Congo : IFC accorde 14,5 milliards Fcfa à la BOA pour dynamiser les PME

La Société financière internationale (IFC), filiale du Groupe de la Banque mondiale, a conclu un accord de prêt de 14,5 milliards Fcfa avec Bank of Africa (BOA) Congo, destiné à soutenir le financement des petites et moyennes entreprises (PME) du pays.

 

Ce partenariat vise à stimuler l’entrepreneuriat local, encourager la création d’emplois durables et renforcer la contribution des PME à l’économie nationale. Selon les projections, le projet pourrait générer entre 800 et 1 300 nouveaux emplois dans les cinq prochaines années, tout en favorisant une croissance inclusive.

« Ce que nous célébrons ici ne se limite pas à un accord entre la BOA et l’IFC. Il s’agit d’un engagement en faveur de celles et ceux qui font tourner l’économie congolaise : les entrepreneurs, les artisans et les femmes qui innovent et transforment leurs communautés », a déclaré Alexandra Célestin, représentante résidente de la Banque mondiale au Congo.

Au moins 10 % des fonds mobilisés seront consacrés à des entreprises détenues ou dirigées par des femmes, en vue de promouvoir l’égalité des chances et l’autonomisation féminine.

« Chaque franc mobilisé sera investi de manière judicieuse dans l’intérêt exclusif de l’économie congolaise et du développement du secteur privé national », a affirmé Mamadou Igor Diarra, directeur Afrique centrale du groupe BOA. Il souligne la convergence de visions entre la BOA et l’IFC pour un développement économique durable du continent.

Présente à la cérémonie, pour la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo, « Cet accord est le fruit des efforts du gouvernement pour créer un environnement propice au développement de nos PME. Je remercie la Banque mondiale et la BOA d’avoir répondu à la requête du président de la République ».

La signature de l’accord s’est déroulée en présence de la représentante du PNUD au Congo, Adama Dian Barry, ainsi que des représentants du patronat congolais et de l’Association professionnelle des établissements de crédit (APEC).

Corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena : le prêt de la phase1 validé

Le corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena constitue l’un des onze projets intégrateurs érigés au rang de priorité dans l’espace CEMAC Afrique.

 

Le parlement congolais a ratifié le 7 avril l’accord de prêt entre la République du Congo et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). Cet accord concerne le financement des travaux d’aménagement de la route Ouesso-Bangui. Une avancée vers le lancement du projet d’un coût total de 99,7 milliards FCFA qui servira à bitumer les axes Ouesso – Pokola (50 km) et Gouga (frontière du Congo)- Mbaïki.

Le projet intègre également la construction d’un pont de 616 mètres sur la rivière Sangha, un affluent du fleuve Congo.

Scindé en 3 phases, il est en passe de démarrer avec le bouclage du financement pour la première. Cette section de route fait partie intégrante du corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena (1 310 km) destiné à établir une liaison plus directe entre la République du Congo, la Centrafrique et le Tchad.

Le développement de ce corridor vise en particulier à faire du port de Pointe-Noire le prolongement naturel de l’Océan Atlantique pour la RCA et le Tchad. Ces deux pays privés d’accès à la mer ont recours aux ports des Etats voisins pour s’approvisionner. Le Cameroun concentre une bonne partie de leur trafic transit, mais les liaisons routières ne sont pas dans le meilleur des états.

La conception de ce réseau routier renforcera l’intégration dans l’espace Cemac en facilitant la mobilité et le commerce entre Etats. Il permettra aussi de renforcer les sources d’approvisionnement de la RCA et du Tchad.