Congo-gouvernance des médias : vers un renforcement du cadre de régulation

Le ministre de la communication, Thierry Lézin Moungalla, a eu un échange avec une du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

 

Le financement de la presse, la gestion des fréquences et le renforcement des outils du régulateur ont été au cœur d’un échange entre le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, et une délégation du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), conduite par son président, Médard Milandou Nsonga.

Cette rencontre a permis d’aborder les défis majeurs auxquels font face les professionnels des médias, dans un contexte marqué par des mutations technologiques et des exigences croissantes en matière de qualité de l’information. Les parties ont souligné la nécessité d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux préoccupations actuelles du secteur de la presse.

Au-delà du diagnostic, les échanges ont également porté sur l’urgence de doter le CSLC d’outils techniques et institutionnels modernes afin de lui permettre d’accomplir pleinement ses missions de régulation, de contrôle et d’accompagnement des médias.

Pour sa part, le ministre Thierry Lézin Moungalla a réaffirmé la disponibilité du gouvernement à œuvrer en étroite collaboration avec l’organe de régulation, saluant une démarche de concertation jugée constructive et nécessaire. De son côté, le CSLC s’est dit prêt à renforcer cette dynamique de dialogue.

À l’issue de la rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de pérenniser ce cadre d’échanges et d’engager des réformes concrètes. Plusieurs mesures devraient être annoncées dans les prochains jours, ouvrant ainsi la voie à un renforcement de la gouvernance du paysage médiatique national.

Congo : le CSLC et le Sénat s’allient pour promouvoir une communication responsable

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Médard Milandou Nsonga, a été reçu, le 3 novembre à Brazzaville, par le président du Sénat, Pierre Ngolo.

 

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux institutions, en vue de consolider la démocratie et de garantir une communication responsable à l’approche de l’élection présidentielle de 2026.

À la tête d’une délégation composée des membres du bureau de son institution, Médard Milandou Nsonga a présenté à son hôte les missions, l’organisation et le fonctionnement du CSLC, tout en mettant un accent particulier sur les projets de formation des professionnels des médias.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a promis un accompagnement politique à l’autorité de régulation des médias. Selon lui, la collaboration entre le Parlement et le CSLC est essentielle pour garantir un climat d’expression équilibré et apaisé.

« La démocratie s’exprime au niveau du Parlement dans toute sa diversité politique. Le Sénat fait justement partie de cette dynamique. Le Conseil supérieur de la liberté de communication est une institution d’appui à la démocratie chargée de veiller au bon exercice de la liberté d’information et de communication », a rappelé le président du CSLC.

À quelques mois du scrutin présidentiel de mars 2026, le CSLC entend jouer pleinement son rôle de régulateur pour prévenir la diffusion de discours de haine et de désinformation. Pour y parvenir, Médard Milandou Nsonga a insisté sur la nécessité de former les journalistes, les communicateurs et même les animateurs des réseaux sociaux.

Le CSLC compte également collaborer avec les médias en ligne reconnus, afin de promouvoir la diffusion d’informations vérifiées et de qualité.

« Les mensonges et la distorsion des faits ne sont pas de l’information. Une mauvaise circulation de l’information peut entraîner de graves malentendus, surtout en période électorale. C’est pourquoi nous voulons sensibiliser et former les professionnels des médias avec le concours de partenaires locaux et étrangers », a-t-il expliqué.

Les deux institutions ont convenu d’organiser, dans les prochaines semaines, des séances de travail conjointes pour renforcer leurs liens et contribuer à la consolidation de la démocratie au Congo.