Denis Sassou N’Guesso à Luanda pour les 50 ans de l’indépendance de l’Angola

Le chef de l’État congolais assistera, ce mardi 11 novembre 2025, aux cérémonies marquant le cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

 

Après avoir pris part à la Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) à Belém, au Brésil, le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a poursuivi son agenda diplomatique. Il est arrivé lundi 10 novembre à Luanda, où il prendra part ce mardi aux activités marquant les 50 ans de l’indépendance de l’Angola, un moment historique célébré avec faste par la nation angolaise.

Le chef de l’Etat congolais a été reçu, ce 10 novembre, au palais présidentiel, par son homologue angolais, João Lourenço. Les deux chefs d’État ont eu des entretiens en tête-à-tête centrés sur la coopération bilatérale entre leurs pays.

La présence du président Sassou N’Guesso à ces festivités illustre l’excellence des relations de coopération, d’amitié et de bon voisinage qui unissent depuis plusieurs décennies Brazzaville et Luanda. Les deux pays partagent en effet une longue histoire de solidarité et de concertation dans les domaines politique, économique et sécuritaire.

Cette participation du dirigeant congolais à la commémoration du jubilé d’or angolais s’inscrit également dans la continuité des efforts déployés par les deux gouvernements pour renforcer l’intégration régionale et promouvoir les valeurs de paix, de stabilité et d’assistance mutuelle en Afrique centrale.

COP30 : le WWF réclame justice climatique pour l’Afrique

Dix ans après l’Accord de Paris, l’organisation environnementale réclame un « Paquet de Belém pour l’Afrique ».

 

À Belém, au Brésil, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a lancé un appel aux dirigeants mondiaux réunis à la COP30. Il leurs demandent de reconnaître le Bassin du Congo comme un pilier essentiel de la stabilité climatique de la planète. L’organisation environnementale réclame un « Paquet de Belém pour l’Afrique » ambitieux, fondé sur des financements équitables et une transition énergétique juste.

Deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie, le Bassin du Congo joue un rôle vital dans la régulation du climat mondial. Il stocke des milliards de tonnes de carbone, influence les régimes de précipitations en Afrique et fait vivre des millions de personnes.

Pourtant, les financements dédiés à sa préservation demeurent largement insuffisants, alerte le WWF. « Protéger le Bassin du Congo est non négociable si nous voulons réellement limiter le réchauffement à 1,5 °C », prévient Laurent Some, directeur régional du WWF pour le Bassin du Congo.

L’organisation plaide pour une reconnaissance formelle du rôle écologique et économique de cette région, accompagnée de mécanismes de financement transparents et d’un partage équitable des bénéfices avec les peuples autochtones et les communautés locales.

Pour le WWF, la lutte contre le changement climatique passe avant tout par la justice. Les peuples autochtones, gardiens ancestraux des forêts, doivent être au cœur des décisions et bénéficiaires directs des financements climatiques.

Face à l’urgence climatique et à l’aggravation des inégalités, le WWF appelle à un « Paquet de Belém pour l’Afrique », véritable feuille de route pour maintenir le cap des 1,5 °C. Ce plan repose sur quatre piliers : des plans climatiques nationaux plus ambitieux (CDN 3.0), un financement massif à la hauteur des besoins, une transition énergétique juste, et une adaptation concrète et mesurable aux impacts climatiques.

Le WWF appelle la communauté internationale à mobiliser au moins 1 300 milliards de dollars par an pour soutenir l’action climatique mondiale, dont une part significative pour l’Afrique. L’organisation exhorte à la mise en œuvre rapide de la feuille de route Bakou–Belém, au doublement des fonds pour l’adaptation et à l’activation du Fonds pour pertes et préjudices au profit des populations déjà affectées.

COP30 : Sassou N’Guesso à Belém pour défendre la voix des forêts et des peuples autochtones

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est arrivé le 5 novembre à Belém, au Brésil, pour participer à la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30).

 

Ce rendez-vous mondial réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, avec pour objectif principal de renforcer les efforts visant à limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C.

Durant deux semaines, chefs d’État, experts, représentants de la société civile et acteurs économiques débattront des stratégies à adopter pour accélérer la transition écologique et honorer les engagements pris lors des précédentes conférences. La COP30 devrait notamment permettre de présenter de nouveaux plans d’action nationaux et d’évaluer les progrès réalisés en matière de financements climatiques, un enjeu majeur pour les pays du Sud.

À la tribune de cette grande rencontre onusienne, Denis Sassou N’Guesso devrait, une fois de plus, plaider pour la préservation des écosystèmes tropicaux, considérés comme les “poumons verts” de la planète. Le chef de l’État congolais entend rappeler la nécessité d’un équilibre entre développement durable et justice climatique, tout en exhortant les pays industrialisés principaux émetteurs de gaz à effet de serre à tenir leurs promesses de financement en faveur des États forestiers.

Depuis plusieurs années, le Congo s’impose comme un acteur clé de la diplomatie climatique internationale à travers notamment l’initiative du Fonds bleu pour le bassin du Congo, un mécanisme destiné à soutenir les projets écologiques et communautaires dans la région.

La participation du président congolais à Belém s’inscrit également dans la continuité du premier Congrès des peuples autochtones et des communautés locales des forêts de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong, tenu à Brazzaville en mai dernier.

À cette occasion, les représentants de ces peuples avaient appelé Denis Sassou N’Guesso à porter leur voix à la COP30, soulignant leur rôle essentiel dans la gestion durable de la biodiversité et la préservation des forêts tropicales.

En défendant cette cause à Belém, le président congolais entend rappeler que la lutte contre le changement climatique ne peut être gagnée sans une reconnaissance pleine et entière des droits et savoirs traditionnels des communautés autochtones.

Brésil : séance de travail entre Sassou Nguesso et une délégation de la FAO

Le président de la République, Dénis Sassou Nguesso prends part au sommet su l’Amazonie à Belém au Brésil.

 

En marge du sommet sur l’Amazonie à Belém au Brésil, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a eu une séance de travail le 8 août avec une délégation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Nous avons parlé de la manière dont la FAO peut accompagner dans certaines discussions, notamment les marchés du carbone, la préservation de la biodiversité. Nous avons également évoqué les problématiques liées à la gestion du climat et de la biodiversité », a expliqué la directrice générale adjointe de la FAO, Helena Maria Semedo.

Notons que le Congo va organiser en octobre prochain le sommet des trois bassins du monde à Brazzaville