Le climat social reste électrique à l’Université Marien Ngouabi. Le collège intersyndical de l’établissement a déposé, ce jeudi 01 octobre, un préavis de grève de quatre jours pour dénoncer le non-respect par le gouvernement de ses engagements envers le personnel universitaire.
Le mouvement est initié par les trois principales organisations syndicales de l’université : le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (SYPENES), le Syndicat national de l’université (SYNALU) et le Syndicat des enseignants du supérieur (SYNESUP). Ensemble, elles réclament des mesures concrètes pour résoudre une série de problèmes financiers et sociaux qui perdurent depuis plusieurs années.
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Parmi les revendications figurent notamment le paiement des salaires en retard, couvrant les mois d’août et septembre 2024 ainsi que juillet, août et septembre 2025. Les syndicats exigent également la régularisation des heures supplémentaires impayées depuis 2018 et dénoncent le non-versement des cotisations sociales des agents aux caisses de sécurité sociale par le Trésor public.
Dans leur déclaration, les responsables syndicaux ont salué « le calme et la discipline » dont ont fait preuve les travailleurs malgré les difficultés persistantes. Ils ont appelé ces derniers à rester mobilisés en attendant une réponse concrète des autorités.
Cette nouvelle alerte sociale intervient dans un contexte de crise chronique que traverse l’Université Marien Ngouabi. Depuis plusieurs années, les mouvements de grève successifs perturbent profondément le calendrier académique et affectent la qualité de la formation dans la principale institution publique d’enseignement supérieur du pays.