Les derniers développements de l’affaire Sonko à la Une

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur l’affaire du député Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage, mais qui a refusé hier de recevoir la convocation de la commission ad hoc chargée de lever son immunité parlementaire. »Levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef-Sonko déchire la convocation de la commission prévue lundi », titre Les Échos, expliquant que le député à dit au motard qui lui avait amené la lettre: »Je ne peux pas recevoir la convocation ».

« Travaux commission pour lever immunité de Sonko-Foire d’empoigne. Ousmane Sonko refuse une convocation pour lundi, à l’Assemblée nationale. Les plénipotentiaires du pouvoir, de l’opposition et des non-alignés ne s’entendent sur rien », détaille EnQuête à sa Une.

Sud Quotidien renchérit: »Commission ad hoc-Sonko déchire la convocation de l’Assemblée ». Ce journal informe que l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop est en garde à vue et le ministre de l’Intérieur place Adji Sarr, accusatrice de Sonko, sous surveillance policière.

Pour L’As, même s’il refuse de prendre la lettre de la commission ad hoc, « Sonko est convoqué lundi à 10 heures ».

De son côté, Source A dissèque les « griefs invoqués » par Sonko qui, selon le journal, « n’a pas aimé qu’on lui ait fait parvenir la convocation, alors que les membres de la commission ad hoc n’ont pas fini de plancher sur leur méthodologie de travail ».

À propos de cette affaire Sonko, Libération estime que « ça part dans tous les sens ».

En attendant, La Tribune informe que « le Gouverneur de Dakar interdit la vente de carburant dans des récipients » parce qu’il y a des risques de manifestations.

« Menaces sécuritaires dans la capitale-La vente de carburant au détail en bidon interdite. Le Gouverneur veut prévenir les actes de guérilla urbaine des Sonkolès », renchérit Vox Populi, faisant dire à Walf Quotidien qu’avec cette décision, « la frousse s’empare du pouvoir ».

Près de 160 milliards Fcfa du MCC consacrés au Projet Abidjan transport

Près de 160 milliards de Fcfa sont consacrés au Projet Abidjan transport dans le cadre du Compact Côte d’Ivoire, a indiqué vendredi Florence Rajan, la directrice pays du Millennium challenge account (MCA), organe en charge de la gestion des activités.

« Le Projet Abidjan transport, en termes de montant financé par le MCC (Millennium challenge corporation), c’est à peu près 300 millions de dollars UDS (292.340.000 $) sur les 525 millions de dollars (283,52 milliards Fcfa) », a dit Mme Florence Rajan, lors d’une conférence de presse.

Les objectifs, relèvera-t-elle, sont de plusieurs ordres, entre autres, « diminuer le coût d’exploitation des véhicules, les temps de parcours sur les axes principaux dans Abidjan (…) et améliorer la mobilité des personnes mais aussi des biens » dans la ville.

Ce projet devrait en outre permettre de « sécuriser les accès et les déplacements en ces lieux, des piétons et des véhicules » tout en améliorant la compétitivité de la ville d’Abidjan qui est un poumon économique pour le pays et la sous-région.

Il s’exécutera en deux volets, l’un concernant les infrastructures et un autre nommé activité deux, gestion du transport et planification. Selon Mme Rajan, la première activité du premier volet, ce sont les axes qui vont être réhabilités avec ce don.

Elle a évoqué quatre axes principaux, pour un total de 33 Km de voies. Ce qui devrait permettre de réduire considérablement les embouteillages dans le District d’Abidjan, où le trafic aux heures de pointe est ralenti.  

L’activité de gestion et de planification du transport et l’institution d’un programme d’enseignement supérieur en gestion des infrastructures conçu par Polytechnique Montréal, en partenariat avec Michigan state university, l’INHB et l’ENSEA.

Un Master en gestion des infrastructures est prévu dans les activités. « La semaine dernière, nous avons enregistré quasiment 80 candidatures avec des femmes », a-t-elle souligné, encourageant les femmes dans ce métier dit d’homme.

Le Compact Côte d’Ivoire comprend en outre un Projet compétence pour l’employabilité et la productivité pour un montant de 154.950.000 dollars UDS. L’Etat ivoirien et le MCC ont identifié le manque de capital humain comme un obstacle à la croissance économique.

Le projet ciblera le développement de compétences clés essentielles à la croissance de l’Emploi en Côte d’Ivoire, notamment des compétences de base, et celles plus techniques répondant aux besoins du secteur privé.

Il intègre l’activité d’enseignement secondaire qui vise à accroître l’accès et la qualité de l’enseignement au premier cycle du secondaire. Les investissements devraient permettre la construction de 84 nouveaux collèges de proximité dans les zones rurales périurbaines.  

La directrice pays du MCC, Laura Rudert, a précisé que le Compact est un traité international, tandis que le MCC fournit l’assistance avec une contribution du gouvernement ivoirien, ajoutant qu’il reste trois ans et demi pour achever le programme.

Le MCC a signé en novembre 2017 avec l’Etat ivoirien un accord de don de 524,7 millions dollars  (283,5 milliards Fcfa),  une subvention sur cinq ans, qui devrait bénéficier à plus de 11 millions de personnes. A ce jour, 8% du budget a été utilisé.

Les projets qui sont en phase de conception devaient connaître leur vitesse de croisière en 2021 et 2022 sur toute l’étendue du territoire. 

«Je veux élever la gestion de la CAF aux standards internationaux » (Anouma)

L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF), Jacques Anouma, qui est le candidat de Côte d’Ivoire à l’élection de la présidence de la Confédération Africaine de football ( CAF) a promis vendredi à Abidjan que s’il est élu à tête de cette institution, «je veux élever la gestion aux standards internationaux».

M. Anouma s’exprimait dans une conférence de presse de présentation de son programme d’actions en tant que candidat à l’élection de la CAF baptisé  « Servir le football africain  ».

 «  Si je suis élu, je me consacrerai entièrement à la tâche. C’est un véritable programme de restauration de l’institution auquel que je veux m’atteler. A la tête d’un Comité exécutif soudé, solidaire engagé et responsable de ses choix, nous parviendrons à faire du football africain une référence dans le monde. Je veux gouverner par l’écoute et l’inclusion. Je veux élever la gestion aux standards internationaux», a promis M. Anouma.

 Poursuivant, il a indiqué que son programme d’actions se décline en quatre axes stratégiques.

 « Le premier axe porte sur la gouvernance et la gestion de la CAF. Le deuxième axe est en lien avec le renforcement des acteurs locaux du football. Le troisième axe concerne la mise en place d’une politique qui permettra de rétablir les équilibres financiers et trouver de nouvelles ressources pour financer le développement du football africain. Le 4e axe s’intéresse aux jeux ( les compétitions) proprement dit », a-t-il fait savoir.

Selon M. Anouma, les questions d’éthique doivent « revenir au centre de nos ambitions pour le football africain ».  Il a conclu en estimant  « qu’il  est temps de reprendre les choses en main et de privilégier notre sport roi». L’élection à la présidence de la CAF est prévue le 12 mars prochain.

Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Young leaders 2021: l’appel à candidatures lancé

Après une campagne de recrutement suspendue en 2020 sur fond de crise de la Covid-19, la French African Foundation relance son programme Young Leaders, destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour construire un avenir commun.

Dans un communiqué transmis à APA, vendredi, l’édition 2021 dont l’appel à candidatures s’achèvera le 21 mars, sera marquée par une « montée en puissance des effectifs triplés avec de nouvelles modalités du programme et des recommandations opérationnelles ».

Face aux défis à relever, amplifiés par la crise de la Covid-19, ce programme phare de la Fondation change d’échelle en triplant son effectif. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés dans le strict respect de la parité hommes-femmes. La composition de la promotion 2021 sera dévoilée en mai prochain.

Les lauréats seront répartis en deux groupes de 50, chacun participant à un séminaire de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience, selon une approche en miroir, permettant de confronter les perspectives française et sénégalaise.

Ce thème a été placé au cœur de l’édition 2021 car il fait écho à la résilience dont l’Afrique a fait preuve durant cette crise inédite, et qui doit désormais servir de cap pour innover et rebondir.

«Nous nous réjouissons de lancer cette nouvelle édition du programme Young Leaders, qui se veut plus ambitieuse. Cela n’a échappé à personne, nous vivons un contexte difficile qui pousse tout un chacun à se réinventer pour trouver des solutions durables et répondre aux défis qui se présentent», souligne Alexandre Coster, co-président de la French-African Foundation.

« C’est l’ambition du programme Young Leaders 2021 : proposer une plateforme à cent décideurs prometteurs pour esquisser les contours du monde de demain », ajoute-t-il.  

Pour l’année 2021, le programme Young Leaders comportera par ailleurs un focus « Sport & Développement » afin d’engager les communautés franco-africaines mobilisées sur ce thème et mettre en évidence les enjeux économiques et sociaux de la contribution du sport au développement.

 Ces échanges et travaux déboucheront au printemps 2022 sur un rapport intégrant des recommandations opérationnelles, destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés, les réflexions du programme Young Leaders ayant vocation à être suivies d’effets.

Fonctionnant sur un modèle associatif, la structure à l’origine du projet est la French-African Foundation, qui a pour vocation de contribuer à l’émergence d’une relève générationnelle afin de porter les défis économiques, sociaux et politiques de l’époque.

Mise en place en 2019, elle réunit chaque année une promotion de Young Leaders sélectionnés parmi les potentiels africains et français les plus prometteurs et appelés à jouer un rôle important dans les relations franco-africaines.

L’objectif est de faire émerger une communauté de décideurs capables de mettre en place des synergies entre la France et l’Afrique pour mieux appréhender l’environnement des différents pays, permettre la mutualisation des savoirs, faire émerger de nouveaux projets et favoriser l’émergence d’un secteur privé innovant.

L’approche et les valeurs de la French-African Foundation reposent sur une vision où les relations entre les africains et les français devront être bâties par les peuples plus que par leurs dirigeants politiques, à commencer par la société civile et les entrepreneurs.

L’intérêt commun est au cœur du programme Young Leaders, à l’image de l’Etat de droit, de la préservation du climat, de la promotion du développement économique ou de l’autonomie des femmes.

La presse sénégalaise raconte la visite de Sonko à l’Ucad

La visite du leader de Pastef, Ousmane Sonko, hier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), où il était parti rendre visite aux étudiants blessés lors des manifestations dans le cadre de l’affaire dans laquelle il est accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Walf Quotidien note « un bain de foule à l’Ucad » et estime que « Sonko viole les mesures barrières ».

« L’exemplarité des élites en question. Quand l’Etat pèche par défaut de vigilance », écrit ce journal.

« Visite du leader de Pastef aux étudiants blessés lors des manifs-Sonko s’offre un bain de foule à l’université…Malgré le contexte de Covid-19 », titre Vox Populi.

Selon nos confrères, « aux anges, ses partisans jubilent : +Sonko président+ », alors que ses adversaires en rogne : « Violeur allez répondre à la justice, poltron ».

A propos de cette sortie du leader de Pastef à l’Ucad, Le Quotidien voit des « étudiants en masse pour Sonko ».

Le journal informe que l’administrateur du Pastef, Birame Soulèye Diop, recherché par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Sonko, réapparaît et affirme : « J’attends ma convocation ».

« Menaces de divulgation d’images obscènes de hautes autorités de l’Etat-Birame Soulèye pris aux…maux. Son post Facebook et les deux descentes infructueuses de la DIC chez lui », rapporte L’Observateur.

Traitant de la gestion hospitalière de la pandémie de Covid-19, L’Observateur plonge « dans l’enfer des services de réanimation » et note : « Déficit de lits, souffrance, morts ».

« Lancement de la campagne-Les Sénégalais vaccinés à partir de mardi prochain. Après le vaccin chinois, l’Etat négocie le Spoutnik russe », renseignent nos confrères.

Mais pour Sud Quotidien, l’adhésion à la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 est « l’autre défi du Sénégal ».

Ce qui fait dire au sociologue, Djiby Diakhaté, qu’il faut « mettre en place les acteurs porteurs de dynamique communautaire ».

Pour la souveraineté sanitaire et la réduction des évacuations sanitaires à l’étranger, Le Soleil titre : « Une polyclinique de niveau hôtelier 5 étoiles prévue à l’hôpital Principal ».

La Côte d’Ivoire se dote d’un référentiel des emplois et des compétences

Cinq départements ministériels du gouvernement ivoirien ont reçu jeudi à Abidjan un « Référentiel des emplois et des compétences (REC) », un outil qui permettra une gestion moderne et efficace des ressources humaines de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Il s’agit des ministères de la fonction publique, du plan et du développement, de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public, des mines et de l’énergie, et  celui du Commerce et de l’industrie.

Selon Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui représentait à cette rencontre le chef du gouvernement ivoirien, le Référentiel des emplois et des compétences ( REC) qui est un outil stratégique de gestion des ressources humaines de l’Etat, permettra d’optimiser la productivité et l’efficacité des ressources humaines dans le secteur public et parapublic.

Cet instrument, a-t-il ajouté, contribuera à consolider les résultats des réformes engagées pour moderniser l’appareil administratif de notre pays.

 « La généralisation annoncée du déploiement du projet d’élaboration des référentiels des emplois et des compétences à tous les départements ministériels devrait offrir à l’ensemble de l’administration publique ivoirienne l’opportunité de perspectives encore plus heureuses », a estimé le représentant du premier ministre Hamed Bakayoko.

 Quant au général Issa Coulibaly, le ministre ivoirien de la Fonction publique, il a expliqué à son tour, que le REC est un outil  d’aide qui permet d’orienter les différentes prises de décisions.

« Il a également pour objectif d’apporter une dynamique nouvelle dans la gestion prévisionnelle des effectifs et dans l’élaboration de politiques de valorisation des ressources humaines de l’Etat en les rendant plus  cohérentes et plus rationnelles», a-t-il souligné.

De son avis, le REC présente de  «réels opportunités » pour l’ensemble des parties prenantes. Ainsi, a fait savoir, le général Coulibaly, pour l’agent de l’Etat, le REC  favorise une meilleure connaissance de son emploi et une meilleure appréciation de ses besoins de formation pour construire son parcours professionnel et mieux gérer sa carrière.

Pour le supérieur hiérarchique, a dit le ministre, le REC constitue un outil pertinent qui lui permet de mettre en place et élaborer des fiches de poste en vue d’une gestion efficace des ressources humaines sous sa responsabilité, d’instituer des entretiens annuels pour l’évaluation des performances de ses collaborateurs.

Le responsable des ressources humaines quant à lui, trouve dans le REC, un bréviaire pour déterminer les emplois nécessaires à la mise en œuvre des missions de l’Etat.  Pour l’Etat, a conclu M. Coulibaly, en termes de qualité et de transparence de sa fonction publique, le REC  permet une gestion plus efficace des finances publiques.

Le gouvernement ivoirien a initié plusieurs réformes dans le cadre de son Plan national de développement ( PND). Ainsi, l’un des objectifs majeurs du REC est de permettre à l’administration ivoirienne de disposer d’outils de référence qui contribueraient à une meilleure lisibilité des emplois de l’Etat et des compétences qui leur sont associées.

Niger : dernière ligne droite dans la course au palais

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, adversaires pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février, ont sillonné pendant une dizaine de jours le pays.Le verdict des urnes est proche. Dans trois jours, 7,4 millions de Nigériens, sur une population globale estimée à 24 millions, se prononceront pour départager le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) et celui du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Bazoum, crédité au premier tour de 39,3 % des suffrages valablement exprimés contre 16,99 % pour Ousmane, a la faveur des pronostics. En valeur absolue, le dauphin du président sortant, Mahamadou Issoufou, a récolté plus d’un million de voix par rapport à son rival.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a récemment affirmé que « le pouvoir est déjà entre nos mains », c’est en partie grâce au ralliement de Seïni Oumarou et d’Albabé Abouba.

Occupant respectivement la 3e et la 4e place au terme du premier acte, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) ont finalement adoubé le candidat du parti au pouvoir dont le slogan de campagne est « Ensemble, consolidons et avançons ».

En outre, d’autres recalés comme Oumarou Malam Alma du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farrilla) et Hassane Barazé Moussa de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) ont demandé à leurs partisans de voter pour Mohamed Bazoum. Ce dernier, dès le premier tour, avait pu compter sur le soutien de Moctar Kassoum, le président du Congrès Pour la République (CPR Inganci).

C’est dire que l’ancien chef de l’Etat (1993-1996), Mahamane Ousmane, doit faire face à une redoutable machine de guerre électorale pour arracher un mandat de cinq ans à la tête du Niger. La campagne pour le second tour prend officiellement fin ce vendredi à minuit.

Lancement à Abidjan d’un label Genre pour réduire les inégalités

La chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » ( CUEFPOD), a lancé officiellement jeudi à Abidjan, le Label Genre et compétitivité des entreprises ( GECE), une certification visant à renforcer la compétitivité des entreprises publiques et privées à travers la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes.

« Le label GECE est la parfaite combinaison de deux notions que sont le genre et la compétitivité. Le genre est une approche,  une stratégie,  une manière de faire. Donc, une approche de développement qui consiste à identifier, à réduire, à corriger les inégalités sociales, politiques et économiques entre les hommes et les femmes pour un développement équitable», a expliqué la Conseillère du président Alassane Ouattara en charge du Genre,  Euphrasie Kouassi Yao, titulaire de la chaire UNESCO  « Eau, femmes et pouvoir de décisions (CUEFPOD) ».

Selon elle, le label GECE fait aussi référence à la compétitivité avec la mise en œuvre d’un ensemble d’outils de stratégie, de méthodologie et d’actions en vue de renforcer l’image de marque interne et externe ainsi que la marque employeur de l’entreprise.

 « Le label GECE va créer un environnement pour disposer les hommes et les femmes à affirmer davantage leur potentiel, à travailler mieux en équipe,  à améliorer leur rendement. Il va augmenter de manière significative la productivité interne de l’entreprise», a ajouté Mme Yao.

 Poursuivant, elle a souligné que ce label  « ne traite pas de questions seulement liées aux conditions de la femme. Il s’agit d’un instrument efficace pour construire une nouvelle entreprise dans  laquelle les hommes et les femmes peuvent s’épanouir pleinement».

Pour sa part, Olga Kouassi, la directrice du Bureau norme audit (BNA) a passé en revue dans un discours, le rôle, les objectifs et le processus d’obtention du label GECE. 

« Un  label permet  à l’organisme certifiée de se démarquer par rapport à son environnement et d’en tirer divers bénéfices. L’approche Genre est le nerf central du label GECE. Ce label ne vise pas une promotion exclusive de la femme,  c’est une stratégie de développement de l’entreprise qui vise à réduire les inégalités sociales, économiques et professionnelles entre les femmes et les hommes afin d’aboutir à un développement durable, équitable d’une entreprise», a fait savoir Mme Kouassi.

Par ailleurs, elle a indiqué que le processus d’obtention du Label GECE démarre par un diagnostic de l’entreprise candidate pour aboutir à l’audit d’évaluation. 

De son côté Faman Touré, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire ( CCI-CI) a rappelé l’engagement de son institution à œuvrer pour la promotion du Genre.

Le Label GECE se veut une contribution de la chaire UNESCO  « Eau, femmes et pouvoir de décisions» à l’ambition du gouvernement ivoirien de renforcer la performance et la compétitivité du secteur privé.

Nouveau cadre de coopération entre le Sénégal et l’USAID

Ce nouveau programme d’un montant de six cent millions de dollars US, soit plus de 325,8 milliards F CFA, est constitué de quatre conventions de financement, sous forme de dons.Cet accord de coopération quinquennal constitue la contribution de l’USAID à la mise en œuvre du PAP 2A, notamment dans les réformes clés entreprises par le gouvernement, a fait savoir le ministre sénégalais de l’Economie, Amadou Hott.

Le PAP 2A est le Plan d’action prioritaire 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour la relance de l’économie, post Covid-19.

Ce nouveau cadre de coopération 2020-2025 développe une nouvelle approche appelée « Le parcours vers l’autonomie ». Il s’articule autour de trois axes, à savoir : une croissance économique inclusive et durable ; un capital humain amélioré ; et une efficacité et redevabilité du gouvernement accrues.

A en croire M. Hott, le dernier cadre de coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis qui s’étendait sur la période 2015-2020 pour une enveloppe d’environ 232,9 milliards FCFA, s’intégrait harmonieusement aux axes stratégiques du PSE.

« C’est dans ce même esprit d’alignement (…) que cette Nouvelle Stratégie Pays 2020-2025 est parfaitement arrimée au PAP
2A », s’est réjoui le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

S’agissant des axes d’intervention du nouveau cadre de coopération, Amadou Hott a indiqué que le programme « Croissance économique durable et inclusive » concerne principalement les secteurs de l’agriculture et de la pêche. Les interventions prévues permettront d’accélérer les réformes relatives à l’eau en milieu rural afin de faciliter l’insertion des opérateurs privés dans la chaîne de distribution et de gestion.

En outre, ajoute-t-il, grâce à ce programme, d’autres réformes importantes dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la justice commerciale pourraient également être réalisées.

Quant au « Programme Capital humain amélioré », il vise à accompagner la mise en œuvre d’importantes réformes dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

Enfin, le programme « Efficacité et redevabilité du Gouvernement accrues » interviendra pour accompagner les réformes visant à consolider l’approfondissement de nos politiques de décentralisation.

Amadou Hott a profité de l’occasion pour « féliciter l’USAID pour son engagement à poursuivre le recours au financement direct appelé +financement G2G+ dans le cadre de l’exécution de notre programme de coopération ».

« L’utilisation de ce mécanisme permet l’alignement de votre assistance aux priorités nationales, la réduction des coûts de transactions et la pérennisation des résultats », a-t-il souligné.

Le nouveau cadre de coopération coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire du partenariat entre Dakar et Washington. Dans ce « contexte particulièrement difficile », Amadou Hott a demandé au directeur de l’USAID, Peter Trenchard, d’être leur interprète, auprès des autorités américaines, pour leur exprimer la profonde gratitude du Gouvernement du Sénégal pour les efforts constamment déployés afin de soutenir la mise en œuvre du PSE.

Pour le directeur de l’USAID, les nouveaux accords quinquennaux bilatéraux permettront de mettre en œuvre la nouvelle stratégie, en étroite collaboration avec votre gouvernement et les populations.

Un esprit de consultation et de collaboration accrues dans nos activités de conception, de suivi et d’évaluation qui cherche également à renforcer les capacités du Sénégal à s’adapter aux chocs socio-économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19.

Makhtar Diop nommé DG de la Société financière internationale

Le Sénégalais Makhtar Diop est nommé Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC, sigle anglais).L’annonce a été faite, ce jeudi, par David Malpass, le président du Groupe de la Banque mondiale. Makhtar Diop dont la nomination prendra effet au 1er mars 2021 aura, entre autres missions, la promotion de l’expansion économique et l’amélioration des conditions de vie des populations en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement.

« Makhtar Diop a à son actif une expérience approfondie dans les domaines du développement et de la finance et une carrière marquée par un leadership énergique et le sens du service vis-à-vis des pays en développement, tant dans le secteur public que dans le privé », indique M. Malpass, cité par un communiqué de presse.

Il apportera à l’IFC des compétences qui aideront le Groupe de la Banque mondiale à poursuivre avec célérité son action dans la lutte contre la crise mondiale et à continuer d’œuvrer en faveur d’une relance verte, résiliente et inclusive.

« Nous avons besoin d’un environnement porteur et d’entreprises florissantes afin d’attirer des investissements, créer des emplois et favoriser le déploiement d’une électricité bas carbone et de transports propres, de l’eau potable, des infrastructures et des services numériques, et pour contribuer plus largement à l’ensemble des progrès de développement essentiels à notre mission de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée », poursuit David Malpass.

M. Diop aura pour tâches principales d’approfondir et stimuler la stratégie « 3.0 » de l’IFC, dont l’objectif est de favoriser la création de nouveaux marchés et mobiliser des capitaux privés à grande échelle, et de mettre en œuvre les engagements pris au titre du programme d’augmentation du capital de l’institution. (…)

La stratégie 3.0 de l’IFC consiste notamment à agir davantage en amont, c’est-à-dire en intervenant à un stade plus précoce du processus de développement des projets afin de créer les conditions qui permettent de mobiliser des solutions auprès du secteur privé et de défricher de nouvelles possibilités d’investissement. Elle prévoit également d’étendre l’impact d’IFC dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles, avec l’objectif de tripler ses investissements annuels pour son propre compte dans ces pays.

Ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, Makhtar Diop est actuellement vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures et dirige à ce titre les actions menées par l’institution pour mettre en place des infrastructures efficaces dans les économies émergentes et en développement, au service d’une croissance sans exclus et durable.

Dans le cadre de ces fonctions, il supervise les activités stratégiques de la Banque mondiale dans les secteurs de l’énergie, du transport et du développement numérique, ainsi que ses initiatives visant à accroître l’offre de services d’infrastructures de qualité au moyen de partenariats public-privé.

Il avait occupé auparavant pendant six ans le poste de vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, qui a mené sous sa direction une expansion majeure de ses activités, avec des engagements d’un montant record de 70 milliards de dollars.

Vaccins anti-Covid-19 et affaire Sonko à la Une au Sénégal

La réception, hier soir, par le président Macky Sall, des premières doses de vaccin anti-Covid-19, et l’affaire de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage, meublent la Une des quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Après la réception des 200.000 premiers vaccins contre le coronavirus, Le Soleil rapporte que « Macky Sall annonce 6.798.000 doses ».

Ces prochaines livraisons attendues d’ici quelques semaines, précise le journal, sont destinées à la campagne de masse.

« Réception des premiers lots de vaccins-Macky Sall prêt à acquérir 6 millions de doses », renchérit Le Quotidien.

Soulignant que cette commande a été faite auprès de la firme chinoise Sinopharm, Walf Quotidien constate que « la Chine mène le bal en Afrique avec sa diplomation du vaccin ».

Dans Vox Populi, le chef de l’Etat a lancé aux Sénégalais : « Aucune raison de s’inquiéter, de douter ou de spéculer sur les vaccins. Nous avons déjà entamé le processus d’acquisition de 6.798.000 doses. Ce que nous faisons depuis le début de la pandémie, c’est écouter, suivre et soutenir ce que dit la science à travers nos experts ».

Pendant ce temps, L’As note que « le coronavirus reprend l’ascenseur » au Sénégal avec neuf décès et 295 nouvelles contaminations enregistrées, hier mercredi.

Ce journal poursuit l’affaire Ousmane Sonko et titre : « Incitation à la violence-La DIC (division des investigations criminelles) cueille l’enseignant Alioune Badara Dia. L’épouse de Birame Soulèye Diop, une victime collatérale. Les accusateurs de Me Dior Diagne activement recherchés ».

De son côté, Vox Populi renseigne que l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop est recherché par la police.

« Affaire Sonko-Les détails des auditions à la gendarmerie », titre L’Observateur, affichant « les déclarations jamais entendues sur l’affaire Sonko-Adji Sarr ».

Ces « heurts de validation » de la commission ad hoc chargée de lever l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko font la Une du Quotidien, qui informe que l’opposition a boycotté la séance d’hier.

Dans ce journal, le député Cheikh Bamba Dièye révèle : « X est venu secrètement pour se transformer en Sonko ».

Ce qui pousse Walf Quotidien à titrer : « Levée de l’immunité parlementaire-Les juges de Sonko s’installent dans la cacophonie ».

Législatives ivoiriennes: les cartes d’électeurs distribuées du 20 au 27 février

La période de distribution des cartes d’électeurs dans le cadre du scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain est fixée du 20 au 27 février 2021, a annoncé la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans un communiqué transmis mercredi à APA.

 « La CEI informe l’ensemble des électeurs ( les anciens et les nouveaux électeurs de 2020) qu’elle procédera en prélude à la tenue du scrutin législatif du 06 mars 2021 à la distribution des cartes d’électeurs dans la période du samedi 20 au samedi 27 février 2021 », rapporte le communiqué.

Selon l’institution électorale ivoirienne, cette distribution se fera au siège des commissions électorales locales ( CEL) dont la liste est consultable sur www.cei.ci  et sur l’ensemble du territoire national.

 La pièce exigée pour le retrait de la carte d’électeur est la carte nationale d’identité ou l’attestation d’identité ou le certificat de nationalité ou le récépissé d’enrôlement délivré par l’Office national de l’état-civil et de l’identification ( ONECI). Ce sont au total 255 sièges qui sont à pourvoir à l’Assemblée nationale ivoirienne.

Côte d’Ivoire : Yacouba Dembélé nommé DG de la HACA

Yacouba Dembélé a été nommé directeur général de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a appris APA, mercredi, de bonne source dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon cette source, ce poste désormais occupé par l’ex-président du Conseil de gestion du Fonds de soutien et développement de la presse (FSDP), M. Dembélé, était vacant depuis la nomination  Me René Bourgoin le 29 janvier 2020 en qualité de Président de la HACA.

Autorité administrative indépendante, la HACA est chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.

Métro d’Abidjan: reprise des consultations avec les personnes impactées

Les séances de consultations publiques concernant le projet de la ligne 1 du Metro d’Abidjan ont repris avec les personnes impactées de la commune d’Anyama (Nord Abidjan), selon une note officielle transmise.

La Cellule d’exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR), a dans le cadre de la reprise de ses activités, sous l’autorité du Comité de Suivi (CS-PAR), rencontré lundi les personnes affectées par le projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan, rapporte cette note reçue, mercredi à APA. 

La consultation a notamment pour objectif de vulgariser les étapes du processus d’indemnisation et faire connaître aux personnes affectées par le projet leurs droits dans la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation. 

Cette séance visait en outre à favoriser les discussions entre les populations et les gestionnaires de la CE-PAR et à créer un climat de confiance et de coopération.

M. Michel Dogoua, le chef de la CE-PAR, qui conduisait la délégation a rassuré les  parties composées des autorités municipales, de populations impactées et autres personnes venues s’informer sur l’avancement et l’effectivité du projet.  

« Le métro est une réalité. Nous avons marqué un arrêt, parce qu’il y avait des études d’actualisation du PAR initial et des études du PAR complémentaires à faire. Les études sont finies et le gouvernement nous a donné l’autorisation de reprendre l’activité », a déclaré M. Dogoua. 

Il a ajouté que toutes les personnes impactées seront prises en compte sans exception. Pour la commune d’Anyama, l’effectif des PAPs est de 711, selon les résultats du PAR actualisé (2017-2018) et le PAR complémentaire (2019). 

Ces PAPs sont réparties en plusieurs catégories: chef de ménage résident propriétaire de bâtis, chef de ménage résident locataire, chef de ménage résident héberger-gratuit.

Ils visent également les gérants d’activités économiques, gérants d’infrastructures et équipements, propriétaires de bâtis non-résident, propriétaires d’entreprise industrielle, propriétaires de culture, employés, propriétaires foncier.    

Au cours des échanges, la CE-PAR a évoqué la liste officielle des personnes affectées, les barèmes d’indemnisation, les étapes du processus d’indemnisation, le calendrier de mise en œuvre du PAR et le mécanisme de gestion des plaintes. 

Après ces consultations publiques, dira-t-il, suivront les consultations individuelles et la signature des actes de compensations avec les PAPs à partir de mars 2021 avec les documents justificatifs. 

Les valeurs d’indemnisations sont issues des études du PAR actualisé et PAR complémentaire réalisées par le Cabinet international d’ingénierie et de conseils (CIIC), a-t-il noté, soulignant qu’après le paiement des indemnisations suivra l’étape de libération des emprises. 

La rencontre d’Anyama est la première étape d’une tournée de séances de consultations publiques qui se tiendront du 15 au 24 février 2021 dans les sept communes traversées par la Ligne 1 du Métro d’Abidjan, à savoir Anyama, Abobo, Adjamé, Plateau, Treichville, Marcory et Port-Bouët. 

Ce sont plus de 8000 personnes qui sont concernées par ces séances. La ligne 1 du métro d’Abidjan est longue de 37,4 km du Nord au Sud et comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Covid-19: la BM accorde un prêt de 163,5 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé mercredi un accord de prêt d’un montant de 300 millions de dollars (163,5 milliards Fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir la riposte à la Covid-19 et la relance du secteur privé, selon un communiqué de l’institution.

Cet appui budgétaire vise à « soutenir des réformes » et promouvoir une reprise économique durable, en plus de renforcer les mesures déjà en place pour accompagner les ménages, les entreprises impactés par la pandémie, et à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques et des fonds d’urgence Covid-19.

« La pandémie de Covid-19 continue d’affecter des vies et l’économie du pays. Cette opération vient renforcer le soutien de la Banque mondiale aux mesures de riposte entreprises par le gouvernement pour sauver des vies, venir en aide aux plus défavorisés et soutenir les entreprises à faire face aux impacts de la crise », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

« Cette opération soutient également les réformes adoptées par le gouvernement pour stimuler l’investissement et ainsi contribuer à une reprise des activités économiques et à une croissance inclusive et durable », a fait savoir la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce fonds devrait notamment permettre de faire des reformes structurelles sur l’accès au foncier avec la numérisation du système foncier et l’accélération de la procédure de délivrance des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) ; des garanties de crédits aux PME à travers la création d’un Fonds de garantie de crédits aux petites et moyennes entreprises, avec l’appui de la Société financière internationale (IFC) ; la gestion transparente de la dette.

En vue d’aider les pays à faible revenu et intermédiaire à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de Covid-19, la Banque a approuvé une enveloppe de 12 milliards de dollars  pour aider les pays à assurer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et à renforcer leurs systèmes de vaccination.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre plus large de la réponse déployée par le Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie, qui aide actuellement plus de 100 pays à renforcer leurs systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi pour les populations les plus durement touchées.

Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.

L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique.

Sommet de N’Djamena : la Force conjointe au centre de toutes les attentions

Le G5 Sahel a lancé un appel international pour doter sa Force conjointe de moyens suffisants à travers un « financement pérenne » afin de gagner la bataille contre les groupes jihadistes.« L’argent est le nerf de la guerre ». Un truisme qui ne se dément presque jamais. Réunis les 15 et 16 février à N’Djamena, au Tchad, pour la 7e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État, les cinq pays membres du G5 Sahel ont sollicité « un soutien conséquent » de la communauté internationale.

Le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont, en effet, exhorté le Conseil de Sécurité des Nations unies à placer la Force conjointe sous le Chapitre VII de la Charte de l’Organisation des nations unies (Onu). En outre, les Sahéliens ont exprimé « le souhait de la création d’un Bureau des Nations unies (qui lui soit) spécialement dédié ».

Le G5 Sahel, dans le communiqué final de cette rencontre, s’est félicité de l’approbation, par l’Union africaine (UA), de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions d’euros via la Facilité africaine de paix (APF).

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D’ailleurs, un Fonds fiduciaire de la Force conjointe a été mis en place pour renflouer les caisses. Sa gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Le Rwanda, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont contribué à l’alimentation de ce fonds.

Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Roch Marc Christian Kaboré, Bah N’Daw, Mahamadou Issoufou et Idriss Déby Itno, respectivement présidents de la Mauritanie, du Burkina, du Mali, du Niger et du Tchad, ont salué « les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel », avant de souligner « le rôle essentiel joué par la force Barkhane ».

Au contact des troupes françaises, 5100 soldats déployés au Sahel, la maturation de la Force conjointe est « progressive » d’après ces chefs de l’Etat. Ces derniers ont également bien accueilli « les succès opérationnels (récemment) enregistrés ».

Pour davantage de résultats sur le terrain, le G5 Sahel a appelé à « une meilleure coordination entre la Force conjointe et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad ». Le diagnostic de N’Djamena a montré que les groupes jihadistes « constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes ».

Ainsi, les présidents des pays concernés ont fait part de leurs « préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel ». Dans le dessein de barrer la route aux mouvements jihadistes, le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation a été identifié comme étant un point essentiel.

Avec un dispositif de défense et de sécurité comme suit : le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie), le Collège sahélien de sécurité à Bamako (Mali) et l’Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey (Niger), l’analyse stratégique et l’alerte précoce avec le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce à Ouagadougou (Burkina).

Sur initiative de la Mauritanie, la création d’un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » a été décidée dans la capitale tchadienne. Cette récompense sera décernée « aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés ».

Dans l’espace sahélien, la paupérisation d’une importante frange des populations facilite aux jihadistes le recrutement de combattants. À cet égard, les chefs d’État ont particulièrement apprécié « la conclusion ou la finalisation au cours de l’année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid-19, les conflits, les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes ».

Poursuivant, ils se sont réjouis de la réalisation, sur fonds propres, de l’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (Le transsahélien). Dans cette dynamique, le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif G5 Sahel ont été invités « à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques ».

Au niveau international, l’Alliance Sahel qui regroupe 24 partenaires compte débourser 50 millions d’euros en 2021 pour financer des projets de développement avec le soutien du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement.

Une réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel est à l’étude pour plus d’efficacité dans le travail. Les présidents sahéliens « ont pris note de l’évolution du processus » et « réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination ».

Sur la situation au Mali, la Conférence des chefs d’État a salué la tenue, le 11 février dernier à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle a réaffirmé son « attachement à l’unité et à l’intégrité du Mali », non sans se satisfaire de « la mise en place de l’ensemble des organes de la transition » censée durer dix-huit mois.

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Outre les pays membres du G5 Sahel, Nana Akufo-Addo (Ghana), Macky Sall (Sénégal), le Général de Corps d’Armées, Brahim Gabir Ibrahim, membre du Conseil souverain de la transition au Soudan et Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement marocain, ont participé au Sommet de N’Djamena.

C’est maintenant le président tchadien, Idriss Déby Itno, qui assure la présidence en exercice du G5 Sahel. Et le prochain sommet ordinaire est prévu en février 2022 à Bamako, au Mali.

Des étudiants ivoiriens préparés au monde de l’entreprise

Des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny (UFHB, publique) d’Abidjan ont visité vendredi dernier l’entreprise ENGIE West Africa en vue de les rapprocher du monde de l’entreprise dans le cadre d’un programme visant l’adéquation formation-emploi.

La visite a été organisée par la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham), en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, au sein de l’entreprise ENGIE West African, un leader sur le marché décentralisé de l’énergie.  

Onze étudiants de niveau Master des filières mathématiques et physiques de l’université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, ont été invités à visiter les locaux d’Engie West Africa et à échanger avec ses cadres et dirigeants.

Cette activité qui s’inscrit notamment dans le cadre du troisième volet du projet S’Investir Ensemble, financé par l’Union européenne, vise à rapprocher les jeunes de l’emploi et les entreprises du milieu universitaire afin d’améliorer l’adéquation formation-emploi en Côte d’Ivoire.

Un constat ressort que l’une des causes du taux élevé de chômage chez les jeunes en Côte d’Ivoire est la « discordance trop importante entre la formation de la future main-d’œuvre et les attentes des entreprises sur le marché du travail ».  

Les visites d’immersion en entreprise organisées dans le cadre du projet « S’Investir ensemble » ont pour objectif de permettre aux étudiants d’améliorer leurs connaissances du monde de l’entreprise et de les préparer au premier emploi.

A Engie West Africa, s’est tenue une conférence sur la thématique : « Préparer son insertion professionnelle. » animée par M. Ouffoué Yawyha, le directeur des ressources humaines de cette entreprise.   

Le conférencier a exhorté les étudiants à préparer un bilan personnel et professionnel, explorer le marché de l’emploi, se documenter, élaborer son projet professionnel, et rédiger ses candidatures. Il a noté qu’« il ne faut jamais venir à un entretien sans être préparé, sans être renseigné sur l’entreprise ».

Les étudiants sont passés à différents postes de l’entreprise pour découvrir et s’informer sur les activités exercées par chaque fonction de l’entreprise. Ce qui devrait leur permettre de s’imprégner des réalités sur l’emploi en entreprise.   

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’UFHB le 17 décembre 2013 pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formation adaptés aux besoins en compétences des entreprises.    

Côte d’Ivoire: 272,57 millions Fcfa des USA visant à créer des emplois pour 750 jeunes femmes

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) vient de dégager un financement de 272,57 millions Fcfa en vue de stimuler les opportunités d’emploi dans le secteur de l’énergie au profit de 750 jeunes femmes en Côte d’Ivoire.

Selon une note de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, transmise mercredi à APA, l’USAID s’est associée à la Mastercard Foundation et à Schneider Electric pour lancer un partenariat public-privé de 1,4 million de dollars, dont 500.000 dollars (272,57 millions Fcfa) provenant de l’USAID.

L’ONG International Rescue Committee (IRC) a été choisie pour mettre en œuvre le Projet de Renforcement des Opportunités pour les Jeunes (PRO-Jeunes) visant la formation professionnelle des femmes dans l’énergie.

Cette activité représente « une expansion significative des programmes existants de l’IRC pour la création d’emplois pour les jeunes ». Elle est financée dans le cadre de l’initiative du gouvernement américain pour le développement et la prospérité des femmes dans le monde (W-GDP).

Le secteur énergétique en Côte d’Ivoire est en pleine croissance et offre aux jeunes femmes, un groupe démographique disproportionnellement sous-employé, la possibilité de générer des revenus tout en contribuant à l’objectif national du pays d’un accès universel à l’énergie d’ici 2025, mentionne la note.  

La formation professionnelle Pro-Jeunes pour les femmes dans l’énergie vise, entre autres, à améliorer l’accès des femmes aux opportunités de formation technique et autres requises pour être admissibles à un emploi en tant que personnel de vente du secteur de l’énergie et techniciens du «dernier kilomètre». 

Le projet devrait également permettre d’aider les participants à surmonter les préjugés qui peuvent empêcher l’entrée des femmes dans  le secteur de l’énergie ivoirien dominé par les hommes, poursuit la note.

«Accroître les opportunités d’emplois pour les femmes est une victoire pour les femmes et une victoire pour l’économie ivoirienne», a déclaré l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire Richard Bell.

Pour le diplomate américain, «un grand nombre de données internationales confirme que l’efficacité organisationnelle – de la petite entreprise au niveau gouvernemental national – augmente lorsque les femmes sont représentées de manière significative.»

La représentante de l’USAID en Côte d’Ivoire, Dr. Nancy Lowenthal, a pour sa part fait savoir qu’«une femme économiquement autonome peut mieux investir dans elle-même, sa famille et sa communauté, ce qui s’est avéré conduire à un certain nombre de résultats de développement positifs».

«Le gouvernement américain croit aux femmes et aux jeunes de Côte d’Ivoire et est fier d’investir en eux», a dit la représentante de l’USAID en Côte d’Ivoire, Dr. Nancy Lowenthal qui pilote cette initiative dont le but est le développement et la prospérité des femmes.

Les États-Unis ont fait de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes une priorité en Côte d’Ivoire et dans le monde. Lancée en février 2019, l’initiative W-GDP est le tout premier effort gouvernemental visant à promouvoir l’autonomisation économique des femmes dans le monde.

À l’échelle mondiale, W-GDP cherche à atteindre 50 millions de femmes dans les pays en développement d’ici 2025 en se concentrant sur trois piliers : les femmes prospérant sur le marché du travail, les femmes réussissant en tant qu’entrepreneurs et les femmes actives dans l’économie.

La formation professionnelle Pro-Jeunes pour les femmes dans l’énergie représente le deuxième investissement américain en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’initiative W-GDP. En 2019, l’USAID a fourni 2 millions de dollars (1,09 milliard Fcfa) de financement pour des activités distinctes de W-GDP.

Réflexions à Abidjan contre le piratage des contenus audiovisuels par internet

A l’initiative de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA), une table ronde s’est tenue, mercredi à Abidjan, pour trouver des solutions à l’exploitation illégale des contenus audiovisuels en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.

Cette rencontre qui a réuni des organes de régulation, des opérateurs audiovisuels et des fournisseurs d’accès à internet (FAI) avait entre autres, pour objectif de sensibiliser les acteurs de cet écosystème et d’adopter des mesures consensuelles pour lutter contre le piratage des services audiovisuels et la distribution non-autorisés.

 Selon Me René Bourgouin, le président de la HACA, qui a ouvert ces assises par un exposé inaugural, il a soutenu qu’aborder la question de l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par Internet protocole télévision (IPTV), revient à apporter des réponses précises à plusieurs préoccupations.

Il s’agit notamment de savoir comment identifier des sites diffusant illégalement des contenus audiovisuels par IPTV, quelle doit être la contribution de l’autorité de régulation des télécommunications dans la lutte contre l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par IPTV et  recueillir les propositions et solutions des opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle dans la lutte contre le piratage des contenus audiovisuels.

Poursuivant Me Bourgouin a souligné que toute exploitation illégale d’un contenu audiovisuel quel que soit le moyen de diffusion, porte atteinte au droit des créateurs, de la propriété intellectuelle et en général à l’économie nationale.

Par conséquent, le président de la HACA a appelé les opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle à la synergie d’actions et à une co-régulation pour lutter contre le piratage par internet.

Plusieurs communications dont celle intitulée, «exploitation illégale des services audiovisuels sur internet/description et ébauche de solutions » prononcée par Me Édouard Bloch, ont meublé cette table ronde. 

« Le piratage est universel et aujourd’hui il est plus facile d’accéder à une offre pirate qu’à une offre légale», a indiqué Me Bloch qui est avocat au barreau de Paris. Les pirates, a-t-il regretté,  « ne paient pas d’impôts et l’Etat ne tire aucun bénéficie de cette activité ».

 Ainsi, pour venir à bout du piratage des contenus audiovisuels par internet, le conférencier a fait plusieurs propositions dont la coopération entre les fournisseurs d’accès internet ainsi que l’identification et l’interruption des flux pirates.

 La HACA est une autorité administrative indépendante chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.

Gestion du coronavirus: l’action des «think tanks» magnifiée

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott magnifie la contribution des « Thinks tanks » dans la gestion de la pandémie du coronavirus.« C’est pour moi l’occasion de remercier les « Think Tanks » (laboratoires d’idées) au Sénégal pour leur remarquable contribution qui a permis un meilleur ciblage de l’action publique. C’est pour dire qu’à côté du travail gouvernemental, l’expertise des chercheurs a été mobilisée dans le cadre de consultations. Leurs conseils et recommandations ont véritablement aidé à la prise de décisions. Cela prouve si besoin est, que l’Afrique n’est pas en reste dans la réflexion mondiale sur la pandémie et ses effets », a dit notamment M. Hott.

Il ouvrait la journée, mardi, internationale des « Think tanks », organisée en ligne par le Réseau sénégalais des « Think Tanks » (SEN-RTT). Le thème de cette année portait sur « La contribution des Think Tanks sénégalais dans la gestion de la pandémie de COVID 19 ».

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre Amadou Hott a souligné que la participation des chercheurs dans la gestion de la Covid-19 « n’est pas surprenant, au regard de l’engagement patriotique des différentes composantes qui leur permet de jouer un rôle de premier plan dans la production de connaissances et d’évidences scientifiques ».

« Face aux incertitudes sur la fin de la pandémie, le Gouvernement a pris la décision d’assurer une relance durable de l’économie en procédant à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE). Ce processus qui a été mené de manière inclusive en prenant en compte les contributions d’universitaires, de chercheurs et autres a été sanctionné par la mise en place du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) », a-t-il indiqué.

Selon Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), avec la pandémie du coronavirus, les décideurs politiques n’ont jamais été autant à l’écoute de la recherche, notamment scientifique.

« Ce qui constitue une chance mais aussi un énorme défi. (…) C’est conscient de nos responsabilités, au-delà de la commande, que nous avons décidé de consacrer notre journée à l’évaluation de notre contribution et à recueillir les attentes du gouvernement, de la société civile et du secteur privé », a dit Dr Bâ.

Il a ajouté qu’avec la pandémie, le monde découvre et attend avec impatience l’avis des scientifiques pour décider de la marche à suivre.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 200.000 doses du vaccin chinois

Les deux cents mille doses en provenance de la Chine seront réceptionnées cet après-midi par le président Macky Sall.Le Sénégal franchit un nouveau cap dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus. Le pays va en effet recevoir ses premières doses de vaccins anti-covid-19 achetées pour 2,2 milliards de FCFA à l’entreprise pharmaceutique Sinopharm.

Le pays a déjà reçu, il y a deux semaines, 117 réfrigérateurs, 7 chambres froides et 8 congélateurs pour la conservation des vaccins contre la Covid-19.  Ces équipements sont déployés sur toute l’étendue du territoire. Ces appareils, réceptionnés sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et permettent de conserver les vaccins entre 2° et 8° degrés.

A en croire le journal Le Soleil qui donne l’information, de fermes décisions ont été données, en conseil des ministres, pour le démarrage effectif de la vaccination avant la fin du mois de février. Les personnes âgées, les sujets ayant une comorbidité et le personnel soignant seront les cibles principales de cette première campagne de vaccination.

Depuis mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 31.771 cas dont 26.095 guéris, 769 décédés et 4.906 patients sous traitement dans les structures dédiées ou à domicile.

Nigeria : une centaine d’élèves et leurs professeurs enlevés

Des hommes armés ont envahi mardi soir un pensionnat situé dans l’Etat du Niger, dans le centre-ouest du Nigeria, où ils ont enlevé « des centaines d’élèves et plusieurs professeurs. »Une scène de terreur, pour le millier d’élèves nigérians de ce lycée. « Des bandits sont entrés dans le collège gouvernemental de Kagara la nuit dernière et ont enlevé des centaines d’élèves et leurs professeurs », a déclaré un responsable local de la zone à l’AFP.

Un rapt massif qui pose encore la lancinante question de la sécurité dans les écoles au Nigeria. Il intervient deux mois après l’enlèvement de 344 adolescents dans un pensionnat de l’Etat voisin de Katsina par des groupes criminels. Pour l’instant, il est difficile de connaitre le nombre exact de personnes enlevées dans cet établissement d’enseignement secondaire qui compte environ 1.000 élèves.

« Un des membres du personnel et certains élèves ont réussi à s’échapper. Le personnel a confirmé qu’un étudiant avait été abattu » lors de l’attaque, a ajouté cet officiel.

Des militaires avec un soutien aérien étaient à la recherche des ravisseurs et des otages, en vue d’une éventuelle opération de sauvetage, a précisé cette source.

Depuis près de dix ans, le nord-ouest et le centre du Nigeria sont en proie aux violences de groupes criminels qualifiés localement de « bandits », qui multiplient les enlèvements contre rançon et les vols de bétail.

Les habitants ont mis sur pied des groupes d’autodéfense pour se protéger sans parvenir à mettre un terme aux violences, qui ont causé la mort de quelque 8 000 personnes depuis 2011.

Sénégal : Gianni Infantino attendu cet après-midi

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) effectue une visite express au cours de laquelle il sera reçu par le chef de l’Etat, Macky Sall.Ce voyage en terre sénégalaise du patron de l’instance faîtière du foot planétaire entre dans le cadre d’ « une tournée africaine » qui a déjà mené Gianni Infantino en Mauritanie où se déroule la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans.

Dans un communiqué daté du 16 février, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) informe que son hôte et sa délégation doivent notamment « rencontrer les membres de la communauté du football sénégalais ». Le départ du président de la Fifa est prévu dans la soirée du mercredi 17 février.

L’arrestation de pro-Sonko à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, accordent toujours un traitement de faveur à l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage.« Nouvelles arrestations de pro-Sonko en vue-Opérations de ramassage », titre Le Quotidien, in formant que face à cette situation, Pastef et Frapp dénoncent « une chasse à l’homme ».

Nos confrères révèlent que les arrestations des pro-Sonko se multiplient et ce n’est pas fini puisque la police s’est lancée aux trousses des auteurs de messages audio appelant à la violence et proférant des menaces de mort contre des proches du pouvoir et des journalistes.

De son côté, Vox Populi parle d’« arrestations en série » et explique « pourquoi la DIC (Division des investigations criminelles) traque les Sonkolés ».

Ce journal souligne que « deux enquêtes pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat conduisent à l’identification et à l’arrestation de pastefiens dans plusieurs localités du pays ».

« Largement partagés, des messages à caractère subversif et incitant à des attaques contre les forces de l’ordre entrainent une vague d’interpellations », poursuit Vox Populi.

Traitant de cette actualité, Libération insiste sur l’arrestation de Patricia Mariame Ngandoul et plonge dans « les dessous de l’enquête », révélant ainsi que responsable commerciale à « Sen Set Group », cette épouse de Birame Soulèye Diop (de Pastef) clame son innocence et récuse toute appartenance à un parti politique.

Quoi qu’il en soit, Libération indique que le Parquet déterre le fameux Article 80 et corse l’accusation.

Toutes choses qui poussent EnQuête à se mettre « sur les traces des enquêteurs » avec la section de recherches de la gendarmerie nationale qui est au cœur de l’affaire Sonko.

A propos de la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef, L’Observateur affiche « les termes de la lettre du juge du 8e cabinet au président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse » et précise que Sonko est nommément cité dans la saisine, contrairement à tout ce qui a été dit jusque-là.

Avec cette affaire Sonko ou affaire « Sweet Beauté (nom du salon de massage) », Walf Quotidien fait état de « vent de désobéissance dans la magistrature » car « aucun juge sérieux ne doit accepter de placer Ousmane Sonko sans mandat de dépôt ».

Pendant ce temps, le quotidien national Le Soleil traite de la lutte contre le terrorisme et informe que « le Sénégal soutient le G5 Sahel pour 1 milliard de F CFA ».

« Réduction des effectifs de Barkhane-Macron rétropédale », note Walf Quotidien.

Ebola : six pays placés en « alerte urgente »

Après l’apparition de foyers du virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC) et en Guinée, six pays sont en « alerte urgente ».L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut éviter, avec cette mesure, le spectre d’une autre crise épidémique.

« Nous avons déjà alerté les six pays voisins, y compris bien sûr la Sierra Leone et le Liberia (pays voisins de la Guinée), et ils agissent très rapidement pour se préparer et être prêts et pour rechercher toute infection potentielle », a déclaré, hier mardi, Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Toutefois, elle n’a pas précisé les autres pays, en plus de Freetown et Monrovia.

La RDC est frontalière de huit pays : l’Angola, le Burundi, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République du Congo, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Zambie. De son côté, la Guinée a cinq frontières terrestres : la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Sénégal, ainsi que le Libéria et la Sierra Leone, les deux pays les plus proches de la Guinée forestière.

Selon l’OMS, à quelques jours d’intervalle, des cas d’infection au virus Ebola sont réapparus en RDC et en Guinée. La Guinée compte dix cas suspects et trois personnes sont déjà mortes du virus depuis le début de cette nouvelle épidémie.

« Nous savons maintenant qu’il y a 7 cas (3 confirmés, 4 probables) en Guinée et que 3 d’entre eux sont morts », a ajouté la porte-parole de l’OMS, précisant : « Nous avons identifié 115 contacts et la majorité d’entre eux, soit 109, ont été retrouvés. Les contacts sont à Nzérékoré (dans le sud-est du pays) mais aussi à Conakry, la capitale guinéenne ».

L’OMS soutient les autorités guinéennes dans la mise en place de structures de traitement pour la recherche des contacts et pour accélérer la réponse.

Du côté de l’Est de la RDC, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a déjà identifié 300 contacts.

« Nous avons également une épidémie en cours au Nord-Kivu, il n’y a aucun lien entre les deux. Nous n’avons vu aucune preuve d’un quelconque lien. Mais elles se poursuivent en même temps », a fait savoir Dr Harris.

Si la RDC et la Guinée sont distantes de plusieurs milliers de kilomètres, excluant a priori tout lien entre ces événements concomitants, ce retour d’Ebola, a suscité l’inquiétude surtout en Afrique de l’Ouest.

« Les épidémies en Guinée et en République démocratique du Congo sont totalement indépendantes, mais nous sommes confrontés à des défis similaires dans les deux cas », avait d’ailleurs déclaré lundi dernier, Dr Tedros, Directeur général de l’OMS lors de sa conférence bi-hebdomadaire virtuelle.

Provoquant une fièvre brutale, des maux de tête, des vomissements et diarrhées, le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 au Zaïre, l’actuelle RDC. La fin de la onzième épidémie dans ce pays, qui a causé la mort de 55 personnes sur 130 cas recensés dans la province de l’Equateur (nord-ouest), a été déclarée le 18 novembre dernier.

L’épidémie guinéenne partie en décembre 2013 de la Guinée forestière s’était ensuite propagée au Libéria et en Sierra Leone voisins. Elle s’était éteinte en 2016 ayant provoqué plus de 28.000 cas, dont plus de 11.000 morts.

L’Etat ivoirien invité à plafonner les loyers

Le maire de Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, Aby Raoul a invité, mardi, l’Etat de Côte d’Ivoire à «plafonner» les loyers des logements, dénonçant une hausse du mètre carré de terrain dans sa commune qui est passé de 150 000 FCFA à 500 000 FCFA.

Selon une note d’information transmise mardi à APA, M. Aby s’exprimait à la tribune du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI) dont il était l’invité.

 « Sur la question de la flambée des prix du logement dans sa commune, Aby Raoul a avoué que le mètre carré d’un terrain dans sa commune est passé de 150 000 à 500 000 FCFA… il revient à l’Etat d’encadrer. La mairie ne peut pas empêcher la loi de l’offre et de la demande de s’exprimer. Je pense que c’est l’Etat qui peut plafonner», a rapporté la note.

Au cours de cette rencontre, M. Aby qui a fait son adresse autour du thème,  « Bilan à mi-parcours à la tête de la mairie de Marcory», a présenté de  «manière détaillée» les 15 objectifs, 65 engagements que son équipe et lui ont traduit en 14 projets.

 Ainsi, à en croire la note, le maire de Marcory a passé en revue plusieurs projets dont celui dénommé  « Le chômage n’est pas une fatalité ».  Selon lui,  ce projet permet chaque année à sa commune d’octroyer 150 millions FCFA de prise en charge aux enfants de Marcory et de leur donner 1000 bons de permis de conduire et 25 millions FCFA pour la réalisation des projets de jeunes. 

 «  Le cœur de notre bataille c’est la lutte contre le chômage», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le premier magistrat de Marcory, a évoqué la réhabilitation de certaines écoles de sa commune et un  « plan d’urgence  » pour les quartiers d’Anoumabo et d’Aliodan.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 04 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, quatre nouveaux décès de la Covid-19, annonce le ministère de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien transmis à APA.

Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, 130 nouveaux cas de Covid-19 sur 2390 échantillons prélevés soit 5,4% de cas positifs, 157 personnes guéries et 04 décès.

 Ainsi, à la date du 16 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 31 365 cas confirmés dont 29 603 personnes guéries, 179 décès et 1 583 cas actifs.

Rappelant que le virus de la Covid-19 circule encore  «activement » dans le pays, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé recommande à toute la population le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun.

Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire avec quasiment un ou des décès chaque jour.

Boycott électoral: « nous serons surpris des résultats » de l’enquête (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré, mardi , que les gens « seront surpris des résultats » de l’enquête sur le boycott électoral lié à la présidentielle du 31 octobre 2020, impliquant des leaders politiques.

M. Ouattara s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une cérémonie d’investiture des candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour les élections législatives du 6 mars 2021.  

Après les différentes périodes de tension, suite à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, des libertés conditionnelles ont été accordées à des personnes impliquées dans les violences qui ont émaillé le scrutin.  

Parmi ces personnes, M. Ouattara a cité le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi Nguessan et le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Kakou Guikahué. 

« Je voudrais signaler que ce sont des libertés conditionnelles. Cependant, les enquêtes se poursuivent afin de situer toutes les responsabilités. Et je dois dire que nous serons surpris des résultats de cette enquête quant à l’implication de certaines personnalités que nous pensons vraiment être des personnes de grande sagesse et de grande probité », a dit M. Ouattara.  

Pour le président ivoirien, Alassane Ouattara, il faut « mettre fin à l’impunité et renforcer la démocratie » dans le pays. Car, « la réconciliation ne peut pas se faire sans justice ». 

M. Ouattara qui avait décidé de se retirer, s’est porté candidat à la présidentielle du 31 octobre 2021, après  le décès du candidat du Rhdp (pouvoir), l’ex-Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly. 

« Je voudrais vous dire un grand merci et je pense que vous avez eu raison (en me demandant d’être candidat) », a dit M. Ouattara aux militants, ajoutant « nous ne pouvons pas laisser la Côte d’Ivoire aux mains de manipulateurs et de déstabilisateurs ».

Plusieurs responsables de l’opposition, mis aux arrêts après le boycott de l’élection présidentielle et la mise en place du Conseil national de transition, sensé se substituer aux institutions de la République, ont été libérés et mis sous contrôle judiciaire. 

Le Conseil national de transition sera par la suite dissout. Toutefois, les enquêtes judiciaires se poursuivent, mais la suspension de la procédure judiciaire permet actuellement à certains leaders impliqués dans l’enquête de se présenter à ces élections législatives. 

Législatives: 254 candidats du Rhdp investis en présence de Ouattara

Deux cent cinquante quatre (254) candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ont été investis mardi à Abidjan pour les élections législatives du 6 mars 2021, en présence de Alassane Ouattara.

« Nous sommes déjà majoritaires à l’Assemblée nationale, en réalité, cette élection n’a pour objectif que de renforcer notre majorité », a déclaré M. Ouattara, qui a laissé entendre qu’il comptait sur ces candidats pour renforcer la majorité du Rhdp. 

Il a félicité ceux qui ont été retenus pour défendre les couleurs du Rhdp, se disant « un peu déçu » que dans cette sélection il y ait eu seulement 39 femmes titulaires et 35 femmes en suppléance.

« Ca n’a pas été facile et beaucoup ont pensé qu’il y avait eu des manipulations et des interventions; ceci n’est pas vrai, le président du parti n’est intervenu que l’avant dernier jour et seulement 12 candidatures ont été portées à mon arbitrage », a-t-il avoué. 

Cinq partis qui ont présenté des candidats, s’affronteront dans 205 circonscriptions du pays d’où devront être élus 255 députés pour l’Assemblée nationale. Le Rhdp, lui, a investi 204 candidats pour ces joutes électorales.

M. Ouattara a salué l’attitude de certains militants du Rhdp qui se sont portés candidats et qui ont décidé de se retirer pour donner les meilleures chances au parti au pouvoir, invitant ceux qui ne l’ont pas encore fait à le faire, dans l’intérêt du parti. 

« Sachez que c’est votre engagement, votre union, votre solidarité qui seront le meilleur gage de notre succès », a laissé entendre M. Alassane Ouattara, président du Rhdp, ajoutant toutefois « je n’ai pas de doute que nous sortirons victorieux ».

« Vos soldats ici réunis, sommes tous déterminés à vous ramener une victoire éclatante au soir du 6 mars prochain à l’effet d’assurer au Rhdp une majorité confortable à l’Assemblée nationale », a affirmé le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo.

Le Rhdp, précisera-t-il, présente des candidats dans « 204 circonscriptions sur 205, soit 99,51%, représentant 254 candidats Rhdp sur 255 sièges à pouvoir ». Pour ces joutes électorales, un identifiant visuel de campagne a été fait pour tous les candidats.

Sur la base d’un mécanisme de désignation, les candidats ont été retenus. Mais, si dans des circonscriptions, un consensus a été obtenu autour de personnalités pour représenter le Rhdp, il y a des localités où le Comité électoral a procédé à un arbitrage.