Zone agricole protégé consacré à la culture du manioc est constituée de 53 groupements de plus de 500 producteurs. Les travaux de la Zap consacrée à la culture du manioc ont été lancés mardi 05 septembre, par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo.

Située à quelques encablures de la route nationale n°2, la ZAP compte 30 maisons permettant aux producteurs d’être à l’abri des intempéries et de stocker leurs produits. Sa mise en œuvre est rendue possible grâce à l’appui de l’État congolais en termes de tracteurs et du matériel aratoire tels que les pelles, houes, machettes, brouettes.

Congo-filière cacao : vers la réhabilitation des anciens sites de plantation

Une nouvelle politique a été présentée aux responsables départementaux de l’agriculture, le 4 août à Brazzaville, par le ministre de tutelle Paul Valentin Ngobo.

 

Le gouvernement congolais veut réhabiliter les anciens sites de plantation, à travers une politique agricole axée sur l’organisation des groupements paysans. Cette nouvelle politique a été présentée aux responsables départementaux de l’agriculture, le 4 août à Brazzaville, par le ministre de tutelle Paul Valentin Ngobo.

Les plantations de l’État et plusieurs hectares de cacao détenus autrefois par des producteurs locaux sont quasiment à l’abandon. Les régions forestières de la Sangha et de la Likouala abritent des étendues de plantations de cacao dont les récoltes sont exportées via le marché camerounais. Certaines localités de la Cuvette (Makoua, Owando) et du Kouilou (district de Mvouti) produisent également du cacao.

Les planteurs et la main-d’œuvre sont disposés à travailler pour booster la filière, rassure le directeur départemental agricole de la Likouala, Gamard Diahouakou. Pour la dernière récolte, par exemple, les petits paysans ont produit plus de 450 tonnes qui ont été commercialisées vers la République démocratique du Congo. Tout comme dans la Cuvette, les planteurs attendent un appui du gouvernement en vue d’améliorer leur productivité.

L’aide des pouvoirs publics doit cibler les besoins spécifiques des paysans. « Dans la Cuvette, nous avons prévu d’organiser des campagnes dans le cadre du Projet cacao. Il y a  beaucoup d’hectares qui ont été abandonnés par les producteurs, simplement parce que le volet commercialisation n’est pas entrepris », a plaidé le directeur départemental de l’agriculture de la Cuvette, insistant sur la formation des planteurs et la création de voie d’accès au marché.

Il faut rappeler qu’il y a deux ans, le gouvernement congolais, à travers le Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (PDAC), a commandé une étude censée relancer la filière cacao dans le pays. Le coordonnateur du PDAC, Isidore Ondoki, a pour cela prêché la prise en compte des recommandations de cette étude sur le Plan national de développement du cacao. « L’étude a offert à l’État une grande capacité d’organisation de la filière », a-t- il martelé.

Au cours de la rencontre, enfin, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a rappelé sa volonté de réhabiliter les deux villages agricoles, de créer des zones agricoles protégées et des incubateurs agricoles, y compris la formation des groupements agropastoraux, la facilitation de l’accès aux tracteurs et crédits agricoles…