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CHAN 2018: Barel Mouko, gardien, capitaine et grand frère des Diables Rouges

Les Diables rouges ont encore pu compter sur le capitaine de la sélection et auteur d’un arrêt décisif. Le Congo-Brazaville…

Les Diables rouges ont encore pu compter sur le capitaine de la sélection et auteur d’un arrêt décisif.

Le Congo-Brazaville s’est hissé en quarts de finale samedi 20 janvier à Agadir en battant le Burkina Faso. Comme face au Cameroun, les Diables rouges ont encore pu compter sur l’expérimenté Barel Mouko, capitaine de la sélection et auteur d’un arrêt décisif. « Passez me voir à l’hôtel, vous verrez, on est super bien installé », nous avait lancé hilare Barel Mouko à l’issue de la première victoire du Congo face au Cameroun.

Dans un monde du football de plus en plus aseptisé, formaté, où la langue de bois est de rigueur, la rencontre avec Barel Mouko, portier des Diables rouges, désormais qualifiés pour les quarts de finale vaut le détour.
Un grand frère exigeant

« Mon rôle, c’est d’être le capitaine, parfois le grand frère et même faire la police, raconte l’ancien portier de Dijon. Je dois remettre les choses en ordre. Eviter que mes petits fassent des erreurs. » Comme quoi ? « Boire de l’eau gazeuse la veille du match ! », lâche-t-il du tac au tac. Barel Mouko a pour ambition de faire partager l’expérience qu’il a eue en Europe. L’homme, assez taquin, avec un côté « cool », s’attache pourtant aux détails. Si tout le monde est prié de s’habiller en jaune, personne ne doit venir en vert. A table, lieu de convivialité selon lui, on ne sort pas son téléphone portable.

Le troisième gardien de Lille entre 2009 et 2014 ne veut pourtant pas être trop envahissant. Il donne son sentiment et laisse ensuite le relais au staff technique. « J’explique les choses calmement », avance ce père de famille à la personnalité attachante.

A 38 ans, Barel Mouko semble avoir vécu un autre football. Celui de l’abnégation, de la passion et du respect. « Si tu veux avoir une chance de faire une carrière, tu dois te rendre compte qu’il faut faire beaucoup d’effort. La concurrence est rude, les places sont chères », raconte celui qui a joué son premier match de Ligue 1 à 34 ans.

 

 

 

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