Corne de l’Afrique : la FAO pour une aide d’urgence aux agriculteurs

Une troisième année consécutive de pluies insuffisantes fait peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire dans cette région déjà frappée par les invasions acridiennes et la covid-19, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais).En Afrique de l’Est, il y a urgence à agir. La FAO, dans un communiqué parvenu lundi à APA, estime qu’il lui faut mobiliser plus de 138 millions de dollars pour aider 1,5 million de personnes vulnérables dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique dont les champs et les pâturages subissent les effets dévastateurs d’une sécheresse prolongée.

L’organisme onusien faisait ce constat alors qu’elle dévoilait son plan complet d’intervention dans lequel elle appelle à de larges mesures de soutien de l’agriculture dans la région, informe la note.

Selon la FAO, une troisième saison de sécheresse due à La Niña fait craindre l’apparition d’une crise alimentaire de grande ampleur dans la région si les communautés rurales productrices de denrées alimentaires ne reçoivent pas une aide adaptée et en temps utile pour répondre aux besoins des saisons agricoles à venir.

En Éthiopie, au Kenya et en Somalie, les pays les plus touchés, alerte le document, il ressort des projections que quelque 25,3 millions de personnes se trouveront dans une situation d’insécurité alimentaire très aiguë d’ici à la mi-2022. Si ce scénario devait se concrétiser, la situation dans la Corne de l’Afrique figurerait parmi les pires crises alimentaires au monde, affirme la FAO.

Soutenir les moyens de subsistance en milieu rural

« Nous savons d’expérience que le soutien à l’agriculture dans des situations comme celle-ci a un impact énorme que lorsque nous agissons rapidement et au bon moment pour fournir de l’eau, des semences, des aliments pour animaux, des soins vétérinaires et de l’argent aux familles rurales en danger (…) », a déclaré le Directeur du Bureau des urgences et de la résilience de la FAO, Rein Paulsen, cité par la note.

« Eh bien, le bon moment, c’est maintenant. Il est urgent de soutenir les pasteurs et les exploitations agricoles de la Corne de l’Afrique, immédiatement, car le cycle des saisons n’attend pas », a-t-il ajouté.

En 2011, rappelle le communiqué, une grave sécheresse avait contribué à l’apparition d’une famine en Somalie, qui a fait périr plus de 260.000 personnes d’inanition, pour la plupart avant la déclaration officielle de la famine.

Toutefois, en 2017, des famines qui auraient pu apparaître en raison de la sécheresse dans quatre pays de la grande Corne de l’Afrique ont été évitées grâce à une action internationale concertée. Celle-ci visait à agir rapidement et à aider en priorité les communautés rurales à faire face aux stress avant que ceux-ci ne dégénèrent en crises alimentaires.

En cette période de soudure qui vient de commencer, les possibilités de pâturage sont peu nombreuses pour les familles de pasteurs, et leur bétail va avoir besoin d’un soutien nutritionnel et vétérinaire, signale la FAO.

Quant aux familles qui vivent des cultures, elles doivent disposer des semences et des autres fournitures nécessaires pour pouvoir commencer leur travail dès le début de la principale saison de plantation, le Gu, en mars, indique l’agence onusienne.

En permettant aux gens de rester dans leur région, de rester productifs et de préserver leurs moyens de subsistance, tout en renforçant leur résilience, l’intervention de la FAO dit jeter les bases d’une stabilité et d’une sécurité alimentaire à plus long terme.

« Cela fait des années que nous observons les mêmes cycles de vulnérabilité et de stress qui sapent la productivité agricole dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique. Il est temps d’investir davantage dans la lutte contre les facteurs de la faim et de renforcer la capacité des gens à continuer de produire même lorsqu’ils sont frappés par des chocs comme la sécheresse. Cela, afin que les chocs inévitables ne se transforment pas inévitablement en crises humanitaires », a dit M. Paulsen.

Sahel : une décennie marquée par une hausse des réfugiés

Le nombre des personnes déracinées a été multiplié par dix depuis 2013, passant de 217.000 à un niveau alarmant de 2,1 millions fin 2021, affirme l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.Ces dernières années, la situation sécuritaire s’est lamentablement détériorée au Sahel. Elle a contraint de nombreuses personnes à fuir leurs foyers. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR), le nombre de réfugiés dans les pays du Sahel central, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, s’élève désormais à 410.000. La majorité des réfugiés de la région ont fui les violences au Mali, théâtre d’un conflit qui a débuté en janvier 2012.

En 2021, soutient l’organisme onusien, une recrudescence d’attaques violentes dans toute la région a entraîné le déplacement de près de 500.000 personnes. Cela sans compter les chiffres du mois de décembre 2021 qui ne sont pas encore connus.

D’après le HCR, citant des estimations de ses partenaires, les groupes armés auraient mené plus de 800 attaques meurtrières l’année dernière. Ces violences ont entraîné le déracinement de quelque 450.000 personnes dans leur pays et forcé 36.000 autres à fuir dans un pays voisin.

Rien qu’au Burkina Faso, informe-t-il, le nombre total de déplacés internes est passé à plus de 1,5 million à la fin de 2021. Six personnes déplacées sur dix dans le Sahel sont désormais des Burkinabés.

Au Niger, le nombre de personnes déplacées dans les régions de Tillabéri (sud-ouest) et Tahoua (sud-ouest) a augmenté de 53% au cours des 12 derniers mois. Au Mali voisin, plus de 400.000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, soit une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente, poursuit le HCR.

Dans le même temps, la situation humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger se détériore rapidement dans un contexte de crises sur plusieurs fronts, déplore le HCR. A en croire ce dernier, l’insécurité en est le principal moteur, aggravée par l’extrême pauvreté, la pandémie de Covid-19 et l’aggravation des effets de la crise climatique. Les températures dans la région augmentent 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale.

Par ailleurs, le HCR signale d’autres risques comme la violence sexuelle et sexiste, le difficile accès aux personnes dans le besoin, les attaques contre les humanitaires…

Face à cette situation, le HCR appelle la communauté internationale à prendre des mesures fortes et à ne ménager aucun effort pour soutenir les pays du Sahel central en vue de rétablir la paix, la stabilité et le développement dont la région a besoin de toute urgence.

A en croire l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plus d’un tiers de ses besoins financiers pour le Sahel central n’ont pas été satisfaits en 2021. Pour organiser une réponse efficace en 2022 au Burkina Faso, au Niger et au Mali, elle dit avoir besoin de 307 millions de dollars.

Ouattara exhorte le gouvernement ivoirien à « accélérer le progrès social »

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mercredi le gouvernement à « accélérer le progrès social » dans le respect de la bonne gouvernance, lors du premier Conseil des ministres de 2022, consacré aux vœux du nouvel an.

Le président Ouattara a exhorté à la suite de la présentation de voeux, les membres du gouvernement à œuvrer chaque jour davantage afin de répondre aux attentes des acteurs économiques comme de l’ensemble des concitoyens.

Il a réitéré à leur endroit, d’agir « dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des Affaires publiques », tout en les exhortant à « accélérer le progrès social, en s’appuyant sur le deuxième programme social du gouvernement 2022-2024 ». 

Ce programme qui inclut le volet sécuritaire, « fera l’objet d’une attention particulière en matière d’allocation budgétaire tant sur nos ressources nationales que sur les contributions de nos partenaires au développement », a-t-il ajouté. 

« Je souhaite que tout au long de l’année 2022, que les progrès réalisés se poursuivent et se renforcent dans tous les autres domaines de l’action publique et notamment le maintient de nos grands équilibres budgétaires », a-t-il poursuivi. 

M. Ouattara a appelé également le gouvernement, conduit par M. Patrick Achi, à s’atteler au renforcement du secteur privé pour le développement des infrastructures économiques comme du capital humain, notamment celui des jeunes et des femmes. 

« Je suis sûr que ce sera une bonne année par la grâce du seigneur, l’année 2022 sera une très bonne année », a-t-il déclaré avec une forte espérance, avant d’ajouter « le corona est en train de partir », et de féliciter le corps médical.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a fait savoir qu’au cours de l’année écoulée, le gouvernement s’est consacré à la gestion de la crise sanitaire, avec l’accélération constante de la vaccination.

Le rythme de la vaccination permet à la Côte d’Ivoire de présenter aujourd’hui l’un des meilleurs taux de vaccination de la sous- région, un succès qu’il veut amplifier face aux menaces des nouveaux variants, tout en poursuivant le respect strict des gestes barrières. 

Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre, M. Ouattara a donné les principales orientations de l’action gouvernementale pour 2022, autour de trois priorités majeures: la transformation de l’économie, l’emploi et la bonne gouvernance.

« En ce qui concerne la transformation de notre économie, il s’agira en 2022 d’accélérer tous les projets de réforme et de modernisation en cours, au premier chef desquels ceux concernant la modernisation de notre agriculture », a-t-il assuré. 

Ces actions prendre aussi en compte « le développement de nos infrastructures économiques structurantes, en vue de toujours améliorer la compétitivité de notre économie comme la qualité des services délivrés aux usagers », a-t-il poursuivi. 

Les efforts porteront également sur le développement des infrastructures industrielles, notamment les zones industrielles d’Abidjan et celles jouxtant les grandes villes de l’intérieur du pays, souvent dédiées aux secteurs de la transformation de nos matières premières, mais également les zones économiques spéciales et les zones économiques portuaires.

« Nous veillerons à ce que la célérité, la rigueur et la discipline dans la gestion guident la mise en œuvre des programmes de travail au niveau de chaque département ministériel », a promis le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Mali : les humanitaires effectuent leur retour à Mopti

Les affrontements dans la région de Mopti se sont intensifiés depuis avril 2021, rendant difficile toute action humanitaire.Ouf de soulagement pour les habitants du village de Marebougou, situé dans le Cercle de Djenné (région de Mopti, centre) ! Après la levée, le 20 décembre dernier, du blocus imposé aux villageois par des groupes armés, les équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) reviennent.

L’organisation humanitaire a apporté du 27 au 31 décembre 2021 une assistance alimentaire à 3000 personnes et réalisé la prise en charge médicale et nutritionnelle d’environ une centaine de patients dans ledit village.

« Il s’agissait d’une mission humanitaire importante visant à aider des milliers de personnes souffrant des conséquences du conflit », a déclaré Freya Raddi, cheffe adjointe de délégation du CICR. « Nos équipes ont rencontré des habitants confrontés à une situation alimentaire préoccupante. Je suis très heureuse de voir que les autorités, les leaders communautaires ainsi que toutes les parties prenantes ont permis que cette aide soit délivrée », a-t-elle ajouté.

Le CICR espère effectuer une visite de suivi en janvier 2022. Dans le même objectif, une autre assistance pourra atteindre les résidents dans le besoin à Marebougou. Elle évaluera et répondra ainsi aux besoins humanitaires des communautés dans d’autres localités qui pourraient être dans la même situation.

Depuis quelques années, l’insécurité s’est installée dans le Cercle de Djenné, à Mopti. Depuis avril 2021, les affrontements dans cette région se sont multipliés, rendant impossibles les mouvements de la population vers ou hors du village de Marebougou.

Remise de diplômes à Abidjan à 107 élèves en sécurité sociale

Cent sept (107) élèves en sécurité sociale dont 92 Ivoiriens formés au Centre ivoirien de formation des cadres de sécurité sociale (CIFOCSS) ont reçu mardi à Abidjan leurs diplômes, lors d’une cérémonie.

Cette remise de parchemins couronne la scolarité 2020-2021, et consacre la sortie officielle de la 21e promotion des cadres moyens, la 17e promotion des contrôleurs d’exploitation, la 12è promotion des contrôleurs en prévention et la 25e promotion des techniciens en sécurité sociale. 

Selon le directeur de l’Institut de formation aux métiers de la sécurité sociale (IM2S), Alla Koua, ce sont au total 107 élèves formés au CIFOCSS issus de cinq institutions, à savoir CNPS Côte d’Ivoire, CGRAE Côte d’Ivoire, CNSS Guinée, CNSS Centrafrique et INPS Mali. 

Pour les cadres moyens de la sécurité sociale (21e promotion), l’on a 33 récipiendaires, 11 contrôleurs d’exploitation  (17e promotion), sept contrôleurs en prévention (12e promotion) et 56 techniciens en sécurité sociale (25e promotion). 

Au niveau des institutions de prévoyance sociale, le CIFOCSS a formé pour cette année 2021 quatre élèves de la CNSS de Centrafrique, cinq élèves de la CNSS de Guinée, six élèves de l’INPS du Mali,  27 élèves de la CGRAE Côte d’Ivoire et 65 élèves de la CNPS de Côte d’Ivoire.

L’IM2S a pour mission la formation initiale du personnel des organismes africains de sécurité sociale. Il comprend le CIFOCSS et le Centre de perfectionnement. En partenariat avec 19 pays et 29 organismes de sécurité sociale, le CIFOCSS a formé à ce jour 1906 élèves.    

M. Jean-Jacques Kanga,  directeur de Cabinet, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a salué les instances dirigeantes de la Caisse nationale de prévoyance sociale  (CNPS) pour ces formations visant à atteindre les objectifs de performance. 

Pour sa part, M. Issouf Bakayoko, conseiller technique chargé de la gestion administrative, représentant le directeur général de la CNPS Côte d’Ivoire, a indiqué que la CNPS compte renforcé la formation qui est « la clé de la réussite et de la performance ».

Le major des cadres moyens (21e promotion) est Mme Wilson Sabine Amon, celui des contrôleurs d’exploitation (17e promotion) Pierre Claver Kouassi; Bénédicte Kouassi Akabla major des contrôleurs en prévention et Adou Fiacre Kouadio, major des techniciens en sécurité sociale.

Le porte-parole des récipiendaires, Bénédicte Kouassi Akabla, a traduit les remerciements des diplômés à l’endroit de l’institution de formation, du corps enseignant, des États ainsi que des parents et amis qui les ont soutenu tout le long de ce parcours.

A travers cette formation qualifiante, ces institutions de prévoyance sociale veulent répondre aux attentes des assurés sociaux. La cérémonie, tenue au Palais de la culture de Treichville, était placée sous la présidence du ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale.    

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville

L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, était aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une cérémonie de distribution de cadeaux du nouvel an grégorien, 2022.

M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie s’est dit « honoré et heureux de faire partie des participants à la cérémonie de distribution des cadeaux du nouvel an 2022, pour les enfants de l’orphelinat de Bingerville, sous le parrainage de l’Association paix et unité en Afrique ». 

Pour le diplomate saoudien, « la charité fait partie de la religion islamique ». De ce fait, « un musulman offre bonté et aide à toutes personnes en besoin, qu’elles soient proches ou lointaines, musulmans ou non musulmans ». 

L’islam exhorte toujours les musulmans à payer l’aumône et à collecter des dons pour tous ceux qui en ont besoin, c’est pourquoi le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite, sous le leadership du serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et le Prince Héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, s’y attèle. 

Dans cet élan, le Royaume d’Arabie Saoudite apporte soutien et appui aux individus et aux pays frères sur la base de sa conviction et de sa vision en tant que membre actif de la communauté internationale et en tant que cœur battant du monde islamique.

Son aide a inclu de nombreux pays en voie de développement et ses ponts caritatifs sont toujours étendus par des dons humanitaires continus, a fait savoir l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie. 

Partant du rôle humanitaire et pionnier du Royaume auprès de la communauté internationale à travers le monde et sentant l’importance de ce rôle influent dans l’atténuation des souffrances humaines pour mener une vie digne, le Royaume a pris l’initiative de créer le Centre Roi Salman pour les secours et l’Action Humanitaire, pour être un centre international dédié aux secours et aux actions humanitaires.

Le centre s’appuie dans son travail sur les principes des nobles objectifs humanitaires basés sur l’aide aux nécessiteux et le soulagement des affligés partout dans le monde. En outre, le gouvernement du Royaume a créé le Fonds saoudien pour le développement pour devenir le principal canal par lequel le gouvernement saoudien présente son aide au développement. 

A travers la Ligue Islamique Mondiale, le Royaume d’Arabie Saoudite vise à clarifier la vérité de la religion islamique, qui appelle à la modération et rejette l’extrémisme et combat le terrorisme sous toutes ses formes, a-t-il poursuivi. 

Le diplomate saoudien a souhaité à tous une nouvelle année pleine de bonté, de réconfort, de paix et de stabilité, et que le monde se débarrasse de l’épidémie de Coronavirus et de ses variantes, avec la solidarité, la coopération et les mesures barrières pour empêcher sa propagation.

La MS-Médias offre un arbre de Noël aux enfants des journalistes ivoiriens

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a offert jeudi un arbre de Noël au profit de 200 enfants des membres de l’organisation.

Sous des bâches, dressées sur l’esplanade à proximité de l’immeuble abritant le siège de la MS-Médias à Cocody II Plateaux, dans l’Est d’Abidjan, les enfants, enthousiastes, ont été égayés par un clown et un artiste, avant de recevoir leurs cadeaux. 

Cette année, la MS-Médias remet le couvert pour offrir des jouets aux enfants de ses adhérents. Selon M. Tchè Bi Tchè, le président du Comité d’organisation, il s’agit de la 4e édition de l’arbre de Noël de la mutuelle.  

L’aventure de cette mutuelle a commencé en 2018. Le président du Conseil d’administration (PCA), M. Cissé Sindou, s’est réjoui de ce que cet arbre de Noël vient « terminer l’année, en famille, dans la fête » avec ces enfants qui « renforcent la famille MS-Médias ». 

M. Cissé Sindou a salué le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara, parrain de cet évènement. Grâce à son soutien, les tout-petits ont eu de très beaux cadeaux.  

La mutuelle permet aux agents des médias privés de Côte d’Ivoire de bénéficier d’une assurance maladie. Elle a développé en outre plusieurs produits dont un fonds de solidarité et un projet d’acquisition de terrains nus. 

La MS-Médias envisage, par ailleurs, de construire un hôpital au profit de ses membres et des populations. En plus de l’assurance maladie par la prise en charge médicale, lancée en 2018, elle veut stabiliser ses comptes pour offrir plus de produits innovants à ses adhérents.  

Soudan : deux milliards de dollars nécessaires pour l’aide humanitaire (Onu)

L’Organisation des Nations unies a lancé un appel mondial visant à récolter près de deux milliards de dollars d’aide humanitaire pour le Soudan.Ces fonds visent à « sauver des vies » parmi les déplacés internes, les personnes qui sont récemment retournées dans leur lieu d’origine, les réfugiés accueillis par le Soudan et les Soudanais vulnérables, affirme Selon l’Organisation des Nations unies (Onu)

Selon l’Onu, la famine guette à nouveau des millions de Soudanais. Un Soudanais sur trois aura besoin d’une aide humanitaire en 2022, soit plus de 14 millions de personnes indique Les Nations unies. Cela représente environ 800.000 personnes de plus qu’en 2021. Et sur ce nombre, plus de 9 millions auront besoin d’une aide d’urgence, alerte l’organisation internationale.

« Les partenaires humanitaires recherchent 1,9 milliard de dollars pour fournir une aide et un soutien humanitaires à 10,9 millions de personnes parmi les plus vulnérables », a déclaré, dans un communiqué parvenu lundi à APA, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’Onu, Khardiata Lo Ndiaye.

Le plan prévoit la préparation de la réponse aux inondations récurrentes, aux conflits et aux épidémies, informe la note. Parmi les services vitaux prioritaires, il y a les services de santé essentiels, la prévention et le traitement des maladies d’origine hydrique et vectorielle, l’accès à l’éducation, les moyens de subsistance, l’eau et l’assainissement, poursuit le document.

Plus de 2,7 millions de personnes sont déjà confrontées à des conditions de crise ou d’insécurité alimentaire aiguë au Soudan, avait alerté en mi-novembre dernier le Programme alimentaire mondial (Pam).

« L’insécurité alimentaire est due à une crise macroéconomique, qui entraîne des taux d’inflation exceptionnellement élevés », avait indiqué l’Agence onusienne, faisant état d’une hausse de l’inflation de « plus de 300 % sur un an. »

D’après l’Onu, les partenaires humanitaires ont jusqu’ici aidé plus de 7 millions de personnes dans le besoin. Environ 5 millions de personnes ont reçu une aide alimentaire et une assistance aux moyens de subsistance, et 2,4 millions de personnes ont pu accéder à des services de santé.

Cependant, souligne l’Onu, dans de nombreux cas, l’ensemble de l’assistance ou la gamme de services fournis n’étaient pas complets, car les agences ont dû réduire ou restreindre la portée de leur réponse en raison du manque de financement.

Côte d’Ivoire: une plateforme de compendium des compétences au profit des retraités

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité vendredi les retraités à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

M. Adama Kamara s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de décoration de 509 agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), dont certains récipiendaires étaient admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

« Je vous exhorte à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle », a lancé M. Adama Kamara, à l’endroit des agents appelés à la retraite.

« En rejoignant cette plateforme, vous serez des modèles, vous continuerez à exister, à enseigner et à former la jeune génération », a ajouté le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, lors de la cérémonie tenue au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.

Sur les 509 récipiendaires, 117 ont décroché la médaille Grand or, 137 travailleurs ont hérité d’une médaille d’or (après 30 ans de service), 89 étaient bénéficiaires d’une médaille vermeille (25 ans de service) et 166 ont arboré la médaille d’argent après 15 ans de vie professionnelle. 

Le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est dit « particulièrement heureux » de participer à la cérémonie de remise de médailles de travail à ses collaborateurs qui ont consacré plusieurs années de leur vie au service de l’entreprise et au bien-être des populations. 

Les médailles ont été remises à des travailleurs ayant une ancienneté allant de 15 à 35 ans de service. « c’est votre engagement, votre courage et votre mérite que la République de Côte d’Ivoire célèbre », a déclaré M. Bakayoko  à l’endroit des récipiendaires.

M. Ahmadou Bakayoko a fait observer que 87 agents parmi ces récipiendaires avaient une ancienneté qui se confond avec l’âge de la CIE. Ces employés sont issus des 10e, 11e et 12e promotion des techniciens supérieurs et de la 2e promotion des techniciens formés au CME.

« Je suis fier de vous, vous avez contribué au succès de l’entreprise », a dit M. Ahmadou Bakayoko à ces récipiendaires éligibles pour l’édition 2021 de la remise de médaille aux travailleurs de la compagnie pour leur contribution au rayonnement du secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. 

La Covid-19 pourrait plonger 40 millions de personnes dans la pauvreté en Afrique

La pandémie de la Covid-19 pourrait plonger jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté en Afrique si aucune mesure n’est prise, a alerté, jeudi à Sal, Prof Kevin Urama, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances.

Prof Urama, également économiste en chef par intérim et Directeur senior de l’Institut africain de développement du Groupe de la BAD s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence économique de l’Afrique autour du thème,  « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 », et présidée par le président du Cap Vert, José Maria Neves.

« La pandémie a eu et continue d’avoir des impacts socio-économiques importants. De plus, cela exerce une pression énorme sur les défis du financement du développement de l’Afrique », a-t-il expliqué, ajoutant que « depuis le début de la pandémie sur le continent en février 2020, l’Afrique a enregistré plus de 8 millions de cas confirmés de Covid-19, entraînant plus de 200 000 décès, et ce n’est pas fini. La pandémie pourrait plonger jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté si aucune mesure n’est prise ».

Le déploiement des programmes de vaccination en Afrique a été lent, et l’émergence de nouvelles variantes de Covid-19 avec de multiples mutations, a plongé de nombreux pays dans une autre vague du virus mortel.

Au-delà de la tragédie humaine, l’impact économique de la Covid-19 a occasionné « des entreprises fermées définitivement, des pertes d’emplois à long terme et des retards dans les calendriers universitaires, qui ont tous un impact négatif à long terme sur la vie des gens », a poursuivi le vice-président de la BAD.

« La croissance du PIB réel de l’Afrique devrait atteindre en moyenne 3,4 % en 2021, après s’être contractée de 1,8 % en 2020, ce qui en fait la première récession du continent depuis plus d’un demi-siècle » a-t-il soutenu.

Selon lui, entre 2021 et 2023, la croissance du PIB réel devrait rester inférieure à 4 %. La pandémie a mis en évidence la nécessité de réformes nationales transformatrices pour atteindre les principaux objectifs de développement, notamment des systèmes de santé plus solides, des protections sociales et la viabilité de la dette.

En exerçant une pression considérable sur les finances publiques déjà tendues dans de nombreux pays, la pandémie oblige les pays africains à repenser le modèle de financement du développement en vigueur.

L’ensemble de l’écosystème de financement des économies africaines doit être repensé, y compris d’un point de vue juridique pour faciliter le financement du secteur privé, le renforcement des droits de propriété et l’accès aux garanties pour les micro, petites et moyennes entreprises.

« Bien qu’il soit difficile de prédire le plein impact de la pandémie et le moment où elle pourrait se terminer, il y a de l’espoir que l’Afrique en sortira plus résiliente », a fait remarquer Prof Urama, saluant la hausse des prix des matières premières, l’assouplissement des mesures strictes en cas de pandémie, le redressement du commerce mondial et la reprise des entrées de capitaux.

Il a en outre noté qu’il y a de l’espoir pour des taux de vaccination plus élevés sur le continent à mesure que davantage de vaccins deviennent disponibles. « Souhaitons que des politiques monétaires et fiscales prudentes soient privilégiées par les gouvernements africains » a dit Prof Kevin Urama.

Ouverte, jeudi, la Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’achèvera, samedi.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également  d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Maroc/Mutualité : La MGPAP déterminée à s’impliquer activement dans le chantier de généralisation de la protection sociale

Par Hicham Alaoui — La Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques du Maroc (MGPAP) s’est dite déterminée à s’impliquer activement pour la réussite du grand chantier de généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale, qui se veut une étape importante sur la voie de la promotion de la justice sociale et spatiale et de la préservation de la dignité des citoyens marocains.Dans son communiqué final sanctionnant les travaux de son 73e Assemblée générale, tenue samedi à Marrakech, la MGPAP a affirmé son implication dans la mise en œuvre du chantier titanesque de généralisation de la protection sociale et de la couverture sanitaire globale, précisant que tous les moyens humains, matériels et logistiques nécessaires seront mobilisés pour réussir ce projet de grande envergure. 

Lors de cette assemblée, placée sous le thème « 75 ans de solidarité à l’horizon de la protection sociale et de la couverture santé globale », le président de la MGPAP, Moulay Brahim El-Atmani a tracé les contours de la feuille de route à suivre par son organisme, basée essentiellement sur la politique de proximité, l’amélioration des prestations sociales et de santé au profit des adhérents et de leurs ayants droit et la mise en œuvre du plan d’action stratégique 2021-2025.

Dans ce cadre, l’Assemblée générale a approuvé le nouveau règlement intérieur de la MGPAP qui consacre les principes de bonne gouvernance, et définit les rôles et missions des instances dirigeantes de la Mutuelle générale. Le projet d’amendement du régime régissant les modalités de gestion de la Caisse Complémentaire aux Décès (CCD) a également été adopté pour l’adapter aux résultats de l’étude actuarielle de ladite Caisse, et ce afin de préserver la pérennité de ses services. Ceci permettra l’augmentation de l’allocation de retraite et de décès au profit des adhérents et de leurs ayants droit.

Dans un élan social, les participants à cette Assemblée ont hautement salué les décisions et mesures administratives prises pour réintégrer les employés révoqués et ceux suspendus de façon arbitraire et l’intégration des contractuels au sein du corps administratif, avec l’adoption d’une politique de l’emploi fondée sur la compétence et le besoin.

L’Assemblée générale s’est aussi engagée à mettre en place un dispositif stratégique de gestion du processus de traitement et de règlement des dossiers de maladie, tout en augmentant la capacité des centres d’archivage et de documentation.

Elle a également décidé de mettre en œuvre l’article 14 du code de la mutualité à l’encontre de toute personne qui a été tentée d’offenser ou de porter atteinte à l’établissement et à ses adhérents.

Une bonne gouvernance s’impose !

Le dossier de la MGPAP a fait couler beaucoup d’encre après une série de scandales financiers et de mauvaise gestion durant les mandats des deux anciens présidents de ce mastodonte mutualiste, qui compte plus de 450.000 adhérents et plus de 1,5 million d’ayants droit.

Déjà, une enquête est en cours sur les « nombreuses infractions et irrégularités de gestion ayant entaché le fonctionnement de la mutuelle », ainsi qu’« aux dommages causés aux droits et aux intérêts des adhérents» à l’ère de l’ancien président du Conseil d’Administration de la MGPAP, Abdelmoula Abdelmoumni.

Les adhérents de la MGPAP insistent à ce que les années d’oppression, d’autoritarisme et de mauvaise gestion soient enterrées pour ouvrir un nouveau chapitre où la MGPAP se doit impérativement de consacrer une démocratie dans la gestion interne, plus de transparence vis-à-vis de ses adhérents, et une gestion financière qui coupe court avec les gabegies et les pratiques malsaines. N’en déplaise aux nostalgiques de l’époque où le clientélisme et la dilapidation de fonds publics sévissaient sans vergogne ni retenue.

Sénégal: externalisation du financement des prêts aux logements

Les fonctionnaires sénégalais pourront désormais contracter des dettes sans intérêt auprès des banques privées pour bâtir leur demeure.Après plusieurs années de blocage « pour des raisons budgétaires », les prêts aux logements communément appelés « prêts DMC » sont de retour.

Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et le président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers du Sénégal (APBEF-S), Mamadou Bocar Sy, ont signé, vendredi à Dakar, une convention-cadre devant relancer ce dispositif dédié aux agents de l’Etat.

« L’objectif de l’externalisation est la résorption, sur une période de quatre (4) ans, du stock de demandes de prêts en instance au 31 décembre 2020. Il s’agit d’une solution alternative consistant à faire intervenir les banques partenaires dans la prise en charge des demandes de +prêts DMC+ », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Cette méthode, a ajouté le ministre, repose sur le mécanisme de la bonification des intérêts qui est une opération par laquelle, l’agent de l’Etat reçoit un prêt à taux zéro (0) et l’Etat prend en charge les intérêts appliqués par les banques partenaires.

Ainsi, pour un logement subventionné, d’une valeur de 12 millions de francs CFA, chaque agent bénéficiaire de ce programme social n’aura à « emprunter que 7 millions pour être propriétaire », a indiqué le président de l’APBF-S et directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal. Selon Mamadou Bocar Sy, le système de bonification, qui rend le taux d’intérêt très bas, permet au fonctionnaire d’avoir un prêt sans frais de dossier.

Partant de là, il a exhorté les fonctionnaires à utiliser ce dispositif exclusivement pour l’accès au logement. « Je demande aux fonctionnaires de profiter du programme de construction de 100.000 logements pour être définitivement à l’abri du besoin d’un toit », a-t-il dit. Il a par ailleurs invité les dirigeants des banques à maintenir la mobilisation pour la réussite du programme social, « en s’alignant sur les conditions de la convention-cadre. »

L’octroi de ces prêts sans intérêt est l’une des plus anciennes politiques sociales de l’Etat du Sénégal, instaurée par un décret (…) du 27 février 1964 pour faciliter à ses agents l’accès au logement, a rappelé le ministre Abdoulaye Daouda Diallo lors de la signature de la convention-cadre.

Le cadre réglementaire régissant ce décret a connu plusieurs modifications. Celle de 2006 avait permis l’augmentation du montant du prêt passé de deux à cinq millions de francs CFA, et la prolongation du délai maximal de remboursement, de cinq à sept ans. Quant à celle de 2009, elle a autorisé l’octroi de prêts sans intérêt aux contractuels de l’enseignement général et technique.

A la date du 31 décembre 2020, les dossiers des prêts DMC en instance étaient au nombre de 38.000, pour un montant global de 152 milliards de francs CFA, a fait savoir le ministre des Finances et du Budget.

Mutualité : El-Atmani désigné président du Bureau exécutif de l’UAM

Le président du Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), Moulay Brahim El Atmani, a été désigné président du Bureau exécutif de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM).Cette nomination a eu lieu à l’occasion de la tenue, ce vendredi à Marrakech, d’une réunion du Bureau exécutif de l’Union africaine de la Mutualité (UAM), sous la présidence de Babassa Djikine, Premier vice-président de l’Union.

A l’entame de cette réunion, le président du Conseil d’Administration de la MGPAP a informé les membres du bureau exécutif de l’UAM de la dissolution de l’ancien Conseil d’administration de la MGPAP présidé, par Abdelmoula Abdelmoumni, suivie de la mise sous administration provisoire de la MGPAP par les autorités gouvernementales marocaines.

Cette administration provisoire a pris fin avec l’élection du nouveau conseil d’administration. M. El Atmani a exprimé sa disposition à occuper désormais les fonctions de président du bureau exécutif de l’UAM dévolues à la MGPAP à travers son président.

Les membres du Bureau exécutif ont pris acte de la nouvelle composition des organes dirigeantes de la MGPAP et décidé de désigner Moulay Brahim El Atmani comme nouveau président du bureau exécutif de l’UAM.

Abordant le fonctionnement des instances de l’union, le bureau exécutif a constaté la fin du mandat des membres des organes de l’UAM élus à la troisième assemblée générale tenue à Rabat le 03 Décembre 2017.

Il a ainsi décidé de convoquer la réunion du comité directeur pour la tenue de la 4ème Assemblée générale au Maroc dans les meilleurs délais, demandant au nouveau président du bureau exécutif de l’UAM de convoquer une réunion du bureau exécutif dans les meilleurs délais au siège de l’Union à Rabat.

Les membres du Bureau exécutif de l’UAM ont saisi cette occasion pour saluer la détermination de la MGPAP à continuer à soutenir les actions de l’UAM en assurant sa présidence et son secrétariat permanent et à œuvrer pour drainer des sources de financements pour permettre la viabilité, la réalisation des projets et l’atteinte des objectifs de l’Union visant à développer et à porter haut et fort la mutualité sur le continent africain.

L’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-Sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. Elle est de ce fait un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales.

Cette organisation opte pour une démarche dynamique et active pour permettre à notre continent de réussir une couverture universelle. Bien entendu, il faut adopter une politique de proximité et la généralisation de la couverture sociale à toutes les couches sociales surtout les plus démunies par la facilitation de l’accès aux prestations tout en oeuvrant pour l’encouragement de la mise en place du tiers payant et sa généralisation comme recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour permettre un accès facile et assuré des ménages aux soins.

Mutualité : Le bureau exécutif de l’UAM tient à Marrakech une réunion préparatoire à son Assemblée générale

Par Hicham Alaoui — Le Bureau exécutif de l’Union africaine de la Mutualité (UAM) a tenu, ce vendredi à Marrakech, une réunion préparatoire à son Assemblée générale, appelée à procéder au renouvellement des instances dirigeantes de cette organisation panafricaine.Il est à rappeler que la dernière Assemblée générale de l’UAM a eu lieu en décembre 2017 et avait porté à la présidence de l’Union, l’ancien président de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), Abdelmoula Abdelmoumni pour un troisième mandat consécutif.

Instance suprême de l’UAM, l’Assemblée générale se réunit tous les trois ans en session ordinaire sur convocation du Comité Directeur. Les décisions de l’AG sont prises à la majorité simple des membres présents.

Ouvrant cette réunion, présidée par M. Babassa Djikine, Premier vice-président de l’Union, l’actuel président du Conseil d’Administration de la MGPAP-Maroc, Moulay Brahim El Atmani a rappelé que la crise sanitaire liée à la Covid-19, qui a frappé de plein fouet le monde, a été la cause pour la non-tenue des activités de l’UAM, une structure qui se veut un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

Il a souligné que cette réunion se tient en marge des travaux de l’Assemblée générale de la MGPAP, qui vient de procéder au renouvellement de ses instances dirigeantes avec l’élection d’un nouveau Président du Conseil d’Administration, des membres du Conseil d’Administration et des délégués des employés et fonctionnaires des différentes administrations publiques marocaines.

Après avoir mis l’accent sur les missions de l’UAM en tant que plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-Sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité et un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales, M. El Atmani, a estimé impératif la tenue, dans un proche avenir, l’Assemblée générale de l’UAM au Maroc, qui abrite le siège de cette structure panafricaine.

« Cette Assemblée générale permettra, en effet, de renouveler les instances de l’Union et injecter du nouveau sang à cette organisation qui demeure et demeurera toujours au service de la promotion de la mutualité sur notre continent africain », a-t-il insisté.

Pour sa part, Ngom Babacar, 2ème vice-président de l’UAM a déploré le fait que la pandémie du Covid-19 a empêché le bon fonctionnement de l’UAM, soulignant la disposition de l’UAM à accueillir le nouveau président de la MGPAP-Maroc à la tête de cette structure supranationale et « créer ensemble les conditions du renouvellement de nos instances ».

Il s’est dit persuadé que l’UAM continuera à assurer sa mission comme organe de protection sociale des populations africaines.

Il est rappelé que les mutuelles sont une des composantes de l’économie sociale et solidaire, en tant que troisième voie qui se dessine en matière de développement économique et social avec comme principes la suprématie de la redistribution, la non lucrativité et la solidarité agissante. Ce sont les mêmes valeurs puisées dans le socle de la mutualité qui lui permettent de fonctionner comme un outil d’efficacité servant en premier lieu les intérêts et besoins des citoyens.

Maroc: Création d’une commission pour le suivi du projet de généralisation de la protection sociale

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a annoncé, mercredi, la création d’une commission interministérielle qui veillera à accompagner le chantier de mise en oeuvre du projet de généralisation de la protection sociale.Une commission technique veillera au suivi de tous les points relatifs à la mise en oeuvre de ce projet, a précisé M. Akhannouch, selon un communiqué lu par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.

Parallèlement, les départements ministériels concernés se pencheront sur l’insertion des autres catégories professionnelles dans la perspective de la généralisation en 2022, a-t-il ajouté.

Dans son mot, M. Akhannouch a mis l’accent sur l’importance de cette réunion du Conseil de gouvernement qui constitue le point de départ pour l’opérationnalisation de ce chantier royal social sans précédent, relevant que les décrets adoptés permettront à 3 millions de citoyennes et citoyens parmi les non-salariés et leurs ayant-droit de bénéficier du régime de l’Assurance maladie obligatoire.

Il s’agit, dans un premier temps, des personnes assujetties au régime de la contribution professionnelle unique (CPU), des commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité et des auto-entrepreneurs qui pourront être inscrits dès le mois de décembre prochain.

Pour ce qui est des personnes assujetties au régime de la CPU, elles pourront verser leurs cotisations à partir du 1er décembre et bénéficier du remboursement à compter du 1er janvier, alors que les commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité peuvent contribuer à compter du 1er janvier pour bénéficier des remboursements à partir du 1er février.

Pour leur part, les auto-entrepreneurs pourront contribuer à partir du 1er février et bénéficier de la couverture médicale à partir du mois de mars.

Ethiopie : l’Onu crée un fonds d’urgence humanitaire

Le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths, a annoncé lundi la création d’un fonds de 40 millions de dollars destiné à soutenir l’aide humanitaire vitale et la protection des civils en Ethiopie.M. Griffiths a déclaré que des millions de personnes dans le nord de l’Ethiopie « vivent sur le fil du rasoir, alors que la crise humanitaire s’aggrave et s’étend ».

De retour d’une visite en Ethiopie, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence a déclaré que les besoins augmentent dans tout le pays et que les fonds aideraient les organisations d’aide à atteindre certaines des personnes les plus vulnérables.

Les femmes, les garçons et les filles continuent de faire les frais du conflit, mais leurs besoins en matière de protection restent sous-financés.

Dans les régions somaliennes et oromiennes de l’Ethiopie, touchées par la sécheresse, les fonds supplémentaires permettront de soutenir une réponse rapide et une action anticipée.

Les agences de secours fourniront de l’eau potable pour prévenir les maladies d’origine hydrique et atténuer le risque d’épidémie de choléra. Les agences aideront également les communautés pastorales à préserver leur bétail.

Selon le chef des opérations humanitaires de l’Onu, 25 millions de dollars du fonds total ont été obtenus auprès du Central Emergency Response Fund (CERF), tandis que les 15 millions restants ont été alloués par l’Ethiopia Humanitarian Fund (EHF), basé dans le pays.

Cette nouvelle allocation porte le soutien du CERF à l’Ethiopie cette année à 65 millions de dollars, faisant de ce pays le deuxième plus grand bénéficiaire des fonds du CERF en 2021. Le soutien du FHE cette année s’élève désormais à quelque 80 millions de dollars.

Cependant, les opérations humanitaires dans tout le pays font face à un déficit de financement de 1,3 milliard de dollars, dont 350 millions de dollars pour la seule région du Tigré.

Maroc/Emploi : 250.000 bénéficiaires du nouveau programme « Awrach »

Près de 250.000 personnes devraient bénéficier, en 2022 et 2023, d’ « Awrach », un programme en cours de finalisation pour permettre aux jeunes de profiter d’emplois temporaires. C’est ce que le ministre de l’emploi, Younes Sekkouri, a indiqué, ce jeudi, lors du Conseil de gouvernement.Cité par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, Sekkouri a fait savoir que le gouvernement a alloué une enveloppe budgétaire de 2,25 milliards de dirhams à « Awrach » au titre de l’année 2022 et ce, dans le cadre de son action d’accompagnement des jeunes hors du marché de l’emploi et de facilitation de leur intégration économique.

Les 125.000 emplois créés en 2022 seront des emplois temporaires, en particulier pour procurer des revenus aux personnes fortement impactées par la pandémie. Il s’agit, comme il l’a précisé, d’un chiffre ambitieux. « Nous sommes dans une phase avancée en termes d’organisation opérationnelle et procédurale », mais le circuit complet n’a pas encore été verrouillé. Il le sera après les multiples réunions prévues avec les différents partenaires.

Selon le ministre, « ce programme s’adresse aux personnes diplômées et non diplômées, notamment celles qui ont été impactées par la crise du Covid. Toutes les catégories de personnes sont concernées, et aucune n’est à exclure », a-t-il ajouté.

Pour lui, il faut insister sur la nécessité « de prendre en considération le genre et d’inclure les femmes, tout en étudiant les activités auxquelles celles-ci pourront s’atteler ». Concernant les types d’emplois et les secteurs visés, il a souligné que « la création de ces emplois sera basée sur les besoins de chaque région. Il faut qu’il y ait des employeurs qui expriment des besoins dans des secteurs donnés.

Dans le cadre du programme « Forsa » pour le soutien des initiatives des jeunes, « 12.500 autoentrepreneurs bénéficieront de l’accompagnement du ministère pour la création de leurs entreprises », a indiqué le ministre, précisant que « le nombre de jeunes accompagnés jusqu’à présent, qui est de 3.000 annuellement, sera multiplié par quatre. « Cet accompagnement consiste en des formations et orientations pour structurer les projets et les développer, de la partie conception à la partie réalisation, grâce à « des prêts d’honneur plafonnés à 100.000 DH, remboursables sur 10 ans au maximum ». « L’accompagnement doit toutefois être de qualité », a-t-il ajouté, rappelant « l’échec de certaines expériences antérieures similaires suite à un problème d’autofinancement, à une mauvaise gestion ou autres. Les idées sont là mais parfois, elles ne marchent pas pour telle ou telle raison ».

Maroc: une stratégie nationale de santé en milieu carcéral dans le pipeline

Le délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a révélé, mercredi à Rabat, l’élaboration d’une stratégie nationale de santé en milieu carcéral pour la période 2022/2026, visant le renforcement de la protection sanitaire des détenus.Élaborée en collaboration avec le ministère de la Santé et de la protection sociale, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, cette stratégie vise à renforcer la protection sanitaire des détenus et à assurer leur accès aux services de soins, a expliqué Tamek lors de la présentation du projet de budget de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) au titre de l’année 2022, devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la Chambre des représentants.

Il a poursuivi que cette stratégie, qui vient consolider les acquis des stratégies antérieures, définit le cadre d’action commune de la Délégation et de l’ensemble des intervenants dans le domaine de la protection sanitaire des détenus (ministère de la Santé et de la protection sociale, ministère de la Justice, Conseil national des droits de l’Homme, ONGs et secteur privé), l’objectif étant de fournir une protection sanitaire appropriée aux détenus durant toute la période de leur incarcération et après leur libération, pour les détenus malades.

Tamek a indiqué que cette stratégie a été conçue conformément aux recommandations internationales relatives à la santé en milieu carcéral et aux stratégies de santé nationale, notamment le Plan santé 2025, en tenant compte des conventions internationales des droits de l’Homme et du concept de la santé publique.

RDC : l’ONU alerte sur l’aggravation de l’insécurité alimentaire

Quelque 27 millions de personnes, soit un quart de la population de la RDC, font face à une insécurité alimentaire aiguë.L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) soulignent la nécessité d’intensifier l’assistance humanitaire de toute urgence en République démocratique du Congo (RDC).

D’après de nouvelles données, la crise alimentaire qui sévit dans ce pays d’Afrique centrale ne semble pas s’apaiser et pourrait même, sans une transposition de l’assistance à plus grande échelle, empirer dans les mois à venir, préviennet les deux agences onusiennes.

Cette situation s’explique par de mauvaises récoltes, des déplacements de populations engendrés par des vagues de violence, des maladies et l’effondrement des infrastructures, explique la dernière analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publiée ce mercredi 10 novembre.

Dans le pays, le nombre de personnes en phase de crise (IPC 3), selon la classification de l’insécurité alimentaire aiguë établie par le Cadre intégré, est le plus élevé de tous les pays étudiés par l’IPC. 

Selon les prévisions de l’IPC, qui montre que même des quartiers de Kinshasa, la capitale, et des zones alentours sont frappés de plein fouet, les chiffres alarmants de la faim resteront au même niveau durant toute la première moitié de 2022. En effet, la situation en matière de nutrition pourrait encore empirer dans certaines régions et pour certains groupes vulnérables, notamment les jeunes enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes.

«Pour beaucoup d’habitants de la République démocratique du Congo, la situation alimentaire reste désespérée, car la masse des obstacles à surmonter (insécurité, maladie, destruction et manque d’infrastructure, accès limité à des ressources de qualité et à des financements, pour n’en citer que quelques-uns) sape toute chance de pouvoir se nourrir et de nourrir correctement leurs familles. La seule façon de rompre ce cercle vicieux et de faire évoluer ces tendances est de les aider à devenir plus résilients et productifs», a indiqué Aristide Ongone, le Représentant de la FAO en République démocratique du Congo.

«Ces chiffres sont un rappel à l’ordre: il faut agir, et il faut procéder différemment, a précisé le Représentant et Directeur de pays du PAM en RDC, M. Peter Musoko. À l’heure actuelle, nous renflouons un navire qui prend l’eau. Nous devons assoir à une même table le gouvernement, nos partenaires et le secteur privé pour réfléchir aux moyens de redonner espoir aux habitants de ce pays.»

La crise alimentaire en République démocratique du Congo découle d’une combinaison délétère de différents facteurs. La production agricole a dépéri dans un contexte de violence et d’insécurité, qui a coupé des populations entières de leurs champs. L’infrastructure de transport et de communication est au bord de l’écroulement. Plusieurs groupes armés ont provoqué le déplacement de millions de personnes, notamment dans le nord-est, où l’insécurité gagne du terrain dans deux points névralgiques en particulier, malgré l’état d’urgence déclaré en mai dernier. 

Même là où des aliments sont disponibles, du fait des prix élevés et des revenus en forte baisse, nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens de bénéficier d’une nutrition correcte.

Le pays, en proie à une crise complexe et prolongée depuis plus de vingt ans, a également subi les effets dévastateurs des catastrophes naturelles, aggravés par les incidences de la covid-19. 

La pandémie de Covid-19 et les mesures visant à enrayer sa propagation ont mis à mal l’économie en entraînant la chute libre de la monnaie locale et la perte d’emplois de millions de personnes, y compris dans le secteur non structuré.

Libye : des demandeurs d’asile évacués vers le Niger

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce avoir évacué 172 demandeurs d’asile vulnérables de Libye vers le Niger dans la soirée du 4 novembre.Il s’agissait du premier vol d’évacuation vers le Niger depuis plus d’un an. Celui-ci fait suite à la levée par les autorités libyennes d’une interdiction des vols humanitaires. Les personnes évacuées ont été détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ont été victimes de traite ou ont subi des violences en Libye, explique le HCR dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

« Le HCR est soulagé de voir la reprise de ces vols d’évacuation vitaux », a déclaré le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri, cité par la note. « Cependant, précise-t-il, compte tenu du nombre limité de places, l’évacuation ne peut être une solution que pour des personnes extrêmement vulnérables, ayant un besoin urgent de sécurité et de protection ».

Le groupe évacué comprend des familles, des enfants voyageant seuls et un bébé né il y a seulement quelques semaines, informe l’organisme onusien.

Cette évacuation a eu lieu grâce au mécanisme de transit d’urgence (Emergency Transit Mechanism, ETM) mis en place en 2017 en partenariat avec le gouvernement du Niger. Ce dernier a accepté d’accueillir temporairement sur son territoire des réfugiés confrontés à des situations de danger de mort en Libye afin que le HCR puisse travailler à l’identification de solutions durables pour chacun d’entre eux.

Au Niger, le HCR apporte un soutien en matière de soins de santé mentale à ceux qui ont été confrontés à des traumatismes pendant leur séjour en Libye, ainsi qu’un accès à des possibilités de formation professionnelle.

A ce jour, 3361 réfugiés et demandeurs d’asile ont été évacués de Libye vers le Niger. Parmi eux, 3213 ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre du mécanisme de réinstallation et de voies complémentaires.

Libye : des demandeurs d’asile évacués vers le Niger

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce avoir évacué 172 demandeurs d’asile vulnérables de Libye vers le Niger dans la soirée du 4 novembre.Il s’agissait du premier vol d’évacuation vers le Niger depuis plus d’un an. Celui-ci fait suite à la levée par les autorités libyennes d’une interdiction des vols humanitaires. Les personnes évacuées ont été détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ont été victimes de traite ou ont subi des violences en Libye, explique le HCR dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

« Le HCR est soulagé de voir la reprise de ces vols d’évacuation vitaux », a déclaré le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri, cité par la note. « Cependant, précise-t-il, compte tenu du nombre limité de places, l’évacuation ne peut être une solution que pour des personnes extrêmement vulnérables, ayant un besoin urgent de sécurité et de protection ».

Le groupe évacué comprend des familles, des enfants voyageant seuls et un bébé né il y a seulement quelques semaines, informe l’organisme onusien.

Cette évacuation a eu lieu grâce au mécanisme de transit d’urgence (Emergency Transit Mechanism, ETM) mis en place en 2017 en partenariat avec le gouvernement du Niger. Ce dernier a accepté d’accueillir temporairement sur son territoire des réfugiés confrontés à des situations de danger de mort en Libye afin que le HCR puisse travailler à l’identification de solutions durables pour chacun d’entre eux.

Au Niger, le HCR apporte un soutien en matière de soins de santé mentale à ceux qui ont été confrontés à des traumatismes pendant leur séjour en Libye, ainsi qu’un accès à des possibilités de formation professionnelle.

A ce jour, 3361 réfugiés et demandeurs d’asile ont été évacués de Libye vers le Niger. Parmi eux, 3213 ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre du mécanisme de réinstallation et de voies complémentaires.

Régime retraite complémentaire: le corps préfectoral ivoirien signe la 1ère convention

Le corps préfectoral ivoirien se positionne comme le premier adhérent au régime de retraite complémentaire par capitalisation à travers une convention signée avec l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).

La signature de convention a eu lieu jeudi, au cours d’une cérémonie, à Yamoussoukro en présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et du représentant du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. 

« La signature de convention à laquelle nous venons de procéder, sous les ailes protectrices de M. le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité,  fait objectivement de vous les premiers adhérents au régime de retraite complémentaire par capitalisation », a déclaré le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté. 

Il a fait observer que « par cette convention, tous les membres du corps préfectoral, sans qu’il soit besoin de l’accomplissement d’une formalité particulière, sont ipso facto adhérents du régime de retraite complémentaire par capitalisation ».   

Toutefois, pour les besoins d’alimentation de la base de données de l’IPS-CGRAE, il sera demandé de fournir quelques pièces pour la création des comptes cotisant, sur lequel seront inscrites toutes les opérations relatives à la constitution du stock de capital, a-t-il ajouté.  

« Alors même que les caractéristiques du nouveau régime étaient encore en construction, vous avez unanimement souhaité, malgré le caractère volontaire attaché à votre adhésion (à ce régime) en votre qualité de fonctionnaires déjà en activité, que soit formalisée la nécessité de l’intégration systématique de tous les membres du corps préfectoral au futur régime », a rappelé le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, M. Adama Kamara, président de la cérémonie, s’est dit « heureux que la première convention soit soignée par le corps préfectoral, garant du pouvoir d’Etat et de l’administration » dans les régions du pays. 

Le régime de retraite complémentaire par capitalisation « n’est pas obligatoire », a souligné le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, estimant que le corps préfectoral a fait « le meilleur choix » pour s’assurer une retraite confortable. 

M. Adama Kamara a relevé que ce régime de retraite qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision sociale du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est « le régime du consensus issu d’un dialogue inclusif entre toutes les parties ». 

Et ce, par la « qualité managériale du directeur général de l’IPS-CGRAE », M. Abdrahamane Berté qui a fait de ce rêve une réalité, a-t-il poursuivi. Pour le ministre de l’Emploi et de la protection sociale « cette signature est la célébration du consensus ». 

Le régime de retraite complémentaire est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité. 

L’IPS-CGRAE, dans cette perspective, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

L’institution publique a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faîtières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

L’IPS-CGRAE a lancé officiellement mardi à Abidjan le régime de retraite complémentaire par capitalisation, lors d’une  cérémonie qui a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.  

Régime retraite complémentaire: le corps préfectoral ivoirien signe la 1ère convention

Le corps préfectoral ivoirien se positionne comme le premier adhérent au régime de retraite complémentaire par capitalisation à travers une convention signée avec l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).

La signature de convention a eu lieu jeudi, au cours d’une cérémonie, à Yamoussoukro en présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et du représentant du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. 

« La signature de convention à laquelle nous venons de procéder, sous les ailes protectrices de M. le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité,  fait objectivement de vous les premiers adhérents au régime de retraite complémentaire par capitalisation », a déclaré le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté. 

Il a fait observer que « par cette convention, tous les membres du corps préfectoral, sans qu’il soit besoin de l’accomplissement d’une formalité particulière, sont ipso facto adhérents du régime de retraite complémentaire par capitalisation ».   

Toutefois, pour les besoins d’alimentation de la base de données de l’IPS-CGRAE, il sera demandé de fournir quelques pièces pour la création des comptes cotisant, sur lequel seront inscrites toutes les opérations relatives à la constitution du stock de capital, a-t-il ajouté.  

« Alors même que les caractéristiques du nouveau régime étaient encore en construction, vous avez unanimement souhaité, malgré le caractère volontaire attaché à votre adhésion (à ce régime) en votre qualité de fonctionnaires déjà en activité, que soit formalisée la nécessité de l’intégration systématique de tous les membres du corps préfectoral au futur régime », a rappelé le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, M. Adama Kamara, président de la cérémonie, s’est dit « heureux que la première convention soit soignée par le corps préfectoral, garant du pouvoir d’Etat et de l’administration » dans les régions du pays. 

Le régime de retraite complémentaire par capitalisation « n’est pas obligatoire », a souligné le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, estimant que le corps préfectoral a fait « le meilleur choix » pour s’assurer une retraite confortable. 

M. Adama Kamara a relevé que ce régime de retraite qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision sociale du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est « le régime du consensus issu d’un dialogue inclusif entre toutes les parties ». 

Et ce, par la « qualité managériale du directeur général de l’IPS-CGRAE », M. Abdrahamane Berté qui a fait de ce rêve une réalité, a-t-il poursuivi. Pour le ministre de l’Emploi et de la protection sociale « cette signature est la célébration du consensus ». 

Le régime de retraite complémentaire est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité. 

L’IPS-CGRAE, dans cette perspective, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

L’institution publique a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faîtières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

L’IPS-CGRAE a lancé officiellement mardi à Abidjan le régime de retraite complémentaire par capitalisation, lors d’une  cérémonie qui a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.  

Côte d’Ivoire: la CGRAE lance le régime de retraite complémentaire par capitalisation

L’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) a lancé officiellement mardi le régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat.

La cérémonie marquant le lancement officiel du régime de retraite complémentaire par capitalisation a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.

A cet événement, étaient présents, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, et le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur.

Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne-Désirée Ouloto, a salué la création par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara,  le régime de retraite complémentaire par capitalisation.

Ce régime complémentaire, expliquera-t-elle, est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité.

Dans cette perspective, l’IPS-CGRAE a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

La CGRAE a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale et le directeur général de l’IPS-CGRAE ont renouvelé la gratitude de l’Institution à l’ensemble des partenaires sociaux pour leur ouverture d’esprit et leur sens de la responsabilité citoyenne qui a permis d’obtenir ces résultats probants.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté, a invité tous les partenaires à ne ménager aucun effort pour porter la bonne nouvelle à tous les fonctionnaires et agents de l’Etat en vue de leur adhésion massive à ce nouveau produit.

Aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité, M. Abdrahamane Berté a rappelé que la retraite est une préoccupation de tout instant qui se prépare dès le premier jour d’activité, ajoutant que l’opportunité leur est donnée de prendre désormais le contrôle sur la qualité de leur retraite en adhérant à ce régime complémentaire.

M. Abdrahamane Berté a rassuré les fonctionnaires et agents de l’Etat que la satisfaction permanente des assurés sociaux demeurera le credo de l’IPS-CGRAE à leur égard conformément au slogan de l’Institution : « L’IPS-CGRAE pour vous, avec vous, la retraite, la vie ! ».

Caractéristiques de la complémentaire 

Selon les textes réglementant ce régime, le taux de cotisation obligatoire est de 5% du salaire de base prélevé directement à la source. L’adhérent a également la possibilité de bonifier son épargne en optant pour des contributions additionnelles ou des versements libres.

En conformité avec le caractère individuel et le niveau de transparence accru du régime par capitalisation, un compte au nom de chaque adhérent est ouvert dans les livres de l’IPS-CGRAE et alimenté par ses cotisations et versements.

Le régime complémentaire par capitalisation offre l’une des prestations suivantes à l’adhérent, à savoir une rente viagère avec la possibilité d’avoir un capital de 20% ou un capital unique lorsque le droit à pension n’est pas acquis ou une réversion en capital unique aux ayants cause en cas de décès.

Concernant les modalités d’adhésion, le dispositif mentionne que ce régime est « systématique pour tout fonctionnaire ou agent de l’Etat recruté après la date de signature du décret portant création du régime ».

L’adhésion est « volontaire pour les fonctionnaires et agents de l’Etat déjà en activité à la date de signature du décret portant création du régime ». En outre, la liquidation des droits de l’adhérent au titre de la retraite complémentaire est effectuée dès la liquidation de ses droits au titre du régime de base.

En cas de décès de l’adhérent, ses droits sont reversés à ses ayants droit. Il faut noter que les cotisations obligatoires sont directement retenues à la source par l’organisme employeur.

Les contributions additionnelles sont également prélevées par l’organisme employeur. Les versements libres sont directement effectués par l’adhérent auprès de l’IPS-CGRAE ou auprès du partenaire financier désigné par l’IPS-CGRAE.

Pour maximiser son revenu de retraite, l’adhérent doit recourir à deux types de cotisations optionnelles, notamment les contributions additionnelles consistant en un montant à prélever (au minimum 5 000 FCFA) sur une période indiquée par l’adhérent.

Ensuite, l’on a les versements libres représentant un montant à verser occasionnellement selon sa convenance. Le montant minimum requis est de 25 000 FCFA.

La retraite complémentaire est gérée par l’IPS-CGRAE, première Institution de Prévoyance Sociale certifiée ISO 9001, version 2015 sur l’ensemble de ses activités en Afrique de l’Ouest. Le régime est régi par des textes de lois sur la réglementation financière ainsi que par une politique de placement et de gestion financière.

Avantages du régime complémentaire

L’adhérent au régime complémentaire par capitalisation bénéficie de plusieurs avantages. Ce dispositif lui assure une retraite plus confortable et stabilise son train de vie.

Le régime complémentaire permet de bonifier la pension du fonctionnaire et l’agent de l’Etat afin que son niveau de vie à la retraite soit le plus proche possible de celui qu’il avait lorsqu’il était en activité.

Cela lui assure une épargne sécurisée. Dès lors qu’il a souscrit à la retraite complémentaire, l’IPS-CGRAE s’occupe de tout. Un prélèvement mensuel est effectué à la source conformément au montant de cotisation dû.

L’épargne est flexible et permet à l’adhérent de construire une retraite sur mesure grâce à la possibilité de procéder à des contributions additionnelles ou des versements libres.

En outre, son épargne est rémunérée. Ce qui assure au fonctionnaire et agent de l’Etat, une rémunération à hauteur de 3,5% l’an et le versement d’une quote-part sur les revenus de placement, le cas échéant.

A chaque fin d’exercice, l’IPS-CGRAE met à la disposition de l’adhérent, un relevé récapitulatif de situation mentionnant les cotisations versées, les droits attribués et leur solde.

Le gouvernement ivoirien, soucieux de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat après leur cessation d’activité, a adopté le 4 avril 2018, en Conseil des ministres, le principe de la mise en place d’un régime de retraite complémentaire par capitalisation afin de leur permette d’avoir un revenu mensuel stable.

Côte d’Ivoire: renforcement des capacités des gestionnaires de mutuelles sociales

La gestion administrative d’une mutuelle sociale a été mercredi et jeudi à Abidjan au menu d’un atelier de renforcement des capacités d’une dizaine de gestionnaires de mutuelles sociales.

Organisé par le Programme d’appui aux stratégies sociales (Pass) avec l’appui du groupe Novartis, cet atelier a permis de passer en revue la gestion d’une mutuelle qui repose sur des aspects techniques, financiers et administratifs.

Selon Jean Victor Ayité, directeur général du Pass, dans des pays africains, la mutualité a préexisté à tout l’ensemble des systèmes de sécurité sociale, constituant aujourd’hui un socle important pour faciliter l’accès aux soins.

« Nous voulons faire la même chose ici, c’est-à-dire aider les mutuelles à devenir de véritables acteurs de protection sociale », a-t-il expliqué, soulignant qu’il « arrive que ceux qui sont à la tête de ces structures ne soient forcément pas le profil idéal ».

 Le rôle du Pass est de renforcer leurs capacités à disposer des clés de compréhension d’un certain nombre de concepts, mais également des outils techniques qui leur permettent de mieux gérer leurs mutuelles.

Ces mutuelles sociales ont  généralement des budgets estimés à des centaines de millions FCFA, voire des dizaines de milliards FCFA.

« La mutuelle est une entreprise, mais pas comme les autres. Donc doit obéir à des objectifs d’équilibre financier ou de rentabilité. Malheureusement, la plupart de ceux qui viennent à la tête pensent que c’est une association, alors que la mutuelle s’inscrit dans un cadre réglementaire et communautaire qui exige de satisfaire un certain nombre de ratio financier», a encore expliqué le directeur général du Pass.

Dr Guillaume Magbi, l’un des formateurs, qui a instruit les auditeurs sur la maîtrise de la sinistralité (les dépenses) a soutenu que pour avoir des régimes de protection sociale équilibrés, stables et pérennes, « il faut doter les mutuelles sociales d’un guide de bonne conduite ».

Selon l’expert, il s’agit de « ne pas participer à la fraude, d’utiliser la carte de santé à bon escient et de déclarer les ayants droits ».

Poursuit, il a également énuméré qu’on « ne pas usurper des titres pour soigner autrui et on doit participer par l’exigence de la probité, de l’éthique à l’équilibre financier de la mutuelle, etc ».

« Une des données essentielles pour équilibrer les dépenses de santé est de maîtriser les coûts des prestations médicales. (…) Et pour que les mutuelles puissent être équilibrées avec leurs ressources financières, c’est de promouvoir à un niveau de prestation étudié des établissements qui puissent répondre aux exigences des soins de premiers niveaux », a-t-il ajouté.

Les soins secondaires ou tertiaires doivent être également traités dans les structures privées aux prix réels, a-t-il soutenu, ajoutant que l’écosystème de la santé devrait permettre à équilibrer les charges financières opposables aux mutuelles de santé.

La formation s’est articulée autour de sept modules, à savoir des notions sur la gestion d’une mutuelle, la gestion des adhérents, la gestion des cotisations, la gestion des prestations, la maîtrise de la sinistralité, la gestion des ressources humaines et matérielles. La formation a été sanctionnée par une remise d’attestations aux  participants.

Côte d’Ivoire : 1,5 million de personnes bénéficient de la mutualité sociale

En Côte d’Ivoire, plus de 1,5 million de personnes bénéficient de la mutualité sociale, a annoncé jeudi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara.

La mutualité sociale est un mécanisme de solidarité et d’entraide grâce auquel les bénéficiaires ont un accès facile aux soins de santé et à la prévoyance sociale, a rappelé le ministre Adama Kamara qui s’exprimait lors des Journées de présentation de la Plateforme de Lomé.

 « Aujourd’hui, la mutualité sociale en Côte d’Ivoire concerne plus d’un million cinq cent mille bénéficiaires qui, par le mécanisme de la solidarité et de l’entraide, ont un accès facile aux soins de santé et à la prévoyance sociale », a indiqué Adama Kamara.

La Plateforme de Lomé, est un document politique, fruit des travaux de la conférence de Lomé tenue en janvier 2019 sur le pari de la mutualité pour le 21è siècle, à l’initiative de l’Association internationale de la mutualité (AIM).

Cette conférence de Lomé a su démontrer la nécessité qu’il y’a, pour tous les acteurs de la protection sociale, de conjuguer leurs efforts à l’effet de garantir l’accès à la couverture santé universelle aux populations, en vue d’assurer le bien-être commun, gage du progrès économique et social de toute nation.

Elle a particulièrement mis l’emphase sur le rôle déterminant des mutuelles dans les efforts d’extension de la protection sociale et plus spécifiquement de la couverture santé universelle en Afrique de l’Ouest.

Ainsi, contrairement aux appréhensions selon lesquelles les mécanismes de couverture santé universelle s’opposent aux mutuelles sociales, ces dispositifs de sécurité sociale sont plutôt appelés à cohabiter de façon complémentaire de sorte à garantir une protection sociale plus renforcée, plus efficace et plus efficiente aux populations en générale et aux adhérents des mutuelles en particulier.

« La Plateforme de Lomé est donc un creuset de recommandations fortes, qui interpellent à la fois les pouvoirs publics et les mutuelles sociales », a expliqué le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale.

Les premiers devront s’approprier ce document dans la définition des politiques publiques de santé à l’effet de favoriser une extension de la couverture sanitaire aux populations.

Les seconds, à savoir les mutuelles, devront adhérer à cet outil et promouvoir la santé solidaire comme véritable catalyseur pour le développement humain sur la base des principes de solidarité, d’entraide et de prévoyance.

Auparavant, le directeur général de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), Mme Collette Koné, a rappelé les défis de la mutualité.

Selon elle, ces défis portent « essentiellement sur la délégation de gestion aux mutuelles sociales, l’association des mutuelles à la définition des politiques publiques de santé, la formation des mutuelles dans la gestion du bien commun, l’offre de soins de qualité à des coûts accessibles à tous, la continuité des prestations en cas de crise sanitaire telle que celle de la covid-19 qui a impacté négativement le fonctionnement des mutuelles sociales, etc ».

Organisées, mercredi et jeudi par l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS) et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS), ces journées ont permis de présenter officiellement la Plateforme de Lomé aux pouvoirs publics et partenaires techniques.

Ces journées se sont déroulées sous le thème, «la Plateforme de Lomé : quelle contribution des mutuelles sociales dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle?».

Elles ont enregistré la participation des mutuelles sociales, du ministère de l’emploi et de la protection sociale ainsi que de celui en charge de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

L’Institut de prévoyance sociale-Caisse nationale d’assurance maladie (IPS-CNAM), la primature, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Bureau international du travail (BIT), la primature, l’Association internationale de la mutualité (AIM), l’Union africaine de la mutualité (UAM) et les partenaires techniques et financiers ont également pris part aux travaux.

Insécurité alimentaire : la France au chevet des pays du Sahel

Paris soutient la sécurité alimentaire des personnes affectées par l’escalade des conflits, les effets du changement climatique et la hausse des prix.Au total, ce sont 469.000 personnes vulnérables du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad qui vont bénéficier de l’assistance française. La contribution de Paris d’une valeur de 8,4 millions d’euros sera distribuée à travers un ensemble d’activités spécifiques à chaque pays.

Celles-ci comprennent des distributions alimentaires, un appui nutritionnel, et un soutien aux programmes d’alimentation scolaire en faveur des populations déplacées.

Selon le Conseiller Régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France au Burkina Faso, Houcine Dahmane, « cette contribution de la France s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024), dont l’un des 5 objectifs vise à renforcer les actions d’assistance alimentaire aux populations en situation de vulnérabilité et à améliorer leur résilience. »

Le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique centrale et occidentale, Chris Nikoi, a remercié la France pour avoir maintenu et augmenté son soutien à son organisme en faveur des plus vulnérables.

Grâce aux contributions volontaires de ses donateurs, le PAM a réussi à intensifier ses opérations en 2020 et a aidé 18,2 millions de personnes dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 10,6 millions atteints en 2019.

Sur la base de ce succès, l’organisme onusien prévoit d’aider jusqu’à 17,6 millions de personnes au cours de cette période de soudure, avec une attention particulière aux zones ayant des problèmes d’accès, telles que le centre du Sahel et le nord du Nigeria.

Le PAM s’emploie également à améliorer l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs, à la fois en fournissant une assistance dans les situations de crise et en renforçant les systèmes pour des solutions à plus long terme.

Dans le centre du Sahel, au Tchad et au Nigéria, il prévoit d’aider près de 2,2 millions de jeunes enfants et de femmes enceintes ou allaitantes, avec un ensemble de traitements nutritionnels et d’interventions de prévention.

Côte d’Ivoire: l’IPS-CGRAE maintient son certificat ISO 9001 version 2015

L’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire décroche le renouvellement de son certificat ISO 9001 version 2015, ce qui témoigne de l’efficacité de son Système de management de la qualité (SMQ).

L’audit de renouvellement du certificat ISO 9001 Version 2015 de l’IPS-CGRAE a été réalisé du 13 au 16 septembre 2021 par l’organisme certificateur de renom AFAQ/AFNOR, à travers une équipe dirigée par M. Jean Lacheze, responsable d’audit et Mme Aida Gargouri, seconde auditrice.

Durant cette période d’intenses activités, les salariés de l’IPS-CGRAE ont apporté des réponses précises aux questions de l’équipe d’audit et démontré que le SMQ de l’IPS-CGRAE répond efficacement aux exigences de la norme internationale ISO 9001 version 2015.

Cette norme vise à garantir en permanence la qualité des services offerts aux assurés sociaux.

Au terme du programme d’audit, les différents résultats ont été présentés, le 16 septembre 2021, à une réunion de clôture présidée par M. Abdrahamane Berté, le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

A l’entame de la réunion, M. Berté a traduit sa gratitude aux auditeurs qui ont conduit cette mission en dépit du contexte lié à la crise sanitaire de Covid-19 en déployant des efforts pour la réalisation de cet audit de renouvellement avec les pilotes de processus.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE a réitéré l’engagement de l’Institution à maintenir une démarche qualité optimale afin de garantir, en permanence, un niveau élevé de satisfaction des assurés sociaux.

Cela, ajoutera-t-il, vise à renforcer la politique de gestion de la relation client et de la responsabilité sociétale d’entreprise envers ses assurés et partenaires sociaux.  Il a ensuite au nom de l’institution, salué le professionnalisme de l’organisme AFAQ/AFNOR.

Les conclusions de l’audit confirment que le Système de management de qualité de l’IPS CGRAE répond aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015, avec zéro non-conformité constatée et zéro point sensible.

Par conséquent, l’équipe d’audit a vivement recommandé le renouvellement du certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS CGRAE auprès du Comité d’expert de l’organisme certificateur AFAQ/AFNOR.

L’organisme certificateur AFAQ/AFNOR a effectivement notifié, en date du 4 octobre 2021, le renouvellement du Certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS-CGRAE sur l’ensemble de ses activités.

Le succès de cette étape importante du Système de management de la qualité constitue un gage de satisfaction permanente des assurés et de leur positionnement au cœur de toutes les activités de l’Institution.

Satisfait des résultats obtenus par l’institution, M. Abdrahamane Berté a félicité tout le personnel pour les efforts consentis qui ont permis d’atteindre ce résultat « exceptionnel », les encourageant à garder ce dynamisme afin de toujours mériter la confiance des clients. 

Avec cette performance, qui contribue à une meilleure justice sociale au plan national et pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, l’IPS-CGRAE honore sa première place d’Institution de prévoyance sociale, en Afrique de l’Ouest, à avoir obtenu, dès 2016, la certification ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités.

Placée sous la tutelle technique et administrative du ministère de l’Emploi et de la protection sociale et sous la tutelle financière du ministère en charge du Budget, cette institution certifiée ISO 9001 version 2015, est chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales.

Dans sa mission, elle procède au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires des pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Soucieuse de l’amélioration continue de la qualité des prestations fournies pour une satisfaction sans cesse accrue de ses assurés sociaux, l’IPS-CGRAE s’est engagée dans la démarche qualité depuis 2014.

L’Institution a obtenu la Certification ISO 9001 version 2008 en décembre 2016, puis la version 2015 en octobre 2018, faisant d’elle la première Institution de Prévoyance Sociale en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest à être certifiée ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités, dans son secteur.

Le Certificat a une durée de vie de trois ans. Au cours des deux premières années, l’organisme certificateur AFAQ / AFNOR est dans l’obligation d’évaluer annuellement la conformité et l’efficacité du Système de Management de la Qualité par rapport au référentiel ISO 9001 version 2015 et de décider de son maintien ou non.

A l’issue de l’évaluation de la troisième année, l’organisme certificateur procède ou non au renouvellement dudit certificat. C’est dans ce contexte que AFAQ/AFNOR a réalisé l’audit de renouvellement sur l’ensemble des activités de l’IPS-CGRAE du 13 au 16 septembre 2021.

Le Maroc va compter plus de 6 millions de personnes âgées en 2030 (HCP)

En 2021, près de 4,3 millions sont âgés de 60 ans et plus représentant 11,7% de la population marocaine, alors qu’ils n’étaient que 2,4 millions en 2004, soit 8% de la population totale, selon la note d’information du Haut Commissariat au Plan (HCP) publiée à l’occasion de la Journée mondiale des personnes âgées. Cet élan devrait se poursuivre dans les années à venir avec l’amélioration de l’espérance de vie et la chute de la fécondité. D’après les projections démographiques réalisées par le HCP, d’ici 2030, l’effectif des aînés de 60 ans et plus atteindrait un peu plus de six millions, soit une augmentation de 42% par rapport à 2021 et représenterait 15,4% de la population. 

Si actuellement un peu plus de la moitié (51%) des seniors sont des femmes, leur part atteindrait 52,2% en 2030 en raison de l’augmentation plus rapide de l’espérance de vie à la naissance chez le sexe féminin. L’effectif des personnes âgées va s’accroître plus rapidement en milieu urbain qu’en milieu rural.

Cette situation s’explique par l’exode rural. Ainsi, les personnes âgées en milieu urbain verront leur effectif se multiplier par 1,5 fois entre 2021 et 2030, passant de 2,8 millions en 2021 à près de 4,2 millions vers 2030. En revanche, en milieu rural, l’effectif des seniors va connaître une multiplication par un coefficient de 1,2 en passant au cours de la même période de 1,5 million à environ 1,8 million.

Côte d’Ivoire: Dominique Ouattara lance une campagne de distribution de kits scolaires

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children Of Africa, a lancé mardi à Adiaké (Sud-est ivoirien) la campagne nationale de distribution de 16.000 kits scolaires au profit d’écoliers défavorisés du pays.

Le lancement de cette campagne nationale de distribution de kits scolaires a eu lieu au Groupe Scolaire Adiaké 3, en présence de nombreuses personnalités au nombre desquelles Mme Florence Achi, l’épouse du Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné .  

« Pour cette rentrée scolaire 2021-2022, la Fondation Children Of Africa offre 16 000 kits scolaires aux enfants défavorisés de 40 localités et une dizaine d’associations et ONG à travers la Côte d’Ivoire », a précisé Mme Dominique Ouattara.  

Ces kits sont notamment composés de cartables, de fournitures scolaires et de livres de renforcement, pour un montant de 105 millions. L’année précédente, malgré la pandémie du coronavirus, la Fondation a pu offrir 10 000 Kits scolaires aux enfants dans tout le pays.   

« Aujourd’hui, seront distribués 5000 kits scolaires destinés aux enfants de la région du Sud-Comoé, dont 1500 pour la ville d’Adiaké. A cela, s’ajoutent des dons en vivres et non-vivres ainsi que l’équipement des maternelles en jeux extérieurs et jeux éducatifs destinés aux écoles d’Adiaké », a souligné Mme Dominique Ouattara.  

La Première dame de Côte d’Ivoire, a fait savoir que le montant total des kits scolaires et dons en nature distribué ce jour à Adiaké s’élève à 50 millions Fcfa. La commune a pour maire Hien Sié, le directeur général du Port d’Abidjan. 

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de renouer avec nos traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires, qui au-delà du geste de solidarité sont un moyen de sensibiliser nos communautés sur la scolarisation de nos enfants », a-t-elle ajouté. 

 Pour elle, l’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant. Car, éduquer un enfant, c’est lui donner la chance de réussir dans la vie, quel que soit le milieu social dont il est issu. La Première dame a ensuite salué la politique d’éducation pour tous du gouvernement. 

Elle a également salué l’action de l’UNICEF et de l’UNESCO qui contribuent à améliorer l’éducation de nos chers enfants. En ce qui concerne la Fondation Children Of Africa, l’ONG mettra également un point d’honneur en permettant à tous les enfants d’aller à l’école.  

Mme Dominique Ouattara s’est dit « tellement touchée » par l’accueil, promettant envoyer très bientôt, Mme Patricia Yao, sa directrice de Cabinet pour venir faire des dons à l’endroit de ses  sœurs, à hauteur de 100 millions F CFA afin de les aider dans leurs activités génératrices de revenus. 

« En plus, nous allons augmenter le FAFCI de 300 millions F CFA pour renforcer vos activités. Ceci se fera avant la fin de l’année », a-t-elle poursuivi, se disant « heureuse de renouer » avec ces traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires.

Au-delà du geste de solidarité, la Première dame de Côte d’Ivoire,  considère ces actes comme un moyen de sensibiliser les communautés sur la scolarisation des enfants, qui est rendue obligatoire. A ce jour, la Fondation Children of Africa a distribué 150 000 Kits scolaires, depuis sa création.