Le Sénégal sur les traces de deux militaires disparus mystérieusement

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la disparition de deux agents de renseignements perdus de vue depuis samedi et dont des effets ont été retrouvés sur une plage dakaroise, à deux jours du deuxième match du Sénégal en Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar.Le Témoin se fait l’écho de « l’émoi » qui habite l’armée sénégalaise suite au « mystère autour de la disparition de deux militaires », poussant la Marine nationale et la Police scientifique à se « mobiliser » et le procureur de la République à ouvrir une enquête.

Les deux disparus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et le sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, « n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre passé », selon Le Soleil qui note que « le parquet tente de percer le mystère ».

Selon le procureur, cité par Tribune, certains de leurs effets dont leurs téléphones ont été « géolocalisés au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel », une plage du centre-ville dakarois. Pour Les Echos, les deux agents de renseignement « étaient partis faire une partie de pêche au Cap Manuel » avant d’être portés disparus. Interrogé par Le Témoin, un plongeur sous-marin estime que « la mer, trop agitée, a même atteint trois mètres de hauteur dans cette zone ce week-end ».

Toutefois, Le Quotidien a trouvé « 100 hypothèses » dans la disparition mystérieuse des deux militaires. Soulignant que « l’enquête oriente vers une disparition volontaire », le journal affirme que « les deux agents seraient impliqués dans l’affaire Pape Alé » Niang, le journaliste placé sous mandat de dépôt depuis quelques semaines pour avoir divulgué des informations classées secret défense dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort mettant face à face l’opposant Ousmane Sonko et la plaignante et masseuse Adji Sarr. Toujours dans l’affaire Pape Alé Niang, le journal fait état aussi de l’arrestation d’un « autre gendarme ».

En football, au lendemain de la défaite (2-0) des Lions du Sénégal face aux Pays-Bas à la Coupe du monde en cours au Qatar, Les Echos indiquent que « les cadres se concertent avec le coach » Aliou Cissé pendant que « le banc s’échauffe » en prévision d’éventuels changements vendredi prochain devant l’équipe nationale du Qatar. Si le milieu Cheikhou Kouyaté est « out pour vendredi », le défenseur Abdou Diallo « reprend aujourd’hui » l’entraînement après des « crampes musculaires » qui l’ont obligé de céder sa place face aux Pays-Bas, lundi dernier.

Pour la rencontre de vendredi, Walf Quotidien estime que le Sénégal va compter sur « un milieu sous haute tension » en raison de la blessure de Cheikhou Kouyaté et des menaces de suspension qui pèsent sur Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy, avertis face aux Néerlandais.

Outre le milieu sénégalais, la défense reste « à parfaire » d’après Vox Populi qui tire « les premiers enseignements sur l’équipe du Sénégal et les gros chantiers d’El Tactico », le surnom du sélectionneur Aliou Cissé.

Le gardien Edouard Mendy n’est pas indemne aussi de critiques, quelque part fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal face aux Pays-Bas. C’est pourquoi L’Observateur se demande si « le général de goal », pourtant meilleur gardien du monde en 2021 avec son club anglais Chelsea, est « devenu lieutenant ».

En revanche, malgré la mauvaise entrée en lice des Lions, Idrissa Gana Guèye recommande à ses coéquipiers de « relever la tête (parce qu’il) reste deux matches. Rien n’est encore joué. Parfois c’est bon de perdre des matches comme ça ».

Mondial 2022 : la Tunisie tient le choc face au Danemark

Les Aigles de Carthage ont neutralisé (0-0) ce mardi les Danois pour le premier match du groupe D.L’Afrique récolte son premier point dans la Coupe du monde accueillie par le Qatar. Après la défaite hier du Sénégal contre les Pays-Bas (0-2), la Tunisie a tenu en échec le Danemark à l’Education City Stadium de Doha. 

Les Aigles de Carthage ont bien défendu leurs buts face à une équipe danoise entreprenante. Aymen Dahmen, le gardien de la Tunisie, a sorti les arrêts nécessaires à des moments clefs du match. 

L’autre rencontre de la poule mettra aux prises la France, championne du monde en titre, et l’Australie à 19 heures (Temps Universel). 

Pour son deuxième match dans la compétition, les hommes de Jalel Kadri seront opposés à l’Australie samedi prochain à 10 heures (Temps Universel).

Battu par les Pays-Bas, le Sénégal veut se relever face au Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la mauvaise entrée en matière de l’équipe nationale du Sénégal de football pour son premier match de Coupe du monde Qatar 2022 perdu 2-0 face aux Pays-Bas.EnQuête indique que les Lions du Sénégal sont « touchés (mais) pas coulés » après la défaite (0-2) face aux Pays-Bas pour le premier match des deux équipes dans la poule A de la Coupe du monde Qatar 2022. Face au Qatar vendredi prochain, le sélectionneur Aliou Cissé recommande à ses protégés de « se montrer plus efficaces et agressifs ».

La défaite des Lions face aux Oranje est vécue comme une « tempête dans le désert » par Le Quotidien qui note que le Sénégal est « déjà sous pression ». Cet « accroc d’entrée pour les Lions » ne reflète pas la physionomie de cette « rencontre physique et fermée » dans laquelle ils ont « cédé en fin de match ». « On est déçus, car on méritait mieux que ça » ; note Aliou Cissé, endossant l’entière responsabilité de cette déconvenue.

« Le premier responsable quand on perd un match, c’est avant tout le coach. Ce fut un match de très haut niveau, compliqué (…). Le prochain match contre le Qatar sera un match décisif pour le reste de la compétition », a-t-il expliqué en conférence de presse.

Si Stades est « écœuré » par cette défaite d’entrée, L’Observateur la considère comme un « Doha dans l’œil » des Lions qui doivent se ressaisir pour leur prochaine sortie. Devant les Pays-Bas, le gardien Edouard Mendy a été « décevant » là où le milieu Idrissa Gana Guèye a été « présent ».

De leur côté, « Krépin Diatta et Ismaïla Sarr ont été trop timides dans l’animation » offensive, ne réussissant pas ainsi à combler l’absence du leader technique Sadio Mané, forfait pour le Mondial, rappelle le journal sportif.

Mondial 2022 : le Sénégal rate son entrée en matière

Manquant de réalisme, le Sénégal a été surpris en deuxième période par la Hollande.C’est un scénario auquel ne s’attendait pas le Sénégal. Les Lions de la Téranga se sont inclinés face aux Pays Bas pour leur entrée en matière dans la Coupe du monde de football qui se tient au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022. 

Privé de l’apport offensif de Sadio Mané, blessé à quelques jours du Mondial, les hommes d’Aliou Cissé qui se sont pourtant bien comportés dans la première manche, produisant un jeu séduisant, ont prêté le flanc en deuxième période vers la fin du temps réglementaire. Sur un centre de Frenkie De Jong, Cody Gakpo prend le dessus sur le portier sénégalais, Edouard Mendy et marque de la tête le premier but hollandais à la 84e minute. 

Les coéquipiers d’Idrissa Gana Guèye ont tenté de réagir, mais seront assommés par un deuxième but hollandais marqué à la 98e minute, par Davy Klaasen suite à une première tentative de Memphis Deepay mal repoussée par E. Mendy. 

Troisième du Groupe A, les champions d’Afrique en titre sont condamnés à gagner leur deuxième match vendredi 25novembre contre le pays organisateur, le Qatar également dos au mur après sa défaite face à l’Équateur lors du match d’ouverture

Le Sénégal entre en lice à la Coupe du monde de football

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement du premier match du Sénégal à la Coupe du monde du Qatar face aux Pays-Bas, cet après-midi.« Test grandeur nature pour les Lions » du Sénégal qui affrontent cet après-midi les Pays-Bas pour le deuxième match de la poule A de la Coupe du monde, commencée dimanche avec la victoire (2-0) de l’Equateur sur le Qatar, pays organisateur, affirme Le Soleil qui souligne que le président Macky Sall a remis hier le drapeau national aux joueurs et « rend hommage à Sadio Mané ».

Le Quotidien et Walf Quotidien recommandent aux Lions de « presser à fond l’Oranje », surnom de l’équipe nationale hollandaise dont le sélectionneur, Louis Van Gaal, estime que « le Sénégal n’est pas n’importe quel adversaire ». Cela explique d’ailleurs l’enthousiasme de son homologue Aliou Cissé.

« Nous sommes confiants », a-t-il dit malgré le forfait de son chef d’orchestre Sadio Mané. « Nous avons une équipe forte », a insisté le sélectionneur sénégalais après avoir entendu le discours du chef de l’Etat estimant que « le champion d’Afrique doit sortir les griffes ».

Malgré l’absence du leader technique des Lions, « il y a de jeunes joueurs prêts à relever le défi. Le plus important ici, c’est d’avoir une complémentarité entre ces garçons. On ne cache pas l’importance de Sadio, mais il nous est aussi arrivé de jouer des matchs sans lui », a rappelé l’entraîneur sénégalais qui prend part à sa deuxième Coupe du monde en tant que technicien.

« Lions nos destins », appelle L’Observateur malgré que le couloir gauche de l’équipe du Sénégal soit « décimé » avec la blessure de Fodé Ballo Touré et les problèmes de naturalisation de « l’Allemand » Ismail Jacobs. Dans ces circonstances, Aliou Cissé est obligé de « se réinventer ». Le polyvalent défenseur des espoirs Moussa Ndiaye est appelé à la place de Sadio Mané face au « crève-cœur » de l’équipe sénégalaise de ne pouvoir sélectionner qu’un joker médical à ce stade de la compétition.

Mondial 2022 : le Qatar s’incline en ouverture

Le pays hôte a été battu 0-2 par l’Equateur au stade Al Bayt, à Al Khor, à 50 kilomètres au nord de Doha.L’envie des joueurs qataris n’aura duré que quelques minutes. Leur espoir de s’imposer pour leur premier match en Coupe du monde a été vite refroidi par les joueurs de l’Equateur qui, dès la troisième minute, ont inscrit le premier but de la compétition par l’intermédiaire de leur capitaine, Enner Valencia. Ce but sera refusé pour une position de hors-jeu.

L’attaquant du club turc de Fenerbahçe va toutefois récidiver à la 16e minute sur penalty, avant de doubler la mise à la 31e minute par une belle tête croisée.

Pour espérer se qualifier, le pays organisateur devra s’imposer lors de son prochain match contre le Sénégal. Le pays de la Teranga entre en lice demain à 13 heures. Les Lions vont affronter les Pays-Bas sans leur attaquant vedette, Sadio Mané, forfait pour cette compétition à cause d’une blessure au genou.

Mondial 2022 : sans Sadio Mané, la ferveur retombe

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Sénégal. (4/5)« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». Cette citation extraite des Méditations poétiques, recueil de poèmes de l’écrivain français Alphonse de Lamartine paru en 1820, sied à la situation que vit le Sénégal suite à l’officialisation du forfait de Sadio Mané pour la Coupe du monde Qatar 2022.

Le maître à jouer de l’équipe nationale du Sénégal s’est blessé, le 8 novembre, à la tête du péroné droit lors d’un match du championnat d’Allemagne entre son club le Bayern Munich et le Werder Brême (6-1).

Pendant quelques jours, un mince espoir a été entretenu, mais le staff médical des Lions a finalement prononcé, jeudi dernier, l’incapacité de Mané à tenir sa place dans le groupe de l’entraîneur Aliou Cissé. Dans la foulée, le club bavarois a révélé que le Meilleur Joueur africain de l’année en 2021 et 2019 a subi « une opération réussie ».

« Malgré la nouvelle donne, le Sénégal reste l’un des favoris pour les deux tickets qualificatifs en huitièmes de finale du Mondial dans son groupe. Les Lions sont capables de rivaliser avec les Pays-Bas, l’Équateur et le Qatar, qui joue à domicile. Le Sénégal a toujours les armes pour sortir de cette poule », a affirmé Aliou Faye, journaliste à Stades.

Envoyé spécial à Doha, la capitale qatarie, de ce quotidien sénégalais d’informations sportives, M. Faye a indiqué que « le forfait de Sadio constitue une sorte de motivation pour ses coéquipiers qui sont loin d’être abattus.
Ils sont tous concentrés sur un seul objectif : jouer pour Mané. C’est à eux de se montrer à la hauteur du défi. En l’absence de la star de l’équipe, d’autres joueurs vont se sentir libérés ».

Depuis la nomination du capitaine de la génération 2002 comme sélectionneur du Sénégal, le 4 mars 2015, l’ancien attaquant de Liverpool est le joueur le plus utilisé avec 5676 minutes de jeu en 68 matchs. Avec 32 réalisations et 20 passes décisives, Sadio Mané est impliqué dans 52 des 126 buts inscrits par les Lions sous l’ère du technicien aux dreadlocks. Ce qui autorise Aliou Faye à dire que « le Sénégal, cité parmi les outsiders de la compétition, est peut-être obligé de revoir ses ambitions à la baisse. Atteindre les quarts ou les demi-finales sans Mané serait un exploit ».

La sadio-dépendance est une évidence aux yeux de tous les observateurs avertis du foot sénégalais. Cependant, « l’intérim est souvent bien assuré par Ismaïla Sarr, son fidèle lieutenant. Il est le joueur le plus décisif en sélection derrière Sadio Mané. C’était le cas contre le Congo (2-0) lors de l’ultime journée du 2ème tour des éliminatoires du Mondial 2022. Ce jour-là, Ismaïla a signé un doublé. Il doit alors prendre ses responsabilités. On parle aussi d’Iliman Ndiaye. C’est le moment de lui donner sa chance pour voir ce qu’il a dans le ventre. L’équipe doit miser sur le collectif et jouer sans complexe », a soutenu le journaliste deStades.

Supplément d’âme

Comme il est de coutume à la veille des compétitions auxquelles ils participent, les Lions ont reçu le drapeau national des mains du chef de l’État. Organisée d’habitude au Palais de la République, à Dakar, cette cérémonie solennelle s’est tenue ce dimanche à Doha à cause des « contraintes liées à nos agendas respectifs », a expliqué Macky Sall.

Dès l’entame de son discours, le président sénégalais a eu une pensée particulière pour Sadio Mané. « Je voudrais exprimer ce que chacun de nous ressent ici. Sadio Mané nous manque. Son ombre plane sur cette cérémonie. Sadio, nous t’aimons. Nous sommes de tout cœur avec toi. Nos pensées et prières t’accompagnent pour un prompt rétablissement. Nous le savons, Sadio, parce qu’il aime prendre des risques pour faire gagner son groupe, est exposé aux blessures. Et nous savons aussi qu’il garde toujours haut le moral pour revenir au plus vite dans le groupe. Si tu as raté cette campagne, d’autres batailles, pour lesquelles nous avons besoin de ta contribution décisive, t’attendent », a-t-il déclaré.

Poursuivant, le successeur d’Abdoulaye Wade (2000-2012) à la tête de l’État du Sénégal a fait savoir aux Lions que « la nation est fière, après les éditions de 2002 et 2018, de (les) voir inscrire pour la troisième fois le nom de notre pays sur la carte du football mondial ».

Macky Sall a également souligné que le fighting spirit, le talent, l’endurance physique et mentale, l’esprit d’équipe, ainsi que la discipline et la rigueur ayant caractérisé la sélection championne d’Afrique en 2021 au Cameroun sont des « qualités (indispensables) pour affronter des adversaires tout aussi motivés » au Qatar.

« Chaque rencontre sera une finale. Et comme le dit l’adage, la balle est ronde pour tout le monde. Aucun match n’est gagné ni perdu tant qu’il n’est pas fini. Je sais que vous ne craignez personne, mais respectez tous vos adversaires. C’est une condition essentielle pour aller loin dans une compétition », ajoute le premier supporter des Lions.

Le président sénégalais, accompagné de son épouse, a conclu son propos en ces termes : « Nous vous faisons confiance. Car vous êtes tous des professionnels aguerris. Vous mesurez le jeu et l’enjeu. Vous êtes en mission. À chaque touche de balle, vous porterez les espoirs de tout le peuple sénégalais. Je vous exhorte à aller aussi loin que possible pour honorer la nation et votre coéquipier (Sadio Mané) qui aurait tant aimé être avec vous aujourd’hui. Vous en avez toutes les capacités. L’esprit du Lion, c’est toujours la rage de vaincre jusqu’à l’objectif final ».

Le Sénégal entre en lice dans le Mondial ce 21 novembre contre les Pays-Bas. Les Lions seront ensuite opposés au Qatar (25 novembre) et à l’Équateur (29 novembre). Saliou Ciss ne figure pas sur la liste définitive d’Aliou Cissé. Le meilleur latéral de la Can 2021 est sans club depuis la fin, il y a cinq mois, de son contrat avec l’AS Nancy (France). Et avec les problèmes administratifs d’Ismail Jakobs, ayant auparavant défendu les couleurs allemandes dans les catégories de jeunes, le polyvalent défenseur Moussa Ndiaye a été convoqué.

Liste des 26 Sénégalais pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Édouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Kalidou Koulibaly (Chelsea FC, Angleterre), Abdou Diallo (RB Leipzig, Allemagne), Youssouf Sabaly (Betis Séville, Espagne), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Ismail Jakobs (AS Monaco, France), Formose Mendy (Amiens, France) et Moussa Ndiaye (Anderlecht, Belgique).

Milieux (9) : Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest, Angleterre), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France), Pape Matar Sarr (Tottenham, Angleterre), Pathé Ciss (Rayo Vallecano, Espagne), Moustapha Name (Pafos FC, Chypre) et Mamadou Loum Ndiaye (Reading FC, Angleterre).

Attaquants (6) : Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Boulaye Dia (Salernitana, Italie), Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Nicolas Jackson (Villareal, Espagne) et Iliman Ndiaye (Sheffield United, Angleterre).

Entraîneur : Aliou Cissé (Sénégal)

Programme du Sénégal au Mondial 2022

1ère journée : lundi 21 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Sénégal / Pays-Bas

2ème journée : vendredi 25 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Qatar / Sénégal

3ème journée : mardi 29 novembre 2022

15h00 (Temps Universel) Équateur / Sénégal

Mondial 2022 : début des hostilités ce dimanche

Le coup d’envoi de la Coupe du monde de football sera donné à 16h temps universel et opposera le pays hôte, le Qatar, à l’Équateur.Les appels au boycott, les critiques des organisations de défense des droits humains ou des écologistes n’y ont rien pu. Le Qatar, petit, émirat de la péninsule arabique va bel et bien organiser sa Coupe du monde.

Le match d’ouverture de la plus grand-messe du football opposera dimanche 20 novembre, le pays organisateur à l’Equateur, à 16h, temps universel. La première équipe africaine à entrer en lice sera les champions d’Afrique en titre, le Sénégal.

Les « Lions de la Teranga » (Lions de l’Hospitalité) affronteront lundi 21 novembre, les Pays-Bas sans leur attaquant vedette, Sadio Mané. Le pensionnaire du Bayern Munich a déclaré forfait suite à une blessure au genou droit.

Tout comme Mané, plusieurs stars du ballon rond comme le français, Karim Benzema, vont manquer cette Coupe du monde exceptionnellement organisée en Hiver en raison des fortes températures notées en Été au Qatar.

L’attribution, en 2012, de la 22e édition de la Coupe du monde au Qatar a été suivie de plusieurs soupçons de corruption. Les dirigeants du football mondial d’alors, Joseph Blatter (FIFA), Michel Platini (UEFA) et Issa Hayatou (CAF), entre autres, ont été poursuivis, condamnés et contraints à la démission.

Crises des inégalités : l’Onu dénonce l’hypermondialisation néolibérale

L’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD, sigle anglais), dans son nouveau rapport, appelle à la création d’un nouveau contrat éco-social pour construire un avenir plus égalitaire.Rédactrice en chef d’un site panafricain d’informations sportives, Courani Diarra n’aurait jamais imaginé qu’elle perdrait son travail parce que « malade de la Covid-19 ». « Durant mon premier mois de Covid-19, j’étais dans un sale état. J’ai été sous oxygène pendant deux semaines, mais cela ne m’empêchait pas de me soucier du boulot. Durant toute ma convalescence, j’ai essayé de travailler, de donner des directives… En plus, je n’étais pas payée parce que j’étais… malade », se remémore-t-elle.

Malgré son abnégation et l’envie de porter ce site qui venait de naitre, « j’ai perdu mon travail alors que je ne m’y attendais pas du tout. Psychologiquement, j’avais déjà trouvé un peu inélégant le fait de ne pas être payée parce que malade, alors que je fais partie des gens qui se sont le plus protégés.
Au-delà de l’inélégance, je trouvais que c’est injuste », peste-t-elle.

Si Courani n’a pas économiquement souffert de ce licenciement, les personnes qui bénéficiaient de son assistance durant cette période d’exception ont quant à elles durement senti le changement de statut de leur bienfaiteur.

Tout comme Courani Diarra, Aïcha Dia n’a pas reçu de préavis de licenciement de l’entreprise agroalimentaire pour laquelle elle travaillait. « Quand j’ai perdu mon emploi, je suis restée des semaines sans le dire à ma famille. Chaque jour, je me levais et allais chercher du travail. Je devais de l’argent à mon école car c’était moi qui payais mes études et celle de ma petite sœur. Je devais finir ma dernière année, mais malheureusement je n’ai pas pu faire ma soutenance. J’ai épuisé toutes mes réserves mais ce n’était pas suffisant », explique-t-elle avec amertume. Aujourd’hui encore, elle cherche toujours un travail stable pour subvenir à ses besoins.

Courani Diarra et Aïcha Dia font certainement partie des quelque 120 millions de personnes victimes de l’extrême pauvreté consécutive à la Covid-19 et identifiées par le rapport sur les inégalités de l’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social.

S’il est vrai que la pandémie a creusé les disparités entre pauvres et riches, le rapport montre que cette situation est le résultat d’un système dans lequel l’inégalité et l’injustice sont intégrées par conception. Le document associe ainsi les crises multiples et les inégalités croissantes auxquelles nous sommes confrontés aux choix politiques promus à l’époque de l’hypermondialisation néolibérale.

« Les dommages causés par la Covid-19, le VIH et les autres pandémies ne sont pas que le résultat des virus sur la santé humaine, mais ils ont aussi élargi les fissures de notre société inégalitaire », déclare la directrice exécutive de l’UNRISD, Winnie Byanyima, citée dans le rapport.

Ce dernier présente un monde en état de fracture, confronté à des crises graves, à des inégalités croissantes et à des problèmes de santé publique. Ces problématiques ne sont cependant pas une faille du système, mais une caractéristique de celui-ci, explique l’organisme onusien, précisant que l’inégalité amplifie ces différentes défaillances.

Pour inverser cette tendance, les chercheurs de l’UNRISD proposent la création d’un nouveau contrat éco-social et une approche politique fondée sur des économies alternatives, des politiques sociales transformatrices, un multilatéralisme réimaginé et des solidarités renforcées. Cette approche devrait ainsi permettre de lutter contre les inégalités, briser le cycle des crises multiples et imbriquées et œuvrer à un avenir plus égalitaire, plus juste et plus durable.

Sénégal : le forfait de Sadio Mané au Mondial 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA sont tous revenus sur l’officialisation du forfait de Sadio Mané à la coupe du monde, Qatar 2022.« Scénario catastrophe pour les Lions », titre Walf Quotidien après le forfait définitif de Sadio Mané pour le Mondial. Qui pour le remplacer s’interroge le journal. A cette question, Bés Bi tente d’apporter une réponse en expliquant que Habib Diallo (Strasbourg) où Demba Seck (Torino) sont des potentiels remplaçants de l’attaquant du Bayern.

L’Observateur bien renseigné soutient que Aliou Cissé va laisser sa liste intacte. Sadio Mané ne sera pas remplacé, selon le journal. En accord avec la Fédération sénégalaise de football (FSF), le sélectionneur des Lions a décidé de laisser son numéro 10 dans sa liste officielle des 26 Lions en soutien à l’attaquant du Bayern.

« Sadio Mané ne pouvait pas être apte pour le Qatar », souligne La Tribune. L’attaquant des Lions de la Teranga a été « opéré » avec succès à Londres et sera absent trois mois.

Pour Le Soleil, « le Sénégal orphelin de son atout majeur ». Nianthio, comme il est surnommé au Sénégal, doit jeter l’éponge, indique le quotidien national. Un forfait qui fait « pleurer » le Sénégal, note le quotidien sportif Stades.

« Le miracle ne s’est pas produit, Sadio Mané ne jouera pas », la coupe du monde selon Les Echos. Un forfait entériné par le médecin des Lions Manuel Afonso en conférence de presse. « La Tanière Doha rugir », indique Le Quotidien.

Les champions d’Afrique devront « apprendre à vivre sans leur meilleur joueur », renchérit le journal. A trois jours du match contre les Pays Bas (lundi 21 novembre, 16h00 Gmt), « Sadio Mané hors course », signale Sud Quotidien, qui souligne que le « Sénégal perd sa principale arme et atout offensif ».

Du foot, on glisse vers la politique et le marathon budgétaire à l’Assemblée nationale. L’opposition « essuie » son premier revers selon Sud Quotidien, lors du vote du projet de loi de finances 2023 et du budget des institutions. La majorité a réussi à faire voter les « différents budgets des institutions de la république » devant des députés de l’opposition finalement coiffés au poteau, note le journal.

Bès Bi souligne que les « débats » ont « volé bas » lors de la plénière budgétaire à l’Assemblée. Des bagarres ont même été évitées de justesse entre des députés du pouvoir et de l’opposition.

Pour la libération de leur confrère Pape Alé Niang, arrêté le 6 novembre, les journalistes sénégalais réunis au sein de la Coordination des associations de presse (CAP), organisent une marche ce vendredi, indique Le Quotidien.

Les journalistes « pressent » l’Etat ajoute Bès Bi pour la libération de leur confrère. Pape Alé Niang journaliste d’investigation, directeur publication du site Dakarmatin est poursuivi pour « diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. »

Afrique : Kémi Seba et Nathalie Yamb épinglés par Washington

Les deux activistes participent à la campagne de désinformation de l’oligarque russe Evguéni Prigojine, fondateur du groupe paramilitaire Wagner, dans toute l’Afrique, informe la diplomatie américaine.Le département d’Etat des Etats-Unis est catégorique. Kémi Séba et Nathalie Yamb « permettent aux entités liées au Kremlin de maintenir un déni plausible de l’intervention de la Russie dans les affaires africaines, tout en essayant de façonner des opinions africaines favorables aux objectifs politiques du Kremlin ».

Selon la diplomatie américaine, le panafricaniste Kémi Séba est un important colporteur de désinformation et de propagande russes. Il prétend soutenir le principe « aux problèmes africains, des solutions africaines », tout comme le fait le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, lorsqu’il promeut l’image surfaite de la Russie en Afrique. En réalité, note le département d’Etat, le déploiement par la Russie de certaines figures africaines favorables au Kremlin pour faire écho à sa désinformation masque le propre programme néocolonialiste du Kremlin.

Née en Suisse d’un père camerounais et d’une mère suisse, Nathalie Yamb a vécu en Côte d’Ivoire de 2007 à 2019, et « est une colporteuse très prolifique de désinformation ainsi qu’une importante opposante de la France et de ses alliés sur le continent ».

Le Franco-Béninois et la Suisso-Camerounaise ont, selon Washington, des liens avec des entités liées à Evguéni Prigojine, fondateur du groupe paramilitaire russe Wagner, accusé d’exactions notamment au Mali. Ces deux « maillons essentiels du réseau d’Evguéni Prigojine » s’emploient énergiquement à influencer l’opinion publique à travers le continent pour l’amener à réclamer une plus grande influence russe, soulignent les Américains.

« La démarche d’Evguéni Prigojine est censée soutenir les idéaux panafricains, telles qu’une plus grande fraternité et la collaboration entre les peuples d’origine africaine, mais elle vise en réalité à soutenir l’exploitation sans bornes des ressources africaines par le groupe Wagner, notamment l’or, les diamants et le bois », écrit le département d’Etat.

Pour mener à bien leur mission, Kémi Séba et Nathalie Yamb « ont tous deux diffusé de la propagande pro-Kremlin lors d’événements et de conférences parrainés par le gouvernement russe et des organisations liées à Evguéni Prigojine telles que l’AFRIC et Afrique Media ».

Ils s’appuient également sur des entités liées à Evguéni Prigojine. Il s’agit de l’Association pour la recherche libre et la coopération internationale (AFRIC), sanctionnée par les États-Unis, de la Fondation de la protection des valeurs nationales (FZNC), un groupe de réflexion russe également sanctionné par Washington, et de la chaîne de télévision Afrique Media, média francophone basé au Cameroun et lié à l’AFRIC.

L’Association pour la recherche libre et la coopération internationale (AFRIC), sanctionnée par les États-Unis, sert de société écran pour les opérations d’influence d’Evguéni Prigojine en Afrique, notamment en parrainant des pseudo-missions de surveillance des élections au Zimbabwe, à Madagascar, en République démocratique du Congo, en Afrique du Sud et au Mozambique et en diffusant de la désinformation pro-Kremlin.

Sénégal : l’UE veut combattre la migration irrégulière

Cofinancé par l’Union européenne (UE), le programme Pasped appuie les projets d’entrepreneurs de la diaspora au Sénégal dans la lutte contre l’émigration irrégulière.L’Europe veut couper le mal à la racine. Alors que des centaines de milliers de jeunes africains continuent de risquer leur vie sur la Méditerranée pour entrer dans le Vieux Continent et accéder à« l’eldorado », l’Union européenne (UE), l’Agence de la coopération italienne et d’autres partenaires testent de nouvelles approches pour leur donner de nouvelles perspectives socioéconomiques sur le continent.

C’est ainsi que le Projet de contraste à la migration irrégulière à travers l’appui au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal (Pasped) a présenté jeudi 11 novembre à Dakar les 51 entreprises sélectionnées parmi 1197 propositions et qui bénéficient d’un financement total de plus d’un million d’euros, réparti entre 5000 et 30.000 euros.

Les projets retenus sont basés dans les six régions du programme, à savoir Dakar, Thiès, Saint-Louis, Louga, Diourbel, Kaolack, et cinq multi-régions entre Dakar, Thiès et Saint-Louis, expliquent les promoteurs. Plusieurs secteurs d’activité sont couverts notamment l’artisanat, l’élevage, la pêche, la transformation de produits agricoles, l’industrie, les services (tourisme, éducation, hôtellerie), et les entreprises (location de machines de production, gestion d’événements). Ils sont menés par des Sénégalais résidant en Italie, en Espagne, en France et en Allemagne.

L’un d’eux est le styliste Malick Niang, originaire de Saint-Louis (nord) et qui travaille dans l’innovation de la mode sénégalaise à Turin, en Italie. Avec son frère Mbaye Niang, il a lancé à Saint-Louis, cette « ville d’hospitalité et d’élégance » du Nord du Sénégal, l’atelier Baobab Couture qui emploie des jeunes dont certains étaient tentés par l’émigration irrégulière. « Nous avons réussi notre pari. Pas mal de jeunes viennent chez nous pour demander du travail », se réjouit Mbaye Niang, ajoutant que « rien n’est impossible. Pour réussir, il faut travailler ».

Pour le représentant de la Délégation de l’UE au Sénégal, Amaury Hoste, le Pasped est « une expérience positive » qui a engendré de « bons résultats » et des « acquis importants ». C’est la raison pour laquelle il appelle l’ensemble des parties prenantes, particulièrement les entrepreneurs de la diaspora, à « valoriser ces acquis » en continuant de travailler ensemble, en se structurant et en se renforçant parce que « c’est un travail de longue haleine ».

De son côté, le directeur de la Microfinance du Sénégal, Moussa Dieng, s’est réjoui des « résultats positifs » du projet sans omettre « les difficultés » rencontrés par les Sénégalais de la diaspora qui entreprennent dans leur pays. Mais « l’Etat sera (à leurs côtés) à travers ses différents mécanismes » tels que le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des jeunes et des femmes (DER/FJ) pour les accompagner, a-t-il rassuré.

Le profil des bénéficiaires du Pasped est « intéressant », d’après les promoteurs qui précisent que 67% d’entre eux « sont titulaires d’un diplôme ou d’un certificat de formation professionnelle ». Douze des attributaires ont moins de 35 ans (23%) dont 24 sont des femmes entrepreneuses (46 %) qui viennent d’Italie et de France. La grande majorité est déjà employée, avec un emploi salarié ou en gérant une activité indépendante, précisent les initiateurs du projet.

Le Congrès mondial des médias, une opportunité de s’informer des meilleures pratiques (journaliste)

La rencontre qui se tient du 15 au 17 novembre à Abou Dabi contribue à la promotion de la tolérance et de la coexistence, selon le directeur général par intérim de l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA).Mohammed bin Abed Rabbo Al-Yami a souligné, hier mercredi, que le Congrès mondial des médias organisé organisé dans la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dabi, représente une opportunité pour les médias des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) de s’informer sur les dernières technologies et les meilleures pratiques.Dans le domaine des médias, il favorise également la connaissance et la coexistence entre différents peuples et cultures.

selon Al-Yami, le Congrès qui est organisé par le groupe ADNEC en partenariat avec l’agence de presse des Emirats (WAM) vient également confirmer le rôle important et central des Emirats arabes unis, dirigé par Son Altesse Cheikh Mohammed bin Zayed Al. Nahyan, président de l’État, dans le lancement de projets et d’initiatives mondiaux. « C’est l’aboutissement d’années d’efforts au cours desquels les Émirats arabes unis ont pu construire un système médiatique international intégré basé sur le soutien aux efforts de développement, la promotion de la tolérance et répandre les connaissances », a-t-il souligné.

Poursuivant, Al-Yami a salué les efforts de l’Agence de presse des Emirats dans l’organisation du Congrès, expliquant que ces efforts confirment l’excellence des agences de presse de l’OCI et leur leadership dans l’exploration et l’adaptation aux transformations dans le domaine du travail médiatique.

Le Congrès mondial des médias a vu la participation de plus de 1200 dirigeants et pionniers du secteur des médias, pécialistes, influenceurs, experts et symboles de pensée dans la région et dans le monde, représentant six continents.

Sénégal : « victoire diplomatique » de Macky Sall au G20

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets allant de la situation d’insécurité alimentaire dans certaines parties du pays à la déliquescence de la société nationale des fibres textiles en passant par les craintes soulevées par l’usage du bracelet électronique et la demande d’adhésion de l’Afrique au G20.Le Quotidien alerte sur « la faim des ménages » au Sénégal, avec « plus de 1,3 million de personnes en situation de crise » recensées dans « 12 départements ». « Les autorités de l’Etat et leurs partenaires indiquent que si rien n’est fait dans six mois, c’est plus d’un million de personnes qui seront en situation d’insécurité alimentaire ».

L’Observateur fait état du « grand drame économique » qu’est devenue la Société de développement et des fibres textiles (Sodefitex) du Sénégal, notant un « risque de fermeture des usines de Tamba (est), Kolda, Vélingara (sud), Kédougou (est) et les pertes d’emploi ». Le journal souligne aussi « la baisse de -32 % des rendements de coton et le manque à gagner de l’ordre de 10 milliards FCFA ».

Sur le concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), Le Soleil note que « le Sénégal frôle le carton plein ». Sur 70 candidats, les 68 ont réussi à passer là où 19 rangs de major dont le titre de « Major des majors » ont été obtenus, signale le journal.

Vox Populi passe à la loupe le bracelet électronique, « le nouveau bijou de la justice pour emprisonner en semi-liberté » des personnes placées sous mandat de dépôt et que « soupèsent » les Sénégalais. Ils expriment leurs « craintes de sélection discriminatoire des bénéficiaires et méfiance sur son réel impact ». Selon Ibrahima Sall, président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), « le bracelet électronique est venu à son heure même s’il y a le doute et des contraintes ».

Par conséquent, « ces bracelets ne doivent pas être distribués exclusivement aux politiques, VIP, fils à papa… », estime-t-il avant de demander « qu’ils soient gérés en toute transparence, sans aucune discrimination de quelque nature que ce soit ».

En politique, Bés Bi estime que le Premier ministre Amadou Ba est « invisible » puisqu’il est « sans bureaux, sans cabinet, marge de manœuvre étroite… ». Mais selon des confidences recueillies par le journal, « le président ne veut pas l’exposer » mais « il va rejoindre le building » administratif.

Plusieurs journaux sont revenus aussi sur le soutien reçu par le président Macky Sall de son homologue français Emmanuel Macron pour « l’adhésion de l’Union africaine (UA) au G20 », comprenant les vingt pays les plus riches du monde, lors du sommet organisé à Bali, en Indonésie. Le Témoin salue cette « victoire diplomatique de Macky Sall », par ailleurs président en exercice de l’UA, dont la demande l’adhésion au G20 sera « examinée au Sommet de 2023 en Inde ».

A trois jours du démarrage de la Coupe du monde de football au Qatar, Tribune Sport note que « le rythme s’accélère » pour les Lions qui ont effectué hier leur troisième galop d’entraînement à Doha, une séance dominée par le « renforcement musculaire » et « l’animation offensive ». Face à la presse, le sélectionneur Aliou Cissé estime que « l’état d’esprit des joueurs est bon ». « A part la chaleur, il y a un bon état d’esprit », ajoute-t-il dans Bés Bi.

Sénégal : vers un renouvellement total des véhicules de transports

Le gouvernement sénégalais a créé le Fonds de développement des transports terrestres (FDTT) pour moderniser le système de transport public.La dynamique est enclenchée pour le retrait des cars, sept places, minibus, bus et gros-porteurs vétustes qui opèrent dans les transports routiers de personnes et marchandises au Sénégal. L’objectif à terme, c’est un renouvellement massif des véhicules de transports opérant au pays de la Teranga.

« (…) nous démarrons un processus de renouvellement des véhicules de transports. Aujourd’hui une quinzaine de taxis a été offerte aux opérateurs de Saint-Louis, une cinquantaine aux opérateurs de Thiès. (…) Nous sommes aussi en train de travailler sur un projet de mille et quelques gros porteurs. Nous travaillons aussi sur cent taxis dits de banlieue. Donc nous sommes dans cette dynamique tout en sachant que le renouvellement est dynamique », a expliqué Babacar Gaye, Administrateur du Fonds de développement des transports terrestres (FDTT).

S’exprimant mercredi à Dakar en marge d’un atelier de partage des études et activités liées à la modernisation du système du transport public, M. Gaye a rappelé qu’acquérir de nouveaux véhicules ne signifie renouvellement, mais c’est du renforcement du parc automobile existant. « Quand on parle de renouvellement, il doit y avoir forcément des retraits et des remplacements. La dynamique est enclenchée et nous y sommes », a poursuivi l’Administrateur du FDTT.

« C’est nous qui réclamons le changement du parc et la modernisation des gares routières. (…) Nous ne voulons pas un renforcement du parc. Nous sommes pour un renouvellement. Le renouvellement c’est d’amener du nouveau et retirer l’ancien. C’est ça qui nous aide à avancer », a dit pour sa part Gora Khouma, Secrétaire général du Syndicat des transports routiers du Sénégal.

G20: l’adhésion de l’UA sera examinée en 2023 (Macky Sall)

L’Union africaine (UA) réclame depuis plusieurs décennies un siège au sein de cette organisation intergouvernementale.C’est une vieille doléance du continent africain qui en est phase d’être résolue. A Bali, en Indonésie, des membres du Groupe des vingt (G20), ce forum intergouvernemental composé des dix-neuf économies les plus développées et de l’Union européenne, ont soutenu l’adhésion de l’Union africaine au sein de cette organisation bilatérale.

« Je remercie les membres du G20 qui ont soutenu la candidature de l’Union africaine (UA) pour adhérer au Groupe, lors du sommet de Bali en Indonésie. L’adhésion de l’UA sera examinée au Sommet du G20 de 2023 en Inde », a annoncé sur Twitter le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, également président en exercice de l’UA.

Son homologue Sud-africain, Cyril Ramaphosa, avait déjà exprimé à Bali son souhait de voir l’UA rejoindre le G20. Une adhésion qui se traduirait, d’après lui, par une approche plus unifiée pour résoudre les défis actuels du monde.

Le Sénégal, un bon élève malgré la conjoncture, selon le FMI

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la santé économique du Sénégal qui va beaucoup mieux après plusieurs soubresauts causés par des chocs exogènes, d’après le Fonds monétaire international (FMI).Le Témoin se fait l’écho du « satisfécit » du Fonds monétaire international (FMI) sur la situation et les perspectives économiques du Sénégal. « Taux de croissance de 4,7% en 2022 et de 8,7% l’année prochaine, réduction du déficit et de l’inflation…, les perspectives dressées par l’institution de Washington sont rassurantes », affirme le journal, soulignant que le FMI a communiqué ces données dans la dernière revue de son programme qui prend fin en janvier.

Expliquant dans EnQuête les raisons de « la note positive » décernée par son employeur au Sénégal, le chef de la mission de l’institution de Bretton Woods dans le pays, Edward Gemayel, estime que « les recettes budgétaires ont été très bonnes à un niveau que nous n’espérions pas. La dette reste soutenable avec une marge de manœuvre quasi nulle ». En plus de tout cela, « en 2023, la croissance est projetée à 8,7% », se réjouit M. Gemayel sans manquer de sonner « l’alerte » dans Le Quotidien.

Il attire en effet l’attention des autorités sénégalaises sur le niveau de la dette qui « ôte toute marge de manœuvre » en cas de chocs extérieurs. « La dette est en train d’augmenter à cause des chocs auxquels le Sénégal fait face avec le Covid-19, la guerre en Ukraine. La dette est toujours soutenable, cependant, la marge de manœuvre pour faire face à de nouveaux chocs a quasiment disparu. La dette est actuellement entre 75 et 77% du PIB », affirme le représentant du FMI, qui va débloquer d’ici décembre une enveloppe de « 135 milliards FCFA » pour le Sénégal.

Pour faire face à l’augmentation de la dette, il « encourage le gouvernement (sénégalais) à continuer les mesures de consolidation graduelle au niveau des prochaines années qui sont axées sur une amélioration des recettes, une élimination importante au niveau des exemptions fiscales et un assainissement des dépenses, principalement au niveau des subventions, et pouvoir utiliser les économies dans les secteurs de la santé, de l’éducation ».

Au moment où le FMI se félicite de sa situation économique malgré la conjoncture, « le Sénégal (se met) à l’heure du bracelet électronique » pour gérer les détentions préventives, indique Le Soleil, notant que le Centre de surveillance électronique de l’Afrique de l’ouest, chargé du contrôle à distance des personnes placées sous surveillance électronique, a été inauguré hier à Dakar. Le journal fait savoir aussi que « 1000 bracelets électroniques (sont) déjà disponibles et 1000 autres commandés ».

Pendant ce temps, les diplomates sénégalais vivent des « misères » pour « défaut de paiement de leurs indemnités de logement à l’étranger », rapporte Bés Bi qui souligne que le calvaire dure depuis « deux mois ». « Ambassadeurs et consuls craignent d’être expulsés par leurs bailleurs » alors que le ministère des Affaires étrangères s’est muré dans « le silence », précise le journal.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, une compétition footballistique qui doit démarrer dimanche prochain, l’attaquant des Lions Ismaila Sarr déclare dans L’AS qu’ils veulent « marquer l’histoire » alors que plusieurs espoirs reposent désormais sur lui en l’absence de Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale blessé au genou et dont la participation au Mondial qatari est incertaine.

Stades affirme d’ailleurs que la star du Bayern Munich, en Allemagne, a été « le grand absent » de la séance d’entraînement des Lions d’hier à Doha. Ainsi, le quotidien sportif ouvre plusieurs pistes, allant du gardien Edouard Mendy au capitaine défenseur Kalidou Koulibaly, en passant par l’expérimenté milieu Idrissa Gana Guèye et le virevoltant attaquant Ismaila Sarr, « pour porter les Lions » face d’abord aux Pays-Bas, lundi prochain.

Mais ce qu’il faut retenir est qu’« on a de très bons joueurs qui peuvent guider l’équipe. Ils vont se transcender si Sadio n’est pas là. Sans lui, on a vu une équipe très combative et solidaire », rappellent des experts interrogés par Stades.

Russie-Ukraine : l’Afrique ignore la nouvelle résolution de l’Onu

La majorité des Etats africains n’ont pas voté en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies adoptée lundi et appelant la Russie à verser des réparations de guerre à l’Ukraine.L’Afrique continue de jouer la carte de la neutralité dans la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine. Vingt-sept Etats du continent se sont en effet abstenus lors du vote, lundi 14 novembre, d’une résolution appelant Moscou à verser des réparations de guerre à Kiev. Cinq autres, notamment le Mali, l’Ethiopie, le Zimbabwe, la République centrafricaine et l’Érythrée se sont prononcés contre ladite résolution.

Au total, quatre-vingt-quatorze pays ont voté en faveur de la résolution, et 14 contre, tandis que 73 se sont abstenus.

Près de 50 pays ont coparrainé la résolution sur l’établissement d’un mécanisme international d’indemnisation des dommages, pertes et blessures, ainsi qu’un registre pour documenter les preuves et les réclamations.

Ouverture à Abou Dabi du Congrès mondial des médias

La rencontre réunit 1200 délégués venus du monde entier.Clap de début du Congrès mondial des médias d’Abou Dabi ! L’industrie mondiale de la presse se réunit dans la capitale des Émirats arabes unis du 15 au 17 novembre « pour tirer parti d’innombrables opportunités de mise en réseau et participer à un programme de conférences pour partager des idées novatrices et des solutions de pointe qui façonnent l’avenir des médias ».

« Offrant une plate-forme pour les journalistes, les entreprises technologiques, les créateurs de contenu, les professionnels du marketing numérique, les géants du streaming, les dirigeants du divertissement, les régulateurs et les principaux acteurs des médias, le Congrès mondial des médias facilitera l’échange de connaissances essentielles et présentera des opportunités de partenariats commerciaux pour les professionnels des médias du monde entier », rapportent ses organisateurs.

Au total, 1200 délégués, 200 patrons de presse et 150 conférenciers participent à l’évènement axé, entre autres, sur l’intelligence artificielle et données, la technologie disruptive, et les tendances et prévisions médiatiques clés.

Sénégal: les pôles urbains pour impulser la transformation digitale

La première phase du programme de pôles urbains du Sénégal, ces nouveaux types de villes, comporte quatre sites.Intégrer les Technologies de l’information et de la communication (Tic) dans la gestion du pôle urbain de Diamniadio, c’est l’ambition de ses dirigeants. Pour ce faire, la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) a commandité une série d’études sur l’Assistance à la Maitrise d’Ouvrage (AMO) du projet smart City de Diamniadio, présentées ce mardi à Dakar.

Justifiant la nécessité de telles études, Diène Farba Sarr, Délégué général de la DGPU a affirmé que « la ville intelligente n’est pas seulement une question d’infrastructures, mais aussi d’usages, de pratiques et de gouvernance ».

« A ce titre, les pôles urbains doivent impulser la transformation digitale et numérique porteuse de la transformation structurelle de nos économies. En effet, le tournant majeur de nos économies reste tributaire de notre capacité à saisir les immenses opportunités qu’offrent les réseaux numériques et l’économie digitale dont le rôle économique est crucial pour une accélération de la production et des savoirs », a soutenu M. Sarr dans son discours transmis à APA.

Il a souligné que la « transformation structurelle de notre économie » dépendra en grande partie des mutations impulsées à partir des infrastructures et services numériques du pôle urbain : Datacenters, infrastructures et solutions numériques, réseaux interconnectés, feront de ce pôle urbain une porte ouverte d’un Sénégal émergent.

« C’est à travers nos usages que Diamniadio nous aidera à inventer le modèle de ville qui s’articule avec notre vision et nos réalités. Lancer une telle initiative est certes un premier pas mais lui donner une vocation et la mettre en œuvre est un challenge, justement c’est ce défi qui nous réunit », a poursuivi Diène Farba Sarr.

Selon lui, la mise en œuvre du projet smart City de Diamniadio devrait être l’occasion de mobiliser l’ensemble des forces, tant publiques que privées, en profitant des opportunités offertes par la nouvelle loi sur le Partenariat public-privé (PPP).

 « (…) au-delà des partenaires privés, la ville sera d’autant plus intelligente qu’on aura su créer les passerelles entre les différents acteurs (de la sécurité, du transport, de la gestion des déchets…) autour de la DGPU, pour mieux apporter un service aux citoyens et visiteurs du PUD. Ces efforts de mutualisation des initiatives sont nécessaires entre tous les acteurs et à tous les niveaux, des infrastructures aux services numériques, dans une logique tant économique, sociale qu’environnementale », a conclu Diène Farba Sarr.

Le projet smart City de Diamniadio ambitionne de construire la plus grande ville nouvelle d’Afrique de l’Ouest pour décongestionner Dakar, tout en stimulant la croissance économique sénégalaise. Ce modèle de ville intelligente et durable en Afrique souhaite s’appuyer sur un socle numérique et mobiliser l’initiative privée.

Afrique : ces anciens présidents qui s’activent pour la paix

Plusieurs anciens chefs d’Etat africains ont réussi leur reconversion en offrant leurs services pour une paix politique durable sur le continent.En Afrique, ce ne sont pas tous les chefs d’Etat qui s’inquiètent de leur devenir au moment de quitter le pouvoir. Ces dernières années, ils sont nombreux à avoir passé pacifiquement la main à un successeur élu par leurs compatriotes pour entamer une seconde vie. Si certains préfèrent se retirer de la politique et profiter de leur retraite, d’autres choisissent par contre de rester sur la scène internationale pour apporter leur expertise dans la construction d’une Afrique démocratique.

Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) par exemple, Uhuru Kenyatta travaille depuis quelques semaines pour mettre fin aux affrontements violents entre l’armée et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Après avoir transmis le pouvoir à son successeur William Ruto, il y a un peu moins de trois mois, l’ex-chef de l’Etat kenyan s’emploie pour une résolution de cette crise dans laquelle le Rwanda est accusé de soutenir la rébellion du M23, qui a pris du galon ces derniers mois.

En tant que nouveau facilitateur de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC, sigle anglais) pour la paix dans la partie orientale de la RDC, M. Kenyatta mène sa mission avec panache. Il a achevé lundi 14 novembre un séjour de deux jours à Kinshasa, la capitale congolaise, lors duquel il a consulté des ministres, des diplomates ainsi qu’une quarantaine de représentants des communautés des deux Kivu et de l’Ituri. Parmi eux, des chefs coutumiers et des membres de la société civile qui ont fait le déplacement.

De présidents à médiateurs africains

Plus loin, dans la région ouest du continent où plusieurs pays sont perturbés par la violence jihadiste et les séries de coups d’Etat, d’anciens chefs d’Etat y sont sollicités pour la recherche de la paix et négocier des transitions « raisonnables » avec les juntes militaires. C’est le cas de Mahamadou Issoufou qui a dirigé le Niger de 2011 à 2021.

Médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Burkina Faso, où il a d’ailleurs obtenu la réduction de la durée de la transition à 24 mois au lieu des 36 initialement prévus par la junte au pouvoir, il parcourt régulièrement la région puisqu’il est aussi à la tête du Panel indépendant de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel. Cette mission lui a été « confiée (par) le Secrétaire général des Nations unies en rapport avec l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le G5 Sahel », expliquait M. Issoufou lors d’une récente audience à Bamako avec le colonel Assimi Goïta, le président de la transition du Mali, un pays où les allers-retours de l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan (2010 – 2015), sont également fréquents en sa qualité de médiateur de la Cédéao.

En Guinée, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi (2016 – 2016) a réussi à rapprocher les positions de l’organisation régionale et la junte militaire dirigée par le colonel Mamady Doumbouya. Après une médiation de plusieurs mois du prédécesseur du président Patrice Talon, les autorités militaires de Conakry ont accepté de rendre le pouvoir aux civils au bout de deux ans en lieu et place des trois ans prévus. « Dans un compromis dynamique, les experts de la Cédéao et de la Guinée ont conjointement développé un chronogramme consolidé de la transition étalé sur 24 mois », s’était réjoui en octobre l’organisation régionale.

Destins tragiques

Ainsi, la liste des anciens chefs d’Etat africains présents sur la scène internationale n’est pas exhaustive. Mais force est de constater que leur destin est plus honorifique que le sort de certains de leurs pairs comme le Burkinabè Blaise Compaoré, les Guinéens Alpha Condé et Moussa Dadis Camara ou encore l’Ivoirien Laurent Gbagbo. Ces derniers ont été obligés de quitter le pouvoir par la rue ou par l’armée avant de connaître des déboires judiciaires.

En Guinée notamment, le procès de l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara avec une dizaine de co-accusés dans le massacre du stade du 28 septembre 2009 se poursuit à Conakry. Renversé par l’armée un an après son élection pour un troisième mandat, son successeur Alpha Condé vit lui-aussi des moments difficiles loin de son pays. La justice guinéenne a ordonné le 3 novembre dernier des poursuites contre l’ex-président, actuellement en Turquie pour raisons « médicales », et plus de 180 de ses anciens ministres et cadres, pour des faits présumés de corruption.

Sénégal : « terreur » après une attaque à main armée à Diamniadio

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la campagne de contrôle des nouveaux prix des produits de grande consommation, l’attaque à main armée de Diamniadio et les choix tactiques d’Aliou Cissé pour remplacer temporairement Sadio Mané, blessé, à moins d’une semaine du démarrage de la Coupe du monde de football.Sud Quotidien note que « l’Etat accélère la cadence » dans l’application intégrale de la baisse des prix des denrées de première nécessité, suivant les « onze mesures » du chef de l’Etat contre la vie chère. La campagne de contrôle lancée hier à Dakar par le Service régional de commerce a permis de saisir des marchandises des commerçants récalcitrants, constate le journal.

Libération affirme que « 207 commerçants (ont été) convoqués après 485 contrôles » du respect de l’application des nouveaux prix dans la capitale sénégalaise. A la fin de la journée, « les agents de la direction du Commerce intérieur ont saisi hier chez les récalcitrants 10,975 tonnes de sucre, 887 bidons de 20 litres d’huile, 24,5 tonnes de riz, 7,825 tonnes d’oignon, 500 kilogrammes de lait… ».

L’État veut soulager davantage les ménages sénégalais c’est pourquoi il « va verser 304 milliards de FCFA à la Senelec », la société nationale de l’électricité, indique Le Soleil qui place « le Sénégal parmi les trois chefs de file » des pôles énergétiques dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Sur un autre sujet, Bés Bi se fait l’écho d’une « attaque à mains armées contre des unités industrielles » de Diamniadio, la nouvelle ville située à une trentaine de kilomètre du centre-ville dakarois, dans la nuit du dimanche au lundi. Dans cette « terreur », la gendarmerie a « fait face à une forte résistance avec des coups de feu » avant de « tuer » l’un des assaillants et « arrêter » les deux autres.

Le Quotidien ne minimise pas cette attaque du Pôle urbain de Diamniadio qu’il qualifie d’« affaire de grands bandits ». Malgré tout, l’attaque à main armée a été « déjouée » par la gendarmerie qui, au cours des échanges de tirs, a « abattu » un assaillant avant d’arrêter « deux membres du gang », explique Libération.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, Stades réfléchit sur « comment jouer sans Sadio Mané » à cinq jours du début de la compétition footballistique. Le Sénégal affronte lundi prochain les Pays-Bas alors que le leader technique des Lions est blessé depuis une semaine au genou et poursuit ses soins dans son club allemand, le Bayern Munich. Il est convoqué malgré tout par le sélectionneur Aliou Cissé qui compte sur lui dans l’éventualité d’une qualification de Lions au second tour du Mondial.

Pour le suppléer dès à présent, le quotidien sportif avance les noms de Krépin Diatta, Pape Matar Sarr ou Iliman Ndiaye. Toutefois, le technicien Abatalib Fall estime qu’« on n’a pas un joueur de (la) dimension » de Sadio Mané là où l’ancien international Cheikh Sidy Ba appelle à « ne pas changer de système ».

Déjà lundi, peu après leur arrivée sur le sol qatari, les Lions « ont pris leurs marques à Doha » en effectuant leur première séance d’entraînement avec un groupe de 18 joueurs, « sous le regard du ministre des Sports et les autres membres de la délégation officielle », rapporte Vox Populi.

Le Sénégal entre vie chère, présidentielle 2024 et Coupe du monde

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets allant du refus d’appliquer les nouveaux prix des denrées par les commerçants à la bataille entre le pouvoir et l’opposition en direction de la présidentielle de 2024, en passant par l’arrivée des Lions du Sénégal au Qatar où doit démarrer dimanche prochain la Coupe du monde de football.Le Soleil se fait l’écho de l’entrée en vigueur depuis samedi dernier des nouveaux prix des denrées de consommation courante, dans la politique de réduction du coût de la vie chère du président Macky Sall qui a pris un paquet de mesures dans ce sens. Pour autant, le journal constate que « les commerçants font la sourde oreille » en décidant de ne pas appliquer les prix édictés par l’Etat.

Walf Quotidien va en profondeur et explique que « les commerçants demandent une dérogation ». « Certains avancent la nécessité d’épuiser leur stock acquis avant la décision du gouvernement. D’autres demandent aux grossistes de se conformer à la loi avant de s’exécuter », rapporte le journal dans son reportage effectué dans plusieurs marchés de Dakar. Mais pour faire respecter les décisions du chef de l’Etat, une campagne de contrôle des nouveaux prix a démarré ce lundi dans la capitale sénégalaise à l’initiative du Service régional du commerce.

En politique, Sud Quotidien note qu’Elhadji Malick « Gakou marque (Ousmane) Sonko au pas » en devenant le deuxième leader de la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), à déclarer officiellement sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. « Vous savez bien qu’il n’y aura pas de troisième mandat au Sénégal », a-t-il lancé tel un pavé dans la mare de Macky Sall, soupçonné par ses adversaires de vouloir se représenter pour une troisième candidature à la prochaine présidentielle. « A partir de 2024, je serai le 5ème président du Sénégal », a déclaré le leader du Grand Parti.

En revanche, Le Quotidien affiche un « Macky focus 2024 ». Le président de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a profité du week-end pour remobiliser ses militants par le lancement d’une opération de vente des cartes de membres de sa formation politique. Cette opération est « le début du combat pour la victoire », a déclaré Macky Sall, maintenant le suspense sur sa participation ou non à la présidentielle de 2024.

Fidèle à sa réponse de « ni oui ni non » quand la question sur le troisième mandat lui est posée, le président Sall estime désormais dans Vox Populi que « l’heure est au combat ». « Mobilisons-nous, allons à la rencontre de la base et préparez-vous pour les inscriptions futures sur les listes électorales », a-t-il lancé à l’endroit des militants apéristes. « Nous sommes le parti majoritaire de ce pays, le premier parti du Sénégal. L’engagement des apéristes est plus déterminé pour sauver le Sénégal », a indiqué le chef de l’Etat.

Sur l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang pour diffusion d’informations classées secret défense dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de viols opposant la masseuse Adji Sarr à l’opposant Ousmane Sonko, la plupart des journaux ont publié un éditorial commun dans lequel ils estiment que « le monstre trahit encore son serment ».

« Cette affaire-ci est un véritable tournant porteur d’une jurisprudence fondatrice soit d’un musellement légalisé de la presse sénégalaise, soit d’un environnement de travail où les journalistes continuent de s’épanouir sous le contrôle de leurs pairs », ont affirmé des journaux tels que Libération, Bes Bi ou encore L’Observateur, demandant la libération de Pape Alé Niang.

Sur la Coupe du monde de football du Sénégal au Qatar, Stades affirme que les champions d’Afrique en titre sont arrivés à Doha hier et se livreront dès lundi prochain « à la conquête du monde » pour leur match d’ouverture à cette compétition devant les opposer aux Pays-Bas. En effet, 18 des 26 joueurs convoqués par le sélectionneur Aliou Cissé ont effectué le voyage au Qatar après un court regroupement à Paris, en France.

Le reste du groupe est attendu ce lundi pour un « premier galop de routine (prévu) cet après-midi », d’après le quotidien sportif. Stades précise en même temps que Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale sénégalaise, blessé au genou mais convoqué pour le Mondial, est retenu « à Munich pour d’autres examens » médicaux en vue d’établir son état de guérison pour cette blessure contractée il y a une semaine en championnat d’Allemagne.

Italie : un taux record de participation au salon d’Ecomondo

L’édition 2022 de la Foire de Rimini a attiré plus de visiteurs et d’exposants que les deux dernières éditions.« Ecomondo et Key Energy de Italian Exhibition Group (IEG) ont fermé leurs portes ce vendredi au parc des expositions de Rimini avec une fréquentation totale de + 41% par rapport à 2021 (et +15 sur l’édition record de 2019). L’édition 2022 a été également marquée par le doublement de la fréquentation étrangère (venant de 90 pays) grâce à la politique d’internationalisation lancée par IEG ces dernières années et qui attire de nouveaux et nombreux visiteurs mondiaux à Rimini au nom de l’excellence, tant qualitative que numérique », rapporte un communiqué des organisateurs.

Ecomondo, un évènement dédié à l’économie circulaire s’est tenu du 8 au 11 novembre à la Foire de Rimini, une ville située sur la côte adriatique de la région italienne d’Émilie-Romagne.

Organisés conjointement, la 25e édition d’Ecomondo et le 15e salon de Key Energy d’Italian Exhibition Group (IEG)  ont permis aux visiteurs et exposants de nouer près de 550 millions de contacts.

Selon les organisateurs, ces deux évènements représentent un véritable « système » , une communauté, qui doit sa singularité à l’imbrication vertueuse entre le métier de la partie exposition, des relations institutionnelles au plus haut niveau, de la Commission européenne en passant par le ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, à la Fondation pour le développement durable et les consortiums de la chaîne d’approvisionnement, et à un calendrier de conférences très riche.

Les deux salons ont permis à 80 associations internationales évoluant dans l’économie verte de conclure des accords de collaboration, et de s’engager pour promouvoir la « croissance bleue » dans l’espace méditerranéen avec des exemples de projets de coopération internationale pour la protection de l’écosystème marin et la lutte contre le changement climatique.

 Au total, il y a eu 1400 marques exposantes dans 130.000 mètres carrés. Les chaînes d’approvisionnement ont attiré 600 acheteurs étrangers.

« Au début, Ecomondo disposait de 3000 mètres carrés d’espace d’exposition. Après 25 ans, ce nombre a été multiplié par 40, jusqu’à 130 mille. Des chiffres qui donnent une idée des opportunités à saisir tant pour l’avenir que pour les technologies qui nous permettent d’envisager une production d’énergie différente », a déclaré le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin qui clôturait la foire de Rimini.

Mondial 2022 : Aliou Cissé lâche ses 26 Lions

L’entraîneur de l’équipe nationale de foot du Sénégal a publié, ce vendredi, sa liste définitive pour la Coupe du monde prévue au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022.À quelques encablures du Mondial qatari, les sélectionneurs choisissent leurs hommes pour aller à la conquête du titre. À cet effet, Aliou Cissé, le coach du Sénégal ayant tenu secret sa pré-liste, a fait face à la presse ce 11 novembre.

Comme on pouvait s’y attendre, le technicien aux dreadlocks est resté fidèle à ses principes avec peu de changements dans le groupe avec lequel il a remporté la Coupe d’Afrique des nations 2021.

Dans cette liste, il n’y a que sept joueurs qui avaient pris part au Mondial 2018 en Russie. Il s’agit d’Alfred Gomis, de Kalidou Koulibaly, de Youssouf Sabaly, de Cheikhou Kouyaté, d’Idrissa Gana Guèye, d’Ismaïla Sarr et de Sadio Mané. Récemment blessé en club, le métronome des Lions a été annoncé forfait par des médias. Mais il sera bel et bien du voyage.

Liste des 26 Lions pour la Coupe du monde 

Gardiens (3) : Édouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (7) : Kalidou Koulibaly (Chelsea FC, Angleterre), Abdou Diallo (RB Leipzig, Allemagne), Youssouf Sabaly (Betis Séville, Espagne), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Ismail Jakobs (AS Monaco, France) et Formose Mendy (Amiens, France).

Milieux (9) : Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest, Angleterre), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France), Pape Matar Sarr (Tottenham, Angleterre), Pathé Ciss (Rayo Vallecano, Espagne), Moustapha Name (Pafos FC, Chypre) et Mamadou Loum Ndiaye (Reading FC, Angleterre).

Attaquants (7) : Sadio Mané (Bayern Munich, Allemagne), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Boulaye Dia (Salernitana, Italie), Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Nicolas Jackson (Villareal, Espagne) et Iliman Ndiaye (Sheffield United, Angleterre).

Macky Sall en croisade contre les violences faites aux femmes

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le « combat » du président Macky Sall contre les violences basées sur le genre, la blessure de Sadio Mané pourtant sélectionné pour la Coupe du monde et les révélations d’Ousmane Sonko sur un nouveau scandale foncier du régime en place.Présidant jeudi à Dakar la deuxième conférence de l’Union africaine (UA) sur la masculinité positive, Macky Sall s’est insurgé dans Le Soleil contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le chef de l’Etat sénégalais prône « un nouvel élan » pour mettre fin à ce « fléau », un nouveau départ qui doit être matérialisé selon lui par « l’investissement de l’énergie positive des femmes dans le développement économique et social du continent ».

En tout cas, « Macky Sall porte le combat » contre les violences faites aux femmes en Afrique, d’après L’AS. « Rien dans la religion, rien dans la vie sociale ne peut justifier qu’une femme ou une fille soit violentée », affirme le président de l’Union africaine (UA) dans Libération.

Pourtant Mia Guissé, une chanteuse rendue célèbre par le duo qu’elle formait avec son ex-époux dans le groupe Maabo, livre ses « confidences d’une femme blessée » dans L’Observateur. « J’ai vécu des choses immondes que je ne peux pas dire par égard à ma fille et à ma dignité de femme. Là, je me retrouve dans une situation où je peux rire, discuter, vivre sans avoir peur », a dit l’artiste. Elle vient de sortir une chanson intitulée « Idda », signifiant dans la tradition musulmane le délai de viduité pour la femme divorcée et symbolisant pour elle « le deuil d’un passé révolu » avec No Face, son ex-mari, également chanteur.

En football, Stades estime que le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé et son homologue hollandais Louis Van Gaal « lancent leur Mondial » ce vendredi par la publication des listes de joueurs retenus pour la Coupe du monde, qui doit démarrer dans une dizaine de jours au Qatar. Le Sénégal partage sa poule avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur. Cependant, Sadio Mané et Memphis Depay, les deux stars des sélections sénégalaise et hollandaise, blessées, sont « pratiquement dans la même situation », précise le quotidien sportif qui fait part en outre du prolongement du contrat d’Aliou Cissé avec les Lions jusqu’en 2024, avec une revalorisation salariale en « bonus ».

Concernant Sadio Mané, le numéro deux de la Fifa, la Sénégalaise Fatma Samoura, « espère un miracle des marabouts » pour remettre sur pied le leader technique de l’équipe nationale du Sénégal. « On va les utiliser, les implorer. Il faut que Sadio soit là », a affirmé dans Vox Populi la secrétaire générale de l’instance mondiale du football, ajoutant que « le Sénégal n’arrive pas encore à digérer cette nouvelle ».

Pour autant, « la famille du joueur appelle les Sénégalais à prier. Continuons à prier pour que Dieu l’aide et qu’il puisse se rétablir avant que l’équipe ne rejoigne le Qatar. Sadio est un professionnel, il ne se décourage jamais », a dit dans le journal son oncle Ibrahima Touré, maire de Bambali, village natal du joueur du Bayern Munich blessé mardi soir au genou en championnat d’Allemagne face au Werder Brême.

En politique, l’opposant Ousmane Sonko « dénonce les magouilles foncières du régime » de Macky Sall dans Le Témoin. Face à la presse hier, le leader du parti Pastef « est revenu sur la cession du siège de l’état-major de la gendarmerie en centre-ville (dakarois) au marchand d’armes israélien Gaby Peretz. Les Peretz qui ont avalisé l’Etat pour un prêt de 196 milliards FCFA destiné à acheter… des armes ».

« Sonko ébruite un deal de 196 milliards » dans Walf Quotidien avant de se mettre « droit dans ses bottes » dans Sud Quotidien. Les deux journaux dénoncent une « cascade de scandales », notant que le pouvoir en place est « mouillé » cette fois dans un « nouveau scandale foncier ». Dans cette situation, le maire de Ziguinchor (sud) arrivé troisième à la dernière élection présidentielle avec plus de 15% des suffrages « appelle à un sursaut national ».

Les entreprises italiennes favorables à la transition écologique

Beaucoup d’entreprises italiennes estiment que la transition écologique peut favoriser les investissements pour les innovations.En Italie, la transition écologique trouve un écho favorable chez les entreprises. « 76% des entreprises italiennes sont convaincues que notre pays doit favoriser la transition écologique, un choix qui nous placerait dans le groupe avancé des économies mondiales », selon une étude présentée, hier mercredi, au deuxième jour d’Ecomondo, un événement dédié à l’économie circulaire organisé à la Foire de Rimini du 8 au 11 novembre 2022.

La présentation a été faite lors de la session plénière internationale des états généraux de l’économie verte 2022 d’Ecomondo. Selon les chercheurs, l’un des principaux obstacles pour les entreprises italiennes confrontées au défi de la transition écologique est la bureaucratie (indiquée par 50% de l’échantillon).

Les données sur les attentes des entrepreneurs sur les effets des mesures de transition durable sont intéressantes car, 51% estiment qu’ils contribueront à améliorer le positionnement de l’entreprise et 60% soutiennent qu’ils favoriseront les investissements pour les innovations.

« L’un des principaux défis pour le futur proche est le réchauffement climatique et le l’utilisation des énergies fossiles », a réagi le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, réitérant l’engagement du gouvernement à promouvoir les politiques environnementales au niveau national et international, avec des investissements dans la recherche et l’innovation pour l’approvisionnement en matériaux premières.

Vers la construction du corridor routier Bissau-Dakar

Le projet consiste à aménager 49,40 kilomètres de route bitumée pour un coût total de 100,73 millions de dollars.La Banque africaine de développement (Bad) va financer la construction du corridor routier Bissau-Dakar. Son Conseil d’administration a autorisé, mercredi 9 novembre 2022 à Abidjan (Côte d’Ivoire), un financement de 100,73 millions de dollars US, destinés à la réalisation de la première phase du projet Farim-Tanaff-Sandiniéri.

L’appui financier de la Banque va ainsi servir à réaliser un pan du Projet d’amélioration du corridor routier Bissau-Dakar. Le financement est subdivisé en don de 53,51 millions de dollars et en prêt de 35,62 millions de dollars du Fonds africain de développement. A cette enveloppe s’ajoutent 11,60 millions de dollars octroyés à la Guinée-Bissau par la Facilité d’appui à la transition, un mécanisme de la Bad qui permet un décaissement rapide, simple et flexible pour les États fragiles du continent.

Le projet consiste à aménager 49,40 kilomètres de route bitumée (23 kilomètres en Guinée-Bissau et 26,40 kilomètres au Sénégal), ainsi que la construction d’un pont de 325 m de long dans la localité de Farim, en Guinée-Bissau, sur le fleuve Cacheu.

Les autres travaux portent sur la construction de 82 kilomètres de pistes dont 58,6 kilomètres au Sénégal et 24 kilomètres en Guinée-Bissau. En outre, 8,5 kilomètres de voiries avec éclairage public solaire vont être construites à Farim en Guinée-Bissau et à Goudomp, Tanaff et Badin au Sénégal.

Des infrastructures connexes au profit des deux pays (20 forages, 6 périmètres maraichers, 2 plateformes multifonctionnelles, la réhabilitation d’infrastructures scolaires et sanitaires, l’appui aux groupements de femmes et une gare routière) seront également construites. Quatre portiques signalétiques vont aussi être construits à l’entrée des communes de Farim en Guinée Bissau et de Sédhiou, Goudomp et Tanaff, au Sénégal.

« Ce projet va permettre d’améliorer le niveau de service de la route Fatim-Tanaff-Sandinieri, ainsi que la sécurité et la traversée du fleuve Cacheu pour accéder à la capitale de la Guinée-Bissau », a déclaré Mohamed Chérif, le responsable pays de la Banque africaine de développement au Sénégal.

Selon lui, le corridor routier Bissau-Dakar va « surtout permettre de lever une partie des obstacles à la circulation des biens et des personnes liés aux contrôles douaniers entre les deux pays ».

Les tronçons Farim-Tanaff-Sandiniéri sont situés dans les régions d’Oio en Guinée-Bissau et de Sédhiou au Sénégal. Faisant partie des routes communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ces tronçons routiers ont une zone d’influence plus large, qui couvre d’autres régions des deux pays, ainsi qu’en République de Guinée et en Gambie voisines.

L’impact économique et environnemental du textile européen mis en exergue

Des participants à un panel sur l’économie circulaire ont magnifié la contribution du secteur du textile dans l’économie européenne.L’industrie de la mode, en plus d’être l’un des piliers de l’économie européenne, est l’un des secteurs ayant le plus fort impact environnemental. Selon Eleonora Rizzuto, directrice du développement durable de la filiale italienne de la marque LVMH, la « chaîne d’approvisionnement du textile (en Europe) est composée de 400.000 entreprises et génère 55 milliards d’euros de chiffre d’affaires ».

« Cela représente 31% du chiffre d’affaires total en Europe », a expliqué Mme Rizzuto.

Elle prenait part à un panel sur « Le textile comme opportunité : défis et implication des acteurs du secteur », organisé au deuxième jour d’Ecomondo (8-11 novembre 2022), un événement dédié à l’économie circulaire. L’édition de cette année se tient à Rimini, une ville située sur la côte adriatique de la région italienne d’Émilie-Romagne.

De leur côté, Roberta De Carolis, chercheure et Paola Migliorini, chef d’unité adjoint de la Commission européenne, ont dressé un portrait du secteur textile européen et salué ses efforts de préservation de l’environnement. Selon eux, l’industrie textile « a dans de nombreux cas anticipé les interventions que la Communauté européenne met en œuvre pour réduire l’impact environnemental et social de l’industrie de la mode ».

« Les maîtres mots de la reconversion verte de la mode sont la recyclabilité du vêtement (aujourd’hui seulement 1% des déchets textiles sont réutilisés, et 85% de la production finit en décharge), l’éco-conception (et une réglementation partagée pour en tracer les paramètres), la transparence et la maîtrise de la production », ont-ils dit.

Sénégal: le numérique, «parent pauvre» de la fiscalité (expert)

Le Sénégal peut tirer d’énormes profits économiques de l’utilisation du numérique s’il met à jour son cadre fiscal, selon des experts.Dans les pays en développement, l’imposition sur les revenus des entreprises et la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) constituent une grande partie des revenus. Cependant, les Etats comme le Sénégal peinent à imposer des mesures fiscales aux entreprises numériques en raison d’un cadre juridique inadéquat.

Consciente de ces enjeux, l’ONG Oxfam a organisé jeudi 10 octobre à Dakar un atelier de réflexions et d’échanges autour de cette question « en vue d’avoir une masse critique d’acteurs de la société civile qui maîtrise les questions liées au droit du numérique en général et la fiscalité de l’économie des entreprises majors du secteur », à savoir les GAFAM (Google, Amazone, Facebook, Apple et Microsoft).

Juriste et enseignante-chercheure à l’Université virtuelle du Sénégal (UVS), Dr Minata Sarr Ndiaye fait savoir que « la fiscalité (du numérique) est le parent pauvre » en matière de législation dans son pays alors que « la révolution numérique nous apporte beaucoup d’avantages et d’opportunités », sans compter toutefois « les risques et les menaces » mais aussi « les défis et les enjeux énormes » qu’elle implique.

« Le numérique, c’est comme un objet gluant. Quand on pense la maîtriser, elle nous échappe », a ironisé Dr Ndiaye, expliquant que le monde est passé aujourd’hui du stade de l’internet, « un terme galvaudé », à celui « de l’intelligence artificielle, de l’internet des objets, de l’informatique affective, de l’impression 3D, des drones, des voitures connectées à la massification des données ».

Face à tout cela, elle estime que le Sénégal doit « compléter » et « réinventer » son cadre juridique « articulé au cadre juridique au niveau mondial », à savoir les statuts sur le numérique des Nations unies, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) ou encore de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). Ainsi, le Sénégal doit « aller vers le changement » en adoptant un cadre juridique « agile, inclusif, responsable et intuitif », a préconisé l’experte.

Représentant le directeur général des Impôts et Domaines du Sénégal, Dr Abdoulaye Gningue reconnaît que « le cadre fiscal actuel n’est pas forcément efficace pour appréhender les activités du numérique » dans son pays. C’est pourquoi, à la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID), « des initiatives commencent à être prises par le levier de l’infrastructure juridique. Mais il faut reconnaître que c’est à l’état embryonnaire », a-t-il précisé, appelant surtout à une réflexion pouvant aboutir à l’adoption d’un cadre juridique fiscal « qui n’inhibe pas le développement l’activité du numérique ».

La directrice des programmes et de l’influence d’Oxfam au Sénégal, Zeinabou Coulibaly, a insisté pour sa part sur l’encadrement par les États des recouvrements fiscaux effectués sur les activités du numérique. En faisant en sorte que « les recettes tirées de cette taxation puissent revenir aux communautés les plus vulnérables » et leur « réinvestissement (…) dans les secteurs social et du développement économique du Sénégal », a-t-elle recommandé.