La ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a présidé du 29 au 30 avril, un atelier de consultation sur la biodiversité.
Pendant deux jours, la capitale congolaise a abrité un atelier de consultation sous la houlette de la ministre Arlette Soudan-Nonault. Il était question de réviser le Projet de stratégie et de plan d’action national de la biodiversité pour la période allant de 2025 à 2030, en cours d’actualisation, et les moyens de financement durable pour préserver la biodiversité, face aux défis du changement climatique.
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Cet atelier s’inscrivait dans le processus de mise à jour de la politique nationale de biodiversité du Congo, afin d’aligner celle-ci sur les nouveaux engagements internationaux et de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés. Ont pris part à cette réunion de travail, les représentants de l’Etat, du secteur privé, des organisations internationales et des banques.Il faut noter que la stratégie et le plan actualisés intègrent ainsi les cibles mondiales telles que la protection de 30% des espaces naturels d’ici à 2030, la restauration des écosystèmes dégradés et la réduction des pressions (déforestation, pollution, surexploitation des ressources…).
Pendant la rencontre, Arlette Soudan-Nonault a appelé les partenaires à soutenir concrètement la mise en œuvre de ces objectifs, mettant notamment l’accent sur le besoin de financements innovants et pérennes.
Les deux jours d’échanges, ont permis d’obtenir des résultats concrets. Notamment, le projet de stratégie et le plan d’action national de la biodiversité ont été officiellement présentés aux participants. Un accent particulier a été mis sur les mécanismes de financement durable de la biodiversité. Des options ont été exposées pour garantir des ressources à long terme telles que la création de fonds dédiés alimentés par des contributions publiques et privées; la promotion de partenariats publics-privés pour la conservation; l’incitations fiscales en faveur des projets verts ou encore paiements pour services écosystémiques.