Congo : Paul Dihoulou devient le nouveau président du UDR-Mwinda

Le conseil national de l’UDR-Mwinda a décidé de son limogeage lors d’une réunion extraordinaire tenue à Brazzaville samedi 8 septembre.

Guy Romain Kinfoussia n’est plus le président de l’UDR-Mwinda, la nouvelle a été confirmé par le conseil national à l’issu d’une réunion extraordinaire. Selon le conseil national ses méthodes de travail ont plombé le parti dans une morosité et un redressement sans précédent.

Notre parti sombre dans « une léthargie créée par l’attitude défaitiste du président Guy Romain Kinfoussia a déstructuré le parti au point de vouloir le tuer », ont argué les membres du conseil national qui se sont réunis en l’absence du président, qu’ils ont fait limogé.

Pour l’instant, Paul Dihoulou le secrétaire général qui a mené la fronde a été choisi par le conseil jusqu’au prochain congrès. Il a promis d’organiser les élections dans les prochains jours et de laisser les militants choisir leurs prochain président. Pour rappel, l’UDR-Mwinda a été créé par André Milongo en avril 1992.

Le coup de gueule de L’ARD contre la condamnation de Jean Michel Mokoko !

Les partis membres de la plate-forme politique ARD réunis en session ordinaire ont fermement condamné la peine de vingt ans de prison infligée à Jean-Marie Michel Mokoko.

Les partis membres de l’ARD étaient réunis en leur 12e session ordinaire ce 14 mai 2018 pour évaluer la situation que traverse le Congo Brazzaville. La plate-forme a formellement apporté son soutien à l’ex chef d’Etat major Jean Michel Mokoko condamné  pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

A en croire le communiqué sanctionnant cette assise, les membres de l’ARD « fustigent avec la dernière énergie, la condamnation à vingt ans de prison du général Jean-Marie Michel Mokoko ». Pour eux, la sentence a été rendue de manière injuste. Ils ont estimé que le verdict, est le résultat de la  »crise politique » qui gangrène le pays depuis bien des années.

Comme résolution, les partis membres de l’ARD ont surtout réitéré la nécessité de convoquer, en urgence, un dialogue national qui permettra au pays de prendre un nouvel élan. « Faisant la politique de l’autruche, le pouvoir a toujours clamé de façon péremptoire qu’il n’y a pas de crise au Congo et le pays se portait bien et même très bien. Malheureusement, les faits sont têtus. Aujourd’hui, il est établi de façon irréfutable que le Congo Brazzaville traverse une crise économique, financière, sociale, politique et sécuritaire gravissime, il est dans un état comateux », ont-ils conclu.