Cameroun : café littéraire avec Henri Djobo

Le ministre d’Etat congolais en charge de l’agriculture en séjour privé au Cameroun a participé à une rencontre avec des amoureux des lettres le 19 janvier dernier à Yaoundé. Occasion pour lui de présenter son livre récemment paru.

 

Le miraculeux du vol 352. Il ne s’agit pas d’un film hollywoodien. Mais plutôt du titre de l’ouvrage écrit par le ministre congolais de l’Agriculture, Henri Djobo. Lors d’un échange avec des auteurs camerounais mercredi dernier, il est revenu sur la toile de fond de son roman.

Un jour plutôt ordinaire où les avions décollent et atterrissent comme d’habitude qui va se transformer en jour de larmes. Le vol 352 sans aucune attente connaît un crash aérien. Conséquence, de nombreux morts sauf une seule personne qui parvient miraculeusement à survire. Mais, elle va plonger dans un coma et, est désormais entre la vie et la mort.

Le miracle continuera pour ce passager. Il finira par ouvrir les yeux. Son séjour à l’hôpital sera des plus reluisants. Une histoire d’amour entre un patient et une infirmière puisqu’il s’agit de ça. Echapper à la mort pour tomber sur une perle rare au sourire éclatant, d’une attention à pincer les cœurs et d’un regard tout aussi reluisant que chatoyant ne pouvait que faire de ce passager un miraculeux.

Outre cupidon, l’auteur présente une autre facette de la vie où bien que plusieurs peuvent se réjouir de notre survie, d’autres non. Une particularité de cet ouvrage est qu’Henri Djobo l’écrivit au lendemain de sa sortie du coma. Une inspiration plutôt originale.

La cérémonie s’est agrainée par la remise de certains bouquins en guise de cadeaux à l’hôte  du jour notamment Le péché qui nous est caché de Richard Antoine Lobé et A hauteur de sang de Sa Majesté Jean Claude Awono.

Une soirée riche en son et en couleurs avec des performances comme celle de Queen Edima avec sa reprise de Miriam Akeba. De quoi faire luire les yeux du Pr Faustin Mvogo. Sans oublier aussi le poème déclamé par Alex Daniel Longang.

Saint -Valentin : un café littéraire pour parler d’amour

Un café littéraire pour parler d’amour. C’est le rendez-vous de ce 14 février 2018, jour de la Saint-Valentin. L’activité sera organisée par l’Institut Français du Congo (IFC) de Pointe-Noire, pour permettre au public de mettre en partage les mots des auteurs qui le touchent.

Dans la ville de Pointe-Noire, l’amour sera célébré en littérature et en poésie, car l’IFC organise un bal à lire qui met en lumière la littérature amoureuse. Pendant cette activité, le public est invité à parcourir le fonds de la médiathèque de l’IFC, à y choisir un texte (poème, extrait de roman, correspondances) et  le présenter publiquement, le 14 février, à partir de 18h30.

Les correspondances de Maria Casarès et Albert Camus, récemment publiées chez Gallimard  et acquises dernièrement par l’IFC, illustrent à merveille la puissance et la beauté d’un amour extraordinaire au sens littéral du mot.

En effet, lorsque Camus  publie L’Etranger en 1942, Maria Casarès, fille d’un républicain espagnol en exil, débute sa carrière de comédienne à Paris. Ils se rencontrent deux ans plus tard, alors que Camus est seul à Paris, son épouse étant restée à Oran où elle enseigne.

Ils deviennent  amants et entretiendront, jusqu’à la mort accidentelle de l’écrivain en 1960, une correspondance nourrie, qui révèle l’intensité d’un amour hors du commun. Catherine Camus, la fille de l’écrivain, publie, cinquante-cinq ans après la mort de son père, ces correspondances amoureuses, aussi émouvantes qu’incandescentes, à l’intelligence vive, sur fond d’après guerre.

Cet événement littéraire permet ainsi à l’IFC de proposer aux amateurs de beaux textes, une plongée dans les replis des âmes amoureuses, à travers les sélections mises en avant par les lecteurs eux-mêmes.

Notons que l’équipe de l’IFC accueille dès à présent toutes celles et tous ceux qui souhaitent plonger dans ses collections pour y dénicher la pépite qui parlera à leur cœur. Le rendez-vous est donc pris pour le 14 février, afin de célébrer l’amour à travers les mots des poètes, d’un jour ou de toujours.