Djibouti abrite des pourparlers historiques entre la Somalie et le Somaliland

Dimanche, le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a négocié la tenue à Djibouti, de pourparlers historiques entre les dirigeants du gouvernement fédéral de la Somalie et l’Etat autoproclamé du Somaliland.Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a également assisté aux pourparlers visant à rapprocher les positions de la Somalie et du Somaliland.

 « La reprise des pourparlers entre la Somalie et le Somaliland est une parfaite illustration de la détermination continue des dirigeants de la région à résoudre les différends par le dialogue », a déclaré Guelleh via Twitter.

L’ordre du jour de la réunion n’a pas été rendu public, mais un observateur, qui a suivi les efforts ayant conduit aux pourparlers de dimanche, a déclaré que la première étape consiste à instaurer la confiance entre les parties et à convenir d’un processus pour les pourparlers.

A la fin de la journée, les deux parties avaient convenues de former des comités techniques pour poursuivre les pourparlers. Les parties ont également convenu de ne pas politiser l’aide au développement et les investissements internationaux.

L’ambassade des Etats-Unis, qui a soutenu le processus, a salué l’ouverture des pourparlers. « Nous soutenons la coopération pour le bien du peuple Somali et exhortons tous les Somaliens à participer au processus », a indiqué l’ambassade sur Twitter.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a réitéré la valeur de la paix et de la réconciliation dans la région de la Corne de l’Afrique comme fondement de l’intégration régionale, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de l’Ethiopie.

Les entretiens font suite à une rencontre entre les deux dirigeants, animée par le Premier ministre Abiy Ahmed en février 2020 à Addis-Abeba.

Le Premier ministre Abiy est revenu sur les abondantes ressources dans la Corne qui peuvent être utilisées efficacement pour le développement régional, si la coopération et la paix deviennent des forces motrices. 

Éthiopie : report du recensement national à cause du Covid-19

La Chambre éthiopienne de la Fédération a approuvé jeudi le report du quatrième recensement national des logements et de la population en raison de la pandémie de Covid-19.La chambre haute a également prolongé le mandat du gouvernement jusqu’aux élections et qu’un transfert de pouvoir aient lieu et les mandats des conseils des organes fédéraux, régionaux et exécutifs jusqu’à ce que les impacts de la pandémie de coronavirus soient terminés.

 La décision de la chambre fait suite à un rapport qui lui a été soumis par la commission d’enquête constitutionnelle, un organe consultatif qui s’est penché et a recueilli des informations sur la question de savoir si les sixièmes élections générales peut être reportée par des moyens légaux sans provoquer de crise constitutionnelle.

 La constitution éthiopienne actuelle stipule que les élections générales doivent être organisées tous les cinq ans.

 En mars, la Commission électorale nationale d’Éthiopie (NEBE) a annoncé que ses activités préélectorales étaient entravées par l’état d’urgence en cours, déclaré pour endiguer la pandémie de Covid-19, et qu’il serait impossible d’organiser les élections en août prochain.

 La résolution prolongeant le mandat des conseils en raison de la pandémie de coronavirus a été déposée par la commission permanente de l’interprétation constitutionnelle et des affaires d’identité de la Chambre.

 La commission a également proposé que les 6èmes élections générales soient organisées dans un délai de 9 mois à 1 an. Une décision motivée par le fait que la pandémie n’est plus considérée comme une menace de santé publique par les organismes mondiaux, continentaux et nationaux.

La Chambre a approuvé la résolution par 114 voix contre 4 pour une abstention.

La Covid-19 gagne du terrain en Afrique, avertit l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que les infections à coronavirus s’accéléraient à travers l’Afrique.Selon le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, pour la première fois, les infections transcendent les grandes métropoles peuplées et atteignent d’autres parties du continent, jusque-là moins touchées par la pandémie.

Selon Moeti, les pays du continent manquent de fournitures médicales nécessaires pour effectuer des tests et intensifier la lutte contre la pandémie.

A ce jour, l’Afrique reste encore le continent avec le moins de cas de Covid-19.

Covid-19: les sites touristiques éthiopiens désinfectés

L’Ethiopie a lancé une vaste campagne de désinfection de toutes ses attractions touristiques dans la capitale Addis-Abeba afin d’éviter les infections au coronavirus dans la ville, a confirmé mercredi un communiqué parcouru par APA.Les sites concernés sont le principal musée et des lieux culturels et historiques tels que la stèle Tiya, la ville historique fortifiée de Harar, le château de Gondar Fasiledes, les églises rupestres de Lalibela, renseigne le site web de l’ambassade éthiopien en Belgique. 

 Selon les autorités du ministère du Tourisme et de la culture, l’objectif est de rendre les sites sûrs pour les touristes et autres visiteurs.

 Les sites soumis à la fumigation seront recouverts de panneaux rappelant au public les mesures de précaution mises en place pour arrêter la propagation de la Covid-19.

 Selon le magazine Forbes, l’Éthiopie est l’un des sept pays où le tourisme connaîtra un rebond après la pandémie de coronavirus.

 Le pays a signalé 190 nouveaux cas sur les 4 599 échantillons testés lundi. 

 Ainsi, le nombre total de cas confirmés est passé à 2.336 avec 32 décès et 379 guérisons selon les données du ministère de la Santé.

Le barrage éthiopien est plus sûr que les barrages soudanais et égyptien (Officiel)

Le ministre soudanais de l’Irrigation et des ressources en eau, Yasser Abbas, a déclaré que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est plus sûr que les barrages du Soudan et de l’Egypte.« Le degré de sécurité du barrage Renaissance est meilleur que celui des barrages soudanais et du grand barrage égyptien, selon certaines études », a déclaré M. Abbas aux médias locaux lundi.

 Ceci, a-t-il expliqué, est dû aux matériaux et à la technologie utilisés pour sa construction.

 « Nous ne faisons que défendre nos intérêts, et parfois ils vont de pair avec ceux de l’Egypte ou de l’Ethiopie. Quand nous avons dit que le barrage Renaissance nous était bénéfique, on nous a accusé de prendre parti pour l’Éthiopie », a-t-il indiqué.

 L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont en pourparlers depuis quelques années afin de parvenir à un accord sur le barrage. L’Égypte craint que le barrage éthiopien ne réduise ses réserves d’eaux.

 Cependant, l’Éthiopie affirme que le barrage n’a pas été conçu pour nuire aux intérêts de l’Égypte, mais pour produire de l’électricité.

 Dans son discours à la Chambre des représentants du peuple (HPR) lundi, le Premier ministre Dr Abiy a déclaré que l’Éthiopie construit le barrage pour se développer, prospérer et sortir son peuple de la pauvreté, et non pour nuire aux autres.

Le Soudan exclut toute attitude conflictuelle avec l’Ethiopie

Le Premier ministre soudanais, Aballa Hamdok, a indiqué que son pays n’avait aucune intention d’entrer en conflit avec son voisin éthiopien.Les propos de M. Hamdok font suite à la mort la semaine dernière d’un officier de l’armée et d’un enfant soudanais dans des attaques transfrontalières qui seraient perpétrées par des forces armées et milices éthiopiennes.

Selon le Brigadier général Amer Mohamed al-Hassan, porte-parole de l’armée soudanaise, l’attaque est intervenue quand des militaires soudanais avaient interdit à des milices éthiopiennes de chercher de l’eau dans la rivière Atbara au Soudan.

Le Premier ministre s’exprimait à l’occasion d’un événement organisé vendredi en mémoire aux civils tués par des forces de défense et de sécurité soudanaises lors des manifestations qui avaient mené à l’éviction de l’ancien président Omar Al Béchir.

« Le Soudan entretenait auparavant des relations inamicales avec ses voisins, mais aujourd’hui il n’est pas dans une posture de conflit avec son voisin éthiopien », a déclaré le chef du gouvernement soudanais cité par la presse éthiopienne.

Les relations fraternelles entre le Soudan et l’Ethiopie reposent sur un socle culturel, historique et géographique, et de bon voisinage de leurs peuples frères.

« Nous avons une approche stratégique qui puisse nous aider à résoudre nos problèmes dans la paix chaque fois qu’il y aura un malentendu entre nous », a ajouté le Premier ministre.

L’Ethiopie et le Soudan se sont accusés mutuellement d’attaques pour des différends frontaliers.

Covid-19: L’Ethiopie renouvelle la fermeture partielle des cours fédérales

La Cour suprême de l’Ethiopie a décidé d’une prolongation de 30 jours pour la fermeture partielle des cours fédérales à cause de la pandémie de coronavirus.La décision se justifie par des informations publiées par le ministère de la Santé qui ont état d’un nombre croissant des nouveaux cas de Covid-19 dans le pays.

Dans un communiqué publié le weekend, la Cour Suprême fédérale a indiqué que la décision visait à renforcer la sécurité des juges et les autres travailleurs, ainsi que les personnes qui viennent dans les locaux de l’institution.

Selon le document, la Cour ne recevra plus de nouveaux dossiers pendant cette période d’extension. Cependant, les affaires urgentes sur lesquelles il faut statuer seront examinées.

Les mesures de fermeture partielle étaient imposées aux cours fédérales depuis le 18 mars 2020, afin de limiter la propagation de la pandémie.

Par ailleurs, l’Ethiopie a enregistré 129 nouveaux cas de coronavirus sur 5500 tests ; ce qui fait un total de 2020 personnes affectées dont 334 guérisons et 27 décès.

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

Covid-19 : l’OMS reprend ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine après les avoir suspendus le 25 mai dernier suite à la publication d’une étude dans la revue scientifique « The Lancet ».

L’OMS a changé d’avis sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine après analyse des « données disponibles sur la mortalité » selon le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon le directeur général de l’organisation qui s’est exprimé au cours d’une conférence de presse virtuelle, les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé « qu’il n’y a aucune raison de modifier le protocole » des essais cliniques.

 Ce nouveau revirement de l’organisation s’explique par le fait que de nombreuses incohérences ont été pointées au sujet des données fournies par The Lancet. Une situation qui avait même poussé le Professeur Didier Raoult à dénonçer une étude « foireuse » basée sur les « big data ». De nombreux observateurs avaient même évoqué une « fabrication » voire un « bidonnage » des données. 

En Afrique, des pays comme le Sénégal avait maintenu le protocole en traitant les malades du Covid-19 à base de chloroquine. Le Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, avait pris le contrepied de l’OMS en soutenant même qu’aucun décès n’était lié à l’hydroxychloroquine au Sénégal, malgré l’étude publiée par « The Lancet », la revue britannique, sur la dangerosité du traitement.

Un constat désormais partagé par l’OMS qui se dit « assez confiants quant au fait de ne pas avoir constaté de différences dans la mortalité » selon Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS, au cours d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’organisation à Genève. 

Ethiopie: Aucun cas de covid-19 dans les camps des réfugiés

L’Ethiopie a confirmé qu’aucun cas de coronavirus n’a été enregistré dans les 28 camps de réfugiés qui abritent plus de 700 000 migrants sur le territoire éthiopien.Selon un communiqué du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) en Ethiopie, parvenu à APA, les camps des réfugiés et dans d’autres sites aménagés pour les demandeurs d’asile sont pour le moment épargnés par la pandémie

 L’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les retournés, le HCR et des partenaires continuent d’intensifier les efforts pour prévenir et limiter la propagation du virus dans les camps de réfugiés où sont regroupés plus de 761000 pensionnaires dans le pays.

Le HCR apporte aussi son aide aux autorités locales et régionales dans la riposte contre la pandémie du coronavirus dans plusieurs parties du pays affectées par des situations de déplacement causées par les conflits.

La sensibilisation communautaire sur la maladie se poursuit dans les camps ainsi que dans les zones urbaines où sont concentrés des réfugiés et des demandeurs d’asile.

L’approvisionnement en savon et eau a été intensifiée tandis que les autres services de prise en charge se poursuivent, dans le respect des mesures de distanciation physique.

 L’Ethiopie compte à ce jour 1172 cas confirmés de Covid-19 dont 209 guérisons et 11 décès.

UA : Le Maroc désigné vice-président du Sous-comité sur les questions environnementales

Le Maroc a été désigné vice-président du Sous-comité de l’Union africaine (UA) sur les questions environnementales, qui a tenu sa première réunion, en visioconférence, consacrée à son plan d’action.Cette structure en charge des questions environnementale aura pour objectif de travailler de concert avec les institutions spécialisées dans le domaine de l’environnement afin de renforcer les initiatives d’adaptation africaine, ainsi que les stratégies du continent face aux défis qui menacent l’environnement.

Selon l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA, la désignation du Maroc traduit l’expertise avérée, l’engagement et les avancées du Royaume en matière des questions liées à l’environnement, notamment les énergies renouvelables et les changements climatiques.

Abordant le plan d’action du sous-comité, le diplomate marocain a mis en exergue les trois commissions climat et l’initiative triple A, créés à l’initiative royale, lesquelles ont recueilli une très large reconnaissance et un soutien très fort, à travers notamment les décisions des chefs d’État, lors du dernier Sommet de l’UA, appelant à leur inclusion dans le programme de travail du Sous-comité afin d’assurer un soutien institutionnel à leur opérationnalisation pleine et effective.

A cet égard, Arrouchi a souligné la nécessité de travailler au sein de ce sous-comité et auprès des partenaires et institutions spécialisés pour mobiliser les financements pour ces initiatives africaines.

Il a également appelé à mettre en œuvre la proposition d’organiser un sommet sur les changements climatiques au niveau des chefs d’État et de gouvernement, à la suite d’une réunion des experts africains, afin de constituer une plateforme d’expertise africaine sur les changements climatiques.

Le coronavirus éclipse la Journée de libération de l’Afrique

Comme tous les événements phares cette année sur le continent, la Journée de la libération de l’Afrique célébrée tous les 25 mai a été fortement éclipsée par la Covid-19.L’organisation faîtière du continent, l’Union africaine (UA), a marqué cette Journée en se préoccupant d’abord de l’état de la pandémie sur les Africains et sur ce qu’il faut faire pour l’empêcher de submerger les systèmes de santé à travers le continent.

L’UA a dénoncé la lutte qui semble s’éterniser pour assurer le bien-être des populations, malgré le potentiel économique énorme de l’Afrique, avec des ressources humaines jeunes et dynamiques pour mener à bien ce combat.

Mais il y a une menace plus immédiate à affronter en Afrique ; il s’agit des Afro-pessimistes qui doutent de sa capacité à faire face à ses énormes défis de santé et propagent des idées quant à la possibilité d’une catastrophe sanitaire et une morosité économique.

Selon les mots du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, le continent au grand dam du reste du monde, s’est bien comporté face à la crise de Covid-19, dépassant même les attentes.

A son avis, le reste de l’humanité avait considéré le continent comme un lieu où une catastrophe sanitaire aux proportions gargantuesques se profilait à l’horizon, à un moment où la maladie ravageait des régions plus fortes et plus riches à travers le monde, mettant à genoux des économies plus puissantes.

Il a déclaré qu’une stratégie de réponse continentale a depuis été élaborée et rapidement mise en œuvre pour faire face à la pandémie mondiale qui a tué plus de 340.000 personnes dans le monde.

Le premier cas de coronavirus en Afrique a été enregistré en Egypte le 14 février 2020. Depuis lors, tous les 54 pays de l’Afrique ont enregistré des cas, le dernier étant le Lesotho.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, par ailleurs actuel président de l’UA, a déclaré que l’attente mondiale était que l’Afrique serait le plus durement touchée en termes de cas et de décès enregistrés, étant donné sa vulnérabilité à la plupart des catastrophes, évoquant l’impuissance que le continent avait affichée face l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola, il y a six années.

Mais cela ne s’est pas produit, laissant perplexes les plus grands scientifiques du monde qui se demandent comment cette pandémie a été gérée en Afrique.

Le continent compte plus de 100.000 cas et 3.354 décès, l’Afrique du Sud étant la plus touchée avec 22.583 cas et plus de 400 décès.

Comme l’a déclaré Ramaphosa, le sentiment général des Africains est, pendant que les pays du monde se battent pour inverser la tendance contre la pandémie, l’Afrique a pris fermement le contrôle de son destin en élaborant une stratégie claire et en mobilisant des ressources financières auprès des Etats membres.

Et bien que largement snobés ou raillés par les médias internationaux, des pays africains comme la nation insulaire de Madagascar et le Lesotho ont annoncé des remèdes contre le virus.

L’antidote Covid-Organics de Madagascar a non seulement reçu des critiques élogieuses positives en Afrique, mais a également fait l’objet de commandes de la part de nombreux pays du continent, du Ghana au Sénégal, en passant par l’Afrique du Sud et la Guinée-Bissau.

Pour reprendre les mots d’un observateur, solidarité ne saurait être plus manifeste.

Un concert de solidarité pour la Journée de l’Afrique a été organisé afin de collecter des fonds pour la campagne anti-Covid-19 sur le continent, avec la participation d’acteurs de classe, comme l’artiste nigérian Davido.

Sous la bannière « Stronger Together » comme cri de ralliement, l’UA visait à approfondir la solidarité entre les Africains pour soutenir la lutte du continent contre la Covid-19 à travers la musique et à collecter de l’argent pour son fonds de réponse et à aider le Centre africain de contrôle des maladies.

Et de plus en plus d’Africains comme Kosgey Kimallah adhèrent à cette vague de solidarité.

« Maintenant, j’espère que l’UA a réalisé que nous ne devons dépendre que de nous-mêmes, c’est fini avec l’Est et l’Ouest, c’est à nous les Africains de mettre en place des politiques de travail et d’être à la hauteur, nous avons tout ici en Afrique, plus que partout ailleurs », a écrit Kimallah.

La lutte contre le coronavirus nécessitant l’unité dans l’adversité, c’était une journée pour évoquer l’esprit des derniers pères fondateurs de l’unité africaine comme Kwame Nkrumah, David Dacko, Haile Selassie et Julius Nyerere dans le but de présenter un front uni contre un nouvel ennemi commun, la Covid-19.

Éthiopie: Découverte d’un important gisement de granite

L’Ethiopie vient de découvrir un important gisement de granite de 23 millions de tonnes dans trois districts de Gojam, dans l’Etat régional d’Amhara (centre).La découverte est faite à Baso Liben, Gozamin et Debre Elias, a annoncé mardi l’Agence de développement et de promotion des mines de l’Etat regional.

 Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, riche en quartz. Il est généralement utilisé dans la construction de bâtiments, de ponts, de monuments, ainsi que dans le pavage et autres travaux.

 Selon des études géologiques menées récemment, l’Ethiopie est riche en ressources minières notamment l’or, le cuivre, la potasse, le platine ainsi du gaz naturel dans son sous-sol.

Ce pays de la Corne de l’Afrique ne semble pas profiter de ses ressources à cause de la contrebande qui y gagne du terrain.

Le secteur minier éthiopien est en train de subir une gigantesque transformation avec la croissance des opportunités d’investissement.

Le pays est considéré comme un pays avec un énorme potentiel minéral et les récentes explorations ont confirmé la présence de vastes gisements de platine, de  tantalite, de soude et de phosphate.

Des études ont également révélé la présence de pétrole et autres minerais métalliques, industriels et chimiques dans le pays.

L’Egypte veut reprendre les négociations sur le grand barrage éthiopien

L’Egypte a exprimé son intérêt à reprendre les négociations avec l’Ethiopie et le Soudan sur le remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Le changement de position de l’Egypte est intervenu à la suite de discussions à distance tenues jeudi entre le Premier ministre éthiopien, le Dr Abiy Ahmed, et le Premier ministre soudanais Abdala Hamdok.

L’Ethiopie a déclaré qu’elle lancerait le remplissage du réservoir du GERD en juillet, malgré l’insistance de l’Egypte et des Etats-Unis pour que le remplissage de ce barrage controversé se fasse après la conclusion d’un accord entre les trois pays.

Le Service d’information national, citant jeudi le ministère égyptien des Affaires étrangères a indiqué que « l’Egypte est toujours prête à entamer des négociations et à participer aux prochaines réunions pour parvenir à un accord juste, équilibré et global ».

Les PM éthiopien et soudanais, dans leurs discussions, ont convenu de solutions amiables concernant le GERD, pour résoudre les problèmes en suspens et les incompréhensions entre les deux parties.

En réponse à la récente proposition de l’Ethiopie sur le remplissage du barrage, le Soudan s’est rangé du côté de l’Egypte et a demandé un accord entre les trois pays avant tout remplissage.

L’Egypte a récemment adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies pour protester contre le projet de l’Ethiopie de commencer à remplir le barrage.

Selon le bureau du Premier ministre éthiopien, l’inquiétude du Soudan porte sur l’environnement, la sécurité du barrage et les problèmes d’échange de données.

Le bureau a estimé que le Soudan et l’Ethiopie avaient convenu de poursuivre les discussions sur les niveaux techniques, des échanges qui devraient être dirigés par les ministres de l’Eau des deux pays.

Covid-19 : la pandémie est moins importante que ce que l’on craignait en Afrique (ONU)

L’Afrique a réagi rapidement à la pandémie de coronavirus et, à ce jour, les cas signalés sont moins nombreux que ce que l’on craignait, a déclaré le Secrétaire général des Nations unies.« Mais la pandémie menace les progrès de l’Afrique. Elle aggravera les inégalités de longue date et augmentera la faim, la malnutrition et la vulnérabilité aux maladies. Déjà, la demande de produits de base, le tourisme et les envois de fonds diminuent. L’ouverture de la zone de libre-échange a été repoussée – et des millions de personnes pourraient être poussées dans l’extrême pauvreté, a indiqué Antonio Guterres dans une déclaration mercredi lors du lancement de la note d’information des Nations unies sur l’impact de la Covid-19 sur le continent.

 António Guterres a déclaré que ces dernières années, les Africains ont beaucoup fait pour améliorer le bien-être des populations du continent, même si beaucoup reste à faire.

 « La croissance économique a été forte et la révolution numérique s’est installée. Le virus a fait plus de 2500 victimes africaines. La vigilance et la préparation sont essentielles. Je salue ce que les pays africains ont déjà fait, en collaboration avec l’Union africaine », a-t-il déclaré. 

 Selon le patron de l’ONU, la plupart des nations africaines ont agi rapidement pour approfondir la coordination régionale, déployer des travailleurs de la santé et appliquer des quarantaines, des confinements et des fermetures de frontières.

  « Ils s’appuient également sur l’expérience du VIH/SIDA et du virus Ebola pour […] surmonter la méfiance à l’égard des gouvernements, des forces de sécurité et des travailleurs de la santé », a-t-il déclaré.

 Les vols de solidarité des Nations unies ont permis de livrer des millions de kits de dépistage, de respirateurs et d’autres fournitures, atteignant ainsi la quasi-totalité du continent.

 « Nous appelons à une action internationale pour renforcer les systèmes de santé en Afrique, maintenir l’approvisionnement alimentaire, éviter une crise financière, soutenir l’éducation, protéger les emplois, maintenir les ménages et les entreprises à flot et protéger le continent contre les pertes de revenus et de recettes d’exportation ». 

 Les pays africains devraient également avoir un accès rapide, égal et abordable à tout vaccin et traitement éventuel, qui doit être considéré comme un bien public mondial

 « J’ai appelé à un ensemble de mesures globales représentant au moins 10% du produit intérieur brut mondial.  Pour l’Afrique, cela signifie plus de 200 milliards de dollars de soutien supplémentaire de la part de la communauté internationale », a ajouté le patron de l’ONU.

 « Je continue également de plaider en faveur d’un cadre global de la dette – en commençant par un gel général de la dette pour les pays incapables d’assurer le service de leur dette, suivi d’un allégement ciblé de la dette et d’une approche globale des questions structurelles dans l’architecture internationale de la dette afin de prévenir les défauts de paiement », a-t-il ajouté.

 « Il sera également essentiel que les pays africains poursuivent leurs efforts pour faire taire les armes et lutter contre l’extrémisme violent – et je me félicite du soutien africain à mon appel en faveur d’un cessez-le-feu mondial. Les processus politiques et les élections des prochains mois constituent des étapes potentielles pour la stabilité et la paix », a-t-il conclut.

L’UE reconnaît l’importance stratégique du Nil pour l’Éthiopie

L’Union européenne (UE) a déclaré reconnaitre pleinement l’importance stratégique des eaux du Nil et du Grand barrage de la Renaissance pour l’Ethiopie.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, ont exprimé le soutien de l’Union à l’Éthiopie dans une lettre adressée au Premier ministre du pays, Abiy Ahmed.

Dans cette lettre parcourue par APA, les dirigeants de l’UE ont encouragé toutes les parties à éviter une polarisation accrue et à poursuivre leur engagement en vue de trouver un accord mutuellement bénéfique.

Selon une source du ministère des Affaires étrangères qui a requis l’anonymat, les dirigeants européens suivent de près les discussions tripartites sur le GERD et regrettent que les questions en suspens n’aient pas encore été résolues.

Ils ont décrit l’Éthiopie et l’Égypte comme des partenaires clés de l’UE et ont ajouté qu’une relation de coopération entre les deux nations sur la base d’une confiance mutuelle est essentielle pour la stabilité de toute la région.

L’UE a également exprimé son engagement à soutenir et à partager son expertise en matière de gestion transfrontalière de l’eau, ainsi qu’à saisir toutes les occasions pour encourager toutes les parties à poursuivre les négociations et à s’appuyer sur les progrès réalisés jusqu’à présent.

L’avancement global du projet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) a maintenant atteint 73% et le pays prévoit de commencer à remplir le barrage en juillet prochain.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Covid-19 : La CEA propose sept stratégies de déconfinement

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a proposé aux pays africains des stratégies de lutte contre la pandémie du coronavirus suite aux mesures de confinement prises pour limiter ses dommages économiques et sociétaux.Dans un communiqué rendu public dimanche, la CEA a indiqué qu’au moins 42 pays africains avaient imposé des mesures de confinement partiels ou total pour barrer la route à la pandémie.

La CEA estime que l’Afrique perdrait environ 2,5% de son PIB en un mois de confinement, soit 65 milliards de dollars. Cette projection est distincte et s’ajoute à l’impact externe, plus large, de la crise liée au Covid-19 sur l’Afrique, qui résulte de la baisse des prix des produits de base et des flux d’investissements.

 Dans un nouveau rapport intitulé Covid-19 : stratégies de déconfinement pour l’Afrique, la CEA proposes sept plans qui assurent une activité économique durable, même réduite.

La publication de ce rapport intervient deux jours après le web-débat entre experts, organisé jeudi à l’initiative de la CEA et durant lequel ces derniers ont appelé à des stratégies efficaces tant sur le plan social qu’économique pour favoriser la reprise.

Le rapport souligne que les stratégies de déconfinement proposées et expérimentés par plusieurs pays à travers le monde expose les risques encourus par l’Afrique.

Avec les mesures de confinement, les économies africaines font face à de sérieux défis, notamment une baisse de la demande de produits et de services; un manque de trésorerie opérationnelle; une réduction des opportunités de rencontrer de nouveaux clients; la fermeture des entreprises; les problèmes liés à l’évolution des stratégies commerciales et à l’offre de produits et services alternatifs; une baisse de la production et de la productivité des travailleurs par rapport au télétravail; les difficultés logistiques et de transport des produits; et les difficultés d’approvisionnement en matières premières essentielles à la production.

Selon la CEA, parmi les questions les plus sensibles auxquelles sont confrontés les décideurs politiques figure l’impact des mesures de confinement sur la sécurité alimentaire.

Les sept stratégies de déconfinement proposées par le groupe de réflexion sont identifiées à partir de propositions et d’expériences à travers le monde. Dans la plupart des cas, les pays appliquent une combinaison de plusieurs stratégies comme les tests, la recherche des contacts et le déconfinement progressif segmenté.

Ils améliorent les tests, le confinement jusqu’à la mise au point de médicaments préventifs ou curatifs, la recherche des contacts et les tests de masse, les permis d’immunité, et le déconfinement progressif segmenté, le déclenchement adaptatif et l’atténuation.

Dans le cadre du déclenchement adaptatif, les Etats africains peuvent assouplir les mesures de confinement lorsque les infections diminuent et les réimposer si elles commencent à dépasser la capacité des soins intensifs. Ces mesures nécessiteraient des arrêts réguliers pendant les deux tiers de l’année ; ce qui changerait peu au confinement permanent du point de vue économique. L’Afrique a une capacité hospitalière limitée qui serait par conséquent rapidement dépassée, avec un impact certain sur le nombre de décès.

 Par ailleurs, les entreprises interrogées par la CEA indiquent ne fonctionner qu’à 43 % de leur capacité habituelle et 70 % des habitants des bidonvilles déclarent ne pas disposer de repas ou mangent moins à cause de la pandémie du Covid-19.

 La CEA appelle dans son rapport les pays africains à profiter de ce retard dans la propagation de la crise et des leçons apprises d’autres régions ainsi que de leurs expériences de déconfinement. Elle les invite également à d’utiliser le « délai supplémentaire » occasionné par les mesures restrictives pour mettre rapidement en place des systèmes de test, de traitement, des dispositifs de prévention et notamment pour développer avec soin des stratégies de déconfinement.

Ethiopie : Un éboulement fait une dizaine de morts

Au moins douze personnes ont péri dans un glissement de terrain suite à des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours à Ale, une localité située dans le sud-ouest du pays.L’administrateur d’Ale dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS) a indiqué que des recherches étaient en cours pour retrouver les corps de cinq personnes ensevelis dans les décombres.

Le glissement de terrain est survenu ce weekend suite à de fortes pluies qui ont balayé au moins six maisons et déplacé des centaines de familles.

L’absence de précision de la topographie a rendu difficiles les opérations de recherche, a expliqué l’autorité en chef de la Région des nations, Ristu Yirdaw

Il a précisé que le gouvernement régional avait aménagé des sites de recasement pour les sinistrés avec toutes les commodités de base.

Des opérations de secours sont en cours pour extraire d’autres corps qui seraient encore piégés dans la boue.

De fortes pluies se sont abattues sans cesse dans la région ces derniers jours. Une situation qui expose la zone à des éboulements mortels. Le dernier glissement de terrain est survenu en mi-octobre avec une vingtaine de morts.

Commerce intra-africain : le secteur représente à peine 15% du commerce total du continent

L’Union africaine a invité les Etats à développer ledit secteur, lors d’une réunion de haut niveau de l’organisation continentale, dont les travaux s’achèvent ce 5 décembre à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Les pays africains sont invités à créer les conditions pour parvenir à élargir le commerce intra-africain. Cet appel est de l’Union africaine, qui souligne la nécessité de lever les obstacles au secteur, dans la mesure où moins de 20 % des biens qui y sont produits restent actuellement en Afrique.

« L’Afrique se trouve dans une position unique, en ce sens qu’elle a accès à un marché inexploité. Les pays africains doivent libérer le commerce intra-africain, qui bénéficiera à toutes leurs économies », a indiqué l’Union africaine (UA),

Organisée sur le thème « Fait en Afrique / Acheté en Afrique », la réunion de haut niveau de l’UA vise à stimuler le commerce intra-africain. Il s’agit notamment de chercher à remédier à la faiblesse actuelle du commerce sur le continent africain.

On retient que le commerce intra-africain représente à peine 15 % du commerce total du continent, « moins de 20 % de la production régionale reste dans la région ».

Au cours de cette rencontre, un accent a également été mis sur le potentiel considérable de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec). Officiellement lancée en juillet dernier à Niamey, au Niger, la Zlec a pour  objectif d’un démarrage du marché à partir du 1er juillet 2020. L’accord de sa création a été signé par la totalité des pays du continent, exception faite à l’Erythrée. A ce jour, au total, vingt-sept d’entre eux l’ont déjà ratifié.

Notons que, depuis la création de la Zlec, l’UA admet qu’elle permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le commerce intra-africain et de donner un coup de fouet à l’ensemble de ses économies.