Fespaco : 170 films sélectionnés pour 11 catégories

La sélection officielle des films à compétir pendant la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a été dévoilée par le comité d’organisation.

 

La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), se tiendra du 25 février au 04 mars 2023. 170 films issus de trente-cinq pays africains et de la diaspora ont été retenus des 12 000 inscrits à la base. Ils devront concourir dans 11 catégories à l’occasion de la 28e édition du Fespaco.

Il s’agit, entre autres, de 15 longs métrages de fiction, 22 films d’écoles du cinéma, 11 séries télévisées, 16 films d’animation, 14 films panorama, 31 films Fespaco shorts, 12 films dans la catégorie burkinabé, 11 films perspectives, 14 films documentaires.

Cette édition du Fespaco se tiendra sous le thème « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ». Plusieurs activités meubleront cet évènement à savoir le marché international du cinéma et de l’audiovisuel, les contes professionnels et des tables rondes, la projection des films dans les salles ouvertes au grand public, une galerie marchande, des visites touristiques, des master class.

Le comité d’organisation précise que, cette 28e édition mettra à l’honneur de nombreux prix, entre autres, le premier prix pour l’Etalon d’or de Yennenga dans la catégorie long métrage de fiction, accompagné d’un trophée et d’une enveloppe de vingt millions de FCFA ; le deuxième prix, l’Etalon d’argent de Yennenga, composé d’un trophée et d’une somme de dix millions de FCFA ; le troisième prix, l’Etalon de bronze de yennenga, composé d’un trophée.

Congo : le film « Ndzobi » sélectionné au Fespaco 2021

Le film d’une durée de 120 minutes, sous-titré en français, a été tourné sur fonds propres en langues makoua, mbéti, lari, mboko, ngaré, et lingala.

 

Cinquième film de l’acteur, réalisateur et producteur congolais, Mike Yombi. « Ndzobi » a été retenu au Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (Fespaco) 2021, au Burkina Faso. Mike Yombi et son équipe quittent Brazzaville ce jeudi 14 octobre 2021 pour une semaine au Burkina Faso.

«Nous aimerons vous annoncer que nous irons à Ouagadougou le 14 de ce mois d’octobre. Le film « Ndzobi » a été sélectionné. Cette aventure que nous avons commencée ne peut se faire sans le soutien des sponsors. Nous en avons besoin. Nous irons à Ouagadougou dans un pays étranger, représenter le cinéma congolais, la tradition congolaise», a déclaré le manager de l’acteur Arsène Elingabato.

Autoproduit par Mike Yombi, « Ndzobi » met en musique les traditions congolaises, qui, selon le réalisateur, sont en voie de disparition ou tout simplement phagocytées par la culture occidentale.

Le film d’une durée de 120 minutes, sous-titré en français, a été tourné sur fonds propres en langues makoua, mbéti, lari, mboko, ngaré, et lingala, pendant un mois et demi, à Makoua (département de la Cuvette) et Kellé (Cuvette-Ouest). Il raconte l’histoire d’un jeune, Akouango, qui intègre une secte, dans son village, Akoua, après le sacrifice d’un coq.

Malheureusement, il brise l’interdit de sortir avec sa cousine, Ikobo, à qui il avait promis le mariage. Celle-ci est chassée du village par le père du garçon, comme l’exigent les coutumes en vigueur. Akouango prend alors la résolution de quitter son village pour un autre, Kellé. Là-bas, il finit par succomber aux charmes de la fille du chef de village, Wale-Okassi. Il demande sa main, mais étant un étranger, on lui pose comme condition d’intégrer la secte ndzobi. Ce qui requiert qu’on ait les mains propres. Or, sans le savoir, le sacrifice du coq avait occasionné la mort par noyade d’un jeune garçon. Quelques jours après le rite d’initiation, Akouango trouve la mort, comme bien avant lui, Ikobo.

«Ndzobi» a pour principaux personnages Akouango (Mike Yombi), Ikobo (Fontenelle Ndzanga) et Wale-Okassi (Miliana Ndzangou).

Le Ndzobi est exclusivement pratiqué par les groupes ethniques Bambamba, Kota, Ndassa Nzabi, Obamba, Téké et Wandji, concentrés au sud-est du Congo et au Gabon. Il est très fonctionnel et normatif. Son activité concerne autant la socialisation, la lutte contre la sorcellerie, le contrôle social que le règlement des conflits, l’activité économique, les relations entre les hommes.

L’originalité du Ndzobi réside dans son ambivalence : il est à la fois dangereux et salutaire, voire ésotérique.

Malgré sa multifonctionnalité et son efficacité affirmée, sa perception est très contrastée dans l’opinion publique. Il est, pour certains, une association de sorciers; et une société initiatique pour d’autres.

Quoi qu’il en soit, relevant du domaine magico-religieux le recours au Ndzobi est toujours réputé dangereux, pour ceux contre qui il est dirigé.

Mike Yombi est l’auteur des films “Mboka” (un travail collectif), « Sacrilège », « Ngoue », « Mbako » et « Ndzobi ». Son prochain film va s’intituler « Mon rêve, le destin exceptionnel d’un enfant de brousse ».

Fespaco : 17 films en compétition à cette 27e édition

La 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso se tiendra du 16 au 23 octobre 2021.

 

Les dix-sept films retenus dans la catégorie long métrage de fiction vont concourir du 16 au 23 octobre prochain. Ce sera à l’occasion de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso. La sélection officielle a été annoncée la semaine dernière, par le comité d’organisation.

Sur 1132 films inscrits, 239 issus de cinquante pays africains et de la diaspora sont retenus pour la compétition officielle à la 27e édition du Fespaco, repartis dans plusieurs catégories. Il s’agit, entre autres, de 17 films longs métrages de fiction, 15 documentaires longs métrages, 29 films courts métrages documentaires de fiction, 25 films des écoles africaines de cinéma, 29 films d’animation, 13 films de fiction et d’animation dans la section classique, 20 films dans la section « panorama », 17 séries télévisées, 13 films dans la section « Sukabé » consacrés aux enfants.

L’évènement aura pour thème « Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards et nouveau défi ». A travers ce thème, ce festival du cinéma africain qui se tient tous les deux ans à  Ouagadougou, mettra au programme plusieurs activités. Notamment le marché international du cinéma et l’audiovisuel, les rencontres professionnelles et des tables rondes, la projection des films dans les salles ouvertes au grand public, une galerie marchande, des visites touristiques, des master class.

Aussi, précise le comité d’organisation, cette édition  mettra à l’honneur de nombreux prix, entre autres,  le premier prix pour l’Etalon d’or  de Yennenga dans la catégorie long métrage de fiction, accompagné d’un trophée et d’une enveloppe de  vingt millions de francs CFA ; le deuxième prix, l’Etalon d’argent de Yennega, composé d’un trophée et d’une somme de  dix millions de francs CFA ; le troisième prix, l’Etalon de bronze de Yennenga, composé d’un trophée et d’une somme de cinq millions de francs CFA et bien d’autres trophées qui sont mis en évidence. Par cet engagement solennel, le Fespaco ne se contente plus à être la vitrine du cinéma africain, mais plutôt ambitionne d’être une passerelle entre les générations et un moteur du cinéma futur. Tout ceci pour montrer la dynamique de l’industrie cinématographique africaine et aussi, faire de ce festival un hub où se rencontrent toutes les créations artistiques africaines et, au-delà, attirer d’autres plateformes internationales.

Les dix- sept films sélectionnés dans la catégorie long métrage de fiction pour le grand prix étalon d’or de Yenenga proviennent du Cameroun, Sénégal, Tchad, Angola, Namibie, Tanzanie, Rwanda, Burkina faso, Egypte, Tunisie, Somalie, Lesotho, Cote d’Ivoire, Maroc, Nigeria, Haïti.

 

 

Fespaco 2021 : la 27ème édition se tiendra du 27 février au 6 mars 2021

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a ouvert officiellement la liste de sélection des films dans le cadre de sa 27e édition prévue au Burkina Faso.

Initié dans le but de promouvoir et de valoriser le cinéma africain sur le continent, le Fespaco annonce déjà les couleurs de sa 27e édition. L’appel à films ouvert jusqu’au 15 décembre concerne tant les cinéastes africains basés sur le continent que ceux de la diaspora. Pour le prochain rendez-vous du film africain à Ouagadougou, la sélection comporte deux sections principales. La première, section compétition officielle, est réservée aux films de réalisateurs africains et de la diaspora. Elle comporte plusieurs catégories, entre autres : fiction long métrage et documentaire long métrage, pour une durée minimale de 60 minutes ; fiction court métrage et documentaire court métrage, pour une durée comprise entre 1 minute et 35 minutes ; films de fiction ou documentaire des écoles africaines de cinéma, pour une durée comprise entre 3 et 15 minutes.

La deuxième catégorie, quant à elle, concerne les séries télévisuelles. A en croire les organisateurs, aucun film et aucune série de plus de deux ans d’âge au 31 décembre 2020 ou présentés lors d’une précédente édition du Fespaco ne seront sélectionnés. Mais la section hors compétition qui est ouverte aux films des cinéastes du monde impliquera à la fois  le panorama, le focus, les découvertes et les hommages des œuvres datant de plus deux ans.

Au regard de la pandémie du coronavirus qui sévit dans le monde depuis le début de cette année, les organisateurs rassurent les cinéastes de la tenue de l’événement, qui selon eux, constitue la voix du cinéma africain dans le monde. « Après avoir célébré ses 50 ans l’an dernier, le Fespaco doit aborder avec sérénité son prochain plan cinquantennal. A l’heure actuelle, nous sommes focalisés sur les défis à relever, afin de déboucher sur les pistes de solution, en dépit de la persistance du contexte sanitaire et sécuritaire inquiétant », ajoutent-ils. Notons que depuis sa création, le Fespaco vise à favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain et permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. A travers sa programmation, il souhaite contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation.