Congo-Présidentielle 2021 : UJ-CEMAC et le Parlement africain note un scrutin crédible

La mission conjointe des organisations africaines, membres de l’Ecosoc des Nations unies, a publié, le 23 mars à Brazzaville, son rapport préliminaire d’inspection.

Pour s’assurer du bon déroulement du vote au Congo, la mission conjointe d’observation est composée du Parlement africain, Afrique Espérance et l’UJ-CEMAC a déployé des délégués à travers le pays. Sur la base des rapports du terrain, la mission conjointe d’observation a relevé que le scrutin s’est tenu globalement dans le calme et la paix. Elle a, par ailleurs, relevé quelques défaillances techniques d’ordre organisationnel, faiblesses qui, selon elle, n’étaient pas de nature à entacher la fiabilité et la crédibilité du vote.

La mission conjointe a émis quelques recommandations. A l’endroit du gouvernement et de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), elle suggère, entre autres, l’implication des femmes dans le processus électoral et encourage les candidatures féminines à l’élection présidentielle.

De même, elle recommande la formation des journalistes sur les questions électorales et sur leur responsabilité sociale et professionnelle en période d’élection. La mission conjointe exige aussi l’implication de la diaspora dans le cheminement politique du pays, en créant les conditions de leur participation au scrutin.

Aux candidats à l’élection et aux formations politiques, cette  mission leur propose l’éducation de leurs militants aux valeurs civiques, à la culture de la tolérance, l’amour de la patrie et à faire recours à des voies légales en cas de contestation des résultats.

A la société civile, par contre, la mission conjointe d’observation recommande la poursuite de la sensibilisation auprès des populations sur le processus électoral. Elle a été co-conduite par l’Ivoirien Jean Claude Dro Kessé, le Béninois Charles Oyéoussi Balogoun et le Camerounais Cyrile N’Tchasep Nguiegang.

Congo : le Congo et l’Autriche renforcent les relations

Dans le but de renforcer ses relations avec les parlements africains, une délégation des parlementaires autrichiens, conduite par Axel Kassengger, a échangé le 3 février à Brazzaville avec le bureau de l’Assemblée nationale.

La partie congolaise était représentée par le deuxième secrétaire de la chambre basse du parlement,  Joseph Kignoumbi kia Mboungou.

« L’objectif de notre  tournée se résume à la connaissance  du parlement congolais. Nous envisageons également de  créer des relations entre les parlements de nos  deux pays », a déclaré Axel Kassengger à l’issue des échanges. Pendant les entretiens, la délégation autrichienne a présenté  aux députés  congolais le  fonctionnement de leur  parlement  qui, d’après Axel Kassengger, existe depuis cent ans.

Un film retraçant la composition de celui-ci  a été projeté afin d’édifier les députés congolais sur la place qu’occupe chaque parti politique autrichien  au sein de cette institution.  L’Autriche, a souligné le chef de la délégation,  compte cinq grands partis politiques parmi lesquels le parti socialiste, le parti libéral, le Centre-droit.

Située au centre de l’Europe, l’Autriche a une superficie de 84.000 km2 et compte 8 millions d’habitants avec un budget annuel  qui s’élève à 80 milliards d’Euros.  Elle a pour capitale Vienne.  L’Autriche a une industrie très développée. Après Brazzaville, la délégation autrichienne s’est rendue  à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Notons que le chef de la délégation des parlementaires autrichiens est membre de l’association d’amitié entre le parlement autrichien et les parlements d’Afrique au sud du Sahar.