Afrique: le Maroc appelle le continent à miser sur les compétences et le savoir-faire de sa diaspora

Le Maroc veut faire de la diaspora africaine la locomotive du continent. C’est ce qui ressort de l’intervention du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la 3ème réunion virtuelle du Haut Comité de l’Agenda de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ».« Dans le contexte de la mondialisation et face à l’émergence de nouvelles opportunités qui s’offrent à l’Afrique, la diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour nos économies, sur lesquelles le Continent devrait capitaliser sans plus tarder », a souligné Nasser Bourita.

 Le ministre marocain s’est également sur les transferts de fonds de la diaspora africaine, qui ne cessent d’augmenter, d’année en année, citant des données de la Banque mondiale qui a estimé à 48 milliards de dollars les envois de fonds à destination du Continent africain en 2019, soit 2 milliards de plus qu’en 2018. Toutefois, « ces transferts sont astreints à des taux de transfert exorbitants », a souligné le ministre.

 En effet, les retenues pratiquées par les organismes bancaires peuvent, selon certaines études, atteindre les 15%, représentant 1,6 milliards d’euros de gains annuels pour le Continent africain, comme l’a souligné le ministre.

 Pour pallier ces entraves, « qui vont à l’encontre des Objectifs de Développement Durable », le ministre a fait remarquer que « le Haut Comité pourrait associer certaines start-up de la Fintech africaine, avec pour objectif de diversifier les organismes de transfert de fonds sur le Continent et de permettre une meilleure réallocation de ces fonds à des fins d’investissement directs en Afrique ».

Par ailleurs, le responsable marocain a mis en avant le rôle « pionnier » que pourrait jouer l’Observatoire Africain pour la Migration (OAM) aux côtés du Haut Comité pour l’instauration d’un système de cartographie des compétences, à tous les niveaux, de la diaspora africaine pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre africaine, ainsi que la diffusion de leur savoir-faire.

Il a également  préconisé une plateforme de e-business qui pourrait être créée pour relayer des success stories d’initiatives fructueuses de la diaspora africaine aussi bien à l’étranger que sur le Continent, affirmant, par la même occasion, que le Maroc confirme sa contribution financière annoncée lors de la 2ème réunion du Haut Comité et propose, à l’image de l’initiative du Togo, de mettre à disposition de la Commission deux cadres afin d’accompagner et d’assurer le suivi de ses travaux.

Santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le mariage des mineurs et le match entre le Maroc et l’Algérie, disputé samedi dans le cadre de la coupe arabe des nations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, souligne que cette « embellie » n’est pourtant pas synonyme d’un retour définitif à la vie normale « malgré l’impatience générale et parfois même l’incompréhension dont font preuve certains vis-à-vis du maintien de mesures de précaution ».

Le quotidien estime que la flambée inquiétante que connaissent de nouveau des pays dans le voisinage immédiat laisse entrevoir une nouvelle vague visiblement plus violente.

« Au tout début de la pandémie, en mars 2020, beaucoup n’avaient pas hésité à qualifier de radicales voire disproportionnées les dispositions prises par le Maroc », rappelle-t-il, affirmant que les événements qui ont suivi lui ont donné totalement raison pour une telle démarche.

« Officiellement, le monde est encore à ce jour en état de pandémie, ce qui veut dire que le risque est encore important et réel et au même niveau que le premier jour », prévient la publication.

Abordant le mariage des mineurs, +l’Économiste+ écrit que cette pratique touche dans l’écrasante majorité les filles, dont la plupart sont contraintes d’abandonner l’école, de subir des violences conjugales, d’enfanter à leur âge avec des risques élevés de mortalité et d’être parfois répudiées avec des bébés et sans ressources financières.

« Il n’y a pas si longtemps, cela faisait ‘très chic’ dans certains milieux de déclarer avoir été mariée jeune », constate-t-il, regrettant le fait que cette culture est encore vivante, notamment dans les régions les plus riches et les plus urbanisées qui détiennent le record.

Évoquant les efforts des ONG qui s’activent et luttent contre ces pratiques, il souligne que ces efforts sont insuffisants face notamment à des réalités où des familles voient le mariage de leur fille comme une bulle de sécurité financière.

Le quotidien précise que ce sujet est un véritable projet de société qui se cale parfaitement au grand chantier de la généralisation de la protection sociale. « Un plaidoyer que le pays doit porter à bout de bras pour sauver une enfance sacrifiée », insiste le quotidien.

S’attardant sur le match joué samedi entre le Maroc et l’Algérie pour le compte des quarts de finale de la coupe arabe des nations de football (Qatar-2021), +l’Opinion+ écrit que c’est le fair-play et le football qui ont gagné, précisant que la sportivité des deux équipes était remarquable et l’engagement des joueurs admirable.

Sur la pelouse, l’ambiance est restée tout au long de la rencontre fraternelle et très sportive. En témoignent les nombreuses accolades entre joueurs, les sourires partagés et l’absence totale d’actions inamicales, violentes ou vicieuses, constate le journal.

Au niveau des tribunes, « aucun incident n’a été rapporté », ajoute-t-il, soulignant que la fête footballistique fut belle sous les yeux de Gianni Infantino et de l’ensemble de la planète foot qui a été littéralement émerveillée par l’ambiance enflammée du derby maghrébin.

+Assabah+ revient sur cette défaite qui a «mis à nu» les limites de l’équipe nationale et de ses principaux joueurs. Ni Hafidi, ni El Karti, ni Azaro, ni Bencharcki n’ont su porter le danger devant les cages de Raïss Mboulhi. Les Marocains ont au contraire subi le jeu des Algériens qui constituaient le premier véritable test pour cette équipe depuis le coup d’envoi de la compétition.

Le groupe de Ammouta subit également les effets de l’âge, puisque la majorité des joueurs a dépassé la trentaine. Ce qui n’est pas le cas des Algériens dont une bonne partie des joueurs est née dans les années 2000.

Pour +Al Ahdath Al Maghribia+, si les pronostics de cette rencontre, qui plaçaient le Maroc favori devant l’Algérie, ont été déjoués, c’est à cause de l’état d’esprit des acteurs de ce derby. L’abnégation et la combativité des Algériens a manifestement pris le meilleur sur la volonté et l’expérience de l’équipe marocaine. Le quotidien rappelle également qu’en concédant deux buts lors de cette rencontre, le Maroc a mis fin à une série de trois matchs où ses cages sont restés inviolées.

+Al Massae+ est quant à lui revenu sur les déclarations d’après-match du sélectionneur national. Une sortie médiatique lors de laquelle le coach Houcine Ammouta a admis que son groupe n’a pas été à la hauteur lors du derby.

«Même si nous n’avons pas été au niveau sur les plans technique et tactique, nous avons réussi à revenir au score pour aller jusqu’aux tirs au but», a lâché Ammouta, avant d’ajouter: «Nos joueurs ont perdu des balles simples. Ils n’ont pas respecté les consignes sur le positionnement. Notre équipe n’a même pas été à 50% de ses capacités en comparaison des trois premières rencontres. Il n’y avait pas de concentration sur la rencontre ».

Coupe arabe des nations : L’Algérie se qualifie pour les demi-finales

L’équipe algérienne de football s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe arabe des nations après avoir battu son homologue marocaine, tenante du titre, aux tirs au but (5-3) (2-2 en temps réglementaire et prolongations), samedi à Doha.Devant un public nombreux, les deux équipes n’ont pas présenté un grand jeu durant la première période. Le jeu était plutôt concentré en milieu de terrain avec des occasions timides de part et d’autre.

De retour des vestiaires, l’équipe algérienne s’est montrée très motivée et dynamique en créant une multitude d’occasions de scorer. Suite à une faute du défenseur marocain Mohamed Chibi sur le virevoltant algérien Youssef Blaili, l’arbitre siffle un penalty au profit des Fennecs après avoir consulté la VAR. C’est Yassine Ibrahimi qui s’est chargé avec succès de l’exécuter (62è). Deux minutes plus tard, le défenseur marocain Mohamed Nahiri inscrit le but d’égalisation suite à une reprise de tête d’un coup franc magistralement tiré par Abdelilah Hafidi.

Le temps réglementaire s’achève sur le nul positif (1-1) et les équipes ont dû jouer les prolongations. Même scénario. Youssef Blaili marque un but historique à la 102è minute du jeu sur une frappe surpuissante de plus de 40 mètres qui se loge dans la lucarne, ne laissant absolument aucune chance au gardien marocain Anass Zniti.

Durant la 2ème manche de prolongation, le défenseur marocain égalise le score à la 111ème minute sur un coup de tête splendide. Les deux équipes se sont dirigées vers la séance fatidique des tirs au but qui a tourné en faveur des Algériens sur le score de 5 à 3.

Les Fennecs affronteront en demi-finale le Qatar, pays hôte de cette compétition arabe, alors que l’Egypte croisera le fer contre la Tunisie dans l’autre demi-finale.

Justice et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur le rapport de la présidence du ministère public, la réélection du Maroc au Conseil de l’Organisation maritime internationale et le derby Maroc-Algérie aux quarts de finale de la Coupe arabe des nations à Doha.+Al Massae+ rapporte que le rapport de la présidence du ministère public relève que le nombre de condamnés à mort s’élevait à 76 à la fin de l’année 2020, ajoutant que cette sentence a été prononcée contre des accusés qui ont commis des crimes ayant entrainé la mort de 158 personnes parmi lesquelles se trouvent 17 enfants (9 filles et 7 garçons).

Le rapport souligne qu’en 2019 on comptait 72 condamnés qui attendaient dans les couloirs de la mort l’exécution de leur sentence qui n’aura, peut-être, jamais lieu.

Il faut rappeler que la dernière exécution d’un condamné à mort au Maroc remonte à 1993 quand le commissaire Tabet, accusé d’avoir violé et filmé 500 femmes, a été fusillé six mois après le prononcé du jugement. Le ministère public souligne que 57 condamnés à mort ont été jugés pour des crimes de droit commun et que les 19 autres ont été condamnés pour des actes terroristes.

Le rapport précise, poursuit le quotidien, que la justice ne prononce la peine capitale que dans les cas de force majeure, quand le crime a de graves incidences sur la sécurité des personnes, comme le meurtre aggravé par d’autres crimes (vol, viol et atteinte à la pudeur avec violence).

Le quotidien rapporte que la quasi-totalité des condamnés à mort sont des hommes puisqu’on ne compte que deux femmes ainsi que quatre étrangers. Les condamnés à la peine capitale croupissent dans des quartiers spéciaux dans les prisons du royaume où ils passeront toute leur vie s’ils ne bénéficient pas de grâce royale ou de commutation de leur peine.

+L’Opinion+ fait savoir que le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre.

Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

+Al Akhbar+ écrit que quelques heures seulement nous séparent du choc de ce weekend: le derby maghrébin entre le Maroc et l’Algérie lors des quarts de finale de la Coupe arabe FIFA 2021 qui aura lieu samedi à 20h sur la pelouse du stade Al Thamama à Doha.

Le journal s’est attardé sur l’arbitre de la rencontre. La FIFA a en effet choisi un arbitre brésilien pour officier cette rencontre. Il s’agit de Wilton Sampao, qui sera épaulé par des arbitres de touches également brésiliens (Simon Danilo et Perez Bruno). Un Japonais officiera quant à lui en tant que chef de l’arbitrage vidéo.

Selon Al Massae, la sélection marocaine part avec un léger avantage par rapport aux Fennecs puisqu’ils ont pu faire reposer plusieurs joueurs lors de la troisième journée de la phase de groupe, contrairement à l’Algerie de Bouguerra qui a dû batailler jusqu’aux dernières minutes du match face à l’Egypte. C’est donc avec des joueurs relativement frais qu’Ammouta a organisé une séance d’entrainement jeudi consacrée à l’élimination de la fatigue. Une séance qui a vu la présence de tous les joueurs, à l’exception de Ayoub El Amloud qui est toujours indisponible à cause d’une blessure.

Une deuxième séance d’entraînement a eu lieu vendredi, beaucoup plus tactique puisqu’elle intervient vingt-quatre heures avant la rencontre. Les séances de jeudi et vendredi se sont déroulées loin des projecteurs pour préserver la quiétude des éléments de l’équipe nationale A prime.

De son côté, le journal Assabah est revenu sur les déclarations du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ. Ce dernier a rendu visite aux joueurs durant une séance d’entrainement. Le patron de la FRMF a assuré que les joueurs étaient prêts pour la rencontre, après avoir assuré s’être déplacé à Doha spécialement pour encourager l’équipe nationale.

Sahara: le Tchad réaffirme la primauté du rôle de l’ONU dans la résolution du conflit

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu ce vendredi à Rabat avec son homologue tchadien Chérif Mahamat Zene.Au cours de cet entretien, le responsable tchadien a réaffirmé la position de son pays quant à la primauté du rôle des Nations Unies dans la résolution du conflit régional autour du Sahara.

Lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie tchadienne a indiqué que son pays a appelé l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, « à redynamiser le processus des pourparlers conformément à l’esprit de la résolution pertinente du conseil de sécurité 2602 ».

Pour sa part,  Bourita a tenu à saluer la République du Tchad pour sa position constructive sur la question du Sahara, rappelant que cet État africain avait retiré sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2006. Il a aussi mis en exergue le soutien du Tchad à l’approche constructive adoptée par l’Union africaine (UA) vis-à-vis de ce conflit régional artificiel.

Bourita a, en outre, souligné que ses entretiens avec son homologue tchadien ont également été l’occasion de coordonner les positions et les vues des deux pays sur nombre de questions se rapportant à l’Afrique de l’Ouest, à la région du Sahel et à la CEN-SAD, en vue de la redynamisation de ses instances pour assurer pleinement son rôle en matière de paix et de stabilité dans les pays membres.

Recherché par Interpol, un Néerlandais tombe dans les filets de la police marocaine

Les forces sécuritaires de la ville de Fès ont interpellé, vendredi, un ressortissant néerlandais qui faisait l’objet d’une notice rouge émise par l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), pour implication présumée dans un crime d’homicide volontaire.La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a fait savoir, dans un communiqué, que l’interpellation de cet étranger intervient dans le cadre de l’adhésion des services de cette direction aux relations de la coopération internationale dans les domaines sécuritaires, particulièrement la poursuite et l’appréhension des personnes recherchées au niveau international.

Selon les informations disponibles, le mis en cause était recherché en vertu d’une notice rouge de l’Interpol, émise sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires néerlandaises, pour implication présumée dans un crime d’homicide volontaire perpétré en 2010 contre son épouse, précise le communiqué.

Le suspect a été placé en garde à vue sur ordre du parquet compétent, en attendant qu’il soit soumis aux autorités judiciaires chargées de statuer sur les demandes d’extradition des criminels, conformément aux textes juridiques nationaux et aux conventions internationales y afférentes, a conclu la DGSN.

Le Maroc et le Tchad signent deux accords de coopération

Le Maroc et le Tchad ont signé, vendredi à Rabat, deux accords de coopération dans les domaines du transport international routier et de la logistique et un Mémorandum d’entente relatif à l’octroi de bourses d’études et de stages au Maroc.Ces accords ont été paraphés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue tchadien, M. Chérif Mahamat Zene, actuellement en visite de travail dans le Royaume.

Le premier accord relatif aux transports routiers internationaux de voyageurs, de marchandises et de transit vise l’organisation des transports routiers internationaux de marchandises et de voyageurs entre les deux pays ou en transit par leurs territoires.

Le deuxième accord-cadre de coopération ayant trait au domaine de la logistique tend, pour sa part, à établir une approche mutuellement bénéfique pour la coopération dans le cadre du développement du secteur de la logistique dans les deux pays.

Quant au Mémorandum d’entente relatif à l’octroi de bourses d’études et de stages au Maroc, il a pour but de promouvoir davantage la coopération maroco-tchadienne dans les domaines culturel, scientifique, technique et socio-économique, ainsi que dans les secteurs où cette coopération s’avérerait opportune, à travers notamment l’octroi de bourses d’études, l’organisation de stages de formation et de perfectionnement, l’envoi d’experts et l’échange de visites de responsables.

Lors d’un point de presse conjoint à l’issue des entretiens entre les deux ministres, M. Bourita a relevé que la visite du chef de la diplomatie tchadienne a été une occasion pour raffermir les relations solides et historiques liant les deux pays.

Le ministre a indiqué que le Maroc et le Tchad ont convenu de tenir la commission mixte en mars 2022, afin de renforcer le cadre juridique qui, au cours des deux dernières années, a été marqué par la signature de six conventions.

Cette commission mixte, a précisé M. Bourita, sera une occasion idoine pour réunir les hommes d’affaires des deux pays, ajoutant que le secteur privé marocain a une forte présence au Tchad dans divers domaines, notamment le secteur bancaire, les télécommunications, la construction et les infrastructures.

Concernant la question de la formation, le ministre a fait savoir qu’elle a toujours été un élément essentiel dans les relations bilatérales, rappelant que le Maroc a formé plus de 1.000 cadres tchadiens.

« Aujourd’hui, les deux pays se sont mis d’accord pour augmenter le nombre de bourses marocaines accordées aux Tchadiens pour atteindre 150 bourses annuellement dans la formation académique, professionnelle et des cadres », a-t-il fait savoir.

Pour sa part, M. Mahamat Zene a souligné que sa visite de travail dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du resserrement des liens bilatéraux et de la consolidation des relations politiques au sujet des questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Le Tchad et le Maroc entretiennent d’excellentes relations de fraternité et de coopération de plus en plus renforcées et étendues à divers domaines, conformément aux Hautes Instructions des Chefs d’État des deux pays, s’est-il félicité.

Le chef de la diplomatie tchadienne a souligné avoir passé en revue, lors de ses entretiens avec son homologue marocain, l’état de la coopération bilatérale « constante », tout en saluant avec grande satisfaction son développement « dynamique et diversifié » qui incite à promouvoir davantage les échanges multiformes à tous les niveaux, y compris les consultations politiques.

 Dans ce sens, il a réitéré la volonté du Tchad de donner un nouvel élan à la coopération économique et commerciale avec le Maroc ainsi qu’aux investissements, tout en invitant les opérateurs et acteurs économiques marocains et tchadiens à explorer toutes les opportunités offertes par les deux pays, en vue de concevoir des initiatives et projets d’investissements communs.

 M. Mahamat Zene a aussi fait savoir que de nouveaux accords seront conclus lors de la prochaine réunion de la commission mixte, prévue au Maroc, en vue d’élargir les champs de coopération bilatérale à d’autres domaines non encore exploités.

Le Maroc réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2022-2023

Le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre, indique vendredi le ministère marocain des Affaires étrangères.Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, assure le ministère.

L’Organisation Maritime Internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires.

Le Conseil de l’OMI, composé de quarante membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.

La CAN de handball au Maroc reportée (CAHB)

La Confédération africaine de handball (CAHB) a décidé, ce jeudi 9 décembre, de reporter la Coupe d’Afrique des nations de handball, prévue du 13 au 23 janvier 2022 à Guelmim et à Laâyoune, au Maroc.“Suite aux recours enregistrés au Secrétariat de la Confédération africaine de handball (CAHB) après le Tirage au Sort, le Comité Exécutif, réuni en session extraordinaire, jeudi 9 décembre 2021, par visioconférence, a pris une mesure de report de la 25ème Coupe d‘Afrique des Nations Seniors Hommes, au–delà du mois de janvier 2022”, a écrit l’instance panafricaine dans un communiqué officiel.

“Le Conseil de la Confédération africaine de handball procèdera à un examen approfondi du dossier, au cours de sa session prévue le 28 décembre 2021, en vue d‘une suite diligente”, poursuit la CAHB sans toutefois préciser la nature des recours et leurs auteurs.

La CAHB s’excuse pour tous les désagréments causés dans la préparation des sélections nationales retenues pour prendre part à cette compétition.

Santé, développement et sport au menu des quotidiens marocains

La pandémie des fake news, l’évolution que connaît Casablanca, et la rencontre Maroc-Algérie pour le compte de la Coupe arabe de football, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que depuis le début de la pandémie de Covid-19, le monde entier doit faire face à un autre fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur, à savoir les fake news qui touchent désormais à tous les sujets d’actualité avec la volonté bien évidemment d’induire en erreur un maximum de personnes.

Soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri de ce fléau, la publication précise que depuis des mois, les autorités marocaines doivent faire face aux effets du virus sur le pays ainsi qu’aux fake news qui se comptent par dizaines voire par centaines.

Evoquant la dernière fake news relative aux récentes restrictions sanitaires décidées par les autorités, le quotidien indique qu’alors que le Maroc avait décidé de suspendre les liaisons aériennes pour éviter l’arrivée du nouveau variant Omicron sur le territoire national, « des informations ont été diffusées il y a quelques heures sur une recommandation de la part du Comité scientifique pour rouvrir les frontières ».

Expliquant que ces informations se sont révélées totalement fausses et que les autorités sanitaires ont dû les démentir par la suite, il estime cette sortie des autorités « montre que les fake news ont la peau dure ».

+L’Economiste+, qui analyse l’évolution que connaît Casablanca, écrit que cette ville est devenue un « fief de l’industrie », puis la capitale économique du Maroc.

Avec ses services financiers et l’offshoring technologique, cette ville monde attire les plus qualifiés, pour les postes les mieux rémunérés, dans les sièges des entreprises et les filiales des multinationales, ajoute-t-il, notant que le rêve d’autres pourrait finir en pauvreté ou en chômage.

S’arrêtant sur le transport public et les infrastructures routières, il fait savoir que la capitale économique du Maroc dispose des moyens de transport modernes, notamment le tramway et le Bus à haut niveau de service (BHNS), ainsi que des beaux ponts et des longs tunnels, regrettant en revanche l’enfer des embouteillages pendant les travaux. « Casablanca ne s’arrête jamais », prévoit le journal.

+Assabah+ écrit que le quart de finale de la Coupe arabe opposant samedi le Maroc à l’Algérie est déjà un franc succès. La preuve en est l’engouement pour l’achat des billets de ce match qui se jouera sûrement à guichets fermés.

Cependant, des milliers de supporters n’ont pas pu partir au Qatar en raison de la fermeture de l’espace aérien par les autorités marocaines en raison de la crainte de la propagation du virus omicron.

Selon plusieurs médias locaux, les billets vont flamber lors des quarts et demi-finales pour se situer entre 114 DH et 495 DH, alors que la finale se jouera à guichets fermés avec des prix variant entre 152 et 620 DH, croit savoir le journal.

A en croire la déclaration du comité d’organisation de la Coupe arabe, le taux de remplissage du stade lors du choc Egypte-Algérie a atteint 95 %, et s’attend à un chaudron ce samedi.

Maroc : Aucun cas vacciné de la 3ème dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation (ministre)

Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a rassuré, jeudi à Rabat, que jusqu’à présent, aucun cas qui s’est fait administrer une troisième dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation, ajoutant que la troisième dose du vaccin contre la COVID-19 renforce considérablement l’immunité acquise contre le virus.Le ministre a précisé, que le nombre de cas critiques admis en réanimation dans les rangs des non-vaccinés dépasse de très loin celui des personnes vaccinées, notant que la majorité des individus vaccinés et hospitalisés sont âgés de plus de 60 ans ou s’étant fait inoculer la deuxième dose depuis plus de six mois.

Selon lui, l’efficacité des vaccins « diminue six mois après l’injection de la deuxième dose », d’où la nécessité d’en prendre une troisième afin de renforcer l’immunité acquise, soulignant que le vaccin n’empêcherait pas de contracter le virus mais il contribue notablement à atténuer ses risques et à diminuer le nombre des cas critiques et des décès.

L’adoption par le Maroc de nombre de vaccins (AstraZeneca, Sinopharm, Pfizer, Johnson) dans le cadre de la campagne de vaccination contre la COVID-19 avait pour objectif d’atteindre une immunité collective et, par conséquent, contribuer à faire baisser significativement le nombre des cas critiques et des décès, en vue de revenir progressivement à la vie normale, a poursuivi le ministre.

Le système de santé souffre d’un déficit en ressources humaines estimé à quelque 97.000 cadres (médecins et infirmiers), a fait observer M. Aït Taleb, ajoutant que son département œuvre à pallier cette problématique selon une nouvelle vision fondée sur la régionalisation, de sorte à permettre à chaque région de bénéficier de ses propres ressources et de renforcer la formation de son personnel de santé.

Le ministère envisage également, dans le cadre du programme médical régional, de recourir à un certain nombre d’outils pour combler ce déficit, dont la mobilité des cadres, afin de répondre aux besoins des habitants dans les différentes régions du Royaume.

Le Maroc prolonge la suspension des vols aériens depuis et vers le pays

La suspension des vols aériens depuis et vers le Maroc, en vigueur depuis le 29 novembre et jusqu’au 13 décembre, a été prorogée jusqu’à la fin de l’année, soit au 31 décembre (à 23h59), a annoncé mercredi, sur son compte officiel Twitter, la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM).Les autorités marocaines avaient décidé de suspendre les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59, en raison de la propagation du nouveau variant Omicron, notamment en Europe et en Afrique.

Aujourd’hui, le gouvernement a annoncé qu’il était en train de finaliser un protocole sanitaire pour permettre le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger.

Depuis la suspension des liaisons aériennes, des dizaines de vols spéciaux de rapatriement sont opérés depuis le Maroc vers plusieurs pays.

Politique, industrie et sport au menu des quotidiens marocains

La première réunion ministérielle « V4+Maroc » du Groupe de Visegrád, les enjeux de la souveraineté industrielle du Royaume et la Coupe arabe des nations, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à la 1ère réunion ministérielle « V4+Maroc » du Groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie), écrit que l’initiative diplomatique du Maroc d’aller à la rencontre des pays de l’Europe de l’Est est le genre de démarches à multiplier et renforcer, estimant qu’il s’inscrit naturellement dans la droite ligne du repositionnement à l’international entrepris depuis plusieurs années.

La publication explique que si le Maroc est suffisamment bien connecté sur le continent africain, surtout l’ouest francophone, et dans l’environnement géographique régional, notamment l’Europe occidentale, certaines régions du globe présentent encore un potentiel important à exploiter.

Ainsi, l’ouverture sur les pays de l’Est est de nature à rééquilibrer les forces et, pourquoi pas, corriger des positions prises plus par méconnaissance, précise-t-il, soulignant que des pays comme ceux de la « V4 » peuvent être pour le Maroc des partenaires aussi fiables et précieux que les traditionnels «alliés».

A un moment où le Maroc cherche justement à enclencher sa transformation économique, et en plus de constituer des débouchés nouveaux pour le «made in Morocco», ces pays d’Europe de l’Est ont eu eux-mêmes des trajectoires économiques intéressantes qui peuvent inspirer, conclut-il.

Pour sa part, +L’Economiste+, qui s’attarde sur les enjeux de la souveraineté industrielle du Royaume, écrit que dans une conjoncture marquée par la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales, le Maroc devra rester très vigilant face à l’appétit de concurrents qui « reprennent du poil de la bête ». Et Surtout comprendre que le monde a vraiment changé.

Donnant à titre d’exemple, le cas de la pénurie des semi- conducteurs qui fait perdre au pays entre 10 à 15 milliards de DH à l’export, le quotidien indique que les succès du Maroc dans l’aéronautique et l’automobile et sa réussite à attirer de grands groupes internationaux ne sont pas suffisants, appelant à améliorer l’existant, en se positionnant sur des produits stratégiques et vulnérables qui peuvent être fabriqués localement à des coûts compétitifs et en investissant dans la valeur ajoutée et les technologies innovantes.

Insistant sur un environnement administratif et juridique attractif pour accompagner l’investissement, il relève que que les obstacles sont encore nombreux.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la Coupe arabe des nations qui se déroule actuellement au Qatar, écrit que cette compétition qui revêt un aspect ethno-racial doit être une célébration d’une langue commune, d’une religion majoritairement identique et d’une Histoire partagée.

Evoquant le match qui opposera, samedi prochain, le Maroc à l’Algérie en quart de finale de cette compétition, le journal estime que le fameux slogan « khawa khawa » sera mis à l’épreuve, rappelant que le sacre africain des « Verts » a été célébré partout au Royaume, de Tanger à Lagouira, en passant par Laâyoune et El Guergarate.

« Les Lions de l’Atlas s’affronteront aux Fennecs dans la « jungle » qatarie, la FIFA sera juge et les cœurs battront la chamade pour 90 minutes, voire plus. Le vert sera certainement en demi-finale, reste à savoir s’il se conjuguera au blanc d’Alger ou au rouge de Marrakech », s’interroge le quotidien.

Coupe arabe des nations: Le Maroc, affiche la meilleure défense et la meilleure attaque

La sélection marocaine de football dispose de la meilleure attaque en Coupe arabe des nations avec neuf buts, suivie de l’Egypte et de l’Algérie, avec 7 buts chacune. La défense marocaine est la meilleure du tournoi avec aucun but encaissé.Le Maroc a terminé en tête du groupe C avec 9 points, grâce à sa victoire face aux équipes nationales de la Palestine (4-0), de la Jordanie (4-0) et de l’Arabie saoudite (1-0). Les Lions de l’Atlas ont ainsi réalisé le carton plein lors de la phase de groupes.

En quart de finale, prévu samedi prochain, les Marocains affronteront l’Algérie, deuxième du groupe D, alors que l’Egypte retrouvera la Jordanie.
 

Le Caire, capitale culturelle du monde islamique en 2022

La mégalopole égyptienne a été choisie par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco, sigle en anglais) pour sa « valeur symbolique ».Aux yeux du Docteur Salim AlMalik, Directeur Général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), Le Caire présente des « atouts culturels et civilisationnels » avec un riche patrimoine matériel et immatériel.

Dans un discours prononcé, hier mardi à l’Opéra du Caire, le Saoudien a affirmé que cette ville répond aux critères de capitale culturelle du monde islamique. Ce qui enchante la ministre égyptienne de la Culture.

Pour Docteure Ines Abdel-Dayem, « Le Caire est, depuis longtemps, un carrefour de cultures et une plaque tournante de la créativité, de la pensée et des arts. Les points de repère et les monuments de la ville reflètent différents aspects de la civilisation humaine en général et de l’héritage islamique en particulier ».

En outre, elle a renseigné que « le programme de célébration du Caire comme capitale culturelle du monde islamique sera lancé mi-février 2022 et durera toute l’année ». La capitale égyptienne devait bénéficier de ce statut en 2020, mais l’Icesco a différé sa décision en raison des circonstances exceptionnelles imposées par la pandémie de Covid-19.

Avant Le Caire, Rabat a été désignée capitale culturelle du monde islamique en 2022. C’est pourquoi, Docteure Ines Abdel-Dayem a tendu la main à la partie marocaine pour travailler en « synergie » sur les activités à mener.

Car l’ambition de la ministre égyptienne de la Culture est de donner « une image fidèle de la civilisation islamique et de promouvoir la coexistence, la tolérance et la communication entre les populations ».

Economie et politique s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le lancement par la CGEM d’une opération de recensement pour inventorier les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, la charte de la majorité, l’état des lieux de la lutte contre la corruption et les secteurs potentiels d’exportation, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la CGEM vient de lancer une opération de recensement originale visant à inventorier auprès de toute la communauté des affaires les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, soulignant que le but de cette démarche est de travailler « avec l’administration sur les dossiers, au cas par cas s’il le faut, pour débloquer les projets aujourd’hui en difficultés ».

« La commission ad hoc », qui avait été créée bien avant 2011 pour faire ce même travail, a réussi, dans plusieurs cas, à trouver des solutions, rappelle le journal.

Ainsi, une telle démarche a toute son utilité au moment où il est demandé au secteur privé de s’investir davantage dans la création de valeur et d’emplois, estime-t-il, notant que la communauté des affaires dispose aujourd’hui d’une fenêtre de tir puisque le nouveau gouvernement, de son côté, n’a pas attendu longtemps pour montrer sa pleine prédisposition et sa volonté à traiter en priorité l’investissement en y mettant toute l’énergie qu’il faut.

Abordant la charte de la majorité signée par le trio gouvernemental, +l’Opinion+ écrit qu’il s’agit d’une initiative qui va au-delà de la simple action politique, puisque les millions d’électeurs qui se sont rendus massivement aux urnes le 8 septembre, « voient en elle la concrétisation des engagements pris par les partis concernés durant la campagne électorale ».

La publication, qui explique que cet engagement de l’Exécutif vient aussi et surtout mettre fin aux interférences partisanes, souligne que les groupes parlementaires se sont engagés à travailler en étroite coordination pour le vote des lois, le dépôt d’amendements, sans oublier la constitution des différentes missions exploratoires.

« Les dés sont désormais jetés et les engagements sont pris, il est maintenant temps d’écouter la société et de répondre aux aspirations populaires », conclut-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+, qui évoque l’état des lieux de la lutte contre la corruption, souligne que le nouveau gouvernement, comme son prédécesseur et encore avant lui, a placé parmi ses priorités la « moralisation de la vie publique », faisant savoir que l’arsenal juridique national pour lutter contre la corruption n’est pas pauvre, mais il est encore trop éparpillé.

Insistant sur le fait que ce combat contre la corruption est non seulement une nécessité politique mais aussi un outil de transformation de l’environnement de l’entreprise et de la société entière, le quotidien souligne que cette lutte a besoin d’engagement fort.

+Al Alam+ titre « l’automobile, les phosphates et l’aéronautique en tête des exportations marocaines ».

Selon l’Office des Changes, cité par le quotidien, le Maroc continue de changer sa structure économique traditionnelle basée sur le secteur agricole, qui dominait les exportations marocaines, ainsi que les phosphates.

De l’avis des experts et des spécialistes, cette dépendance vis-à-vis du secteur agricole a posé plusieurs défis ayant rendu l’économie marocaine tributaire des conditions météorologiques et des précipitations, ce qui a contraint les autorités marocaines à opter pour une grande diversification dans les secteurs prioritaires pour l’exportation et ce afin d’augmenter le taux des exportations leurs rapport avec la balance commerciale marocaine.

Les statistiques de l’office ont révélé que le Maroc est passé à une étape très importante pour réussir ce pari, notant que l’agriculture n’occupe plus la première place au niveau des exportations, cédant sa place aux secteurs de l’industrie automobile et aéronautique.

Le Maroc et le Groupe de Visegrád déterminés à renforcer leur coopération pour faire face aux défis communs

Le Maroc et le Groupe de Visegrád « V4 » (Pologne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie) ont exprimé, mardi à l’occasion de la première réunion ministérielle « V4+Maroc », leur « forte détermination » à donner une nouvelle impulsion à leur coopération pour faire face aux défis communs. »Le Maroc et ses partenaires au sein du Groupe de Visegrád ont une forte détermination à renforcer leur coopération pour faire face aux défis communs, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine et le crime organisé transfrontalier », a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors d’une conférence de presse à l’issue de cette réunion.

Il a mis en avant à cette occasion les perspectives prometteuses de coopération entre les deux parties et les possibilités de l’élargir à d’autres domaines en valorisant les potentialités du Maroc en tant que porte d’entrée du continent africain et celles du Groupe de Visegrád comme plateforme vers l’Europe centrale et l’Europe de l’est.

Il a également souligné les atouts du Maroc en tant que pôle de stabilité dans la région ainsi que son engagement fort en faveur de la croissance et du développement du continent africain à même de devenir un partenaire « crédible et responsable » pour le V4.

« Nous allons œuvrer sans relâche pour développer des initiatives de coopération triangulaire entre le Groupe de Visegrád et le Maroc en faveur de l’Afrique », a affirmé M. Bourita, notant que le Royaume et les pays du V4 partagent la même conviction quant à la nécessité de diversifier les partenariats pour répondre aux différents défis actuels.

Insistant sur l’importance qu’accorde le Maroc aux relations avec le Groupe de Visegrád, aussi bien au niveau bilatéral que pour renforcer le partenariat entre le Maroc et l’UE, le ministre marocain a émis le souhait de voir la volonté commune des deux parties de raffermir leurs liens de coopération se traduire en « initiatives et programmes concrets au service de nos intérêts communs ».

De leur côté, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Groupe de Visegrád se sont félicités de la tenue de la première réunion ministérielle « V4+Maroc », soulignant la nécessité de poursuivre ce dialogue fort, important et enrichissant et de le renforcer à travers des mécanismes opérationnels.

Ils ont aussi été unanimes à réitérer leur appréciation du rôle du Maroc en tant que pays pourvoyeur de paix et de stabilité dans la région et ses efforts considérables en matière sécuritaire et de lutte contre le terrorisme.

Les ministres du V4 ont de même souligné le rôle déterminant du Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine. Ils ont à cet égard insisté sur l’impératif pour l’Union européenne d’apporter plus de soutien au Royaume en ce qui concerne la gestion des frontières ainsi que le renforcement de ses capacités en matière de lutte contre l’immigration irrégulière.

Le Groupe de Visegrád, qui a réussi à s’imposer comme une alliance majeure au sein de l’UE, élargit ponctuellement ses travaux à d’autres partenaires dans le cadre de formats dits « V4 + », en fonction des priorités européennes et internationales de la présidence du Groupe.

La présidence hongroise du Groupe de Visegrád pour la période (2021- 2022) a mis l’accent sur le renforcement de la coopération avec le Maroc et la mise en œuvre avec succès des projets communs en cours avec le Royaume.

Sergueï Lavrov en visite de travail au Maroc la semaine prochaine

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, effectuera une visite de travail au Maroc la semaine prochaine, où il participera au Forum de coopération arabo-russe qui se tiendra à Marrakech.  L’annonce a été faite par le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, cité par l’agence de presse russe TASS.

Sergueï Lavrov, entamera, dimanche 12 décembre, une visite de travail en Israël, en Palestine, au Maroc et en Algérie, a-t-il déclaré.

« Outre sa participation au Forum de coopération russo-arabe qui se tiendra à Marrakech, Sergueï Lavrov aura des entretiens bilatéraux avec des responsables marocains », a ajouté Mikhaïl.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La signature de la Charte de la majorité par les trois partis qui forment la coalition gouvernementale, la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) de base, la gestion de la situation épidémiologique et le déficit commercial sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la signature par le RNI, le PAM et le PI de la charte de la majorité, écrit que cette charte qui est une forme d’institutionnalisation de la déontologie en politique en plus d’être un cadre formel, voire quasiment contractuel engageant les trois partis de la coalition est également de nature « à tracer des limites très claires et baliser l’action des élus qui est censée être dans le prolongement de la coalition gouvernementale ».

Soulignant que les considérations d’ordre partisan passent dans ce cas au second plan au profit des intérêts du Maroc, le quotidien précise que ce sera aux parlementaires de donner tout son sens à la charte car ils présentent le passage obligé de la législation et aussi parce que le Parlement est la face la plus visible, la plus exposée de la majorité.

+L’Economiste+, qui évoque la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) de base aux professions libérales, écrit que les assurances sociales sont basées sur le principe de solidarité.

« Maintenant que c’est donné, tout le monde veut négocier. Car pour être couvert, il faut payer, cotiser », note-t-il, expliquant que les professions libérales seront supposées gagner un multiple du Smig. « Par exemple les médecins spécialistes seront supposés gagner 5,5 fois le Smig soit 15.554 DH/mois et cotiser 990/ mois », détaille-t-il.

Par ailleurs, il souligne que les commerçants, artisans… attendent de la généralisation de l’AMO aux professions libérales, qui n’a que trop tardé, un soutien du système de santé du pays, surtout des Marocains les plus fragiles. Et ils espèrent aussi, avec la répartition des risques sur de grands nombres, de meilleures prestations pour tous.

Abordant les efforts déployés pour lutter contre la pandémie de coronavirus, +Bayane Al Yaoum+ souligne que malgré « la stabilité que connaît actuellement la situation épidémiologique au Maroc, l’avenir reste incertain, eu égard notamment à la situation sanitaire instable dans nombre de pays dans le monde, relevant qu’aujourd’hui le Maroc n’est pas à l’abri d’une rechute épidémiologique, ce qui nécessite de poursuivre la vigilance, de maintenir les mesures préventives et de prendre en considération que le danger persiste.

Pour freiner la Covid-19, le monde entier n’a aujourd’hui de solutions que la vaccination et la prévention, estime la publication.

Après avoir souligné, à cet égard, que le gouvernement doit améliorer sa performance, en termes d’écoute de la société et de dialogue franc avec l’opinion publique nationale, il a insisté sur la nécessité de faire confiance à la science et de penser d’abord à la sécurité des citoyens et la préservation de la santé publique et de fermer la porte à la superstition, à la frustration et au désespoir.

+L’Opinion+ rapporte que le Maroc aspire à renforcer la coopération internationale pour multiplier les investissements dans le domaine des énergies renouvelables.

Selon la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, 50 projets d’énergies renouvelables sont déjà en service et plus de 60 projets de différentes tailles sont en cours de développement ou de réalisation en partenariat avec des collaborateurs étrangers. Le Royaume, qui s’est fixé une vision ambitieuse d’ici 2030, vise à renforcer la coopération régionale et internationale afin d’atteindre les objectifs de développement durable, a souligné la ministre, dans un message vidéo adressé aux participants à ce panel, insistant sur la nécessité de renforcer l’infrastructure pour réussir la transition énergétique escomptée.

+Al Massae+ relève que le déficit commercial du Maroc s’est établi à 164,17 milliards de dirhams (1 euro = 10,4DH) durant les dix premiers mois de cette année, en hausse de 26,6% par rapport à fin octobre 2020, selon l’Office des Changes.

Ce déficit résulte d’une augmentation des importations (+22,9% à 424,32 milliards DH) plus importante que celle des exportations (+20,7% à 260,15 milliards DH), explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, ajoutant que le taux de couverture s’est situé à 61,3%.

Par rapport à fin octobre 2019, période avant la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), les exportations ont progressé de 9,4% (22,1 milliards DH) et les importations ont affiché une hausse de 3,3%, indique la même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le candidat marocain, Jamal Eddine El Aloua, a été élu président du Conseil exécutif de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), lundi au Caire, en marge de la 42e session du Conseil de cette organisation.

Le représentant du Royaume a obtenu 22 voix lors de l’opération du vote tenue pour la première fois dans l’histoire de l’ICESCO, devant le candidat de l’Etat de Palestine, Dawas Rashid Dawas, qui a obtenu 16 voix, et la candidate de la République islamique d’Iran, Timori Mitra, qui a obtenu une seule voix.

La liste finale des candidats à la présidence du Conseil exécutif de l’ICESCO comprenait trois candidats, après le retrait du représentant de la République irakienne, Alaa Abd Odah Jazea.

Le siège de l’ICESCO à Rabat secoué par une affaire d’espionnage (Média)

Une ténébreuse affaire d’espionnage qui secoue le siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), basé à Rabat. Un ancien ingénieur informatique de l’ICESCO a été mis aux arrêts. Aux côtés d’une personne poursuivie en état de liberté, il devrait comparaître dans le cadre d’une ténébreuse affaire d’espionnage, pour le compte notamment de l’Algérie, rapporte le quotidien marocain +Assabah+ dans son édition du week-end dernier.C’est le service de lutte contre le crime informatique qui a découvert pot aux roses. En remontant des traces numériques, une  unité spéciale de la préfecture de police de Rabat a pu établir que le mis en cause aurait été en contact avec un ancien retraité de l’ICESCO résidant en Tunisie qui lui aurait fourni les codes d’accès aux serveurs de l’institution, révèle le quotidien.

L’ingénieur aurait ensuite fait fuiter des informations confidentielles et sensibles à une trentaine de personnalités, membres de l’organe exécutif de l’ICESCO. Parmi ces personnalités figure Abdelhakim Belabed, l’actuel ministre algérien de l’Éducation, croit savoir le journal.

Pour brouiller les pistes, l’ingénieur informatique aurait créé une vingtaine à une trentaine de groupes WhatsApp et changé plusieurs fois de numéro de téléphone. Un procédé qui lui aurait permis d’adresser des menaces de mort à l’encontre du directeur général de l’ICESCO, le Saoudien Salim Bin Mohammed Al Malik, et son épouse, mais aussi des insultes à des fonctionnaires de l’organisation.

L’expertise technique d’un des téléphones par le laboratoire national d’analyse des traces numériques aurait permis de remonter les fils de cette affaire, selon la publication.

Par ailleurs, la femme du mis en cause, d’origine tunisienne, a indiqué avoir reçu un appel de l’ancien fonctionnaire tunisien qui aurait aidé son mari, confirmant avoir été informé de l’arrestation de ce dernier par une personnalité résidant à Rabat.

Au total, le responsable du site internet de l’ICESCO, qui avait aussi en charge de conduire les réunions en visioconférence de l’organisation, est poursuivi pour 9 chefs d’accusation.

Malgré les preuves accablantes contre lui, il nie toujours les faits. Son procès s’ouvre la semaine prochaine. A noter qu’une autre personne est poursuivie en état de liberté dans cette même affaire.

Pour rappel, l’ICESCO, basée à Rabat, est une organisation internationale issue de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et spécialisée dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication dans les pays islamiques. Elle vise à soutenir et renforcer les liens entre les États membres.

Economie, législatif et tourisme au menu des quotidiens marocains

L’évolution du secteur des télécommunications au Maroc, la dernière lecture du PLF 2022 prévue ce lundi à la chambre des représentants, la coalition gouvernementale et la décision de l’OMT d’installer le siège de son bureau régional pour l’Afrique à Marrakech, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque l’évolution des télécommunications au Maroc, écrit que cette évolution constitue l’exemple type d’une démarche globalement réussie d’ouverture d’une activité historiquement monopolisée par l’État.

« Même si elle n’est pas la seule expérience réussie initiée sur ces 20 dernières années », la saga des télécoms au Maroc reste la plus spectaculaire, souligne l’éditorialiste, tout en mettant en exergue l’explosion qu’ont connue le mobile et Internet en l’espace de 20 ans seulement, comme en témoigne les récents chiffres de l’Agence Nationale de la Réglementation des Télécmmunications (ANRT).

Le quotidien précise que cette ouverture a entraîné dans son sillage la naissance de nouvelles filières et activités totalement inconnues au Maroc, a permis la modernisation de grands secteurs grâce aux nouvelles technologies, le tout en drainant évidemment des investissements et, in fine, la création de valeur ajoutée et d’emploi.

+L’Economiste+, qui s’arrête sur la deuxième et dernière lecture du projet de loi de finances pour 2022, prévue ce lundi, à la Chambre des représentants, écrit que le ministère des Finances a réussi l’exploit de faire approuver son PLF avant les délais traditionnels, situés autour du 20 décembre.

Ce gain de temps est dû à l’accélération du processus d’adoption enregistrée au niveau des deux Chambres du Parlement, note-t-il, ajoutant que cela a été obtenu au détriment d’un débat plus approfondi et plus dense.

Cette performance s’explique par trois éléments. D’abord, la maîtrise des rouages par le ministère des Finances a imprimé un nouveau rythme. Ensuite, il s’agit de la première année de cette législature, avec des élections en septembre dernier et l’ouverture de la session d’automne en octobre, détaille-t-il.

Cette succession d’événements n’a pas laissé suffisamment de temps aux parlementaires pour s’imprégner des exigences du travail législatif, estime l’auteur.

+L’Opinion+ rapprte que les leaders de la coalition Aziz gouvernementale, Akhannouch, Nizar Baraka et Abdellatif Ouahbi, ont décidé de se réunir, ce lundi, pour conclure le pacte de la majorité un acte par lequel ils engagent.

Communément les trois partis, RNI, Istiqlal et PAM, à consolider «une alliance gouvernementale de confiance, de respect mutuel et d’actions collectives harmonieuses». Cette cérémonie de signature tripartite était prévue depuis la formation du nouveau gouvernement né des élections législatives du 8 septembre 2021.

+Libération+ fait savoir que la candidature du Maroc pour abriter le premier bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le 2e dans le monde, a été ratifiée lors la 24e session de l’assemblée générale de l’Organisation.

La candidature marocaine a été approuvée dans un contexte de rude concurrence de quatre autres pays africains. Le choix de la ville de Marrakech en tant que premier bureau régional pour l’Afrique vient consacrer le leadership continental du Royaume en matière de développement touristique.

Gambie: Première présidentielle après Jammeh

Les Gambiens se sont rendus samedi aux urnes pour élire leur prochain président parmi six candidats, dont notamment le président sortant Adama Barrow et le farouche opposant, Ousainou Darboe.Incontestablement, les Gambiens accordent une attention particulière à cette élection présidentielle de samedi 4 décembre, la première depuis la fin du règne de Yahya Jammeh, qui a gouverné la Gambie d’une main de fer pendant plus de vingt ans.

Ce scrutin qui se déroule sous les yeux d’observateurs de l’Union européenne, du Commonwealth, de l’Union africaine et de la CEDEAO, est un véritable test démocratique pour ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest anciennement colonisé par la Grande-Bretagne et lové dans le ventre du Sénégal. 

Pour la première fois dans l’histoire de ce pays, les six candidats retenus par la Commission électorale de Gambie pour participer à cette élection présidentielle ont signé un code de conduite pour un scrutin pacifique.

Par cet accord, les six candidats s’engagent à préserver l’élection de toute forme de menaces, d’abus et violences, à coopérer avec la commission électorale indépendante, les forces de l’ordre et les institutions.

Cependant, ces élections ont fait l’objet de vives critiques de la part de certains candidats, car elles se déroulent en un seul tour, et il est prévu que les résultats préliminaires soient publiés à partir de dimanche.

Économie ou démocratie ?

Interrogés par l’agence de presse en ligne mauritanienne Sahara Media, nombre de Gambiens s’accordent sur le climat de liberté et de paix qui prévaut dans le pays, mais dénoncent les conditions de vie difficiles, aggravées par les répercussions de la pandémie sur l’économie gambienne qui dépend fortement du secteur du tourisme.

Malik, un employé d’hôtel, se plaint de la détérioration des conditions de vie, considérant que la liberté est précieuse, mais que la dégradation des conditions de vie peut saper la « paix et la stabilité » vécue par la Gambie, mettant en garde contre l’impact de cette situation sur la population.

L’opposant historique, Ousainou Darboe, accuse son rival d’incompétence. Lui qui a travaillé sous son règne en tant que ministre des Affaires étrangères.

Juste avant la fin de la campagne électorale, le Comité national chargé d’enquêter sur les « crimes du régime de Yahya Jammeh » a remis son rapport au président Barrow, qui a cherché à conclure une alliance avec le parti de « l’Alliance Patriotique pour la Réorientation et la Reconstruction », l’ancienne formation politique de l’ex- président, Yahya Jammeh.

De nombreux Gambiens, bien qu’ils considèrent que la justice rendue aux victimes du régime de Yahya Jammeh est essentielle, aspirent, toutefois, à ce que cette élection soit le prélude pour une amélioration de leur condition de vie en vue de sortir le pays de la pauvreté. Selon les les chiffres de la Banque mondiale, le taux de croissance en Gambie en 2020 est de 0%, soit l’un des plus faibles en Afrique de l’Ouest.

Economie, social et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La reprise de l’économie nationale, le chantier de la protection sociale, le récent rapport de l’Institut Royal des études stratégiques, la gestion de la pandémie de coronavirus et les relations Maroc-Suisse sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Finances New Hebdo+, qui revient sur la reprise de l’économie nationale, écrit que la reprise « s’amorce petit à petit », sur fond de levée progressive des mesures restrictives en interne, précisant que certaines activités sont ainsi dans une « bonne dynamique ».

Outre la performance positive des exportations agricoles, il y a une reprise « soutenue » au niveau du secteur secondaire, en plus d’un redressement « progressif » des indicateurs du secteur touristique et du transport, au moment où l’investissement et la consommation des ménages « se raffermissent », constate l’hebdomadaire.

Cependant, la reprise épidémique dans certains pays, particulièrement en Europe, principal partenaire du Maroc, « est en train de tout compromettre », car entre la suspension des vols directs à destination du Maroc et l’apparition du variant Omicron, jugé « préoccupant » par l’OMS, « on semble reparti pour un nouveau cycle de baisse d’activité » dans certains secteurs, relève-t-il.

+La Vie éco+, qui s’attarde sur le chantier de la protection sociale, écrit que contrairement au « scepticisme » manifesté parfois, le chantier de la généralisation de la protection sociale « semble se mettre en marche à un rythme soutenu », qui ne laisse aucun doute quant à « la volonté des pouvoirs publics d’y aller franco cette fois-ci ».

La publication évoque une « détermination » de ce nouveau gouvernement, qui « contraste avec un passé encore proche », notant que certains y verront probablement un « aventurisme » de la part du gouvernement, profitant du « fameux délai de grâce des 100 jours » pour s’attaquer aux dossiers les plus délicats.

Mais, « l’essentiel dans des dossiers lourds et longs, mais vitaux pour l’avenir du Maroc, c’est de ne pas se laisser distraire » par les tentatives de détournement du débat vers les questions et aspects subsidiaires et oublier le principal, met-il en garde.

+Challenge+ revient sur le récent rapport de l’Institut royal des études stratégiques, qui s’est intéressé au positionnement du Maroc à l’international du point de vue des organisations internationales, estimant que ce rapport est « objectif », étant donné qu’il utilise les 90 critères retenus par toutes les institutions.

Selon ce rapport, le Maroc est « bon » sur 23 critères et « moyen plus » sur 29 autres, soulignant que ce genre d’évaluation est nécessaire car s’inscrivant dans la durée et permettant de « pointer les faiblesses » et de « constater les progrès », relève l’éditorialiste.

Mais, afin que ce développement intégré ne reste pas un « vœu pieux”, le Maroc devrait relever des « défis exceptionnels », notamment en matière de santé, d’éducation et d’inégalités sociales et territoriales, suggère-t-il.

+La Nouvelle Tribune+, qui s’intéresse à la gestion de la pandémie de coronavirus, préconise de « regarder derrière soi pour aller de l’avant », en matière de gestion de cette épidémie, dont les restrictions qu’elle implique suscitent souvent de l’indignation.

La publication estime que la nouvelle équipe gouvernementale, aux commandes publiques depuis septembre, « ne semble pas avoir tiré les leçons des expériences passées », car « aujourd’hui, c’est le même scénario qui est appliqué, malgré toutes les assurances antérieures données par ces partis politiques ».

Selon lui, la « précipitation » et l' »improvisation » continuent d’entacher la mise en place des mesures nécessaires pour contenir l’expansion de la pandémie.

+Le Matin+ rapporte que la Suisse a réitéré vendredi son soutien aux « efforts sérieux et crédibles du Maroc visant une solution politique basée sur le compromis » à la question du Sahara marocain, tout en affirmant avoir pris note, dans ce sens, de l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume.

« La Suisse soutient les efforts des Nations Unies et le rôle central qu’elles jouent dans le processus concernant la question du Sahara », indique la déclaration conjointe rendue publique à l’issue de la visite effectuée à Berne par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

La Suisse qui « soutient une solution politique en accord avec le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité », dit « rester convaincue que seule la négociation permettra d’aboutir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Festival des « Andalousies Atlantiques » 2021, prévu fin décembre à Essaouira, a été reporté jusqu’au printemps 2022, a annoncé mercredi l’Association Essaouira-Mogador, organisatrice de l’événement.

« La situation marquée par l’incertitude où l’ombre de la pandémie continue de planer, nous impose à opter pour le report du festival jusqu’à mars 2022, dans l’espoir que les choses s’arrangent d’ici le printemps », indique, dans un communiqué, le comité d’organisation de ce rendez-vous artistique annuel.

Le Maroc et la Suisse reconnaissent le caractère transnational des questions migratoires

Le Maroc et la Suisse affirment, vendredi, reconnaitre le caractère transnational des questions migratoires et l’intérêt de les appréhender dans un esprit de partenariat sur le plan bilatéral, régional et multilatéral.Dans une déclaration conjointe, rendue publique à l’issue de la visite effectuée à Berne par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les deux pays se félicitent dans la déclaration conjointe du renforcement de la coopération bilatérale en matière de migration, notamment via la tenue de consultations migratoires bilatérales.

Ils souhaitent approfondir davantage cette coopération bilatérale en matière de gestion des migrations et de protection des migrants, par la mise en place d’un dialogue migratoire régulier, notamment par le biais de la création d’un groupe permanent migratoire mixte et de la conclusion d’un accord de coopération en matière de migration.

Les deux parties souhaitent entre autres échanger afin d’explorer les opportunités communes pour renforcer leur coopération dans les domaines de la protection et l’intégration des migrants, la gouvernance de la migration, les voies de promotion des mécanismes de stimulation de la migration régulière et circulaire, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles, notamment dans les domaines de la fraude documentaire et d’identification AFIS (AutomatedFingerprint identification System), le retour des nationaux en situation de séjour irrégulier formellement identifiés, y compris le retour volontaire et l’identification et la protection des victimes de la traite des êtres humains.

Au plan bilatéral, les deux pays expriment leur volonté d’œuvrer à développer les échanges sur toutes les questions d’intérêt commun, en vue de contribuer au renforcement de la paix, de la sécurité et de la prospérité.

Ils disent « reconnaitre l’importance d’un dialogue exhaustif et régulier pour fortifier la compréhension mutuelle », rappelant, de même, leurs engagements respectifs pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, réaffirmés lors de la COP-22 au Maroc.

La Déclaration réaffirme, par ailleurs, que les deux pays sont liés par les principes et les buts inscrits dans la Charte des Nations Unies et qu’ils adhèrent à la prééminence du droit international.

Ils souhaitent tenir des consultations politiques régulières, sur une base en principe annuelle en alternance entre Rabat et Berne, en poursuivant les objectifs concernant le renforcement et l’approfondissement du dialogue politique de haut niveau, afin de promouvoir une coopération concrète sur les questions bilatérales, régionales et internationales, et de se concerter sur les questions stratégiques d’importance majeure pour les deux pays, sur les questions globales, l’exploration de nouveaux domaines de coopération sectorielle et faire des bilans périodiques des avancées réalisées.

Le Maroc et la Suisse souhaitent également renforcer le dialogue politique entre les deux pays, à travers la tenue de rencontres régulières entre les ministres des Affaires étrangères et des contacts entre les directeurs centraux des deux départements respectifs.

Dans le volet économique et commercial, les deux pays saluent l’accord de libre-échange conclu entre le Royaume du Maroc et les États membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE), ainsi que l’accord de protection des investissements et la Convention contre la double imposition entre la Suisse et le Maroc, qui offrent un socle propice aux relations économiques bilatérales.

Ils rappellent que leur accord de libre-échange est un instrument important de leur relation bilatérale et que le comité mixte de cet accord de libre-échange entre l’AELE et le Maroc est l’instance compétente pour discuter de tout sujet y afférent.

Sur le Multilatéralisme, les deux pays souhaitent maintenir et renforcer leur bonne coopération dans les enceintes multilatérales, promouvoir leur initiative conjointe et mettre en œuvre des projets d’intérêt commun.

Pour favoriser la concertation s’agissant des questions internationales et multilatérales, les deux pays encouragent leurs Représentants Permanents à New York, Genève et Vienne à continuer à tenir des échanges informels au niveau de leurs Missions Permanentes et au sein des Organisations Internationales.

Ils soulignent la nécessité d’intensifier la coopération internationale pour renforcer la prévention et combattre le terrorisme international et l’extrémisme violent dans toutes leurs manifestations. Ils appellent à renforcer le rôle central des Nations Unies dans la lutte contre le terrorisme international, la criminalité transnationale, la corruption et d’autres défis.

Le Maroc et la Suisse soutiennent par ailleurs le dialogue inter-libyen. Ils estiment que seule une solution politique et la formation de structures gouvernementales légitimes peuvent aboutir à la réconciliation nationale, et à mettre fin au conflit armé interne et au danger du terrorisme dans ce pays. La Confédération Suisse apprécie hautement les efforts du Maroc pour favoriser l’entente inter-libyenne sur la base des Accords de Skhirat.

Le Maroc met en garde contre la montée de la menace terroriste en Afrique

La Coalition internationale contre Daech a lancé, jeudi, son Groupe de réflexion sur l’Afrique.

S’exprimant à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a mis en garde contre l’expansion de l’organisation terroriste sur le continent. «La défaite de Daech en Syrie et en Irak a entraîné un changement au niveau de sa stratégie, basée sur la consolidation de branches régionales et marquée par un flux de combattants terroristes étrangers délocalisés», a-t-il expliqué.Selon lui, 27 entités terroristes basées en Afrique sont aujourd’hui inscrites sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que groupes terroristes, responsables de la mort de 12.500 personnes en 2020.

Le responsable marocain a mis en garde contre « la montée en puissance de l’utilisation des drones à des fins de reconnaissance et d’offensive, ainsi que des technologies émergentes pour mener les opérations et assurer le financement par le biais de crypto-monnaies », précisant que l’Afrique de l’Ouest et le Sahel sont les régions les plus impactées en Afrique, avec un total de 7.108 attaques terroristes enregistrées en 2020, avec plus de 1,4 million de déplacés en raison des affrontements en cours.

Bourita a, par ailleurs, mis en avant les efforts déployés par le Maroc pour lutter contre le terrorisme. Sur la base de cette expérience et de cet engagement, le Maroc s’est porté volontaire pour co-présider ce Groupe de réflexion sur l’Afrique avec l’Italie, le Niger et les États-Unis, a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain, qui a annoncé la tenue de réunion ministérielle de la Coalition contre Daesh au Maroc le printemps prochain, considère que les objectifs de ce Groupe cadrent parfaitement avec les exigences d’une implication efficace de lutte contre le terrorisme en Afrique, à savoir la reconnaissance et le soutien des efforts africains dans la lutte contre ce phénomène au niveau sous-régional, l’appui à l’appropriation par l’Afrique des politiques de lutte contre le terrorisme et à la rationalisation des efforts de renforcement des capacités sur le continent, et l’élaboration d’une approche holistique favorisant la sécurité et le développement.

Le Maroc coprésidera l’Africa focus Group relevant de la coalition internationale contre Daesh

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est adressé en visioconférence aux participants de la réunion de la Coalition Internationale contre Daesh, tenue jeudi décembre à Bruxelles, et ce, à l’occasion du lancement d’un Groupe de Travail consacré à l’Afrique, l’Africa Focus Group.Cette session inaugurale a été marquée par les interventions des quatre coprésidents de ce Groupe, dont celles également en ligne du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et du ministre italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio, ainsi que de l’ambassadeur du Niger à Bruxelles, Alhassane Ide. Ont également participé à cette réunion les représentants des pays africains membres de la Coalition.

Le choix du Maroc en tant que co-président de ce nouveau groupe confirme le rôle de premier plan du Maroc au niveau régional et international dans la lutte contre le terrorisme et le soutien à la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Il consacre une nouvelle fois la confiance et l’estime dont jouit l’approche singulière développée par le Maroc, dans la lutte contre le terrorisme.

C’est également un fort témoignage de la Coalition pour le Maroc, en tant que partenaire crédible et pourvoyeur de la paix et la sécurité régionale, qui a notamment co-présidé le Forum Global de Lutte contre le Terrorisme pour trois mandats consécutifs, qui abrite le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique et qui a été le pays du continent à avoir organisé, en juin 2018, la réunion des Directeurs Politiques de la Coalition Internationale contre Daesh consacrée à la menace terroriste en Afrique.

Devant la montée de la menace terroriste sur le continent africain, ce nouveau groupe de travail aura pour objectif d’examiner les enjeux liés à cette menace en Afrique, de favoriser l’échange d’information et d’analyse sur cette menace et de contribuer à la coordination et à l’efficacité des efforts dans la lutte contre ces groupes terroristes, notamment dans le domaine du renforcement des capacités des États africains.

La Coalition Globale contre Daesh a été créée en septembre 2014 afin de lutter contre le groupe terroriste de Daesh selon une approche multidisciplinaire, inclusive et holistique. Les 83 membres de la Coalition appartenant à différentes régions du monde se sont engagés à lutter contre Daech sur tous les fronts, à démanteler ses réseaux et à contrer ses aspirations mondiales.

Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

L’état de l’économie nationale, le registre national agricole et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’évolution de l’économie nationale, écrit que le Royaume, à la faveur de sa politique d’ouverture économique qu’il a adoptée, est devenu, certes, un « véritable corridor industriel » reliant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique et permettant aux industriels d’accéder à plus d’une centaine de marchés, tout en bénéficiant de droits de douane préférentiels.

Mais, en dépit de ces avancées louables, l’industrie marocaine a encore de grands défis à relever pour dépasser le palier de la « haute » valeur ajoutée dans des secteurs qui tournent déjà à plein régime, tel que le secteur de l’automobile, où il faudrait « se réinventer » afin de « monter en gamme ».

Une étape qui passe par la mise en place d’une industrie lourde compétitive, condition sine qua non pour la production de pièces à forte valeur ajoutée, suggère l’éditorialiste.

Cette réinvention doit aller au-delà de l’automobile et être généralisée à d’autres secteurs pivots de l’économie nationale, tels l’aéronautique, le textile, l’agroalimentaire, entre autres, ajoute-t-il.

Sur un autre sujet, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’agriculture au Maroc est, depuis des décennies, une valeur sûre de l’économie nationale, notant que l’adoption par le conseil de gouvernement d’un projet de loi relatif au Registre national agricole constitue un « nouveau pas » dans la stratégie nationale volontariste en faveur du monde rural et bien évidemment de l’agriculture.

Le Plan Maroc Vert, lui, est venu donner une nouvelle dimension au secteur en mettant l’élément humain et le développement durable au centre des préoccupations, constate le journal, soulignant que la stratégie Al Jayl Al Akhdar ouvre de nouvelles perspectives pour l’agriculture, devenue un champion national et continental en matière de production et d’exportations.

Au-delà des performances réalisées et des défis relevés, l’agriculture marocaine s’érige de plus en plus comme un modèle de développement économique, mais également et surtout de développement humain, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi, a adopté le projet de loi portant création du registre national agricole. Ce texte a pour but d’établir une base de données des exploitations agricoles et d’encourager l’investissement dans le secteur tout en assurant l’accompagnement des agriculteurs.

Dotant chaque exploitation agricole d’un identifiant numérique unique, ce registre permettra également de faciliter l’accès des agriculteurs aux programmes de protection sociale ainsi qu’aux différents programmes de développement agricole.

Au registre sanitaire +Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du Directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité national scientifique et technique du Covid-19, Pr. Azeddine Ibrahimi, qui a indiqué que la vaccination et les mesures préventives sont, malgré leur simplicité, scientifiquement efficaces pour lutter contre toutes les souches du virus.

« Ce qu’il est possible d’affirmer pour tous les Marocains est que les mesures préventives, telles que le port du masque et la distanciation physique, sont scientifiquement efficaces pour contrer l’ensemble des souches du virus en dépit de leur simplicité », a-t-il précisé, ajoutant que la vaccination a indubitablement une grande utilité dans la lutte contre les variants du virus.

Le Maroc reste engagé à soutenir le travail du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire

Le Maroc reste engagé à soutenir le travail du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire (PRI), a affirmé, vendredi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant lors de la 6ème réunion ministérielle du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire qui se tient virtuellement sous le thème « Sortir de la pandémie de Covid-19 et avenir du soutien multilatéral aux pays à revenu intermédiaire pour la réalisation de l’Agenda 2030 et de l’Agenda d’action d’Addis-Abeba », le ministre a souligné l’engagement du Royaume à appuyer le travail du Groupe d’amis des PRI pour qu’il puisse atteindre ses objectifs, relevant que le Maroc attend avec impatience le renforcement du dialogue sur les moyens à même de promouvoir et raffermir la coopération et les partenariats avec et entre les pays à revenu intermédiaire.

Il  a qualifié cette réunion ministérielle de «moment important» pour le Maroc qui y participe pour la première fois en tant que membre du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire, saluant à cette occasion le Guatemala, qui préside le Groupe des amis des PRI, pour son leadership et pour les efforts qu’il déploie pour diriger brillamment le travail du Groupe et faire entendre les intérêts des pays membres.

Le ministre a noté que la crise sanitaire liée au Covid-19 a eu des répercussions dévastatrices sur le développement économique et social des pays à revenu intermédiaire et que l’apparition de nouveaux variants accentue les incertitudes et les risques de détérioration qui pèsent sur la reprise économique mondiale, faisant observer que de nombreux pays n’atteindront les niveaux de PIB d’avant la crise que dans quelques années.

Malgré les progrès réalisés au niveau national dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, les pays à revenu intermédiaire ont plus que jamais besoin d’une coopération ciblée répondant à leurs besoins spécifiques, a plaidé M. Bourita, ajoutant que le Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaires doit, dans ce contexte, poursuivre son action pour mieux se positionner dans les processus de coopération multilatérale.

Il a fait observer à cet égard que trois domaines devraient guider l’action du Groupe d’amis des pays à revenu intermédiaire « à la lumière des défis auxquels nous sommes confrontés et de nos priorités nationales de développement respectives », précisant qu’il est tout d’abord question de renforcer l’action et la solidarité mondiales pour aboutir rapidement à la vaccination universelle, qui ne peut être atteinte sans faciliter l’accès à des vaccins abordables, et sans renforcer les mécanismes multilatéraux existants.

Il importe également de soutenir l’accélération des réformes en vue de construire une économie verte, plus résiliente et durable et aussi de mettre en place des systèmes de prévention, de préparation et de réponse aux crises émergentes et futures, a-t-il plaidé.

La succession de crises au cours des deux dernières décennies a démontré l’importance de concevoir des cadres adéquats aux niveaux national, régional et international, a-t-il soutenu, notant qu’il est important de s’assurer que les pays à revenu intermédiaire ne soient pas laissés pour compte alors que le monde est toujours confronté à cette crise sans précédent et que la communauté internationale œuvre pour redresser la situation après la pandémie de Covid-19.

M. Bourita a en outre affirmé que le Maroc a réussi à transformer le contexte de crise en une opportunité, et ce, en plaçant la composante humaine au centre de ses priorités, et en s’appuyant sur l’Initiative Nationale de Développement Humain et la Stratégie Nationale de Développement Durable.

En mai 2021, et sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a lancé un Nouveau Modèle de Développement centré sur l’Homme, a rappelé le ministre, précisant que ce nouveau modèle qui capitalise les acquis des 20 dernières années, vise à accélérer la croissance économique, les énergies vertes et renouvelables, la digitalisation, la protection sociale, l’autonomisation des femmes et l’éducation de qualité.

La 6ème réunion ministérielle du Groupe d’amis des PRI a pour objectif de mettre en exergue les défis spécifiques dont les pays à revenu intermédiaire font face ainsi que la structure de soutien multilatéral nécessaire pour appuyer leurs efforts en matière de réalisation du développement durable.

Elle constitue également une occasion afin d’asseoir les besoins des PRI, en particulier dans le contexte de la reprise après la pandémie de Covid-19.

Le groupe d’amis des PRI a été constitué en septembre 2016 à New York suite à l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable et le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement de développement. Ce groupe promeut les intérêts des PRI dans le système des Nations Unies, en soulignant les défis majeurs auxquels ils sont confrontés et la nécessité de mieux répondre à leurs besoins de développement à travers une approche contextuelle fondée sur des critères multidimensionnels.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’accord gazier conclu entre une société britannique et l’ONEE, l’âge de recrutement dans l’enseignement, les enjeux du sourcing local, les personnes vivant avec le VIH/Sida et le transport ferroviaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’accord gazier conclu entre Sound Energy et l’ONEE, indique qu’aux termes de cet accord, qui représente le premier pas concret dans la mise en place d’une industrie nationale gazière capable de répondre aux besoins du Royaume et de son tissu industriel, la société britannique, qui détient les droits d’exploitation du gisement gazier de Tendrara (Oriental), s’engage à fournir à l’ONEE jusqu’à 350 millions de mètres cubes de gaz naturel par an, sur une durée de 10 ans.

En plus du gisement de Tendrara, le Royaume s’apprête à démarrer l’exploitation de gisements offshore en Atlantique, à l’image d’un gisement au large de Larache et d’un autre situé plus au Sud au large d’Essaouira, dont la production devrait servir à répondre aux besoins de l’OCP, rappelle le quotidien.

La feuille de route arrêtée par la tutelle vise à déployer à moyen terme (2025-2030) un réseau national de pipelines, renforcé par des infrastructures portuaires on-shore et de stockage, alors qu’à long terme (2030-2050), le Royaume devrait avoir raccordé son futur réseau national de pipelines au Gazoduc Maroc-Nigeria et assuré l’extension de ce réseau aux zones industrielles majeures, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde l’âge de recrutement dans l’enseignement, écrit que le ministre en charge de l’Education nationale « est resté inflexible » sur cette question lors de la réunion avec les députés de la Commission de l’enseignement, où la mobilisation des parlementaires et l’intensité des discussions “montrent que le sujet suscite les passions de l’opinion publique”.

La publication estime qu’il ne faut pas d’ailleurs se limiter au seuil de l’âge de recrutement des professeurs, fixé à 30 ans, mais qu’il convient de saisir cette opportunité pour « aller plus loin » en vue d’entreprendre une « grande réforme » en profondeur de notre système d’enseignement.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux du sourcing local, écrit que quand le leader national de la grande distribution décide de faire monter en puissance son sourcing local pour proposer de plus en plus de produits marocains dans ses rayons, cela se traduira « forcément » par une « dynamique vertueuse » pour les écosystèmes de production.

Mais, s’il est vrai qu’un tel dispositif a pour objectif ultime de favoriser le « made in Morocco » à travers un canal important qu’est la grande distribution, les opérateurs qui jouent le rôle de locomotives auront également un devoir de pédagogie, constate le journal, soulignant la nécessité d’expliquer aux producteurs locaux, par exemple, que privilégier un produit local n’est pas synonyme de concessions sur la qualité, le prix ou toute autre caractéristique importante du produit.

Au volet sanitaire, +Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de la Santé a annoncé que près de 22.000 personnes vivaient avec le VIH au Maroc (adultes et enfants) à fin 2020, année au cours de laquelle ont été enregistrés 730 nouvelles contaminations et 420 décès du SIDA, d’après des statistiques fournies par le ministère de tutelle, qui a organisé cet événement en collaboration avec l’ONUSIDA et les partenaires nationaux.

Lors d’une rencontre tenue à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise), sous le thème « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA. Mettre fin aux pandémies », le secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Abdelkrim Meziane Bellefquih a relevé qu’à la lumière de la pandémie de Covid-19, des mesures exceptionnelles ont été mises en place pour garantir la continuité des programmes de prévention et de traitement du VIH, tout en réduisant l’impact psychologique, économique et social de la crise sanitaire.

Sur un autre registre, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le nombre de voyageurs transportés par l’Office national des chemins de fer (ONCF) s’est élevé à 24,8 millions de personnes durant les neuf premiers mois de cette année, contre 13,8 millions durant la même période un an auparavant.

Durant le troisième trimestre 2021, le nombre de voyageurs transportés a atteint 10,2 millions, en hausse de 132% par rapport au T3-2020, fait savoir l’Office dans un communiqué sur ses indicateurs trimestriels. Cette amélioration, explique la même source, provient principalement la reprise du trafic voyageurs suite à la levée des restrictions de déplacement décrétées par les autorités compétentes.

Maroc/Covid-19 : La présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques limitées à 10 personnes au maximum

Le gouvernement marocain a annoncé, mercredi soir, avoir décidé de limiter à 10 personnes au maximum la présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques. »Sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, et dans le cadre des mesures préventives en vigueur pour limiter la propagation de la pandémie du Coronavirus, et en vue de la préservation de la santé des citoyennes et des citoyens, le gouvernement a décidé de limiter à 10 personnes au maximum la présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques », indique un communiqué du gouvernement.

L’exécutif a insisté sur l’importance de ces dispositifs pour la réduction des risques de propagation de la pandémie, rappelant la nécessité de l’engagement fort et responsable de tous pour le respect des mesures et décisions prises par les autorités publiques.