FestiBrazza : la 4ème édition a mis la clé sous le paillasson

L’évènement qui s’est tenu du 26 au 29 juillet à Brazzaville, avait pour thème de la diversité musicale, théâtrale, et des performances.

La quatrième édition du FestiBrazza a été organisée par l’association Kirikou événements (AKE) Congo, du 26 au 29 juillet à Brazzaville. Tout a commencé par deux échanges autour de deux thèmes clés : « La dot est-elle un frein au mariage ? » et « L’occident est-il (toujours) un eldorado pour la jeunesse africaine ? L’Afrique, Eldorado du 21e siècle ? ».

Des thèmes qui ont permis à plusieurs participants de partager et d’enrichir leurs opinions. Le but de ces échanges était d’aller puiser les désirs des jeunes à travers leurs propres vécus et ressentis. Un espace leurs a été donné pour qu’ils montrent leur savoir-faire.

« Nous sommes disposés à écouter la jeunesse et savoir comment nous pourrons les aider. Nous ne pouvons qu’être satisfaits de la fluidité de cette rencontre où la jeunesse brazzavilloise s’est entièrement dévoilée avec faste », a déclaré Magloire Sitou, promoteur et responsable AKE France ainsi que du festival.

C’était un rendez-vous articulé par des conférences débats, concerts, danses, théâtres, humour, slam, activités sportives et bien d’autres. Plus de quarante-cinq artistes et groupes culturels ont défilé tour à tour sur la scène. Rendez-vous est pris en 2020.

L’hôpital de Talangaï évalue ses performances en offre de soins

Les chefs de services administratif, clinique, médico-technique et d’autres responsables de la structure hospitalière prennent part à une revue annuelle visant à faire le point de l’année 2017 et la projection de 2018

« Il est tout à fait normal que l’on s’arrête pour évaluer le plan opérationnel mis en œuvre, identifier les goulots d’étranglement, corriger les faiblesses et améliorer l’offre de santé », a indiqué le directeur général de l’hôpital de référence de Talangaï, Raphaël Issoïbeka, à l’ouverture de la revue annuelle le 25 janvier, à Brazzaville, en présence notamment du maire du sixième arrondissement, Privat Ndéké. Ce dernier a ouvert les travaux en sa qualité de président du comité de gestion dudit hôpital.

Evoquant les termes de référence autour desquels s’articuleront les échanges pendant cette revue, le chef des Affaires médicales, Edith Sophie Kombo Bayonne, a souligné que le plan de travail annuel 2018 budgétisé sera élaboré à l’occasion. « Le bilan des résultats de 2017 sera fait en les comparant à ceux de 2016 selon les services cliniques ou médico-techniques. Le travail consistera aussi à identifier les problèmes, leurs causes, leurs conséquences qui ont limité les atteintes des objectifs fixés et les dysfonctionnements dans la mise en œuvre des activités », a-t-elle ajouté.

Le président du comité de gestion de l’hôpital de Talangaï a rappelé le contexte économique difficile dans lequel l’action en cours d’analyse a été menée. L’insuffisance des ressources financières, selon lui, a constitué l’un des goulots d’étranglement pour l’atteinte des résultats durant l’année écoulée.  Mais, selon Privat Ndéké, répondre au besoin social est plus important. « Je vous exhorte à mener des actions au bénéfice de la population », a-t-il dit. Les conclusions de cette revue annuelle seront rendues publiques ce 26 janvier, date de clôture des travaux.