Congo : la ville de Ewo reliée au réseau électrique national et à Boundji

Ce mardi 25 novembre, le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé à la mise en service officielle du poste de desserte électrique d’Ewo.

 

Longtemps considérée comme l’un des départements les plus enclavés du pays, la Cuvette-Ouest récolte ainsi les fruits du programme de municipalisation accélérée lancé en 2011. Cette dynamique a permis, au fil des années, l’édification d’infrastructures essentielles : voiries urbaines, modernisation des bâtiments administratifs et aujourd’hui, la desserte électrique ainsi que la route, deux défis majeurs pour les pouvoirs publics.

Les travaux de la route Boundji–Ewo, initialement confiés à la société Andrade Gutierrez, avaient connu un arrêt en 2017 après 60 kilomètres réalisés, faute de financement. Ce n’est qu’en 2022, à la suite de la résiliation du contrat initial et d’un nouvel appel d’offres, que la société Stecol Corporation a repris le chantier pour achever les 16 kilomètres restants, livrés ce jour.

Pour les populations locales, ces réalisations représentent une véritable bouffée d’oxygène. Le préfet de la Cuvette-Ouest, Baron Frédéric Bozock, a rappelé les difficultés majeures auxquelles étaient confrontés les habitants il y a encore quelques années, notamment pour la circulation des personnes et des biens. Il a exprimé la satisfaction générale née de l’ouverture de la route et de l’accès à l’électricité, tout en appelant à la poursuite du désenclavement et à l’extension du réseau électrique dans l’ensemble du département.

De son côté, le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya, s’est félicité de l’aboutissement de ces projets inscrits dans la logique gouvernementale de doter le pays d’infrastructures structurantes. « Nos réseaux routier et électrique sont en construction continue », a-t-il déclaré, saluant la concrétisation de la route Boundji–Ewo et de la connexion électrique. Il a également insisté sur la nécessité d’entretenir ces ouvrages pour éviter de revenir, selon lui, à un « éternel recommencement ».

Comme dans les autres départements récemment inaugurés, la cérémonie a débuté par un rituel traditionnel conduit par les sages et notabilités de la Cuvette-Ouest, marquant l’adhésion symbolique des communautés locales à cette nouvelle étape de développement.

Congo : la ville de Lékana connectée au réseau électrique national

La ligne haute et moyenne tension reliant les localités de Djambala et Lékana, dans le département des Plateaux, a été officiellement mise en service le samedi 13 février par le président Denis Sassou N’Guesso.

D’une longueur de 48km, la connexion de Lékana au réseau électrique national s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le gouvernement en partenariat avec Eximbank of India. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya,

C’est un projet d’électrification des communautés urbaines dont le coût global est estimé à 69,4 millions de dollars américains soit environ 35 milliards de francs CFA. Ledit projet vise à électrifier les localités des différents départements du pays.

« Le gouvernement a décidé de s’attaquer aux défis majeurs par moult initiatives. Dans le secteur de l’énergie, il s’agit de densifier le réseau de distribution tout en continuant à gagner le pari de la production », a déclaré le ministre Jean-Jacques Bouya.

Le district de Lékana possède une vocation agropastorale comme Djambala, le chef-lieu des Plateaux. Son électrification offrira aux jeunes voire même aux adultes l’opportunité de s’adonner aux petits métiers, ainsi qu’à un certain nombre d’activités telles la vulcanisation, la soudure, la menuiserie.

« Aucun développement ne peut être envisagé sans une disponibilité énergétique suffisante », a indiqué le sous-préfet de Lékana, Egide Abou, invitant les pouvoirs publics à relever d’autres défis de la localité à savoir l’adduction d’eau potable et la réhabilitation de la route préfectorale.

Construite dans les années 80, la route Djambala-Lékana se trouve actuellement dans un état de délabrement au point où les populations accusent des difficultés pour se rendre à Brazzaville et à d’autres agglomérations du pays.

Pour sa part, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Serge Blaise Zoniaba, a exhorté la population à faire bon usage des équipements électriques installés à Lékana. « C’est un bien commun pour tous les Congolais. Une panne survenue ici peut entraîner des perturbations sur l’ensemble du réseau. Veillez combattre les branchements pirates et le vol des câbles, éteindre les ampoules en plein jour », a-t-il renchéri.

De leur côté, les notables de Lékana ont demandé au président Denis Sassou N’Guesso de « continuer » tout en lui témoignant leur soutien pour l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Congo : le réseau électrique de Brazzaville étendu avec 20 nouveaux postes de transformation

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public.

Le réseau électrique de la capitale congolaise a été étendu grâce à la mise en place de 20 postes de transformation et d’environ 3 000 poteaux électriques par le groupement d’entreprises locales MBTP/CELEC dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu).

Le Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) permet l’extension du réseau électrique national. Il vient en effet de permettre la mise en service de vingt nouveaux postes de transformation, haute tension (HT), moyenne tension (MT) et basse tension (BT) dans la capitale Brazzaville.

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public. « Ce sont 2 496 poteaux en bois et 486 poteaux métalliques qui ont été installés avec 500 luminaires fixés. Les vingt nouveaux postes viennent décongestionner les 31 existants et ils alimenteront environ 60 000 habitants », a en effet affirmé Maurice Bouesso, coordonnateur du Peedu.

La réalisation des travaux a été menée par le groupement d’entreprises MBTP/CELEC. Elle a duré neuf mois pour un coût estimé à plus de 3 milliards Fcfa (5,42 millions $). Venant Bollo-Zorro, l’ingénieur en chef du groupement MBTP s’est réjoui de l’accompagnement offert par le gouvernement aux entreprises locales pour la réalisation de travaux d’une telle envergure.

« C’est une fierté de contribuer à la construction de telles infrastructures et nous ne pouvons qu’être contents. Aujourd’hui, nous avons réalisé un grand projet qui consiste à construire vingt nouveaux postes et le réseau basse tension associé. Le groupement MBTP/CELEC est capable de réaliser les grands travaux d’électricité au Congo et partout ailleurs », a-t-il affirmé.