Le Congo et le Rwanda entendent valoriser le système d’information géographique

Les deux pays ont signé un accord vendredi 15 mars dernier, en vue d’une complémentarité.

L’accord pour la vulgarisation du système d’information géographique entre les deux pays, a été signé par le directeur du Centre de recherche et de production cartographique (Cergec) du Congo, Etienne Paka, et son homologue de la société Esri du Rwanda, Jean Pierre Gatera.

Cet accord s’inscrit dans le cadre du développement d’une politique avec les acteurs qui œuvrent pour la valorisation du système d’information géographique. Ainsi donc, la société Esri du Rwanda va établir un cadre de partage des ressources sur des sujets communs au bénéfice du monde de la recherche.

Le partenariat est axé sur la production conjointe de publications, la participation commune à l’organisation des conférences et colloques internationaux, des actions de formation, des projets d’études et de recherche, ainsi que la valorisation des résultats au bénéfice des deux structures.

Jean Pierre Gatera, qui a présenté sa société, a déclaré que Esri du Rwanda œuvre dans le domaine du système d’information géographique. Elle est dotée d’outils pour aider les pays à mieux comprendre les problèmes qui surviennent dans le monde : glissements de terrain, recherche, traitement des données et bien d’autres.

Ces outils seront mis à la disposition du Cergec et du ministère afin de les aider à mieux traiter et stocker leurs données, centraliser leur gestion et publier des résultats de leurs recherches sur le web sous forme de rapports, graphiques interactifs disponibles aux usagers. « Esri ne s’engage pas seulement à donner les outils, mais à accompagner le centre dans le développement des capacités, ainsi que dans le domaine de la recherche », a-t-il renchéri.

Le Cergec, pour sa part, souhaite la valorisation de la cartographie numérique, la base de données géographiques, le système d’information géographique et bien d’autres.

Etienne Paka a affirmé que ces instruments vont servir de thématiques pour l’ensemble du pays avant de rappeler les missions de ce centre qui s’articulent autour de l’information géographique qui demande la collecte, le traitement, la production, la conservation et la diffusion.

Soulignant l’importance du personnel pour la manipulation de ces outils, Etienne Paka a indiqué : « L’érosion n’est pas une fatalité, il suffit d’avoir la bonne information, d’identifier les zones à risque dans le cadre des plans de prévention de risques grâce aux systèmes d’information géographique ».