CHAN 2018 : fin de l’aventure pour le Congo

L’équipe du Congo-Brazzaville a été éliminée par celle de Libye en quart de finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2018), ce 28 janvier à Agadir. Les Congolais ont cédé aux tirs au but (3-5) après avoir résisté aux Libyens dans le jeu (1-1 après prolongations). Au prochain tour, la Libye affrontera le Mastoc, le 31 janvier.

L’aventure de l’équipe de République du Congo au CHAN 2018 s’est achevée en quart de finale du tournoi, ce 28 janvier 2018 à Agadir. C’est paradoxalement le pilier congolais qui a failli face à la Libye. Le capitaine emblématique des « Diables Rouges » Barel Mouko a en effet concédé un but évitable en début de match avant de rater un tir au but en toute fin de partie.

A la 15e minute de jeu, sur un centre, l’ex-joueur de Dijon, Gueugnon et Lille (France) repousse ainsi maladroitement le ballon en plein dans l’axe. Le Soudanais Saleh Taher Saeid reprend la balle instantanément de volée, du pied gauche : 0-1.

A la 37e minute, l’attaquant Junior Makiesse rattrape la bévue de son aîné avec une demi-volée (1-1).

Le gardien libyen, lui, rêve de doublé

Durant le reste du temps réglementaire et les prolongations, le gardien libyen Mohamed Abdalla Nashnush est, lui, bien plus en verve. A la 66e minute, il s’interpose notamment sur deux tirs puissants et lointains de Junior Makiesse, en l’espace de quelques secondes.

Durant la séance de tirs au but, Mohamed Abdalla Nashnush peut exulter en voyant Mouko envoyer le ballon largement au-dessus du cadre.

Celui qui était déjà dans l’équipe de Libye sacrée au CHAN 2014 disputera une place en finale de l’édition 2018, le 31 janvier à Casablanca. Pour cela, il affrontera le Maroc devant son public.

Côté Congo, on ne voulait pas accabler davantage Barel Mouko. « On ne peut pas condamner quelqu’un, relativise ainsi le sélectionneur Barthélémy Ngatsono, au micro d’Antoine Grognet. C’est un grand joueur. On sait qu’il a beaucoup apporté à notre équipe, tant sur le plan de l’encadrement des jeunes que sur celui de la performance. […] Il faut au contraire l’encourager pour qu’il continue à nous aider ».

CHAN 2018 : les affiches des quarts de finale

On connaît désormais les affiches des quarts de finale du CHAN 2018 qui se déroule actuellement au Maroc. Le pays hôte jouera samedi 27 janvier 2018, contre la Namibie à Casablanca tandis que la Zambie se donne rendez-vous avec le Soudan.

De son côté, le Nigéria se frottera à l’Angola alors que le Congo-Brazzaville défie la Libye, championne en 2014, dimanche.

Les affiches des quarts de finale :

Samedi 27 janvier

Maroc-Namibie (Q1 à 16h30 à Casablanca)
Zambie-Soudan (Q2 à 19h30 à Marrakech)

Dimanche 28 janvier

Nigeria-Angola (Q3 à 16h30 à Tanger)
Congo-Brazzaville-Libye (Q4 à 19h30 à Agadir)

CHAN 2018 : le Congo a son ticket pour les quarts de finale

Le Congo arrache le premier ticket du groupe qualificatif au quart de finale, en réalisant deux victoires.

Le Congo a validé son ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN Maroc-2018), après sa victoire par 2 buts à 0 face au Burkina Faso, samedi soir au Grand stade d’Agadir, en match de la deuxième journée du premier tour (groupe D).
Les deux réalisations des Congolais ont été l’œuvre de Carof Bakoua (67è) et Georges Kader Bidimbou (90è+2).

Plus tôt dans la soirée, l’Angola avait battu le Cameroun (1-0), grâce à une réalisation de Ricardo Job Estevao sur pénalty à la demi-heure du jeu.

Au terme de cette journée, le Congo arrache le premier ticket du groupe qualificatif au quart de finale, en réalisant deux victoires en autant de matchs (6 points), devançant les Palancas Negras Angolais (4 points) et le Burkina Faso (1 point), qui s’affronteront lors de la troisième journée (24 janvier) pour le deuxième billet. En revanche, les Lions indomptables camerounais sont d’ores et déjà éliminés.

CHAN 2018: Barel Mouko, gardien, capitaine et grand frère des Diables Rouges

Les Diables rouges ont encore pu compter sur le capitaine de la sélection et auteur d’un arrêt décisif.

Le Congo-Brazaville s’est hissé en quarts de finale samedi 20 janvier à Agadir en battant le Burkina Faso. Comme face au Cameroun, les Diables rouges ont encore pu compter sur l’expérimenté Barel Mouko, capitaine de la sélection et auteur d’un arrêt décisif. « Passez me voir à l’hôtel, vous verrez, on est super bien installé », nous avait lancé hilare Barel Mouko à l’issue de la première victoire du Congo face au Cameroun.

Dans un monde du football de plus en plus aseptisé, formaté, où la langue de bois est de rigueur, la rencontre avec Barel Mouko, portier des Diables rouges, désormais qualifiés pour les quarts de finale vaut le détour.
Un grand frère exigeant

« Mon rôle, c’est d’être le capitaine, parfois le grand frère et même faire la police, raconte l’ancien portier de Dijon. Je dois remettre les choses en ordre. Eviter que mes petits fassent des erreurs. » Comme quoi ? « Boire de l’eau gazeuse la veille du match ! », lâche-t-il du tac au tac. Barel Mouko a pour ambition de faire partager l’expérience qu’il a eue en Europe. L’homme, assez taquin, avec un côté « cool », s’attache pourtant aux détails. Si tout le monde est prié de s’habiller en jaune, personne ne doit venir en vert. A table, lieu de convivialité selon lui, on ne sort pas son téléphone portable.

Le troisième gardien de Lille entre 2009 et 2014 ne veut pourtant pas être trop envahissant. Il donne son sentiment et laisse ensuite le relais au staff technique. « J’explique les choses calmement », avance ce père de famille à la personnalité attachante.

A 38 ans, Barel Mouko semble avoir vécu un autre football. Celui de l’abnégation, de la passion et du respect. « Si tu veux avoir une chance de faire une carrière, tu dois te rendre compte qu’il faut faire beaucoup d’effort. La concurrence est rude, les places sont chères », raconte celui qui a joué son premier match de Ligue 1 à 34 ans.