Lutte contre la pauvreté, justice et gouvernance à la une de la presse congolaise

Le projet de lutte contre la pauvreté dénommé ‘’Lisungu’’ (aide), le procès de trois généraux de l’armée nationale et les menaces d’arrestation pesant sur des hauts fonctionnaires et cadres congolais soupçonnés de corruption sont les principaux sujets abordés ce jeudi par la presse congolaise.
« Projet Lisungui (aide) :paiement de 4161 ménages de Brazzaville, Pointe Noire et Cuvette »,titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui écrit que l’assurance en a été donnée par le coordonnateur de ce projet , Alfred Constant Kiakouama, selon qui « ce projet va reprendre le 20 avril avec des paiements des ménages éligibles à Brazzaville, Pointe-Noire et dans le département de la Cuvette, puisque le gouvernement a pris des engagements pour inscrire au budget, un engament financier important. »

Les journaux La Semaine Africaine et Les Dépêches de Brazzaville parlent de santé en s’intéressant à la session de formation qu’organise l’Oms/Afro au profit du personnel de la sous-région. « Cette formation, expliquent les deux publications, à pour objectif d’améliorer les capacités techniques et les conditions de déploiement du personnel (épidémiologistes) sur le terrain, tout en lui donnant des meilleures dispositions de gestion des épidémies. »

L’hebdomadaire Le nouveau Regard, lui, se focalise sur le procès des généraux Mokoko,Dabira et Nianga Mbouala. Sous le titre, « Après la tête du colonel Marcel Tsourou : qui en veut à celles des généraux Mokoko, Dabira et Nianga Mbouala ? », ce journal se demande « si ces généraux qui ont des problèmes avec la justice congolaise, pourront bénéficier d’un procès équitable ou le droit prendra-t-il le dessus, quand on sait que dans l’histoire des procès au Congo, tout se joue à l’avance ? »

L’hebdomadaire Sel Piment, sous le titre « Congo- Brazza : vers une vaste opération de mise aux arrêts de plusieurs cadres est hauts fonctionnaires soupçonnés de corruption », renseigne que : « de sources concordantes, une vaste opération de mise aux arrêts des hauts cadres et fonctionnaires
soupçonnés pour corruption est envisagée, ceci pour mettre en pratique les exigences édictées du Fonds Monétaire International(FMI) sur les réformes profondes ».