La facilitation des investissements, un pilier de la Zlecaf (CEA)

Les négociations imminentes de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) doivent se focaliser sur la facilitation des investissements.Stephen Karingi de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) qui a fait ce plaidoyer, estime que la facilitation des investissements devient de plus en plus un domaine d’intérêt dans le discours sur l’investissement en Afrique.

S’exprimant lors d’une table ronde virtuelle de haut niveau sur la facilitation des investissements pour le développement, M. Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, met l’accent sur les avantages et les défis des cadres internationaux de facilitation des investissements pour le développement des économies africaines.

Il fait remarquer que les Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont diminué à la suite de la pandémie de COVID-19 et que les décideurs en matière d’investissement ont un énorme défi pour redresser la tendance.

« La facilitation des investissements sera essentielle pour promouvoir une plus grande valeur ajoutée et une plus grande industrialisation en Afrique qui, comme vous le savez, est l’un des piliers fondamentaux de la Zlecaf », a-t-il affirmé.

Dans son propre discours, la Directrice exécutive du Centre du commerce international, Pamela Coke-Hamilton, appelle à un « partenariat en action et un partenariat pour l’action » afin de faire face aux difficultés sanitaires et économiques créées par le Pandémie de covid-19.

« Nous devons mettre en commun nos ressources et notre expertise pour reconstruire les voies d’investissement en Afrique », la pandémie ayant laissé des effets dévastateurs sur l’investissement, illustrés par la baisse d’environ 40% des IDE africains en 2020, déclare Coke-Hamilton.

Des médias en ligne ivoiriens interpellés sur la diffusion d’images de présumés innocents

Sur quinze organes de presse en ligne monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), dans un rapport, dénonce des manquements relatifs à la diffusion d’images de présumés innocents.

« Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias « , souligne l’OMENCI dans son rapport de février 2021. 

Selon cet observatoire « ces manquements ont été enregistrés dans deux articles « , et ceux-ci « portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du code de déontologie du journaliste qui exhortent respectivement à ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence ». 

« Nous constatons que malgré les interpellations sur ces types de manquements, il n’y a pas eu de changement au niveau des rédactions », note l’OMENCI qui relève qu’ils « reviennent à chaque fois dans les articles ».  

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie. Durant le mois de février 2021 les 15 médias ont été suivis par l’équipe de monitoring selon une grille élaborée à cet effet.

L’équipe parcoure quotidiennement les articles publiés par ces médias afin de s’assurer que les productions journalistiques sont conformes aux textes et au code de déontologie. Tous les manquements constatés sont relevés.  

Pour renforcer le respect des règles du métier de journaliste et le professionnalisme dans les médias, l’OMENCI recommande dans ce rapport le renforcement des capacités des journalistes sur le code de déontologie du journaliste et le cadre réglementaire sur la presse en vue de leur appropriation effective.

Par ailleurs, il demande une facilité de l’accès des journalistes aux informations d’intérêt public et aux sources officielles, en communiquant notamment aux médias les contacts des responsables de l’information des différentes administrations.

Et ce, pour éviter la publication d’information incomplète, inexacte ou susceptible de contribuer à la manipulation de l’opinion ou à la désinformation, mentionne le rapport qui invite les journalistes à davantage de professionnalisme.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La démocratie est «mise en congé» en Côte d’Ivoire, selon Yasmina Ouégnin

La démocratie a été mise en congé en Côte d’Ivoire, a estimé jeudi à Abidjan, Yasmina Ouégnin, une candidate de la liste Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition )- Ensemble pour la souveraineté et la démocratie ( EDS,opposition) aux législatives ivoiriennes du 06 mars prochain à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

Elle s’exprimait dans un meeting de clôture de sa campagne électorale pour ce scrutin législatif en compagnie de son colistier, le candidat de EDS, Kety Lanciné Soumahoro.

 «  Aujourd’hui, la démocratie en Côte d’Ivoire a été mise en congé. L’équilibre des pouvoirs absolument rompu. Notre démocratie est mise à mal. Il est impérieux pour la survie de notre pays de revenir aux valeurs de la démocratie », a estimé la candidate de la liste PDCI-EDS.

 Selon elle, pour avoir un État démocratique en Côte d’Ivoire, les populations  de Cocody en particulier et de tout le pays en général, doivent porter leur choix  pendant cette élection sur les listes de l’opposition.

 « Le vote de samedi prochain est avant tout le vote du oui à la réconciliation nationale. Notre pays a mal parce que fracturé. 2020 a été émaillé de violence dans notre pays. Cela ne doit plus se répéter dans le pays d’Houphouët-Boigny», a exhorté Mme Ouégnin. 

Poursuivant, elle a soutenu que « nous sommes les derniers remparts sur lesquels la Côte d’Ivoire peut compter pour préserver les libertés acquises». Pour ce faire, elle a invité les électeurs  « à travailler pour une Côte d’Ivoire définitivement unie  ».

Avant elle, Kety Lanciné Soumahoro, son colistier de EDS, une plateforme de l’opposition qui a pour référent politique l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a appelé à son tour, les électeur à sortir massivement pour participer à ce scrutin de samedi prochain.

Par ailleurs, il a appelé ses adversaires à accepter les résultats qui sortiront des urnes. Ouverte depuis le 26 février dernier, la campagne électorale des élections législatives ivoiriennes, s’est achevée ce jeudi à minuit. Quelque 1511 candidats titulaires dont 1305 hommes et 206 femmes s’affronteront pour ce scrutin législatif prévu samedi prochain.

Côte d’Ivoire: 691 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés au terme de la campagne législative

Six cent quatre vingt et un (691) nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés jeudi au terme de la campagne pour les élections législatives en Côte d’Ivoire.

Selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique 691 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 3 518 échantillons prélevés soit 19,6 % de cas positifs, 208 guéris et deux décès.

A la date du 4 mars 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 33 976 cas confirmés dont 32 245 personnes guéries, 196 décès et 1 535 cas actifs, précise le bilan du ministère de la Santé. 

Mercredi, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a connu un pic avec 356 cas de personnes infectées,  portant à 870 les cas actifs et les cas confirmés à 33.285. Un mort enregistré a accru les décès à 194. 

Or, le mardi 2 mars 2021, seulement 138 nouveaux cas ont été relevés. Les deux derniers jours de la fin de campagne pour les législatives ont enregistré une hausse remarquable des cas de positivité.

La Côte d’Ivoire a lancé lundi la campagne de vaccination contre la Covid-19, trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses du vaccin AstraZeneca via le mécanisme Covax. 

Législatives ivoiriennes: la CEI juge la campagne « globalement satisfaisante »

La Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, juge « globalement satisfaisante » la campagne pour les législatives qui s’est déroulée du 26 février au 4 mars 2021.

« La période de campagne ouverte depuis le vendredi 26 février à 00 heure prend fin ce jour jeudi 04 mars à minuit. Elle se déroule de façon globalement satisfaisante », a déclaré Alain Dogou, 2e vice-président de la CEI, lors d’une rencontre avec des observateurs électoraux, jeudi. 

Il a fait marquer qu' »avec la confiance retrouvée, il y a lieu de constater que tous les partis politiques ivoiriens ont appelé à la participation effective aux élections législatives du 6 Mars 2021; (mais) mieux, le 18 février 2021 ils ont signé un code de Bonne conduite ». 

La Commission électorale, indiquera-t-il, a reçu 1291 dossiers de candidatures qu’elle a examinés, avant que la liste provisoire des candidats ne soit publiée le 31 janvier 2021.

Après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel, la CEI a arrêté la liste définitive des candidatures au nombre de 1232. Il ressort 1511 candidats titulaires dont 1305 hommes et 206 femmes.

Ces candidats compétissent pour 255 sièges à pouvoir dans 205 circonscriptions à travers la Côte d’Ivoire. Le pays est engagé depuis 2020 dans un cycle électoral qui a connu comme première échéance l’élection du président de la République qui a suscité beaucoup d’incompréhensions et plusieurs actes de violences. 

« Aujourd’hui, les incompréhensions ont trouvé des solutions grâce au dialogue politique entre tous les acteurs politiques et le gouvernement. L’environnement actuel est véritablement apaisé. Le processus se déroule convenablement », s’est-il réjoui. 

La CEI a accrédité pour les élections législatives du 6 mars 2021, une cinquantaine de structures pour observer l’intégrité du scrutin. 7212 badges d’accréditations ont été délivrés aux observateurs. 

Plus de 150 prisonniers jugés en Côte d’Ivoire depuis janvier (Officiel)

Plus de 150 détenus ont été jugés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2021, a révélé le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme dans un communiqué transmis jeudi à APA.

« (…) En vue de résorber le nombre des détentions avant jugement, les juridictions criminelles ont commencé, depuis la nouvelle année, à tenir les sessions de jugement. A ce jour, les audiences tenues ont permis le jugement de plus 150 détenus », a indiqué le ministère de la justice. 

Ce communiqué intervient pour démentir l’information donnée par les  ONG dénommés respectivement  « Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) et l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT-CI), qui ont révélé lors d’un point de presse fin février dernier à Yamoussoukro ( Centre ivoirien), l’existence dans les prisons ivoiriennes de 486 cas de détention préventive injustifiée. 

Ces organisations ont ajouté  que «leur intervention a permis la mise en liberté de 92 détenus, la condamnation de 45 détenus, la transmission de 205 et de 41 dossiers respectivement à la Chambre d’instruction et au parquet pour règlement définitif. Elles ont conclu que 103 procédures sont en cours d’instruction», rapporte le communiqué.

 Le ministère ivoirien de la justice a « marqué sa surprise » face à ces déclarations  s’inscrivant en faux sur les chiffres données. 

«Les personnes détenues le sont en vertu de titre régulier. Dès le renvoi du détenu devant une juridiction de jugement, les délais de détention préventive ne s’appliquent plus (article 168 du Code de procédure pénale) ; de sorte que l’on ne saurait parler de détention injustifiée en ce qui concerne les détenus avant jugement», a précisé dans le communiqué le service de communication de ce département ministériel. 

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau Code de procédure pénale, a expliqué auparavant le texte, des mesures ont été prises à l’effet d’assurer le contrôle du respect des délais de détention préventive et d’éviter ainsi les détentions injustifiées.  Les cabinets d’instruction, a ajouté le communiqué, s’attellent à observer scrupuleusement les délais légaux. 

Le ministère de la justice a conclu en rassurant l’opinion publique nationale et internationale  «sur le fait que les juridictions œuvrent à rendre la Justice dans des délais raisonnables». 

Législatives: le Pdci dénonce des actes de vandalisme dans des localités

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) dénonce des actes de vandalisme et des menaces visant ses militants et sa campagne pour l’élection législative du 6 mars 2021, dans certains circonscriptions.

« Dans certaines localités, à savoir Abobo, Toulepleu, Adjamé…, des actes de vandalisme ont été observés par endroits », a indiqué Niamkey Koffi, coordonnateur général du comité de gestion et de suivi des élections du 6 mars 2021 du Pdci, lors d’une conférence de presse.

Il a fait savoir que des affiches de candidats du Pdci ont été déchirées par des individus, tandis que des candidats subissent des menaces pour empêcher le bon déroulement de la campagne dans des localités. 

Pour M. Niamkey Koffi, cela est « en déphasage avec la démocratie », car tous les candidats ont tous le même droit, et autant les candidats du Rhdp (pouvoir) circulent, autant ceux de l’opposition peuvent le faire. 

« Au regard de cette situation, le Pdci et EDS (Ensemble pour la souveraineté), par la voix de leurs leaders respectifs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo interpellent les autorités compétentes à jouer leur rôle, car il y va de la sécurisation du scrutin », a-t-il dit.

« L’opposition ivoirienne, consciente de sa majorité ne se laissera pas voler sa victoire. Nous ne nous laisserons pas intimider par les agissements des cadres du Rhdp et leurs sbires », a lancé M. Niamkey Koffi.

L’objectif de ces actes de vandalisme « c’est de faire en sorte que nos militants aient peur (…). A Yopougon, on a eu un incident qui était isolé, un jeune qui partait coller nos affiches a été découpé à la machette », a déploré Augustin Dia Houphouët, un candidat tête de liste du Pdci de cette circonscription.  

Il a ajouté que cela « traumatise tous les électeurs », s’inquiétant que les violences reviennent à la suite de ces joutes électorales via cette « intimidation » faite par leurs adversaires lors de la campagne législative qui s’achève ce jeudi 4 mars 2021.

Par ailleurs, M. Niamkey a attiré l’attention de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le mode de scrutin, insinuant qu' »il est dit que sans la CNI (Carte nationale d’identité) ni carte d’électeur toute personne inscrite peut accomplir son droit citoyen »; une trouvaille qui laisse la porte ouverte à la fraude. 

« Le Pdci et EDS appelle à la vigilance et invite la CEI à créer les conditions pour des élections justes et équitables », a déclaré M. Niamkey Koffi, lors de la conférence de presse qui s’est tenue au dernier jour de la campagne ouverte depuis le 26 février 2021.

Côte d’Ivoire: le pasteur Monney, un candidat tête de liste Rhdp aux législatives

Le pasteur ivoirien Georges Yves Monney (GYM), candidat tête de liste du Rhdp (pouvoir) aux législatives du 6 mars 2021 à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, se félicite du « casting » de Alassane Ouattara à son endroit pour ces joutes électorales.

Coiffé d’une casquette noire, d’un jean sombre et d’un t-shirt blanc, frappé du logo du Rhdp, Georges Yves Monney, coordonnateur régional associé du Rhdp Treichville-Marcory, a rencontré mercredi les femmes du Grand marché de la cité pour expliquer ses motivations. 

« Nous sommes dans la saison des élections législatives, le 6 mars, il vous reviendra à vous toutes de décider de la suite de l’avenir de la commune de Marcory, à travers vous les femmes du marché », a lancé M. Georges Yves Monney à un meeting en face du marché.  

Pour lui, « le 6 mars, c’est le jour du grand rendez-vous pour le changement de la destinée de toutes les femmes de Marcory et en particulier celles du marché ». Dans cet esprit, lui et les candidats désignés par le Rhdp, veulent apporter le renouveau dans la commune. 

M. Monney, candidat indépendant aux municipales en 2013 et en 2018, n’a pu remporter les scrutin devant Aby Raoul, porte flambeau du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir). Ce scrutin apparaît comme une revanche qu’il assure être plus qu’à la hauteur. 

Son statut de pasteur suscite des débats dans la cité. Il soutient avoir été choisi par le président Alassane Ouattara qui, selon lui, a « cette qualité de pouvoir faire le casting des leaders et des hommes différents des autres ». 

Le chef de l’Etat, président du Rhdp, reconnaît « ceux-là qui sont marqués dans leurs démarches dans la qualité des actions menées sur le terrain en respectant la vision d’être au service des autres pour promouvoir la paix, le social et le développement », a-t-il ajouté.

   

C’est « M. Ouattara, l’homme le plus renseigné de Côte d’Ivoire, qui a regardé à Marcory et il a dit, ce monsieur, c’est un fils qui travaille pour la commune, j’ai besoin de lui pour me représenter à l’hémicycle et pour défendre les intérêts de la Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.

En outre, dira-t-il,  « au niveau de la commune de Marcory, toutes les populations sont unanimes à dire que Georges Yves Monney, hormis les partis politiques, hormis les ethnies, les religions, est cette personne qui travaille dans le social sans discrimination ».  

Dans le dossier de candidature pour ces législatives, il a été indiqué « pasteur », a admis cet homme de Dieu, soulignant avoir préféré dans le cadre de son parcours « mettre en avant la mission de Dieu » qui lui a fait tant de grâces dans sa vie.  

Ancien élève du lycée classique d’Abidjan, il entre en faculté de pharmacie après le BAC. Quelques années plus tard, il va au Canada pour terminer ses études et devient pharmacien. Pour lui, « Dieu prime sur tout », c’est pourquoi il préfère mettre en avant la mission de Dieu.

« Dieu m’a fait la grâce de m’appeler à son service, et je suis au service de Dieu avec mon épouse qui est à la tête du ministère que nous conduisons et c’est elle qui est pasteur principal de la mission, le Centre chrétien de transformation (CCT) », rapporte-t-il. 

Bien que vice-président de cette mission, M. Monney se dit « homme politique » et qualifie son épouse de « femme de Dieu ». Le Centre chrétien de transformation est situé à Marcory, où des fidèles les accompagnement dans leur vision.  

« On pourrait croire qu’il n’y a pas de compatibilité entre le service de Dieu et la fonction politique, mais la fonction politique a été préalablement définie par Dieu lui-même », a fait observer GYM, un surnom marqué sur des t-shirts de campagne.   

Il note toutefois que dans la pratique de la gouvernance au plan politique « les hommes ne suivent pas au pied de la lettre ce que Dieu a recommandé », si non « un homme politique, c’est celui qui fait la promotion et le développement des hommes et c’est de ça dont il s’agit ». 

« Je suis très heureux de constater que le président Alassane Ouattara fait (la politique) de façon originelle telle que prévu par Dieu », estime-t-il, tout en lui disant « merci » de l’avoir choisi comme candidat et tête de liste Rhdp à Marcory.  

A Marcory, cinq listes s’affrontent pour deux sièges. M. Monney qui a pour suppléante Mme Awa Koné, veut donner ces deux sièges au président Ouattara qui lui a dit: « j’ai besoin de Georges Yves Monney pour briguer le mandat des législatives ».  

Le Rhdp, créé en 2005 sous forme de plate-forme, regroupant un ensemble de partis politiques, a été constitué en janvier 2019 comme une formation politique. M. Monney, à la base Pdci a rejoint le Rhdp à la suite du retrait du Pdci. 

« Je n’ai pas voulu suivre le Pdci, je suis resté au Rhdp parce que j’ai reconnu, apprécié à un haut niveau l’oeuvre du président Alassane Ouattara qui manifestement ressemblait à l’oeuvre du président fondateur de la Côte d’Ivoire, feu le président Félix Houphouët-Boigny », a affirmé GYM.  

« Les résultats passés, il y a beaucoup à redire », dit-il, mais pour ces joutes électorales, il se dit confiant. A Anoumabo Aliodan, Koné Awa, sa suppléante a invité les militants et sympathisants à sortir massivement le 6 mars pour voter le Rhdp.  

« A Marcory, nous donnerons ces chaises au président Ouattara », a-t-il lancé devant les populations d’Anoumabo. Cependant, il devra encore affronter l’actuel maire Aby Raoul et François Heilms (député sortant), titulaires de la liste Pdci.

Le principal aéroport du Nigeria ravagé par un incendie

Une section de l’aéroport principal du Nigeria, dans le hub commercial de Lagos, a été ravagée par un incendie, a appris APA jeudi.Selon notre source, l’incendie qui s’est déclaré mercredi a englouti la Kenya Airways à l’aéroport international Murtala Muhammed avant d’être finalement éteint avec l’aide des pompiers de l’Autorité fédérale des aéroports du Nigeria (FAAN).

La cause de l’incendie n’a pas encore été déterminée et rien n’indique qu’il ait perturbé les activités aériennes du plus grand et du plus fréquenté des aéroports du Nigeria.

Les autorités aéroportuaires n’ont pas communiqué sur l’incident.

Les violences nées de l’arrestation de Sonko à la Une des quotidiens

La presse sénégalaise parvenue, ce jeudi à APA, accorde un traitement de faveur aux manifestations suite à l’arrestation, hier, de l’opposant Ousmane Sonko, alors qu’il se rendait au tribunal dans l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.« Chaos debout », constate L’Observateur, qui fait le « récit d’une journée de guérilla urbaine à Dakar en textes et en images ».

Le journal note que la Section de Recherches où Sonko est gardé à vue pour « trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée » a été la cible des manifestants en furie.

Faisant la « chronique d’une folle journée à Dakar », Vox Populi note des « scènes de chaos après l’arrestation de Sonko ».

« La capitale, constatent nos confrères, subit la furie des manifestants : affrontements, destructions, pillages, incendies, arrestations rythment mercredi noir ».

Ils ajoutent qu’après 3 heures de parade, Sonko a été arrêté, gardé à vue, mais il garde le silence pour ne pas coopérer et faciliter la tâche à la justice.

« Arrestation de Ousmane Sonko-Emeutes dans le pays », renchérit L’As, soulignant que Pastef sonne la révolte et met le feu partout.

Ce qui fait dire à Sud Quotidien que « Dakar (était hier), sens dessus dessous ».

« Convocation et garde à vue de Sonko-Le chaos ! », s’exclame Walf Quotidien, à côté de Libération qui indique : « Sonko garde le silence, même sur son identité ».

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la réception hier des 324.000 doses de vaccins de l’initiative Covax et donne la parole à Macky Sall qui promet : « L’effort d’acquisition des vaccins sera poursuivi ».

« Covid-19/ vaccination : Macky Sall annonce huit millions de doses pour quatre millions de personnes », écrit Sud Quotidien.

Législatives ivoiriennes: la CEI retire Atsé Stevens de la liste des candidats pour fraude

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé mercredi le retrait de Atsé Wilson Stevens de la liste des candidats pour les législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, reprochant à ce commissaire de la CEI régionale du Goh (Ouest), de s’être présenté au scrutin sous un autre nom dans la circonscription de Akoupé-Becouefin, par le moyen de la fraude.

« La Commission électorale indépendante décide du retrait de M. Atsé Wilson Stevens de la liste définitive des candidats retenus pour l’élection des députés du 06 mars 2021 dans la circonscription électorale N°145, Akoupé – Becouefin, communes et Sous-préfectures », indique un communiqué de l’institution. 

Dans ce communiqué signé par le deuxième secrétaire permanent adjoint, Soumaïla Doumbia, la CEI note que cette décision est « sans préjudice des mesures disciplinaires et des poursuites pénales qu’elle se réserve le droit d’engager à l’encontre de  M. Atsé Wilson Stevens ». 

Selon la CEI, « le nommé Atsé Atsé Wilson Desmond,  Commissaire à la Commission électorale régionale du Gôh, a présenté sa candidature à l’élection des députés du 06 mars 2021 sous le nom de Atsé  Wilson Stevens ». 

« En usant d’artifices frauduleux pour modifier son identité dans sa déclaration formelle de candidature, M. Atsé Asté Wilson Desmond a pu se faire inscrire sur la liste des candidats en violation des dispositions de l’article 21 de la loi sur la CEI, qui interdit pourtant aux membres de cette Institution d’être candidats à une élection organisée par la CEI », souligne l’institution. 

La Commission électorale indépendante « tient à rassurer les autres candidats de la circonscription n°145 concernée que ce retrait n’impactera aucunement leur positionnement sur le bulletin officiel de vote le jour du scrutin », conclut le communiqué. 

La campagne pour les législatives, en cours, s’achève jeudi. Le scrutin est prévu pour le 6 mars 2021.

Sénégal : arrestation d’Ousmane Sonko

Le député de l’opposition, qui se rendait au Palais de justice pour faire face au juge d’instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dakar, a été interpellé par les forces de l’ordre.Le tête-à-tête entre le magistrat du siège et le leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) était initialement attendu à 9 heures. Mais rien ne s’est passé comme prévu.

En effet, les forces de l’ordre ont barré la route au cortège d’Ousmane Sonko pour empêcher ses partisans de l’accompagner. De la Cité Keur Gorgui où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines à Mermoz, le convoi du virulent opposant a été ralenti par un impressionnant dispositif sécuritaire.

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Les forces de défense et de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser tout rassemblement. Au bout de trois heures de blocage, le troisième de l’élection présidentielle de 2019 est sorti de son véhicule sur le rond-point Mermoz afin de discuter avec les forces de l’ordre sous l’assistance de ses avocats.

Après quelques minutes d’échanges, Ousmane Sonko est embarqué par les forces de défense et de sécurité dans une voiture banalisée. Il est poursuivi pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée ».

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L’étau se resserre donc autour du député qui devait déférer à la convocation du juge d’instruction du 8e cabinet pour être entendu sur l’accusation de « viols et menace de mort » dont il fait l’objet. La plaignante est une masseuse d’un salon que fréquentait Ousmane Sonko pour soulager des douleurs dorsales.

Sénégal : arrivée des vaccins AstraZeneca

Les premières doses de l’initiative Covax ont été réceptionnées, tôt ce mercredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar.En ces temps de crise sanitaire mondiale, la réception de vaccins est un évènement. Grâce au dispositif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal a reçu un lot de 324.000 doses d’AstraZeneca/Oxford.

Dimanche dernier, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a réceptionné les consommables composés notamment de seringues et de boîtes de sécurité. Ce jour-là, Irène Mingasson, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Dakar, a déclaré que huit millions de doses sont destinés au Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax.

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A en croire les autorités sanitaires, « près d’un million de doses supplémentaires sont déjà prévues au cours du second trimestre 2021, et d’autres vont suivre tout au long » de l’année.

Au Sénégal, la campagne nationale de vaccination a été lancée, le 23 février dernier, avec 200.000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Deux jours plus tard, le président Macky Sall s’est fait vacciner au palais de la République.

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A ce jour, 39.938 personnes ont reçu leurs injections dans ce pays de 16 millions d’habitants. L’objectif de l’initiative Covax est d’assurer un accès équitable aux vaccins dans le monde.

«L’Afrique doit tirer profit de la Zlecaf» (expert)

Les pays du continent doivent tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirme l’expert en affaires internationales, Me Pierre Djemis.« La Zlecaf est devenue réalité depuis 1er janvier 2021. C’est une zone énorme, c’est un marché énorme (…) que nous devons saisir. L’Afrique ne doit pas louper les opportunités de la Zlecaf. Elle permet par exemple de commercer (…) sans payer des droits de », a notamment dit Me Djemis, spécialisé en droit et pratique des affaires internationales.

Il s’exprimait, mardi à Dakar, en prélude à une formation de 300 entrepreneurs sénégalais sur l’accès à l’information relative aux financements des PME/PMI. Celle-ci entre dans le cadre d’une série de rencontres dénommées « Entreprendre en Afrique », visant à mettre en relation les porteurs de projet et un réseau de partenaires techniques et financiers.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Me Pierre Djemis a indiqué que « nous devons faire en sorte que nos PME/PMI saisissent les opportunités de la Zlecaf qui est un projet innovant ». « C’est une opportunité à saisir par les PME/PMI », a-t-il renchérit.

Selon lui, « la plus grande richesse de l’Afrique réside bien dans sa jeunesse et sa soif d’entreprendre ».

« L’engouement pour l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat est au cœur du développement en Afrique. Cependant, entreprendre en Afrique s’avèrera une stratégie payante à condition d’être parfaitement informé sur les spécificités des marchés et surtout d’avoir accès à des financements », a conclu Me Pierre Djemis.

La presse commente la décision de Sonko de répondre au juge

La décision du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, de répondre au juge du 8e Cabinet ce mercredi, dans l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par Adji Sarr, employée d’un salon de massage, fait la Une des quotidiens sénégalais reçus à APA.« Affaire Sweet Beauté-Ousmane Sonko, face au juge ! », s’exclame Sud Quotidien.

Le journal écrit que la confrontation entre Sonkoïstes et forces de l’ordre, tant redoutée par la grande majorité des Sénégalais, suite au refus d’Ousmane Sonko de déférer à la convocation de la justice, pourrait ne pas avoir lieu.

« Pour cause, note Sud Quotidien, le leader du parti Pastef/Les Patriotes qui est sous le coup d’une plainte, a décidé de répondre au juge d’instruction du 8e Cabinet, Mamadou Seck. Un juge qui a convoqué le député ce jour, mercredi, pour audition ».

« Sur les conseils de son marabout, de ses avocats et de la Société civile-Sonko se plie à l’instruction », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le concerné affirme : « J’irai répondre même si je ne crois pas à la justice ».

De l’avis de nos confrères, M. Sonko évite ainsi le syndrome Khadim Bousso, mort alors qu’il s’opposait aux forces de l’ordre venues l’arrêter à son domicile en 2003.

En attendant, Le Quotidien informe que l’opposition saisit le Conseil constitutionnel sur la levée de l’immunité parlementaire du député, le 26 février dernier.

« Le leader de Pastef va déférer à la convocation du juge-Ousmane Sonko justifie sa volte-face », renchérit Vox Populi, soulignant qu’il dit avoir été convaincu par des leaders religieux et de la Société civile, ses avocats, sa famille et son parti.

A propos de l’audition d’Ousmane Sonko par le juge, L’Observateur s’exclame : « Mars fatidique ! »

« Tribunal de Dakar-Un mercredi de tensions. Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye face au juge du 8e Cabinet à 9 et 10 h ; le transporteur interrogé hier », renseigne Libération.

L’As fait les « comptes et mécomptes d’une année covidée » et se focalise sur la stratégie de lutte, les statistiques, les vaccins et défis.

« Un an après le premier cas de coronavirus-Les chiffres d’une gestion maîtrisée de la pandémie. Plus de 7 milliards de Fcfa dépensés en médicaments et produits de prise en charge. Une prévalence de 28% d’anticorps dans la population.309.721 tests réalisés par l’Institut Pasteur.14.789 malades évacués par le Samu.1453 agents de santé touchés, dont 2 décès », détaille Le Soleil en première page.

Dans Walf Quotidien, Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) affirme : « Depuis trois semaines, nous commençons à avoir une descente de notre courbe épidémiologique ».

Arise Infrastructures Services devient actionnaire d’Aera Group

Arise Infrastructure Services (ARISE IS), développeur et opérateur panafricain d’infrastructures est désormais actionnaire dans Aera Group, leader de l’ingénierie finance climat en Afrique, selon une note officielle.

ARISE IS vient d’investir dans Aera Group par l’acquisition de 35% des parts de la société sur la base d’une évaluation de 28,5 millions d’euros, mentionne cette note transmise à APA, mardi.

Avec cette transaction, Arise IS confirme son ambition de remédier au manque d’infrastructures en Afrique en s’engageant pour une croissante verte, grâce à des solutions innovantes qui soutiennent un développement économique responsable.

Cet investissement stratégique est une étape déterminante pour Arise IS qui vise la neutralisation des émissions de carbone dans ses projets, dans un contexte où la société accélère ses efforts pour une industrialisation durable de l’Afrique.

Ce nouveau partenariat devrait lui permettre de s’assurer que toutes ses activités, y compris les zones industrielles du Gabon, du Togo et du Bénin, atteignent la neutralité carbone et aient un impact positif sur le climat.

Aera Group vise par ailleurs « l’acquisition de 50 MT d’équivalent de réduction des émissions de CO2 en 2021 pour consolider son portefeuille, le plus important à ce jour en Afrique pour les certificats environnementaux (39 projets contractés dans 16 pays) ».

La société a également annoncé une extension de ses lignes commerciales pour couvrir la production d’énergie renouvelable, la protection de la biodiversité et les produits liés aux avantages de l’eau.

 « Cet accord est une reconnaissance du palmarès d’Aera dans le domaine de la création et du commerce de certificats environnementaux en Afrique », a déclaré Fabrice Le Saché, président de Aera Group.

Au cours des cinq dernières années, Aera Group a réalisé un certain nombre de performances sans précédent avec un nombre record de projets climatiques enregistrés dans le cadre de la certification carbone au volume record de certificats de réduction des émissions de CO2 échangés.

M. Fabrice Le Saché a fait savoir qu’avec Arise infrastructures et services, ils partagent « une vision commune à long terme sur les opportunités liées à la neutralité carbone ».

Pour lui « les certificats environnementaux peuvent débloquer des financements massifs pour intensifier l’action en faveur du climat ». De ce fait le climat a besoin de financement et c’est ce sur quoi Aera se concentrera.

Quant à Gagan Gupta, co-fondateur d’ARISE IS, « en offrant des solutions qui répondent aux défis rencontrés par les gouvernements, tout en créant des opportunités partagées sur tous (leurs) marchés, ARISE IS est devenu un partenaire de confiance pour une croissance durable ».

« Nous franchissons une étape supplémentaire avec cette transaction qui reflète les valeurs que nous défendons. Nous sommes profondément engagés à apporter une forte valeur ajoutée à tous nos partenaires africains en certifiant et en monétisant leurs actifs environnementaux », a-t-il ajouté. 

Dans cette démarche, joindre leurs forces à celles d’Aera est « une étape importante car leur expertise et leurs réalisations sont en phase avec nos investissements, notre stratégie et notre vision», a poursuivi M. Gupta.

En s’engageant à un impact climatique net zéro, ARISE IS fournit des infrastructures durables et sur mesure pour soutenir l’urbanisation rapide de l’Afrique et stimuler le commerce régional. Avec plusieurs investissements en cours au Gabon et au Togo, ARISE IS a une forte présence en Afrique de l’Ouest.

ARISE IS conçoit, finance, construit et gère des projets d’infrastructure à grande échelle qui répondent à des besoins critiques de développement en Afrique. Elle est en outre une joint-venture de l’Africa Finance Corporation (AFC) et d’Olam International Ltd.

Covid-19 : le Nigeria réceptionne 4 millions de doses de Covax

Il s’agit du premier lot des 16 millions de doses AstraZeneca/Oxford qui doit arriver au Nigeria dans les prochains mois.Un vol transportant 3,94 millions de doses est arrivé peu avant midi à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe, dans la capitale Abuja.

Pays le peuplé d’Afrique avec 219 millions d’habitants, le Nigeria a donné la priorité dans cette campagne de vaccination « au personnel soignants et les professions à risque » à partir de vendredi, a déclaré le porte-parole de la présidence Garba Shehu

Le président Muhammadu Buhari et le vice-président recevront également une injection dès samedi ajoute la même source.

« C’est un grand jour pour le Nigeria », a déclaré le directeur de l’agence nationale en charge des programmes d’immunisation, le Dr Faisal Shuaib. « Nous avons travaillé dur pour être prêts à administrer le vaccin au personnel de santé. »

Le Nigeria veut vacciner au moins 70% des Nigérians de plus de 18 ans d’ici les deux prochaines années. Mais ce chiffre paraît très ambitieux, compte tenu des immenses défis sécuritaires et logistiques dans ce pays immense, très peuplé, aux conditions météorologiques difficiles et où les routes sont difficilement praticables.

Le Nigeria comptait lundi soir 156.017 cas de Covid-19 recensés, pour 133.904 guérisons et 1.915 décès.

Mali : la justice annule les procédures dans l’affaire du « complot contre l’État »

La Cour d’appel de Bamako a également prononcé la levée des mandats de dépôts dans cette affaire où étaient cités l’ex Premier ministre Boubou Cissé, l’activiste Ras Bath et cinq autres personnalités.Les prévenus sortiront de prison dès ce soir selon les avocats de la défense. L’ex-Premier ministre Boubou Cissé et plusieurs hauts cadres d’institutions maliennes étaient poursuivis pour leur participation à un présumé complot contre l’Etat.

Fin décembre, plusieurs personnalités dont le chroniqueur radio Ras Bath ont été arrêtées par la sécurité d’Etat, les services de renseignement maliens. Ils sont en détention depuis, la justice malienne ayant lancé une procédure à leur encontre.

Washington équipe la gendarmerie sénégalaise

Le département d’État américain a offert du matériel scientifique à la Section de Recherches de la gendarmerie sénégalaise et à l’unité conjointe de contrôle des conteneurs du Port de Dakar.Le don a été remis en présence de Tulinabo S. Mushingi, ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, et du général Jean Baptiste Tine, Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la Justice militaire, rapporte un communiqué de la représentation diplomatique américaine. 

Le lot de matériels, d’une valeur de plus de 15 millions FCFA (28,000 dollars US), est composé, entre autres, d’ordinateurs portables, d’appareils photo, de clés USB, et de sacs à dos.

« Ce soutien logistique vise à augmenter la capacité de la Section de Recherches de la gendarmerie nationale et de l’unité conjointe de contrôle des conteneurs du Port à collecter des preuves numériques dans la lutte contre les stupéfiants et faire avancer leurs enquêtes. Une formation devait accompagner ce don, mais elle a été repoussée à cause de la Covid-19 », poursuit le document.

Il souligne que l’ambassadeur Mushingi et le général Tine ont, tous les deux, salué les efforts mutuels de Dakar et Washington dans la lutte contre le trafic transnational de stupéfiants, ainsi que l’engagement continu de la mission américaine à Dakar pour soutenir les efforts de la gendarmerie sénégalaise dans cette lutte contre le narcotrafic.

Les chiffres de l’an 1 de la Covid-19 au Sénégal

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a détaillé ce mardi les chiffres de la Covid-19 au Sénégal.Un an après la détection du patient zéro le 2 mars 2020, le pays a enregistré à ce jour 34.832 cas, a déclaré le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Dr Abdoulaye Bousso, qui faisait une analyse détaillée de la pandémie.

Parmi ces patients, 29.402 ont été guéris, soit un taux de 84%, là où 888 personnes sont décédées du virus, soit un taux de létalité de 2,5%.

Dr Bousso a souligné que sur les 465 personnels de santé contaminés, deux sont décédés.

Selon le directeur du COUS, 54% des victimes de la pandémie sont des hommes contre 46% de femmes.  L’hypertension artérielle, le diabète et toutes les maladies cardio-vasculaires sont les trois comorbidités observées chez les malades de la Covid-19, a révélé Dr Bousso.

Tous les 74 districts sanitaires que compte le Sénégal sont touchés par la pandémie, celui de Goudomp (sud) étant le dernier a enregistré de cas le 16 février dernier.

Au total, les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis ont eu chacune à franchir la barre des 1000 contaminations, celles de Kaffrine (centre) et Sédhiou (sud) sont les seules à avoir enregistré moins de 200 cas.

« L’épidémie a eu à passer tous les stades au Sénégal. Nous avons eu des cas importés, des contacts, des cas localisés et la transmission communautaire. Il y a eu beaucoup de cas communautaires (47%), cas contacts (21%) et cas importés (2%) », a détaillé Dr Abdoulaye Bousso.

Il a souligné qu’il y a deux vagues de la pandémie au Sénégal. « La première allait du 2 mars au 16 novembre 2020, avec un pic dans la première quinzaine du mois d’août 2020. La deuxième vague va du 23 novembre jusqu’à nos jours. Ce qui est notable, la 2e vague est plus sévère et ses proportions de contaminations pour 100.000 habitants est de 12,7 contre 5,5 pour la première vague », a indiqué Dr Bousso.

Pour cette deuxième vague qui touche davantage de personnes âgées de +60 ans, le pic de contaminations quotidien est de 462 cas, contre 207 pour la première qui a contaminé la tranche d’âge 20-35 ans.

« La courbe chute grâce aux stratégies de gestion de la pandémie et à l’implication de la population. Nous avons une stratégie dynamique basée sur les réalités locales et la transparence dans la communication, avec le bilan quotidien. A cela s’ajoutent la résilience de notre système de santé qui fonctionne bien malgré la hausse des cas, et une coordination stratégique », s’est-il réjoui.

Toutefois, Dr Bousso note que les défis à relever sont la prise en charge des cas graves et cas sévères.

Au total, 25.299 personnes sont vaccinées contre le coronavirus au Sénégal, une semaine après le lancement de la campagne de vaccination.

Intervenant à la suite du Dr Boussou, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a estimé que la prévention doit être centrée maintenant sur la vaccination.

« C’est le seul appel qu’il faut faire à l’endroit des populations », a-t-il dit.

Nigeria : libération des 279 écolières enlevées

Les 279 écolières enlevées dans l’Etat de Zamfara, au nord du Nigeria, ont été libérées par leurs ravisseurs.Le gouverneur de l’Etat de Zamfara, Bello Matawalle, qui a confirmé leur libération ce mardi, a déclaré que les « bandits » repentis ont contribué à la libération des écolières.

Affirmant qu’aucune rançon n’a été payée, M. Matawalle a expliqué que les « bandits repentis » ont aidé les agences de sécurité dans l’opération qui a conduit au sauvetage des écolières de Jangebe.

La presse locale rapporte que le gouverneur a reçu les écolières vers 5 heures du matin à Gusau, la capitale de l’État.

Les 279 écolières, au lieu du nombre de 300 rapporté précédemment par les médias, ont été libérées saines et sauves.

« C’est le résultat de notre effort de paix et de la mise à mal de tous ceux qui disent qu’il n’y a pas de sécurité dans ce pays. Nous étions en discussion depuis vendredi avec les ravisseurs et nous sommes parvenus à un accord hier lundi à 16 heures pour que les filles soient libérées », a indiqué Bello Matawalle.

Selon lui, les écolières vont faire des tests médicaux et recevront une alimentation équilibrée de la part du gouvernement de l’État pour récupérer avant d’être rendues à leurs familles respectives.

« J’appelle les parents à ne pas retirer leurs enfants de l’école. Nous allons ainsi assurer une sécurité supplémentaire dans toutes les écoles. Nous remercions tous les médias pour leur soutien en ces temps difficiles », a déclaré le gouverneur.

Vendredi dernier, des hommes armés ont enlevé les filles de leur pensionnat à l’école secondaire publique de Jangebe, dans l’Etat de Zamfara, provoquant l’indignation nationale et internationale quant à la fréquence des enlèvements au Nigeria.

Cela a ravivé les souvenirs de l’enlèvement de plus de 200 écolières à Chibok en 2014, dont la plupart n’ont toujours pas été retrouvées.

Sénégal : Macky Sall classe neuf forêts

Le Sénégal enregistre neuf nouveaux classements de forêts, rapporte Le Soleil ce mardi.Le quotidien national précise que c’est le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a pris cette décision de protéger ces forêts réparties dans les régions de Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est) et Sédhiou (sud). Elles couvrent une superficie totale de de 84.726 hectares.

Ce classement est dicté par l’urgence d’inverser la lourde tendance à la déforestation avec ses conséquences.

« Compte tenu de la nouvelle priorité accordée à la conservation de la diversité biologique, illustrée notamment par le Programme de reboisement et de reforestation du Plan Sénégal Emergent (PSE), des efforts doivent être faits pour inverser la tendance de la dégradation de nos forêts », affirme le ministre de l’Environnement du Développement durable, Abdou Karim Sall, cité par Le Soleil.

Il rappelle qu’entre 1913 et 2019, 247 actes de classement ont été pris par les administrations forestières du Sénégal, quatre actes de déclassement et 34 autres abrogés.

La presse sénégalaise dissèque la convocation de Sonko par la justice

La convocation par le juge, demain mercredi, de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par une employée d’un salon de massage, fait la Une des quotidiens sénégalais de ce mardi.« Affaire Sweet Beauté-Convoqué par le juge demain à 9h, Sonko va-t-il répondre ? », s’interroge Vox Populi, rappelant que le leader de Pastef qui réfute la procédure de levée de son immunité parlementaire a déjà annoncé qu’il ne déférera pas devant le juge Seck.

Le journal ajoute que les avocats du député qui ont reçu la convocation ont récusé le juge du 8e Cabinet.

« Convoqué au Tribunal demain-Sonko face au juge Seck », renchérit Le Quotidien.

De son côté, Libération affiche « les péripéties d’une convocation » et souligne que le juge du 8e Cabinet est passé par la Section de recherches de la gendarmerie pour qui a contacté Me Khoureyssi Bâ.

« Le leader de Pastef devant le juge demain-Des partis politiques font bloc autour de Sonko. La médiation du collectif des religieux bute sur Adji Sarr. Le camp de Sonko fortement affaibli par les mandats de dépôts », détaille L’As à sa Une.

A propos des arrestations et de la convocation de Sonko, EnQuête estime que « ça sent le soufre ».

Ce quotidien informe que Karim Guèye, Dame Mbodj et Cie arrêtés samedi dernier alors qu’ils voulaient manifester sont libérés.

Parlant de « stratégie répressive contre Pastef et Cie », Sud Quotidien dissèque « ces risques du pèsent sur le pouvoir ».

Nos confrères donnent la parole à Momar Diongue, analyste politique qui affirme que « le régime en place joue avec le feu » en installant un climat de tension dans le pays.

Pendant ce temps, Walf Quotidien s’intéresse à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et s’exclame : « Vaccinés en premier-Au secours, les gros bonnets s’accaparent des doses ! »

EnQuête revient sur l’an 1 de la présence du coronavirus au Sénégal qui a détecté son premier patient le 2 mars 2020 et informe que le pays compte 34.732 cas.

Pour Le Quotidien, le Sénégal mise sur la vaccination, là où L’Observateur constate « une année si…vile ».

« Un an après le premier cas de Covid-19-Le Sénégal compte 34.732 malades, 29.161 guéris et 880 décès », rappelle Le Soleil.

Ce quotidien national consacre sa Une à la préservation de la biodiversité, informant que « Macky Sall classe 9 forêts », soit une superficie totale de 84.726 hectares dans les régions de Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est) et Sédhiou (sud).

Législatives ivoiriennes: Amira, l’épouse de Lobognon, « au-devant » de la campagne

Amira Lobognon, la compagne de Alain Lobognon, député ivoirien incarcéré pour soupçon de complot contre l’autorité de l’Etat, est « au-devant » de la campagne pour les législatives dans la circonscription de Fresco, dans le Sud-ouest du pays, selon un habitant.

M. Alain Lobognon, candidat titulaire, « a une équipe de campagne, mais c’est sa femme qui est au-devant des choses », a dit M. Ouattara, un habitant de Fresco.

L’épouse de M. Lobognon bat campagne avec le suppléant, Nanan Koffi, parcourant hameaux et villages pour présenter sa vision.

Selon un prospectus, dont le contenu a été confirmé par un proche de M. Lobognon, député sortant, il est candidat pour « réclamer (entre autres) une représentation paritaire des communautés nationales à l’Assemblée nationale ».

Il veut en outre l’onction des siens pour se battre en vue d' »une commission électorale débarrassée des partis politiques » et « une réduction des circonscriptions électorales avec introduction de la proportionnelle aux élections législatives ».

Le député sortant de Fresco, Alain Lobognon, un proche du Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, affronte dans cette circonscription Philippe Legré, le candidat du RHDP, le parti au pouvoir.

Des échos faisaient état lundi d’une évacuation de M. Philippe Legré pour raison de santé, pendant que la campagne électorale est à son point culminant.

« On m’a dit effectivement qu’il a eu un malaise et qu’il a été évacué sur Abidjan », a indiqué M. Ouattara, rapportant des propos de sources concordantes locales.

La campagne pour les élections législatives s’achève le 4 mars 2021. Le scrutin est prévu le 6 mars prochain.

Côte d’Ivoire: ouverture du concours de recrutement des instituteurs adjoints

Le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a annoncé lundi, dans un communiqué, l’ouverture de la session 2021 du concours direct d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) pour le recrutement des instituteurs adjoints.

« Les inscriptions commencent le 1er mars 2021 et prennent fin le vendredi 23 avril 2021. Sont autorisés à se présenter, les ivoiriens titulaires du Brevet d’études du premier cycle ( BEPC), âgés de dix-huit ans ( 18 ans) au moins et trente-six ans (36) au plus au 31 décembre 2020», précise le communiqué. 

Selon le calendrier des inscriptions de ce concours, l’inscription en ligne et le dépôt des dossiers de candidatures dans les Direction régionales de l’éducation nationale ( DREN) se feront du 20 mars au 23 avril 2021

Niger : l’opposant Hama Amadou placé sous mandat de dépôt

L’opposant Hama Amadou été emprisonné lundi à Niamey après trois jours de garde à vue.L’ancien Premier ministre a joué pour son rôle présumé dans les troubles ayant suivi la proclamation des résultats de la présidentielle au Niger, ont annoncé à l’AFP les services du procureur.

« il a été placé sous mandat de dépôt à (la prison de) Filingué »à Niamey sous « beaucoup de chefs d’accusation »,  dont « sa complicité » dans des manifestations et destructions de biens, selon ces services. 

Parmi les autres chefs d’inculpation qui pèsent sur sa tête figurent le délit « de propagande régionaliste » et de propos de nature à dresser les gens les uns contre les autres ».

D’autres personnes détenues en lien avec les troubles ayant suivi la proclamation des résultats provisoires du second tour la présidentielle du 21 février « ont également été placées sous mandat de dépôt »,  selon les services du procureur.

Football: les Eléphanteaux équipés pour la CAN des U17

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CNFIF) a remis lundi des équipements à la sélection nationale ivoirienne de football des moins de 17 ans (Eléphanteaux U17) qui participera à la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (CAN U17), un tournoi continental qui débutera le 13 mars prochain au Maroc.

«Vous ne partez pas seul au Maroc. Rien, ni personne ne doit vous faire peur. Le peuple de Côte d’Ivoire vous soutient. La victoire est dans vos mains, allez la chercher  », a dit aux Eléphanteaux, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF).

Auparavant, Dao Lassina, le sélectionneur des Eléphanteaux U17 a fait savoir au CN-FIF qu’après trois semaines de préparation avec ses poulains, «nous sommes venus vous les présenter pour avoir vos bénédictions».

 De son côté, Arafat Doumbia, le capitaine des Eléphanteaux U17 a dit sa gratitude à Mme Gabala assurant que  « on ira chercher le trophée au Maroc s’il plaît à Dieu  ». La Côte d’Ivoire est logée dans le groupe A  de ce tournoi avec le Maroc, l’Ouganda et la Zambie. 

La coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (U17) est une compétition qui est organisée tous les deux ans par la Confédération africaine de football (CAF) et qui oppose les meilleures sélections africaines de cette catégorie.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mars 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise lundi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Côte d’Ivoire: Patrick Achi reçoit la première injection du vaccin contre la Covid-19

Le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a reçu lundi à Abidjan la première injection du vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca/Oxford, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination.

Trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford via le mécanisme Covax, la Côte d’Ivoire est le premier pays à lancer la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les vaccins du mécanisme Covax.  

Le lancement officiel de cette campagne nationale de vaccination a eu lieu au Centre de vaccination contre la Covid-19 au Parc des sports de Treichville, cité cosmopolite, dans le Sud d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, de partenaires techniques et financiers.

Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Yaméogo, a salué le leadership des autorités ivoiriennes, invitant les personnes cibles à se faire vacciner car « ce vaccin est efficace et il nous a montré partout ailleurs un impact positif sur la pandémie de Covid-19 ».

« Dans le contexte épidémique mondial actuel, se faire vacciner est plus qu’un geste personnel, c’est un acte de santé public, de solidarité et de charité envers les plus vulnérables, et un geste de salut public pour les économies en souffrance », a-t-il dit.

M. Patrick Achi qui a nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé au lancement de cette campagne, a indiqué qu’outre ces 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford, la Côte d’Ivoire en recevra « 1,5 million autres prochainement ».

Le pays envisage d’acheter des millions d’autres doses sur ses ressources propres pour être à même de vacciner chaque citoyen qui en aura besoin, a ajouté M. Patrick Achi, exhortant les populations à continuer à respecter les gestes barrières.

Après la pré-qualification de certains vaccins par l’OMS, la Côte d’Ivoire a déjà homologué trois vaccins à travers son agence de régulation pharmaceutique, a fait savoir le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé. 

La première phase de vaccination concerne le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Les personnes âgées de plus de 50 ans feront l’objet de la deuxième phase et celles de 18 à 49 ans, la troisième phase. 

Cette campagne, selon le ministre de la Santé, vise 70% de chaque cible identifiée. Et la cible prioritaire est estimée à environ 5,670 millions personnes et représente 20% de la population totale.

Il a souligné que cette cible est composée en deux phases, la première concerne 3% de la population totale, regroupant le personnel de santé, des forces de défense et de sécurité ainsi que les enseignants. La phase deux concerne 17% de la population totale et vise les personnes âgées de plus de 50 ans, les porteurs de pathologies chroniques et les voyageurs.

Poursuivant, il a mentionné que « le pays se propose d’étendre la vaccination à la population carcérale et aux personnes âgées de 18 à 49 ans, constituant ainsi la troisième phase. La population de cette phase est estimée à près de 14 millions, soit environ 49,3% de la population totale ». 

Les coûts opérationnels relatifs à cette campagne seront supportés par le pays et ses partenaires. Le ministère de la Santé prévoit plus de 19, 6 millions qui seront vaccinés contre la Covid-19, soit environ 69,4% des populations totales. 

Le vaccin AstraZeneca sera administré en deux doses espacées d’un mois. Pour cette première phase, la campagne va concerner uniquement le District d’Abidjan qui constitue l’épicentre de l’épidémie au niveau du pays avec 95% des cas positifs.

La campagne devrait se dérouler sur une période de dix jours, soit du 1er au 10 mars 2021. Après le palais des sports, la campagne devrait se déployer progressivement à l’hôpital militaire d’Abidjan et dans d’autres sites. 

Le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia, le directeur général de la police nationale Youssouf Kouyaté, le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes Mamadou Touré et la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou se sont également faits vacciner. 

OMC : Ngozi Okonjo-Iweala déjà à l’épreuve

La nouvelle directrice de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a pris ses fonctions ce 1er mars pour un mandat de quatre ans.Une journée historique pour la Nigériane, devenue la première femme et la première Africaine à diriger l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Pour sa prise de fonction, ce lundi à Genève (Suisse), l’ancienne ministre des Finances du Nigeria a placé sa journée sous le signe de l’écoute.

Le successeur du Brésilien Roberto Azevedo, qui a quitté ses fonctions en août un an avant la fin de son mandat, aura comme premier chantier de nommer ses quatre nouveaux directeurs adjoints. Ces derniers auront pour mission de l’aider à redynamiser le mécanisme de négociation de l’organisation. « Je viens à Genève avec une nouvelle paire d’yeux pour jeter un nouveau regard », a dit récemment la nouvelle patronne de l’organisation dont l’élection avait été entérinée par consensus le 15 février par les 164 pays membres.

Bataille des superpuissances

Le deuxième chantier, et non moins important, concerne les réformes dans une institution minée par les conflits entre grandes puissances. Le combat s’annonce rude entre les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et la Chine. Les pays industrialisés n’admettent plus le statut de pays en développement de la Chine qui lui donne de nombreux avantages.

A lire aussi: Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Directrice de l’OMC

Loin de cette bataille, l’Afrique, dont est originaire l’ancienne Directrice de la Banque Mondiale, n’a pas tiré profit de la mondialisation des échanges au cours des dernières décennies. La part du continent dans le commerce mondial est passée de 4,8 % au début des années 1970 à 2,5 % aujourd’hui.

Toutefois, la mission urgente de la nouvelle cheffe de l’OMC sera de donner son impulsion au dossier urgent lié à la pandémie de la Covid-19. Une large coalition de pays demande une dérogation des règles sur la protection de la propriété intellectuelle afin de pouvoir produire les vaccins en masse.

Fondée en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce a depuis joué le rôle du gendarme mondial des échanges. Elle gère, notamment, les conflits entre pays par le biais de son tribunal.