Congo : 73 mille individus sont actifs dans le secteur informel

Une étude sur la cartographie du secteur informel de la République du Congo, a été publiée le 5 avril à Brazzaville.

Ce sont environ soixante-treize mille individus actifs qui exercent dans quarante mille deux cents unités économiques. C’est du moins ce que révèle l’enquête mené par le ministère de tutelle et l’Institut national de la statistique. Le secteur embauche plus que la Fonction publique.

Une étude sur la cartographie du secteur informel a pu fournir assez d’éléments sur ces activités productrices qui échappent à la régulation de l’État. Elle a porté essentiellement sur les départements de Brazzaville, Pointe-Noire, Niari, Bouenza, Cuvette et Sangha.

A en croire au ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany, l’objectif de la cartographie est d’élaborer un fichier des statistiques du secteur, selon le genre, le niveau d’instruction des promoteurs, la répartition géographique et par métiers. Le document sert d’outil d’aide à la décision pour les pouvoirs publics et les partenaires au développement.

Cette étude révèle aussi qu’en 2017, l’économie informelle a généré plus de trois mille milliards francs CFA. Il a été enregistré une augmentation de création d’unités économiques avec une moyenne de 2,29% depuis 2010, contre une baisse de création d’entreprises formelles de deux mille sept cent soixante-dix sociétés en 2015 à mille sept cent soixante-treize  en 2018.

Mais il faut dire que, les revenus générés sont soumis à aucun contrôle fiscal et les emplois créés ne sont souvent pas déclarés à la Caisse nationale de la sécurité sociale.

« Ce programme n’a pas pour vocation à faire disparaître le secteur informel qui fera toujours partie du paysage entrepreneurial national. Notre ambition est d’en fortifier et modéliser les performances afin de définir son poids et son importance dans le produit intérieur brut du pays », a assuré Yvonne Adélaïde Mougany.

Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire concentrent à elles seules plus de la moitié des activités recensées.

L’Arpce se dote d’une cartographie nationale de fibre optique

Cet outil permettra l’élaboration d’une politique de mutualisation des infrastructures optiques et aussi d’informer en permanence les investisseurs.

L’agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), dresse une cartographie nationale de fibre optique. Cet outil d’information des infrastructures optique est en cours de ploiement sur l’étendue du territoire congolais. Pour l’agence de régulation, la cartographie constitue un outil d’attractivité économique, « d’aide à l’élaboration d’une politique de mutualisation des infrastructures optiques et d’informer en permanence les investisseurs ».

La cartographie dressée par l’Arpce est accessible à l’adresse www.cartographie-fibreoptique.cg. On y retrouve le tracé du réseau de fibre optique des différents opérateurs du Congo et des administrations publiques dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. L’Arpce précise aux utilisateurs qu’ils ont leur disposition des outils de recherche leur permettant de définir le tracé de fibre optique sur une zone en particulier, à partir d’un point A pour un point B.

Les utilisateurs, en plus du réseau de fibre optique, peuvent aussi accéder à une « Couche réseau de transport », qui représente tous les réseaux de transport qui assurent l’interconnexion entre les différentes villes urbaines du Congo et les réseaux qui assurent l’interconnexion du Congo aux pays voisins et à l’international.

Il y a également une « Couche réseaux de desserte », qui est relative aux réseaux de transport et de distribution en fibres optiques déployés dans les différentes villes de Brazzaville, Pointe-noire, Dolisie… Faut pas oublier, qu’il est mis à disposition une « Couche réseaux d’accès », qui représente l’ensemble des réseaux d’accès aux réseaux haut débit et aux services haut débit dans les réseaux urbains à fibres optiques.