AfSud : l’ANC défend son ministre au sujet de l’interdiction de tabac

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) en Afrique du Sud, a défendu mardi le ministre de la Gouvernance des entreprises et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour avoir annoncé la poursuite de l’interdiction des produits du tabac pendant le confinement.Dlamini-Zuma, qui a annoncé l’interdiction la semaine dernière, à la suite d’une décision de l’organe national de supervision de la gestion de la pandémie de coronavirus, a été critiquée par l’industrie du tabac du pays pour avoir interdit le tabac.

L’un des principaux acteurs de l’industrie, British American Tobacco (BAT) d’Afrique du Sud, a menacé de porter plainte contre le gouvernement à moins que les autorités ne lèvent l’interdiction d’ici cette semaine.

Répondant aux critiques faites à la ministre, le porte-parole de l’ANC, Pule Mabe, a déclaré que les attaques contre Dlamini-Zuma étaient « misogynes et à motivation raciale. Cibler la ministre était donc une erreur, car la décision a été prise collectivement » 

 Mabe a ajouté : « Lorsqu’elle a prononcé la décision, elle l’a fait après avoir été habilitée par la loi (loi sur la gestion des catastrophes) et en sa qualité de ministre en exercice, chargée de l’application de cette loi ». 

 Il a indiqué que « le Conseil national de commandement du coronavirus, qui a décidé de l’interdiction, est composé de divers ministres. Par conséquent, isoler un ministre sur une décision d’un groupe est plutôt injuste ». 

 De son côté, le chef de l’ANC et de l’Etat, Cyril Ramaphosa, a déclaré que Nkosazana-Dlamini n’était pas responsable de l’interdiction du tabac.

En effet, son annonce a été une décision collective suite à de fortes recommandations d’experts médicaux, dont des médecins, a déclaré Ramaphosa.

 Ramaphosa avait initialement annoncé que le tabac serait vendu pendant le confinement de niveau quatre, qui a commencé lundi.

Mais cette décision a été annulée par l’annonce du ministre, ce qui a provoqué la colère et la frustration de l’industrie du tabac.. 

l’Afrique du Sud teste les effets du BCG sur le coronavirus

L’Afrique du Sud a débuté ce lundi des essais cliniques dans la ville de Cap pour mesures les effets protecteurs du BCG contre le coranavirus.Créé en 1921, le vaccin BCG (bacille de Calmette et Guérin) protège officiellement contre la tuberculose. Mais, certains chercheurs ont montré que ce vaccin, qui est l’un des moins chers au monde, pourrait éventuellement lutter contre le nouveau coronavirus (Covid-19).

L’Afrique du Sud, touché par la pandémie a décidé d’effectuer des tests pour mesurer les impacts du BCG contre le Covid-19.

« L’essai clinique a commencé, nous avons vacciné les premiers participants ce matin » a déclaré à l’AFP Duncan McDonald, un des responsables de l’organisation de recherche médicale TASK qui mène l’expérience.

« Certaines observations suggèrent que le BCG a des effets sur le système immunitaire que nous ne comprenons pas encore totalement, notamment qu’il le renforce contre les infections respiratoires », a indiqué à l’AFP le Pr Diacon.

Des études ont ainsi prouvé que les enfants immunisés par le BCG souffraient moins de maladies respiratoires. D’autres travaux suggèrent qu’il pourrait protéger de l’asthme et des maladies auto-immunes comme le diabète de type 1.

Les scientifiques cherchent à démontrer qu’il pourrait avoir des effets bénéfiques similaires contre le coronavirus.

« S’il était possible de réduire juste un peu les symptômes de cette épidémie de Covid-19, cela permettrait d’augmenter les chances de survie, d‘éviter des hospitalisations voire de tomber malade » a espéré le Pr Andreas Diacon.

Si les résultats des essais en cours un peu partout dans le monde s’avèrent concluants, le vaccin BCG pourrait soulager la planète face à la pandémie de coronavirus. 

L’Afrique du Sud va créer une nouvelle compagnie aérienne

Le gouvernement sud-africain a annoncé la création d’une nouvelle compagnie aérienne pour remplacer South African Airways (SAA) au bord de la faillite a appris APA dans un communiqué .Lourdement endettée, South African Airways va bientôt disparaître pour laisser la place à une nouvelle compagnie  « restructurée qui sera le porte étendard de l’Afrique du Sud » selon communiqué du ministère des Entreprises publiques.

Les bases de cette nouvelle compagnie sont déjà posées ajoute le communiqué.  « Les parties prenantes (…) se sont mises d’accord sur une vision et une stratégie à long terme en vue de la création d’une nouvelle compagnie aérienne dynamique ». 

 La future compagne prendra les airs pour remplacer South African Airways (SAA) devenue un gouffre financier et symbole de la mauvaise gestion des entreprises publiques sud-africaines ces dernières années. 

Le mois dernier, le gouvernement a refusé de verser une énième aide d’urgence de 10 milliards de rands (500 millions d’euros) à la compagnie, la condamnant à une mort programmée.

SAA est sous perfusion permanente avec l’argent public et n’a plus réalisé de bénéficie depuis 2011. 

La pandémie du Covid-19 a porté le coup de grâce avec l’arrêt de la quasi totalité du trafic aérien mondial pour ce fleuron de l’économie sud-africaine qui emploie aujourd’hui 5.200 salariés.

L’Afrique du Sud  va tourner près d’un siècle d’histoire d’une compagnie créée en 1934 et qui était considérée comme une fierté nationale.

« Ce ne sera pas l’ancienne SAA mais le début d’un nouveau voyage vers la constitution d’une nouvelle compagnie. La transition vers la nouvelle compagnie pourrait exiger des sacrifices », a indiqué le communiqué qui précise qu’une partie des salariés de l’actuelle SAA “pourraient être déplacés ». 

La pandémie de Covid-19 devrait causer un recul de -5,8% de la croissance du pays en 2020, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI).

Selon le dernier bilan, plus de 5.600 cas d’infection, dont 103 mortels, ont été répertoriés en Afrique du Sud.

Congo/Afrique du Sud: les parlements des deux pays entendent renforcer leurs liens de coopération

C’est l’essentiel à retenir de l’entretien qu’il y a eu entre l’ambassadeur de la République Sud-Africaine au Congo et  le président du Sénat congolais.

L’ambassadeur de la République Sud-Africaine au Congo, M. Richard Baloyi, a réitéré le 02 février à Brazzaville, la volonté de son pays de pouvoir travailler en étroite collaboration avec le Congo.  

Il a traduit cette volonté à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le président du Sénat congolais, M. Pierre Ngolo, au cours duquel M. Baloyi a indiqué qu’«il est venu renouveler en tant qu’ambassade, la volonté de pouvoir travailler avec le Sénat et de renforcer en ce début d’année 2018, les relations qui existent entre les deux pays».

Cette rencontre a permis à l’ambassadeur de l’Afrique du Sud de pouvoir réaffirmer le rôle du législateur et encourager le contact entre les deux Parlements, à savoir ceux du Congo et de l’Afrique du sud. Elle a également permis de faire de telle sorte que le Sénat congolais puisse travailler avec le conseil provincial de l’Afrique du sud, a-t-il ajouté.

La République d’Afrique du Sud étant avancé sur le secteur aérien, va regarder au niveau du Parlement quelles sont les règles qui ont été adoptées pour pouvoir partager l’expérience afin de promouvoir  la diplomatie économique entre les deux pays. «Là où l’Afrique du sud est fort,  le Congo doit tirer profit et là où le Congo est fort l’Afrique du Sud doit aussi en bénéficier», a-t-il fait comprendre.